6L’actualité en questionDimanche 15 mars 2015 LIBERTEC’ELLE INTERPELLE PUBLIQUEMENT SAÏD BOUTEFLIKALouisa Hanouneen apesanteur politique ?De proche en proche, la perspectivede la redéfinition des équilibresau sommet de l’État aidantcertainement la secrétaire généraledu Parti des travailleurs(PT), Louisa Hanoune, a finipar rompre avec sa sempiternelle allusion lorsqu’illui tient d’aborder des questions politiquesépineuses. Elle s’est, en effet, départie pour la premièrefois de la prudence coutumière pour citernommément Saïd Bouteflika, conseiller spécialet frère cadet du président de la République, commeportant une responsabilité dans “la dérivepolitique et économique”.Le fait est d’autant plus remarquable que la patronnedu Parti des travailleurs a, jusqu’ici, toujourspris le soin méticuleux de mettre le chef del’État et sa fratrie hors de portée de sa diatribe.Au plus fort de ses attaques contre les deux anciensministres de l’Énergie et de l’Industrie et dela Promotion des investissements, respectivementChakib Khelil et Abdelhamid Temmar, LouisaHanoune, on s’en souvient, se tortillait dans cetexercice de funambule qui consiste à accablerdeux membres de l’Exécutif tout en préservantcelui qui les a nommés, en l’occurrence le présidentBouteflika, dont ces derniers sont, de surcroît,réputés être très proches. Ce n’est guère lecas à présent, puisque Louisa Hanoune, qui a déjàmaille à partir avec le secrétaire général duFLN, Amar Saâdani, et avec le président du FCE,Ali Haddad, ose le reproche public à Saïd Bouteflika.“L’histoire jugera Saïd Bouteflika, conseillerLouisa Hanoune, qui a déjà maille à partir avec le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani,et le président du FCE, Ali Haddad, ose le reproche public à Saïd Bouteflika.■ Le président du parti Tajamou Amal Jazaïr (Taj), AmarGhoul, a annoncé hier à Alger que sa formationorganisera samedi prochain une conférenceéconomique et sociale qui traitera de plusieursquestions dont la sécurité énergétique en Algérie.Avant la session ordinaire du bureau politique du parti,M. Ghoul a indiqué que cette rencontre se proposait dedégager des propositions concrètes pour des solutionsaux problèmes qui se posent au plan socio-économique.Elle portera, selon le responsable, sur 7 axes dont leprincipal est celui de la sécurité énergétique du pays.La diversification de l'économie nationale horshydrocarbures et la mise en place de mécanismes pourle développement des secteurs de l'agriculture, dutourisme et des services figurent parmi les thèmesspécial et frère du président de la République, s’iln’intervient pas pour mettre fin à la dérive politiqueet économique. Car au vu de sa fonction deconseiller et de frère du Président, il sait au nomde qui agissent certains…”, a-t-elle clamé, jeudi,dans son propos liminaire à la réunion du bureaupolitique de son parti. Nul doute que la secrétairegénérale du Parti des travailleurs qui, depuisquelque temps, se plaît à s’illustrer dans un rôlede sentinelle économique et de vigile politique,est à Ahmed Adhimi qu’estrevenu d’officier en tant queporte-parole de l’Instance nationalede préparation du congrèsconstitutif de Talaiou El-Houriet,dont la cérémonie d’installation a eulieu hier sous la présidence de l’ancienchef de gouvernement, Ali Benflis.Ahmed Adhimi aura à charge deconstituer également un pool de communicateursspécialisés en vue deconstituer une cellule de communicationactive et performante. L’ancienministre des Affaires étrangères, AhmedAttaf, a été désigné coordinateurdes travaux des 8 commissions composantcette instance.Les commissions en question aurontà charge de préparer les projets inhérentsau programme du parti, à sonstatut, à son règlement intérieur, à sesrésolutions et aux déclarations spécifiquesque le congrès constitutif auraà adopter, à ses politiques de communications,à son organique, à sa logistiqueet enfin à son organisationprotocolaire. Chacune des commissionssera présidée par un membrefondateur du parti. Ainsi, l’ancienministre de la Justice, AbdelkaderSallat, chapeautera la commission quise chargera du programme du parti.Cette commission est elle-même subdiviséeen quatre sous-commissionschargées des aspects politiques,économiques, sociaux et éducatifs duprogramme du parti.Ces sous-commissions seront animéesrespectivement par Haider Bendrihem,Mohamed Dhif, Aziz Derouazet Malik Bentoumi. La commissionchargée du règlement intérieur,démembrée, elle, en trois souscommissions,est présidée par AzouzNasri. Les commissions chargées duprojet de statuts, ainsi que des déclarationset résolutions sont respectivementprésidées par Khaled Dhina etAbdelkader Taffar. La commissionrésolution se subdivise en trois souscommissions,celle chargée de la déclarationfinale présidée par AhmedAdhimi, celle chargée de la résolutionde politique générale présidée par SalimKelala et celle chargée de la résolutionéconomique et sociale présidéepar Souhil Guessoum. La commissionchargée des politiques de communicationrevient à Fayçal Hardi.Elle aussi se subdivise en quatre souscommissions.L’organique revient àAbdelkader Saadi, secondé par YoucefBenaïcha. Enfin, les commissions logistiqueset l’organisation protocolairesont confiées à Saïd Aouak et NecerBousseta. Rappelons que le partiTalaiou El-Houriet connaît déjà unestructuration provisoire à travers les 48wilayas du pays. Il dispose au total de60 bureaux provisoires, Alger disposantparticulièrement de 13 circonscriptions.Les présidents des bureauxretenus pour la conférence, a ajouté M. Ghoul, précisantqu'elle n'était pas d'ordre politique. Par ailleurs, leprésident de Taj a appelé la classe politique à la “sagesseet à la retenue et à faire prévaloir la voie du dialogue”pour le règlement des problèmes qui se posent et àéviter d’“enflammer la rue”.Il a mis en garde contre le recours aux sit-in et marchesde protestation qui peuvent, a-t-il dit, “donner lieu à desdérapages qui compromettent la stabilité et la sécuritéde l'Algérie”. Au plan international, il a salué les effortsdiplomatiques de l'Algérie qui ont favorisé une sortie decrise au Mali et ses démarches visant à réunir lesparties libyennes autour d'un dialogue.R. N./APSLouisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs.a raison de croire en la capacité d’influence deSaïd Bouteflika sur la décision présidentielle. Seulement,l’interpellation de jeudi est éligible àd’autres lectures. Celle qui se rapporterait à uneinterférence de Saïd Bouteflika dans la fonctionprésidentielle ne manquerait pas de pertinence,surtout dans les circonstances actuelles de l’exercicedu pouvoir par Abdelaziz Bouteflika.Il va falloir percer le secret de cette sortie surprenantede Louisa Hanoune dont l’audace, ceprovisoires se sont réunis, hier aprèsmidi,avec le président du parti AliBenflis. Le parti Talaiou El-Houriet devratenir son congrès constitutif la premièresemaine de juin prochain.La prochaine échéance à laquelle il s’astreindrasera la tenue de quatre congrèsrégionaux au mois d’avril. Dans son allocutionà l’occasion de l’installationde l’Instance de préparation ducoup-ci, a de quoi rendre jaloux les plus témérairesd’entre les opposants politiques qui mettaientl’accent sur la nuance quand ils évoquaientle rôle véritable du frère cadet du Présidentdans l’équation complexe du pouvoir. En faisantporter à Saïd Bouteflika la responsabilité historiquede ce qui survient comme dérive politiqueet économique dans le pays, la secrétaire généraledu Parti des travailleurs, outre qu’elle l’extraitde l’ombre, lui reconnaît, d’une certaine façon,une implication dans l’accomplissement dela charge présidentielle.La lecture est autorisée. Aurait-elle alors commisune imprudence politique, aux yeux évidemmentdu Président Bouteflika ? Assurément, tant est quel’interpellation non seulement renforce le doutesur la capacité du chef de l’État à assumer pleinementses charges, mais aussi expose son cadet.Car l’interpellation en question suggère queBouteflika n’est pas suffisamment lucide pour savoirtout ce qui se fait en son nom. Pour rappel,outre le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani,Louisa Hanoune a en ligne de mire le présidentdu FCE, Ali Haddad, mais aussi le ministre del’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb.Or, il se trouve que ce trio forme le cercleconcentrique le plus proche de Saïd Bouteflika.Par déduction logique, on comprendrait vite queLouisa Hanoune est en situation d’apesanteur politique,les évolutions l’ayant éloignée de la présidencede la République. Serait-elle déjà soumiseà de nouvelles aimantations ?INSTANCE NATIONALE DE PRÉPARATION DU CONGRÈS CONSTITUTIF DE TALAIOU EL-HOURIETAhmed Adhimi, porte-parole,et Ahmed Attaf, coordinateur des commissionsELLE SERA ORGANISÉE PAR SON PARTI SAMEDI PROCHAINGhoul annonce une conférence économique et socialeD. R.SOFIANE AÏT IFLIScongrès, Ali Benflis a recommandé queles femmes et les jeunes soient représentésde manière appréciable (30%).La recommandation ne s’est pas vérifiées’agissant des présidences descommissions et des sous-commissionsde l’instance. Dans le lot, une seulesous-commission est présidée parune femme, M me Saliha Lardjane.SYNDICAT NATIONAL DES MAGISTRATSPlus d’indépendance et plusd’assurance pour les jugesS. A. I.■ Le Syndicat national des magistrats a tenu, hier à Sidi-Fredj, sa sessionordinaire où il était question, outre les bilans moral et financier, de fairele point sur les revendications et les attentes des magistrats en cettepériode précise. Une session qui a été marquée par la présence duministre des Moudjahidine, du secrétaire général de l’ONM, ainsi que descadres du ministère de la Justice.Lors de son allocution d’ouverture, le président du SNM, Djamel Laïdouni,a rappelé que la mission de son syndicat autonome était de garantir uneindépendance effective de l’autorité judiciaire ainsi que la défense desintérêts socioprofessionnels des juges. Tout en appelant au renforcementde l’autorité judiciaire, M. Laïdouni avouera que les juges se demandentaujourd’hui où se situe leur place dans la société. Même s’il reconnaîtque le secteur de la justice a connu des réformes et des évolutionsnotables, le président du SNM estime que cela n’est pas suffisant, auregard de l’évolution de la société et de la montée en flèche de lacriminalité. Il réitérera la revendication de son syndicat quant à lanécessité de prendre en charge ses doléances, notamment la révision dusystème indemnitaire et la question du logement de fonction, en vue,dira-t-il, de mettre les juges à l’abri de toute tentation. Djamel Laïdounirendra hommage aux magistrats assassinés durant la décennie noire(47), tout en fustigeant, “ceux qui étaient logés à cette époque dans deshôtels 5 étoiles et qui veulent nous donner aujourd’hui des leçons enmatière de droits de l’Homme”. Il appellera les pouvoirs publics àpoursuivre les réformes dans le secteur de la justice, en vue de consacrerl’autorité du juge, mais aussi de mieux redistribuer la carte judiciaire.A. B.
LIBERTE Dimanche 15 mars 2015L’actualité en question7IL A VISITÉ, EN COMPAGNIE D’ISSAD REBRAB, LE COMPLEXE DE CEVITAL À BÉJAÏAArnaud Montebourg appuiel’idée de la “co-localisation”L’ancien ministre avoue ne pas mesurer l’ampleur des équipementsdu complexe de Béjaïa qui sont aux normes internationales.ministre duRedressement productifdans le premiergouvernement Valls,Arnaud Montebourg,L’anciena visité, hier, le complexeCevital de Béjaïa. Il a répondu,d’une part, à une invitation du patronde Cevital, Issad Rebrab, avec lequel ila tissé des liens amicaux, et, d’autrepart, a constaté de visu l’importancedes investissements. “J’avoue que je n’aipas mesuré l’importance de ces équipements”,a confessé Montebourg envisitant les raffineries de sucre, d’huileet d’autres unités. Investissement quiest l’une des clés de la croissance atteintpar le groupe, y compris à l’international.En témoignent les récentes acquisitionsfaites par le groupe d’IssadRebrab, à savoir Oxxo et Fagor-Brandt.À travers ces deux acquisitions, qui ontété réalisées alors qu’il était ministre del’Économie et du Redressement productif,Arnaud Montebourg entend lespoursuivre en tant que citoyen français— puisque sans mandat électif et la politiqueil n’y pense pas pour le moment— dans le cadre d’un processus d’allianceindustrielle, résumée dans cequ’il appelle la “co-localisation”, un termetrès récent – il a été lancé pour lapremière fois au début du quinquennatde François Hollande. Il s’agitconcrètement de sous-traitance deproduits à haute valeur ajoutée, destinésaux marchés algérien, voiremaghrébin et français, européen aussi,en y ajoutant la formation d'unemain-d'œuvre qualifiée et acquise à lacause de l'entreprise.L’ancien ministre de l’Économie, duRedressement productif et du Numériquea expliqué que la co-localisationreposait sur le partage de la chaînedes valeurs et un partenariat pluséquilibré et où les deux côtés de la Méditerranéepartent gagnants. Elle favoriseraaussi l’intégration économiquepar la production, comme ce futle cas en Allemagne avec ses paysvoisins : la Tchéquie, la Slovaquie, laHongrie, la Pologne. Lesquels pays nesont pas dans la zone, a expliqué M.Montebourg. Pour la France et lespays, qui ont pour partage la Méditerranée,c’est le Maghreb. “C'est doncdans un esprit ‘gagnant-gagnant’, aajouté le patron de Cevital, Issad Rebrab,que se base ce type de ‘partenariat’.”En effet, la co- localisation,poursuit Arnaud Montebourg, produitdes effets de compensation, qui ont unimpact positif sur l'emploi et la compétitivitéde l'entreprise commanditaire.Quant au pays exécutant, le bénéficele plus important réside dans laformation, la professionnalisation dela main-d’œuvre et l'enclenchementd'une remontée des filières industrielles.Arnaud Montebourg, qui esten Algérie à l’invitation du Premier ministre,Abdelmalek Sellal, a été aussil’hôte du FCE où il a rencontré “beaucoupde chefs d’entreprise” avec lesquelsil compte poursuivre le processusd’alliance industrielle, entamé avecl’élection de François Hollande à laprésidence de la République, et qui s’estconcrétisé avec les deux acquisitions dugroupe Cevital en France. Le premiergroupe algérien privé avec un chiffred’affaires de 3,6 milliards d’euros a sauvéde la faillite la société Oxxo, anciennefiliale de Lapeyrie et leaderfrançais des portes et fenêtres en PVCpour le logement collectif. Une sociétésituée en Saône-et-Loire, la régionnatale et ancien fief d’Arnaud Montebourg,qui était en redressementjudiciaire ; la puissance financière dugroupe Cevital a fini par convaincre letribunal de commerce de Mâcon.“Et grâce au groupe Cevital, quelque288 emplois ont été sauvegardés ; noussommes passés à 300”, a affirméM. Rebrab. “Et avec les investissements,le groupe a investi 12 millionsd’euros dans la modernisation de l’usineCluny. On atteindra aisément les 400employés. C’est important, a expliquéle patron de Cevital, d’avoir deux unités: on créera une grande unité en Algérieavec une capacité de productionde 2,1 millions de fenêtres blindéesdont plus de 50% sont destinées à l’exportation; en France, la capacité est de210 000. Et avec ce volume, on va payer23% moins cher la matière première.Notre idée, c’est garder la même activitéde l’unité de Cluny, augmenter sesparts de marché et son chiffre d’affaires.”L’achat de Fagor-Brandt répondà la même démarche stratégiquepour le groupe Cevital, a affirméIssad Rebrab. “On a acheté un label derenommée mondiale, des brevets etdes millions de produits/an”, dont unegrande partie — le patron de Cevitalparle de 90% — sera destinée à l’exportation.Le groupe a acquis pour cela201 hectares dont 50 de superficiecouverte. Et à la clé, quelque 7 000postes d’emplois directs.Jeudi, l’hôte du groupe Cevital a visitél’usine de Larba qui produit du verre-plat.L’INITIATIVE VISE À PROMOUVOIR L’ENTREPRENEURIAT DANS LE DOMAINE DES NOUVELLES TECHNOLOGIESCondor lance la Start-up AcademyAprès Blida, Chlef et Boumerdès, c’est autour d’Alger d’abriter une session deformation pour un grand nombre d’étudiantsuniversitaires dans le cadre du programme“Start-up Academy” lancé par Condor Electronicsen février dernier.Hier, lors du point de presse organisé à l’Écolesupérieure algérienne des affaires (ESAA) par SamirBenaskeur, directeur ICT à Condor, il a étéquestion de la pertinence d’encourager les jeunestalents algériens à faire aboutir leurs idées ou leursprojets. “Les obstacles en général ne sont pas seulementd’ordre financier”, selon l’orateur qui n’apas manqué d’évoquer “une certaine méconnaissancedes concepts en vogue” et la voie à suivrepour “allier innovation et business”. D’où la nécessitéet la pertinence d’avoir une formation dequalité dans le domaine en guise de soubassementsà obtenir les résultats escomptés. C’estd’ailleurs dans cette optique que le groupe Benhamadi,à travers sa marque Condor, entendcontribuer à promouvoir l’entrepreneuriat dansle domaine des nouvelles technologies à traversdifférentes initiatives dont celles menées avec lesuniversités algériennes et autres écoles supérieures.“Avec le programme Start-up Academy,nous rajoutons du tonus et une meilleure concrétisationau partenariat avec les universités algériennesamorcé par Condor depuis déjà un bonmoment avec les universités algériennes”, précisele cadre de Condor, notant que “la formationa déjà concerné plus de 900 étudiants sur les1 400 inscrits”.La formation en question se décline en trois voletsdistincts à savoir le “Codelab” qui consiste àsuivre de workshop interactif (sur les applicationsmobiles et service 3G) assurés par des développeurschevronnés.On retrouve aussi le “business lab” qui comprendune série de conférences animées par des intervenantsissus des sphères entrepreneuriales,technologiques et managériales.Le Livelab, quant à lui, s’accomplit à travers dessessions de formation en live streaming animéespar des experts nationaux et internationaux etM. OUYOUGOUTEaborde des questions inhérentes à l’entrepreneuriatet au développement mobile. “Le programmede formation se fait selon les nouvellestechnologies de Google pour assurer la qualité dela connaissance dispensée”, a assuré M. Benaskeurannonçant, au passage, la compétition “AlgeriaNextGen Cup 2015” qui aura lieu en mai prochainà Bordj Bou-Arréridj.L’occasion de marquer la clôture de la tournée“Start-up Academy” et de permettre aux dixéquipes finalistes de présenter leurs projets. Lestrois premiers auront la chance de se faire accompagnerpar Condor qui les aidera à concrétiserleurs idées et d’aller plus loin.LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE À MASCARA“Le développement du secteur nécessitela disponibilité d’une main-d’œuvre appropriée”Écouter, constater, dialoguer et recueillirles propositions dansl’optique de promouvoir le développementdu secteur de l’agriculturedans la wilaya de Mascara dontelle tire sa vocation, telles ont été lespriorités autour desquelles a gravité lavisite, hier, d’Abdelouahab Nouri,ministre de l’Agriculture et du Développement,dans la wilaya de Mascara.À Mohammadia, le ministre a eudroit à une exposition du secteur où ilest recommandé d’introduire les nouvellestechniques afin d’améliorer lessurfaces utiles et de les augmenter à 2millions d’hectares.M. Nouri a souligné l’absence de lamain-d’œuvre constatée dans le secteur,entraînant l’inquiétude des agriculteurs.“Le développement du secteurnécessite la disponibilité d’une maind’œuvreappropriée. Or, selon certainsAFPL’ancien ministre français Arnaud Montebourg a été hier l’hôte d’Issad Rebrab.échos qui me sont parvenus, il y a pénurieen la matière”, a-t-il reconnu. Surun tout autre registre, il évoquera lapossibilité de délivrer aux agriculteursleurs actes de jouissance et decombler ainsi le vide juridique relevéjusque-là.L’oléiculture a été au centre des débatsà Sig où le ministre a visité une exploitationagricole et un verger quis’étend sur 9 hectares exploités par desagriculteurs privés. Entre ces deuxcommunes, la délégation a fait escaleà Bouhenni afin de prendre connaissancedes dispositions mises en placepour le projet de reboisement de100 hectares. C’est un tout autre genred’activité qui a été présenté dans lacommune d’Aïn Fékan au ministre,puisqu’il s’agit d’un projet de développementrural qui se distingue parl’élevage ovin-bovin, pistes et vergersLouiza/LibertéNABILA SAÏDOUNoléicoles sur 3 hectares. Non loin de là,la délégation a visité le projet de transfertd’eau du barrage Ouizert vers lepérimètre de Ghriss pour l’irrigationde centaines d’hectares. Lors du pointde presse qu’il a animé, le ministre aexhorté les agriculteurs à redoublerd’efforts pour “une modernisation etune harmonisation des activités pourun meilleur rendement”.A. BENMECHTA