12.07.2015 Views

Chimie et textile - La Crea

Chimie et textile - La Crea

Chimie et textile - La Crea

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Bibliothèque de l’INSA, site de Mont-Saint-Aignan, 2006


Chère Madame, cher Monsieur,3Le lien entre les écoles d’ingénieurs <strong>et</strong> les entreprises locales ne date pasd’aujourd’hui. Déjà, au 19 e siècle, le problème de la formation des ingénieurs <strong>et</strong>techniciens de l’industrie <strong>textile</strong> se posait avec acuité dans notre agglomération.Les réformes se sont succédé <strong>et</strong> les écoles ont vu leur statut constamment évolué,se m<strong>et</strong>tant en phase avec un terrain économique <strong>et</strong> industriel en permanentemutation.L’INSA de Rouen s’est fixée comme objectif de répondre au mieux aux besoinsdes entreprises au niveau national <strong>et</strong> international <strong>et</strong> balaie aujourd’hui un largeéventail de formations scientifiques. 250 diplômés sortent chaque année de ses mursdont les spécialités vont entre autres de la chimie, aux mathématiques en passant parla thermodynamique.Fruit d’une longue histoire, l’INSA de Rouen - qui fête ses 90 ans c<strong>et</strong>te année - aréussi ses paris sur l’avenir grâce notamment à son souci majeur de démocratisationd’accès à la formation <strong>et</strong> à sa volonté d’ouverture <strong>et</strong> d’adaptation.Bien chaleureusement,François ZimerayJean-Yves MerlePrésident de l’Agglomération de RouenVice-Président déléguéCulture - Patrimoine - Jeunesse


INTRODUCTIONActuellement,l’agglomérationrouennaise compteplusieurs écolesformant des ingénieurs; parmi cesétablissements,l’INSA revêt uncaractère spécifiquedans la mesureoù c<strong>et</strong> institutest l’héritier directdes premières initiativeslocales enmatière de formationsd’ingénieursmises en oeuvredans les années1870.


Étudiants de 1 er cycle, salle informatique INSA de Rouen5


<strong>Chimie</strong> <strong>et</strong> <strong>textile</strong>Lorsque les premiers proj<strong>et</strong>sde formations d’ingénieurssont évoqués, le contexte économiquelocal est marqué parune industrie <strong>textile</strong> florissante.Traditionnelle, c<strong>et</strong>te activitéen entraîne d’autres commela chimie tinctoriale, de sorteque la plupart des industries <strong>et</strong>activités, qui s’épanouissentalors, gravitent dans « l’ombredu roi coton », selon l’expressionde l’historien Jean-PierreChaline.<strong>La</strong>boratoire de physique chimie de l’ICR (Institut Chimique de Rouen), 1928


FORMATION ET INDUSTRIE7Les carrières industrielles <strong>et</strong>commerciales résultent alorssouvent d’un apprentissage pratique<strong>et</strong> les postes de directionse transm<strong>et</strong>tent essentiellementde père en fils. Il faut dire qu’iln’existe localement presqueaucune formation susceptible depréparer à ces métiers, la villede Rouen n’ayant pas obtenu lacréation de la faculté des sciencesréclamée depuis le début duXIX e siècle. Tout au plus, a-t-elleréussi à ce que les cours scientifiques<strong>et</strong> techniques, héritésde l’Ancien Régime, <strong>et</strong> qu’ellesoutient depuis la Révolution,soient regroupés, en 1854, dansune école, l’École préparatoireà l’enseignement supérieur dessciences <strong>et</strong> des l<strong>et</strong>tres. On y proposeun cursus en prise avec lespréoccupations industrielles <strong>et</strong>agricoles locales. Mais le certificatde capacité pour les sciencesappliquées qu’elle délivre,conçu au départ comme un sésamepour entrer dans l’industrie,n’obtiendra jamais, dans lesfaits, le succès escompté.Aussi, la majorité des innovationstechniques adoptéessont importées d’Angl<strong>et</strong>erre oude la région mulhousienne.Elles sont d’autant plus aiséesà m<strong>et</strong>tre en œuvre que la régionest devenue une terre d’électionpour les populations rhénanes.Dans le contexte des années1870, ces flux s’accroissentmassivement. <strong>La</strong> perte de l’Alsace<strong>et</strong> de la Lorraine pousse


une partie des populations deces zones conquises à rejoindrela France ; l’agglomérationrouennaise fait partie desdestinations privilégiées. À lapossibilité de rejoindre desparents déjà installés s’ajouteune analogie industrielle entreces régions. André Maurois lesdépeint avec précision dansses Mémoires comme dans sonroman Bernard Quesnay.8Comité de <strong>Chimie</strong> de la Société Industrielle de Rouen, 1920


LA SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE ROUENC<strong>et</strong>te arrivée massive d’Alsaciens<strong>et</strong> de Lorrains modifiesensiblement les représentationsdes Rouennais. Les pratiques,en raison de la diffusiondes expériences déjà mises enœuvre à Mulhouse. Pour menerà bien leurs proj<strong>et</strong>s, ils sedotent d’un cercle regroupantdes industriels. En 1872, ilscréent la Société industriellede Rouen (SIR), sur le modèlede celle de Mulhouse. <strong>La</strong>plupart des fondateurs relèventdes secteurs du <strong>textile</strong> <strong>et</strong> de lachimie. Nombre d’entre euxs’investissent aussi dans lesinstitutions politiques <strong>et</strong> économiqueslocales (conseilsmunicipal, général, chambrede commerce…). Leurs initiativess’orientent notammentdans le domaine de la formation: ces mulhousiens insistentsur la nécessité de disposer deformations supérieures pourpréparer aux carrières commerciales<strong>et</strong> industrielles.<strong>La</strong>boratoire extérieur ICR (InstitutChimique de Rouen), Avenue de Caen,Rouen


LES PREMIÈRES ÉCOLESAlors même que le proj<strong>et</strong>d’une Société industrielle esten élaboration, ses membres semobilisent pour créer des écolescommerciale <strong>et</strong> industrielle. Parl’entremise d’une « Société pourle développement en Normandiede l’enseignement commercial<strong>et</strong> industriel » fondée pourl’occasion, Rouen accueille, dès1871, sa première école supérieurecommerciale. L’annéesuivante, une école supérieureindustrielle est installée. On yforme les premiers ingénieursen chimie, mécanique, filature<strong>et</strong> tissage. Ils ne seront en faitque 18 ingénieurs diplômés, les42 autres étudiants se contentantd’un simple certificat. Ces deuxétablissements privés fermentau bout d’une dizaine d’annéesen raison de difficultés de financement.Cependant, le proj<strong>et</strong> est reprisdans les années 1890 pourla partie commerciale <strong>et</strong> aboutità l’ouverture de l’École supérieurede commerce en 1895,toujours en exercice. En ce quiconcerne la formation technique<strong>et</strong> scientifique, les industriels dela SIR rencontrent plus de difficultés: le teinturier de Saint-Léger-du-Bourg-Denis, ÉmileBlondel, a beau se démener, ilfaut attendre le début du XX esiècle pour qu’une formationd’ingénieurs soit de nouveau àl’ordre du jour. Une tentative decollaboration avec l’École préparatoireavait échoué en 1898.


11<strong>La</strong>boratoire <strong>et</strong> cours de l’institut, Avenue de Caen, Rouen


L’INSTITUT CHIMIQUE (ICR)Au moment de la Première Guerre mondiale,on manque singulièrement dematières colorantes. C’est l’Allemagne qui,dans ce domaine, dispose d’un quasi-monopole.Les industriels peinent à recruter deschimistes à même de synthétiser ces colorants.Émile Blondel <strong>et</strong> ses collègues de la SIRn’ont aucune confiance dans les formationsuniversitaires qu’ils trouvent trop théoriques.Ils ajoutent que les écoles spécialiséesdans la chimie sont trop peu nombreuses <strong>et</strong>qu’il existe une forme d’urgence patriotiqueà concurrencer, au plan industriel, l’ennemiallemand. Aussi, décident-ils de créer euxmêmesleur propre établissement, en limitantles spécialités enseignées à la chimie.C’est ainsi que naît en 1917 l’Institut chimiquede Rouen, laboratoire d’études <strong>et</strong> d’enseignementsupérieur de la chimie pure <strong>et</strong>appliquée, placé rive gauche, à l’angle del’avenue de Caen <strong>et</strong> de la rue Barrabé.


Bibliothèque de l’ICR, Avenue de Caen, Rouen13


UNE ÉCOLE INDUSTRIELLEL’Institut chimique est uneécole résolument tournée versl’industrie régionale. Financéà 60 % par des entrepreneurs<strong>et</strong> des groupements professionnels,il reçoit équipements <strong>et</strong>fournitures des membres de laSociété industrielle. Les programmesfixant les enseignementssont à dessein orientésvers la pratique. L’objectif estd’épurer l’enseignement desthéorisations <strong>et</strong> de former desingénieurs aptes à être efficacesen entreprise, sur un site de production,même si Abel Caille, ledirecteur, insiste sur le caractèregénéraliste de la formation. Lesindustriels de la région sont invitésà faire des conférences, àproposer des visites de leurs usines,à accueillir les étudiants enstage <strong>et</strong> à leur commander desproj<strong>et</strong>s de recherche, tandis quela Société industrielle agit commeun trait d’union entre l’école<strong>et</strong> ses membres.Pour autant, les dirigeantsse rendent à l’évidence que leconcours de la sphère académiquene peut être complètementécarté, ne serait-ce que pourrecruter des enseignants compétents.Ils obtiennent aussi lareconnaissance de leur diplômedès 1921.


LES ÉTUDIANTS15Les promotions s’accroissentprogressivement <strong>et</strong> se féminisentdès les années 1920. Lesdiplômés sont entre 20 <strong>et</strong> 30chaque année.Les élèves ingénieurs dec<strong>et</strong>te période sont essentiellementoriginaires de la région.Néanmoins, l’école remplit aussises bancs par des effectifs d’étudiantsétrangers non négligeables,suivant ainsi un phénomènecommun à la presque totalitédes formations supérieures françaises,qu’il s’agisse des universitésou des écoles techniquessupérieures. En 1929-30, ilsreprésentent à eux seuls presque56% des élèves de l’Institut. Cesétudiants proviennent essentiellementd’Europe centrale <strong>et</strong>orientale. Nombre d’entre euxsont juifs <strong>et</strong> fuient les politiquesxénophobes de leur pays d’origine.Le placement au sortir del’école est lui aussi régional.Conformément au proj<strong>et</strong> initial,ce sont les entreprisesrégionales qui emploient cesingénieurs, dans le secteur <strong>textile</strong>,dans celui de la parfumerie,dans les terres rares ou dans lapharmacie, <strong>et</strong> à partir des années1940 dans la pétrochimie.L’école est centrée sur le réseaude la Société industrielle tandisque très rapidement, les anciensélèves eux-mêmes placés dansl’industrie régionale, prennentpour habitude d’engager leurscad<strong>et</strong>s.


DE L’INSCIR à L’INSAL’Institut chimique reposepour une large part sur un engagementdes industriels de larégion, dans le fonctionnementde l’école, par l’intermédiairede la Société industrielle. Or,au sortir de la Seconde Guerremondiale, les difficultés semultiplient : l’industrie <strong>textile</strong>est en proie à de sérieuses difficultés<strong>et</strong> le réseau tissé autourde la Société industrielle tendLE DON À L’ÉTATAussi, le fils du fondateur,Robert Blondel, conscientque ce statut d’établissementprivé anéantit tout espoir desubvention exceptionnelle,propose à l’Etat de reprendreà s’étioler. Parallèlement, lesbombardements ont endommagéles bâtiments <strong>et</strong> le fondateurÉmile Blondel est décédé.Le Ministère, soucieuxde la qualité de la formation,évoque la nécessité d’allongerle cursus d’une année. Autantd’éléments qui laissent planerla crainte de graves difficultésfinancières pour c<strong>et</strong>te écoleprivée.l’école. C’est à la direction del’Enseignement technique, ausein du Ministère de l’Éducationnationale, que l’école serarattachée. Après plusieurs statutstransitoires, plusieurs pro-


j<strong>et</strong>s d’implantation à Barentin<strong>et</strong> Rouen, l’Institut chimique deRouen devient l’Institut nationalsupérieur de chimie industriellede Rouen (INSCIR) en 1959.Les autres formations dispenséesà l’Institut (cours dusoir, certificat d’aptitude…) sevoient pérennisées <strong>et</strong> distribuéesentre l’École industrielle situéerue Méridienne, une antenne duConservatoire national des arts<strong>et</strong> métiers (CNAM) dès 1958 <strong>et</strong>un Institut universitaire de technologie(IUT), dont la premièresection est créée en 1965.Accueil de l’INSCIR, place Emile Blondel, Mont-Saint-Aignan,197017


UN INSTITUT PARMI « LES GRANDES ÉCOLES »Avec c<strong>et</strong>te transformation, l’institut s’inscritau cœur des formations supérieures rouennaises.Symboliquement, il quitte la rive gauche,industrielle, <strong>et</strong> emménage sur le campus alorsnaissant de Mont-Saint-Aignan, recevant desinstallations de dernière génération. Surtout, ildevient une école d’échelle nationale, pourvued’un internat accueillant les étudiants éloignés.Ses promotions font plus que doubler.Progressivement, le nouveau directeur,Paul Pastour, réunit une équipe d’enseignantshautement diplômés. Les applications <strong>textile</strong>ss’effacent des programmes au profit denouvelles matières, comme la métallurgie, lachimie macromoléculaire, le génie chimique,les sciences économiques <strong>et</strong> les langues. <strong>La</strong>recherche est introduite. Parallèlement, les exigencesd’admission des élèves se renforcent, unconcours d’entrée spécifique est organisé. Enquelques décennies, l’Institut s’est hissé parmiles meilleures écoles de chimie françaises.


19Hall génie chimique, INSCIR, 1975 (cliché Air Liquide - Photo de C. <strong>La</strong>cheroy)


LA DIVERSIFICATION DES SPÉCIALITÉSComme les autres écolesd’ingénieurs spécialisées dansla chimie, l’Institut est atteintpar le contexte défavorabledes années 1970 <strong>et</strong> 1980 : leschocs pétroliers conduisent àune mise en cause des matièrespremières <strong>et</strong> des procédés utiliséspar la chimie. Plusieurspersonnalités dénoncent lestrop forts effectifs de chimistes<strong>et</strong> d’ingénieurs chimistes formésau plan national eu égardaux besoins économiques. Ausein de l’Institut, dirigé parRené Darrigo, on se questionneaussi sur la nécessitéde revenir à une plus grandeproximité avec les industrielsrégionaux.C’est dans ce cadre, sousl’impulsion de <strong>La</strong>urent Fabius,alors Premier ministre, <strong>et</strong> de sonéquipe, que l’établissement subitsa dernière métamorphose.En 1985, de la transformationde l’INSCIR, naît l’Institut nationaldes sciences appliquéesde Rouen, alors dirigé par PierreValentin. À l’époque les villes deLyon (1957), Toulouse (1963) <strong>et</strong>Rennes (1966) disposent de cesécoles créées notamment pourdémocratiser la formation d’ingénieur<strong>et</strong> caractérisées par unediversification des spécialités,un recrutement immédiat aprèsle baccalauréat, une formationen 5 années <strong>et</strong> des effectifsd’étudiants importants.20


étudiants en STPI (Sciences <strong>et</strong> Techniques Pour l’Ingénieur), INSA de Rouen, site deMont-Saint-Aignan, laboratoire d’enseignement de la physique 1 er cycle, 2006


22Étudiants département EP (Énergétique <strong>et</strong> Propulsion), INSA de Rouen, hall thermique,site du Madrill<strong>et</strong> (Saint-Étienne-du-Rouvray), 2006


À ce jour, l’INSA de Rouen accueilleenviron 1350 étudiants <strong>et</strong> plus de 250diplômés en sortent chaque année, spécialisésen chimie toujours (chimie fine<strong>et</strong> ingénierie), mais aussi en mathématiques(génie mathématique), en thermodynamique(énergétique <strong>et</strong> propulsion),en mécanique, en informatique (architecturedes systèmes d’information) <strong>et</strong> enmaîtrise des risques industriels (maîtrisedes risques industriels <strong>et</strong> impact sur l’environnement).L’école est inscrite dans leréseau des INSA (Lyon, Rennes, Rouen,Strasbourg, Toulouse) qui forme, chaqueannée, 12% des ingénieurs en France. Satransformation se poursuit sous les directionssuccessives de Gilbert Touzot,Di<strong>et</strong>er Weichert, <strong>et</strong> Jean-Louis Billoët :elle a adopté le modèle MD (master <strong>et</strong>doctorat) comme structure de sa formation<strong>et</strong> entame une migration progressivesur le Technopole du Madrill<strong>et</strong> à Saint-Étienne-du-Rouvray.


24Étudiante en MRIE (Maîtrise des Risques Industriels <strong>et</strong> impact surl’Environnement), INSA de Rouen , laboratoire Technicom , 2006


Les textes sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs.En neuf décennies, l’institut a connu de nombreuses transformations: déménagements, statuts privé ou public,réorientation des programmes puis des spécialités, modesde recrutement des élèves, flux de diplômés croissants,aire d’influence locale ou internationale pour le placementdes diplômés… Et pourtant, avec l’INSA, il revientà son orientation première des sciences appliquées, à unmode de recrutement post-baccalauréat, à une approcheposée en contrepoint de l’élitisme des grandes écoles, <strong>et</strong>il r<strong>et</strong>rouve la rive gauche, sur le site du Madrill<strong>et</strong>.Anne Bidois-DelalandeMaître de conférenceGroupe de Recherche Innovations <strong>et</strong> SociétésDépartement de SociologieUniversité de RouenCe fascicule a été tiré à 30 000 exemplairessur les presses de l’imprimerie E.T.C à Yv<strong>et</strong>otDépôt légal : septembre 2007. N°ISBN 2 - 913914-85-3© Agglomération de RouenCollection histoire(s) d’agglo - N°ISSN 1291-8296


Pour en savoir plus :A. Bidois, <strong>La</strong> formation des cadres de l’industrie chimique à Rouen 1895-1985, Formation-Emploi, n°83, pp 65-76, 2003.J-P. Chaline, Les bourgeois de Rouen, une élite urbaine au XIX e siècle, Paris, Presses de laFondation Nationale des Sciences Politiques, 1982.S. Chassagne, Le coton <strong>et</strong> ses patrons, Paris, Éditions de l’École des Hautes Études enSciences Sociales, 1991.P. Lecouteux, <strong>La</strong> société industrielle de Rouen (1872-1939), une sociabilité spécifique ?,thèse de doctorat d’histoire, S. Chassagne dir., Université L. Lumière, Lyon II, 1996.A. Maurois, Mémoires, 1885-1967, Paris, Flammarion, 1978.A. Maurois, Bernard Quesnay, Paris, Gallimard, Ed. De la Nouvelle revue française, 1926.Remerciements :<strong>La</strong> direction <strong>et</strong> ses administrations successives* , les membres de l’équipe Patrimoine del’INSA de Rouen : Anne Caldin de la cellule Culturelle, Céline Guerrand <strong>et</strong> Maxime Reyn<strong>et</strong> duService Communication, Jean-Noël Le Toulouzan, enseignant, Francis Marsais del’association des anciens élèves (A4IR), Michel Rendu <strong>et</strong> Philippe Aubry de la bibliothèque <strong>et</strong>Jacques Lombart.*C. Feasson, R. Debrie, R. Goglu.Le personnel des Archives, départementales de la Seine-Maritime <strong>et</strong> celui des archives municipalesde Rouen.Photographies :© Collections de l’INSA de Rouen.


Composition du groupe Histoire :Alain Alexandre - Jérôme Chaïb - Chantal Cormont - Michel Croguennec- Frédéric David - Jérôme Decoux - Alain Gerbi - Claude <strong>La</strong>iné- Serge Martin-Desgranges - Jean-Yves Merle - Pierre Nouaud- Jean-Robert Ragache - Jacques Tanguy - Cécile-Anne SiboutCoordonnateur : Loïc VadelorgeConception, réalisation <strong>et</strong> suivi :Direction Culture - Patrimoine - Jeunesse de l’Agglomération de RouenSerge Martin-DesgrangesRéalisation :Nicolas CarbonnierContact :Direction Culture - Patrimoine - JeunesseAgglomération de RouenImmeuble “Norwich House”14 bis, avenue Pasteur - BP 58976006 Rouen Cedex 1Tél : 02 32 76 44 95 - Fax : 02 32 08 48 65 / e-mail : culture@agglo-rouennaise.frConception graphique :Stéphanie Lejeune - Nicolas Carbonnier

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!