Les Echos de l'AFB 2010-2011 - Athénée Fernand Blum

La sérénissime républiqueUn vaporetto nous conduit à Burano,île célèbre, elle, pour sa dentelle.Les maisons colorées qui bordent lescanaux nous ravissent. Cet endroit estenchanteur, nous sommes enchantés.En route vers le lac de Garde, nousfaisons une petite halte à Decenzano,petite ville de plaisance en borduredu lac. Nous y découvrons les vestigesd’une villa romaine dans un petit muséearchéologique en plein air.Elèves de 5 e année des sections langues modernes,économie, latin-grec et latin-grec-math.Professeurs : Mesdames Lelubre, Lesire et Grilloet Monsieur CatsarasUn peu fourbus après une nuit de mauvais sommeildans le car, nous arrivons à Venise. Belle et radieuse,la ville des amoureux offre à nos yeux encoreendormis mais déjà émerveillés ses monumentshistoriques et ses canaux si charmants où voguentles gondoles. Des mosaïques dorées de la basiliqueSaint-Marc aux arcades byzantines du Palais desDoges, tout y est pour nous séduire. Le calme etl’éternité qui émanent des monuments contrastentavec l’effervescence grisante de la foule.En effet nous ne sommes pas seuls à Venise: desmilliers de touristes s’y croisent, le nez en l’airou l’œil collé à l’appareil photo, les échoppes desouvenirs pullulent, les pigeons sont légions, lesVénitiens prennent d’assaut les vaporetti pourse rendre au boulot. Hors de la cohue, les ruellescalmes nous accueillent, nous présentent un petitpont de bois ça et là, un balcon verdoyant, un puitsorné de lions, un petit escalier de pierre ombragéoù il fait bon se reposer.De l’art contemporain de la collection de PeggyGuggenheim, nous passons à l’art ancien del’Accademia. Mais déjà il nous faut quitter le charmede Venise pour naviguer vers Murano, l’île du Nordde la lagune, célèbre pour son art de la verrerie.Nous pouvons y admirer le travail d’un souffleurde verre qui confectionne habilement un chevalcabré à partir d’une boule de verre incandescent.Les boutiques aux étals bigarrés nous attirent, lesglaces aux parfums délicieux nous régalent.Baignée de soleil, la forteresse deSirmione nous ouvre ses portes. Dusommet des tours crénelées nousadmirons le panorama idyllique des eauxturquoises du plus beau lac d’Europe. LesGrottes de Catulle, antique villa romaine,ornent la pointe de la presqu’île. Clou de la visite,une croisière sur le lac achève de nous émerveiller.Les reflets du soleil scintillent sur l’eau bleue et ledoux clapotis contre la coque nous engourdit peuà peu quand, soudain, la balade paisible devientcourse folle entre les 3 vedettes où nous sommesinstallés. Les cheveux dans le vent, la musiqueinondant nos tympans, nous glissons maintenantà toute allure sur les eaux tourbillonnantes. C’estl’euphorie: les rires et les cris fusent, la joie éclate,on s’éclabousse, on chante, on danse, enivrés devitesse, de soleil et de vent.Enfin, la dernière journée est consacrée à Vérone.La somptueuse basilique de San Zeno est unvéritable joyau de l’art roman. Les arènes nousplongent un instant dans l’ambiance des combatsde gladiateurs. Le balcon de Juliette nous rappelleles amours impossibles des amants légendaires.Les nombreuses tours qui dominent la cité sontles témoins muets de la vanité des seigneurs destemps passés.Tous réunis pour une dernière « cène », nouscélébrons le 17 e anniversaire d’Amina. Mais déjà cevoyage prend fin, il est temps de remonter dans lecar... (Italie, mai 2011)Note des profs: « Nous remercions et félicitonsnos formidables élèves qui ont montré tant degentillesse, de ponctualité, de bonne humeur, decuriosité et d’enthousiasme »Olivia GrilloProfesseure d’économie18