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Numéro 3 - Mai 2005 - LYCEE JEAN MERMOZ - Saint-Louis

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La Voix des ApprentisLe journal des apprentis du CFA de <strong>Saint</strong>-<strong>Louis</strong> <strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> Numéro 3EditorialNuméro 3…Il y a quelques moisnaissait La Voix desApprentis.Les numéros se suivent,mais n’ont alors pas du toutl’intention de seressembler. Toujours àl’affût du monde, nosapprentis continuent leurchemin, partagés entrel’univers professionnel etcelui du CFA.Traitant de sujets graves ouplus légers, ce journal estavant tout un instrument deliberté… et de surprises.Ces quelques pagesn’attendent que vous…Olivier BlumEntrevue à la UneLa Voix de Simone VeilLe droit à l’avortement enFrance, c’est elle, leremboursementde la pilule c’estelle. Ministre dela Santé (1974 –1979), elle estaussi le premierprésident del’Assembléeeuropéenne(1979 – 1982).Elle est ensuiteministre desAffairessociales, de laSanté et de laVille (1993 –1995). Anciennedéportéeréformes du droit de la famille.C’est sans doute ce qui a guidé lechoix du Président.Nommée Ministre de la Santé,après le vote de la loi sur l’IVG(Interruption Volontaire deGrossesse), je suis restée cinq ansau gouvernement.Pour lapremièreélection duParlementeuropéen ausuffrageuniversel, j’aiconduit laliste descandidats del’UDF, qui aeu un grandsuccès et j’aiété éluePrésidente dece Parlementoù j’ai siégéensuitependant treizeans. J’avais pensé rester peu detemps dans la vie politique. Lecours des choses en a décidéautrement, notamment monengagement en faveur del’Europe.Sommaired’Auschwitz etfemme politiquede tout premier plan, Simone Veila accepté de répondre à nosEditorial 1 questions. (Photo : document remis.)Entrevue à la Une 1Notre histoire 3 La Voix des Apprentis :Société 4 Pourquoi avez-vous décidé deApprentissage 7 faire une carrière politique ?Ici et là 9S.V. : Il ne s’agit pas d’unedécision délibérée de ma part. EnAu jour le jour 101974 Valéry Giscard d’EstaingPassions 11 au cours de la campagne (pourSports 12 les élections présidentielles) avaitCulture 15 pris l’engagement de nommerPros à la page 16 des femmes dans lePoésies 18 gouvernement s’il était élu. Unefois élu, il a tenu à donner suite àJeux 19sa promesse, il a choisi desThéâtre 20 femmes ayant une expérienceLa Voix des Apprentisprofessionnelle plutôt que desCentre de Formation d’Apprentis politiques.du Lycée Jean MermozJ’étais Magistrat, secrétaire du5 rue Jean Mermoz - BP 23Conseil Supérieur de la68301 SAINT-LOUIS CedexMagistrature, après avoir été auTél. : 03 89 70 22 71Ministère de la Justice où j’avaisFax : 03 89 70 22 89beaucoup travaillé sur lescfa.mermoz@ac-strasbourg.frLa Voix des Apprentis……………………..1VDA : Cette année nous fêtons le30 ème anniversaire de la loi quiporte votre nom. Pourquoi laloi Veil de 1975 est-elle uneavancée considérable pournotre société ?S.V. : Cette loi était nécessairepour mettre fin aux drames vécuspar beaucoup de femmesconfrontées à des grossessesqu’elles ne pouvaient assumer,comme ce fut toujours lecas dans la passé, elles étaientnombreuses à se faire avorterclandestinement par despersonnes n’ayant aucuneformation médicale et qui lefaisaient de façon atroce.


Plusieurs centaines defemmes en mouraientchaque année ou restaient avecde graves séquelles. Pendantlongtemps, c’était un sujet taboumais à partir des années 60, lesmouvements féministes se sontmobilisés en faveur de lacontraception et de ladépénalisation de l’avortement.VDA: Pourquoi de nombreusespersonnes étaient-elles contrecette loi ?S.V. : Le plus souvent pour desraisons religieuses, estimant quel’embryon est déjà identifiécomme un être vivant et qu’enconséquence la loi, ne peutautoriser qu’il lui soit portéatteinte. C’est ce qui expliqueque certains y restent, du moinsau plan des principes,violemment opposés.VDA : Quelles sont vos autresréalisations lorsque vous avezété ministre ?SV. : Dès 1975, j’ai fait voter unegrande loi en faveur deshandicapés pour leur donnerun statut juridique tendant àéviter les discriminations dont ilsfaisaient l’objet et améliorer leursituation matérielle. Denombreux établissementsspécialisés pour handicapés ontété créés, même s’ils restentencore insuffisants pour répondreaux besoins. Par ailleurs, j’aiobtenu des crédits pourreconstruire ou rénover leshôpitaux notamment lesétablissements pour lespersonnes âgées, restés jusque làtrès vétustes.J’ai fait voter la première loicontre le tabagisme limitant lapublicité et interdisant de fumerdans certains lieux publics. LaFrance était jusque là très enretard. De même, en matière desanté publique, j’ai pris lespremières mesures pour interdirel’amiante dans la constructiondes bâtiments nouveaux, ainsique la radioscopie, technique trèsutilisée en radiologie et qui étaitdangereuse. J’ai par ailleurs prisde nombreuses mesures en faveurdu personnel hospitaliernotamment des infirmières etaides-soignantes.VDA : Quels combats lesfemmes ont-elles encore àmener aujourd’hui ?S.V. : Il reste encore beaucoup àfaire pour que l’égalité prévuepar la Constitution et par denombreuses lois soit une réalité.En ce qui concerne la présencedes femmes dans les instancespolitiques, la loi sur la paritépour laquelle j’ai beaucoupmilité, est loin d’avoir atteinttous ses objectifs : alors que lepourcentage des femmes éluesdans les différentes instancespolitiques est particulièrementfaible en France par rapport auxautres pays européens, grâce à laloi sur la parité, le pourcentagede femmes commence, mais trèslentement à augmenter.De façon plus générale, il y a degrande discrimination àl’encontre des femmes dans lavie professionnelle, tant en ce quiconcerne le recrutement, lessalaires, les promotions etl’exercice des responsabilités.Bien qu’en France le tauxd’activité des femmes soit trèsélevé, les inégalités sontparticulièrement marquées.VDA : Quels souvenirs gardezvousde votre déportation aucamp d’Auschwitz ?S.V. : Les souffrances physiquess’oublient facilement. On oubliece que représente la faim, la soif,le froid, le manque de sommeil,l’épuisement et même les coups.Ce qui ne s’oublie jamais c’est lesentiment d’humiliation destraitements systématiquementinfligés par les SS et les kapos :le tatouage que nous avonscependant pour la plupart tenu àgarder, les cheveux rasés pour laplupart d’entre nous, lapromiscuité en permanence et lanudité imposée dans denombreuses occasions, lanourriture servie dans desgamelles sans avoir ni fourchette,ni cuillère, etc.On n’oublie pas non plus certainsmoments particulièrementéprouvants qui ont entraîné lamort de beaucoup de nos procheset de nos camarades : la longuemarche à pied se poursuivantjour et nuit lors de l’évacuationdu camp d’Auschwitz avantl’arrivée de l’armée soviétique etensuite le trajet pendant unesemaine dans des wagons à boiscomplètement ouverts, dans laneige et le froid, sans avoir àboire ni à manger. <strong>Mai</strong>s le pire detout, c’est d’avoir pendant desmois, vu arriver chaque jour dansle camp, des dizaines de trains dedéportés dont la plupart allaientdirectement à la chambre à gaz.Ce fut le cas particulièrement enmai et juin 1944, où plus de430000 hongrois ont été déportésde leur pays.VDA : Comment avez-vous puéchapper à la mort dans ceterrible camp ?S.V. : C’était déjà une grandechance pour moi d’être entréedans le camp, car compte tenu demon âge, j’aurais pu ne pas yentrer. Si j’avais eu un an demoins, j’aurais été gazée dèsl’arrivée. Ensuite je ne suis restéequ’un peu plus d’un an au campet j’y étais arrivée en bonne santépeu de temps après avoir étéarrêtée, à la différence debeaucoup qui avaient étélongtemps internés dans descamps ou des ghettos.Enfin, j’ai eu la chance d’êtreaffectée pendant quelques moisdans un petit camp à quelqueskilomètres d’Auschwitz où nousétions moins nombreux et où ladiscipline était moins rigoureuse.VDA : Comment expliquez-vousqu’Hitler ait voulu exterminerle peuple juif ?S.V. : Y a-t-il une explication àune haine raciste et antisémitequi conduit à planifierl’extermination complète desjuifs, considérés comme dessous-hommes nuisibles etn’ayant donc pas leur place sur la<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..2


terre ?VDA : Cette année nous fêtonsle 60 ème anniversaire de lalibération des camps nazis. Quesouhaitez-vous que lesgénérations futures retiennentdes camps de concentration etd’extermination nazis ?S.V. : Le danger destotalitarismes et des idéologiesfondées sur le rejet et la haine deceux qui n’appartiennent pas à lamême religion, la même ethnie,le même pays, qui n’ont pas lesmêmes opinions ou simplementsont différents : dès 1933 lesnazis ont interné dans des campsde concentration les opposantspolitiques socialistes etcommunistes ; ils ont égalementassassiné des handicapés placésdans des établissementsspécialisés, mais les réactions desfamilles et la protestation desEglises les ont obligés à renoncerà ces pratiques abominables.VDA : Comment l’Europe peutellefavoriser la paix et laliberté ?S.V. : Elle a déjà largementréussi à maintenir la paix enEurope, en réconciliant sur labase de règles démocratiques etde valeurs communes ceux quin’avaient cessé de se battredepuis plus de deux mille ans.C’est la première fois qu’il n’y apas eu de guerre entre nousdepuis 60 ans. La seuleexception, celle de l’ex-Yougoslavie, l’indépendance desdifférentes provinces intervenuestrop rapidement n’ayant paspermis de prendre les mesuresnécessaires pour éviter un conflitentre elles.VDA : Quel message souhaitez-voustransmettre aux jeunes générations ?S.V. : Il faut continuer, intégrer encore davantageles pays qui nous ont volontairement rejoint aprèss’être libérés de la domination de l’UnionSoviétique. Il faut aussi être conscient que laconstruction de l’Europe, la paix et la libertépeuvent toujours être remis en cause. Qu’il fautdonc que l’Europe progresse, s’adapte auxsituations nouvelles, dans un esprit d’union et desolidarité.Dans un monde dans lequel se développent denouvelles superpuissances. Les pays européensdoivent s’unir encore davantage pour survivreéconomiquement et affirmer leurs valeurs : ladémocratie, la liberté, le respect des droits del’homme, la tolérance, également la solidarité,non seulement entre eux, mais vis à vis des paysles plus pauvres.Propos recueillis par les TVAMNotre histoireLes camps de la mortLa haine de Hitler et des nazis envers les juifs a provoqué la mort de 6 millions de personnes juives. Cetteépouvantable tragédie a pour nom la Shoah. Il s’agit d’un mot hébreu signifiant « anéantissement », « catastrophe »et qui désigne l’extermination des juifs par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale (1939 - 1945). Nous fêtonscette année le 60 ème anniversaire de la libération des camps.Le plus célèbre de ces camps a été Auschwitz où des enfants, des femmes et des hommes ont été transportés dans deswagons à bestiaux. La descente en enfer continuait pour ces êtres innocents qui arrivaient sans comprendre. Dans letrain il n'y avait ni eau, ni nourriture. Des gens sont morts avant même d'arriver au camp. Les personnes étaientséparées : celles qui ne pouvaient pas travailler (enfants, certaines femmes, vieillards) étaient directement envoyésdans les chambres gaz. Les nazis faisaient croire qu’elles allaient prendre une douche, ils leur demandaient donc dese dénuder entièrement : suivait alors une mort horrible puisque ce n’était pas de l’eau qui attendait les juifs dans ces« douches » mais du gaz. Les corps étaient ensuite brûlés dans les fours crématoires : les nazis ne voulaient laisseraucune trace, dans ce projet de la « solution finale » qui est le terme utilisé par les nazis pour décrire leur systèmed’extermination des juifs.Les gens qui n’avaient pas été sélectionnés pour la douche étaient marqués d’un numéro et vivaient dans desconditions abominables. Ils étaient rasés, humiliés, dépouillés de tout. Ils souffraient de la faim, du froid, descoups… Ils devaient rester debout des heures dans le camp, parfois nus et dans un froid glacial… Les maladesavaient tellement faim qu'ils mangeaient même leurs pansements. De monstrueux médecins faisaient des expériencessur des prisonniers en leur injectant par exemple des produits qui les faisaient terriblement souffrir.Et que cela ne se reproduise plus jamais : « Faites l’amour, pas la guerre. »...Infos plusQuelques sites consacrés à la Shoah :www.memorialdelashoah.frGéraldine Demol et Isabelle Rosenblattwww.memoire-juive.orgwww.unicaen.fr<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..3


SociétéL’ogre Wal MartWal Mart c’est le supermarché des records, il y a 5000 magasins dans le monde dont 3400 aux Etats-Unis. Pas unaméricain sur la planète n’ignore ce nom.Il est 14% moins cher que les concurrents, les courses sont faites en 30 minutes, il est ouvert tous les jours, 24h/24h, etil n’y a pas de queue aux caisses. <strong>Mai</strong>s c’est une grande surface normale. Il y a 130 millions de clients chaque semaine,soit deux fois la population française. Le chiffre d’affaires équivaut au PIB de la Suisse. Le géant pèse 7 foisCarrefour, le n°2 mondial, les clients disent que c’est le meilleur magasin du monde, les prix sont imbattables.Leur technique : dépenser le moins possible. Les directeurs ne voyagent pas en 1 ère classe, ils partagent une chambrepour deux. Ils goûtent et négocient sans pitié les produits. Ils réduisent les coûts de production au minimum. Ilscherchent en permanence les fournisseurs les moins chers et cela à travers le monde entier (Taïwan, Asie du Sud,Chine, cette dernière étant le moins cher fournisseur de la planète…)Wal Mart est le plus grand vendeur de la planète, mais il n’a pas une bonne réputation à cause de ses méthodes. EnAmérique on parle de « walmartisation » de l’économie. Il y a des magasins tous les 6 ou 7 kilomètres au nord, au sud,à l’est, à l’ouest. Malgré le refus des habitants, Wal Mart ouvre des magasins. De plus en plus de patrons mettent la clésous la porte. Les gros mangent les petits.Côté travail, la culture d’entreprise est presque une religion. Les plus belles valeurs de Wal Mart sont : travail, espritd’entreprise et intégrité.Wal Mart est une entreprise citoyenne, une société qui génère des emplois. Il y a plus d’1,5 million de salariés. ChezWal Mart on ne dit pas « employé » mais « associé ». Les principes capitaux de l’entreprise sont : respect del’individu, le service au client et la recherche de l’excellence. Le salaire d’embauche pour une femme qui a troisenfants est de 7,30 dollars de l’heure. Les horaires de travail changent toujours. Et si les « associés » refusent de fairedes heures supplémentaires qui ne sont pas payées, ils sont menacés de licenciement. Le salaire est mauvais, il y a desmauvaises conditions de travail et en plus les syndicats sont interdits chez l’ogre.A quand un Wal Mart en France ?Stéphanie EigenmannLe jeune port du stringA quel âge peut-on porter unstring ? Actuellement il existedes strings pour les enfants de 7 -12 ans et c’est là que j’osepousser une « gueulette ». Jetrouve inadmissible que desenfants de cet âge en portent.Pour moi un enfant ne doit pasêtre une victime de la mode (effetLolita), de la consommation.Un enfant de 7 - 12 ans n’a pasconscience des conséquences quecela peut engendrer. A cet âge onest entrain de faire la différenceentre le bien et le mal. Si unenfant de 7 - 12 ans porte unstring plus tard il va trouver çanormal. Les personnes qui sontmalsaines (pédophiles) ne vontpas s’empêcher de mater lesenfants de 7 - 12 ans ayant unstring. Voilà où je veux en venirsi les enfants portent des stringset pantalons à taille basse, j’aipeur qu’on aura encore plusd’histoires de pédophilie.Comment les enfants victimesd’un viol de pédophile vont-ilssavoir si c’est bien ou mal ? Acet âge on croit les adultes, onn’est pas encore assez éveillépour distinguer le bien du mal.De plus, le string n’est pasforcément bon pour la santé.Avis aux parents ou futursparents : osez dire non à vosenfants pour les protéger au lieude les autoriser et d’apprendretrop tard qu’ils ont été victimesde pédophiles.Carole GinderIllustration : Cindy ChristnacherL’exploitation d’enfantsIl faut libérer les enfantsquitravaillent je pense que desenfants ne doivent pas travaillercela est beaucoup plus le rôle desadultes aptes à travailler,l’esclavage ne devrait même pasexister il devrait être interdit.<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..4


Pourquoi des enfants devraientilstravailler ? Et encore pire êtreexploités ?! Aujourd’hui luttonspour que cette exploitation cesseet pensons à changer la vie deplusieurs millions d’enfantsprovenant d’Asie. Ils sontmalheureux et souffrent, car tousces industriels du tapis, fabricantsde textile, de verre oud’allumettes qui emploient denombreux enfants dans leursusines ne pensent pas à la viedure et cruelle que vivent cespauvres enfants dans l’esclavage.Alors maintenant faisons cessercette souffrance, cette cruauté etque l’emploi de jeunes enfantssoit définitivement interdit et quetoutes ces personnes ayantembauché ces enfants en touteillégalité soient pénaliséesEmmanuelle PeterL’IVG en toute libertéL’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) fête sestrente ans cette année.En 1975 grâce à la loi Veil, l’avortement sort de laclandestinité. L’IVG arrive comme une victoire pourles femmes qui jusqu’alors devaient pratiquer leuravortement seules et dans d’horribles conditions, cesfemmes risquaient également d’être emprisonnées sielles recouraient à de telles pratiques.Aujourd’hui, chaque femme peut décider de son corpsselon sa propre conscience.Aujourd’hui 200000 interruptions de grossesse ontlieu chaque année soit une grossesse sur cinq.Enfin les femmes peuvent choisir d’avoir un enfantquand elles le veulent et si elles le veulent.Cet acquis est considérable pour les femmes. Lesmoyens contraceptifs comme la pilule ou lepréservatif doivent néanmoins permettre d’éviterd’avoir recours à l’IVG.Sandrine DelcurieLe respectQu’est-ce que le respect ? Il y a différentesdéfinitions du respect, mais la plus importante estde ne pas offenser d’autres personnes en portantun jugement erroné ou en les regardant de travers.Le respect c’est le sentiment qui porte à traiterquelqu’un ou quelque chose avec de grandségards sans lui porter atteinte.Si l’on veut être respecté, il convient de respecterautrui au quotidien. Chacun doit y mettre du sien,c’est important et on l’oublie trop souvent.Coralie DemolChamp lexical du respectRèglesEcouteSanctionPolitesseEgalitéCalmeToléranceLes 2EVSECSTASY : Sale coup sur la tête !Pilules performances, pilules fêtes, potions magiques ?De plus en plus répandue dans le monde, l’ecstasy pour certains ne seraitmême pas une drogue.Ah bon ? Le point sur des pilules chimiques dont les dangers ont été sousestimés.L’ecstasy fait partie d’une nouvelle série de substances apparues avecl’évolution de la chimie : les nouvelles drogues.L’ecstasy désigne à l’origine une molécule chimique particulière, laMDMA, responsable des effets psycho-actifs.L’apparition massive de l’ecstasy est notamment associée à l’émergencedu mouvement musical techno et à l’organisation de « raves parties ».Ces produits sont également consommés dans d’autres lieux festifs tels que les boîtes de nuits, bar, etc.Les usagers d’ecstasy recherchent la sensation d’énergie, de performance, et la suppression de leurs inhibitions. Al’effet de plaisir et d’excitation s’ajoute une sensation de liberté dans les relations avec les autres.L’ecstasy provoque tout d’abord une légère anxiété, une augmentation de la tension artérielle, une accélération durythme cardiaque, la contraction des muscles de la mâchoire, la peau devient moite, la bouche sèche. Suit une légère<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..5


euphorie, une sensation de bien être et de plaisir, accompagnée d’une relaxation.Une consommation régulière et fréquente amène certains à maigrir et à s’affaiblir. L’humeur devient instable,entraînant parfois des comportements agressifs.Il peut arriver que l’usager ressente trois ou quatre jours après la prise, des passages à vide, qui peuvent provoquerdes états d’anxiété ou de dépression.La consommation d’ecstasy est particulièrement dangereuse pour les personnes qui souffrent de troubles de rythmescardiaques, d’asthme, d’épilepsie, d’asthénie (fatigue) et de problèmes psychologiques.IL SERAIT TEMPS QU’ON LE DISE AVANT QU’ELLE NE FAUCHE D’AUTRES VIES : l’ECSTASY TUE !!!!Stéphanie EigenmannIllustration : Cindy ChristnacherJe vote donc je suisConvaincre les gens d’aller voter est un vieux sujetsûrement aussi vieux que le vote lui-même. Alongueur de temps on entend sur les ondes : voter estun droit, voter est un devoir. Nous intéresser à ce quinous regarde est-il un devoir ? Choisir nos dirigeants,est-ce un devoir ? Choisir d’être un homme libre estceun devoir ? LE VOTE EST UN ACTEINDIVIDUEL DE LIBERTE. Voter c’esttout simplement décider du cours de sa vie.Voter est toujours un moment critique, unmoment où tout est possible, où l’état, lepouvoir vacillent.Pour pouvoir voter, vous devez être inscritsur la liste électorale. Les jeunes ayant atteintl’âge de 18 ans, entre deux opérations derévision de listes électorales, sont inscritsd’office. Vous pouvez vous inscrire à tout moment del’année, mais avant le 31 décembre pour l’année quisuit. Suite à votre inscription vous recevrez votre carted’électeur. Elle est gratuite et sans date de validité,elle sera remplacée quand elle sera pleine. Cette listed’électeurs sert de base pour la constitution des jurysdes cours d’assises.Si vous n’avez pas de carte électorale, que faire ?Vous allez devoir vous inscrire volontairement à lamairie de votre domicile de plus de 6 mois. Vousdevez être âgé de 18 ans, être de nationalité française...Infos plusIl y a 60 ans les femmes votaient pour la premièrefois à l’occasion des élections municipales de1945. Les femmes ont eu accès au vote en vertud’une ordonnance du 21 avril 1944 prise à Algerpar le gouvernement provisoire du général deGaulle, qui reconnaissait leur rôle dans laet jouir de vos droits civiques et politiques. Il voussuffit de présenter une pièce d’identité, un justificatifde domicile.Propos d’apprentis…Anne Grossard, enseignanteIllustration : Steve Siegler« Il est important de voter, afin de donner son avis. »Audrey Goepfert« Voter est un droit qu’on nous donne, c’est unechance qu’on a de pouvoir exprimer sonopinion, c’est un devoir en tant que citoyen.C’est important de voter, car on peut élire lapersonne qui défend nos idées. » Jérémy Magnien« Voter est un droit, c’est une chance, car onpeut donner notre avis. C’est aussi un devoir, car si onne prend pas la peine de voter, ce sont les voix desautres qui compteront et c’est comme si on les laissaitchoisir à notre place. » Xavier Bruner« Un référendum est une procédure qui permet auprésident de la République de poser une questiondirectement au peuple. Celui-ci doit répondre à cettequestion par oui ou non. Voter permet de donner sonavis, c’est un acte de liberté. » Steve SieglerRésistance durant la Seconde Guerre mondiale(1939 - 45). Il faut savoir que les Françaisesétaient parmi les dernières en Europe à disposerde ce droit, en vigueur en Finlande depuis 1906,en Grande-Bretagne depuis 1918 (pour les plusde 30 ans) ou en… Turquie depuis les annéestrente.Pourquoi ne pas vivre enville ?quartiers, la pollution des pourquoi il faudrait se gâcher lavoitures… Dans un village, il y a santé avec la pollution, alorstrès peu de violence, de pollution qu’on a la possibilité de bien seet les gens sont moins stressés. porter.En habitant en ville, nousRien ne vaut la vie au village,sommes confrontés à bien desprès de la nature. Je ne vois pasdangers. Par la violence desStéphanie Marelli<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..6


informations où elles se trouvent.VDA : Quelles en sont les satisfactions ?R.A. : Etre en relation avec des gens d’âgesvariés, d’origines variées, de formations variées.On met souvent les jeunes dans un même sac,c’est faux, les jeunes sont variés. On ne peut passavoir comment évoluent tous les jeunes que l’ona conseillés, mais voir évoluer positivement desjeunes pendant plusieurs années est une grandesatisfaction.VDA : Quels sont les métiers d’avenir ?R.A. : Il est toujours difficile de donner uneréponse à une telle question. Personne ne laconnaît vraiment puisque cela nous renvoie toutde suite à 5 - 10 ans : il est difficile de faire desprévisions, car le monde bouge. <strong>Mai</strong>s il y a quandmême des pistes. Pour les études courtes, on a lesmétiers de services : la restauration rapide avecdes conditions de travail qui ne sont pas forcémentfaciles, la vente, les attachés commerciaux qui onttoujours été très demandés, les métiers dubâtiment (maçons, couvreurs…), les pharmaciensles médecins, la fonction publique, les banques,les assurances…VDA : Quel est votre point de vue surl’ apprentissage ?R.A. : J’ai un point de vue extrêmementfavorable. Cela vient sans doute aussi de mapropre histoire. J’ai interrompu mes études à pleintemps pour travailler. J’ai trouvé une formed’apprentissage en étant à la fois salariésurveillant tout en poursuivant des études.J’y suis également favorable pour des raisons plusgénérales. Cette voie fait mûrir davantage. ElleDes règles pour travaillerSi un pays a ses règles pour permettre de fonctionnercorrectement il en est de même pour une classe. Voicidix points qui devraient permettre à une classe detravailler correctement.1) Ranger son portable.2) Lever le doigt quand on désire prendre laparole.fait mieux connaître les réalités du monde dutravail. L’apprentissage est plus enrichissant etnettement plus constructif qu’une formation dansun lycée professionnel où il n’y a pas la mêmeconnaissance de l’entreprise. Cela dit, on entre enapprentissage quand on se sent mûr pour affronterle monde de l’entreprise. Ce grand saut n’est pasforcément adapté à tout le monde. Cela dépenddes individus, de leur histoire personnelle (besoind’argent, culture de l’apprentissage dans lafamille…). La formation en apprentissage estnéanmoins très constructive....Infos plusPropos recueillis par les TVAMCIO (Centre d’Information et d’Orientation)16 rue du Temple 68300 SAINT-LOUISTél. 03 89 69 80 08Fax 03 89 67 86 57cio.saint-louis@ac-strasbourg.frHeures d’ouverture :du lundi au vendredi de 8h30 à 12h00 et de 13h30à 17h30 sur rendez-vous.Il est aussi possible de rencontrer les conseillersd’orientation psychologues au lycée, le mardi etle jeudi de 9H00 à 12h00 au CDI. Il convient deprendre rendez-vous en I 24.3) Se taire quand quelqu’un parle.4) Manger en dehors des cours.5) Garder la salle propre.6) Ne pas lancer de projectiles.7) Ne pas s’insulter.8) Rester concentré sur le travail demandé.9) Avoir ses affaires.10) Etre ponctuel et assidu.Une proposition des 2EVSLes examens approchentLes deux années d’apprentissage ont passé trop vite. Il a fallu gérer deux emplois du temps et ça n’a pas toujours étéfacile. <strong>Mai</strong>s maintenant, nous sommes à un peu plus d’un mois de l’échéance. Il faut boucler les dossiers, s’y mettresérieusement. Pour ceux qui ont attendu le dernier moment, il serait largement temps de se prendre en main et de seréveiller.Une fois quetout est terminé, un ouf de soulagement et quand on regarde le travail accompli, on se dit que ce n’est<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..8


pas si mal. Ces quelques lignes sont pour tous ceux qui croient que c’est « trop dur », ceux qui pensent « on n’yarrivera pas », ceux qui ont décroché depuis un moment. Alors, au boulot, encore quelques semaines de travail.Prenez le temps de penser à cet examen. Prenez de votre temps pour vous donner toutes les chances de réussir.Quelques méthodes pour réviser : utilisation des livres, relisez « l’essentiel » qui figure dans chaque ouvrage, faitesvous des fiches, des carnets dans lesquels vous noterez le plus important, certains aimeront se retrouver pourreprendre certains thèmes un peu plus difficiles (sérieux et pas de rigolade).Alors bonne chance à tous et pensez qu’on compte sur vous dans le futur.Les TBCOMCV et lettre de motivation : quelques repères pour une bonne rédactionpar Laura DoliumDites si les propositions sont vraies ou fausses. Solutions p. 20.A propos du CV1) Se présente sur papier blanc de format A4 ; 2) Doit être manuscrit ; 3) Doit être signé ; 4) Peut être photocopié ; 5)A un style aéré, bref ; 6) Présente la formation ; 7) Présente le parcours professionnel ; 8) Présente les loisirs ; 9) Peutêtre envoyé seul.A propos de la lettre de motivation1) Doit être dactylographiée ; 2) Doit être signée ; 3) Peut être photocopiée ; 4) Doit avoir des phrases courtes ;5) Présente votre parcours professionnel ; 6) Indique vos prétentions de salaire.Le contrat de travailLe contrat de travail est un accord par lequel un salarié s’engage à effectuer un travail pour un employeur.Avec ce contrat vous êtes couvert en cas d’accident.Ce contrat implique les parties d’en respecter les termes. Si chaque partie a des droits, elle a aussi des devoirs.L’employeur doit verser un salaire, respecter les horaires de travail…, l’employé doit être ponctuel, effectuer letravail demandé… Si votre patron ne vous paye pas, vous pouvez porter plainte aux conseils des prud’hommes. Cesont des tribunaux qui règlent les litiges entre le salarié et l’employeur.Il y a plusieurs types de contrats :- le CDD contrat à durée déterminée : il est conclu pour une durée précise avec une date de début et de fin decontrat (le contrat d’apprentissage et le contrat de travail temporaire font partie de ce type) ;- le CDI contrat à durée indéterminée : il n’y a pas de date de fin de contrat.Ici et làSylvia BodinLa beauté de l’EspagneCe pays pourra-t-il vous impressionner ?Oui ce pays est riche tant par ses habitants que par savégétation merveilleuse.Ce pays se trouvant au sud de la France a unepopulation de près de 40 millions d’habitants. C’est unpays riche en végétation, il est idéal pour lespersonnes aimant la nature, pour les autres il y a denombreuses activités (plongée sous-marine,shopping…)Un hymne à la beautéTout d’abord ce pays a de nombreuses facettesextraordinaires. Les habitants sont chaleureux avec lestouristes et font preuve de beaucoup de gentillesse.On notera aussi les magnifiques paysages notammentles vues sur la plage de Costa Brava ou sur les falaisesqui ornent le pays. Les danses typiques du pays vousferont voyager et rêver (notamment le flamenco etc.),vous vous sentirez poussé à vous évader dans cerythme rempli de magie et de frénésie.Les nombreuses activités qu’offre ce pays sontextraordinaires ; il y a notamment la plongée sousmarinequi vous enchantera, car vous pourrez ainsivous rendre compte des différentes espèces depoissons, de coquillages et crustacés et vousémerveiller devant une telle beauté. Ce pays rempli demerveilles vous fera oublier le stress de la viecourante et vous fera voyager vers des lieux uniquesmagnifiques.Alors n’hésitez pas à contacter votre agence devoyage pour découvrir ce pays aux mille trésors…Sandrine Delcurie<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..9


Les PhilippinesUn voyage dans la pauvreté et une belle leçon de vie.Les Philippines ont 7107 îles, 300 000 km 2 , capitaleManille. La population est de 68 980 000 habitants. Leclimat des Philippines est tropical avec unetempérature moyenne annuelle de 32ºC. L'été dure demars à mai et est toujours chaud et sec. La moyennependant l'été va de 33°C à 34ºC. De juin à octobre,c'est la saison humide (mousson) avec des pluiesabondantes et des typhons sur plusieurs parties dupays. Le temps le plus froid est observé de novembreà février, quand les températures journalières vont de29°C à 31°C. La langue nationale est le tagal. Il y a aumoins un ou deux dialectes parlés dans chaque région.L'anglais est compris et parlé à travers tout le pays. Lors de mon arrivée en bateau, il y avait des jeunesLes religions sont composées de 83% de catholiques, qui sont venus en barque pour jeter un peso dans9% de protestants, 5% de musulmans, 3% de l’eau. Ils allaient ensuite le récupérer avec leurbouddhistes et autres. L’unité monétaire aux bouche. Les plus riches d’entre eux avaient un masquePhilippines est le peso philippin. 1 € = 60 pesos, un d’autres non. Ensuite, à la descente du bateau cesrepas coût 80 pesos.plongeurs et d’autres gens vous accostaient pour uneL’année dernière j’ai effectué, un merveilleux voyage. pièce ou un service. A chaque fois le même rituel.Les Philippines ! Là-bas il n’y a pas l’eau courante Lors de mon retour en France j’entendais les gens se(sauf pour les personnes aisées). Cependant il y a plaindre, râler avec leurs problèmes qui sont minimesl’électricité et une télé. Les gens sont très chaleureux, par rapport à là-bas.accueillants, pauvres, mais ils s’entraident beaucoup. Moi tout ce que j’ai à dire, ici on vit bien, on aLe paysage est magnifique, cocotiers, mer bleu clair, beaucoup de chance, beaucoup de moyens financierssable blanc. Eux leur rêve c’est de voir la neige. et dès qu’on est malade on a un médecin et desQuestion confort ? Cela reste à désirer pour les médicaments.occidentaux. Il n’y a pas autant d’hygiène (sauf dans Les gens aux Philippines nous donnent une bonneles hôpitaux), il n’y a pas d’eau chaude, on a des amis leçon de solidarité et de bonne humeur.dans les chambres (cafards, araignées...) Questiongastronomie? Le riz, poulet, poisson, coquillage etTexte et photo : Carole Ginderalcool de coco. Au petit déjeuner il y a du riz et dupoisson.L (mousson) avec des pluies abondantes et des typhons surAu jour le jourAttention au bruit !Le bruit est à l’origine de nombreux cas de pertesd’audition tant chez l’enfant, l’adulte ou l’adolescent.Il est la source de troubles divers comme les vertiges,les nausées, les problèmes digestifs, le stress,l’irritabilité…Il se mesure en décibels (dB). Le bruit commence àêtre dangereux dès 85 dB, et lorsqu’il atteint 120 dB,il peut endommager très rapidement l’oreille interne.Pour information, il faut savoir qu’une pelleteuse peutatteindre 90 dB, les outils de bricolage 100 dB. Lebruit émis par un marteau piqueur peut atteindre120 dB. Ecouter son baladeur à pleine puissance plusd’une heure par jour endommage progressivementl’oreille. Le volume sonore dans les concerts dépasse70 dB avec des sommets jusqu’à 139,5 dB !LaAttention à ne pas s’abonner aux acouphènes qui sontces sifflements ou bourdonnements d’oreilles quipeuvent devenir permanents et gêner la concentrationet empêcher de dormir.Si vous restez trop longtemps dans le bruit, utilisezdes protections auditives adaptées comme lesfameuses boules Quies par exemple.…infos pluswww.audition-in fos.orgNitrates et factureVoix des Apprentis……………………..10Sacha GroellyLes nitrates proviennent des rejets domestiques maisaussi des excès d’épandage d’engrais dans les champs


et de l’intensification des élevages. Ils rendent la terreacide, mais ils peuvent aussi avoir des effets surl’homme puisqu’ils peuvent entraîner un défautd’oxygénation du sang. Le taux autorisé est de 50mg/l d’eau. Les enfants et les femmes enceintes sontparticulièrement sensibles aux nitrates. Pourtant lesnitrates sont aussi nécessaires pour notre corps.Voici quelques solutions pour diminuer sa factured’eau : prendre une douche à la place d’un bain, éviterde faire couler l’eau quand on fait la vaisselle, utiliserde l’eau de pluie pour arroser ses fleurs, faire(Passionsfonctionner son lave-vaisselle lorsqu’il est plein…Des petits gestes quotidiens pour chacun !… infos plusDavid WurtlinIl existe de nombreux sites intéressants concernantl’eau. L’inégalité de l’accès à l’eau potable reste unenjeu considérable pour l’avenir.www.cieau.com www.eau.apinc.orgwww.generale-des-eaux.com))))))))))))vvvvvvvv.......PPLe tuningQu’est ce que le tuning ?Le tuning est avant tout une passion. C’est unepassion qui consiste à effectuer des modifications surson véhicule. Ces modifications sont regroupées entrois catégories. En effet pour une modification ditecomplète trois secteurs du véhicule sont à travailler. Ily a tout d’abord la partie esthétique du projet quiconsiste à apporter les modifications sur la partiecarrosserie (pare-choc, aillerons, etc.) et train roulant(jantes et pneus.) Il y a ensuite les modifications dumoteur qui englobent la partie puissance du moteur(ajout de puce électronique, d’échappement, etc.) maiségalement la partie sécurité avec l’apport de freinsplus puissants que ceux d’origine. Cette modificationest fortement recommandée lors de transformationsau niveau du moteur. Et pour finir les modificationsau niveau de la sono (poste, amplificateur, etc.)Pourquoi ?Le tuning permet à une personne ne travaillant pasdans un bureau d’étude de concevoir son véhiculecomme il l’entend. En effet, en modifiant l’aspectesthétique et la puissance de son véhicule le tuneurobtient une voiture unique. Celle-ci est unesatisfaction pour lapersonne qui l’a pensée,imaginée et créée. Mêmesi plusieurs voitures tunéesse ressemblent, elles sonttoutes différentes les unesdes autres, car chacun auraapporté sa touchepersonnelle à la réalisationde son projet. Que ce soitau niveau des élémentschoisis, de la couleurdonnée au véhicule ou toutsimplement de la posed’autocollants. Chaqueprojet tuning sera différentet unique.Les meetingsLes meetings sont le point de rendez-vous despersonnes qui ont cette passion de la modification. Eneffet, lors des meetings, on ne trouve pas forcémentque les personnes qui ont modifié leur véhicule. On ytrouve également des personnes qui cherchent desidées pour un éventuel projet, on y trouve lespersonnes qui aiment les belles voitures sans pourautant être passionnées de tuning. En quelques mots,les meetings sont ouverts à tout le monde, ouverts auxpersonnes qui veulent exposer leur réalisation.Le tuning est donc tout à la fois une vraie passion, unart et un savoir-faire…Sandrine YounèsIllustration : Anthony Meister…infos plus www.auto-passion-tuning.com<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..11


SportsUne moto dans les dunes« Heureux celui qui a des rêves à sa portée, il pourrales réaliser. » Parmi les rêves de Jean-Paul Higy :courir le Paris-Dakar à moto ! Pari gagné puisqu’il aparticipé et terminé cette fameuse course en <strong>2005</strong>.M. Higy a accepté de venir nous voir au CFA. En sellepour une rencontrecaptivante.En apparence Jean-PaulHigy est un citoyen commeles autres : la cinquantaine,gérant de société, marié,deux grands enfants.Pourtant, derrière notrehomme qui parle d’ailleursplusieurs langues, se cacheun sacré boute-en-train.Sa grande passion pour lamoto tout terrain lui apermis de porter lescasquettes de directeur decourses et de coureur aucours de nombreux rallyes.Il a découvert le Paris-Dakar, qui est un rallye ouvertaux autos, aux motos et aux camions, à la télévision.La rencontre avec les coureurs lui a donné envie de sefrotter à ce monde pas comme les autres.Pour courir le Paris-Dakar à moto, il réunit les fondsauprès de ses sponsors (de 30 000 à 60 000 €). Ilenfourche sa moto et avec une grosse dose de courage,y a 242 motos au départ. « Il y a des femmes quiparticipent, mais des courageuses, pas des quarts defemmes », signale Jean-Paul Higy.<strong>Mai</strong>s pour ce défi mythique et complètement fou, cettepassion immodérée pour la moto a été sa plus grandemotivation, afin de ne pas flancher. Pendant cettecourse qui dure 17 jours, il a parcouru environ 9100km de cailloux, de sable et de multiples dangers. Il n’ya pas de place pour les idées vagabondes, seule laJean-Paul Higy a le don de captiver son assistance.course compte. « Pour faire cette course, il faut êtreplus que passionné, il faut être enragé » dit-il. Mêmela nuit, notre héros ne dort que très peu. Toutefois,entre deux plans de route, il repense à sa famille qu’ila laissée en Alsace. Côté météo il fait 5°C la nuit et de15°C à 16°C la journée, voire à certains endroits de27°C à 28°C. Ce n’est pas pour rien que ce rallyecommence le 1 er janvier.<strong>Mai</strong>s quel est leparcours de cettecourse ? Voicil’essentiel : Paris,Barcelone, Grenade,Rabat, traversée dudésert du Saharaoccidental, ensuiteun très grand touren Mauritanie avecquelques détourssinon ils arriveraienttrop vite, Bamako,Kayes, Dakar. Lesétapes sontchronométrées. Surun sable neuf il estfacile de rouler, onpeut monter jusqu’à120km/h. <strong>Mai</strong>squand « les voituressont passées, onNotre motard dans les sables… captivants du Dakar.s’enfonce, c’estPhoto : document remis. horrible, on a mal aux bras » dit notre sportif. Il a faitprend la route pour le plus prestigieux des rallyes. Ce en moyenne 8 heures de moto par jour sur ce parcours.merveilleux défi, il n’est pas seul à le relever puisqu’il Il y a toujours des risques et Jean-Paul Higy n’a paséchappé auxLa Voix des Apprentis……………………..12


méchants cailloux, aux trous.Quelques mauvaises chutes auraient pu lui coûter lavie.M. Higy raconte qu’en 2002 lors d’un rallye en Syrie,une panne de batterie a failli lui être fatale. Il a tiré sabalise, mais l’organisation était concentrée sur unautre accident. La chaleur, la déshydratation, il a sentises dernières minutes venir : « Je me suis senti devenirdéfinitivement sec. » Encore lucide, voyant deuxvoitures au loin, il a utilisé une clef de sa boîte à outilspour envoyer des reflets. Il a été sauvé. « Je n’avaisplus de tension, j’étais tout blanc. Je me suis juré dene plus jamais faire de rallye. » <strong>Mai</strong>s la passion arattrapé notre homme avec ses deux pneus.Aux détracteurs du Paris-Dakar, Jean-Paul Higy ditqu’on laisse aux personnes rencontrées durant cettecourse « plus d’argent en un jour qu’ils n’en voienttoute l’année. » En effet, des villas pour les directeurssportifs, les organisateurs, les journalistes sont louéeset à cette occasion les agences sur place montent lesprix. Il y a également les taxis qui font un importantchiffre d’affaires. Sans oublier les autres activités quidépendent du tourisme. L’importance de la demandeest bien entendu à l’origine de cette inflation soudaine.Si le Paris Dakar ne passe plus l’année suivante, c’estl’émeute. Là-bas c’est l'euphorie à chaque passage. Ily a des milliers de personnes au bord des routes pourvoir les véhicules passer. Chacun est animé d’une joie.Jean-Paul Higy dit aussi que le Dakar ne pollue pasautant que les touristes : « Toutes les motos du Dakarpolluent moins que l’avion qui passe tous les jours. »Notre coureur en profite pour évoquer la misère ducontinent africain et notamment de l’Afriquesubsaharienne. Il rappelle la très grande pauvreté duMali, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad, duSoudan, de l’Erythrée, de l’Ethiopie… Il parle ausside cette économie de la survie où le seul espoir pourles habitants est de faire manger la famille. « Cheznous le problème c’est l’obésité, on se demandecomment faire pour manger moins. Eux, ils sedemandent comment faire pour manger », dit-il nonsans émotion. Beaucoup de parents voient mourirleurs enfants de faim. Les habitants de ces paysconsidèrent qu’il est important d’avoir de nombreuxenfants pour les vieux jours. Il nous rappelle que làbas« les enfants sont la caisse de retraite desparents. » La famine, la dysenterie due à une mauvaisequalité de l’eau, le sida… sont le lot quotidien de cecontinent en voie de développement. Jean-Paul Higyne peut s’empêcher de décrire ces champs d’orduresqu’il a pu voir en Mauritanie où « le ramassage desordures est assuré par le vent. » Là-bas il n’y a pas defilière d’élimination et les ordures s’amassent. AuSénégal, les gens essaient de récupérer le maximumpour faire des objets avec des boîtes de conserve parexemple, mais les décharges publiques sontimpressionnantes. Quant aux véhicules qui circulenten Afrique, ils sont très polluants.Jean-Paul Higy a été classé 101 ème de l’épreuve <strong>2005</strong>ce qui est un très grand exploit pour un amateur étantdonné la difficulté reconnue de l’épreuve. Sonmeilleur classement dans une grande compétition :7 ème au Paris-Moscou-Pékin en 1996. Pour finir, onpeut citer cette phrase de Jean-Paul Higy que tous lesfans de deux roues apprécieront : « La voiture ce n’estpas bien, il y a deux roues de trop. »Céline KellerEin Motorrad in den Dünen„Glücklich derjenige der Träume hat, er kann sie verwirklichen.“Die Träume von Jean-Paul Higy : den Paris-Dakar auf einem Motorrad rennen. Herr Higy hat akzeptiert zu uns inden CFA zu kommen.Er ist 50 Jahre alt, Geschäftsführer, verheiratet, zwei Kinder, spricht mehrere Sprachen. Er hat den Paris-Dakar imFernsehen entdeckt. Das Geld für das Rennen findet er bei Sponsoren (30 000 € bis 60 000 €). 242 Motorrädermachen mit, darunter auch Frauen aber sehr mutige Frauen sagt Herr Higy. Seine unübermäβige Leidenschaft für dasMotorrad war seine gröβte Motivierung. Das Rennen dauert 17 Tagen und ist 9100 km lang. Nachts schläft er nichtviel es ist auch sehr kalt (5°C), am Tag 15°C bis 16°C und manchmal 27°C bis 28°C. Man kann bis 120 km proStunde fahren, wenn der Sand frisch ist. Aber wenn Autos durchgefahren sind, dann versinkt man. Er fährt ungefähr8 Stunden pro Tag. Einmal hatte er einen Unfall, das hätte ihm fast das Leben gekostet und da wollte er endgültigaufhören aber die Leidenschaft war so stark.Die Leute dort sind sehr froh, dass das Rennen statt findet, sie verdienen mehr Geld in einen Tag als in einem Jahr.Er erwähnt aber auch das Elend in dieser Gegend, dort fragen sich die Leute was sie essen werden und wir fragen unshier wie man weniger essen könnte.Die Kinder sind die Pensionskasse der Eltern. Die Hungersnot, die Ruhr, AIDS sind leider noch aktuell.Jean-Paul Higy war dieses Jahr 101er klassifiziert. Sein bestes Klassement war 7er im Paris-Moskau-Peking imJahre 1996.Jean-Paul Higy sagt : „Das Auto ist nicht gut es hat zwei Räder zuviel.“Les TBCOM<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..13


Béatrice Hess : les bassins de lagloireSuite à une maladie, Béatrice Hess estparaplégique depuis l’adolescence. Elle a utiliséla natation comme moyen de lutte et d’expression.Son souhait est de permettre aux autres de croireen eux et de se dépasser. Nageuse de HautNiveau, son palmarès est impressionnant : elle aobtenu de nombreux titres de championne dumonde et d’Europe. Elle a également conquis denombreux titres à différents Jeux Paralympiquesdont ceux d’Athènes en 2004. Elle est à ce jour laplus titrée des sportifs français. Entretien exclusifavec cette grande championne.La Voix des Apprentis : Pourquoi avez-vous choisila natation ?Béatrice Hess : Tout d’abord le choix n’a pas été unproblème, car la natation m’était imposée pendant moncursus de rééducation au cours de mon adolescence. C’estun sport peu coûteux et pratiqué par bon nombred’handicapés. Ensuite ce sport m’a apporté un sentimentde liberté et m’a permis d’exprimer ma révolte. L’espritde compétition est inné, simplement c’est comme letalent, on le développe. Pour ce qui est de l’exigence dèsque l’on aime on ne compte pas.VDA : Pourquoi le handisport n’est-il pas encorereconnu à sa juste valeur ?B.H. : Actuellement c’est là que l’on peine, noussommes en pleine réflexion sur l’avenir. Les Jeuxnous ont démontré que plusieurs pays se dotaient demoyens pour avoir des résultats. Pour ce qui est de laFrance je pense que ce sont surtout des moyenshumains, il faut savoir que 80% de nos entraîneurssont bénévoles et prennent sur leur salaire les journéesde déplacements en équipe de France.VDA : Que voulez-vous prouver en pratiquant lanatation de Haut Niveau ?B.H. : Je ne crois pas que l’on veuille prouver quelquechose, on est d’abord passionné et ensuite on cultivel’ esprit de compétition.Une exceptionnelle ténacité. Photo : document remis.VDA : Quel est le rythme de vos entraînements ?B.H. : Avant les grandes échéances 2 fois deuxheures de natation plus de la musculation par jour 6jours sur 7VDA : Quel est votre plus beau souvenir en tant quesportive ?B.H. : Tous les souvenirs sont beaux et il est difficilede faire un classement, mais je crois que d’être leporte-drapeau dans le stade de Sydney est un momentinoubliable.VDA : Suivez-vous un régime particulier ?B.H. : Je n’ai pas de régime spécial, je me contente demanger de tout et raisonnablement. Néanmoins je neprends jamais de frites ou d’autres aliments avecbeaucoup de matières grasses avant les compétitions.Pour bien récupérer je reste dans une alimentationriche et naturelle.VDA : Quel sont les principaux combats à mener afinque les handicapés soient intégrés dans la société ?B.H. : Je crois que tout relève d’un combat mais laréussite est souvent lorsque qu’un projet arrive à sonterme sans exclusion. La candidature de Paris pour lesJeux de 2012 reflète une réelle avancée et sera la plusbelle victoire jamais espérée si l’on gagne.VDA : Comment vous considèrent les sportifs qui nesont pas handicapés ?B.H. : Pour tous les sportifs que je rencontre, il n’y apas de problème. Ils connaissent tous le sens del’ effort et comprennent combien il est difficile d’avoirdes résultats. Nous faisons partie d’une famille et c’estune passion qui nous anime, aucune différence n’estfaite et très souvent les valides exercent le sport avecles handicapés.VDA : Comment peut-on surmonter le handicap auquotidien ?B.H. : Pour mon cas ce n’est plus un problème, lesseules barrières existantes sont architecturales. Grâceà la natation je suis considérée comme une sportive etl’image de l’handicap est passée au second plan.VDA : Quel message souhaiteriez vous transmettre auxpersonnes valides ?B.H. : Je crois que ce qui est important est de pouvoirréaliser son rêve, de se lever chaque matin avec la joiede ce que l’on va réaliser et de se coucher le soir<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..14


satisfait. L’important de l’individu c’est ce qu’il faitet non comme il est.VDA : Que pensez vous de la voie de l’apprentissagecomme mode d’insertion professionnelle ?B.H. : J’ai un fils qui va prendre ce chemin et j’aideux frères qui ont suivi cette route, je suis persuadéequ’elle est l’avenir des métiers de demain. Le parallèleavec le sport est que nous apprenons de notreentraîneur et que nous pratiquons en compétition. Onacquiert plus facilement de l’expérience....Info plusBéatrice Hess a réalisé avec Serge Aimetti unouvrage : Béatrice Hess, la reine des sirènes(Editions L’Alsace-Le Pays). Il s’agit de la destinéed’une petite fille devenue reine des JeuxParalympiques et ambassadrice des handicapés : c’estl’histoire de Béatrice qui a su, à force de volonté,transformer son handicap en atout…www.handicap.gouv.frPropos recueillis par les TVAM et les 2EVSCultureA la rencontre des auteursCette année la 22 ème Foire du Livre de <strong>Saint</strong>-<strong>Louis</strong> aereu lieu le 29, 30 avril et le 1 mai. Cette foire a réuniune pléiade d’auteurs, du livre d’enfant en passant parles romans et les livres d’histoire. Toutes sortes delivres se mélangent avec panache.Ainsi j’ai pu rencontrer Yves Bich ancien « instit » etdirecteur de l’école primaire de Sierentz actuellementà la retraite il écrit et traduit des livres en alsacienpour, je le cite, « qu’il reste une trace de cettelangue ». C’est pour préserver la langue auprès desjeunes qu’il écrit ces livres, pour donner un supportaux jeunes grands-parents afin qu’ils puissentapprendre l’alsacien à leurs petits enfants.Il y avait également Cauvin, un auteur de BD trèsconnu (Les femmes en blanc, Les tuniques bleues…)On pouvait se faire dédicacer les livres auprès desauteurs.J’ai pu également faire la rencontre d’un auteur quime tient à cœur : Thierry Séchan auteur de nombreuxlivres quinze au total, dont deux pièces de théâtre. Ilne vous dit toujours rien, ce Séchan, regardez la photolà, c’est bon, vous voyez qui c’est ?! Eh oui ! c’est lefrère de Renaud celui qui est le plus proche duchanteur. Il a écrit un livre que j’affectionne beaucoupquis’appelleBouquind’enfer,je vousconseillede le lire,il estsuper.<strong>Mai</strong>s jene vousen diraipasplus… Ilm’aconfiéque la seuleThierry Séchan à son stand.idée d’être au carrefour de nos trois frontières (laFrance, la Suisse et l’Allemagne) est une des chosesqui lui plaît le plus.Je termine cet article en disant que tous les lecteurs dela terre peuvent trouver leur bonheur à cette Foire duLivre. Si vous aimez les livres, les conférences, lesrencontres avec les auteurs… cet événement est pourvous.Texte et photo : Céline KellerEastwood au sommetMillion dollar baby le dernier film de Clint Eastwood, c’ est l’histoire d’une jeune femme de 31 ans qui ne vit quepour la boxe. Elle rencontre Frankie Dunn et veut absolument faire une carrière… Une histoire pleine d’émotion etd’action, un scénario extraordinairement interprété. Les acteurs (Clint Eastwood, Morgan Freeman et Hilary Swank)dégagent beaucoup d’émotion, leur rôle leur va à merveille, les dialogues sont réfléchis et forts. Un très beau film àne pas manquer qui mêle humour et tragique.David Belmili<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..15


Prenez Gad !Le 27 janvier <strong>2005</strong> plus de 2000 personnes sont venues réserver à Mulhouse un triomphe à l’incroyableGad Elmaleh pour son spectacle « L’autre c’est moi ».En passant par sa vie et ses expériences, il nous fait partir sur les traces d’un homme à la recherche de ses racines ense moquant de lui-même et en raillant, tout en les enviant, les grands blonds…Ce vrai show man nous prouve qu’il peut tout faire : chanter, danser, mimer ou improviser.Avec notre cher ami Gad, on peut vraiment dire qu’on rit encore et encore sans se lasser.Laetitia QuiquandJamais sans ma fille : le livre choc de Betty MahmoodyAu début des années 1980, Betty, une jeune américaine est mariée à Moody, un médecin d’origine iranienne. Il nesupporte plus l’hostilité de ses confrères à l’hôpital où il travaille. Moody décide d’emmener sa femme ainsi que safille Mathob à Téhéran pour quinze jours de vacances. Betty a le sentiment d’avoir commis une erreur irréparable…Il faut avoir un moral en béton pour lire ce livre, mais il s’agit d’un document exceptionnel sur la condition féminineen Iran. Lisez-le !Sofia SeriketPros à la pageLa curiosité d’informerJean-Christophe Meyer est journaliste àL’Alsace. Il nous livre quelques aspects de sonmétier.La Voix des Apprentis : Comment définissez-Meyer : Je suppose qu’onvous le métier de journaliste ?Jean-Christophepourrait répondre grâce au dictionnaire.Journaliste : « Personne qui participe à laréalisation d’un journal (presse écrite, radio,télévision, Internet…) ». Cela comprend en faitun grand nombre de métiers différents. Parexemple, dans le cas de la presse écrite, on trouvedes gens sur le terrain, des rédacteurs ou desreporters. <strong>Mai</strong>s il faut aussi du monde à l’éditionou au desk, c’est-à-dire à la réalisation des pages.VDA : Quelles études faut-il faire pourexercer ce métier ?J.C. M. : Il n’y a, en théorie, aucune règleprécise. Ainsi, au journal L’Alsace, de nombreuxcorrespondants locaux ont pu devenir journalistessans études particulières. <strong>Mai</strong>s, de facto, lesexigences des journaux sont de plus en plusélevées. Il devient difficile de devenir journalistesans passer par une école reconnue par laprofession. C’est sans doute dommage, car celadiminue la diversité des profils dans laprofession. Le CUEJ, à Strasbourg, est une de cesécoles, parmi les plus réputées. Pour y entrer, ilfaut déjà avoir fait des études supérieures. Grossomodo, on trouve trois populations étudiantes : desjuristes, des historiens, des étudiants diplômésd’IEP (Sciences-Po).Notre journaliste à son poste.VDA : Quel est votre parcours de formation ?J.C. M. : Assez typique : baccalauréatscientifique spécialité mathématiques, IEP deStrasbourg, année ERASMUS à Nuremberg, enAllemagne, CUEJ à Strasbourg. <strong>Mai</strong>s j’ai passémes étés d’étudiant à faire des stages dansdifférentes rédactions de L’Alsace. Cela m’abeaucoup apporté.VDA : Pourquoi avez-vous voulu être journaliste ?J.C. M. : La réponse n’est pas simple. Je pense quej’aurais pu faire beaucoup de choses, et c’est peut-êtrepour cela que je suis devenu journaliste. Je suis, dansune locale comme <strong>Saint</strong>-<strong>Louis</strong>, en contact avecbeaucoup de gens. Et les thèmes à traiter sont trèsvariés. Ce qui fait que je n’ai guère le temps dem’ennuyer…VDA : Comment se porte la presse écriteaujourd’hui ?J.C. M. : Il faut scinder la presse écrite en deux. Leshebdos, mensuels et autres, la presse spécialisée seportent plutôt bien. Par contre, la presse écritequotidienne, qu’elle soit nationale ou régionale,<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..16


comme L’Alsace, va plutôt mal. Ce serait difficiled’expliquer en quelques mots pourquoi. <strong>Mai</strong>s en gros :le lectorat est vieillissant, les gens ont moins de tempspour lire et consacrent moins de temps à la lecture.Les recettes publicitaires sont elles aussi plutôt à labaisse. L’apparition de nouveaux concurrents, avec lapresse gratuite, 20 minutes, etc., est venuecompliquer une situation déjà difficile…VDA : Presse écrite, radio, télévision : quel médiapréférez-vous. Pourquoi ?J.C. M. : Eh bien, je dirais la presse écrite… Parceque c’est elle qui me permet de réfléchir vraiment. Jepeux prendre le temps de lire un article, de le relire sije veux. Je lis plusieurs hebdomadaires – et essaie, detemps en temps, de lire des quotidiens nationaux,même si j’en ai rarement le temps. J’écouteaussi beaucoup la radio.VDA : Quelles sont les qualités d’un bonjournaliste ?J.C. M. : Il faut être ouvert. Curieux de tout. Curieuxtout court. Passionné quand il le faut. Rigoureux,toujours. Je crois qu’il faut aussi un bon zested’impertinence, une valeur qui a tendance à se perdre.Sinon, une bonne maîtrise de la langue françaiseà l’écrit peut se révéler utile…VDA : Quelles sont les difficultés de votre métier ?J.C. M. : Dans une petite locale ? La pression des« lobbies » ! Les mairies, les associations, lesparticuliers, qui nous accusent de « ne pas les aimer »,de « leur en vouloir »… Dès qu’on ne respecte pas àla lettre leurs volontés. Sinon, en règle générale, êtrejournaliste, cela signifie ne pas avoir d’horairesfixes… Ni de week-ends, bien souvent. Celacomplique singulièrement la vie de famille enparticulier et la vie en général. S’engager dans uneassociation sportive est difficile dans la mesure où onne peut pas être sûr d’être présent aux entraînements,par exemple.VDA : Comment choisissez-vous les sujets que vousallez traiter ?J.C. M. : Il y a plusieurs types de sujets dans unepetite locale comme <strong>Saint</strong>-<strong>Louis</strong>. D’abord, l’actualité« obligée », les événements organisés, lesmanifestations, plus ou moins importantes, la vieassociative, les conseils municipaux… Cela, c’est lacolonne vertébrale de l’actualité locale. <strong>Mai</strong>s il y aaussi les sujets d’initiative, les recherches, les« enquêtes » (c’est parfois un grand mot)… C’estimportant pour moi de pouvoir conserver un peu detemps pour ce second type de sujets, même si c’estdifficile.Le respect de la parole donnée.VDA : Que pensez-vous des reporters à l’étrangerqui risquent leur vie pour informer le public ?J.C. M. : Il y a, pour les journalistes, un devoird’informer. Les reporters à l’étranger, notamment lesreporters de guerre, comme en Irak, ont une missionessentielle. Ils participent ainsi à la construction ou àla consolidation des démocraties dans le monde. Je lesadmire. <strong>Mai</strong>s je crois que, si le média pour lequel jetravaille me le demandait, j’irais aussi.VDA : Comment voyez-vous la suite de votrecarrière ?J.C. M. : Joker ! Non, je plaisante. J’ai choisi lejournal L’Alsace parce que je voulais rester dans marégion. Et aussi parce que c’est lui qui, quand j’ai eumon bac, à 18 ans, m’a accordé un stage. J’avais lepermis en poche depuis 24 heures quand je suis arrivéau bureau. On m’a dit : « voilà un ordinateur, unminitel, un téléphone, vas-y ! » C’était vraimentsympa ! Pour la suite… Je compte rester encore deuxans, ou un peu plus, ou un peu moins, à <strong>Saint</strong>-<strong>Louis</strong>.Après… Je changerai d’agence, ou de poste !L’Alsace est grande. <strong>Mai</strong>s pour l’heure, c’est vague.VDA : Quels conseils pouvez-vous donner auxjeunes apprentis-journalistes du CFA ?J.C. M. : Si c’est pour la rédaction de La Voix desApprentis, alors, un seul conseil : soyez curieux detout ! Intéressez-vous à un maximum de choses, passeulement à vos hobbies favoris. Tous les sujets sontenrichissants. Il faut savoir se passionner pour unmaximum de choses. Faire preuve d’enthousiasme. Etlà, on peut avancer.VDA : Que pensez-vous de l’apprentissage ?J.C. M. : Honnêtement, beaucoup de bien. Si j’avaispu faire « journalisme » en apprentissage, je l’auraisfait. D’ailleurs, je me considère moi aussi, un toutpetit peu, comme un apprenti ! J’ai beaucoup appris àl’école de journalisme de Strasbourg. <strong>Mai</strong>s encoreplus, je crois, en étant stagiaire en 1997, 1998, 2001 et2002 durant l’été, à L’Alsace, et en étantcorrespondant de mon village. L’apprentissage, c’estune formation qui met les jeunes en contact avec laréalité de la vie professionnelle. C’est très important.Propos recueillis par Aurélie Allemann et Anthony Ferlito...Infos plusJean-Christophe Meyer a également publié un recueilde poésies, Sagittales, qui a obtenu le Prix de la Villede Molsheim. Une sensibilité à découvrir.VDA : Pouvez-vous tout dire dans un article ?J.C. M. : Oui. Avec plusieurs conditions : le respectde la loi. Le respect de la déontologie professionnelle.<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..17


Le journal au quotidienAujourd’hui de moins en moins de lecteurs lisent lesjournaux. En 1942, il y avait une cinquantaine dequotidiens, actuellement il y en a plus qu’unedouzaine qui tirent leur épingle du jeu médiatique.Parmi les grands quotidiens on a Libération.Quelques centaines de personnes travaillent dans cejournal : il y a les journalistes, les photographes…Tout d’abord, à 10h30 il y a la conférence derédaction, à 17h00 les textes tombent sur lesordinateurs. A 22h00 le journal sera bouclé. <strong>Mai</strong>saprès tout ça le journal n’est pas encore terminé, à23h00 il faut faire l’impression des journaux pourqu’enfin les journaux soient en vente à 6h00. <strong>Mai</strong>svoilà tout n’est pas aussi simple que ça. N’importe quine peut pas choisir les textes à mettre dans le journal.C’est le rédacteur en chef qui les choisit. Il faut untitre fort et une introduction qui accroche pour donnerenvie de lire les articles. Il faut que les articles soientd’actualité.Pour les reporters à l’étranger, les textes sont envoyéspar ordinateur, mais attention cependant, le matérieln’est pas autorisé dans tous les pays.Le métier de journaliste est très difficile. Chercher leséléments qu’il faut, mettre la mise en forme du journalet l’imprimer.Tout ceci est vraiment incroyable et il en faut encoredes personnes pour exercer ce métier.Aurélie AllemannPoésiesL’amourMon cœur s’enflammepour toiMON AMOURMon amour tu es apparu dans ma vieDurant cette douce soirée de févrierSoudain tout s’est accéléréMa vie a basculéElle s’est mise à rouler sur le sol de l’éternitéElle va rencontrer des caillouxDes rochers et des clousContre vents et marées elle continuera à roulerContre vents et maréesElle peut s’ébrécher se fissurer<strong>Mai</strong>s jamais se casserCar mon amour pour toi est plus fortSi ma vie se briseCe ne sera que sous le poidsDe ton absence auprès de moiJe sais qu’un jourLa vie finitIl faudra rendre pour toujoursCet amour qui nous unissait<strong>Mai</strong>s qui dure pour l’éternitéSans jamais nous séparerCéline Keller (1 er prix, Catégorie Rose Passion, du concoursorganisé à l’ occasion de la <strong>Saint</strong>-Valentin par les TBCOMdu lycée.)L’amour est comme le ventLéger comme une plumeSouffrant par momentL’amour est une goutte d’eauDes larmes pour la tristesseToi qui accompagnes ma vieE n l’imaginant prés de moiJe construis ma vieSans toi je ne suis rienVoilà que la vie décide pour moiLe chemin à suivreS ans lui je ne vis plusMa vie est un désespoirPourtant je l’aime<strong>Mai</strong>s le destin a choisiT u seras toujours présentDans mon cœur briséTexte et dessin :Cindy DufourChaque fois que je te vois,Ou que tu es à côté de moi,Je ne peux pas me passer de toi,Quand je suis dans tes bras,Mon cœur bat,Quand tu t’en vas,Mon cœur s’envole avec toi,Tu es tout pour moi,J’aimerais tant être avec toi,Pouvoir te prendre dans mes bras,Te dire combien tu comptes pourMoi,Et à quel point j’aimerais passer toutLe resteDe ma vie avec toi.AmourAnita SkoricMon amour,Je t’ai cherché pendant des annéesToi qui aujourd’hui m’aides et meSoutiens à travers mon chemin<strong>Mai</strong>s hélas tu es si loin…Je prie le cielQue notre amour puisse supporterCes quelques années oùJe suis enchaînée avant queJe puisse te retrouver.MarylineMeyer<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..18


AdolescentsQuand deux adolescentsTombent amoureux l’un de l’autreCela se lit dans leurs yeuxEt cela leur donne des frissonsQuand leur amour se déchireCela les rend tristeIls sont malheureuxEt dépassésL’amour est vraiment la choseLa plus précieuseDans leur cœurCela est vraimentLa plus belle chose au mondeQui puisse les rendre heureux…JeuxLe sidaSaloperie de maladie,Qui nous pourrit la vie,Virus infernalQui nous veut du mal,Il suffit d’être positif,Pour être piqué au vif,Il suffit de peu, presque rien,Pour savoir que c’est la finUn mal au cœurQui nous fait peurOn n’a pas encore trouvéComment la soignerChaque jour des gens en crèventAvec en tête le rêveQue les autres ne finissent pasAvec un mal en soiAussi fort que le nucléaireQui tue la terre entière…Texte et dessin : Anthony FerlitoYeliz Celik et Edwige MarméL’accouchementLa mort est venue,Sans que tu l’aies vue !Sans que tu puisses,Prendre le temps de resserrer tes cuisses !Elles, si pleines de sang,Toi, attendant…Elle est venue te prendre,Sans que tu puisses l’entendre !Elle est venue t’aspirer,Sans que tu puisses la sentir respirer !Elle t’a pris par la main,Sans que tu puisses lui donner le sein !Toi, qui as perdu le souffle,Moi, qui maintenant souffre !Un destin si prometteur,Pour si peu d’heures !Emilie SutterLa joie de vivreTrouvez la bonne définition de chaque mot en associant les chiffres et les lettres. Solution p. 20.Printemps, été, automne, hiverTant de saisons qui nous sont chèresApercevoir dans les yeux d’un enfantLa joie de vivre tout simplementSandrine DelcurieL’AMOURC’est un sentiment si fortEt totalement bouleversantQuand il te heurte,Tu te sens pousser des ailes.Tu n’as pas de remède,<strong>Mai</strong>s il t’émerveille,Ce sentiment qui t’obsèdeA chaque réveil.Tu te sens envahie par luiA chaque heure, chaque minute,Et seule dans ses brasTu n’as plus peur.Angélique BarthélémyQue vois-tu ?De la haineEt à part de la haine ?Une envie de vivre,Parce que la personne est heureuseJ’entends des rires etJe vois des souriresSylvia BodinA. Vaste ensemble d’étoiles de poussières et de gaz interstellaires dont la cohésion est assurée par la gravitation.B. Etendue dans laquelle se meuvent les astres. Partie de l’atmosphère dont un Etat contrôle la circulation aérienne.C. L’univers considéré dans son ensemble. Espace intersidéral.D. Science qui étudie la position, les mouvements, la structure et l’évolution du corps céleste.E. Installation qui représente le mouvement des astres sur une voûte hémisphérique, grâce à des projections lumineuses.1. Cosmos, 2. Astronomie, 3. Galaxie, 4. Espace, 5. Planétarium Steve Siegler<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..19


Les mots cachéspar Pauline LerouxB A P B O Y A U S CK C I T E R N E T RN E R F S R E H T IO L O T E R Y A E ST L G S I M T S N TY I U M Y U S A O AR B E O T I A R T LA L P E T U O D I EB E R G E R E S P ELes bons mots par Joseph RussoSoulignez la bonne orthographe.clignoter ou clignotteragglomération ou aglomérationhorible ou horribleocasion ou occasionjoging ou joggingagraver ou aggraverparterre ou partterreparresse ou paressecomune ou communeRetrouvez les mots proposés. Ils sont disposés diagonalement, horizontalementou verticalement. Le mot à trouver concerne le sport (solution en bas de page).CITERNE ; PIROGUE ; BILLE ; THYM ; HASARD ; MYOPE ; BOYAU ; BARYTON ; DOUTEPITON ; CRISTAL ; BERGERES ; TRAIT ; ABUSER ; NERFS ; BLEMIR ; ETATThéâtreBonjourSCENE 1 : KEV, MARCMarc arrive au magasin appelé « Le bon jour ».KEV : Bonjour monsieurMARC : S’il vous plaît savez-vous où sont les roues pourles scooters ?KEV, à part : Espèce d’impoli il ne dit même pas bonjour,je vais me venger. (Haut.) Bonjour, en fait vous allez àdroite puis à gauche, de nouveau à gauche, à droite, toutdroit pendant cinq minutes et de nouveau à gauche et voustomberez juste devant, bonjour.MARC : Ok d’accord, ça va être dur.SCENE 2 : MARC, LISALISA : Bonjour, vous cherchez quelque chose ?MARC, fâché : Oui et j’en ai assez de chercher.LISA : Bonjour, mais vous cherchez quoi… ?MARC : Des roues pour un scooter, ma belle.Les gagnants du concours du derniernuméro sont : Aurélie Allemann,David Belmili, Arzu Bosut, CoralieDemol, Anthony Ferlito. Ils ont chacungagné une place de cinéma. Merci àJean-Philippe Calvo, directeur duKinépolis à Mulhouse, à StéphaniePain, directrice du Cinéma Bel Air àMulhouse et à Pierre-Yves Tatté,directeur du Cinéma La Coupole à<strong>Saint</strong>-<strong>Louis</strong>.www.kinepolis.comwww.multimania.com/cinebelairwww.cinemas-coupole.comLISA, à part : Quel impoli ! C’est la tournée de Lisa.(Haut.) Vous prenez à droite, à droite, à gauche, de nouveauà gauche et la troisième rangée tout en bas, bonjour.MARC : Eh bien vos explications sont très compliquées, jeveux voir le directeur de ce magasin.LISA : <strong>Mai</strong>s il n’y pas de directeur.MARC : Vous vous moquez de moi ?LISA : <strong>Mai</strong>s si je vous dis qu’il n’y a pas de directeur, c’estune femme, une directrice, bonjour.MARC : Cherchez-la moi tous de suite !LISA : Un peu de respect s’il vous bonjour plaît. La voici.SCENE 3 : MARC, LISA, SANDYSANDY : Bonjour monsieur.MARC : Je cherche…SANDY : Bonjour monsieur.MARC : Les roues p…SANDY : BONJOUR MONSIEUR !MARC : Ouais bon ça va la grande, bjr, je cherche desroues pour un scooter, je suis pressé.SANDY : <strong>Mai</strong>s monsieur, nous n’en vendons pas.Manuela Bottaro, Marco Giangreco, Kévin Thiery,Sandrine YounèsSolutions des jeux : p. 9 : CV : 1V, 2F, 3F, 4V, 5V, 6V, 7V, 8V, 9F ;Lettre de motivation : 1F, 2V, 3F, 4V, 5V, 6F ; p. 19 : A3, B4, C1, D2, E5 ;p. 20 : BASKETTEUSE.La Voix des ApprentisDirecteur de la publication et de la rédaction : Olivier Blum.Equipe de rédaction : les apprentis du CFA de <strong>Saint</strong>-<strong>Louis</strong>.Collaboration : Marguerite Chapuis, Fabienne Farrugia, CarolineGauthier-Blum, Anne Grossard, Marie-Claire Guth, Dénia Lebgaa,Jasmine Prufer, Martine Stehlin.Merci à Madame Sonia Scherberich, Proviseur du LycéeJean Mermoz et Directrice du CFA, pour son soutien.Impression : CFA du Lycée Jean Mermoz, merci à Liliane Puchta.Dépôt légal : mai <strong>2005</strong>.ISSN 1771-4206<strong>Mai</strong> <strong>2005</strong> La Voix des Apprentis……………………..20

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