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Newsletter n°2 - Courchevel

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OSEZ !Fini les fausses résolutions qui s’estompent au fil des jours,Fini le regrets latents et les tentatives avortées par un agenda professionnel tropcontraignant qui vous bouffe la vie.Cette année, dites vous, je m’y mets.Une rando à ski, l’ascension d’un glacier, une longue descente de rivière …Les bonnes raisons de pratiquer les activités outdoor ne manquent pas.Pour la santé d’abord : fumer étant devenu « has been » autant profiter de l’oxygèneque la nature vous offre.Pour l’image de soi ensuite, afin dese sentir en harmonie avec lesarbres, le rocher ou l’horizon.Pour se mesurer aux éléments car cequi ne vous tue pas vous rend plusfort.Enfin, pour le simple plaisir d’être làau détour d’un sentier ou assis surune crête encore caressée par lesderniers rayons du soleil.Car ce qui compte à la fin d’une journéepassé dans la nature, c’est la largeurdu sourire qui témoigne de laqualité des heures écoulées.A coureurs des cimes, nous connaissonsces moments de bonheur simplesqui valent tout l’or du monde.Vallon de la Rosière, Cascade des Poux,<strong>Courchevel</strong> Raid 2006Aiguille de Mey. <strong>Courchevel</strong> Raid 2006Repérage <strong>Courchevel</strong> Raid 2007Information : www.courchevel.com/raidaventure


COURSE A PIEDCHEMIN FAISANT… sur l’Ultra Trail du Mont Blanc158 KM – 8600 mètres de dénivelée25-26-27 août 2006Quel bonheur ! L’arrivée à la nuit tombante dans la salle de réchauffement du village suisse de Trient à26 km de l’arrivée m’était apparue salvatrice. Tel un havre de paix, le calme intérieur de la petite maisonde pierre contrastait avec les assauts répétés de l’orage que nous venions d’affronter sur les alpages deBovine. Sous le flot des averses déchaînées, le défi de l’ultra trail du Mont Blanc dont le départ avait étédonné la veille à 19 heures de Chamonix venait de prendre une dimension pour le moins cocasse.Quelques dizaines de minutes plus tard, il m’était encore difficile de vouloir quitter la douce chaleurambiante. Assis à ma droite, remballant son paquetage, je croisais le regard d’un trailer dont la réputationne m’était pas étrangère. En effet, la silhouette encapuchonnée que je suivais depuis plusieursheures sous la pluie de cette fin d’été plutôt anti-caniculaire avait signé le 17 mai 1977, la première descenteà ski de la face nord de l’aiguille du Midi, juste sous les câbles du téléphérique. Yves Detry, guide,alpiniste, coureur au long cours s’apprêtait à repartir pour rejoindre Chamonix dans la nuit.Instinctivement, nos passions communes scellèrent un pacte implicite de fin de course qui devait désormaiss’achever à deux.Juste le temps pour moi de coincer l’or de la feuille de survie sous mon coupe vent trop light pour lamétéo ambiante, puis de transformer en un débardeur hautement protecteur le sac poubelle quémandéà la table de ravitaillement, et nous partirent dans le noir de la forêt des Tseppes. Yves s’était proposé de«faire la trace». Pour ma part, il m’était difficile de presser le pas depuis Courmayeur (km 72) où destendinites avaient décidées d’empoisonner mes deux chevilles.Méthodiquement, il poursuivait la longue marche nocturne un seul bâton de ski à la main, tel un pâtrequi mène le troupeau, sauf que là j’étais seul avec lui et bien content d’être à deux. Car la fatigue aidant,les rochers et les arbres bordant le sentier avaient une fâcheuse tendance à ressusciter en des formesétranges ; oui, je me prenais à avoir peur du loup. Mais déjà la discussion reprenait le dessus : les randosà skis du coin, les rapports distance/dénivelée des trails. On se disait également qu’on aurait bien mangéun peu de neutre car picorer du salé puis du sucré… du sucré puis du salé 24 heures durant ça use. Aux100 miles des Hards Rocks of Colorado, qu’Yves venait de courir en juillet, il y avait même des glaces auravito. Toujours est-il, à l’heure qu’il est avec le froid de cette deuxième nuit de course consécutive, jen’avais vraiment pas envie de glace. D’ailleurs, je ne désirais rien, ni bière, ni big mac. C’était plutôt bonsigne car l’envie n’est elle pas une faiblesse latente. Et pour rentrer à Cham, il ne fallait pas craquer.Une flaque, puis une autre et encore une autre; l’eau glacée du ciel sur le sol me faisait du bien aux chevilles.Argentière, Argentière ! trois minutes d’arrêt. Le train-train de la nuit s’immobilise un instant au dernierravitaillement. Ici, Bernard Prudhomme, le directeur de l’office de tourisme de la plus grande stationdu monde sert du thé 3 heures du matin aux pèlerins du Mont Blanc. Trop cool.Yves repart et presse le pas; je sens que les dix derniers kilomètres vont passer relativement vite. Après 6heures de marche depuis Trient, nous nous remirent à courir, à doubler quelques homosapiens noctambules.Mais pour moi, l’homme sage du moment, c’est bien celui qui marche devant. Yves force le train,se retourne pour s’assurer de ma présence. Un petit plat, une relance, les pieds redécollent enfin du sol;cela ressemblerait-il à l’extrême onction. 158 km, les rues de Cham, la banderolle. Ça y est, mais quelleheure est-il ? Deux heures de moins qu’en 2005. Moncontrat intime est rempli, je vais enfin pouvoir me reposertout l’automne. Quel bonheur !Arrivée North Face Ultra Trail du Mont Blanc 2006 :Yves Detry etJean-Christophe BERRARDJean-Christophe BerrardTrois Coureurs de Cimes participeront à l’édition 2007 du NorthFace Ultra Trail du Mont Blanc : Patrice Gibaud, Philipe Claret etJean-Christophe Berrard.L’édition 2007 affichera 163 km au compteur et 8900 mètres dedénivelée positive. Non stopDépart vendredi 24 août 2007.Suivi des positions des coureurs en direct sur internet sur www.ultratrailmb.com


0% BITUMECoureurs des Cimes présentent leGRAND TRAIL DE COURCHEVEL1 ère édition : 5 août 2007.50 km,3800 mètres de dénivelée positiveAltitude de départ : 1260 mètresParcours intégral à pied sur chemins et sentiers,aucune route traversée.Au départ du Praz, le trail débute directementpar une ascension continue jusqu’au Rocherde la Loze (2526 mètres d’altitude)Revenu ensuite dans le secteur de la Saulire,un parcours d’arête descendant vers le col duFruit amène au cœur du Parc National de laVanoise. On revient ensuite dans les alpagesde <strong>Courchevel</strong> par les cols de Chanrouge et duRateau (2689 mètres d’altitude) et sa moraineglaciaire encore active. Au delà du col de laGrande Pierre, le périple s’achève par unelongue arête aérienne de gypse qui remontesur la fin vers le magnifique belvédère à 360 °de la Dent du Villard (2284 mètres d’altitude).On y découvre l’arrivée loin en basvers le Praz.Qualificatif pour le North Face Ultra Trail du Mont BlancDécouvrez toutes les autres coursesdu <strong>Courchevel</strong> Outdoor 2007(8, 15, 30 km , montée du tremplin olympique de 120 mètres,courses enfant, Raid Aventure, courses d’orientation)sur www.courchevel.com/courchapiedou www.courchevel.com/raidaventureGrand Trail de <strong>Courchevel</strong> : descente vers col du FruitGrand Trail de <strong>Courchevel</strong> : descente rocher de la Loze


SKI DE RANDONEIGE DE PRINTEMPS AU COL DU BIOLEn ouvrant les yeux, on imagine, là bas en face des pistes de <strong>Courchevel</strong>, un couloir oblique qui se perd dans le calcairedes parois.En ouvrant la carte IGN, on devine, un petit point qui se dissimule dans le patchwork des affleurements rocheux.C’est en ouvrant le beau livre consacré au ski nature, les clés des 3 Vallées, que l’idée nous est venue d’organiser unesortie collective sur cet itinéraire discret où la neige a rendez vous avec le rocher.L’exposition ouest de la face que l’on remonte audessus de la vallée des Avals, bien protégée par leshautes parois du massif de la Portetta nous permit deprofiter (même avec un départ tardif après la clochede l’école) d’une bonne moquette* à la descente.Après la mise en jambe sur la route forestière de lavallée des Avals, l’itinéraire louvoie au mieux entre lavégétation qui se réapproprie la montagne au fil desdécennies. Arrivé au plateau des Glacerets, il fallutencore avancer pour deviner tout en haut sur la gauchele coup de sabre taillé dans le roc marquant lepassage vers la vallée voisine.Le rapport distance-dénivelée de la seconde partiede la randonnée a favorisé une ascension rapide quis’est achevée, en crampons, dans le couloir finalencore gelé de l’ombre matinale.Méfiance cependant, avec les surcharges de neigedes mois d’hiver dans les pentes terminales, commeen février 1999, où tout le versant s’était cisaillépour dévaler jusqu’au fond de la vallée émiettantintégralement le refuge du Biol sur la montagned’en face. Seule la croix d’alpage séculaire avait étéépargnée par le souffle.* moquette : se dit de la neige de printemps uniforme faiblementdégelée, roulant avec douceur sous les carres des skis ;excellent …Montée au Col du BiolCol du Biol depuis <strong>Courchevel</strong> 1650Exposition ouest, altitude 2600 mètresDépart : Le Belvédère - Dénivelée : 860 mètresCouteaux et crampons obligatoires au printempsPour bon skieur, pente à 35 °.Couloirdu Col du BiolPlateau des Glacerets, massif de la Portetta


VTTVTT au PrazVous disposez d’un peu de temps avant le repas du soir ?Vous avez toute la matinée devant vous ?Coureurs des cimes vous dévoilent une boucle à flanc de montagne au départ du Praz (<strong>Courchevel</strong>1300).Chemins et sentiers à dérouler tranquillement à l’aller puis retour «au train» pour la satisfactiond’un entraînement bien mené.Des tremplins olympiques, prendre un peu d’altitude sur la route en direction de la Tania. Dans levirage après les premières granges, plonger dans la forêt à droite par un sentier «single» quidébouche directement au hameau du Freney. Prendre la route à gauche et au premier virage,replonger à nouveau dans la forêt à droite. Tirer ensuite à gauche dans le pré légèrement ascendant(on laisse à droite un autre sentier descendant vers Villaflou). Rejoindre la route que l’ondescend sur 700 mètres pour remonter à gauche un large chemin.Après un plat, on descend ensuite en direction de Villarnard. Arrivé au hameau, prendre tout desuite à gauche sur 500 mètres, puis à droite par un «single» à flanc (ne pas s’engager sur le premiersentier dans le virage), atteindre le hameau du Grand Biolley. Descendre au milieu des maisons,près de la chapelle (vitesse réduite obligatoire). Poursuivre alors par un long sentier, entrecoupéd’une marche. Arrivé sur le premier gros chemin, prendre à droite pour remonter une routeforestière. Au premier croisement, prendre à droite et quelques lacets plus tard, on retrouve leschalets de Villarnard (fontaine bienvenue au cœur de ce paisible hameau). Replonger à gauchepar un sentier qui abouti à nouveau sur un large chemin remontant dans la forêt. On passe alors àproximité de Villaflou et son moulin. On retrouve ensuite une route communale où le bitume estbienvenu pour la remontée finale en direction du Praz.


PALMARÈSEn 2006, les Coureurs des Cimes (Team<strong>Courchevel</strong> Odlo) se sont illustrés surde nombreuses courses à pied en montagneou raid aventure, en particulier :La Tarine : podium 2006.Patrice Gibaud (avec Dawa Sherpa à sa droite)Arrivée à la brèche de la PortettaCoureurs des Cimes, de gauche à droite :Patrice Gibaud, Christophe Burtin, Jean-Christophe Berrard,Bruno Tuaire, Hervé Franchino, Stéphane Henne, Philippe Claret.Absents de la photo (Sandrine Barioz, Christophe Grosjean)Archery :entraînement hivernalBiplace dans l’azurCoureurs des CimesécoutentRemerciements :à la Communede Saint bonet au Club des SportsCrédit photos : Patrick Pachod, Jean-Christophe Berrard, Stéphane Henne,Textes : Jean-Christophe BerrardCréation :- <strong>Courchevel</strong> - 06 15 17 36 45 - Impression : Imprimerie L’EdelweissPour nous contacter : coureursdescimes@yahoo.frPlateau des Glacerets : <strong>Courchevel</strong> Raid 2006

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