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dossierd’actions est établi en fonction dela vie de l’établissement. Ainsi,pour 2014-2015, le collège Louise-Michel a choisi notamment de seconcentrer sur la consommationd’alcool, de tabac et de drogues,l’éducation à la sexualité mais aussisur la prévention contre le décrochagescolaire et la lutte contre lespréjugés garçons/filles. Du côté ducollège Maximilien-Robespierre,l’infirmière Anne-Valérie Derridera conçu un programme qui intègrepar exemple l’hygiène buccodentaireet corporelle, la nutritionen lien avec le CM2 et la 6 e maisaussi les dangers d’internet et lesproblèmes liés aux incivilités.Au-delà des actions engagées dansle cadre des quatre collèges stéphanais,la Ville, en lien avec l’Agencerégionale de la santé de Haute-Normandie (ARS), souhaite contribuerà donner encore plus de cohérenceà ce réseau de spécialistes.« Notre objectif est de développerles liens entre les établissementspour construire un programme desanté à l’échelle de la commune.Nous pensons aussi qu’il seraitpertinent d’impliquer davantagecelles et ceux qui voient l’enfantdans un autre contexte que l’écolecomme le médecin traitant d’abordmais aussi les éducateurs des clubsde sport, des centres de loisirs oudes centres socioculturels », insisteCorinne Leroy, responsable adjointdu pôle prévention et promotion dela santé à l’Agence régionale de lasanté de Haute-Normandie.Y a-t-il un médecindans la salle ?Si les dispositifs et la volonté detravailler ensemble existent bel etbien, reste le problème des effectifs.Dans les faits, les grandessections de maternelle, les écolesprimaires, les collèges et le lycéede Saint-Étienne-du-Rouvray sontcouverts par un seul médecin à quireviennent des compétences exclusives.« Seul le médecin peut rédigerun certificat médical, établir unconstat de maltraitance, adresserun enfant à un spécialiste, gérer unprojet d’accueil individualisé, noteBrigitte Loraillère, médecin scolaire.Nous sommes là pour fairedes propositions de soins aussiauprès des familles qui prennentseules la décision. Quelquefois, ilfaut plusieurs rendez-vous pourque certains parents prennent réellementconscience de la nécessitéd’intervenir pour le bien-être del’enfant. Enfin, la prise en chargedes élèves en situation de handicapnous prend aussi de plus en plus detemps. » Brigitte Loraillère partira àla retraite à la fin de l’année, sansgarantie d’être remplacée. Qui seraalors en mesure d’assurer ses missions? L’inspection académique seborne à rappeler qu’un concoursde recrutement national est prévuchaque année et que, si le posten’est pas pourvu, il reste des possibilitésd’engager des médecinscontractuels ou de mutualiser cettecompétence avec d’autres secteursde la région.Cumulde compétencesDans le pire ces cas, il est probableque les infirmières scolairesseront encore davantage misesà contribution alors qu’elles nemanquent déjà pas de travail. Anne-Valérie Deridder, basée au collègeMaximilien-Robespierre, en réseauÉclair, témoigne de son investissementsur un poste qui implique des’engager pour une durée minimumde trois ans. « Au quotidien, il fautgérer les petits bobos. Mais il fautaussi assurer les bilans de santépour les 5-6 ans, les CM2, les 5 e etla visite spécifique pour les 3 e . Jen’oublie pas la mise en œuvre duprogramme du Comité d’éducationà la santé et à la citoyenneté en lienavec les associations ou la CPAM,les centres médico-sociaux. Monbureau est au collège mais je bougetout le temps entre les grandes sectionsde maternelle de Jean-Macéet Maximilien-Robespierre sansoublier l’école élémentaire Jean-Macé. Il faut souvent dépasser sesfonctions et ses missions pour desentretiens avec les enseignants etpour contacter aussi les parents,les relancer. On suit les fratries, lesfamilles et les journées sont rarementassez longues. » Les grands rendez-vousde la santéLe premier bilan de santé scolaire a lieu à l’école maternelle pour lesenfants âgés d’au moins 3 ans et 9 mois. La visite est conduite par lesinfirmières de la protection maternelle et infantile (PMI). Au programme :test de langage, psychomotricité, graphisme, audiométrie. Une orthoptistese déplace à cette occasion pour un test spécifique. Un deuxièmebilan, conduit par l’infirmière de l’Éducation nationale, a lieu pour lesenfants de 5 à 6 ans, en grande section ou en CP, avec un dépistagesystématique des troubles du langage. D’autres étapes de prévention ontlieu en CM2 et dans le courant des années collège, notamment pour lamise à jour des vaccins. Dans tous les cas, un bilan d’orientation en finde classe de 3 e est obligatoire pour les élèves qui choisissent des filièresprofessionnelles et technologiques. Enfin, dans les lycées professionnels,une visite d’aptitude au travail sur machine est parfois nécessaire,associée à une dérogation donnée par l’inspection du travail en fonctionde l’avis médical et de l’avis des enseignants.8Le Stéphanaisdu 17 avril au 7 mai 2014

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