Soutient sa requête d’une Loi sur la liberté d’information (FOIA) prévue pour le 14Mai 2012, en Italie, avec l’initiative www.foia.it signée par les associations, lesjournalistes, les professeurs et experts de l’administration publique, et soutenueégalement par la Fédération Nationale des Journalistes Italiens (FNSI).13. Journalistes en détention.Présentée par le Comité Directeur de la Fédération Européenne des Journalistes.L’Assemblée annuelle de la Fédération Européenne des Journalistes (FEJ) àBergame en Italie, du 15 au 17 Juin 2012.Déplore que, outre la situation particulière de la Turquie avec plus de centjournalistes emprisonnés, trois journalistes européens sont en prison ou encaptivité au moment même où cette assemblée annuelle a lieu à Bergame.Ces collègues sont :Dawit IsaakJournaliste et éditeur suédois-érythréen en prison depuis presque onze ans enErythrée sans procès. Sa santé est en danger et le libérer constituerait un acted’humanité. La FIJ et la FEJ se battent pour sa libération.Johan Persson, Journaliste photo et pigiste suédois en prison en Ethiopie.Martin Schibbye, Journaliste pigiste suédois en prison en Ethiopie.Johan et Martin sont accusés d’être entrés illégalement sur le territoire ainsi qued’avoir soutenu des activités terroristes. L’hiver dernier, ils ont été condamnés à onzeans de prison. L’espoir réside dans les signaux émanant du gouvernement éthiopiende leur « accorder le pardon » et les libérer.L’Assemblée annuelle demande la libération immédiate de nos collègues qui n’ontfait qu’exercer leur profession d’informer le public en tant que journalistes pour lebien public, et charge le Comité Directeur de préserver son attention sur cettequestion.14. A propos des droits des journalistes en Hongrie.Présentée par MUOSZ (Hongrie).L’Assemblée annuelle de la Fédération Européenne des Journalistes (FEJ) àBergame en Italie, du 15 au 17 Juin 2012.16
Constatant le déclin progressif du paysage médiatique hongrois en raison d’unesérie de mesures législatives controversées touchant aux médias adoptées en 2010et ayant pris effet le 1 er Janvier 2011, parmi lesquelles :- le contrôle des médias par la seule Autorité Nationale des Médias et de l’Infocommunication(NMHH), dont le représentant est nommé pour un mandat de neuf anssans limite de réélection, et qui préside le Conseil des Médias en charge de règlementer lesmédias, renforçant ainsi le contrôle du gouvernement sur les médias de diffusion etélargissant certaines règlementations à la presse imprimée et en ligne.- la centralisation de tous les médias publics par un seul organe, le Fonds de Gestiond’Actifs et de Soutien au Secteur Médiatique (MTVA), également contrôlé par le Conseildes Médias.- les difficultés auxquelles doit faire face la station de radio Klubradio, relai des positionsdes partis de l’opposition, dans le renouvellement de sa licence de diffusion afin depouvoir continuer à émettre.- les rapports locaux faisant état d’informations manipulées sur les chaînes publiques,de cas de censure et d’autocensure, de mises à pied répétées, de restructurationsrécurrentes des chaînes de service public ainsi qu’à l’Agence de Presse Nationale deHongrie (MTI) devenue l’unique source officielle d’information de tous les médias publics.- les manifestations, et même la grève de la faim, pour contester toutes ces dérivesaccompagnées d’une « tabloïdisation » des émissions du service public, des licenciementsmassifs dont certains peuvent être considérés comme des injonctions politiques.Tenant compte du fait que toutes ces dérives ont fait l’objet de critiques sévèresémanant de la FEJ, du Conseil de l’<strong>Europe</strong>, du Parlement Européen, de laReprésentante de l’OSCE sur la liberté des médias, du rapporteur spécial desNations Unies sur la liberté d’expression, de nombreuses organisations défendantla liberté de la presse et les droits de l’Homme et autres garde-fous pour la libertéde la presse.Tenant compte du fait que les négociations entre les représentants dugouvernement hongrois et les organes européens de contrôle des médias ontinitié très peu de changement, et ce, malgré l’annulation par la CourConstitutionnelle hongroise de plusieurs mesures législatives le 19 Décembre.Tenant compte du fait que, très récemment, le statut actuel des médias hongrois aété déclassé par l’association internationale Freedom House, passant de « libre » à« partiellement libre », qui montre également qu’avec les dispositions existantes, la17