FOOTBALLUEFA:LILLE,STRASBOURGET L’OM PASSENT(Pages 4 et 5)RUGBYLIÈVREMONT : REVENIR,NE PLUS PARTIR(Pages 14 à 16, et notre éditorial, page 2)(Photo Pierre Lahalle)JEUX OLYMPIQUESENCOREDANS LA CIBLEEt de quatre pour les biathlètes ! Les filles du relais (ci-contre, de gauche à droite,Delphine Peretto, Sylvie Becaert, Florence Baverel, de dos, et Sandrine Bailly)ont conquis hier la médaille de bronze derrière les Russes et les Allemandes.Les Bleus totalisent désormais neuf médailles aux Jeux de Turin. (Pages 8 à 12)* 60e ANNÉE - N o 18 870 0,80 ✴ France métropolitaine Vendredi 24 février 2006 www.lequipe.frT 00106 - 224 - F: 0,80 E3:HIKKLA=[UU]U^:?k@m@c@e@aLE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILELES SURPRISES DU CHEFRaymond Domenech a dévoilé hier une listede vingt joueurs pour France-Slovaquie,le 1 er mars au Stade de France, où figurentl’inattendu défenseur lyonnais François Clerc,seulement 14 matches en Ligue 1,et les revenants Philippe Mexès et Louis Saha.(Pages 2 et 3)Au-delà des retours en sélection de Philippe Mexès (en médaillon, photo du haut) et de Louis Saha (photo du bas), c’est la convocation de François Clerc qui a fait sensation hier. Une trajectoire irréelle pour ce Lyonnais de vingt-deux anspassé du CFA à l’équipe de France en trois mois, mais qui pourrait bien, avec le retour imminent de Réveillère dans le groupe lyonnais, rejoindre bientôt la réserve de l’OL. (Photos Bernard Papon, Richard Martin et Franck Nataf)DemainMYSTÈRE THURAMSa brouille avec Domenech, son retour en équipe de France, sa rencontre avec Sarkozy, son avenir chez les Bleus...Avant France-Slovaquie, Lilian Thuram fait une mise au point dans L’Équipe Magazine.Et aussi : NBA. Turiaf, récit de son incroyable come-back après son opération à cœur ouvert.L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ✴ ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ✴ ; AUTRICHE, 2 ✴ ; BELGIQUE, 1,5 ✴ ; ESPAGNE, 1,75 ✴ ; GRÈCE, 1,95 ✴ ; ITALIE, 1,7 ✴ ; LUXEMBOURG, 1,5 ✴ ; PAYS-BAS, 2 ✴ ; PORTUGAL CONT., 1,8 ✴.
L’HUMEURFOOTBALL ÉQUIPEDEFRANCEClerc dans la lumièreDu CFA à l’équipe de France en l’espace d’un trimestre : c’est le conte de fées du défenseur lyonnais.L’ÉDITOLE SAVOIRDE CASTAIGNÈDEL Y A quarante ans, à quelques semaines près,I André Boniface – dit « Boni » – porta à Cardiffle maillot de l’équipe de France pour laquarante-huitième fois de sa carrière. Ce fut ladernière, il avait trente et un ans. Face à l’Italie,demain au Stade de France, Thomas Castaignède– surnommé parfois « le Petit Boni » – fêtera, aumême âge, lui aussi sa quarante-huitième sélection.Ces deux-là sont de la même veine, du même boisde pin des Landes, où ils sont nés, de la même terre,celle du terrain du stade de Mont-de-Marsan où ilsont joué. Leurs vies de rugbyman international ellesaussi se ressemblent : douze années pour le premier,onze, à ce jour, pour le second, et chacun a été privéd’une quarantaine de sélections au bas mot. L’aînéparce qu’il fut trop souvent politiquement incorrect,le cadet pour avoir été deux fois – en 1999 et2000 – physiquement trahi.Bref, que ce soit le « Grand » ou le « Petit », aucunn’a connu avec le maillot bleu les joies que sontalent l’autorisait à envisager.Tout comme d’autres fameux trois-quarts centre– Jean Dauger, Jo Maso, Jean Trillo, DidierCodorniou – n’ont pas, eux non plus, eu le destininternational qu’ils étaient en droit d’imaginer,comme si leur statut d’attaquant d’exception lesavait renvoyés à quelque endémique malédiction.Et il n’est guère au fond dans cette lignée decélèbres voltigeurs que Maurice Prat, dans lesannées 50, et François Sangali, dans les seventies,à ne pas avoir eu trop à se plaindre, soit dessélectionneurs, soit de leurs adducteurs.Par on ne sait trop quel clin d’œil de la providence,voilà pourtant Thomas Castaignède remis sur lesrails du train bleu. C’est une bénédiction ; pour lui,pour l’équipe de France et pour le rugby en général.Il est plaisant en effet qu’un joueur de cette trempeait à nouveau l’occasion de s’exprimer au plus hautniveau. Sa classe, son expérience, sa science et sonesprit sont autant d’atouts dont ne peut aujourd’huise passer l’équipe de France.Il faut juste souhaiter maintenant que lescirconstances ne lui soient plus contraires d’ici àseptembre 2007.Car si, à lui seul, Thomas Castaignède n’emporterapas la Coupe du monde, sans lui, c’est un grandsavoir qui fera défaut aux Bleus.LA MÉTÉO OLYMPIQUEBardonecchia-3Skideffond11 h 30 :Sauze d’Oulx30 km femmesPragelatoSan Sicario FraitevePragelato PlanCesana San SicarioSestrières ColleFRANCECesana PariolBobsleigh-3,517 h 30Ski alpin-4Géant femmes9 h 30 : 1 re manche13 heures : 2 e manchePinerolo+9,5Turin0 15 kmLA QUESTION D’HIERL’équipe de France a-t-elle d’oreset déjà réussi ses JO d’hiver ?OUI ............................................................................................. 55 %NON ........................................................................................... 45 %(nombre de votants : 55 238)Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.LYON –de notre envoyé spécialpermanentC’EST SA COPINE Laura, qui, en,pianotant sur le Net pour savoir s’ilétait retenu pour la première fois enEspoirs, lui a appris l’incroyable nouvelle.« Inutile de vous dire que je nel’ai pas cru, jusqu’à ce que j’aieconfirmation de la nouvelle à latélé »,avoue François Clerc, accueillipar une haie d’honneur formée parses équipiers au centre d’entraînement.Qui pouvait imaginer en juilletdernier, à son retour d’un prêt raté àToulouse – où il ne disputa que7 matches –, Clerc devenir internationaldès cette saison ?À l’époque, il était parti en Corée duSud chauffer le banc olympien avantde réintégrer le CFA tout en continuantde participer aux entraînementsdes pros.Récemment encore, en janvier, sansun veto tardif de José Mourinho,Glen Johnson aurait bien pu enfiler lemaillot des quadruples championsdeFrance après la blessure de Réveillèreet le départ anticipé de Diattavers la CAN. Cela aurait logiquementrejeté Clerc loin du terrain…« Il a toujours eu la bonne attitude,note Gérard Houllier. Et je constateque non seulement il aime le groupe,mais il en est aimé. Bien sûr, cettesélection m’a surpris. C’est la preuveque la combinaison talent-travailbonneattitude peut donner degrandes choses. À l’arrivée, tout lemonde est en tout cas très fier et trèscontent. Du coup, alors qu’il étaitparti en troisième position, je lui aidit qu’il était maintenant sur lamême ligne que Réveillère et Diattaparmi les latéraux droits del’effectif. »Grégory Coupet résume bien le sentimentgénéral : « Cette sélection amis du baume au cœur de toutl’effectif. C’est génial, extraordinaire.Il y a de quoi marcher à côté deses pompes. On vit cette sélectioncomme si c’était la nôtre, comme sic’était la récompense d’une intégrationque nous lui avons permis, jel’espère, facile. Il est tellement gentilet simple. Il a toujours écouté, étépatient. Sa situation n’était pas évidente.En Corée, il était dans l’effectifsans jouer une minute. Son investissementau quotidien a été total. Iln’a jamais eu un mot plus haut quel’autre, ni une attitude dégoûtée. Cen’est pas de la chance mais il a su laprovoquer. C’est la récompense deson travail et de son application quotidienne.Maintenant, l’équipe deFrance, c’est autre chose. Il y a desgens en place. Je vais le présenter. Jevais l’aider à se diriger et lui montrercomment cela fonctionne. Il pourracompter sur tous les Lyonnais. »Ancienailier droitEt le papa, footballeur amateur dontla maison se trouve juste en face dustade du FC Bourg-Peronnas – le premierclub de Clerc jusqu’à ses septans –, pourra compter sur le premiermaillot bleu du fiston. Dont le parcourssemble irréel : en 1998, ilrejoint le centre de formation del’Olympique lyonnais en moins de15 ans. Il joue alors ailier droit jusqu’aujour où, à l’occasion d’unmatch de DH, son entraîneur GérardDrevet lui demande de passer latéraldroit en dépannage. Ce jour-là, Clerclui glisse : « Cette place me plaîtbien. J’aimerais bien y rejouer. » Etvoilà comment, dès sa premièreannée senior, s’est amorcé le changement.« Je suis étonné de la sérénitéqu’il affiche lorsqu’il joue »,note au passage Houllier. Clerc, lui,digère sa gloire naissante avec unsidérant aplomb, digne de celui dontil a fait preuve mardi soir à l’occasionLa colère d’HoullierL’entraîneur lyonnais ne digère pas le fait que Domenech ait rappelé Éric Abidal.HIER, ÉRIC ABIDAL a appris sa réintégration parmiles Bleus mais, visiblement, n’avait pas envie d’enparler et renvoyait son interlocuteur vers GérardHoullier.Réticent à l’idée de libérer son joueur, l’entraîneurlyonnais s’est même lancé dans une longue tirade :« J’aieuRaymond (Domenech) autéléphone hiersoir(avant-hier). Il m’a expliqué qu’il comptait sélectionnerÉricpourlefairejouerendéfensecentrale.Je luiaialors suggéré de ne pas le retenir, histoire que ne serépète pas le précédent de novembre (*) dans desconditions à peu près identiques. Éric sort de troismois d’arrêt et aura joué trois matches en huit joursavec Lyon. Avant Ajaccio (samedi prochain) et le huitièmeretour contre le PSV trois jours plus tard, ilaurait été plus judicieux de le laisser souffler unesemaine. Le joueur l’admet lui-même parfaitement.Micoud : « Domenech est buté »JOHAN MICOUD n’affrontera pasla Slovaquie mercredi prochain. Il n’apas été sélectionné par RaymondDomenech. Rien de surprenant finalementpuisque le meneur de jeu duWerder Brême n’a jamais été appelépar l’ancien coach des Espoirs. Il n’ad’ailleurs plus été retenu depuis le31 mars 2004. C’était avant l’Euro,contre les Pays-Bas (0-0), et sous lerègne de Jacques Santini.Pour la première fois depuis trèslongtemps, Micoud a accepté d’évoquerce sujet hier. Agacé, il ressentPour son deuxième match en Ligue des champions, mardi à Eindhoven,François Clerc (à gauche) a su se montrer à la hauteur du défi imposéaux Lyonnais par Ibrahim Afellay et ses coéquipiers (1-0).(Photo Bernard Papon)de sa toute première titularisation enLigue des champions contre le PSV.« J’ai encore beaucoup à travailler età apprendre, d’autant que, même àtrente ans, il y a encore moyen deprogresser si on veut s’en donner lapeine », répète-t-il quand oncherche à savoir où il compte s’arrêter,lui qui débarque parmi les Bleusavec en tout 14 matches de L 1(7 avec Toulouse, 7 avec Lyon) !En attendant, il contrôle. Conscientd’avoir probablement plus de progrèsà faire en défense – « dans lesduels ou le jeu aérien par exemple »– qu’en contre-attaque, où il a dû enépater plus d’un depuis un mois etdemi qu’il occupe le flanc droit del’arrière-garde lyonnaise. « Le souvenirdu poste de mes débuts »,glisse-t-il en ne reniant rien de sonpassé.« Pour moi qui n’ai jamais été sélectionné,c’est évidemment un rêve quise réalise de me retrouver avec lesgrands, alors que j’espérais simplementêtre retenu pour la premièrefois en Espoirs. Après avoir accrochédes posters de l’OM aux murs de machambre comme beaucoup deMalheureusement, pas plus que l’autre fois, je n’aiété écouté. »« Pour avoir travaillé dans un autre pays (l’Angleterre),je constate aussi qu’il y a des sélectionneursplus compréhensifs à propos des internationaux trèssollicités par leur club, a poursuivi Houllier. Si ça netenait qu’à moi, Abidal ne rejoindrait pas l’équipe deFrance après le match desamedi contre Rennes. Maistout ce que je peux faire, c’est le suggérer au club qui,ensuite, décidera. Ne croyez pas qu’il n’y aura que lecas Abidal, à propos duquel je crains le pire. Je suispersuadé que, le moment venu, il y aura d’autresjoueurs forfait. Par exemple, j’ai du mal à croire queles joueurs de la Juve répondront tous présents alorsque,unesemaineplustard,ilsauront unbutderetardàremontersurleWerderenLiguedeschampions(2-3à l’aller). Plus généralement, j’ai de plus en plus dede l’injustice. Il se sent bien à Brêmeoù son impact sur le jeu est prépondérant.Comme mercredi face à laJuventus Turin, un match remportépar le Werder grâce à un but du Français(voir page 6). Le tout sous lesyeux de Pierre Mankowski, l’un desadjoints de Raymond Domenech.« Tout le monde remarque que jemarque, que je délivre des passesdécisives, que j’enchaîne les bonnesprestations, sauf une personne,estime Micoud. Domenech est buté.Je ne comprends pas. Tout le mondegosses de mon âge au début desannées 90, j’ai évidemment vibrépour les Bleus en 98 puis lors del’Euro 2000. Et voilà que je vais lesdécouvrir alors que, au début de lasaison, j’étais plutôt parti pour êtreprêté à un club de L 2, juste histoirede pouvoir jouer, rappelle cet admirateurde Cafu et de Sagnol. Avant laCoupe du monde, il peut encore sepasser beaucoup dechoses. On verradonc tout ça en temps et en heure.Avec Lyon, j’arrive en fin de contrat.Mais pour l’instant, je ne pense pasaux discussions qui vont s’engager.Tout ce qui m’occupe l’esprit, c’est leterrain. » Et peut-être un peu lesBleus aujourd’hui…CLAUDE CHEVALLYLA QUESTION DU JOURFrançois Clerc mérite-t-il déjà sa placechez les Bleus pour affronter la Slovaquie ?Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr ou envoyezOUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût d’un SMS)❍François CLERC❍● 22 ans, né le 18 avril 1983 à Bourg-en-Bresse (Ain)● 1,87 m ; 77 kg● Défenseur latéral● Club : Lyon (formé au club).14 matches, 0 but en L 1 ; 2 matches,0 but en Ligue des champions.● Notes obtenues dans L’Équipeen 2006 : Lyon - Marseille (2-1,11 janvier) : 6;Nancy - Lyon (0-2, 14janvier) : 5,5 ; Lyon - Auxerre (1-1,22 janvier) : 6,5 ; Lyon - Bordeaux(0-0, 5 février) : 6,5 ; Lens - Lyon (1-1,11 février) : 5,5 ; Lyon - Nantes (3-1,17 février) : 5,5 ; PSV Eindhoven(HOL) - Lyon (0-1, 21 février) : 6,5.Moyenne : 6.(Le premier au classement des notesactuellement, Makoun [Lille], a 6 demoyenne.)mal à comprendre où on veut en venir en France. Sij’ai bien compris, on vise la finale de la Coupe dumonde et on veut faire redémarrer le Championnatdès le 5 août. Pour les clubs comme Lyon, qui comptentbeaucoupd’internationaux français, ce n’est pasjudicieux au niveau de la récupération et de l’équilibre.D’ailleurs,je saisbienque beaucoupvoudraientqueBordeauxvienne talonner Lyon pourle titre, maisje ne sais pas si ça doit passer par le fait qu’il y ait cinqsélectionnés lyonnais et beaucoup moins de bordelais.» –C.C.(*) Abidal s’était blessé au cours du match France -Costa Rica (3-2), le 9 novembre 2005.Raymond Domenech, sollicité par L’Équipe n’a souhaités’exprimernisurlesproposde GérardHoullier,ni surceux de Johan Micoud (voir ci-dessous).me dit que le Championnat d’Allemagneest moins fort. Mais vouscroyez quoi ? Qu’en Angleterre, il y a20bonnes équipes, qu’en Espagne, ily a 20 bonnes équipes ? Qu’en Italieaussi ? Il a une ligne de conduite, ilne veut pas la quitter. Il rabaisse mesprestations. Ce n’est pas correct.Jedis ça car un jour je l’ai entendu surun plateau de télévision (*). J’avaisfait un bon match. Il avait été assezcritique. Je pense être régulier en cemoment. Un sélectionneur doit, sij’ai bien compris, prendre les meilleursjoueurs du moment. Ce n’estpas le cas. Je ne comprends pas. Jen’ai pas eu de contact avec lui depuisdix ans, c’était en Espoirs. S’il est restébloqué là-dessus, c’est un manqued’intelligence. C’est un imbécile. »–G.D.(*) Invité par Canal + sur une soirée deLigue des champions, RaymondDomenech avait dit quelques mots surla prestation de Johan Micoud, auteurd’un but et de trois passes décisivescontre le Panathinaïkos (5-1). Il avaitexpliqué que le Français avait bénéficiéde beaucoup d’espaces.Chiesa,encore plus viteLES CAS DE PROMOTION aussi fulguranteque celle de François Clerc,sélectionné en équipe de France avecun bagage de 14 matches dans l’éliteet aucune sélection en juniors ouEspoirs, sont rares. Surtout une saisonde Coupe du monde. En 1986, quand ilfut sélectionné par Henri Michel avantleMundial mexicain,Jean-Pierre Papinn’avait jamais joué en Division 1 française(il avait entamé la saison précédenteen D 2 à Valenciennes), maisétait titulaire en Belgique, à Bruges, oùil marquait but sur but. Il avait égalementétésélectionnéen équipe Espoirset avait été élu meilleur joueur du tournoide Toulon en 1985.Dominique Rocheteau n’avait disputéque 14 matches étalés sur trois saisonsquand Stefan Kovacs le sélectionnacontre l’Islande en septembre 1975.Autre attaquant, le Rémois FrancisMéano, n’avait joué que 13 matchesde D 1 depuis le début de la saison1949-1950 quand il disputa le matchd’appui éliminatoire de Coupe dumonde contre la Yougoslavie (2-3,a.p.) en décembre 1949.Autre Lyonnais, Serge Chiesa, a étépromu plus vite encore que Clerc.À l’intersaison 1969, il venait juste deLE PROGRAMME DE L’ÉQUIPE DE FRANCEMercredi 1 er mars, 21 heures : France-Slovaquie (amical), à Saint-Denis, Stade deFrance.Samedi27mai,21 heures:France-Mexique(amical),à Saint-Denis,Stadede France.Mercredi 31 mai, 21 heures : France-Danemark (amical), à Lens, stade Félix-Bollaert.Mercredi 7 juin, 21 heures : France-Chine (amical),à Saint-Étienne, stade Ge<strong>of</strong>froy-Guichard.Mardi 13 juin, 18 heures : France-Suisse (Coupe du monde, 1 er tour) à Stuttgart,Gottlieb-Daimler Stadion.Dimanche 18 juin, 21 heures : France-Corée du Sud (Coupe du monde, 1 er tour), àLeipzig, Zentralstadion.Vendredi 23 juin, 21 heures : France-Togo (Coupe du monde, 1 er tour), à Cologne,RheinEnergie Stadion.■ LES DIX-HUIT SLOVAQUES. –Gardiens : Cont<strong>of</strong>alsky (Zenith Saint-Pétersbourg ; RUS), Hajduch (Ruzomberok); défenseurs : Skrtel (ZenithSaint-Pétersbourg, RUS), Valachovic(Rapid Vienne, AUT), Durica (SaturnRamenskoye, RUS), Zabavnik (SpartaPrague, RTC), M. Cech (FC Porto,POR) ; milieux : Krajcik (Slavia Prague,RTC), Svento (Slavia Prague,RTC), Hodur (Slovan Liberec, RTC),Hlinka (Rapid Vienne, AUT), Kopunek(Trnava), Bicak (Kosice), Borbely (Kaiserslautern,ALL) ; attaquants :Holosko (Manisaspor, TUR), Vittek(Nuremberg, ALL), Nemeth (Strasbourg),Jakubko (Banska Bystrica).Entraîneur : D. Galis.passer de CFA (niveau 3 à l’époque)avec Montferrand à la D 1 (à Lyon).Et de l’équipe de France… juniorsaux A quand Georges Boulogne lesélectionna en septembre pour unmatch de Coupe du monde contre laNorvège (3-1). Il n’avait disputéque 5 matches de Championnat dePremière Division !Dans les années 50 (si l’on excepte lecas particulier du match de Coupe dumonde de 1953 contre le Luxembourgqu’avaient disputé les Espoirs), CélestinOliver n’avait encore jamais jouéau niveau le plus élevé quand il jouacontre la Suède (2-0) en 1955. Sonclub, Sedan, accéda à la Division 1 àla fin de la saison.Plus exceptionnel encore, le cas deDaniel Horlaville. International amateurset Espoirs, il disputait en 1969 leChampionnat de France amateurs(future D 3) avec Quevilly. GeorgesBoulogne, s’appuyant sur les Espoirspour reconstruire l’équipe de France,lui fit jouer son unique match internationalle 30 avril 1969 contre laRoumanie (1-0). C’était plus de deuxans avant d’apparaître enfin en D 1,avec le Paris-SG. – D. B.■ LA LISTE DES ESPOIRS. – Lesélectionneur de l’équipe de FranceEspoirs, René Girard, a convoqué18 joueurs pour affronter la Slovaquieen match amical, mardi 28 février, à20 heures, à Toulon. Gardiens. –Mandanda (Le Havre, L 2) ; Pouplin(Rennes) ; défenseurs : Berthod(Lyon), G. Bourillon et J. Faty (Rennes),Ebondo (Toulouse), Veigneau (Monaco),Zubar (Caen, L 2) ; milieux :Debuchy (Lille), Diaby et Flamini (Arsenal,ANG), Faubert et Mavuba (Bordeaux),Ribéry (Marseille), Toulalan(Nantes) ; attaquants : Fauvergue(Lille), Le Tallec (Sunderland, ANG),Sinama-Pongolle (Blackburn, ANG).■ CALENDRIER DE L’EURO : ESCALETTES PESSIMISTE. – Six des sept fédérations(France, Italie, Écosse, Lituanie, Géorgie, Îles Féroé), composant legroupe B des éliminatoires de l’Euro 2008 se sont mis d’accord pour envoyeraujourd’hui une lettre commune à la Fédération ukrainienne afin de tenter de laconvaincre d’adopter le calendrier du groupe tel qu’il a été élaboré, au terme delongues négociations, et d’éviter ainsi un tirage au sort qui ne servirait sans douteles intérêts de personne et ne tiendrait évidemment pas compte de diverses conditions(disponibilité de stades, climat, etc.) pourtant essentielles à la bonne tenuede la compétition. « Mais notre espoir est d’une extrême minceur », précisaitJean-Pierre Escalettes, le président de la FFF hier soir à l’issue du conseil fédéral.– R. Po.PAGE 2 VENDREDI 24 FÉVRIER 2006