Compte rendu de la réunion du comité stratégique ... - Service Civique

8sous-préfets et peut-être de lancer des initiatives avec les ex-directeurs de la jeunesse et dessports afin de s’assurer, en cette période un peu délicate, que le discours est bien cadré.M. LESTERLIN déclare que la mixité est l’ADN du service civique et que, même s’il peut y avoirdes priorités, le service civique doit continuer à concerner tout le monde.M. LESTERLIN propose que la mobilité soit le quatrième axe stratégique pour 2014, puisque lechoc culturel que cela crée dans l’Hexagone et à l’étranger est très important pourl’enrichissement du service civique et pour l’expérience de ceux qui le vivent. Bien que lamobilité soit lourde à organiser (coût, transport, etc.), il suggère une réflexion à ce sujet en2013.M. MONFERRER estime qu’il faut voir plus large car un travail est à réaliser non seulement surles tuteurs mais également sur les structures d’accueil pour expliciter ce qu’est le servicecivique et ce qu’il n’est pas. De la même manière, il lui semble important de bien définir lamission de service civique. A son sens, il ne faut pas voir les emplois d’avenir comme undanger. M. MONFERRER encourage plutôt à réaffirmer la mixité comme étant un élémentfondamental, c’est une bonne opportunité pour aller encore plus loin dans la définition duservice civique et des missions (critères, environnement, qualité, moyens).M. MONFERRER souligne que la question des moyens est inévitable, le dispositif étantlargement porté par les acteurs. Il faut donc mener une réflexion sur l’équilibre quantité/qualitéd’un point de vue budgétaire.Enfin, l’international n’étant qu’une déclinaison du service civique, M. MONFERRER suggèred’abord de réfléchir à ce qu’est le service civique, sa conjugaison à l’international se faisant parla suite de façon naturelle.Suite à la remarque de Mme CHASTAGNOL sur l’absence de l’Outre-mer dans la mixité despublics, le président admet qu’il faut trouver une formule pour le réintroduire sans l’isoler.Le président reprend l’articulation avec les emplois d’avenir et rappelle que ce chantier a étélancé par le président de la République suite à sa visite de la mission locale de Chelles où deuxjeunes avaient pris la parole. Le premier, un jeune homme, avait expliqué qu’il faisait sonservice civique mais qu’il était diplômé et le second, une jeune fille, lui avait rétorqué qu’ellemêmefaisait un service civique alors qu’elle n’avait aucun diplôme, puisqu’elle avait toutabandonné, et que cela se passait très bien. Peut-être la coexistence entre service civique etemploi d’avenir est-elle possible et se met-elle en place ?Le président rappelle que cette réflexion est déjà commencée et qu’il faudra la poursuivre.Plusieurs enquêtes ont été menées dans des missions locales, permettant de mettre en avantles opportunités et les déséquilibres créés.Le président approuve les remarques sur la sous-capitalisation des expériences. Plusieurscollectivités sont à la pointe en termes de qualité de mission, de lien avec différents organismeset de reconnaissance donnée aux jeunes en service civique. L’Agence pourrait les aider àdiffuser leurs expériences, ce point est crucial. Tout en s’interrogeant quant aux axesd’amélioration éventuels, le président relève, les bonnes expériences étant maintenant plusnombreuses, que l’Agence n’a peut-être pas suffisamment joué sur ce levier.Concernant la mixité, le président rappelle qu’elle recouvre plusieurs aspects : diplôme, originesociale, zone géographique... Deux situations ont été pointées :- le handicap : compte tenu du travail accompli, de certains nouveaux membres du comitéstratégique et d’expériences fortes et réussies, l’Agence devra aller plus loin en 2013 si elleveut avoir la tête haute. Cependant, cela ne pourra pas être le cas tant que le nombre dejeunes handicapés en service civique sera moins élevé que l’obligation des entreprises ;Agence du service civique – Comité stratégique – 12 novembre 2012