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LIBERTEDimanche 15 mars 2015L’internationale17ILS ONT PARTICIPÉ AU FORUM CRANS-MONTANA À DAKHLALe Mali et la Guinée violentle boycott prôné par l’UAEn dépit de l’appel officiel au boycott de cette manifestation par l’Union africaine, consacréepourtant au continent sous le thème “Afrique, coopération régionale et coopération Sud-Sud”,le Mali et la Guinée y ont été représentés par leurs Premiers ministres.AFPLes Premiers ministres guinéen etmalien, Mohamed Saïd Fofana etModibo Keïta, ont été les seuls participantsdu continent africain auForum de Crans-Montana, qui s’estouvert vendredi dernier dans la villede Dakhla, au Sahara Occidental, une ex-colonieespagnole, occupée par le Maroc depuisLa pluie de milliards promise àl'Égypte par les monarchies duGolfe à l'occasion de la conférenceinternationale de Charm el-Cheikh conforte le président AbdelFattah al-Sissi, qui se veut le fer delance des pays arabes dans la luttecontre les djihadistes. M. Sissi, quia destitué en juillet 2013 le présidentislamiste élu Mohamed Morsi et estaccusé par les organisations de défensedes droits de l'homme de réprimerdans le sang toute opposition,est l'un des principaux chefsd'État de la région à réclamer la créationd'une force arabe communepour combattre notamment le groupeÉtat islamique (EI), une optionque va étudier la Ligue arabe lors deson sommet fin mars. Le sujet est1975. Et pourtant, l’Union africaine avait officiellementappelé lors de son dernier sommet au boycottde cette 25 e édition du Forum Crans-Montana,consacrée au thème “Afrique, coopération régionaleet coopération Sud-Sud”.Outre l’appel au boycott de l’UA, la participationmalienne laisse perplexe quand on sait que les relationsentre Alger et Bamako sont au beau fixe,notamment après les efforts algériens pour la signaturede l’accord de paix intermalien. Il auraitété plus logique que le Mali soutienne la positionalgérienne, faite sienne par l’Union africaine, dansle conflit du Sahara Occidental.Mais le constat est là, Bamako préfère faire plaisirà Rabat plutôt que de respecter les résolutionsde l’Union africaine dans ce cadre.À en croire l’agence de presse officielle marocaineMAP, cette rencontre, qui s’est achevée hier, s’estdéroulée en présence de “800 participants” de 112pays. Outre ces deux personnalités africaines, l’oncitera la présence de l’ancien chef du gouvernementespagnol, le socialiste José Luis RodriguezZapatero, et l’ex-ministre français Philippe Douste-Blazy.À propos de la participation de l’ex-chef del’exécutif espagnol, le ministre des Affaires étrangèresibérique, Jose Manuel Garcia-Margallo, asouligné dans une déclaration rapportée par lejournal El Pais que le déplacement qu'effectue JoseLuis Rodriguez Zapatero, dans la ville occupée deDakhla, est à “titre personnel et ne représente pasla position du gouvernement espagnol”.Le chef de la diplomatie espagnole a même jugél'organisation par le Maroc de ce forum dans laville occupée de Dakhla d’“illégal, en vertu droitinternational”, car estimant qu’il est “en contradictionavec les efforts de la communauté internationalepour résoudre le conflit au Sahara”, tout enrappelant que “l’Union africaine l'avait interdit”.Il a également rappelé la position de l’Espagne surDES MILLIARDS PROMIS À L'ÉGYPTE PAR LES MONARCHIES DU GOLFEL’Égypte confortée dans son rôle-clécontre les terroristes dans la régionDES ÉLECTIONS GÉNÉRALES À HAUT RISQUE SONT PRÉVUES EN MAI ET JUINLe troisième mandat du président divise le BurundiÀdeux mois des élections législatives et àtrois mois de la présidentielle, les tensionsne cessent de croître au Burundi, suite notammentà la décision du président Pierre Nkurunziza,au pouvoir depuis 2005, de briguer untroisième mandat. à l'approche de ces élections,le chef de l'État multiplie les avertissements àl'adresse de l’opposition qui le somme de passerla main : arrestation d'un journaliste, limogeagedu chef des services secrets, exclusion des “frondeurs”de son parti...Cette montée de tension a fait réagir la communautéinternationale.Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé, dansce sens, vendredi dernier, les acteurs politiquesburundais à “apaiser” les tensions à l'approched'élections générales à haut risque prévues en maiet juin dans ce petit pays d'Afrique des GrandsLacs à l'histoire récente marquée par une longueLes Premiers ministres guinéen et malien Mohamed Saïd Fofana et Modibo Keïta.d'une importance fondamentalecar la coalition internationale secontente pour l'heure de bombarderl'EI en Irak et en Syrie, et les seulesactions au sol sont le fait de l'arméeirakienne avec des milices alliées etdes forces kurdes en Syrie. Le chefde la Ligue arabe Nabil al-Arabi a récemmentsouligné “le besoin pressantd'une force arabe” au momentoù l'EI étend son influence en Libyeet dans le Sinaï égyptien, tout enmultipliant les atrocités en Irak et enSyrie.La puissante armée égyptiennepourrait constituer l'épine dorsaled'une force arabe. Fin février, M. Sissia indiqué que l'Arabie saoudite, lesEmirats arabes unis, le Koweït et laJordanie pourraient s'impliquerdans une telle initiative. L'Égypte estle plus peuplé et le mieux armé despays arabes, et M. Sissi a lancé le 16février ses avions de combat contredes positions de l'EI en Libye voisine.Vendredi, à l'ouverture de laconférence économique internationalesur “l'Avenir de l'Égypte” àCharm el-Cheikh, station balnéairedu Sinaï, l'Arabie saoudite, lesEmirats arabes unis et le Koweït, quiont déjà déversé des milliards surl'Égypte depuis la destitution deM. Morsi, ont créé la surprise enpromettant 12 milliards de dollarsd'aides ou d'investissements cumulés,dont trois milliards en dépôts àla Banque centrale. Oman a rajouté500 millions. “Je pense que le messageest clair : la plus grande partieguerre civile (1993-2006). Une délégation duConseil de sécurité, composée des ambassadeursfrançais François Delattre, américain SamanthaPower et angolais Ismaël Martins, étaitvendredi dernier à Bujumbura. “Le Burundi a faitau cours des dernières années des progrès importants(...) en surmontant les défis hérités de la guerrecivile, mais la paix (...) demeure malgré tout fragile”,a averti François Delattre devant la presse.“Ce que nous avons vu (...) c'est que la questiondu troisième mandat divise profondément la sociétéburundaise”, a renchéri Samantha Power. “Ilest clair que c'est une question (...) qui peut être trèsdéstabilisatrice”, a-t-elle ajouté, appelant tous lesacteurs “à prendre leurs décisions sur la base dece qui est bon pour la population du Burundi etpour la paix”. M. Nkurunziza, 51 ans, n'a jamaiscaché sa volonté de rempiler, mais il n'a pas encoreannoncé sa décision : c'est son parti, leAFPdu monde soutient le gouvernementengagé à construire la nouvelle Égypte”,a commenté pour l'AFP Ashrafal-Arabi, le ministre égyptien de laPlanification. Car l'enjeu de cetteconférence reste avant tout politique,M. Sissi souhaitant se poser en présidentfort qui a su rétablir la sécuritéet la stabilité du pays. “Le soutiendes pays du Golfe est construitsur le fait que le gouvernement égyptiens'est opposé au mouvement desFrères musulmans, dont est issu M.Morsi”, analyse Moustafa Kamelal-Sayyed, professeur de sciencespolitiques à l'université du Caire,soulignant que, comme l'Égypte, lespays du Golfe considèrent la confrériede “terroriste”.R.I/AGENCESCNDD-FDD, lui-même de plus en plus divisé surla question, qui doit trancher. Mais l'oppositionburundaise et une partie de la société civile jugentun troisième mandat inconstitutionnel,puisque la loi fondamentale du pays prévoit quele chef de l'état “est élu au suffrage universel directpour un mandat de cinq ans renouvelable une fois”.L’église catholique burundaise a estimé, quant àelle, que “toute personne élue” à la tête du Burundi“ne peut aller au-delà deux mandats de cinq anschacun”.Le camp présidentiel réfute cette thèse, arguantque Pierre Nkurunziza avait été élu par le Parlementen 2005, donc son premier mandat ne doitpas être comptabilisé. Le 5 mars, l'Union européennea estimé qu'une nouvelle candidature dePierre Nkurunziza pourrait présenter des“risques”.AMAR R.ce conflit, qui plaide pour “une solution juste, durableet mutuellement acceptable” du conflit,prévoyant l'autodétermination du peuple sahraoui.Il y a lieu de rappeler que le Front Polisarioavait mis en garde le mois dernier contre lemaintien à Dakhla, ville située à quelque 300 kmde la frontière mauritanienne, de ce forum international.“Les décisions et autorisations accordéesà l'ONG Forum de Crans-Montana par les autoritésmarocaines sur le territoire du Sahara Occidentalsont nulles et non avenues, hormis celles quirelèvent du régime de l'occupation militaire, tel quedéfini par le droit international humanitaire coutumier”,avait affirmé dans un communiqué le secrétairegénéral du Polisario, Mohamed Abdelaziz.MERZAK TIGRINELIBYELe dialogue entreParlements rivauxreprendra jeudi au Maroc Le dialogue entre Parlements rivauxlibyens, qui vise à arracher un accord sur ungouvernement d'unité nationale, reprendrajeudi prochain au Maroc, a indiqué vendredidernier le médiateur de l'ONU. Après unpremier round la semaine passée à Skhirat,station balnéaire proche de la capitalemarocaine Rabat, ce dialogue devaitinitialement reprendre mercredi dernier,mais la délégation du Parlementinternationalement reconnu de Tobroukdemandait depuis deux jours son report.Après 48 heures d'incertitudes, l'ONU aaccédé à cette demande, évoquant lanécessité de laisser “plus de temps” auxdélégations. “La mission onusienne a décidéde donner quelques jours pour préparer cettephase décisive des négociations. On aconvoqué les parties au Maroc pour jeudi eton leur a demandé de bien préparer leursmandats”, a dit M. Leon devant la presse.“Nous voulons que les parties soient prêtespour aborder toutes les questions (...) Il y aune nouvelle équipe qui va compléter ladélégation de Tobrouk. Elles seront ici jeudiprochain (...) pour aborder cette phase critiquede la négociation”, a-t-il ajouté. L'émissairede l'ONU a prévenu que ce dialogueconstituait “l'unique solution pour la Libye”.“Il n'y pas de solution militaire”, tandis que“la situation s'aggrave sur le terrain”, a-t-ilclamé.R. I./AGENCESPRÉPARATION DE L'ASSAUT FINALCONTRE TIKRITLes forces irakienness’apprêtentà déloger Daech Les forces irakiennes se préparaient hier àlancer l'assaut contre les derniers djihadistesdu groupe terroriste Daech retranchés àTikrit, qui va être reprise dans “dans les troisprochains jours”, selon un commandant.Outre Tikrit, l'attention de la communautéinternationale est tournée vers la Syrie, où lesanglant conflit entre, dimanche, dans sacinquième année sans perspective de fin. Ledirecteur de la CIA a clairement souligné queles États-Unis ne voulaient pas d'uneffondrement du régime de Damas car illaisserait le champ libre aux djihadistes,également très actifs dans ce pays. La bataillede Tikrit pourrait prendre fin “dans 72heures”, le temps nécessaire pour chasser lesdjihadistes de cette ville, à 160 km au nord deBagdad, que l'EI contrôle depuis juin 2014, aaffirmé hier le porte-parole des Unités demobilisation populaire, Karim al-Nouri. Celarge groupe de milices, composéesessentiellement de chiites, joue un rôle clédans l'offensive lancée il y a deux semainespour reprendre Tikrit, à laquelle participentdes milliers d'hommes de l'armée, de lapolice et de tribus.R.I/AGENCES

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