FONDATION pour les GÉNÉRATIONS FUTURES 1998-200238II. LE PÔLE « MISE EN DÉBAT ET SENSIBILISATION AUTOUR DU CONCEPTDE DÉVELOPPEMENT SOUTENABLE »La Fondation a rassembléun « collège d’élus Locaux »pour réfléchir aux impactsde la mondialisation auniveau local. Namur-Bruxelles,novembre 2001.De droite à gauche sur laphoto, Raphaël Pollet(PS-Rixensart),Georges Dallemagne(CDH-Bruxelles),Benoit Schoonbrodt(MR-Berchem Ste Agathe),Myriam Hilgers(Ecolo-Molenbeek),Michel Jehaes(Ecolo-Oupeye),André-Marie Poncelet(CDH-Namur).Absents sur la photo :Jean-Jacques Flahaux(MR-Braine-le-Comte) etAnnie Sabbatini(PS-La Louvière).Il n’est guère de débat utile sans suitesconcrètes ! Ainsi, ces débats ont aboutinotamment à la rédaction d’un« cahierde propositions » présenté à l’Assembléemondiale des citoyens (Lille 2001). CeCahier est intitulé : « Le territoire , lieudes relations : vers une communauté deliens et de partage ».En 2003, cette initiative devrait être suiviepar un programme européen derecherche sur les enjeux de gouvernanceet de développement durable.Un « Collège d’ Elus locaux » de toutestendances pour réfléchir aux impactsde la mondialisationUn mois <strong>plus</strong> tard, en octobre 2001, laFondation pour les Générations Futuresa remis sur le tapis la question de lagouvernance, en prenant cette fois unbiais différent. En vue de préparerl’Assemblée mondiale des citoyens deLille (France) en décembre 2001, laFondation a mis sur pied, en Belgique,un « Collège de réflexion d’Elus locaux »autour des questions de gouvernancelocale face à la mondialisation.Ce collège a réuni huit élus politiquesissus des quatre principaux partis politiquesde la Communauté française :Parti Socialiste, Mouvement des réformateurs,Ecolo, Parti Social Chrétien(aujourd’hui CDH).Au centre du débat, une question : quellesresponsabilités locales peut-on exercerface à la mondialisation ? Une fois de<strong>plus</strong>, la discussion théorique s’est nourriede cas concrets. Les élus rassembléspar la Fondation ont abordé le thème dela « responsabilité locale face à la mondialisation» via la problématique del’eau. Quatre exemples ont été approfondis: un système d’assainissement deseaux à Louvain-la-Neuve, une stationd’épuration par lagunage, un contrat derivière en Région wallonne, une épurationindividuelle groupée en zone rurale.En partant de la question de l’eau, lesmembres du collège ont tenu à souligneravec force la responsabilité de chacundans un système global : oui, les éluspeuvent faire quelque chose au niveaulocal. Il est important, ont-ils poursuivi,d’encourager une gestion participative etd’entreprendre des démarches d’éducation,de sensibilisation et d’informationde tous les acteurs de la société.Par ailleurs, les élus se sont penchéssur un projet de Charte des ResponsabilitésHumaines (voir en page 53).Les résultats de leurs débats ont étérassemblés dans un document (disponibleen anglais et français) diffusé àl’Assemblée mondiale de citoyens(décembre 2001), pour alimenter ledébat à propos de ce projet de Charte.
FONDATION pour les GÉNÉRATIONS FUTURES 1998-2002II. LE PÔLE « MISE EN DÉBAT ET SENSIBILISATION AUTOUR DU CONCEPTDE DÉVELOPPEMENT SOUTENABLE »4. LE TEMPS, AU CENTRE DES DÉBATSComment inscrire le développementdurable dans une société qui vit dansl’immédiateté ? La question du tempsest centrale à tous nos débats de société.Aussi est-ce tout naturellement quela Fondation pour les GénérationsFutures, dès sa création, a tenu à aborderce grand chantier de réflexions, ens’attaquant à <strong>plus</strong>ieurs dimensions duproblème : sociale, économique, culturelle,philosophique…Pendant trois ans, de 1999 à 2001, laFondation a multiplié les occasions derencontres et d’échanges sur ce thème, àl’occasion de séminaires, ateliers, conférences.Ce travail de questionnements’est conclu par un Cahier de propositionspour le XXIème siècle consacréesau temps, notamment diffusé lors del’Assemblée mondiale des citoyens à Lilleen décembre 2001. Ce Cahier est intitulé :« Le temps et ses usages, propositionspour un développement soutenable ».> Les thèmes en discussionDe <strong>plus</strong>, un livre, résumant l’ensembledes débats et propositions, est publiépar les Editions Charles Léopold Mayeret sera disponible dès 2003. Son titre :« Apprivoiser le temps. Approches pluriellessur le temps et le développementdurable ».Pour aborder ce sujet clé, il fallait, c’étaitbien la moindre des choses, prendre lerecul nécessaire et procéder à une longuegestation. Dès juin 1999, laFondation pour les Générations Futuresa organisé une première série de quatreséminaires interactifs à l’Université dePaix de Namur. Il s’agissait, en quelquesorte, de procéder à un état de la question.Pour concrétiser les discussions, laFondation a veillé à y associer nombre deporteurs de projets (les candidats à l’appelà projets 1998 ont été conviés) demême que des professionnels de terrain.Chacun de ces séminaires, introduit parun grand témoin, a appréhendé le tempssous un angle précis.Avec « Le temps : sens et changement », la Fondation, secondée par MichelGuérin du ministère de la Communauté française, s’est interrogée sur la façondont les projets sociaux, culturels, pédagogiques, qui s’offrent de <strong>plus</strong> en <strong>plus</strong>comme des produits de consommation immédiate, peuvent laisser des traces etêtre les déclencheurs d’un mouvement <strong>plus</strong> profond.Sur le thème du « Temps retrouvé, temps échangé », la Fondation s’est ensuitepenchée sur la manière dont on peut donner du temps à travers des projets d’échangesde savoirs et de services, dans une optique de solidarité entre les générations.Lequel débat a été amorcé par Michel Loriaux, socio-démographe àl’UCL.Le séminaire « Le temps et le travail des hommes » a porté sur les défis de l’économiesociale, un secteur qui se doit de concilier la recherche d’une nécessairerentabilité avec la prise en compte d’une force de travail souvent déconnectée desnotions de productivité. Dan Wendorf, d’une fédération d’entreprises d’économiesociale, faisait office de grand témoin.Enfin, le séminaire « Le temps : nature et décision politique », introduit par GérardJadoul, président d’Inter environnement Wallonie, a approfondi les relations entreles engagements citoyens répondant souvent à des urgences et le processus décisionneldont les répercussions s’opèrent sur de très longues années.39Le temps est central dans tousles débats de société. LaFondation s’est penchée surdifférents aspects du problèmeen multipliant rencontres etéchanges sur ce thème.RAPPORT FINANCIER RAPPORT ADMINISTRATIF EN BREF PRÉSENCE CITOYENNETÉ DÉBAT RAPPORT D’ACTIVITÉS INTRODUCTIONEN BREF PRÉSENCE CITOYENNETÉ DÉBAT INITIATIVES