La vie de ton asso...L'équipe de rédaction remercie tout celles et ceux qui acceptent de rédiger un article ou le compte rendu d'un momentde la vie de l'association. Chaque fois que cela est possible, nous souhaitons que de nouveaux participants ne faisant paspartie du bureau viennent écrire dans ces pages.Si cela vous intéresse, même si ce n'est qu'une fois, n'hésitez pas à vous faire connaître.Si vous avez pris des photos méritant de figurer dans ces pages, n'hésitez pas à nous les soumettre, nous les publieronsdans la limite de la pace disponible.Le travail de rédaction et de mise en page est souvent une course contre la montre, cela veut dire que les maquettes doiventarriver dans les temps. Dans la précipitation, il arrive parfois que des morceaux soient oubliés ou se perdent dansles méandres de l'informatique. S'ils sont encore d'actualité, ils passent dans le numéro suivant, dans le cas contrairenous demandons à leurs auteurs de bien vouloir nous excuser et attendons avec impatience une nouvelle participation.A ce sujet, un grand clin d'œil et plein de bisous à Jenny pour son article sur la soirée mousse qui s'est hélas égaréalors qu'il devait figurer dans le dernier numéro.Nous avons choisi comme thème de notre rassemblement iner-asso de septembre : <strong>Homo</strong>sexualité et religionsNotre appel à témoignages reste valide.Si vous connaissez autour de vous des personnes susceptibles d’intervenir sur ce sujet, n’hésitez pas à les mettre en contactavec nous.Ils peuvent aussi nous écrire pour témoigner de leur vécu.Tout contact auprès de Laurent NASS 06 08 83 97 37 ou auprès de l’asso contact@ecce-homo.frSoirée CocktailsPour ce premier vendredi de juin sur le thème desCocktails, Jean-Pierre nous avait préparé des verresaux couleurs du Rainbow et au noms de toons.Ah! Cet arc en ciel et ses couleurs, c’était une merveille.Le cocktail rouge « Petit chaperonrouge » était composé de grenadine,jus d'orange et vodka.L’orange « Casimir » : liqueur depêche, abricot et vodka.Le vert « Wally Gator » au de jus decitron vert, diabolo menthe et gin.Le bleu « Schtroumpf » au de lait decoco, ananas et curaçao.Pour terminer, le violet« Barbabelle » à base de violette, jusde raisin et floc.Le jaune « Titi » était au jus de citron,nectar de banane et rhum.Les cocktails les plus demandés ont été le Titi, leSchtroumpf et le Barbabelle ; des souvenirs de dessinsanimés que nous regardions le mercredi après-midi…Çà fait déjà un bail !Domi4
Les autres associations et nous1 er Festival toulousain de Films LGBT«Des Images… Aux Mots».Ce festival, organisépar l’Association ArcEn Ciel, se déroulaitdu samedi 31 mai audimanche 8 juin <strong>2008</strong>pour une première édition.Ces 9 jours ontété une succession deprojections de courtsou moyens métrages,de documentaires oudébats divers et derencontres avec lesréalisateurs de certainsde ces films dans desuperbes salles obscures,amphithéâtres oulieux célèbres de laville. Guy et moi-même y sommes allés sur le dernierweek-end. C’était plus aisé sur deux jours qu’en semaine,car nous avons assisté à quatre projections débats avec enplus la «Cérémonie» de clôture.- La première projection, à la Salle Sénéchal, est undocumentaire «La politique du cœur».En 2002, l'Assemblée Nationale du Québec accorde lesmêmes droits parentaux aux familles homosexuelles ethétérosexuelles, reconnaissant aux couples de même sexele droit à la filiation, et ceci bien avant le droit au mariage.«La politique du cœur» revient sur le combat mené par lesfamilles pour transformer le regard de la société sur l’homosexualité.Grâce au combat mené par un couple defemmes pour faire reconnaître les droits homo-parentauxet un couple d’hommes luttant pour faire adopter le mariagegay, le Canada est aujourd’hui à la pointe sur lesquestions de discriminations fondées sur l’orientationsexuelle. Un document très émouvant sur un succès politiquehistorique qui nous montre comment des idées quisemblaient, il y a peu, complètement inconcevables,comme le mariage homo ou bien la reconnaissance desdroits parentaux homo, sont devenus une réalité au Canada!Tourné par Nancy Nicol, vidéaste, réalisatrice et professeurd'arts graphiques à l'université de York, dont lesœuvres abordent la thématique des droits de l'homme etde la justice sociale. Ses documentaires sur le mouvementLGBT canadien ont parcouru les festivals du monde entier.- La deuxième projection, à la cinémathèque, est uncourt-métrage «Puisque rien ne dure» suivit d’unmoyen-métrage «Les corps ouverts».Rémi est lycéen. Il a 18 ans, et mène une vie “normale”d’adolescent, ponctuée par ses cours et ses sorties entrecopains. Il s’ennuie un peu, il se cherche. Attiré par uneannonce, il rencontre un peu par hasard Marc, jeune réalisateurhomosexuel, qui lui fait passer un bout d’essai.Cette aventure perturbe quelque peu Rémi.Dans sa quête d’identité, il déambule seul dans les rues,s’offre au premier venu, homme ou femme confondus.- La troisième projection est un long-métrage «L’éveilde Maximo Oliveras».Tourné à Manille en 13 jours et avec trois francs six sous,ce petit film philippin est une jolie surprise, portrait extrêmementattachant d’un gamin qu’on n’oubliera pas, enmême temps que regard sans complaisance mais toujourschaleureux sur une société chaotique, croulant sous la misèreet la corruption mais pétante d’énergie et de solidaritédémerdarde.- La quatrième projection est un ensemble de quatrecourts métrages lesbiens et d’un documentaire «Weekendà Palm Spring».Le “Dinah-Shore-Weekend” à Palm Springs a lieu tous lesans depuis 1990 et est devenu un des plus grands événementslesbiens au monde... Chaque année, une pluie defilles s’abat sur cette ville du désert américain, elles viennentde partout! Une énergie sexuelle palpable, c’est laréalisatrice qui l’affirme. De quoi titiller les filles qui aimentles filles. Détonant ! La reporter Anna Albelo sepromène, danse, boit et tente de comprendre ce qu’est«être lesbienne» aujourd’hui. Reportage caméra au poing,très drôle, qui donne une image libérée de la lesbienne,intellectuellement et sexuellement.Le festival s’est terminé par une soirée de clôtureau «Settentacinque», un bar night-club toulousain où ledocumentaire «Next Station Nana» a été primé par le votedu public.Camille, née Antoine, décideà l'approche de la cinquantained'assumer son aspirationà la féminité. Danssa recherche identitaire, elleva devoir affronter desépreuves physiques, maissurtout morales et affectives.En toute simplicité etfranchise, elle va nous fairevivre son parcours ... del’intérieur. Jamais nousn’aurons vécu la transidentité d’aussi près sans pour autantnous sentir voyeurs. Nous sommes amenés à remettreen question nombre d’idées reçues, d’a priori et deconvictions, tellement la problématique se trouve sortie ducadre « extra-ordinaire» et prend une dimension profondémenthumaine. Un documentaire sobre et émouvant, auton toujours juste et à la distance savamment calculéepour susciter l’empathie et la réflexion.Merci à Arc En Ciel d’avoir pu réunir une aussi belle programmationpour cette première édition.Rendez-vous est pris pour l’année prochaine avec encoreplus de films et de participants.Domi5