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N°55 juillet-aout 2008 - Ecce Homo

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G à te dire…Faute de se trouver plus près de la mer, un petit coin de paradis à 40 minutes d'Agen est bien connu de nombred'entre nous. Voici des éclaircissements sur les quelques histoires obscures circulant à son sujet.Connaissez vous la légende du lac de La Lagüe ?« C'était dans les temps anciens où les vertes collines gasconnes voisinaient avec l'immense étendue des landes désertiques.A l'orée des sables et des marécages, au pied des coteaux de Xaintrailles vivaient à Tirelauze, de richespropriétaires, Ronald et sa femme Babet, au milieu de vignes généreuses et de beaux champs de blé.Un soir de septembre, valets et servantes accroupis au pied des sarments, achevaient la vendange. Un homme apparutau bout du chemin, vêtu d'un lourd manteau, appuyé sur un bâton noueux et, s'approchant de Ronald, lui demandaune grappe de raisin pour apaiser sa soif. Celui-ci le chassa rudement. Le voyageur vit alors avec horreur que levisage des vendangeurs étaient recouverts d'une muselière ! Il reprit son chemin, prévenant de son prochain passage.Il revient en effet le soir de Noël ! Toutes les cloches des paroisses voisines, de Pompiey, de Fargues, de Xaintrailles,appellent les fidèles à la veillée rituelle. Valets et servantes de Tirelauze, emmitouflés dans leurs pauvres haillonss'apprêtent à la fête quand apparaît, dans la nuit, une ombre troublante. C'est le voyageur qui, à l'automne, aannoncé son retour."Donnez-moi s'il vous plaît un verre de vin, dit-il à Ronald et Babet, ma route a été longue et j'ai très soif"Ronald s'écrit "Passe ton chemin..." Babet lève son bâton et les chiens aboient férocement.Le pèlerin alors recule, reprend sa route, lève les bras vers le ciel brillant d'étoiles. Du sol qui s'effondre dans ungrand bruit jaillit une eau bouillonnante, engloutissant Tirelauze, ses prés et ses champs, ses vignes et ses bêtes.A la place de la terre maudite s'étend depuis lors un lac paisible et mystérieux : la Laguë. On dit qu'en son milieu"un gouffre bout et mêle les larmes de Ronald et Babet repentants". On dit aussi que la nuit de Noël, le chant d'uncoq se fait entendre du fond du lac quand les cloches carillonnent alentour. »J.P.Votre local s’agrandit !Nous vous annoncions au début de l'année que notre local allait s'agrandir. L'occupant provisoire a enfin quittéles lieux et la chose est maintenant acquise : nous pouvons utiliser tout l'étage !Après quelques travaux de mise en conformité et d'ouverture d'un passage entre les deux grandes pièces, nouspourrons mieux vous accueillir, surtout lors des soirées ou vous venez nombreux. Cela permettra aussi de créerun espace mieux adapté à la tenue de réunions, de débats, de tournois de jeux, ou de présentationsaudiovisuelles.Comme cela avait été fait par Denis, à qui nous ne rendrons jamais assez hommage, il conviendra d’aménageret de décorer ce nouveau local pour qu’il soit agréable à vivre.Nous faisons donc appel à tous ceux qui se sentent une âme de bricoleur,d’artiste ou de décorateur pour mener cette tâche à bien dés cet été.Toutes les suggestions et les offres d’aide, de matériel, de matériaux ou demobilier seront bienvenues. Toutes les idées ou les moyens permettantd'atténuer le coté sonore des grandes pièces seront aussi appréciés.Manifestez vous nombreux,même si votre contributionvous parait modeste !16

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