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Mieux Vivre N°141 - Janvier 2011 (.pdf - 2,10 Mo) - Sanary-sur-Mer

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Les coulisses de GalliPaul Belmondo : “On n’a rien sans travail” Patrick Cottet <strong>Mo</strong>ine :succès mondial pour un comique déjantéPaul Belmondo n’est pasune célébrité commeles autres. D’ailleurs lacélébrité, il n’y attachepas spécialement d’intérêt.Né dans une familled’artistes, avec un nomrendu illustre par sesaînés (dont son grandpère,sculpteur de renom,et bien évidemment, sonpère) et une expérience exceptionnelle du monde du «business»(il a connu tous les grands du cinéma dès son enfance),on aurait pu imaginer un enfant gâté, se complaisant dans unevie facile. Bien au contraire : l’héritage familial, la valeur quifonde son existence, c’est d’abord le sens du travail. Et c’estun homme qui a su solidement se construire qui a accepté derépondre, avec sérieux et simplicité, à nos questions.On ne vous attendait pas au théâtre, comment y êtes-vousvenu, et qu’est-ce que cela représente pour vous ?Après les courses automobiles, j’ai décidé de devenir comédien,parce que j’en avais envie et parce que l’occasion s’est présentée.C’est le hasard qui m’a amené une proposition de jouer à Avignonen 2009. Cela me faisait un peu peur car je connaissais la difficultédu théâtre . Je savais aussi le plaisir que cela représente.C’est également très intéressant en terme de travail. <strong>Vivre</strong> unetournée, comme j’ai la chance de le faire aujourd’hui, c’est trèsenrichissant.Vous avez des origines italiennes, que vous avez encore renforcéesen épousant une Italienne pure souche. Cela a-t-il uneincidence <strong>sur</strong> votre sens de la famille ?Les bases familiales, c’est très important pour moi : que ce soit lafamille dont je suis issu ou celle que j’ai fondée, c’est ma solidité.Vous avez toujours été proche du milieu du spectacle, notammentdu cinéma…C’est vrai que je connais très bien le monde du cinéma, depuisl’enfance. J’ai été très jeune assistant de metteurs en scène prestigieux.Et quand j’ai mis fin à mes activités dans la course automobile,je suis revenu à la réalisation et la production de films, parceque cela n’a jamais cessé de m’intéresser.Votre passé de sportif de haut niveau vous a-t-il aidé à vousconstruire dans votre vie et dans vos activités actuelles ?Bien sûr. En fait, la course automobile, le théâtre et le cinéma, c’esttrès similaire : il faut toujours bien se préparer. Et il faut toujourschercher à s’améliorer, la vie, c’est comme ça. J’ai eu la chance devivre le monde du cinéma de l’intérieur grâce à mon père, d’envoir le côté aléatoire, le fonctionnement un peu particulier. Et biensûr, pour devenir comédien, j’ai pris des cours de comédie.Patrick et un enfant du pays (ilest originaire de Cuers) dont leparcours ne peut qu’impressionner: il se produit aujourd’huidans 26 pays du monde, oùson humour très décalé, prochedu mime ou encore du clown,rencontre partout le même succès.Nous l’avons questionnépour connaître le secret de saréussite.Quelle est la recette pour se faire une place parmi les comiquesaujourd’hui ?On pourrait dire : «regarder beaucoup ce que font les autres, et<strong>sur</strong>tout ne pas faire pareil !». Il faut trouver sa singularité. Etaussi trouver les bonnes filières. Pour moi, ça a commencé par lecafé-théâtre, notamment dans la région, à La Seyne, Brignoles ouau Pradet. J’ai «appris» le spectacle, et puis j’ai commencé à faireles festivals majeurs d’humour. J’ai été remarqué au Puits Saint-Vincent (près de Gap) par Bernard Lubrano, un Toulonnais, quim’a fait entrer dans le «réseau». Après, j’ai rencontré tous lesprofessionnels du milieu «humour». Pareil en Allemagne et enSuisse, avec les «foires aux spectacles». Après, bien sûr, il faut queça plaise.Le Japon, les Etats-Unis… et aussi un lien privilégié avec leCanada ?J’avais toujours rêvé d’y aller : j’y ai fait quelques festival d’humour,et en 2009, j’ai rencontré Courtemanche, une référence del’humour là-bas. <strong>Mo</strong>n spectacle lui a plu, et il a dit oui pour qu’ontravaille ensemble. Un rêve !Vous vous partagez entre 2 spectacles différents : le spectacled’humour visuel, et les concerts avec votre groupe de rockdéjanté “Zablock”. Pas trop difficile ?C’est beaucoup de travail, mais quand j’ai fait Avignon en 2009avec le spectacle visuel, j’ai pu aussi proposer mon groupe, quin’existait plus, mais qui m’avait laissé un goût de «pas assez».Maintenant, on a plein de dates, la preuve que j’avais raison !Après tant de succès, de quoi rêvez-vous encore ?J’aurai envie de faire vivre mon personnage, ce clown qui a enviede sortir de moi, au cinéma. Ça paraît un peu fou, mais quand jefaisais mes sketches dans mon garage, au début, je n’aurais mêmepas imaginer les jouer dans le monde entier. Alors, pourquoi pas ?Pour ceux qui ont raté Patrick Cottet-<strong>Mo</strong>ine à Galli, notez qu’ilprésentera son nouveau spectacle dans la région au mois d’avrilprochain. Une séance de rattrapage qui s’impose !• <strong>Mieux</strong> vivre à <strong>Sanary</strong> • N°141 - <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> • 25

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