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Guide à l'usage des maires - Les services de l'État dans le Calvados

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Préambu<strong>le</strong>:La prévention incendie a pour objectif d'assurer la sécurité <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes. El<strong>le</strong> s'exercespécia<strong>le</strong>ment <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s établissements recevant du public. Dans ces établissements, <strong>le</strong>rô<strong>le</strong> <strong>de</strong> chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs <strong>de</strong> la sécurité incendie est défini.Le maire a une mission <strong>de</strong> prévention <strong><strong>de</strong>s</strong> risques d'incendie et <strong>de</strong> panique sur sacommune et à ce titre il dispose <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens re<strong>le</strong>vant <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>services</strong> d'incendie et <strong><strong>de</strong>s</strong>ecours (artic<strong>le</strong>s L.1424-3 et L.1424-33 du co<strong>de</strong> général <strong><strong>de</strong>s</strong> col<strong>le</strong>ctivités territoria<strong>le</strong>s).Le maître d'ouvrage et l'exploitant sont ainsi <strong>le</strong>s premiers responsab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la sécuritéincendie <strong>dans</strong> l'établissement.C'est au maire qu'appartient la décision d'autoriser ou <strong>de</strong> refuser la construction,l'ouverture ainsi que la poursuite d'exploitation <strong><strong>de</strong>s</strong> ERP (sauf <strong>le</strong>s 5° catégorie sanssommeil).<strong>Les</strong> commissions <strong>de</strong> sécurité ont quant à el<strong>le</strong>s un rô<strong>le</strong> consultatif : <strong>le</strong>urs avis ne sont que<strong><strong>de</strong>s</strong> mesures préparatoires aux décisions <strong><strong>de</strong>s</strong> autorités <strong>de</strong> police. Le caractère dangereuxd'un établissement recevant du public est présumé dès lors qu'une commission <strong><strong>de</strong>s</strong>écurité a émis un avis défavorab<strong>le</strong>. L'objet <strong>de</strong> ce gui<strong>de</strong> est <strong>de</strong> rappe<strong>le</strong>r en particulier <strong>le</strong>smesures que peut prendre l'autorité <strong>de</strong> police pour mettre fin au danger présenté par unétablissement revecant du public. Il ne fixe pas <strong>de</strong> règ<strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> procédure, mais enrappelant l'état <strong>de</strong> droit, il a pour objectif <strong>de</strong> faciliter la prise <strong>de</strong> décision qui en tout état <strong>de</strong>cause, ne peut intervenir qu'en fonction <strong>de</strong> la spécificité <strong>de</strong> chaque établissement.


La prévention est un ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> mesures, généra<strong>le</strong>ment rég<strong>le</strong>mentaires, ayantpour objectif la sauvegar<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes et <strong><strong>de</strong>s</strong> biens et <strong><strong>de</strong>s</strong>tinées à éviter l'éclosiond'un incendie, empêcher sa propagation ou en limiter ses effets, faciliter l'évacuation <strong><strong>de</strong>s</strong>occupants et l'intervention <strong><strong>de</strong>s</strong> secours.I. LES ERP1. Définition2. Principes généraux <strong>de</strong> prévention <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s ERP3. Classement <strong><strong>de</strong>s</strong> ERP4. <strong>Les</strong> IGHII. LES COMMISSIONS DE SECURITE1. Objectifs <strong><strong>de</strong>s</strong> commissions <strong>de</strong> sécurité2. Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes commissions du départementsous-commission départementa<strong>le</strong> <strong>de</strong> sécuritécommissions <strong>de</strong> sécurité d'arrondissements et intercommuna<strong>le</strong>sIII. FONCTIONNEMENT ET PROCEDURES1. Délivrance <strong><strong>de</strong>s</strong> permis <strong>de</strong> construire, autorisation <strong>de</strong> travaux2. Autorisation d'ouverture au public3. Fermeture et reclassement <strong><strong>de</strong>s</strong> ERP4. Contrô<strong>le</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> ERP en cours d'exploitation5. Vérifications techniques6. Chapiteaux tentes et structuresIV. ANNEXES


I. LES ERPI.1.DEFINITIONConstituent <strong><strong>de</strong>s</strong> établissements recevant du public tous bâtiments, locaux etenceintes <strong>dans</strong> <strong>le</strong>squels <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes sont admises, soit librement, soit moyennant unerétribution ou une participation quelconque ou <strong>dans</strong> <strong>le</strong>squels sont tenues <strong><strong>de</strong>s</strong> réunions àtout venant ou sur invitation, payante ou non,Sont considérées comme faisant partie du public toutes <strong>le</strong>s personnes admises<strong>dans</strong> l'établissement à quelque titre que ce soit en plus du personnel.Sont considérés comme étant <strong><strong>de</strong>s</strong> ERP:<strong>le</strong>s locaux col<strong>le</strong>ctifs <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50m², <strong><strong>de</strong>s</strong> logements foyers, <strong><strong>de</strong>s</strong> maisonsfamilia<strong>le</strong>s et <strong>de</strong> l'habitat <strong>de</strong> loisirs à gestion col<strong>le</strong>ctive.<strong>Les</strong> chambres chez l'habitant, dès lors que <strong>le</strong> nombre <strong>de</strong> chambres offertes enlocation à une clientè<strong>le</strong> <strong>de</strong> passage par <strong>le</strong> même exploitant est supérieur à 5.<strong>Les</strong> structures d'accueil <strong>de</strong> groupe (privées ou publiques), y compris <strong>le</strong>s gîtesd'étapes et gîtes équestres.<strong>Les</strong> structures d'hébergement d'enfants, dès lors que <strong>le</strong>s chambres sontaménagées <strong>dans</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> bâtiments distincts du logement familial ou lorsque <strong>le</strong>logement familial permet l'accueil:soit plus <strong>de</strong> sept mineurssoit plus <strong>de</strong> quatre mineurs <strong>dans</strong> la même chambre<strong>Les</strong> locaux ne répondant pas à ces critères sont assujettis au règ<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> sécuritécontre l'incendie <strong><strong>de</strong>s</strong> bâtiments d'habitation pris par l'arrêté du 31 janvier 1986


I.2 PRINCIPES GENERAUX DE PREVENTION DANS LES ERPArtic<strong>le</strong>s R-123-2 à R-123-11 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la construction et <strong>de</strong> l'habitation- Concevoir l'établissement <strong>de</strong> manière à faciliter l'évacuation <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes et l'intervention <strong><strong>de</strong>s</strong> secours.- Assurer l'évacuation rapi<strong>de</strong> et en bon ordre <strong><strong>de</strong>s</strong> locaux.-Proportionner <strong>le</strong>s sorties et dégagements en nombre et largeur à l'effectif du public (avec 2 sorties minimum par établissement).- Veil<strong>le</strong>r au comportement, au feu <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux et éléments <strong>de</strong> construction en <strong>le</strong>s adaptant aux risques.-Aménager, distribuer et iso<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s locaux <strong>de</strong> manière a assurer une protection suffisante <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes fréquentant l'établissement etses voisins (compartimentage).- Désenfumer <strong>le</strong>s locaux afin <strong>de</strong> :- rendre praticab<strong>le</strong> <strong>le</strong>s cheminements utilisés pour l'évacuation du public et l'intervention <strong><strong>de</strong>s</strong> secours;- limiter la propagation <strong>de</strong> l'incendie en évacuant vers l'extérieur, cha<strong>le</strong>ur, gaz et imbrulés.- S'assurer <strong>de</strong> la conformité <strong><strong>de</strong>s</strong> installations é<strong>le</strong>ctriques.- Equiper l'établissement d'un éclairage <strong>de</strong> sécurité afin <strong>de</strong> permettre une évacuation faci<strong>le</strong> du public en cas <strong>de</strong> défaillance <strong>de</strong>l'éclairage normal.- Interdire <strong>le</strong> stockage <strong>de</strong> certaines matières dangereuses (explosives, toxiques, inflammab<strong>le</strong>s).- Imposer <strong><strong>de</strong>s</strong> contraintes aux installations techniques (é<strong>le</strong>ctricité, gaz, chauffage...);- Doter l'établissement <strong>de</strong> dispositifs d'alarme et d'avertissement, d'un service <strong>de</strong> surveillance et <strong>de</strong> moyens <strong>de</strong> secours contrel'incendie appropriés aux risques (installation d'extinction automatique à eau, robinets d'incendie armés, extincteurs, bouches oupoteaux d'incendie normalisés).


1.3 CLASSEMENT DES ERP : !" !"! "# #"$% &'' ( $&')$&*$+,$))) &$-))''')% . ' -,/ $% 0&'&1'%2 1 - $#)## " ' ' #''%&&-3 )'*%&'$ '#&&-.,#'$% &'&'&'#&,#&%'&' )('0&' %45&' 67- %#"' )%78 )&47 '85 & &09&')&%&%'


1.4 - LES IGH (IMMEUBLE DE GRANDE HAUTEUR)Définition:Constitue un immeub<strong>le</strong> <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> hauteur, tout corps <strong>de</strong> bâtiment dont <strong>le</strong>plancher bas du <strong>de</strong>rnier niveau est situé, par rapport au niveau <strong>le</strong> plus haututilisab<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s engins <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>services</strong> publics <strong>de</strong> secours et <strong>de</strong> lutte contrel'incendie :- à 50 mètres <strong><strong>de</strong>s</strong> immeub<strong>le</strong>s à usage d'habitation ,- à plus <strong>de</strong> 28 mètres pour tous <strong>le</strong>s autres immeub<strong>le</strong>s ,Fait partie intégrante <strong>de</strong> l'immeub<strong>le</strong> <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> hauteur l'ensemb<strong>le</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> élémentsporteurs et <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-sol <strong>de</strong> l'immeub<strong>le</strong>.Il est à noter que la construction <strong>de</strong> tels ouvrages requiert <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures <strong>de</strong> sécuritétrés contraignantes contre <strong>le</strong>s risques d'incendie et <strong>de</strong> panique.Liste <strong><strong>de</strong>s</strong> IGH <strong>dans</strong> <strong>le</strong> département:CHU à CaenCentre hospitalier à Lisieux


II. COMMISSIONS DE SECURITE :II.1 OBJECTIFS DES COMMISSIONS DE SECURITE.La commission <strong>de</strong> sécurité est un auxiliaire <strong>de</strong> police. El<strong>le</strong> vise à assurer laprévention contre <strong>le</strong>s risques d'incendie et <strong>de</strong> panique <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s ERP, l'objectifpremier étant la sécurité <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes.Son rô<strong>le</strong> est par conséquent, <strong>de</strong> noter tous <strong>le</strong>s manquements à larég<strong>le</strong>mentation <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s ERP quelque soit <strong>le</strong>ur importance.La mission <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> sécurité sera éga<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> re<strong>le</strong>ver :- <strong>le</strong>s éventuels défauts ou carences en matière <strong>de</strong> sécurité qui pourraientcauser <strong><strong>de</strong>s</strong> atteintes corporel<strong>le</strong>s aux personnes (exemp<strong>le</strong> : manque d'issues <strong><strong>de</strong>s</strong>ecours, <strong>de</strong> moyens d'alarme, <strong>de</strong> formation du personnel, etc...).- <strong>le</strong>s éléments favorisant la propagation d'un incendie <strong>dans</strong> l'établis-sement(exemp<strong>le</strong>: résistance au feu <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments <strong>de</strong> constructions),- <strong>le</strong>s éléments rendant diffici<strong>le</strong> voire impossib<strong>le</strong> l'intervention <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>services</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>ecours (exemp<strong>le</strong> : accessibilité <strong><strong>de</strong>s</strong> engins <strong>de</strong> secours, évacuation <strong><strong>de</strong>s</strong> fumées,etc...).Compte tenu <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> la visite <strong>de</strong> l'établissement en question, lacommission <strong>de</strong>vra émettre un avis <strong>dans</strong> <strong>le</strong> but d'apporter un conseil technique àl'autorité <strong>de</strong> police compétente (généra<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> maire) qui motivera sa décision.II.2 PRESENTATION DES DIFFERENTES COMMISSIONS DUDEPARTEMENT.Ont été instituées <strong>dans</strong> <strong>le</strong> département du <strong>Calvados</strong> :une commission consultative départementa<strong>le</strong> <strong>de</strong> sécurité et d'accessibilité,une sous-commission départementa<strong>le</strong> <strong>de</strong> sécurité ERP/IGH,quatre sous-commissions d'arrondissements : Bayeux-Caen-Lisieux et Vire,une sous-commission intercommuna<strong>le</strong> (sous-commission <strong>de</strong> sécurité <strong>de</strong>l'agglomération Caen la mer : 29 communes).Leur domaine d'action est établi <strong>de</strong> la manière suivante :La sous-commission départementa<strong>le</strong> <strong>de</strong> sécurité ERP/IGH est chargée : "


<strong>de</strong> toutes <strong>le</strong>s étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> dérogation d'ERP et d'IGH dudépartement n'entrant pas <strong>dans</strong> la compétence <strong><strong>de</strong>s</strong> commissionsd'arrondissements ou intercommuna<strong>le</strong>s.<strong>de</strong> toutes <strong>le</strong>s visites d'ERP <strong>de</strong> la 1ère catégorie et d'IGH dudépartement.<strong>de</strong> toutes <strong>le</strong>s visites concernant <strong>le</strong>s établissements re<strong>le</strong>vant d'unepersonne <strong>de</strong> droit public (université, aéroports, etc...).<strong>Les</strong> sous-commissions d'arrondissements et <strong>de</strong> l'agglomération <strong>de</strong>Caen la mer sont chargées :<strong>de</strong> toutes <strong>le</strong>s étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et visites <strong><strong>de</strong>s</strong> ERP <strong>de</strong> la 2ème, 3ème, 4èmeet 5ème catégorie avec couchage sur <strong>le</strong>urs territoires respectifs.II.3 FONCTIONNEMENT DES SOUS COMMISSIONS DE SECURITE ET DESGROUPES DE VISITES<strong>Les</strong> sous-commissions <strong>dans</strong> <strong>le</strong>ur composition plénière peuvent se réunir ensal<strong>le</strong> ou sur site.Par ail<strong>le</strong>urs, el<strong>le</strong>s ont toutes été dotées d'un groupe <strong>de</strong> visite conformémentau décret n°95-260 du 8 mars 1995 modifié relatif à la commission consultative<strong>de</strong>partementa<strong>le</strong> <strong>de</strong> sécurité et d'accessibilité qui fixe la composition <strong>dans</strong> son artic<strong>le</strong>49 à savoir:un sapeur pompier titulaire du brevet <strong>de</strong> prévention<strong>le</strong> maire ou son représentant (élu)un représentant <strong>de</strong> la police ou <strong>de</strong> la gendarmerieun representant <strong>de</strong> la DDE,Le groupe <strong>de</strong> visite doit être réduit à son minimum, toutefois, la présence <strong>de</strong>personnes qualifiées est toujours possib<strong>le</strong> à titre consultatif (architecte, représentant<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>services</strong> vétérinaires...).


A la différence <strong><strong>de</strong>s</strong> commissions plénières, <strong>le</strong> groupe <strong>de</strong> visite fait un constatsur place <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong> la rég<strong>le</strong>mentation. Le groupe établit un rapport à l'issue<strong>de</strong> chaque visite. Ce rapport rédigé par <strong>le</strong> préventionniste est assorti ou non <strong>de</strong>propositions ou <strong>de</strong> constatations. Il est conclu par une proposition d'avis et il estsigné <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s membres habilités en faisant apparaître la position favorab<strong>le</strong> oudéfavorab<strong>le</strong> <strong>de</strong> chacun. Ce document permet aux commissions plénières <strong>de</strong>délibérer.L'activité <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-commissions intercommun<strong>le</strong> ou d'arrondissements faitl'objet d'un bilan établit par <strong>le</strong> SDIS qui présente chaque année aux membres <strong>de</strong> laCCDSA, <strong>le</strong> fonctionnement ou <strong>le</strong>s dysfonctionnements <strong><strong>de</strong>s</strong> dites structures.Rô<strong>le</strong> du secrétariat:enregistrer <strong>le</strong>s dossiers,établir <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier <strong>de</strong> travail du groupe <strong>de</strong> visite qui doit être diffusé au moinsun mois avant ladite programmation ce qui permet à l'élu <strong>de</strong> prendre sesdispostions pour assurer sa présence ou se faire représenter d'une part et àl'exploitant <strong>de</strong> se préparer à recevoir la visite <strong>de</strong> sécurité d'autre part,envoyer <strong>le</strong>s convocations,préparer l'ordre du jour <strong>de</strong> la commission plénièremettre en page <strong>le</strong> rapport rédigé par <strong>le</strong> préventionnsite lors <strong>de</strong> la visitesur siteétablir <strong>le</strong>s comptes rendus,diffuser <strong>le</strong>s documents aux mairies concernées abon<strong>de</strong>r et tenir à jour la liste <strong><strong>de</strong>s</strong> ERP <strong>de</strong> l'arrondissement ou <strong>de</strong>l'intercommunalité, ce qui permet d'établir en début d'année <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndier <strong>de</strong>travail du groupe <strong>de</strong> visite. (l'artic<strong>le</strong> 44 du décret prévoit que la sous-commission ERP-IGH est informée par chaque sous-commission d'arrondissement ou intercommuna<strong>le</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>visites effectuées et <strong>de</strong> la liste <strong>de</strong> ses visites, Le respect <strong>de</strong> cette obligation est essentiel, ilcontribue à la mise à jour du fichier départemental <strong><strong>de</strong>s</strong> ERP approuvé chaque année par <strong>le</strong>Préfet).


Le délai d'un mois maximum entre la visite <strong>de</strong> l'ERP et l'examen du rapport <strong>de</strong> visiteen commission plénière doit être mis à profit pour permettre à l'exploitant d'effectuer<strong><strong>de</strong>s</strong> travaux d'urgence ou apporter la preuve <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> vérificationstechniques par exemp<strong>le</strong>. Leur réalisation est alors prise en compte et l'énumération<strong><strong>de</strong>s</strong> pièces fournies est reportée sur <strong>le</strong> compte rendu <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> sécuritéqui statue. Dans ce cas d'espèce, la production <strong>de</strong> justificatif peut alors faire bascu<strong>le</strong>run avis défavorab<strong>le</strong> en favorab<strong>le</strong>.<strong>Les</strong> diffférentes commissions <strong>de</strong> sécurité :


III. FONCTIONNEMENT ET PROCEDUREIII.1 DELIVRANCE DU PERMIS DE CONSTRUIRE, AUTORISATIONDE TRAVAUXIl appartient au maire d'autoriser <strong>le</strong>s travaux d'un ERP sur <strong>le</strong> territoire <strong>de</strong> sacommune. Le permis <strong>de</strong> construire ne peut être délivré qu'après avis <strong>de</strong> lacommission <strong>de</strong> sécurité compétente. La commission émet alors, soit un avisfavorab<strong>le</strong> au projet, soit un avis défavorab<strong>le</strong>.Lorsque la commission n'a pas donné <strong>de</strong> réponse <strong>dans</strong> un délai d'un mois àcompter <strong>de</strong> la réception <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'avis relatif au permis <strong>de</strong> construire, l'avis <strong>de</strong>cette commission est alors considérée comme favorab<strong>le</strong>. Pour <strong>le</strong>s <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong>d'autorisation <strong>de</strong> travaux, en l'absence <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong> l'administration, <strong>le</strong>s travauxpeuvent débuter <strong>dans</strong> un délai <strong>de</strong> trois mois suivant <strong>le</strong> dépôt du dossier.III.2 AUTORISATION D'OUVERTURE A PUBLIC,A l'issue <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux, l'exploitant est tenu <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au maire l'autorisation d'ouverture aupublic. Le maire doit <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r la visite <strong>de</strong> lacommission <strong>de</strong> sécurité compétente un moisavant la date prévue d'ouverture (ou <strong>de</strong>réouverture). Il doit ensuite prendre sa décisionaprès visite et avis <strong>de</strong> la commission plénière <strong><strong>de</strong>s</strong>écurité (sauf <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s cas <strong>de</strong> 5° catégorie necomportant pas <strong>de</strong> locaux à sommeil).Avis favorab<strong>le</strong>Après transmission au maire <strong>de</strong> l'avisfavorab<strong>le</strong> <strong>de</strong> la commission, celui-ci prend unarrêté d'ouverture. Le maire notifie cet arrêté et<strong>le</strong>s éventuel<strong>le</strong>s prescriptions à l'exploitant. Ce<strong>de</strong>rnier peut alors ouvrir son établissement.Un dossier <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'autorisation d'ouverturedoit contenir <strong>le</strong>s pièces suivantes:- l'attestation par laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> maître d'ouvragecertifie avoir fait effectuer l'ensemb<strong>le</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>contrô<strong>le</strong>s et vérifications techniques relatifs à lasolidité conformément aux textes en vigueur;- l'attestation du bureau <strong>de</strong> contrô<strong>le</strong>, lorsque sontintervention est obligatoire, précisant que lamission solidité a bien été exécutée. Cetteattestation est complétée par <strong>le</strong>s re<strong>le</strong>vés <strong>de</strong>conclusions <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports <strong>de</strong> contrô<strong>le</strong>, attestant <strong>de</strong>la solidité <strong>de</strong> l'ouvrage, ces documents sontfournis par <strong>le</strong> maître d'ouvrage.Avant toute visite d'ouverture, <strong>le</strong>s rapports relatifsà la sécurité <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes contre <strong>le</strong>s risquesd'incendie et <strong>de</strong> panique établis par <strong>le</strong>s personnesou organisme agréés, lorsque <strong>le</strong>ur intervention estprescrite, doivent être fournis à la commission <strong><strong>de</strong>s</strong>écurité.


Avis défavorab<strong>le</strong>En cas d'avis défavorab<strong>le</strong> <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> sécurité, <strong>de</strong>ux solutionss'offrent au maire:- soit il tient compte <strong>de</strong> l'avis en n'autorisant pas l'ouverture- soit il n'en tient pas compte et autorise l'ouverture.Le maire autorise l'ouverture au public.Malgré un constat <strong>de</strong> danger établi par la commission, <strong>le</strong> maire autorisenéanmoins l'ouverture au public. L'autorité <strong>de</strong> police peut donc voir sa responsabilitépersonnel<strong>le</strong> engagée en cas <strong>de</strong> sinistre.Il est alors nécessaire que <strong>le</strong> maire obtienne au plus vite <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>l'exploitant <strong><strong>de</strong>s</strong> garanties écrites sur <strong>le</strong>s remè<strong><strong>de</strong>s</strong> apportées aux anomaliesconstatées. Ces garanties peuvent consister à prendre <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures provisoiresimmédiates réduisant <strong>le</strong> risque (par exemp<strong>le</strong> la réduction <strong>de</strong> l'effectif du public <strong>dans</strong>l'établissement, renforcement <strong>de</strong> la surveillance par <strong><strong>de</strong>s</strong> agents <strong>de</strong> sécurité incendie)et à établir un programme <strong>de</strong> travaux* pouvant s'échelonner sur plusieurs semainesvoire plusieurs mois en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> possibilités techniques et financières.Si <strong>le</strong> préfet considère que la décision prise par <strong>le</strong> maire d'autoriser l'ouvertureau public s'avère dangereuse, il peut mettre en <strong>de</strong>meure <strong>le</strong> maire <strong>de</strong> modifier sadécision et en cas <strong>de</strong> refus <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier, il peut prendre lui-même une décisionsubstituant sa propre décision à cel<strong>le</strong> du maire.*Ces travaux feront l'objet d'une autorisation du maire après consultation <strong>de</strong> la commission <strong><strong>de</strong>s</strong>écurité. Cependant, l'avis favorab<strong>le</strong> <strong>de</strong> la commission pour ces travaux ne constitue pas un avis favorab<strong>le</strong> pourl'établissement. Une nouvel<strong>le</strong> visite <strong>de</strong> sécurité <strong>de</strong> l'établissement sera nécessaire pour se prononcer sur l'ouverture ounon au public. Il convient par ail<strong>le</strong>urs <strong>de</strong> rappe<strong>le</strong>r que <strong>le</strong>s travaux dangereux sont interdits en présence du public.


Le maire n'autorise pas l'ouverture au public.Le maire doit alors notifier sa décision sous la forme d'un arrêté <strong>de</strong> refusd'autorisation en motivant sa décision par <strong>le</strong>s différents manquements à larég<strong>le</strong>mentation ainsi que par l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> risques réalisée par <strong>le</strong> préventionnistemembre <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> sécurité.A l'issue <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux entrepris pour pallier ces manquements, l'autorisation <strong>de</strong>réouverture n'interviendra qu'après la consultation <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> sécurité.Lorsque l'exploitant ne ferme pas son établissement malgré l'arrêté <strong>de</strong> fermeture, il peut fairel'objet <strong>de</strong> sanctions péna<strong>le</strong>s. Il peut être puni d'une amen<strong>de</strong> <strong>de</strong> 3750 euros (artic<strong>le</strong> L123-4 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>la construction et <strong>de</strong> l'habitation). L'infraction doit être constatée par un agent ou un officier <strong>de</strong> policejudiciaire ou <strong>le</strong> maire lui-même (officier <strong>de</strong> police judiciaire).Lorsqu'un péril imminent pour la sécurité du public est constaté et l'urgence dûment établie* lafermeture <strong>de</strong> l'établissement peut être exécutée d'office. Dans ces conditions, <strong>le</strong> maire peut confierl'exécution forcée <strong>de</strong> son arrêté à un officier <strong>de</strong> police judiciaire compétent territoria<strong>le</strong>ment. (El<strong>le</strong> pourranotamment donner lieu à l'apposition <strong>de</strong> scellés).* à défaut, l'exécution forcée peut -être constitutive d'une voie <strong>de</strong> fait.III.3 FERMETURE ET RECLASSEMENT DES ERPFermeture d'un ERPLa fermeture d'un ERP doit faire l'objet d'une <strong>le</strong>ttre ou d'un arrêté <strong>de</strong> fermeturequi permet <strong>de</strong> faire courir <strong>le</strong> délai <strong>de</strong> dix mois qui entraîne l'application <strong>de</strong> larég<strong>le</strong>mentation en vigueur (et non <strong>de</strong> la rég<strong>le</strong>mentation antérieure).Le constat <strong>de</strong> fermeture par la commission <strong>de</strong> sécurité lors d'une visite ne vautpas arrêté. Seu<strong>le</strong> une <strong>le</strong>ttre du maire constatant la fermeture <strong>de</strong> l'établissement à ladate <strong>de</strong> la visite, pourra être prise en compte par <strong>le</strong> SDIS en vue <strong>de</strong> la mise à jour dufichier départemental <strong><strong>de</strong>s</strong> ERP.Toute fermeture d'établissement effectuée <strong>dans</strong> <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> l'exercice dupouvoir <strong>de</strong> police du maire doit se traduire par un arrêté <strong>de</strong> fermeture.


Toute fermeture d'établissement effectuée pour <strong><strong>de</strong>s</strong> raisons sans lien avec lasécurité doit faire l'objet d'une information administrative qui peut prendre la formed'une simp<strong>le</strong> <strong>le</strong>ttre au maire.Procédure <strong>de</strong> reclassementCas d'un ERP reclassé en habitation (cas <strong>de</strong> logement foyer)Lorsque l'exploitant d'un ERP souhaite reclasser son établissement pour <strong>le</strong>transformer en habitation, il doit <strong>le</strong> mettre en conformité avec la rég<strong>le</strong>mentationhabitation (règ<strong>le</strong> <strong>de</strong> sécurité contre l'incendie <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s habitations pris par arrêté du31 janvier 1986). Si <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux sont nécessaires, un permis <strong>de</strong> construire ou unedéclaration <strong>de</strong> travaux doit être déposé.Le centre d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> techniques <strong>de</strong> l'équipement (CETE) est compétent pourréceptionner <strong>le</strong>s travaux <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s immeub<strong>le</strong>s d'habitation.A défaut d'avis du CETE, la commission <strong>de</strong>vra constater la réalisation <strong><strong>de</strong>s</strong>travaux. Après réception <strong>de</strong> l'avis du CETE ou constat par la commission, cette<strong>de</strong>rnière pourra procé<strong>de</strong>r au déclassement <strong>de</strong> l'établissement qui sera ensuite retirédu fichier départemental <strong><strong>de</strong>s</strong> ERP.Dans <strong>le</strong> cas d'un hôtel transformé en hôtel meublé, la commission pourraprocé<strong>de</strong>r au déclassement si lui sont fourni :une inscription au registre du commerce précisant <strong>le</strong> caractère"habitation" <strong>de</strong> l'établissement,un bail,une attestation <strong>de</strong> perception <strong>de</strong> la taxe d'habitation,une durée <strong>de</strong> présence <strong><strong>de</strong>s</strong> locataires significative.Ce sont là <strong>le</strong>s seu<strong>le</strong>s preuves permettant à la commission d'établir un procèsverbal<strong>de</strong> déclassement.


Cas d'un ERP reclassé en habitation (cas <strong>de</strong> logement foyer)Dans <strong>le</strong> cas d'une habitation qui <strong>de</strong>vra être reclassée en ERP, bien que laplupart <strong><strong>de</strong>s</strong> rég<strong>le</strong>mentations n'ait pas d'effet rétroactif, <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures peuventaccompagner ce reclassement :augmenter <strong>le</strong> personnel et <strong>le</strong> former,instal<strong>le</strong>r un système permettant une alarme précoce,renforcer <strong>le</strong>s recoupements en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> possibilités,créer ou protéger <strong><strong>de</strong>s</strong> dégagements <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s circulations,instal<strong>le</strong>r un éclairage <strong>de</strong> sécurité.La commission <strong>de</strong> sécurité constatera en outre, si l'établissement est bien enconformité avec <strong>le</strong> rég<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> sécurité "habitation" applicab<strong>le</strong> à l'établissement enquestion. Dans <strong>le</strong> cas contraire, la commission peut en fonction du danger induit,émettre un avis défavorab<strong>le</strong> à la poursuite <strong>de</strong> l'exploitation et /ou prescrire <strong><strong>de</strong>s</strong>mesures provisoires. !


La périodicité <strong>de</strong> ces visites dépend du type et <strong>de</strong> la catégorie <strong>de</strong>l'établissement :Type d'ERPJ L M N O P RavechébergementRsanshébergementS T U V W X Ycatégorie d'ERP1° 2* 2 2 2 2 2 2 2 3 2 2 5 3 3 32° 2 3 3 3 2 2 2 3 3 3 2 5 3 3 33° 3 3 5 5 3 3 3 3 5 5 3 5 5 5 54° 3 5 5 5 3 5 3 5 5 5 3 5 5 5 55° 5 5 5 5*tous <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux ansUne attention particulière est <strong>de</strong>mandée concernant la périodicité du contrô<strong>le</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> ERP <strong>de</strong> 5° catégorie comportant <strong><strong>de</strong>s</strong> locaux à sommeil.A l'issue d'une visite périodique ou inopinée, la commission va formu<strong>le</strong>r un avisfavorab<strong>le</strong> ou défavorab<strong>le</strong> vis-à-vis <strong>de</strong> l'exploitation.Avis favorab<strong>le</strong>Dans <strong>le</strong> cas d'un avis favorab<strong>le</strong> <strong>de</strong> la commission plénière, <strong>le</strong> maire notifie àl'exploitant sa décision <strong>de</strong> poursuite à l'exploitation accompagné du procès verbal <strong>de</strong>la commission. "


Le maire ne prend aucune décision.Le maire risque alors <strong>de</strong> voir non seu<strong>le</strong>ment sa responsabilité administrativeengagée si son si<strong>le</strong>nce concourt à la naissance d'un sinistre, mais aussi saresponsabilité péna<strong>le</strong>.Le préfet peut mettre en <strong>de</strong>meure <strong>le</strong> maire d'agir et il peut, suite à une mise en<strong>de</strong>meure restée sans effet, se substituer à celui-ci. Le préfet agit alors au nom <strong>de</strong> lacommune.III.5 VERIFICATIONS TECHNIQUES.<strong>Les</strong> vérifications techniques doivent être effectuées soit par <strong><strong>de</strong>s</strong> organismesagréés par <strong>le</strong> ministère <strong>de</strong> l'intérieur, soit par <strong><strong>de</strong>s</strong> techniciens compétents (entrepriseloca<strong>le</strong>, artisan, employé communal).Ces vérifications techniques ont pour objet <strong>le</strong>s installations suivantes :Equipement ouArtic<strong>le</strong> <strong>de</strong>PériodicitéVérification effectuée par:installationsréférenceE<strong>le</strong>ctriques EL19 1an technicien compétentThermiques chaufferie CH 58 1 an technicien compétentRamonage CH.57 1 an technicien compétentGaz, combustib<strong>le</strong>sGZ 30 1 an technicien compétentet hydrocarbures liquéfiésSystème <strong>de</strong> sécurité incendie MS 73 1 an technicien compétentcontrat d'entretien3 ans personne ou organisme <strong>de</strong> contrô<strong>le</strong> agrééExtincteurs MS 73 1 an technicien compétentAscenseur-monte chargeescaliersmécaniquesAS 8 /AS 9 1 an5 antechnicien compétantpersonne ou organisme <strong>de</strong> contrô<strong>le</strong> agrééDésenfumage DF 8 1 an technicien compétent<strong>Les</strong> résultats sont à reporter sur <strong>le</strong> registre <strong>de</strong> sécurité.


III.6 CHAPITEAUX TENTES ET SRUCTURES.Il appartient au maire d'autoriser, par arrêté, l'ouverture au public d'unétablissement provisoire.L'organisateur <strong>de</strong> la manifestion doit faire parvenir au maire un dossier comp<strong>le</strong>tcomportant notamment un extrait du registre <strong>de</strong> sécurité, un plan <strong>de</strong> masse, un plancoté <strong><strong>de</strong>s</strong> aménagements intérieurs <strong><strong>de</strong>s</strong> installations, ainsi que son engagement àrespecter <strong>le</strong> rég<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> sécurité.La rég<strong>le</strong>mentation ne prévoit pas <strong>de</strong> consultation systématique <strong>de</strong> lacommission <strong>de</strong> sécurité. Si <strong>le</strong> maire <strong>le</strong> juge nécessaire, il peut saisir la commission <strong><strong>de</strong>s</strong>écurité pour une visite avant ouverture au public. Il est important <strong>de</strong> prendre enconsidération <strong>le</strong> nombre <strong>de</strong> personnes accueillies et <strong>le</strong>s types d'activités pratiquées.Le délai <strong>de</strong> saisine <strong>de</strong> la commission est <strong>de</strong> 1 mois minimum avant la dated'ouverture au public, pour <strong>le</strong>s spectac<strong>le</strong>s et <strong>de</strong> 2 mois pour <strong>le</strong>s manifestations <strong>de</strong>type T (expositions, foires, salons). Si ce délai n'est pas respecté, <strong>le</strong> maire peutautoriser l'ouverture au public, sans avis <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> sécurité.<strong>Les</strong> contraintes météorologiques doivent éga<strong>le</strong>ment être prises en compte. Ilappartient au maire <strong>de</strong> prendre toutes <strong>le</strong>s mesures pour interdire l'accès au publiclorsque <strong>le</strong>s limites météorologiques sont atteintes.<strong>Les</strong> manèges et attractions foraines ne concernent pas <strong>le</strong>s commissions <strong>de</strong> sécurité.

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