KiosqueVACHE. La Ferrandaise a bi<strong>en</strong>failli disparaître du paysageau profit de races réputéesplus productives. Une poignéed’agriculteurs n’a pas cédé et agardé quelques représ<strong>en</strong>tantesde la lignée. Puis est v<strong>en</strong>ue l’idéede la biodiversité et qu’elle devraitaussi s’appliquer aux espècesdomestiques. L’av<strong>en</strong>ir de laFerrandaise semble assuré. Unouvrage lui r<strong>en</strong>d un bel hommage :récit circonstancié d’AnnickFaurot, photographies de PhilippeBachelard et EmmanuelBoitier. Avec, à la fin, un motdoux de Patrick Cloux.— Éditions RevoirCHEVAL. Le cheval de raceAuvergne, lui aussi, a bi<strong>en</strong> faillidisparaître, considéré commesans emploi du fait de la mécanisationde l’agriculture. Là <strong>en</strong>core,une poignée d’irréductibles aassuré sa survie. En 1997, ils ontcréé l’association de sauvegardeet de relance du cheval Auvergne.La relance est <strong>en</strong> bonne voie et lareconnaissance vi<strong>en</strong>t. Un très belouvrage <strong>en</strong> raconte les épisodeset célèbre l’animal.— Éditions CréerCOUTEAU. Forte de 150 membres,la confrérie du Couté de Tiéa initié, <strong>en</strong> 1994, une ligne decouteaux estampillés Le Thiers®.La fabrication est soumise à desrègles repr<strong>en</strong>ant la Jurande de1852. Réédition de l’ouvrage quiretrace l’épopée et prés<strong>en</strong>te lescréations contemporaines. Existeaussi <strong>en</strong> DVD.— www.lethiers.frGASPARD. C’est une sortede GPS poétique, un guide éruditet débonnaire. Nicole Prival etMarie-Claire Tournilhac ont emboîtéle pas vigoureux deGaspard des Montagnes.Elles ont refait tout lechemin, les détours, lespauses, elles pass<strong>en</strong>td’un chapitre à l’autre del’œuvre d’H<strong>en</strong>ri Pourratcomme on joue à sauteruisseau.On se balade <strong>en</strong><strong>Livradois</strong>-<strong>Forez</strong> commedans un livre puisquele pays est dans le livre, et réciproquem<strong>en</strong>t.— Dans les pas de Gaspard desMontagnes, éditions Revoir© Jean MaurePIERRE. Philippe Bucherers’est pris d’affection pour lesfigures de pierre qui orn<strong>en</strong>tles fontaines du Puy-de-Dôme.Figures humaines, animales oumythologiques, il <strong>en</strong> a rec<strong>en</strong>sé etphotographié 333. Une expositionde sa collecte était prés<strong>en</strong>tée à laMaison du <strong>Parc</strong> l’hiver dernier. Lecatalogue est toujours disponible.— Pierre-font{s}, figures<strong>en</strong> pierre de fontainespuydômoises, éditions RevoirEn brefTOURISME. Le <strong>Parc</strong> vi<strong>en</strong>td’éditer une monographie consacréau tourisme <strong>en</strong> <strong>Livradois</strong>-<strong>Forez</strong>*. Quelques chiffres : plus de1 400 prestataires, 1 000 emploissalariés, 115 millions d’eurosde retombées économiques. Lacli<strong>en</strong>tèle est française à 94 %, ellevi<strong>en</strong>t majoritairem<strong>en</strong>t de larégion parisi<strong>en</strong>ne et de Rhône-Alpes. L’abbaye de La Chaise-Dieureste le site le plus visité, devantLe Moulin Richard de Bas, laJasserie du Coq Noir et le muséede la Coutellerie.Si la fréqu<strong>en</strong>tation reste modesteet progresse faiblem<strong>en</strong>t, l’offret<strong>en</strong>d à se structurer. À noter,l’adhésion du <strong>Parc</strong> à la Charteeuropé<strong>en</strong>ne du tourisme durableet la création de la Maison duTourisme dont la vocation estde « coordonner la mise <strong>en</strong> œuvrede la politique touristique surl’<strong>en</strong>semble du territoire ».* Le livret est disponible à la Maison du <strong>Parc</strong>NATURA 2000. Le Bulletind’information Natura 2000* faitle point sur les actions conduitesdans les neuf sites gérés parle <strong>Parc</strong> <strong>Livradois</strong>-<strong>Forez</strong>. De latourbière du Sapey dans les BoisNoirs au complexe minier de lavallée de la S<strong>en</strong>ouire, des landesdes monts du <strong>Forez</strong> aux “îles d<strong>en</strong>ature” des Puys de Pileyre etTurluron.Occasion de donner des nouvellesde la loutre, du sonneur à v<strong>en</strong>trejaune ou du petit rhinolophe,et d’inciter chacun « à mettre <strong>en</strong>place des pratiques favorables àla biodiversité ».* Diffusé dans les mairies, les communautésde communes et les OT concernés.PATRIMOINE. Samedi 6 juilletà Saint-Gervais-sous-Meymont,4 e édition de Patrimoine <strong>en</strong> fêteorganisée par la commune, lacommunauté de communes dupays d’Olliergues et le Foyer rural<strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec le <strong>Parc</strong> :exposition, stands, artisanat,produits <strong>naturel</strong>s… Thème dela journée : À quoi sert le <strong>Parc</strong> ?,r<strong>en</strong>contre avec les technici<strong>en</strong>set, à 16 h, confér<strong>en</strong>ce de TonyBernard, Présid<strong>en</strong>t du <strong>Parc</strong>.De fer et DoreYves Guérin« L’art a comm<strong>en</strong>cépar les formesles plus simpleset vraisemblablem<strong>en</strong>tpar une sortede sculpture »,écrit l’histori<strong>en</strong>Winckelmann.On pourrale vérifier tout l’été,et jusqu’<strong>en</strong> novembre,<strong>en</strong> arp<strong>en</strong>tant le PaysVallée de la Dore.L’association Pays Valléede la Dore, qui regroupedix communautés decommunes de Thiers àAmbert, voulait « créerun événem<strong>en</strong>t », artistiquede préfér<strong>en</strong>ce, et contemporain,tant qu’à faire. Sans barguigner,comme une évid<strong>en</strong>ce, le choix s’estporté sur Yves Guérin à qui il estproposé d’installer une vingtained’œuvres réparties sur tout le territoire.Au col du Béal, pour la plushaute <strong>en</strong> altitude, à Saint-Rémy-sur-Durolle pour la plus au nord, à Arlancet La Chaise-Dieu pour l’extrême sud.Certains sculpt<strong>en</strong>t la pierre, le bois,modèl<strong>en</strong>t la terre ou le plastique,Yves Guérin a choisi le rail dechemin de fer qui ne semble pas,au premier abord, le matériau leplus accort, le plus malléable. Il ditque le rail est l’instrum<strong>en</strong>t dutransport, du mouvem<strong>en</strong>t, du passage,que cette matière industrielleconti<strong>en</strong>t <strong>en</strong> elle une infinité deformes et il se promet, comme onlance un défi à soi-même, d’<strong>en</strong>faire surgir quelques-unes.La t<strong>en</strong>dresse et la joieIl faut avoir vu l’homme dans sonrefuge d’anci<strong>en</strong>s fours à chauxsur les hauteurs de Romagnat, <strong>en</strong>lisière de forêt, paré de tous lesattributs du forgeron, t<strong>en</strong>ant,grâce à un jeu compliqué de poulieset de chaînes, la pointe d’un railsur un brasier de charbon de bois.Puis, soudain, il pivote la pièceincandesc<strong>en</strong>te et l’<strong>en</strong>castre dans lamâchoire d’un marteau-pilon. Dansle vacarme assourdissant, répercuté<strong>en</strong> écho, on p<strong>en</strong>se à de la viol<strong>en</strong>ce.Guérin dém<strong>en</strong>t : « Le pilon est commeun pouce, c’est du modelage, on ymet de la t<strong>en</strong>dresse, de la forceaussi, comme dans un corps à corps.Mais si on est méchant, on n’arriveà ri<strong>en</strong>. » Bachelard, remontant auxorigines, confirmerait volontiers :« Toutes les duretés de l’âge du fer nedoiv<strong>en</strong>t pas nous faire oublier quel’âge du fer est l’âge du forgeron, letemps de la mâle joie forgeronne. »Va pour la t<strong>en</strong>dresse et la joie.Mais Guérin n’est pas, ou pas seulem<strong>en</strong>t,forgeron. Ce sont les formes<strong>en</strong> puissance qu’il cherche dansle métal déjà forgé. « Je ramèneune fonction industrielle dans ledomaine de la s<strong>en</strong>sibilité humaineet, de là, surgit l’œuvre d’art. » Tantque le fer est chaud, sans le battre,il l’étire, le t<strong>en</strong>d, l’effile et, parfois,le déchire et le f<strong>en</strong>d. « Les formessont <strong>en</strong> nombre limité et elles rest<strong>en</strong>tsimples. » Là, c’est Winckelmannqui lui donne raison.On se dit qu’il a déjà <strong>en</strong> tête l’œuvrefinie, qu’il est maître du feu et dumarteau, mais non… « Je n’ai pasd’idée préconçue, je fais confianceau matériau, la p<strong>en</strong>sée vi<strong>en</strong>t au furet à mesure, dans le geste. Ce n’estqu’au mom<strong>en</strong>t de l’assemblage quetout se décide, que l’on <strong>en</strong>tre dans latroisième dim<strong>en</strong>sion et que l’œuvrepr<strong>en</strong>d corps. »Un fragm<strong>en</strong>t du cielQuand elles sont tri-dim<strong>en</strong>sionnées,les œuvres emprunt<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>tleur titre, leur nom, aux SaintesÉcritures : Ed<strong>en</strong>, Jugem<strong>en</strong>t dernier,Judith, Jardin des Oliviers, Saint Jean-Baptiste, Résurrection… « Je ne vais pasà la messe et si j’ai une croyance,c’est une croyance <strong>en</strong> la nature, oùse ti<strong>en</strong>t le sacré. Les référ<strong>en</strong>ces à laBible sont pour moi le moy<strong>en</strong> de revisiterl’histoire de l’art. Quand je“fabrique” une crucifixion ou unedesc<strong>en</strong>te de croix, je p<strong>en</strong>se d’abordau Titi<strong>en</strong>, au Tintoret, à Michel-Ange. » L’hommage se voit parfois,
© Jacques Béchon© Charles Lemarchanddiscret, furtif, dans ces tronçonsde rail qui ont l’air d’<strong>en</strong>cadrerune peinture et qui découp<strong>en</strong>t unfragm<strong>en</strong>t de ciel. C’est à cela quel’on reconnaît les plus grands, ilsse rev<strong>en</strong>diqu<strong>en</strong>t d’une lignée, ilscontinu<strong>en</strong>t, ils pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t rang, etla gratitude ne leur fait jamaisdéfaut.Yves Guérin est manifestem<strong>en</strong>tassez heureux d’installer ses figuresmétalliques dans le plein soleil du<strong>Livradois</strong>-<strong>Forez</strong>. Il parle de deuxvoies (!) qui guid<strong>en</strong>t son travail :« un cheminem<strong>en</strong>t terrestre, profondém<strong>en</strong>tmatérialiste » et « unautre itinéraire, plus spirituel, métaphysique», qu’il aimerait « aussilumineux que “l’espace doré” desprimitifs itali<strong>en</strong>s interrogeant notrerapport au sacré ». Quelque chosede cette dualité se retrouve in situ,vi<strong>en</strong>t <strong>naturel</strong>lem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> correspondance: « D’un côté, la Dore, valléeindustrieuse, usinière ; de l’autre, lescrêtes dénudées, où l’œil et l’espritse perd<strong>en</strong>t dans l’infini des horizons,et les forêts sil<strong>en</strong>cieuses, propices àla méditation. »Il y a donc de la t<strong>en</strong>dresse, de lajoie et de la métaphysique dansles sculptures de Guérin. Il y apeut-être aussi, de temps à autre,un soupçon d’humour. Allez voir,cherchez bi<strong>en</strong>, faites le tour, regardez-lessous tous les angles ; laronde-bosse le permet, même quandelle est anguleuse.■Le <strong>Parc</strong> accompagne les établissem<strong>en</strong>ts scolaires duterritoire pour la partie éducation <strong>en</strong> arts plastiques.— Toutes informations sur :www.deferetdore.comJournal du <strong>Parc</strong> - numéro 25 - Été 2013Continuera-t-elleà montrerpattes blanches ?Il faut avoirun certain âgepour évoquer,sans affabuler,les pêchesmiraculeuses,les balancesqu’on remontaitd’un trou d’eaupleines à ras bord,le bruit de crécelledans la lessiveuse<strong>en</strong> fer blanc,et ce goût si finsous la d<strong>en</strong>t.Au bord duruisseau, parjeu, par défi,on <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>aitune qu’on t<strong>en</strong>aità deuxdoigts. On s’attardait un peu àl’observer : la tête et le thoraxsoudés, l’abdom<strong>en</strong> souple commeun ressort, les pinces, si petites et siredoutées, les pattes mâchoires etles pattes marcheuses, le rostrecomme un front cornu, les tachesclaires dont elle ti<strong>en</strong>t son nom…On la dirait sortie d’un bestiairefantasque, née de la main d’uncréateur <strong>en</strong>diablé.Il y avait toujours un grand-pèreou un vieux garçon débonnairequi, sans trop faire la leçon, racontaitla vie de l’écrevisse à pattesblanches…L’accouplem<strong>en</strong>t, il faut bi<strong>en</strong> comm<strong>en</strong>cerpar là, a lieu <strong>en</strong> septembreet octobre quand l’eau se rafraîchit.Des rixes <strong>en</strong>tre mâles ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t lieude préliminaires. Le vainqueuragrippe la femelle, la déséquilibreet la r<strong>en</strong>verse – les naturalistespréfèr<strong>en</strong>t dire “placage” plutôtqu’accouplem<strong>en</strong>t. L’étreinte dureune dizaine de minutes. Passons surquelques étapes aussi techniquesqu’intimes. La période d’incubationdes œufs dure de six à huit moiset, après l’éclosion, les jeunes écrevissesrest<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core accrochées àl’abdom<strong>en</strong> de leur mère unesemaine ou deux, jusqu’à leurpremière mue.RégressionalarmanteC’est l’une des difficultés de la vied’écrevisse, elle doit muer tout dulong, changer de carapace plusieursfois par an. À chaque changem<strong>en</strong>td’armure, même si la recalcificationse déroule <strong>en</strong> quelques jours, elleest d’autant plus vulnérable. Lesprédateurs sont légion : la loutre, leputois, les visons, le héron et mêmele sanglier, <strong>en</strong> période de sécheresse.La truite et le chabot consomm<strong>en</strong>tvolontiers des juvéniles.L’écrevisse est omnivore et peuregardante. Elle se nourrit de végétaux,de larves d’insectes, d’œufset d’alevins de poissons, elle broieaisém<strong>en</strong>t les coquilles des mollusques,les cadavres ne la rebut<strong>en</strong>tpas et, à l’occasion, elle s’adonne aucannibalisme. Si les circonstanceslui sont favorables, elle vivrajusqu’à six ans et atteindra unetaille de douze c<strong>en</strong>timètres oupresque.On <strong>en</strong>jolive peut-être un peu avecles histoires de lessiveuses et debalances débordantes. En faitl’écrevisse à pattes blanches est <strong>en</strong>déclin depuis la fin du XIX e siècleoù sévit une “peste” qui décimaune partie considérable des populations.La dite peste étant unchampignon – l’aphanomycose deson nom sci<strong>en</strong>tifique – arrivé desEtats-Unis par bateau et débarquéà V<strong>en</strong>ise <strong>en</strong> 1860.Bon an mal an, les effectifs se sontpartiellem<strong>en</strong>t rétablis mais, depuisplusieurs déc<strong>en</strong>nies, l’espèce subitune régression alarmante 1 . En<strong>Livradois</strong>-<strong>Forez</strong> où la situation est« moins pire qu’ailleurs », « on necompte plus guère d’une tr<strong>en</strong>tainede stations où elle est <strong>en</strong>core prés<strong>en</strong>te», constate amèrem<strong>en</strong>t LucBortoli, chargé d’études à la Fédérationdépartem<strong>en</strong>tale de pêche etde protection des milieux aquatiquesdu Puy-de-Dôme.Concurr<strong>en</strong>cecaliforni<strong>en</strong>neLes causes de cette régression sontparfaitem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifiées. D’abord,la dégradation de la qualité deseaux ; du coup les dernières populationstrouv<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>trefuge dans les très petites rivières,<strong>en</strong> tête de bassin. Puis, la destructiondes habitats <strong>en</strong> raison de l’int<strong>en</strong>sificationde l’usage de laressource <strong>en</strong> eau, de la rectificationdes cours d’eau, du drainage deszones humides… Enfin, l’écrevisseà pattes blanches est victime dela concurr<strong>en</strong>ce de l’écrevisse deCalifornie, introduite <strong>en</strong> FranceSculpture de César Manrique<strong>en</strong> 1973 et, désormais, considéréecomme espèce invasive 2 . Celle-ci estmoins s<strong>en</strong>sible aux pollutions, moinsexigeante <strong>en</strong> termes d’habitat etplus résistante aux épidémies.À l’évid<strong>en</strong>ce, le combat est inégal.Luc Bortoli veut croire qu’il n’estpas perdu. « La qualité des eauxt<strong>en</strong>d à s’améliorer même s’il restebeaucoup à faire. La réhabilitationdes habitats doit être notre préoccupationmajeure. Elle passe pardes mesures simples : proscrire lesplantations de résineux non autochtones(épicéa, douglas, mélèze…)<strong>en</strong> bordure de rivière, installer desclôtures pour éviter le piétinem<strong>en</strong>tdes berges par les troupeaux, etc.Il est très dommage qu’<strong>en</strong> cedomaine nous r<strong>en</strong>contrions <strong>en</strong>coredes rétic<strong>en</strong>ces. »Les pêcheurs n’ont pas à eux seulsle pouvoir de faire p<strong>en</strong>cher labalance <strong>en</strong> faveur de l’écrevisseautochtone, même si les règlesplaid<strong>en</strong>t pour elle. L’écrevisse àpattes blanches est protégée depuis1983 et sa capture rigoureusem<strong>en</strong>tinterdite depuis 1995. En revanche,la pêche à la californi<strong>en</strong>ne estouverte du 2 e samedi de mars au3 e dimanche de septembre sur lesrivières de 1 ère catégorie et toutel’année dans la Dore. Avec sixbalances au maximum et une cartede pêche valide.■1 Il <strong>en</strong> va de même des deux autres espèces ditesautochtones, l’écrevisse des torr<strong>en</strong>ts et l’écrevisseà pattes rouges. La première n’a jamais étéprés<strong>en</strong>te <strong>en</strong> <strong>Livradois</strong>-<strong>Forez</strong>, la seconde y est plusque rare.2 Deux autres espèces introduites prolifèr<strong>en</strong>t :l’écrevisse américaine et l’écrevisse de Louisiane.L’américaine est prés<strong>en</strong>te dans la Dore mais dansune proportion bi<strong>en</strong> moindre que la californi<strong>en</strong>ne.— Pour <strong>en</strong> savoir plus,on se reportera à l’ouvragede Charles Lemarchand,L’écrevisse à pattes blanches,histoire d’une sauvegarde,éditions Catiche production.