15 jours en villeCélestin-FreinetLe Sud au centreLa ludothèque, l’ACSH, la Maison de la famille et Le Foyer stéphanais se partagentl’espace Célestin-Freinet depuis cinq ans. Un équipement clé pour le sud stéphanais…Du nom du pèrede la pédagogiefondée sur l’expressionlibre,l’espace Célestin-Freinet constitueun pôle de vie important àl’échelle de la ville. Fidèle à sonnom, l’équipement est dédié àl’émancipation des habitants detous âges. Outre son ancrage deproximité, il rayonne dans toutela commune. « Nous avons lachance d’avoir un équipemententièrement dédié au jeu, sefélicite Grégory Méjean, le responsablede la ludothèque. Il ya peu d’endroits dans la régionoù le jeu soit travaillé comme unsupport culturel à part entière. »Au regard d’Emmanuel Sannier,le directeur de l’Association ducentre social de La Houssière(ACSH), la première vertu del’espace Célestin-Freinet auraété de créer des liens durablesentre les habitants des quartiersHartmann et La Houssière :« Quand l’ACSH était dans lescaves, les gens des deux quartiersne se mélangeaient pas,assure-t-il. Maintenant, il n’y aplus qu’un seul ensemble, c’estle Sud pour tout le monde. »Rapprocherles unset les autresRépétition de danse collective dans la salle polyvalente commune de l’espace Célestin-Freinet, en vue de la fête du Sud.Situé sur l’avenue Ambroise-Croizat, l’espace Célestin-Freinet a rapidement su devenirle maillon qui faisait jusqu’alorsdéfaut entre les deux quartiersdu sud stéphanais. L’équipementa ainsi permis de regrouperdes structures aux cultureset métiers certes différents,mais aux objectifs partagés :rapprocher les habitants et proposerdes activités pour tous.L’ACSH côtoie la ludothèque etla Maison de la famille, toutesdeux municipales, ainsi que lebureau des correspondants dubailleur social Le Foyer stéphanais.Les quatre structuresélaborent des projets communs,confirme Audrey Herpin,responsable de la Maison dela famille. « Nous mutualisonsdès que c’est possible, mêmesi nous n’avons pas forcémentles mêmes publics. »Au cœur de ces collaborationsponctuelles, se trouve bien sûrla fête du Sud (lire ci-contre).Mais au-delà du rendez-vousfestif, des pistes collaborativesrestent encore à explorer,confie Grégory Méjean. « Laludothèque est très appréciéedes jeunes du quartier mais ilfaudrait tisser plus de liens avecles autres structures. » Rançondu succès, l’équipement paraîtparfois un peu étroit, commele note le directeur de l’ACSH.« Ici, c’est un peu la deuxièmemaison des gens du Sud... » Conception et réalisation : service communication | 04/2014 | Ville de Saint-étienne-duRouvrayLe Sud à la fêteCréée pour rapprocher les habitants des quartiers deLa Houssière et d’Hartmann, la fête du Sud regrouperades stands de la ludothèque, du centre social, de la Maison de lafamille et du Foyer stéphanais. Une douzaine au total prendrontplace sur la chaussée, face au bâtiment de l’espace Célestin-Freinet. Yoga et parcours pour enfants (avec le Club gymniquestéphanais), maquillage, restauration, jeux, création musicale sursmartphone ou tablette, la fête du Sud aura la rue pour elle… D’icilà, les habitants du Sud recevront dans leur boîte aux lettres leprogramme de la fête et une invitation à partager leurs souvenirsliés à Célestin-Freinet.• La fête du Sud se tiendra vendredi 9 mai de 16 à 22 heures.Circulation coupéeÀ l’occasion de la fête du Sud, l’avenue Ambroise-Croizat, àhauteur de l’espace Célestin-Freinet, sera fermée à la circulationautomobile vendredi 9 mai entre 10 et 23 heures.2Le Stéphanaisdu 17 avril au 7 mai 2014
ÉducationRentréemi-figue mi-raisinAvec la fermeture d’une classe, l’ouverture de deux autreset la création d’un poste d’enseignant surnuméraire,la rentrée scolaire s’annonce en demi-teinte…Les instances départementalesde l’inspectionacadémiqueont décidé vendredi 11 avrilla suppression d’une classe àl’école élémentaire Jean-Macé.Cette classe avait déjà été menacéede fermeture à la rentréedernière mais la mobilisationdes enseignants, des parentsd’élèves et des élus avait alorscontraint l’inspection académiqueà revenir sur sa décision.« L’inspecteur a mal digéréqu’on obtienne l’ouverture decette classe en 2013 », commenteSabine De Almeida, dusyndicat d’enseignants SNUipp.Cette fermeture programméedevrait toutefois être accompagnéede la création, surla même école élémentaireJean-Macé, d’un poste supplémentairedans le cadre dudispositif « Plus de maîtres quede classes » qui permet auxéquipes pédagogiques un travailen petits groupes d’élèves.Si la Ville se félicite de cettecréation de poste, elle estimenéanmoins qu’elle ne compensepas la fermeture d’uneclasse. « Les conditions de scolaritéqu’avait permis l’ouvertured’une classe supplémentaireà Jean-Macé, explique lemaire, Hubert Wulfranc, avaientvisiblement profité aux enfants,je vais par conséquent opposermon refus à cette nouvelledécision de fermeture. »Les nouvelles sont meilleurespour d’autres enfantsstéphanais. Une classesupplémentaire devrait en effetêtre ouverte, à la rentrée prochaine,à la maternelle Louis-Pergaud et une classe detout-petits à la maternelleMaximilien-Robespierre pourl’accueil des moins de 3 ans.D’autres demandes de la Villeavaient toutefois été déposéesauprès des autorités académiques,dans lesquellesfiguraient des demandesd’ouvertures de classes dansles écoles maternelles Victor-Duruy et Paul-Langevin etl’école élémentaire Louis-Pergaud. « Je vais me rapprocherde l’inspecteuracadémique, affirme lemaire, pour défendre cesdemandes d’ouverture et luisignifier notre refus de fermeturede classe à Jean-Macé,je réitérerai également notredemande d’un financement supplémentairepour nos activitéspériscolaires. » Le directeuracadémique des services del’Éducation nationale, PhilippeCarrière, estime quant à lui quela fermeture à Jean-Macé « sejustifie pleinement ». Au total,soixante classes devraient fermerdans tout le département àla rentrée 2014. Des incertitudes demeurent sur les conditions dans lesquelles seront accueillis les élèvesà la rentrée prochaine.À mon avisDeux poidsdeux mesuresLe Premier ministre vient d’annoncer la volonté dugouvernement de procéder à de nouveaux cadeaux aupatronat. Par le biais du crédit d’impôt compétitivitéemploi (CICE) et d’importantes exonérations de cotisationssociales, les allégements du « coût du travail »seront portés à 30 milliards. Le Medef est aux anges.Son président a même cru bon de devoir préciser auxpatrons qu’ils pourraient augmenter les dividendes desactionnaires avec cet argent.Les Français vont maintenant payer la facture : baissedes prestations sociales, asphyxie des hôpitaux publics,hausses de la CSG, de la TVA, voire de l’impositiondirecte.Ces décisions vont accroître de nouveau les difficultésde la population d’une ville comme la nôtre : encore unefois ce sont les salariés, les retraités, les privés d’emplois,les jeunes qui vont avoir de plus en plus de malà vivre, atteints directement par l’affaiblissement dela sécurité sociale et l’appétit des assurances privées.Cette politique ferme les portes des solidarités etpousse les inégalités en matière de politique familiale,de politique sanitaire notamment, sans que le pouvoird’achat et l’emploi n’y trouvent d’amélioration.Ce n’est décidément pas le bon cap.Thorez-LangevinHubert Wulfranc, maire, conseiller généralFaites vos jeuxLe « diagnostic en marchant » du 30 avril aura un petitair de fête. Créés dans le cadre des opérations de renouvellementurbain, ces « diagnostics en marchant » de la Gestion urbainede proximité (Gup) permettent aux habitants « de se réapproprierl’espace public », précise Hélène Le Cronc, responsable municipaledes Gup. « Cela donne des résultats, explique Julia Garcia, habitantede Thorez, même si on sait que les choses ne peuvent pas se fairetout de suite. » Une précédente Gup avait notamment signalé lavétusté de l’aire de jeux des immeubles Thorez.Suite à cette remarque, les agents des espaces verts avaient pris encharge la réparation, économisant à la Ville un prestataire extérieur.« C’était la première fois que des agents intervenaient sur une airede jeux, se félicite Marc Havin, responsable des espaces verts, ilsont pris ça à cœur. » La structure est maintenant comme neuve.Elle sera inaugurée mercredi 30 avril à l’occasion d’un « diagnosticen marchant » qui sera, pour l’occasion, conclu par un goûteret par l’opération « jardinières » du Foyer stéphanais. Le centresocioculturel Georges-Brassens et l’association Cardère (jeux surla biodiversité) tiendront des stands.n° 184 3