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révision systématique des clupeidae d'eau douce de l'ouest et du ...

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Na d'ardre:THESEprésentéepou r obte ni rLE TITRE DE DOCTEURDE L'INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE TOULOUSESPÉCIALITÉ: Sciences Agronomiques (Ichtyologie appliquée)parGermain GOURENERÉVISION SYSTÉMATIQUE DES CLUPEIDAE D'EAU DOUCEDE L'OUEST ET DU CENTRE AFRICAIN : MORPHOLOGIE,BIOMÉTRIE,OSTÉOLOGIE ET ZOOGÉOGRAPHIE DES GENRESPELLONULA, ODAXOTHRISSA, CYNOTHRISSA,POECILOTHRISSA ET MICROTHRISSA.Soutenue le 14 octobre 1988 <strong>de</strong>vant le jury composé <strong>de</strong> :M. J. DAGETPrési<strong>de</strong>ntMM.-A. BELAUDR. BILLARDC. LEVEQUEJ. MOREAUMembresG.G. TEUGELSD.F.E. THYS VAN DEN AUDENAERDEj


- 2AVANT-PROPOSEn nous accueillant dans le laboratoire d'Ichtyologie <strong>du</strong> Muséum,Monsieur le Professeur R. Billard, directeur <strong>et</strong> Madame M. L. Bauchot <strong>et</strong> 1Monsieur J. C. Hureau, sous-directeurs, nous ont permis <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> larecherche scientifique notre métier. Nous tenons à leur exprimer ici notreprofon<strong>de</strong> reconnaissance.Monsieur G. G. Teugels, sous-directeur associé au Muséum, a bienvoulu diriger ce travail. Il nous a apporté le soutien matériel <strong>et</strong> un appuiintellectuel précieux, nous n'oublions pas non plus les encouragememts <strong>et</strong>l'ai<strong>de</strong> qu'il n'a cessé <strong>de</strong> nous prodiguer <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> nos recherches.Nous l'en remercions très vivement <strong>et</strong> espérons que ce travail repondra àson attente.Monsieur le Professeur J. Dag<strong>et</strong>, <strong>et</strong> Monsieur C. Lévêque, directeur<strong>de</strong> recherche à l'ORSTOM, ont accepté <strong>de</strong> juger ce mémoire <strong>et</strong> d'en êtrerapporteurs. Nous leur en sommes très reconnaissant, n'ignorant pas que l<strong>et</strong>emps qu'ils consacreront à ce travail sera dérobé à d'autres activités.Monsieur le Professeur D. F. E. Thys van <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>. directeur<strong>du</strong> Musée Royal <strong>de</strong> l'Afrique Centrale <strong>de</strong> Tervuren (Belgique). a bienvoulu examiner <strong>et</strong> juger ce mémoire. Il nous est agréable <strong>de</strong> le remercierd'autant que la collaboration avec son laboratoire a été pour nous trèsfructueuse.Nous sommes très reconnaissant aux professeurs A. Belaud <strong>et</strong> J.Moreau d'avoir accepté d'être membres <strong>de</strong> ce jury. nous espérons qu'ilstrouverons dans c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> quelques éléments <strong>de</strong> l'enseignement d'Ichtyologiequ'ils nous ont antérieurement dispensé.Nous remercions particulièrememt Monsieur L. Lauzanne. directeur<strong>de</strong> recherche à l'ORSTOM, d'avoir consacré un temps considérable à la critique<strong>du</strong> manuscrit.


- 3 -Notre gratitu<strong>de</strong> va aux responsables <strong><strong>de</strong>s</strong> Musées européens, BritishMuseum (Natural History) (Gran<strong>de</strong> Br<strong>et</strong>agne), Institut royal <strong><strong>de</strong>s</strong> SciencesNaturelles (Belgique) Naturhistorisches Museum, Hamburg (RépubliqueFédérale d'Allemagne) ; Naturhistoriska Riksmuse<strong>et</strong>, Stockholm (Suè<strong>de</strong>)Rijksmuseum van natuurlijke historie (Pays Bas) <strong>et</strong> Zoologisches Museum <strong>de</strong>rHumboldt Universitat (République Démocratique d'Allemagne) <strong>et</strong> américains,Aca<strong>de</strong>my of Natural Sciences of Phila<strong>de</strong>lphia; American Museum of NaturalHistory Museum of Comparative Zoology <strong>et</strong> United States National Museum,qui nous ont permis d'examiner leurs collections.Enfin nous voudrions assurer tous nos collègues, chercheurs outechniciens <strong>du</strong> laboratoire d'Ichtyologie <strong>du</strong> Muséum, en particulier J. Abel,D. Almena-Péquignot, M. Beaunier, G. Duhamel, C. Ozouf-Costaz, B. Sér<strong>et</strong> <strong>et</strong>A. Vergezac, <strong>de</strong> notre reconnaissance pour l'ai<strong>de</strong> précieuse <strong>et</strong> dévouéequ'ils nous ont toujours apportée. Le soutien <strong>de</strong> R. Baudouin <strong>du</strong> CentreInformatique <strong>du</strong> Muséum a été essentiel pour le dépouillement <strong><strong>de</strong>s</strong> données.Nos remerciements vont également à M. A. Reygel pour son ai<strong>de</strong> dans lapréparation <strong><strong>de</strong>s</strong> illustrations <strong>de</strong> ce travail. Par ailleurs nous exprimonsnotre vive gratitu<strong>de</strong> à J. Trojnar à qui nous <strong>de</strong>vons la dactylographie <strong>de</strong> cemanuscrit.


- 4 -LISTE DES ABREVIATIONSAVARanganthyaorbartb2bhbptbrac2ceciclcorbcpcu<strong>de</strong>podldndorshydradrddrpececpelepepifafpfrhaphyp2hypaphypobrliob2iopmxnanapoppparhypparpclpdpeapelpeppfravantarrièreangulaireantérohya1antéorbitalarticulairebasibranchia12basihyalbasiptérygiumbranchiostègecératobranchia12canines fortes externescanines fortes internescleithrumos circum orbitairecentrum pré-uralcentrum ural<strong>de</strong>rnier écusson postpelvien<strong>de</strong>nt linguale<strong>de</strong>ntaldorsohyal<strong>de</strong>rnier rayon anal<strong>de</strong>rnier rayon dorsal<strong>de</strong>rnier rayon pectoralcomplexe <strong>et</strong>hmoIdalectoptérygoI<strong>de</strong><strong>et</strong>hmoI<strong>de</strong> latéralépuralépihyalfontanelle antérieurefontanelle postérieurefrontalhémacanthehypura12hypurapophysehypobranchiallinfraorbita12interoperculummaxillairenasalneuracantheoperculumpectoralparhypuralpariétalpostcleithrumpremières rangées <strong>de</strong> <strong>de</strong>ntsprémaxillairespremier écusson avec apophysepelviennepremier écusson prépelvienpréfrontalpmxpopposthyprppsptpttptoqusclsdasdpsksmxsocsopsorbunventhyprémaxillairepréoperculepostérohyalepremier rayon pectoralparaphénoI<strong>de</strong>posttemporalpalatoptérygoI<strong>de</strong>ptéroticumquadratumsupracleithrumsérie antérieure <strong>de</strong>nts <strong>du</strong><strong>de</strong>ntairesérie postérieure <strong>de</strong>nts <strong>du</strong><strong>de</strong>ntaireceinture sclérotiquesupramaxillairesupraoccipitalsuboperculumsupraorbitaluroneuralventrohyal


- 5 -SOMMAIREAVANT-PROPOS. • • • • •. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2LISTE DES ABREVIATIONS.4SOHKAIRE. • • • • • • •5INTRODUCTION •9CHAPITRE 1 : GENERALITES. • • • • • • • • • • • • • • • •111 - TRAITS GENERAUX DE LA SYSTEMATIQUE DES CLUPElDAE •A - POSITION DANS LA CLASSIFICATION ICHTYOLOGIQUE.B - LES SOU5-FAHIU.ES DES CLUPElDAE••II - PELLONULINAE AFRICAINS • • • • • • • • • • • • • •A - GENERALITES. . . . . . . . . . . . . . . . . .12121316. . .. 16B - PELLONULINAE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE ET CENTRALE. • 171 - GENRE PELLONULA GUNTHER, 1968. • • 172 - GENRE ODAXOTIIRISSA BOULENGER, 1899 • • • • • • • 213 - GENRE KICROTIIRISSA BOULENGER, 1902 • • • • • 234 - GENRE CYNOTRISSA REGAN, 1917 • • 265 - GENRE LIKNOTHRISSA REGAN, 1917 • 276 - GENRE POEClLOTIIRISSA REGAN, 1917 297 - GENRE POTAKOTHRISSA REGAN, 1917 • • • • • 318 - GENRE STOLOTIIRISSA REGAN, 1917 • • 339 - GENRE LAEVISCUTELLA POLL, WHITEHEAD ET HOPSON, 1965.. 3410 - GENRE NANNOTIIRISSA POLL, 1965. • • • • • • • 3511 - GENRE SIERRATHRISSA THYS VAN DEN AUDENAERDE, 1969. 3712 - GENRE THRATTIDION ROBERTS, 1972. • • • • • • 38


- 6 -CHAPITRE II : MATERIELS, METHODES ET TECHNIQUES.l - MATERIELS. •II - METHODES • • • • • •III - TECHNIQUES• • • •A - ETUDE KORPHOLOGIQUE. • • •••1 - RELEVES HORPHOHETRIQUES. •2 - RELEVES MERISTIQUES. • • ••••3 - AUTRES OBSERVATIONS MORPHOLOGIQUES.B - ETUDE OSTEOLOGIQUE • • • • • • • • • •C - TRAITEMENT STATISTIQUE DES DONNEES1 - ~S. . . . . . . . . . . .2 - ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (ACP).404141434343464950515152CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS • • • • • • • • • • • • • • • •53l - ETUDE DU GENRE PELLONULA • • • • • • • • • • • • • • 54A - ETUDE COMPAREE ET DISCUSSIONS• • • •541 - COMPARAISON ENTRE LES GROUPES Xl ET Xl • • • • • 56a) - Biométrie. . • . • • • . . • . . • •• 56i. Caractères méristiques. 56ii. Caractères métriques. . . • • . . . • . . . 56iii. Analyse en composantes principales. . . • . 57b) - Ostéologie • . . . . . • . • 592 - ETUDE DU GROUPE Xl • • • • 59a) - Biométrie. . . . • . . . . • . 60i. Caractères méristiques. . . • . 60ii. Caractères métriques. . . • . • 60iii. Analyse en composantes priDC'ipales. 60b) - Ostéologie . . • . • . • • . . . . . 633 - ETUDE DU GROUPE X2 • • • • 65a) - Biométrie. . • . • •. 66i. Caractères méristiques. . . .• 66iL caractères métriques. . 76liL Analyse en composantes principales. . . . • .. 78b) - Ostéologie . • . • • • . • • . • . . • . . • . • . 80B - DESCRIPTION • • • • • • • • • • • • • • • • • • 82C - AUTRES ESPECES DECRITES DANS LE GENRE PELLONULA. • •• 102D - mYLOGENIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103


7 -II - ETUDE DU GENRE ODAXOTHRISSA • • • • • • • 104A - ETUDE C


- 8 -iii. Analyse en composantes principales. . . . 172b) - Ostéologie . • . . . . . . . . . . . . . . . 1773 - SOUS-GENRE KICROTHRISSA (POECILOTHRISSA) REGAN, 1917 • 178a) - Biométrie. . . . . . . . . . . • • . . 178i. Caractères méristiques 178ii. Caractères métriques. . . . • . . . . 183iii. Analyse en composantes principales. . . 184b) - Ostéologie . . . . . . . . . . • . . . . . 191·B - DESCRIPTION. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 194C - AUTRES ESPECES DECRITES DANS LE GENRE KICROTHRISSA • • 224D - PlIYI.()(;EN'IE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225IV - AUTRES GENRES DE PEIJ.ONULINAE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE ET CEN-TRAI..E. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 226v - CLE DES GENRES ET PlIYI.()(;EN'IE DES PELLONULINAE DE L'AFRIQUE OC-CIDENTALE ET CENTRALE. • • • • • • • • • • 240A - CLE DICHOTOKIQUE DES GENRES. 240B - PlIYI.()(;EN'IE • • • • • • • • • • • • • • • • 242CONCLUSION GEN'ERALE • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 246REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES252LISTE DES FIGURES •257LISTE DES TABLEAUX.262LISTE DES DOCUMENTS ANNEXES • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 264


- 10 -les caractères relevant <strong>de</strong> l'ostéologie,caryologie, <strong>de</strong> la biochimie <strong>et</strong> <strong>de</strong> la biologie moléculaire.<strong>de</strong> l'écologie <strong>et</strong> <strong>de</strong>puis peu <strong>de</strong> laLe présent mémoire porte sur une <strong><strong>de</strong>s</strong> familles <strong>de</strong> poissons économiquement<strong><strong>de</strong>s</strong> plus importantes: les Clupeidae (sardines <strong>et</strong> harengs). Bienenten<strong>du</strong> les représentants <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te famille présentent aussi un grand intérêtscientifique, que ce soit par les problèmes que posent leur morphologie,leur physiologie, <strong>et</strong> leur éthologie, ou par la place qu'ils occupentdans l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> téléostéens primitifs. Il s'agit plus précisement icî<strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeidae <strong>du</strong>lçaquicoles <strong>de</strong> l'Afrique Occi<strong>de</strong>ntale <strong>et</strong> Centrale dont lataxinomie est longtemps restée confuse.Les travaux <strong>de</strong> synthèse <strong>de</strong> Regan (1917), Poll (1974) <strong>et</strong> Whitehead(1986a) basés sur la compilation <strong><strong>de</strong>s</strong> données <strong><strong>de</strong>s</strong> divers auteurs <strong>et</strong> l'étu<strong>de</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> caractéristiques d'un p<strong>et</strong>it nombre <strong>de</strong> spécimens isolés n'ont pas suffià lever la confusion qui régnait dans ce groupe.De même aujourd'hui, en plus <strong><strong>de</strong>s</strong> nombreux problèmes d'i<strong>de</strong>ntificationau niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> genres, <strong>de</strong> nouvelles espèces continuent àêtre décrites dans ce groupe sans que la validité <strong>de</strong> telle ou telle d'entreelles ait été discutée. Aussi, une révision systématique détaillée s'estelleavérée nécessaire.La première partie <strong>de</strong> ce travail consiste à faire un rappelsystématique général sur les Clupeidae <strong>et</strong> une synthèse <strong>de</strong> l'état actuel <strong><strong>de</strong>s</strong>connaissances sur ceux <strong>de</strong> l'Afrique <strong>de</strong> l'Ouest <strong>et</strong> <strong>du</strong> Centre.La <strong>de</strong>uxième partie est consacrée à l'exposé <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, <strong><strong>de</strong>s</strong>matériels <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> techniques que nous avons utilisés.La troisième partie est une étu<strong>de</strong> détaillée <strong>et</strong> exhaustive <strong><strong>de</strong>s</strong>genres les plus problématiques ainsi qu'une étu<strong>de</strong> partielle <strong><strong>de</strong>s</strong> autresgenres concernés.Les résultats acquis nous ont permis d'une part <strong>de</strong> proposer unenouvelle clé <strong>de</strong> détermination, une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription détaillée <strong>et</strong> une carte <strong>de</strong>distribution pour chaque taxon vali<strong>de</strong> <strong>et</strong> d'autre part <strong>de</strong> donner un aperçuphylogénique <strong>de</strong> ces poissons.


- 11 -'f,,"",IIIl,,'" l"CHAPITREl "'" l,~"""""""""""""",""""""""""""""',',"""""""'~"'" GE NE R ALI TES",'" ", ,"", III'" '" ",'" ",'" '" III'"


- 12 -1 - TRAITS GENERAUX DE LA SYSTEMATIQUE DES CLUPEIDAEA - POSITION DANS LA CLASSIFICATION ICHTYOLOGIQUEJusqu'à une date récente, toutes les classifications <strong>de</strong>poissons proposées, regroupaient au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeomorpha, les Leptolépiformes(+), Cténothrissiformes (+), lchthyo<strong>de</strong>ctiformes (+), Gonorynchiformes,SaImoniformes, Ostéoglossomorphes, Albuloi<strong><strong>de</strong>s</strong>, Elopoi<strong><strong>de</strong>s</strong>, Alépocepha~loi<strong><strong>de</strong>s</strong>, Stomiatoi<strong><strong>de</strong>s</strong>, Esocoi<strong><strong>de</strong>s</strong> y compris les Clupéiformes (Regan, 1929 ;Sv<strong>et</strong>ovidov, 1952; Jordan, 1923; Garstang, 1931 ; Mc Allister, 1968 <strong>et</strong>Gosline, 1971)(+ : espèces éteintes).En 1966, Greenwood <strong>et</strong> al. proposent une nouvelle classificationichtyologique consacrée aux téléostéens. Signalons que la position systématique<strong>de</strong> ces poissons osseux, se présente comme suit :- Phylum. • • •• . • • CHORDATASubphylum.• • • • • CRANlATA- Superclasse . • .• ••••• GNATHOSTOMA- Classe . • • • . • • • . OSTElCHTHYES- Sous-Classe . . • • • . • • • ACTlNOPTERYGll- lnfraclasse. . • . . • • • TELEOSTElLa suite <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te classification est extraite <strong>du</strong> schéma généralproposé par Greenwood <strong>et</strong> al. (I.e.). Chaque taxon sera présenté avec sesprincipaux caractères distinctifs empruntés aux travaux <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong> (1985) <strong>et</strong>Whitehead (1985).- Superordre....••..• CLUPEOMORPHAUn ou plusieurs écussons ventraux diverticulum <strong>de</strong> la vessienatatoire pénétrant dans l'exoccipital <strong>et</strong> s'étendant pour former <strong><strong>de</strong>s</strong> bullesossifiées dans le prootique <strong>et</strong> aussi généralement dans le ptérotiquecanal sensoriel <strong>de</strong> la commissure supratemporale passant à travers le pariétal<strong>et</strong> le supraoccipital; premier hypural autogène <strong>et</strong> hypural 2 fusionnésavec le premier centrum ural; présence d'une fosse pré-épiotique n<strong>et</strong>teécussons dorsaux avec une carène médiane (chez les espèces les plus primitives).


- 13 -- Ordre••••••••.• CLUPEIFORMESUn recessus lateralis; pariétaux complètement séparés au milieupar le supraoccipital; pas <strong>de</strong> foramen beryciforme <strong>du</strong> cératohyal antérieur.- Sous-Ordre.••••• CLUPEODEIFusion <strong>du</strong> premier uroneural avec le premier centrum pré-ural;ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> la taille <strong>du</strong> premier centrum ural; généralement pas <strong>de</strong> lignelatérale séparation <strong>du</strong> parahypural <strong>et</strong> <strong>du</strong> premier centre ural (exceptépour Dussumieria <strong>et</strong> Etrumeus où la fusion entre ce~ <strong>de</strong>ux os est probable.:..ment secondaire <strong>et</strong> dérivée chez le premier).- Famille • • • • • .CLUPEIDAESeuls Clupeo<strong>de</strong>i à possé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>ux longs postcleithra (à l'exception<strong>de</strong> Clupeoi<strong><strong>de</strong>s</strong> papuensis, Sierrathrissa leonensis <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> genres Dussumieria,Jenkinsia <strong>et</strong> Spratelloi<strong><strong>de</strong>s</strong>).Les Clupeidae sont surtout <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons marins. Ils vivent dansles mers <strong>et</strong> les océans <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong> entre le 70 o N. <strong>et</strong> 60 o S. (Whitehead, 1986a).On les rencontre, <strong>du</strong> nord au sud, <strong>de</strong> l'est à <strong>l'ouest</strong>, plus précisémentdans l'Indo-pacifique Ouest, dans le Pacifique Est, dans l'AtlantiqueOuest, dans l'Atlantique Est <strong>et</strong> la Méditerranée. Ils sont égalementprésents sur tous les continents. En eff<strong>et</strong>, ils sont représentés en Afrique,en Amérique (Nord <strong>et</strong> Sud), en Asie, en Europe <strong>et</strong> en Australie. Ils'agit dans la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> cas d'espèces plus ou moins euryhalines. Quoiquecosmopolite, la famille <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeidae, est composée d'espèces très sténothermesdont la répartition est étroitement associée aux conditions thermiques(Kartas, 1981). Les Clupeidae sont aussi <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons capables <strong>de</strong>migrations horizontales saisonnières <strong>et</strong> <strong>de</strong> déplacements verticaux d'amplitu<strong>de</strong>plus ou moins gran<strong>de</strong> selon les espèces.B -LES SOUS-FAHILLES DES CLUPElDAELa division <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeidae en sous-familles a souvent préoccupéles ichtyologistes (Jordan, 1923; Sv<strong>et</strong>ovidov, 1952;Whitehead, 1968; Nelson,1970 <strong>et</strong> 1976). De nombreux essais <strong>de</strong> classifications en sous-famillesexistent. La polémique engendrée à ce suj<strong>et</strong> est loin d'être close. Nous


- 14 -r<strong>et</strong>iendrons, ici, celui <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong> (1985) reprise par Whitehead (1986a) dansson important travail sur les Clupeidae <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong>. En eff<strong>et</strong> c<strong>et</strong> auteurdécompose la famille <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeidae èn cinq sous-familles* CLUPEINAE, ALOSINAE ET DOROSOMATINAESelon Whitehead (I.e.), les représentants <strong>de</strong> la sous-famille <strong><strong>de</strong>s</strong>Clupeinae ont une mâchoire supérieure â bout arrondi <strong>et</strong> sans encoche médiane.Quant à ceux <strong><strong>de</strong>s</strong> Alosinae <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> Dorosomatinae, ils se distinguentpar une mâchoire supérieure portant une encoche médiane bien distincte. Ces<strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers groupes se distinguent comme suit :- les Alosinae ont une mâchoire inférieure normale, une bouch<strong>et</strong>erminale <strong>et</strong> un <strong>de</strong>rnier rayon dorsal normal.- Les Dorosomatinae ont une mâchoire inférieure très courtepar rapport â la mâchoire supérieure, une bouche généralement infère <strong>et</strong> un<strong>de</strong>rnier rayon dorsal filamenteux chez beaucoup d'espèces.Les Alosinae vivent dans les mers, les eaux <strong>douce</strong>s ou dans les<strong>de</strong>ux. On les rencontre sur le continent européen, dans l'Atlantique Ouest,l'Indo-pacifique Ouest, dans le Pacifique Est <strong>et</strong> sa partie Nord-Ouest, laMéditerranée, la mer Noire <strong>et</strong> les mers d'Azov <strong>et</strong> Caspienne.La sous-famille <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeinae est présente dans la zone Indopacifique,sur les <strong>de</strong>ux côtés <strong>de</strong> l'Atlantique <strong>et</strong> dans le Pacifique Est. Laplupart <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces vivent dans les eaux tropicales ou subtropicales, maisles genres comme Clupea, Sprattus, Sardina, <strong>et</strong> Sardinops se rencontrentdans les eaux froi<strong><strong>de</strong>s</strong> jusqu'aux hautes latitu<strong><strong>de</strong>s</strong>, étendant la répartition<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te sous-famille entre le 70 0 N. <strong>et</strong> 55°S.Les Dorosomatinae regroupent <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces marines, pélagiques <strong>et</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> espèces partiellement ou totalement adaptées aux eaux <strong>douce</strong>s <strong>et</strong> saumâtres.Ils sont présents sur les côtes <strong>de</strong> l'Atlantique <strong>et</strong> dans l'Indo­Pacifique.* DUSSUMIERIINAECes clupéidés sont remarquables par la forme particulière <strong>de</strong> leurécusson ventral situé à la base avant <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes. C<strong>et</strong>te sous-famille


- 15 -comprend <strong>de</strong>ux paires <strong>de</strong> genres correspondant à <strong>de</strong>ux tribus :- La tribu <strong><strong>de</strong>s</strong> Dussumieriini (Dussumieria <strong>et</strong> Etrum<strong>et</strong>is) rassembleles Dussumieriinae ayant un nombre élevé <strong>de</strong> rayons branchiostèges(11-18), le parahypura1 fusionné avec le premier centrum pré-ura1 <strong>et</strong> unprémaxi11aire rectangulaire.- La tribu <strong><strong>de</strong>s</strong> Sprate110idini (genres Sprate110i<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>et</strong> Jenkinsia)est celle <strong><strong>de</strong>s</strong> Dussumieriinae présentant une expansion <strong>du</strong> quatrièmehypura1, une ré<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> nombre d'épuraux â un, la fusion <strong>du</strong> premiercentrum ura1 avec le premier centrum pré-ura1, une ré<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> nombre <strong><strong>de</strong>s</strong>os infraorbitaires à cinq <strong>et</strong> un prémaxi11aire triangulaire.Les Dussumieriinae sont <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons marins, côtiers, largementdistribués dans la zone Indo-Pacifique, <strong>de</strong>puis l'Ouest <strong>de</strong> l'Océan Indien auPacifique Ouest. Ils sont aussi présents dans le sud <strong>de</strong> l'Atlantique Est,dans l'Atlantique Ouest <strong>et</strong> dans le Pacifique Est.* PELLONULINAELes Pe110nu1inae se définissent, par l'absence ou la perte <strong>de</strong>l'os supramaxi11aire antérieur. Malgré leur homogénéité pour ce caractère,ils n'en ont pas l'exclusivité. En eff<strong>et</strong>, certains Derosomatinae <strong>et</strong> Dussumieriinae,ainsi que d'autres poissons n'appartenant pas â la famille <strong><strong>de</strong>s</strong>C1upeidae comme certains Engrau10idae, présentent ce caractère. Néanmoins,ceci ne m<strong>et</strong> nullement en cause l'importance <strong>et</strong> l'utilité <strong>de</strong> celui-ci pourla caractérisation <strong>de</strong> ces poissons.La présente étu<strong>de</strong> porte sur <strong><strong>de</strong>s</strong> représentants <strong>de</strong> la sous-famille<strong><strong>de</strong>s</strong> Pe110nu1inae. Aussi, la distribution <strong>et</strong> d'autres détails concernantc<strong>et</strong>te sous-famille, seront développés dans la suite <strong>de</strong> ce travail.REMARQUES:Gran<strong>de</strong> (1985), s'appuyant sur les travaux <strong>de</strong> Roberts (1972) <strong>et</strong>Whitehead (1968), abaisse la famille monotypique <strong><strong>de</strong>s</strong> Congothrissidae aurang <strong>de</strong> sous-genre appartenant à la sous-famille <strong><strong>de</strong>s</strong> Pe110nu1inae. Il estsuivi en cela par Whitehead (1986a) qui inclut le genre Congothrissa Po11,1964 dans la clé générique <strong><strong>de</strong>s</strong> Pe110nu1inae. Mais â la lecture <strong>du</strong> travail<strong>de</strong> Gran<strong>de</strong> (l.c.), on s'aperçoit que ce <strong>de</strong>rnier ne mentionne â aucun moment


- 16 -l'important travail <strong>de</strong> Taverne (1977), considéré à juste titre comme laclé <strong>du</strong> problème <strong>du</strong> statut taxinomique <strong>de</strong> Congothrissa, alors qu'il signal<strong>et</strong>ous les travaux importants se rapportant aux Pellonulinae <strong>et</strong> aux Congothrissidaey compris les autres travaux <strong>de</strong> Taverne.En conclusion, on peut donc affirmer que Gran<strong>de</strong> (1985) n'a, <strong>de</strong>toute évi<strong>de</strong>nce, pas eu connaissance <strong>du</strong> travail <strong>de</strong> Taverne (l.c.) confirmantla validité <strong>de</strong> la famille <strong><strong>de</strong>s</strong> Congothrissidae au sein <strong>du</strong> sous-ordre <strong><strong>de</strong>s</strong>Clupeo<strong>de</strong>i. De ce fait nous ne traiterons pas le genre Congothrissida commeun Pellonulinae.II - PELLONULINAE AFRICAINSA -GENERALITESEn 1868, Günther découvre la premlere espèce <strong>de</strong> Clupeidae <strong><strong>de</strong>s</strong>eaux <strong>douce</strong>s africaines. A l'intention <strong>de</strong> celle-ci, il crée le genrePellonula, qui sera à l'origine <strong>du</strong> nom <strong>de</strong> la sous-famille <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae.D'après Whitehead (1986 a), c<strong>et</strong>te sous-famille comprend jusqu'àce jour 22 genres répartis en 42 espèces. Ce <strong>de</strong>rnier auteur avait, en 1973,divisé les Pellonulinae en quatre tribus: les Ehiravini <strong>d'eau</strong> <strong>douce</strong> ousaumâtre <strong>de</strong> la zone Indo-pacifique y compris la région côtière africaine <strong>de</strong>l'Océan Indien jusqu'au Cap, les Pellonulini <strong>d'eau</strong> <strong>douce</strong> ou saumâtre <strong>de</strong>l'Afrique Occi<strong>de</strong>ntale <strong>et</strong> Centrale, les Congothrissini <strong>de</strong> l'Afrique Centrale<strong>et</strong> les Hyperolophini <strong>d'eau</strong> <strong>douce</strong> d'Australie.Gran<strong>de</strong> (1985), à base <strong>de</strong> caractères ostéologiques propose <strong>de</strong>uxtribus- La tribu <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulini, comprenant tous les Pellonulinae dontl'articulation <strong>du</strong> postcleithrum avec le supracleithrum est bien située enarrière <strong>du</strong> cleithrum. Il classe dans c<strong>et</strong>te tribu les genres Pellonula,Microthrissa, Poecilothrissa, Potamothrissa, Laeviscutella <strong>et</strong> Thrattidion.- La tribu <strong><strong>de</strong>s</strong> Ehiravini rassemblant tous les Pellonulinae dontles canaux extrascapulaire latéral, préoperculaire <strong>et</strong> un troisième canalnon nommé passent tous par <strong><strong>de</strong>s</strong> ouvertures indépendantes <strong>du</strong> ptérotique. On yr<strong>et</strong>rouve les genres Ehirava, Gilchristella, Clupeichthys, Corica <strong>et</strong> Spratellomorpha.


- 17 -Les genres Potamalosa, Hyperlophus Clupeoi<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>et</strong> Sierrathrissan'appartenant à aucune <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux tribus précitées, ont été réunis dans ungroupe artificiel sans caractère distinctif propre (Gran<strong>de</strong>, 1985).Notons que le découpage utilisé par Gran<strong>de</strong> (l.c.) diffère, enbien <strong><strong>de</strong>s</strong> points, <strong>de</strong> celui proposé par Whitehead (1986). Ce <strong>de</strong>rnier revientsur son découpage <strong>de</strong> 1973 en y apportant quelques modifications.Pour lui,il existe trois regroupements naturels <strong>de</strong> Pellonulinae ceux <strong>de</strong> l'AfriqueOcci<strong>de</strong>ntale <strong>et</strong> Centrale, le groupe <strong>de</strong> l'Afrique australe <strong>et</strong> <strong>de</strong> Madagasc~r<strong>et</strong> ceux <strong>de</strong> la zone Indo-Pacifique Ouest (englobant le sud <strong>de</strong> l'Océan Iridien,le Sud-Est asiatique <strong>et</strong> l'Australie).Seuls, les Clupeidae <strong>du</strong>lçaquicoles <strong>de</strong> l'Afrique Occi<strong>de</strong>ntale <strong>et</strong>Centrale ou les Pellonulini (sensu Whitehead, 1973) nous intéresseront. LesPellonulinae <strong>de</strong> l'Afrique <strong>du</strong> Sud <strong>et</strong> <strong>de</strong> Madagascar (incluant les genresGilchristella, Sauvagella <strong>et</strong> Spratellomorpha) <strong>et</strong> <strong>de</strong> la zone Indo-pacifiqueOuest (contenant les genres Ehirava, Dayella, Clupeoi<strong><strong>de</strong>s</strong>, Corica, Clupeichthys,Potamalosa <strong>et</strong> Hyperlophus), sortent <strong>du</strong> cadre <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong>.B - PELLONULINAE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE ET CENTRALEParmi les clupéidés africains vivant exclusivement dans les eaux<strong>douce</strong>s <strong>et</strong> saumâtres, douze genres nominaux dont cinq endémiques <strong>du</strong> bassin<strong>du</strong> Zaïre sont, d'après Whitehead (1986a), connus <strong><strong>de</strong>s</strong> bassins <strong>de</strong> l'AfriqueOcci<strong>de</strong>ntale <strong>et</strong> Centrale.Ces<strong><strong>de</strong>s</strong>cription.chaque genre.genres seront présentés, par ordre chronologique <strong>de</strong> leurIl en sera <strong>de</strong> même pour les espèces nominales successives <strong>de</strong>1 - GENRE PELLONULA GUNTHER, 1868.Günther (1868) décrit le genre Pellonula, en se basant surtoutsur la <strong>de</strong>ntition développée: chaque mâchoire porte une série <strong>de</strong> <strong>de</strong>ntsconiques assez fortes <strong>et</strong> inégales mais sans canines <strong>de</strong>nts minusculesprésentes le long <strong>du</strong> large maxillaire, <strong>et</strong> <strong>de</strong>nts p<strong>et</strong>ites sur les palatins <strong>et</strong>la langue.


- 18 -Selon Pellegrin (1923), PolI (1974) <strong>et</strong> Whitehead (1986 a), cesPellonulinae, qui font généralement 6 à 8 cm, peuvent atteindre 12 cm <strong>de</strong>longueur standard. Leur corps est ventralement caréné en scie <strong>de</strong>puis (avantou après) les pectorales jusqu'à l'anus. Ces auteurs donnent 20-36 branchiospinessur la partie inférieure <strong>du</strong> premier arc branchial 38-44écailles en ligne longitudinale 15-18 rayons à la dorsale ; 17-21 rayonsà l'anale <strong>et</strong> 6 branchiostèges.L'espèce-type <strong>de</strong> ce genre est Pellonula vorax Günther, 1868. Sa<strong><strong>de</strong>s</strong>cription est basée sur 3 exemplaires provenant d'un bassin non précisé<strong>de</strong> l'Afrique <strong>de</strong> l'Ouest.D'après la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription originale <strong>et</strong> celle <strong>de</strong> Whitehead (1986 a)on peut r<strong>et</strong>enir les caractères essentiels suivants corps modérémentallongé ou comprimé (hauteur 23 à 30 % <strong>de</strong> LS), 20-25 écussons ventrauxentre l'isthme <strong>et</strong> l'anus (soit 11-15 prépelviens <strong>et</strong> 9-11 postpelviens)<strong>de</strong>nts prémaxillaires, fortes, proj<strong>et</strong>ées en avant <strong>et</strong> 25-36 branchiospinesinférieures sur le premier arc branchial, aussi longues que les filamentsbranchiaux.Fisher (1885) décrit Pellonula mo<strong><strong>de</strong>s</strong>ta à partir <strong>de</strong> 3 spécimensprovenant d'une localité non précisée <strong>de</strong> l'Afrique <strong>de</strong> l'Ouest. C<strong>et</strong>te espèceest mise en synonYmie avec Pellonula vorax par Boulenger (1901). Mais, lesarguments qui ont motivé c<strong>et</strong>te mise en synonYmie n'ont jamais été exposés.Cependant, l'usage semble l'avoir adoptée. Poll <strong>et</strong> al. (1984) incluentPellonula mo<strong><strong>de</strong>s</strong>ta dans les synonymes <strong>de</strong> P. vorax.Boulenger (1899, 1906 <strong>et</strong> 1909) enrichit le genre Pellonula <strong>de</strong>trois nouvelles espèces nominales: Pellonula acutirostris, P. obtusirostris<strong>et</strong> P. miodon. Ultérieurement, ces espèces ont été transférées dans legenre Potamothrissa (cf. infra).Regan (1917), estime que d'une part Pellonula acutirostris <strong>et</strong> P.obtusirostris <strong>et</strong> d'autre part ~ miodon sont aussi bien différentes entreelles que <strong><strong>de</strong>s</strong> autres espèces qui composent ce genre. Il décrit alors pourelles, respectivement les genres Potamothrissa <strong>et</strong> Limnothrissa.Boulenger (1916) décrit Pellonula leonensis. Les 2 syntypes <strong>de</strong>c<strong>et</strong>te espèce ont été récoltés dans le nord <strong>de</strong> Sherbo district, en SierraLeone (Afrique <strong>de</strong> l'Ouest).


- 19 -Selon Boulenger (l.c.), Pellegrin (1923) <strong>et</strong> Whitehead (1986 . a),P. leonensis est surtout caractérisée par sa forme très allongée' (hauteur<strong>du</strong> corps comprise 5 à 5 fois 1/2 dans la longueur ou faisant 17,7-18 % <strong>de</strong>LS) mais aussi par les caractères suivants: <strong>de</strong>nts prémaxillaires dirigéesvers l'intérieur <strong>de</strong> la bouche; pas d'écussons prépectoraux; 13 ou 14écussons prépelviens <strong>et</strong> 8 ou 9 postpelviens; 27-28 branchiospines inférieures<strong>et</strong> 35-40 écailles en ligne longitudinale.Regan (1917), en faisant la révision systématique <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeida~,n'a pas seulement démembré le genre Pellonula. Il y a décrit Pellonùiastanleyana, dont les 2 syntypes proviennent <strong><strong>de</strong>s</strong> chutes <strong>de</strong> Stanley, auZaïre. Concernant c<strong>et</strong>te espèce, Poll (1964) écrit : "PeUonula stanleyanadont nous n'avons aucun exemplaire, est probablement un P. vorax <strong>de</strong> localitéerronée". Depuis, c<strong>et</strong>te espèce est considérée à tort ou à raison commeun synonyme <strong>de</strong> Pellonula vorax.Nichols <strong>et</strong> Griscom (1917) découvrent une nouvelle espèce: Pellonulatenuis, dans le bassin <strong>du</strong> Zaïre, à Stanleyville. A partir d'une étu<strong>de</strong>comparée <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères biométriques entre Potamothrissa obtusirostris <strong>et</strong>P. tenuis, Poll (1964) considère que c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce ne doit pas êtrer<strong>et</strong>enue plus longtemps. Il la m<strong>et</strong>, alors, en synonYmie avec Potamothrissaobtusirostris.Johnels (1954) décrit Pellonula afzeliusi à partir <strong>de</strong> 13 syntypes(CLOFFA 1) provenant <strong>de</strong> la basse Gambie, en Afrique <strong>de</strong> l'Ouest. La<strong>de</strong>cription <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce a été faite en la comparant, uniquement, àPellonula vorax. Ceci, en dépit <strong>de</strong> l'existence <strong>de</strong> P. leonensis, qui, parl'absence <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons prépectoraux est, morphologiquement, plus proche <strong>de</strong>la nouvelle espèce que P. vorax. Selon c<strong>et</strong> auteur Pellonula afzeliusi sedistingue essentiellement <strong>de</strong> P. vorax par 23-26 branchiospines inférieuressur le premier arc branchial <strong>et</strong> 11-12 écussons prépelviens (au lieu <strong>de</strong> 26­30 <strong>et</strong> 13-15 chez P. vorax). Pour lui, la taille (sans doute la longueurtotale (LT)) n'excè<strong>de</strong> pas 76 mm.D'après Dag<strong>et</strong> <strong>et</strong> Iltis (1965), Pellonula afzeliusi diffère fondamentalement<strong>de</strong> P. vorax par l'absence d'écussons épineux en avant <strong><strong>de</strong>s</strong>pectorales. Ces auteurs examinent <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonula afzeliusi <strong>de</strong> la laguneEbrié en Côte d'Ivoire dont la plus gran<strong>de</strong> partie <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s capturésont 65 à 85 mm <strong>de</strong> longueur standard (LS) avec une taille maximale <strong>de</strong> 121mm. Pour eux, <strong>de</strong>ux sous-espèces <strong>de</strong> Pellonula afzeliusi existent :


- 20 -- P. afze1iusi afze1iusi Johne1s, 1954 est une forme d'estuairequi se rencontre <strong>de</strong>puis l'embouchure <strong>du</strong> Sénégal juqu'à celle <strong>du</strong> Zaïre. Elleatteint une assez gran<strong>de</strong> taille (121 mm LS), possè<strong>de</strong> 28-35 branchiospinesinférieures (23-26 sur les types), 11-13 + 7-9 écussons <strong>et</strong> 40-44 vertèbres.- P. afze1iusi miri (Dag<strong>et</strong>, 1954) est une forme continentale quel'on rencontre très loin <strong><strong>de</strong>s</strong> côtes, dans la Volta, le Niger jusqu'à Bamako<strong>et</strong> la haute Bénoué. Sa taille est n<strong>et</strong>tement plus faible, le maximum observéétant 73 mm <strong>de</strong> longueur totale; les branchiospines sont moins nombreuses,20-23 sur les types ; 10-11 + 6-8 écussons <strong>et</strong> 38-42 vertèbres.Remarquons dans c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong>, que Dag<strong>et</strong> <strong>et</strong> I1tis (l.c.) réattribuentimplicitement <strong>et</strong> sans justification, Microthrissa miri Dag<strong>et</strong> 1954, augenre Pe11onu1a notamment comme une sous-espèce <strong>de</strong> P. afze1iusi. Lesraisons <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te assignation générique seront données par Roman (1966). Ce<strong>de</strong>rnier écrit : "Microthrissa miri est rapportée au genre Pe11onu1a à cause<strong><strong>de</strong>s</strong> caractères généraux i<strong>de</strong>ntiques à ceux que Po11 (1964) attribue à cegenre. Nous pouvons ajouter que la présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur la langue confirmec<strong>et</strong>te attribution générique <strong>et</strong> interdit au contraire <strong>de</strong> la rapporter augenre Microthrissa".Po11 <strong>et</strong> al. (1984) considèrent trois espèces vali<strong><strong>de</strong>s</strong> dans legenre Pe11onu1a : P. vorax, P. afze1iusi, <strong>et</strong> P. miri.Whitehead (1986 a), vu la confusion au sein <strong>de</strong> ce groupe, faitremarquer dans son important travail sur les C1upeidae <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong>, l'intérêtd'une urgente révision <strong>du</strong> genre Pe11onu1a. En attente <strong>de</strong> celle-ci, ilpréconise, sans doute dans un but purement pratique, <strong>de</strong> reconnaître dans cegenre <strong>de</strong>ux espèces ou complexes d'espèces:-Pe11onu1a vorax avec <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons prépectoraux. Celle-ci se rencontredans les cours inférieurs <strong><strong>de</strong>s</strong> rivières, le long <strong><strong>de</strong>s</strong> côtes, <strong>de</strong>puis la Côted'Ivoire jusqu'en Angola.-Pellonula leonensis sans écussons prépectoraux. Il indique trois sousespècespour c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce :(1)- Pel10nula 1eonensis 1eonensis Bou1enger, 1906; corps allongé(hauteur 17,7-18 % <strong>de</strong> la LS) 27-28 branchiospines inférieures; connueque <strong><strong>de</strong>s</strong> syntypes provenant <strong>du</strong> North Sherbo District (Sierra Leone).(2)- P. 1eonensis afze1iusi Johne1s, 1954 corps modérément allongéou comprimé (hauteur 21,7-30,2 % <strong>de</strong> LS) ; 21-29 branchiospines inférieures;connue <strong>du</strong> bas Sénégal au bas Niger.


- 21 -(3)- P. 1eonensis miri Dag<strong>et</strong>, 1954 ; corps modérément allongé ou ~omprimé(hauteur 23,8-28,8 % <strong>de</strong> LS) 20-23 branchiospines inférieuresconnue <strong>du</strong> haut Niger <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Benoué.Il faut noter que par ce travail,sans explication Pe11onu1a 1eonensis.Whitehead (l.c.), réhabiliteEn conclusion, il est clair que le genre Pe11onu1a présente Unesystématique extrêmement confuse <strong>et</strong> difficile. Comme l'a souligné Whitehead(l.c.) , une révision approfondie <strong>et</strong> détaillée s'impose.2 - GENRE ODAXOTHRISSA BOULENGER. 1899Bou1enger (1899) définit le genre Odaxothrissa comme suit: corpsfortement comprimé, caréné en scie <strong>de</strong>puis les nageoires pectorales jusqu'àl'anale; une série <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques aux prémaxi11aires <strong>et</strong> à la mandibulequi sont en outre armés d'une forte canine dirigée en arrière <strong>de</strong>ntsminuscules le long <strong>du</strong> maxillaire; <strong>de</strong>nts coniques sur les palatins <strong>et</strong> surla langue 21-22 rayons à la dorsale <strong>et</strong> 7 rayons branchiostèges.Gran<strong>de</strong> (1985), à partir <strong>de</strong> comptages réalisés sur <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimenscolorés à l'alizarine, donne 6 rayons branchiostèges.Pour Regan (1917), Po11 (1957 <strong>et</strong> 1974) puis Whitehead (1986 a),ce genre se distingue essentiellement <strong>de</strong> Cynothrissa, l'autre genre àcanines <strong><strong>de</strong>s</strong> Pe11onu1inae t par les <strong>de</strong>nts prémaxi11aires en une rangée, avec1 ou 2 canines <strong>de</strong> chaque côté.L'espèce-type <strong>de</strong> ce genre est Odaxothrissa losera Bou1enger,1899. Les 2 syntypes ont été récoltés à Coquilhatville (actuelle Mbandaka),dans la cuv<strong>et</strong>te centrale <strong>du</strong> Zalre.Bou1enger (1899,1901 <strong>et</strong> 1909)t propose la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription suivante:18-20 branchiospines inférieures beaucoup plus courtes que les filamentsbranchiaux 21-22 rayons à l'anale; 16-17 rayons à la dorsale 44-46écailles en ligne longitudinale <strong>et</strong> 17-18 + 9-10 écussons ventraux.Regan (1917) examine le plus p<strong>et</strong>it <strong><strong>de</strong>s</strong> syntypes (85 mm LT) <strong>et</strong>


- 22 -note 27 branchiospines inférieures <strong>de</strong> longueur sensiblement égale auxfilaments branchiaux. Il en conclut que le nombre <strong>de</strong> 18 branchiospinesinférieures sur le premier arc branchial, signalé par Bou1enger en 1899,pourrait être une erreur <strong>de</strong> frappe, auquel cas il faudrait le remplacer par28.Bou1enger (1910) décrit une nouvelle espèce dans le genre Odaxothrissa: O. ansorgii. Regan (1917) estime que la différence entre celle-ci<strong>et</strong> O. losera a une valeur générique <strong>et</strong> décrit le genre Cynothrissa pourelle <strong>et</strong> C. mento (cf. infra).En revanche, Regan (l.c.) décrit, au cours <strong>de</strong> la même étu<strong>de</strong>, unenouvelle espèce dans le genre Odaxothrissa O. vittata, à partir d'unspécimen provenant <strong>de</strong> la rivière Oubangui (Banzyvi11e), dans le moyenZaïre. Celle-ci se distingue <strong>de</strong> l'espèce-type par le nombre <strong>de</strong> 22 ou 23branchiospines inférieures (au lieu <strong>de</strong> 27 ou 28).En 1974, toujours sur la base <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospines, quiest actuellement chez les C1upeidae un <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères sinon le seul caractèreusuellement utilisé, Po11 sépare les <strong>de</strong>ux espèces <strong>du</strong> genre Odaxothrissacomme suit- 26-27 branchiospines inférieures : O. losera- 20-24 (25) branchiospines inférieures : O. vittataContrairement à Po11 (l.c.), Whitehead (1986 a) note 18-21 branchiospinesinfères pour O. losera <strong>et</strong> 20-24 pour O. vittata. Mais ce <strong>de</strong>rniern'exclut pas la possibilité que O. vittata soit une forme (sous-espèce) <strong>de</strong>O. losera provenant <strong>du</strong> moyen Zaïre.D'après Whitehead (l.c.), la distribution géographique <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces<strong>de</strong> ce genre se présente comme suitO. losera est connue <strong>du</strong> bassin Zaire, à peu près <strong>de</strong> Mbandaka àBrazzaville, mais aussi <strong><strong>de</strong>s</strong> rivières <strong>du</strong> Gabon, <strong>du</strong> Congo <strong>et</strong> peut-être <strong>de</strong>l'Angola.- O. vittata se rencontre dans le moyen Zaïre <strong>et</strong> ses tributaires(Oubangui, Lua1aba <strong>et</strong> Sangha).Il ressort <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> bibliographique <strong>du</strong> genre Odaxothrissa,<strong>de</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> divergences entre les travaux <strong><strong>de</strong>s</strong> différents auteurs. De telsécarts entre les conclusions <strong><strong>de</strong>s</strong> meilleurs spécialistes <strong>de</strong> ces poissons


- 23 -, "l ''~"'-" '-""-"démontrent parfaitement qu'il Siagit d'un genre problèma~,'~nt laposition systématique est loin d'être connue avec certitu<strong>de</strong>.3 - GENRE KICROTHRISSA BOULENGER, 1902.'-.,~""'\ """ ~,Boulenger (1902) décrit le genre Microthrissa en s'appuyant surles caractères suivants: corps fortement comprimé, caréné en scie <strong>de</strong>puisla gorge jusqu'à la nageoire anale une série <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques auxprémaxillaires <strong>et</strong> à la mandibule, pas <strong>de</strong> canines un p<strong>et</strong>it groupe <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts<strong>de</strong> chaque côté <strong>du</strong> palais; pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur la langue; nageoire dorsalecourte, située au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> l'espace entre les ventrales <strong>et</strong> l'anale, celleciétant longue avec 23 à 2S rayons.Poll (1974) apporte les modifications suivantes :corps fortementou modérément comprimé (hauteur <strong>du</strong> corps 22-37 % <strong>de</strong> LS) présence ouabsence <strong>de</strong> touffes <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts <strong>de</strong> chaque côté <strong>du</strong> palais <strong>et</strong> nageoire dorsalelongue ou moyenne.L'espèce type, Microthrissa royauxi Boulenger, 1902, a été décrite<strong>du</strong> moyen Zafre (Banzyville) à partir <strong>de</strong> 3 syntypes. Sa <strong><strong>de</strong>s</strong>criptiond'après Boulenger (l.c.), Poll (1974), <strong>et</strong> Whitehead (1986 a) se résumecomme suit: Hauteur <strong>du</strong> corps 30-37 % <strong>de</strong> la longueur standard 1 ou 2écussons sans apophyse en avant <strong><strong>de</strong>s</strong> pectorales 13 ou lS écussons prépelviens<strong>et</strong> 6 ou 7 postpelviens 14-16 branchiospines infères ; 36-40 écaillesen ligne longitudinale longue nageoire anale avec 23-27 rayons <strong>et</strong> unmaxillaire dont la largeur est contenue 3 fois dans sa longueur.Jusqu'à présent Microthrissa royauxi a été signalée dans le bassin<strong>du</strong> Zafre y compris la rivière Oubangui mais apparemment pas dans leKasai <strong>et</strong> ses tributaires (Whitehead, 1986 a).Regan (1917) décrit la <strong>de</strong>uxième espèce nominale <strong>du</strong> genreM. parva (Cf. infra Nannothrissa).L6hnberg <strong>et</strong> Rendahl (1920) enrichissent le genre Microthrissad'une troisième espèce nominale: M. eupleura. (Cf. infra Poecilothris­Sël) •


- 24 -Po11 (1948), en examinant les collections <strong>de</strong> C1upeidae <strong>du</strong> lacMoéro déposées au Musée Royal <strong>de</strong> l'Afrique Centrale, découvre Microthrissastappersii. Au cours <strong>de</strong> la même étu<strong>de</strong>, il signale sans aucune explicationque le genre Potamothrissa Regan, 1917, trop voisin <strong>du</strong> genre Microthrissan'est plus r<strong>et</strong>enu. Aussi, aux espèces précé<strong>de</strong>mment décrites dans le genreMicrothrissa, s'y ajoutent M. acutirostris (Bou1enger, 1899) M. obtusirostris(Bou1enger, 1909) <strong>et</strong> M. tenuis (Nicho1s <strong>et</strong> Griscom, 1917).Ce même auteur, en 1964, entreprend une étu<strong>de</strong> sur plusieurs genres<strong>de</strong> Pe110nu1inae. Ses résultats le con<strong>du</strong>isent aux conclusions suivantes :- Microthrissa eup1eura est rapporté au genre Poeci10thrissa.- Le genre Microthrissa est ré<strong>du</strong>it à une espèce : M. royauxi avecune <strong>de</strong>ntition présente sur tous les os <strong>du</strong> bord <strong>de</strong> la bouche tandis que legenre Potamothrissa est réservé aux espèces sans <strong>de</strong>nts sur le maxillaire <strong>et</strong>à supramaxi11aire ré<strong>du</strong>it: P. acutirostris, P. obtusirostris <strong>et</strong> P. tenuis.- Un genre nouveau sera créé pour Microthrissa parva, le genreest Nannothrissa Po11 1965.- Quant à l'espèce M. stappersii non signalée par Po11 (1964), ilfaudra attendre 1974 pour voir l'auteur la rattacher provisoirement augenre Limnothrissa.- M. miri Dag<strong>et</strong>, 1954, initialement décrit dans ce genre, a étéin<strong>de</strong>ntifée comme Pe110nu1a par Roman (1966) (cf. supra).Dag<strong>et</strong> (1962) récolte un p<strong>et</strong>it c1upéidé <strong>de</strong> 40 mm (LT) dans leKo1enté, en Guinée. Il s'appuie sur le nombre faible <strong><strong>de</strong>s</strong> branchiospines(14+9), d'écailles (37 en ligne longitudinale) <strong>et</strong> surtout d'écussons épineuxventraux (9+6) pour le rapporter au genre Microthrissa. Selon lui, ils'agit vraisemblablement d'une espèce encore non décrite. Mais, pour une<strong><strong>de</strong>s</strong>cription complète <strong>et</strong> détaillée, il préconise d'attendre la captured'autres exemplaires.Whitehead (1986 a) ne signale pas Microthrissa sp. dans sontravail sur les C1upéidae <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong>. Cependant,i1 en parle dans sa note surla <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> Microthrissa normanae (Whitehead, 1986 b) <strong>et</strong> indique mêmeque ce spécimen pourrait être le représentant d'une nouvelle espèce <strong>du</strong>genre Microthrissa, abondant ainsi dans le même sens que Dag<strong>et</strong> (1962).<strong>de</strong>Po11 (1974) décrit Microthrissa minuta à partir <strong>de</strong> l'ho10type56 paratypes provenant <strong>de</strong> la rivière Dungu à Ganga1a na Bodio <strong>et</strong> <strong>de</strong> son<strong>et</strong>


- 25 -affluent, la rivière Garamba, (Moyen Zaïre). Selon lui, c<strong>et</strong>te nouvelleespèce se distingue <strong>de</strong> Microthrissa royauxi par le nombre <strong><strong>de</strong>s</strong> branchiospines<strong>et</strong> celui <strong><strong>de</strong>s</strong> rayons anaux : 19-21 branchiospines inférieures <strong>et</strong> 18-21rayons anaux au lieu <strong>de</strong> 14-16 <strong>et</strong> 23-27, mais aussi par un nombre moindred'écussons prépe1viens 11-12 au lieu <strong>de</strong> 13-14 <strong>et</strong> même par les dimensionsqui lui semblent aussi être spécifiquement distinctes, Microthrissa minutaétant <strong>de</strong> taille très ré<strong>du</strong>ite (40 mm LI maximum) par rapport à M. royauxi(96 mm LI maximum).Ainsi, le genre Microthrissa ne comptait que <strong>de</strong>ux espèces vali<strong><strong>de</strong>s</strong>,·Microthrissa royauxi <strong>et</strong> M. minuta, toutes <strong>de</strong>ux <strong>du</strong> bassin <strong>du</strong> Zaïre. Whitehead(1986 b) assigne une nouvelle espèce à ce genre, Microthrissa normanae,<strong>de</strong> la rivière Birim (bassin <strong>de</strong> Pra), au Ghâna. La <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> c<strong>et</strong>tenouvelle espèce est basée sur l'ho1otype, 19 paratypes <strong>et</strong> 6 autres spécimens.Selon l'auteur, elle se distingue n<strong>et</strong>tement <strong><strong>de</strong>s</strong> autres Microthrissapar l'absence d'écussons en avant <strong><strong>de</strong>s</strong> nageoires pectorales <strong>et</strong> par unnombre plus élevé <strong>de</strong> branchiospines (20-24 contre 14-21). Jusqu'à présentMicrothrissa normanae n'a été signalée que <strong>de</strong> la localité tyPe. Notons quec<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce avait été initialement décrite sous le nom <strong>de</strong> Microthrissanormani. Ce nom étant dédié à une femme, il s'est avéré grammaticalementincorrect. Depuis Whitehead (1988), l'espèce est <strong>de</strong>venue Microthrissanormanae.La <strong><strong>de</strong>s</strong>cription originale <strong>du</strong> genre Microthrissa bien que peudétaillée avait le mérite d'être claire <strong>et</strong> surtout très caractéristique. Ladécouverte <strong>et</strong> la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> Microthrissa minuta <strong>et</strong> surtout <strong>de</strong> M. normanae,ont ren<strong>du</strong> la définition <strong>de</strong> ce genre confuse. Notons que pour la<strong>de</strong>rnière espèce, la présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur la langue, un <strong><strong>de</strong>s</strong> caractèresgénériques les plus importants nia pas été précisée.A ces problèmes s'ajoute celui <strong>du</strong> Microthrissa sp <strong>de</strong> Dag<strong>et</strong>(1954), toujours en attente d'une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription éventuelle.Une révision <strong>du</strong> genre, basée à la fois sur la morphologie <strong>et</strong>l'ostéologie détaillée, ceci à partir d'un échantillon <strong>de</strong> taille suffisante,<strong>de</strong>vrait non seulement perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> mieux le caractériser mais aussid'obtenir une nouvelle clé <strong>de</strong> détermination <strong>et</strong> une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription détailléepour chaque espèce jugée vali<strong>de</strong>.


- 26 -4 - GENRE CYNOTRISSA REGAN, 1917.Regan (1917) définit le genre Cynothrissa par une mâchoire inférieur<strong>et</strong>rès proéminente <strong>et</strong> une série interne <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires avec 2ou 3 canines fortes. Les écussons ventraux vont <strong>de</strong> l'isthme <strong>du</strong> gosier à lanageoire anale.Pour Pellegrin (1923), ce genre ne méritait que le rang <strong>de</strong> sousgenre.Aucune argumentation n'a été donnée.L'espèce-type Cynothrissa mento Regan 1917 a été décrite à partird'un seul exemplaire (130 mm Lt) provenant d'Agberi, dans le sud <strong>du</strong> Nigéria.Whitehead (1986 a) à partir d'observations personnelles <strong>et</strong> d'unecompilation <strong>de</strong> la littérature donne la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription suivante :Corps modérément comprimé (hauteur 25 % <strong>de</strong> LS ou plus) ; mâchoireinférieure très proéminente avec <strong><strong>de</strong>s</strong> canines fortes sur la symphyseprésence <strong>de</strong> 2 à 4 canines <strong>de</strong> ce même type, <strong>de</strong> chaque côté <strong>de</strong> la mâchoire <strong>et</strong>internes à la première rangée <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires; 16-19 branchiospinesinférieures, plus courtes que les filaments branchiaux correspondants<strong>et</strong> 18-22 rayons à l'anale.Jusqu'à présent Cynothrissa mento se rencontre dans le coursinférieur <strong>de</strong> la Volta, <strong>du</strong> Niger <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Benoué. Elle est aussi présentedans certaines rivières d~ Cameroun non apparentées au bassin <strong>du</strong> Zaïre(Whitehead, 1986 a).Regan (1917), rapporte Odaxothrissa ansorgii Boulenger, 1910 aunouveau genre qu'il vient <strong>de</strong> décrire.La <strong><strong>de</strong>s</strong>cription originale <strong>de</strong> Cynothrissa ansorgii (Boulenger,1910) est basée sur 6 syntypes provenant <strong>du</strong> bas Zaïre. Selon Regan (l.c.),Poll (1974) puis Whitehead (1986 a), c<strong>et</strong>te espèce se distingue essentiellement<strong>de</strong> l'espèce-type par un nombre plus élevé <strong>de</strong> branchiospines <strong>et</strong> unnombre moindre <strong>de</strong> rayons à la nageoire anale 23-26 branchiospines <strong>et</strong> 18­19 rayons anaux au lieu <strong>de</strong> 16-19 <strong>et</strong> 18-22.L'aire <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong> Cynothrissa ansorgii s'étend le long <strong><strong>de</strong>s</strong>côtes ouest-africaines, <strong>du</strong> Sénégal à l'Angola (Whitehead, 1986 a).En 1965, Dag<strong>et</strong> <strong>et</strong> Iltis signalent un spécimen <strong>de</strong> Cynothrissa <strong>de</strong> lalagune Ebrié (Côte d'Ivoire) qui selon eux, n'appartient ni à C. mento ni àC. ansorgii. Ce spécimen, dont le corps est très allongé, possè<strong>de</strong> 33+14


- 27 -branchiospines sur le premier arc branchial, 13+10 écussons ventraux, 16rayons à la dorsale <strong>et</strong> 18 rayons à l'anale. Les auteurs hésitent' à ledécrire comme une nouvelle espèce car ils pensent que les types <strong>de</strong> Pellonulaleoensis pourraient être <strong><strong>de</strong>s</strong> juvéniles <strong>de</strong> leur spécimen.Pour Whitehead (1986), Cynothrissa sp. est bien une nouvelle espèce,car selon lui, les jeunes Cynothrissa doivent toujours avoir <strong><strong>de</strong>s</strong>écussons prépectoraux. Alors que chez Pellonula leonensis incluant P. afzeliusi<strong>et</strong> P. rniri, les formes juvéniles <strong>et</strong> a<strong>du</strong>ltes en sont dépourvus.En <strong>de</strong>hors <strong>du</strong> doute sur le statut générique (cf. Pellegrin 1923),le genre Gynothrissa pose le problème <strong>de</strong> la reconnaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> formesjuvéniles <strong>et</strong> <strong>de</strong> la validité <strong>de</strong> ses diverses espèces nominales y comprisC. sp., toutes caractérisées uniquement par le nombre <strong>de</strong> branchiospines.Aussi, une révision détaillée <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong> tous les genresproches s'est-elle avérée nécessaire afin <strong>de</strong> tenter <strong>de</strong> résoudre ces problèmes.5 - GENRE LDtNOTHRISSA REGAN, 1917.Regan (1917) définit le genre Limnothrissa pour L. miodon (Boulenger,1906) précé<strong>de</strong>mment décrit dans le genre Pellonula. La diagnose <strong>du</strong>genre est la suivante :Le maxillaire, large sur toute sa longueur, <strong>et</strong> le prémaxillairesont <strong>de</strong>ntés. Le <strong>de</strong>ntaire, le vomer <strong>et</strong> la langue portent également <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong>nts. Les écussons ventraux sont faiblement carénés en avant <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes<strong>et</strong> fortement carénés en arrière.Selon Poll (1953), la forme <strong>du</strong> prémaxillaire constitue un caractèredistinctif: le bord antérieur non échancré est même apparent chezl'alevin. Pour lui, l'épaisseur <strong>du</strong> museau plus gran<strong>de</strong> que chez Stolothrissaest aussi un caractère spécifique.Whitehead (1986 a) signale la présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur toute lapartie concave <strong>du</strong> <strong>de</strong>ntaire <strong>et</strong> l'absence d'une brèche séparant le prémaxil<strong>de</strong>laire <strong>du</strong> maxillaire.L'espèce-typece genre est Limnothrissa miodon (Boulenger,1906). Les 19 syntypes proviennent <strong>du</strong> lac Tanganyika. Sa <strong><strong>de</strong>s</strong>cription d'aprèsBoulenger (1906), Regan (1917) , Poll (1974) <strong>et</strong> Whitehead (1986 a) seprésente comme suit :Corps fusiforme (hauteur 22 à 24 % <strong>de</strong> la longueur standard)


- 28 -origine <strong>de</strong> la dorsale avancée par rapport à celle <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennesorigines<strong><strong>de</strong>s</strong> écussons prépelviens après l'aisselle <strong><strong>de</strong>s</strong> pectorales; 35-40 branchiospinesinférieures; 16-18 rayons à l'anale; 14-16 rayons à la dorsale <strong>et</strong>9-11 écussons postpelviens.En ce qui concerne le nombre d'écailles en ligne longitudinale <strong>et</strong>celui <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons prépelviens, ces auteurs donnent <strong><strong>de</strong>s</strong> chiffres assezdifférents. Boulenger (1906) compte 45-48 écailles <strong>et</strong> 19 ou 20 écussons.Quant à PolI (1953 <strong>et</strong> 1974), il dénombre 36-46 écailles <strong>et</strong> 14 écussons.Limnothrissa miodon, initialement <strong>du</strong> lac Tanganyika, a été intro<strong>du</strong>iteavec succès dans d'autres lacs africains tels que le Kivu <strong>et</strong> leKariba (Marshall, 1982 <strong>et</strong> Spli<strong>et</strong>hoff <strong>et</strong> al. , 1983) <strong>et</strong> dans le réservoir <strong>du</strong>Cahora Bassa (Whitehead, l.c.)Comme nous l'avons déjà signalé, PolI (1953) décrit Microthrissastappersii à partir <strong>de</strong> 833 spécimens provenant <strong>du</strong> lac Moéro. Malgréce nombre important <strong>de</strong> spécimens-types, la situation taxinomique <strong>de</strong> c<strong>et</strong>teespèce ne semble pas trés claire. A tel point qu'en 1974, PolI rattache sonespèceprovisoirement au genre Limnothrissa tout en indiquant que la localité-type<strong>et</strong> les caractères morphologiques (aspect juvénile) lui paraissentdouteux.Selon lui, elle se distingue <strong>de</strong> l'espèce-type Limnothrissa miodonpar 22-25 branchiospines inférieures (versus 35-38) 15-17 rayons àl'anale (versus 17-18) <strong>et</strong> une longueur totale maximale <strong>de</strong> 28 mm (versus 170mm). Pour PolI, l'absence-<strong><strong>de</strong>s</strong> écussons ventraux chez Limnothrissa stappersii,pourrait être liée à sa juvénilité. C<strong>et</strong> auteur ne signale ni laprésence, ni l'absence <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts linguales malgré l'importance si gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>ce caractère, surtout au niveau générique.L'assignation provisoire, par PolI, <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce au genreLimnothrissa a été consacrée par l'usage. De sorte qu'en 1984, PolI <strong>et</strong> al.--publient L. miodon <strong>et</strong> L. stappersii comme <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces vali<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>du</strong> genreLimnothrissa.Mais, Whitehead (1986 a) fait remarquer que Limnothrissa stappersiipourrait être la forme juvénile <strong>de</strong> L. miodon.Cependant, il signaleque chez c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce, le nombre <strong>de</strong> rayons à l'anale est fixe <strong>et</strong>les écussons ventraux sont formés chez les spécimens d'une taille supérieureou égale à 25 mm <strong>de</strong> longueur standard (valeur certainement supérieureà celle <strong>de</strong> la longueur <strong>du</strong> plus grand L. stappersii connu).Il ressort <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> bibliographique <strong>de</strong> Limnothrissa une confusionautour <strong>de</strong> la validité <strong>de</strong> L. stappersii. C<strong>et</strong>te confusion, malheureu-


- 29 -sement engagée <strong>et</strong> entr<strong>et</strong>enue par l'auteur même <strong>de</strong> la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> l'espèce,apparait comme un point d'ombre au sein d'un genre qui est sans doutel'un <strong><strong>de</strong>s</strong> mieux caractérisés <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> plus connus <strong><strong>de</strong>s</strong> genres <strong>de</strong> Pellonulinaeafricains. Nous nous attellerons, dans la mesure <strong>du</strong> possible, à comparerles juvéniles <strong>de</strong> Limnothrissa miodon avec L. stappersii afin d'éclaircir ceproblème.6 - GENRE POEClLOTHRISSA REGAN, 1917.Regan (1917) puis PolI (1974) définissent le genre Poecilothrissasur les caractères suivants gran<strong><strong>de</strong>s</strong> dimensions <strong><strong>de</strong>s</strong> écailles, moins nombreusesque les myomères (27-34 en ligne longitudinale) ; hauteur <strong>du</strong> corps19,5-25 % ; diamètre <strong>de</strong> l'oeil 6,5-9 % ; espace interorbitaire 4,7-5,8 %<strong>et</strong>espace postorbitaire 8,1-9,4 % <strong>de</strong> la longueur standard <strong>de</strong>ntition prémaxillaire<strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaire forte (sans canines plus gran<strong><strong>de</strong>s</strong>) <strong>de</strong>nts vomériennesprésentes, linguales absentes au plus un écusson sans apophyse en avant<strong><strong>de</strong>s</strong> écussons prépelviens.A partir <strong>de</strong> l'holotype provenant <strong>de</strong> Monsembe (bassin <strong>du</strong> Zalre),Regan (l.c.) décrit Poecilothrissa congica, l'espèce-type <strong>de</strong> Poecilothrissa.Elle se caractèrise par un espace interorbitaire <strong>de</strong> 22,3-25 % <strong>et</strong>une largeur <strong>de</strong> la tête <strong>de</strong> 25-49 % <strong>de</strong> sa longueur; 17-19(20) branchiospinesinférieures 18-21 rayons à l'anale <strong>et</strong> 27-33 écailles en ligne longitudinale.Longueur totale maximale : 70 mm.Lohnberg <strong>et</strong> Rendahl (1920) décrivent Microthrissa eupleura, <strong>du</strong>bas Zalre. A propos <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce, PoU (1964) écrit "Une espèce <strong>de</strong>Microthrissa, M. eupleura, imparfaitement décrite <strong>et</strong> dont nous ne possédonspas d'exemplaires, appartient probablement au genre Poecilothrissa à cause<strong>de</strong> 30 écailles en ligne longitudinale, mais le nombre très ré<strong>du</strong>it <strong><strong>de</strong>s</strong>rayons dorsaux est douteux".Cependant, PolI <strong>et</strong> al. (1984) semblent adm<strong>et</strong>tre c<strong>et</strong>te assignationpuisqu'ils incluent Poecilothrissa eupleura dans leur liste <strong><strong>de</strong>s</strong> espècesvali<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> ce genre.Pour Whitehead (1986 a), Poecilothrissa eupleura pourrait être unsynonyme <strong>de</strong> P. congica ; aucune justification n'a été donnée.PolI (1948) décrit Poecilothrissa moeruensis, <strong>du</strong> lac Méoro. C<strong>et</strong>te<strong><strong>de</strong>s</strong>cription est fondée sur l'holotype <strong>et</strong> 624 paratyPes. Selon lui, la


- 30 -nouvelle espèce se distingue par un espace interorbitaire <strong>de</strong> 17,9-18,6 % <strong>et</strong>une largeur <strong>de</strong> la tête <strong>de</strong> 37,5-45 % <strong>de</strong> la longueur standard, 18,6-20branchiospines infères, 16-18 rayons à l'anale <strong>et</strong> 33 écailles en lignelongitudinale. La longueur totale <strong>du</strong> plus grand spécimen est <strong>de</strong> 41 mm.Ce même auteur, en 1974, décrit Poeci1othrissa centra1is provenant<strong>du</strong> lac Tumba, dans la cuv<strong>et</strong>te centrale <strong>du</strong> Zafre à partir <strong>de</strong> l'ho1otyPe<strong>et</strong> 458 paratypes. Selon lui, elle diffère <strong>de</strong> P. congica par la largeur ~ela tête <strong>et</strong> celle <strong>de</strong> l'espace interobitaire moins gran<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>et</strong> surtout par unnombre plus élevé <strong>de</strong> branchiospines inférieures. Ainsi la largeur <strong>de</strong> latête <strong>et</strong> celle <strong>de</strong> l'espace interorbitaire <strong>de</strong> Poeci1othrissa centra1is varient<strong>de</strong> 38 à 43 %<strong>et</strong> <strong>de</strong> 19 à 23 %<strong>de</strong> la longueur <strong>de</strong> la tête au lieu <strong>de</strong> 45à 49,2 %<strong>et</strong> 22,3 à 25 % chez P. congica. Pour lui, c<strong>et</strong>te nouvelle espèce sedistingue en outre <strong>de</strong> Poeci1othrissa moeruensis par le nombre <strong>de</strong> branchiospinesinfères 21 à 24 au lieu <strong>de</strong> 18 à 20, <strong>de</strong> rayons à l'anale: 18 à 22au lieu <strong>de</strong> 16 à 18, <strong>et</strong> diverses proportions dont celle <strong>de</strong> l'oeil, équivalentechez les espèces P. congica <strong>et</strong> P. centra1is mais notablement plusgran<strong>de</strong> chez P. moeruensis.Pour Po11 (l.c.), Poeci1othrissa congica est présente dans toutle bassin <strong>du</strong> Zafre, sauf dans la cuv<strong>et</strong>te centrale où se rencontre uniquementP. centra1is. C<strong>et</strong>te cuv<strong>et</strong>te, en raison <strong>de</strong> son acidité <strong>et</strong> <strong>de</strong> sa turbidité(cf. Matthes, 1964), constitue un habitat assez différent <strong>du</strong> reste<strong>du</strong> bassin <strong>du</strong> Zafre. Ce <strong>de</strong>rnier milieu présente un pH neutre <strong>et</strong> l'eau y estbeaucoup plus claire. Il a un régime fluviatile surtout par opposition aulac Moéro, un lac à pH neutre où se rencontre l'espèce endémique Poeci1othrissamoeruensis.Dans ces conditions,savoir si les différences entremarquées au niveau méristique, n<strong>et</strong>if.on est tenté <strong>de</strong> se poser la question <strong>de</strong>les espèces <strong>de</strong> Poeci1othrissa, très peuseraient pas liées à leur habitat respec-Une étu<strong>de</strong> morphologique <strong>et</strong> ostéo1ogique <strong><strong>de</strong>s</strong> diférentes espèces <strong>de</strong>ce genre <strong>de</strong>vrait perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> lever ces points obscurs.


- 31 -7 - GENRE POTAHOTHRISSA REGAN, 1917Regan (1917) décrit le genre Potamothrissa pour P. acutirostris(Bou1enger,1899) <strong>et</strong> P. obtusirostris (Bou1enger, 1909), <strong>de</strong>ux espèces initialementdécrites dans le genre Pe110nu1a.Pour Regan (l.c.), ce genre se définit essentiellement par sonmaxillaire étroit <strong>et</strong> é<strong>de</strong>nté, sa p<strong>et</strong>ite mâchoire inférieure <strong>et</strong> l'absence <strong>de</strong><strong>de</strong>nts sur la langue.Po11 (1974), dans son synopsis sur les C1upeidae africains <strong>d'eau</strong><strong>douce</strong>, apporte à c<strong>et</strong>te <strong><strong>de</strong>s</strong>cription les précisions suivantes "Dentsprémaxi11aires seules bien formées, <strong>de</strong>nts maxillaires absentes ou vestigia1es,36-42 écailles en ligne longitudinales, 14-18 branchiospines infères,hauteur <strong>du</strong> corps 18-26,7 % <strong>de</strong> la longueur standard, os supramaxi1­1aire court sans long pédicelle antérieur, 1/8-1/3 aussi long que le maxillaire<strong>et</strong> 1 à 4 écussons sans apophyse en avant <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons prépe1viens".Whitehead (1986a) signale la présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur toute lapartie concave <strong>du</strong> <strong>de</strong>ntaire <strong>et</strong> la position <strong>de</strong> la dorsale dont l'origine estlégèrement en avant <strong>de</strong> celle <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes.Potamothrissa obtusirostis, l'espèce type <strong>de</strong> ce genre a été décritepar Bou1enger (1909) à partir <strong>de</strong> 2 syntypes récoltés dans la rivièreAruwini (moyen Zaire). D'après Bou1enger (l.c.), Po11 (1974) <strong>et</strong> Whitehead(1986a), c<strong>et</strong>te espèce est reconnaissable par la combinaison <strong><strong>de</strong>s</strong> caractèressuivantsHauteur <strong>du</strong> corps (allongé) 22-25 %, hauteur <strong>du</strong> pédoncule caudal7,2-9 %, longueur <strong>du</strong> museau 6-7,5 % <strong>et</strong> diamètre <strong>de</strong> l'oeil 6,3-7,5 %<strong>de</strong> lalongueur standard supramaxi11aire atteignant le tiers <strong>de</strong> la longueur <strong>du</strong>maxillaire dont le rétrécissement antérieur est au moins aussi long que lereste <strong>de</strong> l'os 14-16 (moyenne 15) branchiospines infères sur le premierarc branchial <strong>et</strong> 39-42 écailles en ligne longitudinale. Longueur totalemaximale 70 mm.Potamothrissa acutirostris (Bou1enger, 1899) a été décrite égalementà partir <strong>de</strong> 2 syntypes provenant <strong>de</strong> Coquilhatville (actuelle Mbandaka),dans le moyen Zaire. Pour Regan (1917), Po11 (1974) <strong>et</strong> Whitehead(1986a), elle se distingue <strong>de</strong> l'espèce type par un nombre légèrement plusélevé <strong>de</strong> branchiospines infères 16-20, moyenne 17 (vs. 14-16, moyenne 15),par la hauteur <strong>du</strong> pédoncule caudal 9-11,2 %, la longueur <strong>du</strong> museau 7-9 %


- 32 -<strong>et</strong> le diamètre <strong>de</strong> l'oeil 7,2-8,8 % <strong>de</strong> la longueur standard (vs. respectivement7,2-9 %,6-7,5 % <strong>et</strong> 6,3-7,5 %). Longueur totale maximale 80 mm.Nichols <strong>et</strong> Griscom (1917) décrivent une nouvelle espèce <strong>du</strong> genrePellonula P. tenuis à partir d'un exemplaire provenant <strong>de</strong> Stanleyville(actuelle Kisangani), au Zaïre. Ces auteurs soulignent sans explicationqu'ils ne reconnaissent pas les genres Potamothrissa, Poecilothrissa <strong>et</strong>Cynothrissa définis peu avant par Regan (1.c. ) •Poll (1964) signale que le genre Potamothrissa est réservé auxespèces P. acutirostris, P. obtusirostris <strong>et</strong> P. tenuis.Ce même auteur, en 1974, compare les caractères biométriques <strong>de</strong>Potamothrissa acutirostris, P. obtusirostris <strong>et</strong> P. tenuis, <strong>et</strong> il conclutque c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce doit être mise en synonymie avec P. obtusirostrisSi la synonymie entre Potamothrissa tenuis <strong>et</strong> P. obtusirostrisest bien établie, en revanche, celle qui existe entre c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce<strong>et</strong> Stolothrissa lembesseensis Fowler, 1949 ne semble pas être suffisammentjustifiée. En eff<strong>et</strong> Matthes (1964) examine un spécimen (37 mm) <strong>de</strong> la rivièreLoken<strong>du</strong> qu'il pense être un exemplaire <strong>de</strong> Potamothrissa obtusirostris.A propos <strong>de</strong> celui-ci, il écrit "La carène abdominale est relativementfaible, surtout en avant <strong><strong>de</strong>s</strong> ventrales, caractère qui rapproche c<strong>et</strong>exemplaire <strong>de</strong> Stolothrissa lembesseensis décrit <strong>du</strong> Sud Cameroun. Ce <strong>de</strong>rniern'appartient certainement pas au genre Stolothrissa, qui est endémique <strong>du</strong>lac Tanganyika, mais serait plutôt voisin, sinon synonyme, <strong>de</strong> Microthrissaobtusirostris". Or c<strong>et</strong>te supposée synonymie n'a jamais été démontrée.Si Poll <strong>et</strong> al. (1984) s'interrogent sur sa validité, Whitehead (1986a),lui, semble l'adm<strong>et</strong>tre.Poll (1974) décrit une nouvelle espèce dans le genre Potamothrissa,P. whiteheadi à partir <strong>de</strong> l'holotype <strong>et</strong> 12 paratypes provenant <strong>de</strong>la rivière Hombo, dans l'est <strong>du</strong> bassin <strong>du</strong> Zaïre. C<strong>et</strong>te espèce est remarquablepar l'extrême p<strong>et</strong>itesse <strong>de</strong> son supramaxillaire. Toujours <strong>de</strong> longueurinférieure à la moitié <strong>du</strong> maxillaire chez les autres Potamothrissa, celuiciest presque ré<strong>du</strong>it à une p<strong>et</strong>ite écaille sans pédicelle chez P. whiteheadi.De plus, à la différence <strong>de</strong> Potamothrissa obtusirostris <strong>et</strong> <strong>de</strong> P. acutirostris,elle présente <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nticules cornés sur le museau <strong>et</strong> les bords<strong>de</strong> la bouche y compris la peau <strong>du</strong> maxillaire. Le museau est particulièrementcourt <strong>et</strong> obtus par rapport, surtout, à celui <strong>de</strong> Potamothrissa acuti-


- 33 -rostris <strong>et</strong> à un <strong>de</strong>gré moindre à celui <strong>de</strong> P. obtusirostris. Le plus grandspécimen à une longueur totale <strong>de</strong> 55 mm.Selon PolI (I.e.), le genre Potamothrissa est largement répan<strong>du</strong>dans tout le bassin <strong>du</strong> Zaïre. P. acutirostris se rencontre presque partoutdans ce bassin alors que P. obtusirostris n'est présente que dans l'est <strong>et</strong>le nord-est <strong>du</strong> bassin. Quant à P. whiteheadi, elle n'est connue que <strong>de</strong> lalocalité type.Outre la synonymie insuffisamment justifiée entre Stolothrissalembesseensis <strong>et</strong> Potamothrissa obtusirostris, ce genre est le seul <strong><strong>de</strong>s</strong>Pellonulinae africain dont presque toutes les espèces nominales ont faitl'obj<strong>et</strong> d'une étu<strong>de</strong> morphologique comparée (PolI, 1974). Il est cependantregr<strong>et</strong>table que l'auteur n'ait pas mentionné le nombre d'exemplaires examinéspour chaque espèce nominale. La valeur d'une telle étu<strong>de</strong> est souventlargement liée à la taille <strong>de</strong> l'échantillon sur lequel on a travaillé.Surtout que dans le cas présent la séparation entre Potamothrissa obtusirostris<strong>et</strong> P. acutirostris est basée essentiellement sur <strong><strong>de</strong>s</strong> caractèresmétriques. Néanmoins, cela ne doit pas perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> douter <strong><strong>de</strong>s</strong> conclusions<strong>de</strong> PolI (1974), selon lesquelles il existe trois espèces vali<strong><strong>de</strong>s</strong> au sein <strong>de</strong>ce genre: Potamothrissa obtusirostris, P. acutisirostris <strong>et</strong> Potamothrissawhitheadi.Notre travail consistera à préciser la diagnose <strong>de</strong> ce genre parcomparaison avec les genres voisins <strong>de</strong> la sous-famille ainsi que celle <strong><strong>de</strong>s</strong>espèces <strong>et</strong> à vérifier la synonymie intro<strong>du</strong>ite entre Stolothrissa lembesseensis<strong>et</strong> Potamothrissa obtusirostris.8 - GENRE STOLOTHRISSA REGAN, 1917Regan (1917) décrit le genre Stolothrissa à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> caractèressuivants la bouche est semblable à celle <strong>de</strong> Pellonula mais il n'y a pas<strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur le palais, ni sur la langue. L'abdomen présente <strong><strong>de</strong>s</strong> écussonsfaiblement carénés en avant <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes <strong>et</strong> fortement carénés en arrière<strong>de</strong> celles-ci.PolI (1953 <strong>et</strong> 1974) donne un complément <strong>de</strong> diagnose <strong>de</strong> ce genre:le corps est allongé <strong>et</strong> fusiforme. La dorsale est en position avancée parrapport aux pelviennes. Le prémaxillaire présente, en avant, une échancrure


- 34 -caractéristique, qui porte <strong>de</strong> fines <strong>de</strong>nts marginales. Le museau est comparativementplus mince <strong>et</strong> plus étroit que chez Limnothrissa (caractères;distinctifs connus <strong><strong>de</strong>s</strong> indigènes).Whitehead (1986a), abon<strong>de</strong> dans ce sens, en précisant qu'il s'endistingue aussi par une large brèche entre le prémaxillaire <strong>et</strong> le maxillaire<strong>et</strong> par la forme <strong>du</strong> supramaxillaire.Ce genre comprend une seule espèce Stolothrissa tanganicaeRegan, 1917. Les 2 syntypes proviennent <strong>du</strong> lac Tanganyika.D'après la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription originale, complétée par Poll (1953 <strong>et</strong>1974) <strong>et</strong> Whitehead (1986a), elle a 36-46 écailles en ligne longitudinale,36-42 branchiospines inférieures, 13-14 écussons prépelviens <strong>et</strong> 8-9 postpelviens.On compte 16-17 rayons à la nageoire anale <strong>et</strong> 15-16 à la nageoiredorsale. La hauteur <strong>du</strong> corps fait 17 à 22 % <strong>de</strong> la longueur standard. Selonces auteurs, la longueur totale maximale observée est <strong>de</strong> 95 mm.D'après Poll (1935), l'alevin, <strong>de</strong> forme analogue à celle <strong>de</strong>l'alevin <strong>de</strong> Limnothrissa, est cependant plus mince <strong>et</strong> plus allongé. Lapigmentation est moins développée <strong>et</strong> apparaît tardivement.Initialement connu <strong>du</strong> lac Tanganyika, Stolothrissa a été intro<strong>du</strong>itsans succès <strong>de</strong> 1958 à 1960 dans le lac Kivu (Collart, 1960 <strong>et</strong> <strong>de</strong>Jongh <strong>et</strong> al, 1983).Ce genre monospécifique ne semble poser aucun problème systématique.Nous essayerons seulement <strong>de</strong> préciser sa diagnose afin <strong>de</strong> mieux distinguerLimnothrissa, un autre genre voisin, lui aussi endémique <strong>du</strong> lacTanganyika.9 - GENRE LAEVISCUTELLA POLL, WHITEHEAD ET HOPSON, 1965.D'après Poll <strong>et</strong> al.(1965) Laeviscutella se distingue <strong>de</strong> tous lesautres genres <strong>de</strong> Pellonulinae par l'association <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères suivantsécussons prépelviens non carénés avec bras ascendants <strong>et</strong> postpelvienscarénés sans bras ascendants <strong>de</strong>ntaire, prémaxillaire, maxillaire <strong>et</strong>langue tous pourvus <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts.


- 35 -Jusqu'à présent une seule espèce a été décrite dans ce genreLaeviscute11a <strong>de</strong>kimpei Po11, Whitehead <strong>et</strong> Hopson, 1965. L'ho10type <strong>et</strong> les20 paratypes proviennent <strong>du</strong> Dawenia dam, bassin <strong>de</strong> la Volta, au Ghâna. Sa<strong><strong>de</strong>s</strong>cription résumée selon Po11 <strong>et</strong> a1.(1.c.), Po11 (1974) <strong>et</strong> Whitehead(1986a) se présente comme suit: hauteur <strong>du</strong> corps 22-25 % <strong>de</strong> la longueurstandard 21-26 branchiospines infères sur le premier arc branchial; 17­20 rayons à l'anale; environ 38 écailles en ligne longitudinale <strong>et</strong> 6rayons branchiostèges.D'après Whitehead (1986a) Laeviscute11a <strong>de</strong>kimpei est présentedans le cours inférieur <strong><strong>de</strong>s</strong> rivières, <strong>de</strong> la Côte d'Ivoire à la RépubliquePopulaire <strong>du</strong> Congo, peut être jusqu'au Zaïre. On la capture aussi dans leslagunes, notamment la lagune Ebrié, en Côte d'Ivoire <strong>et</strong> dans le lac Nokoué,au Benin.problème.L'in<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> ce genre monospécifique ne pose pas <strong>de</strong>10 - GENRE NANNOTHRISSA POLL, 1965.Po11 (1965) étudie une série <strong>de</strong> squel<strong>et</strong>tes <strong>de</strong> Pe110nu1inae <strong>du</strong>Zaïre. Il y découvre <strong><strong>de</strong>s</strong> différences qui motivent la séparation générique<strong>de</strong> la p<strong>et</strong>ite espèce <strong>de</strong> Regan: Microthrissa parva. Pour attirer l'attentionsur la p<strong>et</strong>itesse <strong>de</strong> ce C1upeidae qui approche seulement, sans l'atteindre,la longueur totale <strong>de</strong> 50 mm, il dénomme ce genre Nannothrissa. Pour sa diagnose,il s'appuie sur les caractères externes <strong>et</strong> ostéo10giques suivants:origine <strong>de</strong> la dorsale en arrière <strong>du</strong> niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes; serrature ventralepré <strong>et</strong> postpe1vienne bien développée; mâchoire inférieure proéminentegrand supramaxi11aire; <strong>de</strong>ntition buccale vestigia1e ou complètementabsente ; pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur le palais ni sur la langue mais parfois <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong>nts fines <strong>et</strong> ca<strong>du</strong>ques reconnaissables au bord <strong>du</strong> maxillaire <strong>et</strong>hmoï<strong>de</strong>médian rétréci en avant ; os nasaux reculés <strong>et</strong> 5 à 7 rayons branchiostèges.Po11 <strong>et</strong> Roberts (1976) complètent c<strong>et</strong>te <strong><strong>de</strong>s</strong>cription par <strong><strong>de</strong>s</strong>caractères méristiques : 20 - 31 branchiospines sur la partie inférieure <strong>du</strong>premier arc branchial; 34-40 écailles en ligne longitudinale 13-16


- 36 -rayons à la dorsale; 17-22 rayons à l'anale; 11-13 rayons à la pectorale;7-8 rayons à la pelvienne <strong>et</strong> 38-40 vertèbres.L'espèce-type <strong>de</strong> ce genre est Nannothrissa parva (Regan, 1917),initialement décrite dans le genre Microthrissa à partir <strong>de</strong> 8 syntypesprovenant <strong>de</strong> Coquilhatville (actuelle Mbandaka) dans le moyen Zaïre.Poll (1965) <strong>et</strong> Whitehead (1986a) en donnent la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription suivante:corps allongé avec une hauteur faisant environ 20 % <strong>de</strong> la longueurstandard; écussons prépelviens commençant à l'isthme ou tout juste après;24-31 branchiospines infères; 20-22 rayons à l'anale <strong>et</strong> 35-40 écailles enligne longitudinale.En 1973, Roberts <strong>et</strong> Stewart ont récolté dans la région <strong>du</strong> lacMai-ndombe (bassin central <strong>du</strong> Zaïre) un lot <strong>de</strong> p<strong>et</strong>its Clupeidae qui s'avèrentappartenir à une nouvelle espèce <strong>du</strong> genre Nannothrissa, jusqu'à présentmonospécifique. C<strong>et</strong>te nouvelle espèce(Nannothrissa stewarti) fat décritepar Poll <strong>et</strong> Roberts (1976) à partir <strong>de</strong> l'holotype <strong>et</strong> Il paratypes.Elle se distingue <strong>de</strong> Nannothrissa parva par un nombre moins élevé <strong>de</strong> rayonsà l'anale: 17-19 au lieu <strong>de</strong> 20-22, par une écaillure un peu moins nombreuse:34-35 au lieu <strong>de</strong> 35-40 <strong>et</strong> par un nombre moins élevé <strong>de</strong> branchiospinesinfères : 20-23 au lieu <strong>de</strong> 24-31.D'après Whitehead (l.c.) les espèces <strong>du</strong> genre Nannothrissa sontuniquement connues <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux aci<strong><strong>de</strong>s</strong> (pH 4-5) <strong>de</strong> la cuv<strong>et</strong>te centrale <strong>du</strong>Zaïre. Nannothrissa parva se rencontre dans le bassin <strong>du</strong> Zaïre (à Mbandaka), le lac Tumba <strong>et</strong> les rivières Ruki <strong>et</strong> Oubangui. Quant à Nannothrissastewarti, elle n'est connue que <strong>du</strong> lac Mai-ndombe.Nannothrissa semble se distinguer aisément <strong><strong>de</strong>s</strong> autres genres <strong>de</strong>Pellonulinae africains. Ses <strong>de</strong>ux espèces sont aussi facilement reconnaissablesentre elles. Mais, une étu<strong>de</strong> morphologique basée sur un grand nombred'exemplaires <strong>de</strong> ce genre aurait été nécessaire afin <strong>de</strong> voir les limites <strong>de</strong>variabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques sur lesquels repose la discrimination<strong><strong>de</strong>s</strong> espèces. Ces limites paraissent pour l'instant incertaines enraison <strong>du</strong> p<strong>et</strong>it nombre d'observations.Malheureusement, compte tenu <strong>du</strong> temps qui nous est imparti pourla réalisation <strong>de</strong> ce présent mémoire, une telle étu<strong>de</strong> ne peut être entre-


- 37prise ici. Aussi, nousmens-types <strong>de</strong> ce genre,<strong><strong>de</strong>s</strong> poissons africains <strong>de</strong>nous proposons seulement <strong>de</strong> réexaminer les spéciafin<strong>de</strong> mieux le situer dans le contexte' généralla sous-famille <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae.11 - GENRE SIERRATHRISSA THYS VAN DEN AUDENAERDE. 1969.Selon Thys van <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong> (1969), ce genre est remarquablepar la présence d'écussons prépelviens (5-6) <strong>et</strong> postpelviens (8-9), noncarénés <strong>et</strong> sans bras ascendants; excepté celui en forme <strong>de</strong> W, situé à labase <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes. Ses représentants n'ont que 3 rayons branchiostèges <strong>et</strong>leur taille dépasse à peine 40 mm (LT).L'unique espèce <strong>du</strong> genre, Sierrathrissa leonensis Thys van <strong>de</strong>nAu<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, 1969 a été décrite à partir <strong>de</strong> l'holotype <strong>et</strong> 89 paratypesprovenant <strong>de</strong> la Sierra Leone.Selon c<strong>et</strong> auteur, les représentants <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce ont le premierrayon <strong>de</strong> la nageoire anale (17-19 rayons) inséré sous le <strong>de</strong>rnier rayon<strong>de</strong> la nageoire dorsale (9-10 rayons), elle-même placée en arrière <strong>du</strong> milieu<strong>du</strong> corps <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes (7 rayons). Le <strong>de</strong>ntaire <strong>et</strong> le prémaxillaireportent <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ites <strong>de</strong>nts. La langue en est dépourvue.Whitehead (1986a) donne 13-16 branchiospines sur la partie inférieure<strong>du</strong> premier arc branchial (contre 10-12, PolI, 1974), 4-10 p<strong>et</strong>itsécussons prépelviens <strong>et</strong> 17-21 rayons à l'anale.Depuis la découverte <strong>de</strong> Sierrathrissa leonensis, sa validité aété souvent mise à ru<strong>de</strong> épreuve.Une étu<strong>de</strong> morphologique <strong>et</strong> anatomique comparée entre c<strong>et</strong>te espèce<strong>et</strong> Pellonula afzeliuzi (Teugels <strong>et</strong> Thys van <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, 1979), dontelle était supposée être la forme juvénile, a permis <strong>de</strong> trancher la question.En eff<strong>et</strong> ces auteurs ont mis en évi<strong>de</strong>nce toute une série <strong>de</strong> caractèresinterdisant <strong>de</strong> voir en ce clupéidé nain un juvénile <strong>de</strong> Pellonula.Whitehead <strong>et</strong> Teugels (1985) confirment définitivement ce genrepar une étu<strong>de</strong> anatomique viscérale <strong>et</strong> ostéologique.En 1985, Gran<strong>de</strong>, dans son cladogramme monophylétique <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae,sépare les Pellonulini <strong>et</strong> les Eravini (unis par la fusion <strong>de</strong> leurpremier centre ural <strong>et</strong> <strong>du</strong> centre pleural) <strong><strong>de</strong>s</strong> genres Sierrathrissa, Clupeoi<strong><strong>de</strong>s</strong>,Hyperlophus <strong>et</strong> Potamalosa.


- 38 -A cause <strong>de</strong> sa p<strong>et</strong>ite taille, Sierrathrissa a souvent été suj<strong>et</strong> àune mauvaise i<strong>de</strong>ntification. Considéré, dans la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> cas comme uneforme juvénile <strong><strong>de</strong>s</strong> autres c1upéidés, il était connu seulement <strong>de</strong> quelqueslocalités. Witehead <strong>et</strong> Teuge1s (1985) en donnent une distribution géographiquedétaillée, s'étendant <strong>de</strong>puis l'estuaire <strong>du</strong> fleuve Sénégal à larivière Wouri, au Cameroun.L'i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> ce genre monospécifique ne pose pas <strong>de</strong> prob1èmes.12 - GENRE THRATTIDION ROBERTS, 1972.Roberts (1972) définit le genre Thrattidion essentiellement parla perte ou le manque <strong>de</strong> son os supramaxi11aire.Mais il fait intervenirégalement l'association <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères suivants: écussons non carénés enavant <strong>et</strong> carénés en arrière <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes (4-7+3-5), tous avec <strong><strong>de</strong>s</strong> brasascendants; maxillaire <strong>et</strong> langue sans <strong>de</strong>nts écaillure restreinte à unerégion située <strong>de</strong>rrière la tête, une double rangée prépe1vienne <strong>et</strong> unerangée simple postpe1vienne; 45-47 vertèbres <strong>et</strong> nageoires pelvienne <strong>et</strong>anale respectivement insérées en avant <strong>du</strong> premier <strong>et</strong> sous le 8ème ou 9èmerayon dorsal.La seule espèce <strong>du</strong> genre, Thrattidion noctivagus Roberts, 1972 aété décrite à partir <strong>de</strong> l'ho10type <strong>et</strong> <strong>de</strong> 175 paratypes provenant <strong>de</strong> larivière Sanaga, au Cameroun.Museau court <strong>et</strong> arrondi (mâchoires supérieure <strong>et</strong> inférieure <strong>de</strong>longueur égale) 4-7 <strong>de</strong>nts prémaxi11aires <strong>et</strong> 1-3 <strong>de</strong>nts palatines 10-12branchiospines sur la partie supérieure <strong>du</strong> premier arc branchial 14-16rayons à la dorsale, 23-25 rayons à l'anale <strong>et</strong> en moyenne 10 rayons à lapectorale ; 4-5 rayons branchiostèges <strong>et</strong> 3 épuraux.La distribution <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce est vraisemblablement restreinteà la rivière Sanaga, au Cameroun.Sur le plan taxinomique, ce genre ne présente aucune ambiguité.Il se distingue très aisément <strong><strong>de</strong>s</strong> autres Pe110nu1inae africains.C<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> bibliographique a permis <strong>de</strong> faire l'état actuel <strong><strong>de</strong>s</strong>


1ftr- 39 -connaissances sur la systématique <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux <strong>douce</strong>s <strong>et</strong>saumâtres <strong>de</strong> l'Afrique. La taxinomie <strong><strong>de</strong>s</strong> genres Cynothrissa, Microthrissa,Odaxothrissa, Poecilothrissa <strong>et</strong> Pellonula s'est avérée particulièrementconfuse <strong>et</strong> inadaptée. A tel point qu'il est aujourd'hui très difficile,voire même impossible d'i<strong>de</strong>ntifier correctement un indivi<strong>du</strong> à partir <strong><strong>de</strong>s</strong>clés <strong>de</strong> détermination existant actuellement pour ces genres. Or nul n'ignorel'importance d'une détermination précise pour toute étu<strong>de</strong> sérieuseen biologie. On ne peut donc s'étonner <strong>de</strong> la pauvr<strong>et</strong>é <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances surla biologie <strong>et</strong> l'écologie <strong>de</strong> ces poissons pourtant économiquement impot~tants.Aussi, au vu <strong>de</strong> ces lacunes, la révision systématique <strong>de</strong> cesgenres nominaux, basée sur la morphologie, l'ostéologie <strong>et</strong> la zoogéographieva faire l'obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> ce présent mémoire.1r111t1


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- 41 -l- KATERIELSCe travail a porté sur 1744 spécimens provenant <strong>de</strong> diversesrégions <strong>de</strong> l'Afrique,américains suivants :déposés dans les collections <strong><strong>de</strong>s</strong> musées européens <strong>et</strong>- Aca<strong>de</strong>my of Natural Sciences of Phila<strong>de</strong>lphia (ANSP) (Etats Unis).- American Museum of Natural History (AMNH) A New York (Etats Unis).- British Museum (Natural History) (BMNH) A Londres (Gran<strong>de</strong>Br<strong>et</strong>agne) .- Institut royal <strong><strong>de</strong>s</strong> Sciences Naturelles <strong>de</strong> Belgique (ISNB) A tBruxelles (Belgique). 1- Museum of Comparative Zoology (MCZ) A Cambridge (Etats Unis).- Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) A Paris (France).- Musée Royal <strong>de</strong> l'Afrique Centrale (MRAC) A Tervuren (Belgique).- Naturhistorisches Museum, Hamburg (NMH) (République Fédéraled'Allemagne) .- Naturhistoriska Riksmuse<strong>et</strong>, Stockholm (RMNH) (Suè<strong>de</strong>).- Rijksmuseum van natuurlijke historie (NRMS) A Lei<strong>de</strong>n (Pays Bas).- United States National Museum (USNM) A Washington (Etats Unis).- Zoologisches Museum <strong>de</strong>r Humboldt Universitat (ZMHU) A Berlin(République Démocratique d'Allemagne).Laliste complète <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens examinés sera dressée plus loin,A la suite <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> chaque espèce.II - METHODELa métho<strong>de</strong> utilisée a été conçue A partir <strong>du</strong> concept <strong>de</strong>" l'espècesans dimensions" <strong>de</strong> Mayr (1942, 1970).Elle a été appliquée avec succès entre autres par Thys Van <strong>de</strong>nAu<strong>de</strong>naer<strong>de</strong> (1970) A la révision systématique <strong>du</strong> genre Tilapia <strong>et</strong> par Teugels(1986) A la révision systématique <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces africaines <strong>du</strong> genreClarias. A la lumière <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux précités, "l'analyse <strong>de</strong> l'espèce sansdimensions" apparaît, <strong>de</strong> toute évi<strong>de</strong>nce, comme une métho<strong>de</strong> bien adaptée Ala révision <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes A systématique difficile <strong>et</strong> confuse; d'où notrechoix.


- 42 -La démarche à entreprendre comporte quatre phases(1) Examen <strong>de</strong> tout le matériel disponible d'une localité, d'un bassinou d'une aire géographique donnée, offrant <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> milieu uniformes.C<strong>et</strong> examen, dont la nature est diverse (morphologique, ostéologique,zoogéographique, écologique, <strong>et</strong>c.) doit perm<strong>et</strong>tre, à base <strong>de</strong> caractèresdistinctifs similaires ou différents, <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en évi<strong>de</strong>nce une ou plusieursunités taxinomiques opérationnelles, en abrégé UTO. Le processus,ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus décrit, est éten<strong>du</strong> aux bassins avoisinants <strong>et</strong> ceci, <strong>de</strong> préfé~'rence, dans un ordre géographique.(2) Comparaison <strong><strong>de</strong>s</strong> UTO <strong><strong>de</strong>s</strong> bassins voisins <strong>et</strong> répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> populations,selon leurs similitu<strong><strong>de</strong>s</strong> morphologiques, ou différences n<strong>et</strong>tes, ou laprésence <strong>de</strong> clines. Ici encore, le processus, doit être éten<strong>du</strong> <strong>de</strong> p~oche enproche dans un ordre <strong>de</strong> préférence géographique.(3) Comparaison <strong>de</strong> tous les groupes <strong>de</strong> populations supposés appartenirà la même espèce, sur l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> bassins étudiés. A ce sta<strong>de</strong> les objectifsvisés sont les suivants :- Mise en évi<strong>de</strong>nce, si possible, <strong>de</strong> la présence <strong><strong>de</strong>s</strong> sousespèces<strong>et</strong> <strong>de</strong> variations intraspécifiques.- I<strong>de</strong>ntification <strong><strong>de</strong>s</strong> populations mises en évi<strong>de</strong>nce à partird'une étu<strong>de</strong> comparative avec les spécimens types.(4) Comparaison <strong>de</strong> toutes les espèces jugées vali<strong><strong>de</strong>s</strong> afin <strong>de</strong> faireressortir, dans la mesure <strong>du</strong> possible, les variations infragénériques <strong>et</strong>leurs intérêts phylogéniques.La métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'analyse <strong>de</strong> "l'espèce sans dimensions" bienque difficilement applicable à la l<strong>et</strong>tre, est une métho<strong>de</strong> d'approche trèsintéressante. Elle a servi <strong>de</strong> base aux prétraitements <strong>de</strong> toutes nos données.Pour une question <strong>de</strong> commodité, les différentes étapes <strong>de</strong> c<strong>et</strong>temétho<strong>de</strong> (cf. infra) n'apparaftront pas clairement dans la présentation <strong><strong>de</strong>s</strong>résultats.


- 43 -III - TECHNIQUESA - ETUDE II>RPHOLOGIQUEC<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> a consisté principalement à faire <strong><strong>de</strong>s</strong> mensurations(relevés morphométriques) <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> comptages (relevés méristiques) sur lespoissons.1 - RELEVES II>RPHOHETRIQUESNous avons pris en considération les mesures suivantes (Fig.l).- Longueur totale (LT) : elle s'étend <strong>du</strong> bout <strong>de</strong> la mâchoire supérieureà l'extrémité <strong>de</strong> la nageoire caudale, les <strong>de</strong>ux lobes rapprochés dansl'axe <strong>du</strong> corps .•- Longueur standard (LS) : distance maximale rectiligne entre l'extrémité<strong>de</strong> la mâchoire supérieure <strong>et</strong> la base (ou l'articulation) <strong>de</strong> lacaudale (celle-ci est obtenue en pliant légèrement la caudale) ••- Hauteur minimale <strong>du</strong> corps (HC) : hauteur perpendiculaire à lalongueur standard <strong>et</strong> prise au niveau <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> l'anale••- Hauteur maximale <strong>du</strong> corps hauteur prise au niveau <strong>de</strong> la base <strong>du</strong>premier rayon <strong>de</strong> la pelvienne .•- Hauteur <strong>du</strong> pédoncule caudal hauteur <strong>du</strong> corps prise à la base <strong>du</strong><strong>de</strong>rnier rayon <strong>de</strong> l'anale.•- Longueur <strong>de</strong> la tête (Lt): distance comprise entre l'extrémité <strong>de</strong>la mâchoire supérieure <strong>et</strong> le bord postérieur <strong>de</strong> l'opercule.•- Longueur dorsale <strong>de</strong> la tête: distance comprise entre l'extrémité<strong>de</strong> la mâchoire inférieure <strong>et</strong> le bord dorso-postérieur <strong>de</strong> la tête••- Hauteur <strong>de</strong> la tête verticale au niveau <strong>de</strong> l'isthme,entre leslignes dorsale <strong>et</strong> ventrale .•- Longueur <strong>du</strong> museau distance maximale rectiligne entre le bordantérieur <strong>de</strong> l'oeil <strong>et</strong> l'extrémité <strong>de</strong> la mâchoire supérieure.•- Longueur <strong>du</strong> maxillaire: distance comprise entre les extrémitésantérieure <strong>et</strong> postérieure <strong>du</strong> maxillaire .•- Largeur maximale <strong>du</strong> maxillaire: plus gran<strong>de</strong> largeur <strong>du</strong> maxillaire••- Longueur <strong>du</strong> supramaxillaire distance comprise entre lesextrémités antérieure <strong>et</strong> postérieure <strong>du</strong> supramaxillaire.


- 44 -- Diamètre <strong>de</strong> l'oeil: diamètre vertical <strong>de</strong> l'oeil.- Distance interorbitaire : distance osseuse comprise entre les yeux.•- Distance prédorsale <strong>de</strong> l'extrémité <strong>de</strong> la mâchoire supérieure àla base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la nageoire dorsale••- Distance prépectorale:la base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la pectorale.<strong>de</strong> l'extrémité <strong>de</strong> la mâchoire supérieure à•- Distance prépelvienne <strong>de</strong> l'extrémité <strong>de</strong> la mâchoire au pointd'insertion <strong>de</strong> la nageoire pelvienne .•- Distance préanale <strong>de</strong> l'extrémité <strong>de</strong> la mâchoire supérieure à labase <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la nageoire anale ••- Distance pectorale-pelviennebase <strong>du</strong> premier rayon pelvien.<strong>de</strong> l'insertion <strong>de</strong> la pectorale à laDistance pectorale-anale <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon pecto~al àcelle <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> l'anale ••- Distance pectorale-dorsale <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> lapectorale à celle <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la dorsale ••- Distance pelvienne-dorsale: <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> la pelvienne (premierrayon) à celle <strong>de</strong> la dorsale (premier rayon) ••- Distance dorsale-anale<strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> l'anale•point d'insertion <strong>de</strong> la dorsale à la base•- Distance pelvienne-anale distance séparant la base <strong>du</strong> premierrayon pectoral <strong>de</strong> celle <strong>du</strong> premier rayon anal••- Longueur <strong>de</strong> la dorsale (LA)<strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayon dorsal.: <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon à la base•- Hauteur <strong>de</strong> la dorsale : hauteur <strong>du</strong> plus long rayon dorsal.•- Longueur <strong>de</strong> la pectorale:<strong>et</strong> l'extrémité <strong>du</strong> plus long rayon pectoral••- Longueur <strong>de</strong> la pelvienne:<strong>et</strong> l'extrémité <strong>du</strong> plus long rayon pelvien•distance entre la base <strong>du</strong> premier rayondistance entre la base <strong>du</strong> premier rayon•- Longueur <strong>de</strong> l'anale <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon à celle <strong>du</strong><strong>de</strong>rnier rayon anal.•- Hauteur <strong>de</strong> l'analel'extrémité <strong>du</strong> plus long rayon anal.distance séparant la base <strong>du</strong> premier rayon <strong>et</strong>Toutes ces mesures ont été faites avec un pied à coulisse"Helios" d'une précision <strong>de</strong> 0,1 mm, le poisson couché sur le flanc droit,la tête tournée à gauche <strong>de</strong> l'observateur.


~ pm- 45 -Les mensurations <strong><strong>de</strong>s</strong> plus p<strong>et</strong>its spécimens <strong>et</strong> toutes lesmesur~sen relation avec le maxillaire <strong>et</strong> le supramaxillaire ont été faites sousune loupe binoculaire WILD 15530.Toute mesure en relation avec la mâchoire supérieure ouinférieure, part toujours <strong>du</strong> milieu <strong>de</strong> celle-ci.2smx29L~:;::"::::::::::=~7---mxxFigure 1 Schémas montrant les mensurations effectuées (1 longueurtotale (LT); 2: longueur standard (LS) ; 3 : hauteur maximale <strong>du</strong> corps ;4 hauteur minimale <strong>du</strong> corps; 5: hauteur <strong>du</strong> pédoncule caudal 6 :longueur <strong>de</strong> la dorsale. 7: hauteur <strong>de</strong> la dorsale; 8: longueur <strong>de</strong>l'anale; 9: hauteur <strong>de</strong> l'anale; 10: longueur <strong>de</strong> la pelvienne; 11 :longeur <strong>de</strong> la pectorale 12 : distance prédorsale ; 13 : distance préanale ;14: distance prépelvienne; 15: distance prépectorale; 16: distancepectorale-pelvienne 17: distance pectorale-dorsale; 18 distancepectorale-anale; 19: distance dorsale-anale; 20: distance pelvienneanale;21: longueur <strong>de</strong> la tête ; 22 : hauteur <strong>de</strong> la tête ; 23 : longueur<strong>du</strong> museau; 24: diamètre vertical <strong>de</strong> l'oeil; 25 : longueur <strong>du</strong> maxillaire26 : ..largeur <strong>du</strong> maxillaire 27: longueur <strong>du</strong> supramaxillaire 28:distance interorbitaire ;29 : longueur dorsale <strong>de</strong> la tête.


- 46 -2 - RELEVES HERIS'IIQUES.- Nombre <strong>de</strong> rayons aux nageoires" dorsale. pectorale. pelvienne <strong>et</strong>anale seule la base <strong><strong>de</strong>s</strong> rayons a été prise en compte, <strong>de</strong> Borte qu'unrayon bifurqué est compté pour une unité••- Nombre d'écailles en ligne longitudinale: les écaillesdénombr~es, sont celles situées sur la ban<strong>de</strong> longitudinale au milieu <strong>du</strong>flanc (<strong>de</strong> la limite dorsale <strong>de</strong> la fente branchiale au point d'insertion d~srayons <strong>de</strong> la caudale) ••- Nombre <strong>de</strong> branchiospines sur le premier arc branchial: l'arcbranchial est prélevé soigneusement <strong>de</strong> manière à gar<strong>de</strong>r intactes toutes lesbranchiospines. Ont été distinguées les branchiospines situées sur lapartieinférieure <strong>de</strong> l'arc (cérato-hyPObranchial) <strong>et</strong> celles situées sur lapartie supérieure (épibranchial). La branchiospine médiane placée au niveau<strong>de</strong> l'articulation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux branches <strong>de</strong> l'arc a été incluse dans les branchiospinesinférieures (Fig.2). Pour un même in~iv1<strong>du</strong>, le nombre total <strong>de</strong>branchiospines est obtenu par comptage systématique <strong>de</strong> toutes lesbranchiospines ou par addition <strong>du</strong> nombre <strong><strong>de</strong>s</strong> branchiospines <strong><strong>de</strong>s</strong> partiessupérieure <strong>et</strong> inférieure <strong>de</strong> l'arc branchial.Figure 2: Schéma montrant la technique <strong>de</strong> comptage <strong><strong>de</strong>s</strong> branchiospine$ surle premier arc branchial (Br. Sup.: branchiospines supères ou supérieures; Br. Inf. : branchiospines infères ou inférieures; f9 : filaments branchiaux)•" '


- 47 -.- Nombre <strong>de</strong> branchiostèges: les branchiostèges ont été dénombréssur <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens colorés à l'alizarine <strong>et</strong> au bleu d'alcian (poissonséclaircis)••- Nombre d'os prédorsaux : ils ont été comptés sur les radiographies<strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>et</strong> sur les spécimens éclaircis••- Nombre d'écussons ventraux: ont été dénombrés les écussonsprépectoraux (situés en avant <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la pectorale),prépelviens, dont le <strong>de</strong>rnier, plus p<strong>et</strong>it que ceux qui lui sont contigus.,est placé entre les nageoires pelviennes ainsi que les écussons postpelviens.Ces <strong>de</strong>rniers font suite aux précé<strong>de</strong>nts, <strong><strong>de</strong>s</strong> nageoires pelviennes àl'anus. Le nombre total <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons ventraux est obtenu par addition <strong>du</strong>nombre <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons pré <strong>et</strong> postpelviens••- Nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts tous les types <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts (canines,maxillaires, prémax1llaires, palatines <strong>et</strong> linguales) ont fait l'obj<strong>et</strong> d'uncomptage particulier••- Nombre <strong>de</strong> vertèbres : toutes les vertèbres ont été dénombrées,<strong>de</strong> la première cervicale à l'urostyle compris (nombre total <strong>de</strong> vertèbres).Ont été aussi pris en compte les vertèbres abdominales <strong>et</strong> caudales (Fig.3) ••- Origine vertébrale <strong>de</strong> la nageoire dors,le nombre <strong>de</strong> vertèbrescorrespondant au point d'insertion <strong>de</strong> la dorsale••- Origine vertébrale <strong>de</strong> la nageoire anale nombre <strong>de</strong> vertèbrescorrespondant à l'insertion <strong>du</strong> premier rayon anal.Les comptages <strong><strong>de</strong>s</strong> diverses pièces anatomiques ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus mentionnées,portent aussi bien sur les spécimens conservés dans l'alcool que surles radiographies. Ils ont été réalisés sous la même binoculaire que celleutilisée pour leurs mensurations.Les radiographies ont été surtout utilisées pour le comptage <strong><strong>de</strong>s</strong>vertèbres mais aussi pour la vérification <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> rayons dorsaux,anaux <strong>et</strong> d'écussons ventraux. L'appareil utilisé est un HEWLETr-PAKARDmodèle 43855A FAXITRON.Les mensurations <strong>et</strong> les comptages ont été parallèlement accOmpagnésd'autres observations morphologiques, d'ordre qualitatif.


- 48 -e p vdr -...;;O..:;P;..;d~__- _ __, prdAdvd pvcV0;J'--yodB<strong>de</strong>popracdradvcFigure 3 : Schémas montrant la technique <strong>de</strong> comptage <strong><strong>de</strong>s</strong> vertèbres. A. Régionprédorsale epvd = épine dorsale <strong>de</strong> la première vertèbre abdominale; op =opercule ; opd = os prédorsaux ; prd = premier rayon dorsal ; vod = vertèbrecqrrespondant à l'origine <strong>de</strong> la nageoire dorsale. B. Région médiane : <strong>de</strong>po=<strong>de</strong>rnier écusson postpelvien ; drd = <strong>de</strong>rnier rayon dorsal ; dvd = vertèbrecorrespondant au <strong>de</strong>rnier écusson postpelvien ; pra = premier rayon anal ;pvc : première vertèbre après le <strong>de</strong>rnier écusson postpelvien ; voa = vertèbrecorrespondant à l'origine <strong>de</strong> l'anale. C. Région caudale: dra = <strong>de</strong>rnier rayonanal ; dvc = <strong>de</strong>rnière vertèbre caudale. Pour obtenir <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats plus précis,nous avons considéré comme vertèbres abdominales 1 celles situées entreepvd <strong>et</strong> dvd ; les vertèbres caudales sont celles à partir <strong>de</strong> pvc jusqu'à dvc.


1l1.1- 49 -t3 - AUTRES OBSERVATIONS HORPHOLOGIQUESCes observations ont porté essentiellement d'une part sur laforme générale <strong>du</strong> poisson, la forme <strong><strong>de</strong>s</strong> écailles, la position relative <strong><strong>de</strong>s</strong>nageoires, la forme <strong>et</strong> la structure <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts, la longueur <strong><strong>de</strong>s</strong> branchiospinespar rapport aux filaments branchiaux, la forme <strong>du</strong> maxillaire <strong>et</strong> <strong>du</strong>supramaxillaire, la position <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers écussons ventraux par rapport auxpectorales <strong>et</strong> la coloration <strong>du</strong> poisson; d'autre part sur l'absence ou laprésence <strong>de</strong> certaines structures telles que: les écussons prépectoraux~les canines, l'encoche centrale <strong>de</strong> la mâchoire supérieure, les <strong>de</strong>nts linguales<strong>et</strong> les bras latéraux <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons ventraux.Les résultats <strong><strong>de</strong>s</strong> mensurations <strong>et</strong> comptages sont consignés pourchaque spécimen examiné sur une fiche (Fig. 4) mise au point par Thys van<strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>. C<strong>et</strong>te fiche porte également d'autres renseignements sur lespoissons: localité, nom <strong>du</strong> collecteur, date <strong>de</strong> capture, détermination •.•<strong>et</strong>c. Sur ces fiches, toutes les mensurations sont exprimées en pourcentage<strong>de</strong> la longueur standard, sauf celles concernant la tête, qui sont expriméesen pourcentage <strong>de</strong> la longueur <strong>de</strong> la tête (elle-même en pourcentage <strong>de</strong> lalongueur standard).Il"91lLr1 L"5 .4"'0."to.-/tIIl016LIL01""tL'LCLILOL------:6':"'!'-=17"'""rrr--· ---.,-y, L9.,\-;- :: r-:--;'7"----.._ ~ 1-2=.0......:.,:;A.:..=2.__.....L 1ḻ••.II:.1..=- 'l' 21~ .;..·r=12-----\!t.1------­~ 2] ~IfUi UFigure 4 : Modèle <strong>de</strong> fiche utilisé pour consigner l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> renseignementsconcernant chaque spécimen examiné.


- 50 -B - ETUDE OSTEOLOGlQUEPour faire la distinction entre les éléments cartilagineux <strong>et</strong>osseux <strong>du</strong> squel<strong>et</strong>te, nous avons utilisé la technique <strong>de</strong> la double colorationau bleu d'alcian <strong>et</strong> à l'alizarine d'après Dingerkus <strong>et</strong> Lihler (1977).Le protocole expérimental se présente comme suit :1. Fixer le matériel fraichement pêché dans <strong>du</strong> formol (10 %) pendant 2 à 3jours ou plus. Pour les spécimens déjà dans <strong>du</strong> formol ou <strong>de</strong> l'alcool, .passer directement à l'étape suivante (étape 2).2. Laver à l'eau distillée (H20) plusieurs fois pendant 2 à 3 jours.Eviscérer <strong>et</strong> peler les spécimens autant que possible (éventuellement,écailler) •3. Placer directement dans une solution préparée à partir <strong>de</strong> 10 mg <strong>de</strong>bleu alcian 8GN, 80 ml d'alcool éthylique (95%) <strong>et</strong> 20 ml d'aci<strong>de</strong> acétiqueglacial, <strong>du</strong>rant 24 à 48 heures.4. Passer successivement dans 2 bains d'alcool éthylique (95 %), 2 à 3heures par bain.5. Passer dans <strong><strong>de</strong>s</strong> bains successifs 75%, 40 % <strong>et</strong> 15 %d'alcool éthylique, 2à 3 heures par bain, ou jusqu'à ce que les spécimens tombent au fond <strong>du</strong>bac.6. Passer dans <strong>de</strong> l'eau distjllée (H20) pendant 2 à 3 heures, ou jusqu'à ceque les spécimens tombent aussi au fond <strong>du</strong> bac.7. Laisser macérer dans une solution enzymatique préparée à partir <strong>de</strong> 30 ml<strong>de</strong> solution aqueuse saturée <strong>de</strong> borate <strong>de</strong> sodium, <strong>de</strong> 70 ml <strong>de</strong> H20distillée <strong>et</strong> <strong>de</strong> 1 g (approximativement 1/4 <strong>de</strong> cuillère à café) <strong>de</strong>trypsine (protéine pancréatique, Fluka). Changer la solution tous les 2ou 3 jours, ou si la solution bleuit. Continuer jusqu'à ce que les os <strong>et</strong>les cartilages <strong>de</strong>viennent clairement visibles, <strong>et</strong> que la chair per<strong>de</strong> sacoloration bleue. Cela peut prendre 2 à 3 semaines.8. Passer dans une solution aqueuse <strong>de</strong> KOH (5 %), ajouter suffisamment <strong>de</strong>rouge d'alizarine S jusqu'à l'obtention d'une solution pourpre foncé.Laisser 24 heures, ou jusqu'à ce que les os <strong>de</strong>viennent distinctementrouges.9. Passer dans une série <strong>de</strong> solutions <strong>de</strong> 5 % KOH - glycérine (3:1, 1:1,1:3) à la glycérine pure. Les spécimens pigmentés peuvent être décolorésen ajoutant 3 à 4 gouttes <strong>d'eau</strong> oxygénée (H202) à 3 % par 100 ml <strong><strong>de</strong>s</strong>olution, laisser agir quelques jours, ou jusqu'à la décoloration.


- 51 -10.Conserver les spécimens dans <strong>de</strong> la glycérine pure, en prenant soin d'yajouter quelques cristaux <strong>de</strong> thYmOl afin d'empêcher le développement <strong><strong>de</strong>s</strong>moisissures <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> bactéries.Les <strong><strong>de</strong>s</strong>sins <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens éclaircis ont été faits sous la mêmeloupe binoculaire que celle précé<strong>de</strong>mment utilisée mais munie à l'occasiond'une chambre claire V = 1.125X.L'ostéologie a été basée sur les radiographies <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens maiségalement sur les photographies <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts linguales <strong>et</strong> palatines prises aQmicroscope électronique à balayage CAMECA 07. Il convient <strong>de</strong> signaler quel'utilisation <strong>du</strong> microscope électronique nécessite une préparation préalable<strong><strong>de</strong>s</strong> échantillons à photographier. A c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, les pièces sont prélevées<strong>et</strong> mises à dégraisser dans <strong>du</strong> détergent, <strong>du</strong> commerce dilué à 10 %,pendant quelques heures. Puis, elles sont lavées abondamment à l'eau afind'éliminer l'excé<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it. Ensuite, elles sont séchées à l'abri <strong>de</strong>la poussière, pendant au moins vingt quatre heures. La <strong>de</strong>rnière étapeconsiste à monter <strong>et</strong> à métalliser la pièce à étudier sur un porte-obj<strong>et</strong>propre au microscope à balayage. En ce qui concerne les photos, elles ontété prises par nous-même sous le contrôle d'une opératrice.C - TRAITEHEHT STATISTIQUE DES DœREESLes données obtenues à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> comptages <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> mensurationspratiqués sur chaque indivi<strong>du</strong> ont été groupées <strong>et</strong> traitées statistiquement.C<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> statistique <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères biométriques a consisté essentiellementà calculer <strong><strong>de</strong>s</strong> moyennes <strong>et</strong> à faire une analyse multivariée. Pour celanous nous sommes basés principalement sur les ouvrages généraux <strong>de</strong> statistiques<strong>de</strong> Ge11ers (1979), Schwartz <strong>et</strong> al. (1985) <strong>et</strong> les travaux <strong>de</strong> Dag<strong>et</strong>(1976) <strong>et</strong> Bouroche <strong>et</strong> al. (1987).1 - IIJYERNESOutre les moyennes, nous avons calculé les paramètres <strong>de</strong> dispersioncomme la variance, l'écart type <strong>et</strong> l'intervalle <strong>de</strong> confiance. Tous lescalculs <strong>et</strong> la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> graphiques <strong>de</strong> ce présent mémoire ont été faitspar ordinateur au Centre Informatique <strong>du</strong> Museum <strong>de</strong> Paris (CIM).


- 52 -2 - ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (ACP)L'utilisation d'un grand nombre <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteurs (relevés morphométriques<strong>et</strong> méristiques) pour chaque spécimen nécessite une analyse multivariéesi l'on veut en tirer le maximum d'informations. Le choix d'un<strong>et</strong>elle analyse dépend <strong>du</strong> but à atteindre. L'analyse discriminante (AD)souvent utilisée, traite <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères préalablement raportés à <strong><strong>de</strong>s</strong>groupes bien distincts. Or, le but que nous visons ici est justement <strong>de</strong>m<strong>et</strong>tre en évi<strong>de</strong>nce ces groupes. Il ne peut donc être question d'utiliserc<strong>et</strong>te métho<strong>de</strong>. L'analyse en composantes principales qui traite exclusivement<strong><strong>de</strong>s</strong> caractères numériques jouant le même rôle, paraît plus appropriéepour procurer une représentation multidimensionnelle <strong>de</strong> nos données.L'ACP nécessite un nombre d'observations supérieur au nombre <strong>de</strong><strong><strong>de</strong>s</strong>cripteurs <strong>et</strong> une indépendance <strong><strong>de</strong>s</strong> observations, le tableau <strong><strong>de</strong>s</strong> données<strong>de</strong>vant par ailleurs être compl<strong>et</strong> sous peine <strong>de</strong> fausser les corrélations,conditions remplies dans notre cas. Les caractères métriques <strong>et</strong> méristiquesont été analysés séparément. Selon Kentchington (1986), les caractèresmorphologiques suivent une variation normale multivariée (une fois leseff<strong>et</strong>s <strong>de</strong> taille éliminés) alors que les caractères méristiques possé<strong>de</strong>ntune distribution discrète. Le programme d'ACP utilisé est celui <strong>de</strong> labibliothèque ADDAD <strong>du</strong> CIRCE. C<strong>et</strong>te ACP est basée sur <strong><strong>de</strong>s</strong> matrices <strong>de</strong>corrélation <strong>de</strong> variables non transformées pour les données méristiques <strong>et</strong><strong>de</strong> variables transformées (pour les rendre indépendantes <strong>de</strong> la taille) enpourcentage <strong>de</strong> la longueur standard pour les données morphologiques. Lescomposantes principales successives correspondant à <strong><strong>de</strong>s</strong> fractions <strong>de</strong> plusen plus faibles <strong>de</strong> la variance totale, l'interprétation se limitera généralementaux trois premières composantes (Dag<strong>et</strong>, 1976).Les valeurs propres <strong>de</strong> la matrice <strong>de</strong> corrélation, le pourcentage<strong>de</strong> la variance totale expliquée ainsi que la contribution <strong>de</strong> chaque caractèresur les différentes composantes sont fournis en annexe.


- 53 -'f, 'l, 'l,'l,'l,'l,'l,CHAPIT RE III "~'l,~""""""""""""",',"""""""""""""""""""""""'~" .~, - ."~l,RESULTATS ET DISCUSSIONS'l, 'l,'t,'ft't, ttt'l, 'l,'l,",t"~'l, 'l,'l,".~


- 54 -1 - ETUDE DU GENRE PELLONULAA -ETUDE COMPAREE ET DISCUSSIONSPellonula est le premier genre africain <strong>de</strong> Clupeidae <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux<strong>douce</strong>s <strong>et</strong> saumâtres. A ce titre, il n'est pas surprenant qu'on y rencontre<strong>de</strong> nombreuses espèces nominales dont certaines ont été ultérieurementrapportées à d'autres genres ou pour lesquelles on a créé <strong>de</strong> nouveaux genres.Ces <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers groupes seront discutés dans la partie "autresespéces décrites". Des espèces initialement décrites dans d'autres genres yont été aussi secondairement rattachées. Signalons que certaines espècesdécrites dans ce genre y sont naturellement toujours restées.Le genre Pellonula se compose actuellement,dans l'ordre chronologique<strong>de</strong> leur <strong><strong>de</strong>s</strong>cription, <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces nominales suivantes: Pellonulavorax, P. mo<strong><strong>de</strong>s</strong>ta, P. leonensis, P. stanleyana, P. afzeliusi, P. miri <strong>et</strong>Microthrissa normanae. A cela, il faut adjoindre M.sp. mentionné par Dag<strong>et</strong>(1962). Aujourd'hui, pour certains auteurs, il existe 4 espèces vali<strong><strong>de</strong>s</strong>dans le genre Pellonula (PolI <strong>et</strong> al., 1984). Pour d'autres il y auraitplutôt 2 complexes d'espèces avec <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-espèces (Whitehead, 1986a).Au vu <strong><strong>de</strong>s</strong> confusions qui règnent dans ce genre <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'appel àtune révision urgente <strong>de</strong> celui-ci lancé par <strong><strong>de</strong>s</strong> auteurs tel que Whitehead(I.e.), un examen minutieux <strong>de</strong> tous les indivi<strong>du</strong>s supposés appartenir àPellonula a été entrepris. Ceci a été fait indépendamment <strong>de</strong> leur nominationantérieure.C<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> a permis dans un premier temps <strong>de</strong> répartir les spécimensétudiés en <strong>de</strong>ux groupes :- Le premier groupe noté Xl comprend les exemplaires ayant <strong><strong>de</strong>s</strong> écussonsen avant <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la nageoire pectorale (Fig.5C) <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires dirigées vers l'extérieur <strong>de</strong> la bouche(Fig.5A). On y trouve les espèces nominales Pellonula vorax <strong>et</strong> P. stanleyana.- Le second groupe (X2) rassemble les spécimens dépourvus d'écussonsprépectoraux (Fig. 5D) <strong>et</strong> ayant <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires dirigées versl'intérieur <strong>de</strong> la bouche (Fig. 5B). Ce regroupement se compose nominalement<strong>de</strong> Pellonula leonensis, P. afzeliusi, P. miri, Microthrissa normanae <strong>et</strong> M.sp..


- 55 -----------2mm2mmBb pt ----....,r...r'7"'li~pr p -------:~drp ---,~P • P --..-+-,f/11 2mmp • a --fl-+-ftH'-tlr#-\-_"""-1mm,Figure 5poissonsécussonspectoral: Orientation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires par rapport à la bouche (A:<strong>du</strong> groupe Xl ; B : poissons <strong>du</strong> groupe X2) <strong>et</strong> position <strong><strong>de</strong>s</strong> premierspelviens (ou ventraux) par rapport à la base <strong>du</strong> premier rayon(C : poissons <strong>du</strong> groupe Xl ; D : poissons <strong>du</strong> groupe X2).


- 56 -Quant à l'espéce nominale Pellonula mo<strong><strong>de</strong>s</strong>ta morphologiquementtrès différente <strong>de</strong> l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> autres spécimens, elle sera discutée àpart.Xl <strong>et</strong> X2 constitueront les groupes <strong>de</strong> base <strong>de</strong> la présente étu<strong>de</strong>.Les espèces <strong>de</strong> X2 sont représentées sur les figures proposées par <strong><strong>de</strong>s</strong>symboles vi<strong><strong>de</strong>s</strong>, <strong>et</strong> celles <strong>du</strong> groupe X2, par <strong><strong>de</strong>s</strong> symboles pleins.l - COMPARAISON ENTRE LES GROUPES Xl <strong>et</strong> XlPour compléter l'étu<strong>de</strong> morphologique que nous avons entreprisecertains caractères biométriques <strong>et</strong> ostéologiques ont été étudiés.a) - BiométrieSignalons que les <strong>de</strong>ux premières parties <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> biométriqueconsistent en une analyse indivi<strong>du</strong>elle <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères. La troisièmepartie est consacrée à une approche beaucoup plus synthétique intégrant àla fois tous les caractères proposés. Les listes <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteurs utiliséssont exposées dans Le chapitre II.i. Caractèr~s méristiquesL'étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> limites <strong>de</strong> variabilité <strong>de</strong> chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteursméristiques, portant sur plus <strong>de</strong> 770 spécimens, n'a permis <strong>de</strong> r<strong>et</strong>enir aucuncaractère. Les limites <strong>de</strong> l'un <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes, pour un caractère considéré,s'emboitent dans celles <strong>de</strong> l'autre ou au mieux se chevauchent très largement.En conclusion, Xl <strong>et</strong> X2 ne sont pas séparables sur la base <strong><strong>de</strong>s</strong>caractères méristiques.ii. Caractères IRétriquesNotons que les mensurations <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons, composant chacun <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong>ux groupes ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus définis, sont très voisines. Aussi, aucune discriminationn'est possible sur la base d'un caractère métrique au sein <strong>du</strong> peuplementétudié.


- 57 -11i. ADalyse en composantes principales-- L'analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> données méristiques aporté sur les caractères suivants: nombre <strong>de</strong> rayons à la dorsale, pectorale,pelvienne <strong>et</strong> anale; nombre d'écussons pré <strong>et</strong> postpelviens, <strong>de</strong> branchiospines(infères <strong>et</strong> supères) <strong>et</strong> nombre total <strong>de</strong> vertèbres.Le résultat <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te ACP est présenté sur la figure 6. On observeun grand nuage <strong>de</strong> points pour les représentants <strong>de</strong> X2, couvrant à partir <strong>de</strong>l'origine, presque la même distance sur les <strong>de</strong>ux axes considérés. A l'inté-"rieur <strong>de</strong> ce grand polygone, se trouve quasi-inclus, un autre p<strong>et</strong>it polygone,celui <strong>du</strong> groupe Xl. Les représentants <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier groupe ainsiqu'une bonne partie <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> X2 sont déviés vers les coordonnées négatives<strong>de</strong> la première composante principale. Ceci, pour <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs élevées<strong><strong>de</strong>s</strong> caractères suivants (dan~ l'ordre décroissant) : nombre total <strong>de</strong> vertèbres,nombre d'écussons prépelviens, <strong>de</strong> branchiospines infères, d'écussonspostpelviens <strong>et</strong> <strong>de</strong> branchiospines supères.La disposition <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux polygones considérés, imbriqués l'un dansl'autre, atteste bien que les groupes Xl <strong>et</strong> X2 ne sont pas dissociables àpartir <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères traités.X12....•.... ...... ... ......... ... ... ............ ...... J """""" ....... ... ....l:} .yntyp•• P. von xa autr•• P.voraxA .yntyp•• P, .t.nl.yana••yntyp•• P. l.on.n.l•... autr•• P. I.on.n.'.* .yntyp•• P. Uz.llu.'III .y"tyP•• P. mlrl••yntyp•• M. normana •Nombr. d. pointa traltt.:32 5... ... ...... ... ......... """....... 1Figure 6: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques<strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes Xl er X2.


- 58 -Les <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteurs impliqués dans l'ACP portant sur les donnéesmétriques sont: hauteur minimale <strong>du</strong> corps, longueur <strong>de</strong> la tête, diamètrevertical <strong>de</strong> l'oeil, distance interorbitaire, longueur <strong>de</strong> la dorsale, hauteur<strong>de</strong> la dorsale, longueur <strong>de</strong> l'anale, distance prédorsale, distanceprépectorale, distance pectorale, distance pectorale-pelvienne <strong>et</strong> pelvienne-anale.La figure 7 rend compte <strong>du</strong> résultat <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te analyse. Son examenne laisse entrevoir aucune possibilité <strong>de</strong> discrimination <strong>de</strong> quelconquesgroupes, par rapport à tel ou tel axe au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae observés.Les polygones correspondant aux lots Xl <strong>et</strong> X2 étudiés se chevauchent trèslargement. D'une manière générale, on observe une convergence <strong>de</strong> l'ensemble<strong><strong>de</strong>s</strong> points traités vers le centre <strong>du</strong> graphique exprimant une certainehomogénéité pour les caractères considérés. Aussi, pour clore ce paragraphenotons que, comme dans les cas précé<strong>de</strong>nts, les groupes Xl <strong>et</strong> X2 ne peuventpas être séparés à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères traités./\*...... ...C ... ... 0... À ......À À À ... ...À 0 ...0...ÀÀ'* ... ...* *... ... ... * ...... ...*0 IIIÀ À CÀ À ÀÀ'"Â...À À ...0 À À*ÀÀ0... ...ÀÀ... ...À2... "''''Àl} syntypes P. voraxautres P.voraxooC> Syntypes P. stanleyana• ,,·yntypes P. leon .. nsisÀ autres P. leonensls* syntypes P. >tze/lusiI!l syntYpes P. mirl• syntypes M. normanae+ Nombre <strong>de</strong> points traités: 3 15+ Nombre <strong>de</strong> points superpose.:1 5ca. À .u.. ...0 iii ....AliI... ............... À À ... ...0 0 À0 ... ... ...* ... 40rg.* ... u........ ....CD* 0 ... ... ... À1Iii 0 À.ü À À À0 À "'À ... À ...CC ...... 0 À À...... ...... ...a..00ÀÀ0 0 0O!I...... ...•X1X2.~igur2 7 ~lalyse en composantes principales ~es caractères métriques <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes Xl <strong>et</strong> XZ.


- 59 -b) - OstéologieL'étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong> genre Pellonula aporté sur un nombre important <strong>de</strong> spécimens éclaircis couvrant un intervalle<strong>de</strong> taille assez compl<strong>et</strong>.L'orientation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires <strong>et</strong> la position <strong>du</strong> premierécusson prépelvien par rapport à l'origine <strong>de</strong> la nageoire pectorale sontobservables avec précision sur les exemplaires éclaircis. Leur examenprécise les observations faites sur les spécimens conservés dans l'alcool<strong>et</strong> confirme la répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonula en <strong>de</strong>ux groupes Xl <strong>et</strong> X2. Aucuneautre différence notable nIa pu être trouvée.Signalons pour terminer qu'en l'absence <strong>de</strong> caractères méristiques<strong>et</strong> métriques précis, ces <strong>de</strong>ux caractères, relevant à la fois <strong>de</strong> la morphologie<strong>et</strong> <strong>de</strong> l'ostéologie, perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> distinguer <strong>de</strong> manière très n<strong>et</strong>te<strong>de</strong>ux groupes au sein <strong>du</strong> peuplement étudié (Xl <strong>et</strong> X2). Mais ces caractèresci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus indiqués étant couramment utilisés pour <strong><strong>de</strong>s</strong> distinctions spécifiques,les groupes Xl <strong>et</strong> X2 ne peuvent logiquement être considérés comme <strong><strong>de</strong>s</strong>taxa, <strong>de</strong> rang supérieur à l'espèce. L'étu<strong>de</strong> détaillée <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>uxgroupes <strong>de</strong>vrait normalement apporter <strong><strong>de</strong>s</strong> renseignements complémentaires.2 - ETUDE DU GROUPE XlRappelons que ce groupe comprend les Pellonula possédant <strong><strong>de</strong>s</strong>écussons prépectoraux <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires dirigées vers l'extérieur<strong>de</strong> la bouche. Il se compose nominativement <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces Pellonula vorax <strong>et</strong>P. stanleyana.


- 60 -a) - Biométriei. Caractères méristiquesIl s'agit, ici, d'une analyse caractère par caractère. Les principalesdonnées méristiques <strong>de</strong> ces poissons sont indiquées dans le tableau1. La distribution <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> ces caractères a été matérialisée par unhistogramme. Les polygones <strong>de</strong> fréquences, obtenus à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> histogrammesse sont avérés tous unimodaux, exprimant ainsi l'homogénéité <strong>du</strong> groupe Xlpour les caractères étudiés. Compte-tenu <strong>du</strong> nombre élevé <strong>de</strong> graphiques àpr~senter,ces histogrammes ne seront pas exposés.Notons qu'à ce sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> tout semble donner raison à Poll(1964) car les données fournies par l'un <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux syntypes <strong>de</strong> Pellonulastanleyana que nous avons examiné sont conformes à celles concernantP. vorax. Ce <strong>de</strong>rnier auteur avait, en 1964, intro<strong>du</strong>it une synonYmie entreces <strong>de</strong>ux espèces nominales sans aucune argumentation <strong>et</strong> sans avoir mêmeexaminé les types <strong>de</strong> l'une d'entre elles (Pellonula stanleyana).ii. Caractères métriquesLes étu<strong><strong>de</strong>s</strong> ont été con<strong>du</strong>ites exactement <strong>de</strong> la même manière quepour les caractères méristiques. Là aussi, quel que soit le caractère traité,nous n'avons trouvé aucune possibilité <strong>de</strong> discrimination <strong>de</strong> sousgroupesau sein <strong>du</strong> lot d'indivi<strong>du</strong>s considéré. Les principaux caractèresmétriques <strong>de</strong> ces poissons sont donnés dans la partie <strong><strong>de</strong>s</strong>criptive. A partir<strong>de</strong> ces caractères, on ne peut dissocier Pellonula stanleyana <strong>de</strong> P. vorax.iii. Analyse en composantes principalesLes caractères biométriques pris en compte dans les analyses encomposantes principales ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous présentées sont les mêmes que ceuxutilisés dans la comparaison <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes Xl <strong>et</strong> X2.Les résultats <strong><strong>de</strong>s</strong> ACP tant sur le plan méristique (Fig. 8) quemétrique (Fig. 9) ne perm<strong>et</strong>tent aucune discrimination <strong>de</strong> sous-groupes parmi


Tableau l: Principaux caractères méristiques <strong><strong>de</strong>s</strong> représentants <strong>du</strong> groupe XlDESCRIPTEURS 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26------------------------ ------ --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- ----Ecussons prépelviens 4 17 88 77 8Ecussons postpelviens 20 114 57Ecussons ventraux 1 3 31 72 50 37 5Dorsale 1 40 11 32 1Pelvienne 194Pectorale 7 98 77 10 1 1Anale 3 20 80 65 22 4Vertèbres abdominales 2 18 54 39 5 6Vertèbres caudales 5 12 32 56 14 4 1Branchiospines supères 1 10 17 46 64 31 16 4 4----------------------10\~24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37-------------------------- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- ----Branchiospines infères 6 10 10 16 18 27 43 30 15 7 5 2 2 2--------------34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54--- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- ---Branchiospines (total) 1 2 5 4 4 6 17 20 11 29 24 21 16 12 9 4 3 1 1 2 2Vertèbres (total) 21 32 39 86 14--------------------


- 62 -les représentants <strong>de</strong> Xl. On constate un regroupement <strong>de</strong> la majorité <strong><strong>de</strong>s</strong>spécimens traités autour <strong>de</strong> l'intersection <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux axes factoriels. Ce quisuggère que le lot Xl est un groupe homogène pour l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> caractèresutilisés. Notons que ce regroupement <strong><strong>de</strong>s</strong> points traités autour <strong>de</strong> l'origine<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux composantes principales est beaucoup plus remarquable au niveau<strong><strong>de</strong>s</strong> caractères métriques. La position, dans le nuage <strong>de</strong> points, <strong>du</strong> syntype<strong>de</strong> Pellonula stanleyana, confirme son rattachement au groupe Xl.ooCJoo0-0oo0020 o 00 00 00 o 0 00 OJ 00 °O~ 0 000 0 000cm rn 0OJ CD 0000 0 00 000 0 00 c co 0--0 -0 (] a co coa00 "* co a aCO CD 00 c 00 a 0 00 000 0 00 0 0 00 00 00 0 0 0000J} syntypes P. yoraxautres P.yoraxo~ syntype P.•tanleyonaNombre <strong>de</strong> points traité.: 192Nombre <strong>de</strong> points superposes: 3 4f?0 00 0c 0 00ooooooooo1Figure 8: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques<strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong> groupe Xl.


- 63 -a ~a1} .yntyp•• P. vouxa .utr•• P.vor.x


- 64 -précisée <strong>de</strong> l'Afrique <strong>de</strong> l'Ouest: Pellonula mo<strong><strong>de</strong>s</strong>ta. Depuis, les argumentsqui ont motivé c<strong>et</strong>te synonymie n'ont jamais été repris. Aussi, <strong>de</strong>ux paralectotypes<strong>de</strong> Pellonula mo<strong><strong>de</strong>s</strong>ta ont été comparés à tous les représentants<strong>du</strong> genre Pellonula, en particulier ceux <strong>du</strong> lot Xl. Ces <strong>de</strong>ux spécimens s'endistinguent par les grands traits suivants présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux supramaxillaires(antérieur <strong>et</strong> postérieur) ; mâchoire supérieure à bout arrondi sansencoche médiane <strong>et</strong> sans <strong>de</strong>nt; plus d'une soixantaine <strong>de</strong> branchiospines aubas <strong>du</strong> premier arc branchial.Ces caractères, surtout la présence d'un sUpramaxillaire antérieur,sont très différents <strong>de</strong> ceux observés chez les indivi<strong>du</strong>s composantle genre Pellonula. Ajoutons qu'ils sont même très différents <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> lasous-famille <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae dont Pellonula est le genre-type. Les caractèresconsidérés semblent tous conformes à la définition <strong>de</strong> la sous-famille<strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeinae (Whitehead, ~986a). Aussi, Pellonula mo<strong><strong>de</strong>s</strong>ta a été rapportéaux Clupeinae. Au sein <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te sous-famille, elle s'est avérée appartenirau genre SardinelIa à cause principalement <strong>de</strong> son nombre <strong>de</strong> branchiospinesinférieures (plus <strong>de</strong> 40) <strong>et</strong> d'une paire d'écailles sur la ligne dorsale enavant <strong>de</strong> la nageoire dorsale (Fig. 10).paire d'écailles prédorsales ligne dorsaleAV..-.ARFigure 10 : Position <strong><strong>de</strong>s</strong> écailles prédorsales par rapport àchez les représentants <strong>du</strong> genre Sardinella.la ligne <strong>du</strong> dos


- 65 -Dans le genre Sardinella, l'espèce nominale Pellonula mo<strong><strong>de</strong>s</strong>tasemble morphologiquement <strong>et</strong> géographiquement proche <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux espèces S. auritaValenciennes, 1847 <strong>et</strong> S. ma<strong>de</strong>riensis Lowe, 1839.La comparaison <strong><strong>de</strong>s</strong> types <strong>de</strong> ces trois espèces nominales ales résultats suivant :fourni- SardinelIa ma<strong>de</strong>riensis a un corps plat ou comprimé (hauteur minimale21.3 - 21.5 % LS <strong><strong>de</strong>s</strong> carènes ventrales plus aigües 8 rayons à la·nageoire pelvienne; une tache diffuse sombre située sur le dos en arrière<strong>de</strong> l'opercule <strong>et</strong> une autre à la base <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers rayons dorsaux.- Sardinella aurita a un corps plutôt arrondi (hauteur minimale : 15.5- 16.6 % LS), <strong><strong>de</strong>s</strong> carènes ventrales moins aigües <strong>et</strong> 9 rayons pelviens. Ellene possè<strong>de</strong> pas <strong>de</strong> tache diffuse sombre sur le dos à l'angle supérieur <strong>de</strong>l'opercule <strong>et</strong> à la base <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers rayons <strong>de</strong> la nageoire dorsale.- Quant à l'espèce nominale Pellonula mo<strong><strong>de</strong>s</strong>ta, elle a un corps plat oucomprimé (hauteur minimale: 19.6 - 24.2 %LS), <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons ventrauxaigüs, 8 rayons à la nageoire pelvienne <strong>et</strong> une tache diffuse sombre situéeà la base <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers rayons dorsaux. Nous n'avons pas observé <strong>de</strong> tachesombre sur le dos à l'angle supérieur <strong>de</strong> Pellonula mo<strong><strong>de</strong>s</strong>ta. Mais vu l'état<strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens lessivés par les pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> conservation, il n'est pas excluque c<strong>et</strong>te secon<strong>de</strong> tache ait disparu sous l'eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers.Il ressort <strong>de</strong> ces différentes observations que Pellonula mo<strong><strong>de</strong>s</strong>taest beaucoup plus proche <strong>de</strong> Sardinella aurita que <strong>de</strong> S. ma<strong>de</strong>riensis. Etantdonné la similitu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux premières espèces nous lesconsidérons dorénavant comme synonymes.3 - ETUDE DU GROUPE XlC<strong>et</strong>te partie <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonula concerne les indivi<strong>du</strong>s nepossédant pas d'écussons ventraux en avant <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayonpectoral <strong>et</strong> dont les <strong>de</strong>nts prémaxillaires sont dirigées vers l'intérieur <strong>de</strong>


- 66 -la bouche. Il a été indiqué plus haut que ce genre comprenait les espècesnominales Pellonula leonensis, P. afzeliusi, P. miri, Microthrissa normanae<strong>et</strong> M. sp.•a) - Biométriei. Caractères méristiquesLes principaux caractères méristiques <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong> groupe X2sont portés dans le tableau II. Leur examen, <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteur par <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteur,montre qu'on ne peut pas a priori déterminer <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes au sein <strong>du</strong>peuplement consid~ré. La variation <strong>de</strong> chaque caractère est continue <strong>et</strong>montre généralement un seul mo<strong>de</strong> bien distinct. Cependant toutes les espècesnom1n~les ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus indiquées sont supposées appartenir à ce groupe.Aussi, nous nous proposons d'étudier en détail les principaux caractèresqui sont à la base <strong>de</strong> leur <strong><strong>de</strong>s</strong>cription respective afin <strong>de</strong> préciser au mieuxleur statut taxinomique. Les <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteurs méristiques impliqués dans ladiagnose <strong>de</strong> ces espèces nominales sont, par ordre d'importance, le nombre<strong>de</strong> branchiospines infères, <strong>de</strong> vertèbres <strong>et</strong> d'écussons ventraux.•- Nombre <strong>de</strong> branchiospines infèresLa figure 11 représente l'histogramme obtenu à partir <strong>de</strong> cecaractère. Celui-ci avec un seul pic relativement n<strong>et</strong> est conforme à ce quia été dit dans le paragraphe précé<strong>de</strong>nt. La représentation <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong>branchiospines en bas <strong>du</strong> premier arc branchial en fonction <strong>de</strong> la longueurstandard (Fig. 12) confirme <strong>de</strong>ux choses:(1) A partir d'un tel graphique il n'y a aucune raison <strong>de</strong> distinguer <strong><strong>de</strong>s</strong>taxa différents au sein <strong>du</strong> groupe étudié. Notons que la position <strong><strong>de</strong>s</strong> exemplaires-types<strong>de</strong> Pellonula leonensis, P. afzeliusi <strong>et</strong> P. miri dans <strong><strong>de</strong>s</strong>strates différentes sur la figure est l'une <strong><strong>de</strong>s</strong> raisons qui ont motivé leur<strong><strong>de</strong>s</strong>cription. N'oublions pas que les auteurs concernés n'avaient à leurdisposition que les spécimens-types. Ils n'ont donc pas eu accés à autant


Tableau II : Principaux caractères méristiques <strong><strong>de</strong>s</strong> représentants <strong>du</strong> groupe X2DESCRIP'ŒURS 6 7 8 9 la 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26------------------------ ---------- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- ----Ecussons prépelviens 1 1 12 105 181 137 18 4Ecussons postpelviens 28 159 189 80 4Ecussons ventraux 1 4 25 71 93 95 101 8 8 4Dorsale 1 19 106 142 175 16 1Pelvienne 449Pectorale 2 59 187 186 20 4Anale 13 78 144 118 75 25 5Vertèbres abdominales 1 58 78 47 26 3Vertèbres caudales 1 29 84 73 26Branchiospines supères 1 2 20 123 113 78 42 13 27 8 4---------------------0­-...J20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35------------------------------- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- ---Branchiospines infères 10 24 48 45 37 60 47 36 20 32 28 15 17 14 5 6---------------29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52--- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- ---Branchiospines (total) 1 5 11 20 36 37 25 39 34 36 30 14 14 24 21 15 12 4 9 13 8 5 6 3Vertèbres (total) 19 63 110 38 59 43 12-----------------------


- 68 -15FREQUENCE('llo),.. 373Br .Int.20 21 22 23 24 25 26 27 28 2~ 30 31 32 33 34 35Figure Il: Histogramme montrant la fréquence <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong>infères (Br. Inf.)chez les poissons <strong>du</strong> groupe X2.branchiospines


- 69 -3.35348r. Inf.• .ynty.... ,. l.on.n.l.... .utr•• P. 1,0n.n.l.* .ynt' P. Ua.Uu.1• .yllty ,. IIIlrl• .yntyp•• M. norlll.n••NOlllltr. d...olntl 1,."••:43 •...,33J32313028272.* .......** ~ ... 125242322...... ..............Figure 12 Nombre <strong>de</strong> branchiospines infères en fonction <strong>de</strong> la longueurstandard (t5) chez les poissons <strong>du</strong> groupe X2.


- 70 -d'intermédiaires que nous. En ce qui concerne Microthrissa normanae, elles'intègre parfaitement au peuplement étudié. Les raisons <strong>de</strong> son rattachementau genre Pellonula seront développées ultérieurement dans la partieostéologique.(2) Contrairement à ce qui est couramment admis chez la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong>Clupeidae, l'augmentation <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospines en fonction <strong>de</strong> lataille <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s, n'est pas très n<strong>et</strong>te chez les Pellonula. Remarquonscependant que tous les indivi<strong>du</strong>s <strong>de</strong> longueur standard inférieure à 20 mmque nous avons examiné avaient un nombre très bas <strong>de</strong> branchiospines (1620). Quant à Microthrissa sp., dont les raisons <strong>de</strong> son report à ce genreseront exposées plus loin, ce spécimen ne possè<strong>de</strong> que 14 branchiospines enbas <strong>du</strong> premier arc branchial (30.5 mm LS). L'hypothèse d'une aberrationn'est pas exclue.Une tentative <strong>de</strong> représentation <strong>du</strong> caractère étudié en fonction<strong><strong>de</strong>s</strong> localités d'origine <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens semble fournir <strong><strong>de</strong>s</strong> renseignementstrès instructifs. Les localités <strong>de</strong> récolte ont été numérotées dans un ordrecroissant en fonction <strong>de</strong> la distance les séparant <strong><strong>de</strong>s</strong> côtes. Ainsi les plusp<strong>et</strong>its numéros correspon<strong>de</strong>nt aux localités situées près <strong><strong>de</strong>s</strong> côtes, les plusgrands à celles situées le plus loin. L'examen <strong>de</strong> la figure 13, relative àce qui précè<strong>de</strong>, montre que globalement les exemplaires présentant le nombrele plus élevé <strong>de</strong> branchiosp~nes en bas <strong>du</strong> premier arc branchial se répartissentle long <strong><strong>de</strong>s</strong> côtes Ouest africaines, allant <strong>du</strong> Sénégal au Zaïre. Lesindivi<strong>du</strong>s les plus extrêmes se rencontrent dans les estuaires <strong>et</strong> les lagunes(notamment celles <strong>de</strong> Côte d'Ivoire). En revanche, les spécimens quipossè<strong>de</strong>nt le nombre le plus bas <strong>de</strong> branchiospines proviennent <strong><strong>de</strong>s</strong> localitéstrès éloignées <strong>de</strong> la côte. Notons que la présence <strong><strong>de</strong>s</strong> intermédiaires entreles <strong>de</strong>ux extrêmes <strong>et</strong> le fait que certaines localités côtières (Sanaga)n'abritent que <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s ayant un nombre ré<strong>du</strong>it <strong>de</strong> branchiospinesmontrent que les variations <strong>du</strong> caractère étudié dépen<strong>de</strong>nt <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong>vie qu'offrent les localités d'origine. Etant donné le rôle, que jouent ousont supposées jouer les branchiospines dans l'alimentation <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeidae,on est tenté d'avancer que celles-ci doivent être largement à la base <strong>du</strong>phénomène susmentionné. Mais, nous verrons dans la suite <strong>de</strong> ce travail, quece phénomène affecte aussi <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères qui n'ont apparemment rien à voiravec la nourriture. Il est donc possible que d'autres facteurs écologiquessoient aussi impliqués.


- 71 -L ... ... ... ... ...so ... ... ... ... .y"typ•• P. '.on.n.l•... ... ... ... •... eutr•• P. l.on.n.l•... ....Y"lyp•• P. eh.l/u.'... ... ... * .y"typ.. P. mlrl45 ... ... .y"lyp•• M. normene.••• 140 ... ... ... ...... ... ... ...... ... ... ... ... ...35 ... ... ... ... ...•30... ...• ... ... ...Nombre d. point. tnIU.: 348... ... ... ... ... ... ... ...25 ... ... ... ...... ... ... ...20... ... ...• • • •... ......15 ...* * * *10 ... ... ...... ... ... ... ......... ... ... ...5 ... ... ... ... ... ... ...... ... ... ... ... ... ... ......LI0 20 22 24 2lI 28 30 32 34Br. Inf.Figure 13: Variation <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospines infères( Br.fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes localités d'origine (L) <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimensX2.Inf.) en<strong>du</strong> groupe


- 72 -- Nombre total <strong>de</strong> vertèbresLa représentation <strong>du</strong> nombre total <strong>de</strong> vertèbres en fonction <strong>de</strong> lalongueur standard (Fig. 14) montre comme dans le cas précé<strong>de</strong>nt, qu'aucunediscrimination <strong>de</strong> sous-groupes n'est possible dans le peuplement étudié. Onconstate également que les indivi<strong>du</strong>s ayant le nombre le plus élevé <strong>de</strong>vertèbres se rencontrent le long <strong><strong>de</strong>s</strong> côtes, alors que ceux qui en ont lemoins se capturent très loin <strong><strong>de</strong>s</strong> côtes sur le continent (Fig. 15)44Nbre V• !'yntypes P. leonensisÀ autres P. leonensls* syntypes P. afzellusi:!J syntypes P. mlri• syntypes M. normanaeNom bre <strong>de</strong> points ha itès:2 704342414039~.ii1•36LLS(mm)1-1---t----i----+----t,....---+-----l---+----l----o 23,6 30,6 37,6 44,6 53,6 60,6 67,6 74,6 61,6Figure 14: Nombre total <strong>de</strong> vertèbres (Nbre v) en fonction <strong>de</strong> la longueurstandard (LS) chez les poissons <strong>du</strong> groupes X2.


- 73• .yntyp•• P. I.on.nal•L... ... ... 50* • utr•• P. l.on.n.l•.yntyp•• P. ah.llu.1... Il .y"typ•• p. mlrl... ... ... + ayntyp•• M. norman••45 ... ... Nombr. d. pointa Ir.I".:213• ... • •40 ... ... ....... ... ... ...35 ...30... * *...*... ... ...25 ... ......... ... ...20+ + •... ...15......* *10 ... ... ......5 ......... ...LINbr. V1 1 10 38 40 42 44Figure 15 : Variation <strong>du</strong> nombre total <strong><strong>de</strong>s</strong> vertèbres (Nbre v) en fonction<strong><strong>de</strong>s</strong> différentes localités d'origine (L) <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens <strong>du</strong> groupe X2 .


- 74 -Nombre d'écussons ventrauxNous avons pris en compte la totalité <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons ventraux.Leurs représentations en fonction <strong>de</strong> la longueur standard <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> localitésd'origine <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens traités sont indiqués sur les figures 16 <strong>et</strong> 17. Lesobservations faites amènent aux mêmes conclusions que celles <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux casprécé<strong>de</strong>nts d'une part le groupe X2 n'est pas décomposable en sous-groupes<strong>et</strong> d'autre part il y a une tendance à la diminution <strong>du</strong> caractère considérélorsque l'on va <strong><strong>de</strong>s</strong> côtes vers l'intérieur <strong>du</strong> continent. C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnièreremarque n'est pas très bien confirmée par l'étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons ventraux.Remarquons que l'un <strong><strong>de</strong>s</strong> syntypes <strong>de</strong> Pellonula miri ne possè<strong>de</strong>qu'un seul écusson postpelvien se tra<strong>du</strong>isant par un nombre total très basd'écussons ventraux. L'hypothèse d'une aberration n'est pas exclue .• ".yntypes P. leonensls..... autres P. leonensis*" synlypes P. atzelluslC!J synlypes P. miri+ syntypes M. normanaeNombre <strong>de</strong> polnls lrailés: 450Nbreec.V.24*"2 1....... M+4'MMM  ............ÂÂoÂ~~ ... W ••• tM••M ................ +~A.AA.18... *" ~ MA"" '* ... .A.oU.6. ..................... ...~ Mo6. JlL ......1!4. ... ...... ...... ...151 20LIiiiLS(mm)21,6 28,6 35,6 42,8 49,6 58,6 83,6 70,6 77,6 84,6Figure 16: Nombre total d'écussons pelviens (ou ventraux) (Nbre ec. v) enfonction <strong>de</strong> la longueur (LS) chez les poissons <strong>du</strong> groupe X2.


- 75 -L .... .... .... ....50 .... .... ........ .... .... ........ ........ .... •.... .utr•• P. l.on.n.l•.... .... ....45 .... .... •* .y"typ•• P. mlrl.yntyp•• P. l.on.n.l•.yntyp•• P. Uz.llu.1.yntyp•• M. norm.n•••• • • .... • Nombr. d. points tult'.:36 240................ .................... .... .... .... ........35* * +.... .... .... ....30.... ........ .... .... ........ .... ....25 .... .... ....20.... .... .... .... ........ .... ....• + * ........ ....15 ....• ....* * * *10 .... .... ............ ................ .... .... .... ........5 .... .... ............ .... .... ........ .... .... .... ........ .... ....Nbr. .C. VLI1 1 1 1 1 10 12 14 1 e 1. 20 22 24....Figure 17: Nombre total d'écussons pelviens (ou ventraux)(Nbre ec. V) enfonction <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes localités (L) d'origine <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens <strong>du</strong> groupe X2.


- 76 -li. Caractères métriquesLe tableau <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux caractères métriques <strong>du</strong> groupe X2 estdressé, plus loin, dans la partie "<strong><strong>de</strong>s</strong>cription".L'étu<strong>de</strong> indivi<strong>du</strong>elle <strong>de</strong> ces caractères, montre que le groupe estassez homogène pour chacun d'eux. Cependant, nous avons décidé d'étudier lahauteur <strong>du</strong> corps <strong>de</strong> ces poissons qui est supposée jouer un rôle dans ladistinction <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes espéces nominales. Considérons la hauteur minimale<strong>du</strong> corps, prise au niveau <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la nageoire anale, quine peut pas être influencée par le remplissage <strong>de</strong> l'estomac.Les figures 18 <strong>et</strong> 19 sont les représentations respectives <strong>du</strong>caractère étudié en fonction <strong>de</strong> la longueur standard <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> localitésd'origine <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens. Là encore, on observe aucune possibilité <strong>de</strong> distinction<strong>de</strong> sous-groupes. On constate plutôt une certaine augmentation <strong>de</strong>la hauteur <strong>du</strong> corps <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons au fur <strong>et</strong> à mesure que l'on S'éloigne <strong><strong>de</strong>s</strong>côtes (Fig. 19). En d'autres termes les exemplaires les plus allongés s<strong>et</strong>rouveraient, à quelques exceptions près, dans les cours inférieurs <strong><strong>de</strong>s</strong>rivières <strong>et</strong> dans les lagunes, alors que ceux ayant le corps élevé serencontreraient très loin <strong><strong>de</strong>s</strong> côtes.IHe24t......... ......... ...•• ...................... ... ......~... r-• ~yntypes P. leonensis... autres P. leonensis* syntypes P. alzellus!i!J syntYPes P. mlrl• syntypes M. normanaeNombre <strong>de</strong> points traites:43 4211815... * M.... ÂAÀ",...*4... *4 ...44... 44• •...... ... ...... 44 4 ...444 44 ............4 4 ...4 4444 412LLS(mm)1-1---+---+----+---I-----+---I-----+-----+----+--o 21,6 28,6 35,6 42,6 49,6 56,6 63,6 70,6 77,6 84,6Figure 18 Hauteur minimale <strong>du</strong> corps (HC) en fonction <strong>de</strong> la longueurstandard (LS) chez les poissons <strong>du</strong> groupe X2.


f:\i- 77 -1iJf11 1·1 l-~4el 44l1:U34N330...... ~ ... ...~...... ... ~...... ............................. ... ... ... ...IlIII Il_ ••.......... ......... ............................................ ~............ ~ ...••yntyp•• P. l.on.n.l.....utr•• P. l.on.n.l.* .yntyp•• P.•h.llu••Il .yntyp•• P. mlrl••yntyp•• M. norm.n••2924... ... ... ....................M·•••·M·M.......................... ... ...ÂÂ ............... •14 • ...* * 'MItitk** ~ * * **e ............L...••••••••••• ............ ~... ...... ......................................MM................He1-1----11---+----+---+----+---1----o 10,7 12,7 14,7 18,7 18,7 .20,7 22,7Figure 19: Variation <strong>de</strong> la hauteur minimale <strong>du</strong> corps (He) en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong>différentes localités (L) d'origine <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens <strong>du</strong> groupe X2.


- 78 -iïi. Analyse en composantes principalesC<strong>et</strong>te analyse porte sur les mêmes caractères que ceux utilisésprécé<strong>de</strong>nnnent.Les résultats obtenus, à partir <strong>de</strong> l'analyse en composantesprincipales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques (Fig. 20) <strong>et</strong> métriques (Fig. 21),sont conformes à ceux <strong>de</strong> l'analyse caractère par caractère. En eff<strong>et</strong>,l'examen <strong><strong>de</strong>s</strong> figures relatives à ces ACP, perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> constater que le groupeX2 est homogène pour l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères traités.Il ressort <strong>de</strong> ces observations méristiques <strong>et</strong> métriques que legroupe X2 n'est pas décomposable en sous-groupes. Il s'agit certainementd'un taxon caractérisé par une gran<strong>de</strong> plasticité morphologique in<strong>du</strong>ite enpartie par les conditions environnementales .......... ... ... ....... ............ ...*... ......... ... ... ..." ... ...... ... ......... ...... * .................... ... ......... ... ... *... ... ... ...... ... ... ... ... ...... • ... ... ...... ... ......... ............ ...... ... .............. ...A... ... ...2• iii• 9'yn types P. leonensis... autres P. \eonensls* syntypes P. afzellusl!!l syntypes P. miri• syntypes M. normanaeNombre <strong>de</strong> points traités: 2 2 0Nombre <strong>de</strong> points superposas:1 8•Figure 20 : : Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques<strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong> groupe X2.


- 79 -•••... .... ...... ...... ... ...... ...... * ......*... .........t*... ... * ... ...... ... ...... ... ...... ............ ... ... il... ... ... ... ... ......... ... ... ... ... ... ...... ...... ... ...... .........* ......-... ...... • ...* ......*...... ... ...• ... ...• ... ... ...... ... ... ... ...... ... ... • ...U-... ...*• ...... ...... ... ....... ... ... ... ...... ... ... ...... ...... ... ... ... ... ......... ... ... ...... ... ...M-... ... ... ... ................. ... ............... ...•1•• .ynlyp•• P. l.on.n.l•... aulr•• P. I.on.n•••* .ynlyp•• P. atz.llu.lIII .ynlyp•• P. mlrl••ynlyp•• M. norman••Nom b r. d. po Inta Ir.llt.:288Nombr. d. point••up.rpo.t.,: 7Figure 21 : Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères métriques <strong><strong>de</strong>s</strong>POissons <strong>de</strong> groupe X2.


- 80 -b) - OstéologieLes structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes espèces <strong>du</strong> groupe X2 ontété comparées entre elles. Il s'agit <strong>de</strong> Pellonula leonensis, P. miri <strong>et</strong>Microthrissa normanae. Aucune différence notable, pouvant les séparer n'ar<strong>et</strong>enu notre attention. Cependant c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> ostéologique a permis <strong>de</strong>confirmer la présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts linguales chez Microthrissa normanae, justifiantainsi son rattachement au genre Pellonula (Fig. 22). N'oublions pasque c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce avait été décrite dans le genre Microthrissa dontl'un <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères principaux <strong>de</strong> sa diagnose est justement l'absence <strong>de</strong><strong>de</strong>nt sur la langue. Quelques unes <strong><strong>de</strong>s</strong> structures ostéologiq~es étudiéessont présentées en annexes 3 <strong>et</strong> 4.Figure 22 : Photos <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts linguales d'un paratype <strong>de</strong> Microthrissa normanaeprises au microscope électronique à balayage.


- 81 -En conclusion, les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> morphologiques <strong>et</strong> ostéologlques entreprisesn'ont pas permis <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en évi<strong>de</strong>nce <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes au sein <strong>de</strong>l'ensemble X2. Les différentes espèces nominales (Pellonula leonensis,P. afzeliusi, P. miri <strong>et</strong> Microthrissa nomanae) qui composent ce groupe X2doivent donc être considérées comme <strong><strong>de</strong>s</strong> synonymes. Par le principe <strong>de</strong>priorité <strong>du</strong> co<strong>de</strong> international <strong>de</strong> nomenclature zoologique (Article 23), l<strong>et</strong>axon constitué, correspondant au rang d'une espèce, prend le nom <strong>de</strong> Pellonulaleonensis. Le spécimen Microthrissa sp. dont nous avons observé <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong>nts sur la langue est rapporté à Pellonula leonensis. Notons que tous lescaractères <strong>de</strong> ce spécimen à part le nombre ré<strong>du</strong>it <strong>de</strong> branchiospines aupremier arc branchial sont conformes à ceux <strong>de</strong> l'espèce type. Comme nousl'avons fait remarquer plus haut l'hypothèse d'une aberration n'est pasexclue quant au nombre <strong>de</strong> branchiospines.En résumé, notons que l'étu<strong>de</strong> comparée <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces nominales <strong>du</strong>genre Pellonula a abouti à la validation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux d'entre elles: Pellonulavorax <strong>et</strong> P. leonensis. Une espèce nominale a été mise en synonymie avecla première espèce vali<strong>de</strong> <strong>et</strong> trois avec la secon<strong>de</strong>. Quant à Pellonula mo<strong><strong>de</strong>s</strong>ta,elle a été rapportée à la sous-famille <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeinae. Dans celle-ci,elle a été reconnue comme synonyme <strong>de</strong> Sardinella ma<strong>de</strong>riensis. En ce quiconcerne Microthrissa sp. <strong>de</strong> Dag<strong>et</strong> (1962), l'unique spécimen a été rattachéà Pellonula leonensis. La <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>du</strong> genre étudié <strong>et</strong> celle <strong>de</strong> sesdifférentes espèces vali<strong><strong>de</strong>s</strong> sont présentées ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous.


- 82 -B -DESCRIPTIONPELLONULA. GUNTHER, 1868ESPEeE-TYPEPellonula vorax Günther, 1868, par monotypie.DIAGNOSE: Dentition prémaxillaire <strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaire fortes, sans canines plusgran<strong><strong>de</strong>s</strong> ; <strong>de</strong>nts maxillaires, vomériennes <strong>et</strong> linguales présentes.DESCRIPTION Fondée sur 772 spécimens (dont 62 éclaircis) y compris lesexemplaires-types <strong>de</strong> toutes les espèces nominales.Le corps <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong> genre Pellonula est plus ou moins compriméou allongé. Il ne porte pas <strong>de</strong> ligne latérale <strong>et</strong> est couvert d'écaillescycloï<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> taille moyenne. La région ventrale est munie <strong>de</strong> scutellesou d'écussons carénés. Le premier <strong>de</strong> ces écussons est placé avant ou aprèsla base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la nageoire pectorale. La tête est <strong>de</strong> longueurmoyenne. La bouche assez gran<strong>de</strong>, porte une série <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires <strong>et</strong><strong>de</strong>ntaires fortes, sans canipes plus gran<strong><strong>de</strong>s</strong>. Les <strong>de</strong>nts vomériennes <strong>et</strong> lingualessont présentes. Le maxillaires porte aussi <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ites <strong>de</strong>nts coniquessur sa base plus ou moins élargie. La mâchoire inférieure est selon lesespèces proéminente ou presque <strong>de</strong> même longueur que la mâchoire supérieure.La nageoire dorsale courte, a son premier rayon placé légèrementen avant ou en arrière <strong>du</strong> point d'insertion <strong>de</strong> la pelvienne. La nageoireanale est moyennement longue, son premier rayon est inséré en arrière <strong>du</strong>niveau <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayon dorsal. Le plus long rayon <strong>de</strong> la nageoire pectoraledépasse généralement la moitié <strong>de</strong> la distance pectorale-pelvienne. Lesouïes sont largement ouvertes. Les rayons branchiostèges sont au nombre<strong>de</strong> 6.DISTRIBUTION : Les représentants <strong>du</strong> genre Pellonula sont largement répan<strong>du</strong>sdans les lagunes <strong>et</strong> les bassins ouest africains.


1l1 !1j1- 83 -CLE DE DETERKINATIœ DES ESPECES- Présence d'écussons ventraux en avant <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong>la nageoire pectorale dont le premier est plus long <strong>et</strong> plus développéque les écussons suivants; <strong>de</strong>ntition prémaxi11aire assez développée<strong>et</strong> dirigée vers l'extérieur <strong>de</strong> la bouche (Fig. 5A <strong>et</strong> C)•••• • . . . • . • • • • • • . • • • • Pe11onu1a vorax Günther, 1868- Pas d'écussons prépe1viens en avant <strong>du</strong> point d'insertion <strong>de</strong> la base <strong>de</strong>la nageoire pectorale ; <strong>de</strong>nts prémaxi11aires relativement fines <strong>et</strong>dirigées vers l'intérieur <strong>de</strong> la bouche (Fig. 5B <strong>et</strong> D)•••••••••. . . . . . . . . . . . . • • • . Pe11onu1a 1eonensis Bou1enger, 1916PELLONULA VORAX GUNTHER, 18681SYNONYHES Pe11onu1a mo<strong><strong>de</strong>s</strong>ta Fischer, 1885Pe11onu1a stan1eyana Regan, 1917SYNTYPES (3 spécimens 72.6-78.6 mm LS) : BMNH 1847.4.4:27, BMNH 1853.10.28:1 <strong>et</strong> BMNH 1864.10.12:1 provenant d'une localité non précisée <strong>du</strong> fleuveNiger.DIAGNOSE L'espèce se distingue par un premier écusson prépe1vien plusdéveloppé que les écussons suivants <strong>et</strong> placé en avant <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premierrayon pectoral. Elle se caractèrise également par <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts prémaxi11airesdirigées vers l'extérieur <strong>de</strong> la bouche.DESCRIPTION: Fondée sur 2 syntypes <strong>et</strong> 194 spécimens (dont 4 éclaircis). L<strong>et</strong>ableau III résume les principaux caractères métriques.Tête <strong>de</strong> longueur moyenne mâchoire inférieure proéminentemembrane adipeuse <strong>de</strong> l'oeil assez développée un groupe <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts <strong>de</strong>chaque côté <strong>du</strong> palais langue pourvue généralement <strong>de</strong> trois rangées <strong>de</strong><strong>de</strong>nts <strong>de</strong>nts coniques assez développées sans canine plus gran<strong>de</strong> au <strong>de</strong>ntaire<strong>et</strong> au prémaxi11aire. Sur c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière structure osseuse, il y a 12­28 (généralement 20) <strong>de</strong>nts dirigées vers l'extérieur <strong>de</strong> la bouche lon-


- 84 -Tableau IIIPrincipaux caractères métriques <strong>de</strong> Pellonula voraxSYNTYPESAIJTRES SPECllŒNSDESCRIPTEURS ----------------- --------------------------------------N Min. Max. N Min. Max. Moy. Ect. I.C.----------------------------- --- ------ ------ ----- ------ ------ ------ ----- -----Longueur standard (mm) 1 72 .6 78.6 193 26.1 102.8 - - -EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR STANDARDHauteur max. corps 2 29.4 33.2 188 19.4 33.2 25.1 3.3 0.6Hauteur min. corps 2 21.6 23.4 192 8.9 23.4 16.9 2.6 0.4Haut pédoncule caudal 2 11.4 13.8 171 7.1 14.9 10.4 1.2 0.2Longueur dorsale 2 17.5 18.4 192 13.4 20.0 16.1 1.2 0.2Hauteur dorsale - - 192 16.7 23.1 20.3 1.3 0.2Longueur anale 1 20.6 192 15.2 21.2 18.1 1.2 0.2Hauteur anale 1 10.2 161 8.1 13.3 10.7 1.0 0.2Longueur pectorale 2 13.7 14.2 153 12.0 18.0 14.5 0.9 0.2Longueur pelvienne 2 17.3 19.3 171 14.8 21.4 18.6 1.1 0.2Distance prédorsale 2 53.0 53.2 192 49.3 57.0 52.9 1.6 0.3Distance prépectorale 2 26.2 28.0 192 23.6 32.3 27 .8 1.6 0.3Distance prépelvienne 2 51. 9 56.6 174 49.0 57.1 52.9 1.6 0.3Distance préanale 2 77 .2 79.9 168 72.3 81.5 76.3 1.9 0.3Distance pectorale-pelvienne 2 24.8 28.0 192 22.1 29.4 25.5 1.4 0.2Distance pectorale-dorsale 2 35.2 37.9 156 29.0 38.1 33.6 2.2 0.4Distance pectorale-anale 2 52.9 53.8 166 45.0 55.1 50.0 2.1 0.4Distance pelvienne-anale 2 26.0 27.6 192 21.9 28.6 24.9 1.4 0.2Distance dorsale-pelvienne 2 28.0 31.0 157 17.5 31.2 23.4 3.3 0.6Distance dorsale-anale 2 34.1 36.1 179 26.0 35.3 30.7 2.3 0.4Longueur <strong>de</strong> la tête 2 26.2 28.9 192 25.1 33.7 28.6 1.6 0.3EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR DE LA TETEHauteur tête 2 80.8 81.5 179 69.6 89.7 79.5 3.5 0.6Longueur museau 2 29.0 31.5 187 20.7 32.2 26.5 2.2 0.4Distance interorbitaire 2 20.6 21.8 192 14.0 23.5 19.2 1.8 0.3Diamètre vertical oeil 2 30.6 30.8 192 27.1 34.9 - - -Longueur maxillaire 2 37.4 40.5 113 34.7 42.3 38.3 2.5 1.3Largeur maxillaire 2 7.4 7.8 119 6.1 8.7 7.3 0.7 0.3Longueur supramaxillaire 2 24.8 25.7 113 21.5 26.4 23.8 1.2 0.9


----- --- 85 -gueur <strong>du</strong> supramaxillaire <strong>et</strong> largeur <strong>du</strong> maxillaire respectivement 58.6 ­75.8 <strong>et</strong> 16.2 - 22.0 % <strong>de</strong> la longueur <strong>du</strong> maxillaire dont la base peut porterjusqu'à 40 p<strong>et</strong>ites <strong>de</strong>nts coniques, (c<strong>et</strong>te base est presque <strong>de</strong> même longueurque son pédicelle 34 - 54 branchiospines sur le premier arc branchialdont 24 - 37 (généralement 30) sur sa partie inférieure, ces branchiospinessont généralement plus longues que les filaments branchiaux correspondants.Corps modérément élevé <strong>et</strong> moyennement comprimé, recouvertd'écailles cyclo!<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> taille moyenne, au nombre <strong>de</strong> 38 - 48 (généralement43) en ligne longitudinale ; premier écusson très développé par rapport auxécussons suivants, sans bras ascendant <strong>et</strong> situé à l'isthme ou en avant <strong>de</strong>la base <strong>du</strong> premier rayon pectoral; 12 - 16 (généralement 14) écussonsprépelviens dont 1 - 2 en avant <strong>de</strong> l'origine <strong>de</strong> la pectorale <strong>et</strong> 8 - 10(généralement 9) écussons postpelviens.Premier rayon <strong>de</strong> la nageoire dorsale placé légèrement en avant ouen arrière <strong>du</strong> niveau <strong>de</strong> l'insertion <strong>de</strong> la nageoire pelvienne; longueur <strong>de</strong>la nageoire pectorale dépassant généralement la moitié <strong>de</strong> la distancepectorale-pelvienne; premier rayon anal inséré notablement en arrière <strong>du</strong>niveau <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayon <strong>de</strong> la nageoire dorsale 8 rayons à la nageoirepelvienne; 12 - 18 (généralement 14) rayons à la nageoire pectorale ; 15- 19 (généralement 16) rayons à la nageoire dorsale ; 16 - 21 (généralement18) rayons à la nageoire anale; 21 - 26 (généralement 23) vertèbresabdominales, 17 - 23 (généralement 20) vertèbres caudales <strong>et</strong> 10 - 12(généralement 25) os prédorsaux.La coloration générale <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong> genre Pellonula conservésdans l'alcool (70°) varie entre le jaune-marron <strong>et</strong> le jaune-gris. Lesopercules, la ban<strong>de</strong> longitudinale <strong>et</strong> la région ventrale sont généralementbeaucoup plus clairs.DISTRIBUTION (Fig. 23) : Pellonula vorax est présente le long <strong><strong>de</strong>s</strong> côtesouest africaines, <strong>du</strong> Sénégal à l'Angola. Aucune remontée notable dans lescours supérieurs <strong><strong>de</strong>s</strong> rivières n'a jusqu'ici été observée. Quant à son synonymePellonula stanleyana supposé provenir <strong>de</strong> Stanley-Falls, nous pensons,comme PolI (1964) <strong>et</strong> Whitehead (1986a), qu'il s'agit d'une erreur <strong>de</strong> loca-


- 86 -lisation. Selon Whiteheaid (I.e.), l'espèce nominale Pellonula stanleyanapourrait en réalité provenir <strong>de</strong> C<strong>et</strong>te Cama,au GalxID.Figure 23 : Distribution géographique <strong>de</strong> Pellonula vorax (localités vraisemblables: 0; erreur ct 1 étiqu<strong>et</strong>age : @ ).


- 87 -AFFINITES C<strong>et</strong>te espèce se distingue <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> espèce <strong>du</strong> genrePellonula leonensis, par tous les caractères indiqués dans sa diagnose. En<strong>de</strong>hors <strong>du</strong> genre, elle est proche d'Odaxothrissa ansorgii dont elle s'endistingue par l'absence <strong>de</strong> canine plus gran<strong>de</strong> au <strong>de</strong>ntaire <strong>et</strong> auprémaxillaire mais également par une mâchoire inférieure moins proéminente.BIOLOGIE Rien n'est connu <strong>de</strong> l'écologie <strong>et</strong> <strong>de</strong> la biologie <strong>de</strong> ces poissons.Notons seulement que la douzaine <strong>de</strong> spécimens que nous avons radiographiéscontenaient dans leurs estomacs <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons plus ou moins digérés.LISTE DES SPECIMENS EXAHINESBMNH 1889-11-20: 9-10 Stanley Falls ? (OOo30'N.-25°13'E.) ; Coll. Bentley ; 1 spéc:iJœn,92.2 mm LS (Syntype <strong>de</strong> Pellonula stanleyana Regan, 1917).BMNH (non enregistré) E<strong>de</strong>a fish mark<strong>et</strong>, Sanaga river, Cameroun (03°48'N.­10 0 08'E.) ; coll. Taniuchi ; 1 spécimen, 84.0 mm LS.ISNB 8684 Cirque <strong>de</strong> Banana, Congo Belge (05°55'S.-12°21'E.) ; coll. Expéditionocéanographique Belge "MBIZI", 5.III.1949 ; 1 spécimen, 66.4 mm LS.ISNB 13559 Matadi, Congo Belge (05°49'S.13°27'E.); coll. Mission Capart,30.VII.1956, 2 spécimens, 50.1-63.2 mm LS.ISNB 15464 Banana, dans la Mangrove, Stat. 430 (06°01'S.-12°24'E.) ; coll.Mission Moor, 9.X.1958 ; 4 spécimens, 30.8-49.2 mm LS.ISNB 15465 Cirque <strong>de</strong> Banana - Moanda, Congo Belge (05°55'S.-12°21'E.)coll. Mission Moor, 10.X.1958, 1 spécimen, 60.4 mm LS.MCZ 50349 zaïre river meanstream a few km N. E. of Kinganga coll.Roberts <strong>et</strong> Stewart; 1 spécimen, 39.7 mm LS.MNHN A 3715 Sénégal ; coll. Musée <strong><strong>de</strong>s</strong> colonies ; 1 spécimen, 59.8 mm LS.MNHN A 6301 Congo; coll. Exp. <strong>de</strong> Brazza; 1 spécimen, 96.7 mm LS.MNHN 1885-410 Cap Lopez (Côte <strong>du</strong> Gabon) (00038'S.-08°44'E.) coll. BoisGuillaume; 1 spécimen, 69.1 mm LS.MNHN 1906-80 Rivière Ogooué, Gabon (00049'S.-09°57'E.) coll. Haug 2spécimens, 35.7-46.2 mm LS.MNHN 1906-179 N'Gomo, rivière Ogooué, Gabon (00049'S.-09°57'E.); coll. Haug5 spécimens, 36.5-87.5 mm LS.MNHN 1906-180 rivière Ogooué (00049'S.-09°57'E.) coll. Haug 1 spécimen,47.2 mm LS.


- 88 -MNHN 1911-57 Lagune Ebrié, Côte d'Ivoire (05°19'N.-04°19'O.); 1 spécimen, 75.1 mm LS.coll. GruvelMNHN 1911-112 Bengo river at Cabiri, Angola (08°56'S.-13°14'E.) coll.Ansorge ; 7 spécimens, 42.6-56.0 mm LS.MNHN 1913-51 Lagune Ebrié, Côte d'Ivoire (05°19'N.-04°19'O.); 1 spécimen.coll. GruvelMNHN 1924-8 Matadi, Congo Belge (05°49'S.-13°27'E.) coll. Schoute<strong>de</strong>n 1spécimen, 73.5 mm LS.MNHN 1924-9 Matadi, Congo Belge (05°49'S.-13°27'E.) coll. Schoute<strong>de</strong>n îspécimen 70.4 mm LS.MNHN 1924-11 Borna, Congo Belge (05°50'S.-13°03'E.) coll. Schoute<strong>de</strong>n 1spécimen, 59.5 mm LS.MNHN 1924-12 Vista, Congo Belge (05°51'S.-12°17'E.) coll. Schoute<strong>de</strong>n 1spécimen, 59.0 mm LS.MNHN 1924-13 Borna, Congo Belge coll. Schoute<strong>de</strong>n 1 spécimen, 56.6 mm LS.MNHN 1924-14 Borna, Congo Belge coll. Schoute<strong>de</strong>n 1 spécimen, 49.0 mm LS.MNHN 1924-15 Vista, Congo Belge coll. Schoute<strong>de</strong>n 1 spécimen, 50.3 mm LS.MNHN 1924-16 Vista, Congo Belge coll. Schoute<strong>de</strong>n 1 spécimen 54.5 mm LS.MNHN 1924-17 Vista, Congo Belge coll. Schoute<strong>de</strong>n 1 spécimen.MNHN 1924-18 Vista, Congo Belge coll. Schoute<strong>de</strong>n 1 spécimen, 51.0 mm LS.MNHN 1924-39 Gabon; coll. Baudon; 1 spécimen, 59.1 mm LS.MNHN 1962-111 rivière Niari" coll. Ducroz <strong>et</strong> Troa<strong>de</strong>c, VII.1959 4 spécimens,65.9-72.7 mm LS.MNHN 1965-572 Baie <strong>de</strong> Pointe Noire, Congo (04°46'S.-11°53'E.) coll.Stauch, 21.V.1964, 1 spécimen, 48.1 mm LS.MNHN 1965-574 Lagune estuaire <strong>du</strong> Konckwati; coll. Stauch, 12.V.1965 2spécimens, 51.0-54.0 mm LS.MNHN 1965-575 Ningué Rolé,Fernan Vaz, Gabon (01°38'S.-09°20'E.) coll.Stauch, VI.1964 ; 4 spécimens, 34.9-36.6 mm LS.MNHN 1965-576 Lac Cayo, Congo; coll. Stauch, 22.IX.1963 2 spécimens,71.7-79.3 mm LS.MNHN 1965-578 Estuaire <strong>de</strong> Loémé, Congo (04°51'S.-12°03'E.) ; coll. Stauch,29.V.1964 ; 20 spécimens (dont 1 éclairci) , 26.1-42.9 mm LS.MNHN 1967-46 Estuaire Noumbi, Congo; coll. Stauch, 15.V.1964 ; 7 spécimens,43.8-75.3 mm LS.MNHN 1967-47 Soumida, Congo coll. Stauch, 18.VI.1964 56 spécimens,36.6-96.2 mm LS.


- 89 -MNHN 1967-747 Estuaire <strong>du</strong> fleuve Kouilou, Pointe Noire (04°46'S.-11°53'E.)coll. Monteau <strong>et</strong> Crosnier, 13.11.1967 ; 6 spécimens, 58.0-91.5 mm LS.MNHN 1979-508 Lokoundje inférieur, Cameroun (03°13'N.-09°55'E.) coll.Depierre 2 spécimens, 54.0-69.5 mm LS.MNHN 1982-1051 rivière Wouri à Yabassi, Cameroun (04°27'N.-09°58'E.)coll. Depierre ; 1 spécimen, 96.3 mm LS.MNHN 1985 - 692 Kribi, rivière <strong>de</strong> Bobaleka, Cameroun (02°56'N.-09°54'E.) ;coll. Birgi ; 2 spécimens, 72.0-75.7 mm LS.MRAC 1573-1574 Noyumbi, rivière Mayili (05°06'S.-12°28'E.) 1 spécimen,102.8 mm LS.MRAC 1575-1576 Lundo, Congo portugais (04°52'S.-12°30'E.) coll. Ansorge,1 spécimen, 98.3 mm LS.MRAC 29269-276 Borna, Zaïre (05°50'S.-13°03'E.) ; 1.1929 1 spécimen.MRAC 39365-39370 Vista côte, Zaïre (05°51'S.-12°17'E.) coll. Dartevelle,VI.1933 ; 1 spécimen, 46.0 mm LS.MRAC 128409 rivière M'Pozo, Mayumbe, Zaïre (05°40'S.-13°25'E.) coll.Bivort 1958 ; 1 spécimen, 36.4 mm LS.MRAC 15226-247 Borna, Zaïre (05°50'S.-13°03'E.) ; coll. Schoute<strong>de</strong>n, 1 spécimenéclairci, 47,3 mm LS.MRAC 72657-72668 Borna, fleuve Congo, Zaïre (05°50'S.-13°03'E.) coll.Poll, 2.VIII.1948 ; 5 spécimens (dont 1 éclairci), 67.2-76.5 mm LS.MRAC 73-2-P-954 Edéa près <strong>du</strong> pont, Cameroun (03°13'N.-10039'E.) coll.Thys van <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, IX.X.1964 ; 1 spécimen, 57.9 mm LS.MRAC 73-2-P-966-972 Cap <strong>de</strong> bonne espérance, Gabon coll. Thys van <strong>de</strong>nAu<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, 111.1963 ; 1 spécimen, 87.1 mm LS.MRAC 73-2-P-973-975 Nangue N'Tongolo, Gabon (01°07'S.-10002'E.) coll.Thys van <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, 13.XI.1964 ; 1 spécimen, 93.3 mm LS.MRAC 73-10-P-916 Gba, rivière Loffa, en amont <strong>du</strong> pont <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> rapi<strong><strong>de</strong>s</strong>,Liberia (06°43'N.-11°00'0.) coll. Thys van <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, V.1969 ;1 spécimen, 82.1 mm LS.MRAC 73-29-P-972 Yabassi, rivière Wouri, Cameroun (04°27'N.-09°58'E.)coll. Thys van <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, 16.IV.1970; 1 spécimen, 88.4 mm LS.MRAC 73-29-P-973-975 Yabassi, rivière Wouri, Cameroun (04°27'N.-09°58'E.)coll. Thys van <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, 18.IV.1970 ; 1 spécimen, 99.2 mm LS.MRAC 77-25-P-10-11 Djeno-Loemé, Gabon (04°55'S.-11°57'E.) coll. Lambert,22.IV.1962 ; 1 spécimen.MRAC 80-19-P-6-23 Lagune Ebrié à Layo,coll. Teugels <strong>et</strong> Risch, 22.V.80 ;Côte d'Ivoire (05°19'N.-04°19'0.)1 spécimen, 96.5 mm LS.


- 90 -MRAC 80-51-P-589-591 Lac Onangué, Gabon (00057'S.-10004'E.) coll. Roberts,7.IX.1978 ; 1 spécimen, 93.9 mm LS.MRAC 85-35-P-1-6 Itu, rivière Cross, Nigéria (05°39'N.-08°01'E.) coll.Künrel, II.1987 ; 1 spécimen, 50.8 mm LS.MRAC Rivière San Pedro à San Pedro, Côte d'Ivoire (04°45'N.-6°37'0.)Coll. Teugels, 6.IV.1986 ; 2 spécimens, 68.1-71.8 mm LS.MRAC Rivière Dodo, sur la route entre San Pedro <strong>et</strong> Tabou (04°45'N.­06°37'0.)<strong>et</strong> (04°28'N.-07°20'0.) ; coll. Teugels, 7.IV.1986; 1 spécimen,58.9 mm LS.MRAC Yaka, rivière Tabou, Côte d'Ivoire (04°28'N.- 07°23'0.) coll. Teugels,8.IV.1986 ; 2 spécimens, 59.4-60.4 mm LS.MRAC Rivière Néro, au pont Néro, Côte d'Ivoire (05°06'N.- 07°15'0.) coll.Traoré, 21.V.1986 ; 3 spécimens, 64.9-69.2 mm LS.MRAC Yaka, rivière Tabou, Côte d'Ivoire (04°28'N.- 07°23'0.) coll. Traoré,04.V.I086 ; 10 spécimens, 56.1-74.3 mm LS.RMNH 24001 Delta <strong>du</strong> Niger entre port Harcourt <strong>et</strong> Brass, NigériaV.VIII.1960 ; 1 spécimen, 68.1 mm LS.USMN 42354 Quanza rivière Angola; coll. Brown, 23.XII.1889 1 spécimen,76.0 mm LS.USMN 118733 Harbel, Libéria, (Firestone plantation) (06°16'N.-I0021'0.)2MBcoll. Mann, 10.111 à 17.VII.1940 ; 2 spécimens, 64.0- 86.0 mm LS.18204 Dundo Kuanza, Angola ; coll. Ansorge ; 2 spécimens, 48.5-58.6 mm"LS.2MB 18799 Loango, fleuve Mayili (06°01'S.-14°58'E.) coll. Ansorge, 12MBspécimen, 68.4 mm LS.187 Afrique <strong>de</strong> l'Ouest, Eloby ; coll. HÛPfe~eg <strong>de</strong>d 1884 ; 1 spécimen,48.8 mm LS (Paralectotype <strong>de</strong> Pellonula mo<strong><strong>de</strong>s</strong>ta Fischer, 1885).2MB 188 Afrique <strong>de</strong> l'Ouest, Eloby coll. Hûpferleg <strong>de</strong>d ; 1 spécimen, 74.0mm LS.AUTRES SPECIMENSMNHN 3 Gorée, Sénégal; coll. Rang; 1 spécimen, 207.4 mm LS (Lectotyped'A1ausa eba Valenciennes in Cuvier <strong>et</strong> Valenciennes, 1847 Synonyme <strong>de</strong>Sardinella ma<strong>de</strong>riensis Lowe, 1839.


- 91 -MNHN 663 Messina; coll. Bibron ; 2 spécimens, 199.9-225.3 mm LS (Paralectotypes<strong>de</strong> Sardinella aurita Valenciennes, 1847).MNHN A 9824 Messina; coll. Bibron ; 1 spécimen, 161.1 mm LS (Lectotype <strong>de</strong>Sardinella aurita).MNHN B.3086 Gorée, Sénégal coll. Rang; 1 spécimen, 171.9 mm LS (Paralectotyped 'A1ausa eba synonyme <strong>de</strong> Sardinella ma<strong>de</strong>riensis).PELLONULA LEONENSIS BOULENGER, 1916SYHONYHES Pellonula afzeliusi, Johnels, 1954Microthrissa miri, Dag<strong>et</strong>, 1954Microthrissa normanae, Whitehead, 1986SYNTYPES :(2 spécimens, 44.3-44.6 mm LS)<strong>du</strong> North Sherbo District, Sierra Leone.BMNH 1915.4.13 11-12 provenantDIAGNOSE: C<strong>et</strong>te espèce est remarquable par son premier écusson prépelvien<strong>de</strong> taille in<strong>de</strong>ntique aux écussons suivants sans bras ascendant <strong>et</strong> situéaprès l'origine <strong><strong>de</strong>s</strong> pectorales. Elle se caractèrise également par <strong><strong>de</strong>s</strong>pÈ<strong>de</strong>nts prémaxillaires dirigées vers l'intérieur <strong>de</strong> la bouche.DESCRIPTlœ : Fondée sur les 2 syntypes <strong>et</strong> 570 exemplaires (dont 58 éclaircis).Les principaux caractères métriques sont portés dans le tableau IV.Tête moyennement longue; mâchoire inférieure non proéminentemembrane adipeuse <strong>de</strong> l'oeil faiblement développée; un groupe <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts <strong>de</strong>chaque côté <strong>du</strong> palais; 1 - 3 rangées <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur la langue <strong>de</strong>ntsconiques relativement développées au <strong>de</strong>ntaire <strong>et</strong> au prémaxillaire. En cequi concerne c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière structure osseuse, les <strong>de</strong>nts sont dirigées versl'intérieur <strong>de</strong> la bouche. Longueur <strong>du</strong> maxillaire <strong>et</strong> largeur <strong>du</strong> maxillairefaisant respectivement 14.3 - 21.9 <strong>et</strong> 52.6 - 67.0 % <strong>de</strong> la longueur <strong>du</strong>maxillaire dont la base porte entre 13 <strong>et</strong> 38 p<strong>et</strong>ites <strong>de</strong>nts coniques (c<strong>et</strong>tebase plus ou moins élargie est presque toujours légèrement inférieure aupédicelle qui la surmonte); 29 - 52 branchiospines <strong>de</strong> longueur généralementsupérieure à celle <strong><strong>de</strong>s</strong> filaments branchiaux correspondants, sur le


- 92 -Tableau IVPrincipaux caractères métriques <strong>de</strong> Pellonula leonensisSYNTYPESAUTRES SPECIMENSDESCRIPTEURS ----------------- --------------------------------------N Min. Max. N Min. Max. Moy. Ect. I.e.----------------------------- --- ------ ------ ----- ------ ------ ------ ----- -----Longueur standard ( rrnn) 2 44.3 44.6 471 21.6 86.9 - - -EN POURCENTAGE DE LA. LONGUEUR STANDARDHauteur max. corps 2 17.4 413 16.8 33.9 24.8 3.4 0.3Hauteur min. corps 2 12.6 12.9 434 10.7 25.3 18.3 2.5 0.2Haut pédoncule caudal 2 8.1 9.2 431 7.8 14.9 10.7 1.2 0.1Longueur dorsale 2 14.9 15.9 337 12.6 18.7 16.0 1.0 0.1Hauteur dorsale 2 18.5 19.1 318 17 .8 24.5 20.8 1.3 0.1Longueur anale 2 16.9 17.2 327 15.5 22.7 19.0 1.4 0.1Hauteur anale 2 - 272 8.0 14.6 11.1 1.1 0.1Longueur pectorale 2 13.1 13.5 319 11.8 18.4 14.4 0.9 0.1Longueur pelvienne 2 16.7 17.2 311 13.6 21.8 18.3 1.2 0.1Distance prédorsale 2 50.8 52.8 404 49.0 56.9 52.7 1.4 0.1Distance prépectorale 2 25.7 27.0 316 16.4 30.3 26.8 1.5 0.1Distance prépelvienne 2 50.8 53.9 327 49.0 56.9 52.9 1.8 0.2Distance préanale 2 74.9 77.7 310 71.2 80.2 75.6 1.6 0.1Distance pectorale-pelvienne 2 25.5 26.4 327 22.2 30.1 26.2 1.4 0.1Distance pectorale-dorsale 2 29.6 30.0 309 28.2 39.3 33.7 1.8 0.2Distance pectorale-anale 2 49.0 49.6 310 46.0 54.9 50.2 1.9 0.2Distance pelvienne-anale 2 24.6' 25.0 364 19.7 28.5 24.2 1.6 0.1Distance dorsale-pelvienne 2 17.7 18.0 379 17.1 30.9 23.5 3.3 0.3Distance dorsale-anale 2 28.7 29.1 300 25.2 36.9 30.8 2.2 0.2Longueur <strong>de</strong> la tête 2 26.0 453 22.5 32.1 28.1 1.5 0.1EN POURCENTAGE DE LA. LONGUEUR DE LA. TETEHauteur tête 1 81.0 384 70.1 89.9 78.4 3.4 0.3Longueur museau 2 27.9 31.4 408 21.5 31.6 26.2 1.9 0.1Distance interorbitaire 2 16.5 18.3 420 13.1 24.3 19.8 2.0 0.1Diamètre vertical oeil 2 28.1 30.4 406 23.0 35.6 - - -Longueur maxillaire 2 39.7 40.0 380 32.0 41.7 37.0 2.1 0.4Largeur maxillaire 2 7.4 7.8 400 5.3 9.1 6.9 0.7 0.1Longueur supramaxillaire 2 25.2 25.6 383 18.8 26.1 22.5 1.7 0.3


- 93 -premier arc branchial (20 - 35, généralement 25, sur la partie inférieure).Corps modérément élevé <strong>et</strong> allongé ; 36 - 45 écailles cycloï<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>taille moyenne en ligne longitudinale; premier écusson pelvien <strong>de</strong> mêm<strong>et</strong>aille que ses suivants directs sans bras ascendant <strong>et</strong> placé aprèsl'origine <strong>de</strong> la nageoire pectorale, 8 - 15 (généralement 12) écussonsprépelviens <strong>et</strong> 6 - 9 (généralement 8) écussons postpelviens.Origine <strong>de</strong> la nageoire dorsale placée légèrement en avant ou enarrière <strong>de</strong> celle <strong><strong>de</strong>s</strong> pectorales, longueur <strong>de</strong> la nageoire pectoraledépassant a peine la moitié <strong>de</strong> la distance pectorale-pelvienne premierécusson <strong>de</strong> la nageoire anale inséré en arrière <strong>de</strong> l'extrémité <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnierrayon dorsal; 8 rayons à la nageoire pectorale Il - 16 (généralement 13- 14) rayons à la nageoire pelvienne; 13 - 19 (généralement 17) rayons àla nageoire dorsale <strong>et</strong> 16 - 22 (généralement 18) rayons à la nageoire anale19 - 24 (généralement 21) vertèbres abdominales, 17 - 21 (généralement19) vertèbres caudales <strong>et</strong> 10 - 12 (généralement Il) os prédorsaux.Les spécimens conservés dans l'alcool ont une coloration généraleallant <strong>du</strong> jaune-marron clair au jaune-marron gris avec les opercules, larégion ventrale <strong>et</strong> le milieu <strong><strong>de</strong>s</strong> flancs toujours plus clairs.ETYMOLOGIEleonensis, parce que provenant <strong>de</strong> Sierra Leone.DISTRIBUTION (Fig. 24) Pellonula leonensis est le clupéidé <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux<strong>douce</strong>s <strong>et</strong> saumâtres le plus répan<strong>du</strong> en Afrique <strong>de</strong> l'Ouest. L'espèce serencontre dans les lagunes, les lacs ainsi que dans les cours inférieurs <strong>et</strong>supérieurs <strong><strong>de</strong>s</strong> bassins africains, allant <strong>du</strong> Sénégal à l'Angola. C<strong>et</strong>tedistribution doit être probablement un peu plus éten<strong>du</strong>e vers le sud <strong>et</strong> lenord <strong><strong>de</strong>s</strong> régions susmentionnées.AFFINITES C<strong>et</strong>te espèce se distingue essentiellement <strong>de</strong> Pellonula voraxpar l'absence d'écusson en avant <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> lapectorale <strong>et</strong> par <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires dirigées vers l'intérieur <strong>de</strong> labouche.BIOLOGIE: D'après Ikusemiji <strong>et</strong> al. (1983), les populations estuarines <strong>de</strong>Pellonula afzeliusi (= P. leonensis) <strong>de</strong> la lagune <strong>de</strong> Lagos, Nigéria,


- 94 -supportent <strong><strong>de</strong>s</strong> salinités élevées allant jusqu'à 29,9 %•. Ces auteurs signalentégalement que le facteur K <strong>de</strong> condition, observés chez les poissons <strong>de</strong>c<strong>et</strong>te lagune est similaire à celui mentionné par Reynolds (1969) dans <strong><strong>de</strong>s</strong>eaux purement <strong>douce</strong>s <strong>du</strong> lac Volta.En ce qui concerne la fécondité <strong>de</strong> ces poissons, Ikusemiji <strong>et</strong> al.(i.e.) concluent qu'elle est plus élevée dans la lagune <strong>de</strong> Lagos que dansles lacs Volta (Reynolds, i.e.) <strong>et</strong> Kainji (Otobo, 1978). De plus les oeufsprovenant <strong>de</strong> la lagune <strong>de</strong> Lagos, avaient un plus p<strong>et</strong>it diamètre.Pour ce qui <strong>de</strong> l'alimentation, Ikusemiji <strong>et</strong> al. (i.e.) notent quecelle-ci est non seulement fonction <strong>de</strong> la taille <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>saisons mais aussi <strong><strong>de</strong>s</strong> différents types d'habitats (lagunes ou lacs). D'unemanière générale les Pellonula se nourrissent, <strong>de</strong> crustacés, d'insectes <strong>et</strong><strong>de</strong> larves <strong>de</strong> poissons. Quant à la composition fine <strong>de</strong> leur nourriture(genres, espèces), elle serait liée, selon ces auteurs, aux opportunitéstrophiques offertes par chaque habitat. Par exemple, ces poissons consommentleurs propres larves dans le lac Volta (Reynolds, 1970) alors que dansla lagune <strong>de</strong> Lagos, ils préfèrent plutot les larves <strong>de</strong> Cynoglossus senegalensis<strong>et</strong> <strong>de</strong> Ethmolosa fimbriata plus abondantes <strong>et</strong> provenant <strong>de</strong> la mer.>


- 95 -LIsrE DES SPECDŒNS EXAKINESAMNH 55295 Cameroon, Sanaga river at Mouangko (03°39'N.-09°49'E.) coll.Roberts, (23-24).XI.1971 ; 2 spécimens, 43.1-44.3 mm LS.BMNH 1986-1-2-9 Birrim river near Ka<strong>de</strong> (06°05'N.-00050'0.); coll. Roberts5 spécimens, 53.0-55.4 mm LS (Paratypes <strong>de</strong> H1crotbrissa DOJ:BIilDae).BMNH Edéa fish mark<strong>et</strong>, Sanaga river Cameroon (03°48'N.- 10 0 08'E.) ; coll.Taniuchi, (28-29).XII.1985 ; 16 spécimens, 24.2- 44.1 mm LS.MCZ 46906 Stream at Inchaban, mile 12 Takoradi-Accra road, Ghana (04°S9'N.-01°41'0.) ; coll. Blair, 14.IX.1968 ; 2 spécimens, 61.9-62.3 mm LS.MCZ 48025 Tano river near Alenda Warf, Ghana (05°07'N.-02°44'0.) ; coll.Roberts, 22.111.1971 ; 1 spécimen, 61.5 mm LS.MCZ 48425 Sanaga river at Mouangko, Cameroon (03°48'N.-10008'E.) coll.Roberts, 23-31.IV.1971 ; 7 spécimens, 23.9-43.2 mm LS.MCZ 48575 Asubuni Junction-Ghana (05°07'N.-02°44'0.) ; coll. Paul Loiselle,8.VIII.1970 ; 2 spécimens, 43.9-70.0 mm LS.MNHN 1904-50 Guinée portugaise (12°40'N.-16°45'0.) ; coll. Maclaud 1spécimen, 55.3 mm LS.MNHN 1911-58 Côte d'Ivoire; coll. Gruvel ; 1 spécimen, 75.4 mm LS.MNHN 1913-86 Baie <strong>de</strong> Libreville, Gabon (00030'N.-09°25'E.) ; coll. Gruvel1 spécimen, 47.7 mm LS.MNHN 1925-214 Diafarabé, Mali (14°41'N.-05°01'0.) ; coll. Thomas 1 spécimen,39.3 mm LS (Bolotype <strong>de</strong> Kicrotbrissa lliri).MNHN 1928-86 Cameroun; coll. Th Monod ; 1 spécimen, 59.1 mm LS.MNHN 1959-468 Léré, pont <strong>de</strong> Pala, Tchad (09°23'N.-1s001'E.) ; coll. Blache<strong>et</strong> Stauch, 26.1.1959 ; 2 spécimens, 29.3-31.5 mm LS.MNHN 1960-400 Diafarabé, Mali (14°41'N.-05°01'0.) coll. Sissoko,26.IV.1951 ; 8 spécimens (dont 1 éclairci), 47.6-S0.0 mm LS (Paratypes<strong>de</strong> Hicrotbrissa lDiri).MNHN 1960-401 Touara, Mali (13°41'N.-04°33'0.) ; coll. Dag<strong>et</strong>, 26.XII.19S0;2 spécimens, 31.9-38.6 mm LS (Paratypes <strong>de</strong> H1crotbrissa ll'iri).MNHN 1960-404 Diafarabé, Mali (14°41'N.-05°01'0.) coll. Sissoko,28.11.1951 ; 1 spécimen, 44.5 mm LS (Paratype Hicrotbrissa lfiri)MNHN 1960-405 Diafarabé, Mali (14°41'N.-05°01'0.) ; coll. Sissoko,23.XII.1952 ; 1 spécimen, 27.7 mm LS (Paratype <strong>de</strong> H1crotbrissa miri).MNHN 1961-32 Kolenté, Guinée (09°55'N.-12°30'0.) ; coll. Dag<strong>et</strong>, 16.11.1958;1 spécimen, 30.5 mm LS. (Microthrissa sp. <strong>de</strong> Dag<strong>et</strong>).


- 96 -MNHN 1961-296 gué <strong>de</strong> Malapa, parc Nat. Niokolokoba, Sénégal (13°00'N.­13°00'0.) ; coll. Dag<strong>et</strong>, 17.1V.1957 ; 1 spécimen, 25.2 mm LS.MNHN 1961-299 gué <strong>de</strong> Malapa, parc Nat. Niokolokoba, Sénégal (13°00'N.­13°00'0.) ; coll. Dag<strong>et</strong>, 17.1V.1957 ; 1 spécimen, 25.2 mm LS.MNHN 1962-546 Bénoué, Cameroun (08°00'N.-09°20'E.); coll. Stauchspécimens, 33.5-45.5 mm LS.MNHN 1962-576 Bénoué, Cameroun (08°00'N.-09°20'E.)spécimens, 27.0-54.6 mm LS.coll.StauchMNHN 1965-77 Lagune, estuaire <strong>de</strong> Konckwati, Congo (04°00'S.-11°57'E.)coll. Stauch ; 37 spécimens, 44.0-62.2 mm LS.MNHN 1965-573 Lagune, estuaire <strong>de</strong> Konckwati, Congo (04°00'S.-11°57'E.)coll. Stauch, 12.V.1964 ; 4 spécimens, 45.7-55.4 mm LS.MNHN 1965-578 Estuaire <strong>de</strong> Loémé, Congo (04°51'S.-12°50'E.)Stauch, 29.V.19641 spécimen, 39.8 mm LS.MNHN 1967-48 Estuaire <strong>de</strong> Loémé, Congo (04°51'S.-12°50'E.)Stauch, 15.V.1964 ; 6 spécimens, 28.5-33.1 mm LS.MNHN 1967-49 Estuaire <strong>du</strong> Noumbi, Congo; coll. Stauch, 29.V.1964MNHNspécimens, 42.2-43.3 mm LS.10 spécimens, 28 • 2-coll. Paugy413coll.coll.1967-741 Pointe Noire, Bas Kouilou, estuaire fleuve Kouilou, environs<strong>de</strong> Pointe Noire (04°46'S.-12°20'E.) ; coll. Marteau <strong>et</strong> Crosnier, 13 .II.1967 ; 2 spécimens, 50.4-57.9 mm LS.MNHN 1967-747 Estuaire <strong>du</strong>, fleuve Kouilou, environs <strong>de</strong> Pointe Noire(04°46'S.-12°20'E.) ; coll. Marteau <strong>et</strong> Crosnier, 13.11.1967 ; 4 spécimens,54.2-57.1 mm LS.MNHN 1978-394 Bas Sanaga, Cameroun coll. Depierre55.0 mm LS.MNHN 1979-148 Boubo à Ekradon, Côte d'Ivoire (05°19'N.-05°13'0.)Levêque <strong>et</strong> Paugy, 22.11.1977 ; 6 spécimens, 72.6-79.9 mm LS.MNHN 1980-1597 Gambie à Bafoulabé, Sénégal (13°49'N.-10050'0.)MNHNPaugy, 22.1V.1980 ; 19 spécimens, 35.7-48.2 mm LS.1980-1598 Gambie à Mako, Sénégal (12°52'N.-12°21'0.)spécimen, 66.3 mm LS.MNHN 1981-1009 Ouémé à Bétérou, Bénin (09°12'N.-02°16'E.)14.11.1981 ; 1 spécimen, 66.9 mm LS.MNHN 1982-972 Ouémé à Bétérou, Bénin (09°12'N.-02°16'E.)MNHN28.Xl.1985 ; 7 spécimens, 42.8-66.9 mm LS.1983-560 Dahomey 1931 ; 1 spécimen, 55.9 mm LS.3coll.coll.1,coll. Levêque,coll.Paugy,


- 97 -MNHN 1984-505 Ouémé, Benin (08°01'N.-02°23'E.) coll. DoS80U 1 spécimen,52.8 mm 1S.MNHN 1984-560 Dahomey; 1 spécimen, 60.9 mm 1S.MNHN 1986-449 Birrim river near Ka<strong>de</strong> (06°05'N.-oo050'0.) coll. Roberts2 spécimens, 53.0-55.4 mm 1S (Paratypes <strong>de</strong> Itlcrothrissa DOmaDae).MNHN 6193 Sénégal, Bakel ; 4 spécimens, 30.0-49.9 mm 1S (don <strong>du</strong> Musée <strong>de</strong>Vienne) •MNHN 6199 Sénégal, Bakel ; 1 spécimen, 32.0 mm 1S (don <strong>du</strong> Musée <strong>de</strong> Vienne).MNHN Bandama, Marabadiassa, Côte d ' Ivoire (08°06 'N•-05°26'O. ) coll-;.1evêque <strong>et</strong> coll, 17.X.1974 ; 1 spécimen, 70.4 mm 1S.MNHN Bagoé, Boundiali, Côte d'Ivoire (09°31'N.-06°29'O.) coll. Levlque,20.VI.1975 ; 3 spécimens, 43.9-47.9 mm 1S.MNHN N'Zi, Fétékro, Côte d'Ivoire (07°49'N.-04°41'0.) coll. Levêque,21.XI.1975 ; 7 spécimens, 45.7-52.9 mm 1S.MNHN Cross river, Itu village, Nigéria {05°39'N.-08°18'E.; coll. King, 1985; 4 spécimens, 38.6-59.2 mm 1S.MNHN Rivière Kolenté à Kora, Guinée (09°55'N.-12°30'O.); coll. Levlque,10.11.1986 ; 5 spécimens, 47.3-73.4 mm 1S.MNHN P<strong>et</strong>ite rivière entre Dubreka <strong>et</strong> Wassou, Guinée (lO O OO'N.-13°2S'O.) ;coll. 1evêque, 11.11.1986 ; 1 spécimen, 61.6 mm 18.MNHN Niadon à Bara, bassin <strong>du</strong> Niger, Guinée (10 0 36'N.-09°42'O.) ; coll.Levêque, 18.11.1986 ; 8 spécimens, 37.4-46.7 mm 18.MNHN Rivière Milo, bassin <strong>du</strong> Niger, à Boussalé, Guinée (11°04'N.-09°14'O.);coll. 1evêque, 3.11.1986 ; 2 spécimens, 46.5-47.9 mm 18.MNHN Rivière la Mé à Aoutoué, Côte d'Ivoire (OS029'N.-03°4S'O.) coll.Teugels, 27-28.111.1986 ; 4 spécimens, 65.6-83.9 mm 18.MNHN Rivière San Pédro (04°45'N.-06°37'O.) ; coll. Teugels, S-6.IV.19S610 spécimens, 70.4-82.5 mm 1S.MNHN Rivière Tabou, Yaka, Côte d'Ivoire (04°28'N.-07°23'O.) coll.Teugels, 8.IV.1986 ; 1 spécimen, 38.4 mm 18.MNHN Rivière Tabou, Yaka, Côte d'Ivoire (04°28'N.-07°23'O.) ; coll.Traoré, 04.V.1986 ; 1 spécimen, 80.9 mm 18.MNHN Flampleu, rivière Cavally, Côte d'Ivoire (07°17'N.-Oso03'O.) ; coll.Traoré, 10.V.1986 ; 8 spécimens, 51.3-80.0 mm 18.MNHN Niankaramandougou, sur le Bandama, Côte d'Ivoire (OS040'N.-OSo17'O.)coll. Teugels, 27-28.VIII.1986 ; 5 spécimens, 29.6-48.6 mm 18.


- 98 -MNHN Marabadiassa sur le Bandama, Côte d'Ivoire (08°06'N.-05°26'O.) coll.Teugels, 29.VIII.1986 ; 15 spécimens, 40.9-56.6 mm LS.MNHN Rivière la Hé à Aoutoué (sous le pont), Côte d'Ivoire (05°29'N.­03°48'0.) ; coll. Gourene , 6.VIII.1987 ; 1 spécimen, 73.0 mm LS.MNHN Lagune Ebrié, N'Djem, bac <strong>de</strong> Jacqueville, Côte d'Ivoire (05°12'N.­04°25'0.); coll. Gourene, 17.VIII.1987 ; 10 spécimens (dont 2 éclaircis),43.1-44.3 mm LS.MNHN St. Louis, fleuve Sénégal (16°01'N.-16°30'O.) ; coll. Delais, 12.XII .1953, 37 spécimens (dont 4 éclaircis), 37.0-80.3 mm LS.MRAC 17-3569-572 Port Bou<strong>et</strong> près d'Abidjan, Côte d'Ivoire (05°14'N.­03°58'0.) ; coll. Sheljurkq IX.1952 ; 4 spécimens, 58.9-61.2 mm LS.MRAC 141-077-092 Rivière Loumbila, affluent <strong>de</strong> la Volta blanche, HauteVolta (12°31'N.-01°23'O.) coll. Roman, 3.IV.1964 9 spécimens,23.8-32.6 mm LS.MRAC 141-093-096 Rivière Loumbila, affluent <strong>de</strong> la Volta blanche, HauteVolta, (12°31'N.-01°23'O.) coll. Roman, 3.IV.1964; 4 spécimenséclaircis, 24.3-29.5 mm LS.MRAC 143-527-528 Volta blanche, Haute Volta (12°44'N.-01°13'O.) coll.Roman, 2.XI.1964 ; 2 spécimens, 41.6-46.5 mm LS.MRAC 153-93-600 Adjama au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>du</strong> barrage rivière Volta, Ghana(06°17'N.-00002'E.) coll. Marlier, 13.VII.1964 7 spécimens,31.3-40.8 mm LS.MRAC 172-444 Sogakofé, Volta river, Ghana (06°00'N.-00036'E) coll.Roberts, 5.11.1964 ; 1 spécimen, 52.8 mm LS.MRAC 172-445-454 Boundoum, rivière Gorom, Sénégal (16°24'N.-16°04'O.)coll. Reizer, 25.IX.1969; 13 spécimens (dont 3 éclaircis), 27.2­33.2 mm LS.MRAC 172-455 Sogakofé, Volta river, Ghana (06°00'N.-00036'E.) coll.Roberts, 5.11.1964 ; 1 spécimen, 52.8 mm LS.MRAC 174-746-746 Kainji Lake, Nigéria (10 0 30'N.-04°35'E.) coll. Leleck,31.VII.1969 ; 1 spécimen.MRAC 73-5-P-285-373 Antem, Volta Lake, Ghana (07°30'N.-00015'E.); coll.Thys van <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, 30.IX.1966 ; 10 spécimens, 48.4-59.5 mm LS.MRAC 73-7-P-11 Yeji, Ghana (08°13'N.-00039'O.) coll. P<strong>et</strong>r, 14-16.XII.1967 ; 2 spécimens, 65.5-67.8 mm LS.MRAC 73-7-P-18-26 Yeji, Ghana (08°13'N.-00039'O.) coll. P<strong>et</strong>r ,22.V.19691 spécimen, 65.8 mm LS.


- 99 -MRAC 73-08-P-81 Lagune Ebrié, fIe <strong>de</strong> Tiegla, Côte d'Ivoire (OS020'N.­04°08'0.) ; coll. Van Mol, VIII.1968 ; 1 spécimen, 64.1 mm LS.·MRAC 73-10-P-91S Hart ford, rivière St. John, juste en aval <strong>du</strong> pont <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>premiers rapi<strong><strong>de</strong>s</strong>, Libéria (OSOS9'N.-09°S9'0.) coll. Thys van <strong>de</strong>nAu<strong>de</strong>naer<strong>de</strong> 17.V.1969 ; 1 spécimen, 48.7 mm LS.MRAC 73-10-P-917 Rivière Cavally à Sahibli, Côte d'Ivoire (06°33'N.­08°20'0.); coll. Thys van <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, 20.111.1969 ; 1 spécimen,76.7 mm LS.MRAC 73-12-P-S8-66 Mopti, prise <strong>d'eau</strong>, Mali (10 0 30'N.-04°12'0.) coll.Matthes, 01.IX.1969 ; 2 spécimens éclaircis, 19.9-24.8 mm LS.MRAC 73-12-P-68-69 Mopti, prise <strong>d'eau</strong>, Mali (10 0 30'N.-04°12'0.) coll.Matthes, 10.IX.1969 ; 2 spécimens (dont 1 éclairci), 47.6-48.0 mm LS.MRAC 73-12-P-70-78 Mopti, prise <strong>d'eau</strong>, Mali (10 0 30'N.-04°12'0.) coll.Matthes, 1971 ; 3 spécimens éclaircis, 26.1-39.S mm LS.MRAC 73-S2-P-1 Aguien, lagune, Côte d'Ivoire; coll. Decelle 1.1.19631 spécimen, 61.4 mm LS.MRAC 73-S3-P-1 Lagoon near half Assinie, Ghana (OS003'N.-02°S3'0.) coll.Roberts, 28.11.1964 ; 1 spécimen, 74.S mm LS.MARC 74-14-P-2601-2633 Lagune Ebrié, Côte d'Ivoire (OS019'N.-04°19'0.)coll. S. Kryzlj, 12.VII.1971 ; 3 spécimens, 67.4-84.1 mm LS.MRAC 74-14-P-2624-702 Adiaké, Côte d'Ivoire (OS01S'N.-03°18'0.) coll.Kryzlj, VIII.1971, 12 spécimens (dont 1 éclairci), 70.1-86.9 mm LS.MRAC 74-14-P-29S7-3180 Lac Kossou, Côte d'Ivoire (06°S7'N.-04°S8'0.)coll. Kryzlj, 17.VII.1973 ; 20 spécimens, 64.6-76.9 mm LS.MRAC 74-14-P-678S-790 Lagune Ebrié, Côte d'Ivoire (OS019'N.-04°19'0.)coll. Kryzlj, 3.111.1972 ; 3 spécimens, 32.7-SS.3 mm LS.MRAC 74-14-P-6799-79S Baie <strong>de</strong> Biétri, Côte d'Ivoire (OS017'N.-03°S8'0.)coll. Kryzlj, 1.XII.1971 ; 3 spécimens, 68.2-7S.9 mm LS.MRAC 74-14-P-88S6-8869 Lagune Ebrié, Côte d'Ivoire (OS019'N.-04°19'0.)coll. Kryzlj, 13.V.1972 ; 2 spécimens, 38.4-39.9 mm LS.MRAC 74-14-P-8870 Lagune Ebrié, Côte d'Ivoire (OS019'N.-04°19'0.) coll.Kryzlj, 24.V.1972 ; 1 spécimen, 32.7 mm LS.MRAC 74-14-P-9124-171 Lagune Ebrié, Côte d'Ivoire (OS019'N.-04°19'0.)coll. Kry~j,3.111.1972 ; 3 spécimen, 32.7 mm LS.MRAC 7S-4S-P-S13-S99 Lake Kainji, P.E.A., Nigéria (10 0 30'N.-04°3S'E.)coll. Otobo, 29.VIII.1974 ; 2 spécimens éclaircis, 1S.6-18.7 mm LS.MRAC 76-4S-P-674-84S Lake Kainji, P.E.A., Nigéria ; coll. Otobo, 12.X.1974;2 spécimens éclaircis, 17.6-19.9 mm LS.


- 100 -MRAC 76-45-P-3930-934 Lake Kainji, P.E.A., Nigéria coll. Otobo, 1974 5spécimens éclaircis, 26.4-66.1 mm LS.MRAC 76-45-P-3935-943 Lake Kainji, P.E.A., Nigéria coll. Otobo, 1974 9spécimens éclaircis, 24.3-42.5 mm LS.MRAC 76-45-P-3944-951 Lake Kainji, P.E.A., Nigéria coll. Otobo, 1974 8spécimens éclaircis, 20.2-36.8 mm LS.MRAC 76-45-P-3952-959 Lake Kainji, P.E.A., Nigéria coll. Otobo, 1974 Bspécimens éclaircis, 22.6-38.4 mm LS.MRAC 77-1-P-408 Guissel, Sénégal (16°36'N.-14°35'0.) coll. Reizer,IV.1972 ; 1 spécimen, 20.8 mm LS.MRAC 80-19-P-3 Lagune Ebrié, île <strong>de</strong> Tiegba, Côte d'Ivoire (05°14'-05°43'0.)coll. Teugels <strong>et</strong> Risch, 9.IV.1980 ; 1 spécimen, 82.2 mm LS.MRAC 80-19-P-4 Lagune Ebrié, à Layo, Côte d'Ivoire (05°27'N.-05°47'0.)coll. Teugels <strong>et</strong> Risch, 4.IV.1980 ; 1 spécimen, 82.2 mm LS.MRAC 80-19-P-5 Lagune Ebrié, à Layo, Côte d'Ivoire coll. Teugels <strong>et</strong>Risch, 10-11.IV.1980 ; 1 spécimen, 61.6 mm LS.MRAC 80-19-P-6-23 Lagune Ebrié, à Layo, Côte d'Ivoire coll. Teugels <strong>et</strong>·Risch, 22.V.1980 ; 2 spécimens, 83.7-84.9 mm LS.MRAC 80-51-P-468 Ogooué, Gabon (00049'S.-09°57'E.) coll. Roberts,1.IX.1978 ; 1 spécimen éclairci, 48.6 mm LS.MRAC 84-20-P-24-34 Omuechuechi-Aluu, New Calabar river, Nigéria (04°55'N.­06°52'E.) ; coll. Risch, 7-8.111.84 ; 1 spécimen, 71.9 mm LS.MRAC 84-49-P-16 Tillabery, île Neni, Niger (14°13'N.-01°27'E.) coll.Coenen, 13.IX.1984 ; 1 spécimen, 71.4 mm LS.MRAC 85-29-P-9-10 Tai; rivière Cavally (05°52'N.-07°27'0.) ; coll. Teugels,30.IV. au 1.V.1985 ; 3 spécimens, 58.9-65.8 mm LS.MRAC 85-29-P-11-13 Noé, rivière Tano, Côte d'Ivoire (05°18'N.-02°47'0.)coll. Teugels, 5.V.1985 ; 3 spécimens, 45.2-58.7 mm LS.MRAC 85-29-P-14 Noé, rivière Tano, Côte d'Ivoire (05°18'N.-02°47'0.)coll. Teugels, 6.V.1985 ; 1 spécimen, 70.8 mm LS.MRAC 85-29-P-15-16- Noé, rivière Tano, Côte d'Ivoire (05°18'N.-02°47'0.)coll. Teugels, 5-6.V.1985 ; 2 spécimens, 60.9-64.5 mm LS.MRAC 85-29-P-17-20 Binhouyé, rivière Nipoué, Côte d'Ivoire (06°36'N.­08°31'0.) ; coll. Teugels, 28-29.IV.1985 ; 4 spécimens, 53.2-58.6 mm LS.MRAC 85-35-P-16-31 Itu, Nigéria (05°12'N.-07°59'E.) coll. T. Künrel,II.1985 ; 1 spécimen, 55.9 mm LS.


- 101 -11MRAC 85-39-P-2-11 Rivière Bandama, sur la route entre Badiakaha <strong>et</strong> Korhogo,Côte d'Ivoire (09°12'N.-05°10'O.) ; coll. Teugels, 21-22.VIII.1985 ; 8spécimens, 58.2-66.4 mm L8.MRAC 85-39-P-12-13 Rivière Bandama, sur la route entre Niankaramadougou <strong>et</strong>Tortiya, Côte d'Ivoire (08°40'N.-05°17'0.) ; coll. Teugels 10spécimens.MRAC 85-55-P-2-19 Bandama, sur la route entre Niankaramadougou <strong>et</strong> Tortiya,Côte d'Ivoire; coll. Teugels, 14.XI.1985 ; Il spécimens, 32.6-71.8 mmL8.MRAC 87-18-P-9-35 Pra river at Hemang (8°06'N.-05°26'0.) ; coll. Teugels,12.11.1987 ; 14 spécimens dont 2 éclaircis, 29.2-33.7 mm L8.NRM 1950-296-7142 Bansang (Field n056) Gambia (13°26'N.-14°39'0.) coll.the swedish Gambia Exp., 22.VII.1950 ; 2 spécimens, 34.9-44.8 mm L8.NRM 1950-322-7105 Bansang (Field n° 571) Gambia ; coll. the swedish GambiaExp., 8.VIII.1950 ; 1 spécimen, 44.5 mm L8.NRM 1950-343-7113 Bansang (Field n° 245) Gambia ; coll. the swedish GambiaExp., 23.VIII.1950 ; 3 spécimens, 31.0-40.5 mm L8.NRM 1950-343-7117 Bansang (Field n° 275) Gambia ; coll. the swedish GambiaExp., 23.VIII, 4 spécimens, 41.0-75.0 mm L8.NRM 1950-343-7145 Bansang (Field n° 247) Gambia ; coll. the swedish GambiaExp., 23.VIII.1950 ; 2 spécimens, 31.0-43.1 mm L8.NRM 1950-344-7114 Bansang (Field n° 297) Gambia ; coll. the swedish GambiaExp., 24.VIII.1950 ; 2 spécimens, 30.0-31.2 mm L8.NRM 344-7135 Bansang (Field n° 311) Gambia; coll. the swedish GambiaExp., 24.VIII.1950 ; 1 spécimen, 26.5 mm L8.NRM 352-7146 Bansang (Field n° 411) Gambia coll. the swedish GambiaExp., IX.1950 ; 1 spécimen, 37.5 mm L8.NRM 371-7139 Bansang (Field n° 618) Gambia coll. the swedish GambiaExp., Il.IX.1950 ; 1 spécimen, 50.6 mm L8.NRM 377-7136 Bansang (Field n° 762) Gambia; coll. the swedish GambiaExp., 17.IX.1950 ; 1 spécimen, 39.1 mm L8.NRM 382-7131 Bansang (Field n° 685B) Gambia; coll. the swedish GambiaExp., 19.IX.1950 ; 2 spécimens, 28.8-32.2 mm L8.NRM 382-7132 Bansang (Field n0685A) Gambia; coll. the swedish GambiaExp., 19.IX.1950 ; 5 spécimens, 28.2-39.9 mm L8.NRM 382-7133 Bansang (Field n° 385) Gambia; coll. the swedish GambiaExp., 19.IX.1950 ; 2 spécimens, 26.6-39.9 mm L8.RMNH 5299 Robertsport-Libéria ; coll. 3 spécimens, 50.3-55.7 mm L8.


- 102 -RMNH 24001 Delta <strong>du</strong> Niger entre port Harcourt <strong>et</strong> Brass, Nigéria (04°43'N.­07°05'E.) ; coll. V.VIII.1960 ; 1 spécimen, 36.7 mm LS.USNM 229666 Buenza, lower beach of Sokoto river(12°05'N.-04°05'E.) coll.Reid, G.MCG., 24.IV.1981 ; 4 spécimens, 30.7-39.3 mm LS.USNM 229817 Middle upper Niger at Niamey (13°10'N.-02°00'E.) coll. Reid,(18-07-21).VII.1980 ; 3 spécimens, 29.7-39.1 mm LS.USNM 229860 Bahindi, C.A. 15 km from confluence of Sokoto river and Niger(11°29'N.-04°10'E.) ; coll. Reid; 7 spécimens, 21.6-45.7 mm LS.USNM 193810 Atlantic Libéria off Mesurado river mouth beach (06°20'N.~02°00'E.) ; coll. Miller, 01.VIII.1973 7 spécimens, 54.7-63.7 mm LS.USNM 193812 Kru station, Atlantic Liberia (05°39'N.-09°49'0.) coll.Miller, 17.X.1952 ; 1 spécimen, 67.8 mm LS.c - AUTRES ESPECES DECRITES DANS LE GENRE PELLONULAIl s'agit <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces nominales décrites dans le genre Pe11onu1a<strong>et</strong> qui ont été rapportées ultérieurement à d'autres genres. Elles seprésentent, dans l'ordre chronologique <strong>de</strong> leur <strong><strong>de</strong>s</strong>cription comme suitPe11onu1a acutirostris Bou1enger, 1899, Pe11onu1a miodon, 1906 <strong>et</strong>Pe11onu1a obtusirostris Bou1~nger, 1909. Comme nous l'avons signalé dans lapartie bibliographique, Regan (1917) a créé d'une part le genreLimnothrissa pour Pe11onu1a miodon <strong>et</strong> d'autre part le genre Potamothrissapour P. acutirostris <strong>et</strong> P. obtusirostris.L'examen <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens-types <strong>de</strong> ces différentes espèces nominalesa permis <strong>de</strong> constater que les <strong>de</strong>ux genres concernés étaient effectivementtrès différents <strong>de</strong> Pe11onu1a. En eff<strong>et</strong>, Limnothrissa se distingue essentiellement<strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier par la forme <strong>de</strong> son maxillaire massif, sans pédicelle,dont la base touche presque directement le prémaxi11aire. D'autrepart, Potamothrissa se distingue <strong>de</strong> Pe11onu1a par son <strong>de</strong>ntaire étroitpourvu <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques présentes jusque sur la partie postérieure <strong>et</strong> sonmaxillaire é<strong>de</strong>nté. D'autres observations complémentaires seront donnéesdans la diagnose <strong>de</strong> ces genres.A ce qui précè<strong>de</strong>, il faut adjoindre une espèce décritegenre Pe11onu1a <strong>et</strong> qui sort <strong>du</strong> cadre géographique <strong>de</strong> notrePe11onu1a bahiensis Steindachner, 1870. Rappelons que c<strong>et</strong>tedans leétu<strong>de</strong>espèce


-.--- --1- 103 ---provenant <strong>de</strong> Bahia,au Brésil, a été i<strong>de</strong>ntifiée par Whitehead (1979) commeun Rhinosardinia <strong>de</strong> la sous-famille <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeinae.D - PHYLOGENIEIl n'est pas aisé dans l'état actuel <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances <strong>de</strong> trouverune synapomorphie c'est-à-dire un ensemble <strong>de</strong> caractères dits évolués pourles espèces <strong>de</strong> Pellonula. En revanche, l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> certains caractèressusceptibles <strong>de</strong> se présenter sous <strong><strong>de</strong>s</strong> sta<strong><strong>de</strong>s</strong> différents d'évolution donneune indication sur l'état évolutif <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux espèces. La forme <strong>du</strong> premierécusson prépelvien <strong>et</strong> la position <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier par rapport â l'origine <strong><strong>de</strong>s</strong>pectorales ont été r<strong>et</strong>enues.- Position <strong>du</strong> premier écusson ventral par rapport â l'origine <strong>de</strong>la nageoire pectorale. Jusqu'à présent les auteurs sont tous unanimes surle fait que les Pellonulinae les plus évolués sont ceux qui ont un nombreré<strong>du</strong>it d'écussons ventraux (Thys van <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, 1969 ; Roberts, 1972 ;Whitehead, 1973 Taverne, 1977; <strong>et</strong>c.) Nos résultats nous perm<strong>et</strong>tentd'abon<strong>de</strong>r dans ce sens en considérant comme état plésiomorphe la présenced'écussons en avant <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la nageoire pectorale cequi se tra<strong>du</strong>it par une augmentation <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> ces écussons. L'absence <strong><strong>de</strong>s</strong>cutelle ventrale en avant <strong>de</strong> l'origine <strong>de</strong> la pectorale, se tra<strong>du</strong>isant parune diminution <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> ces écussons t est considérée comme un étatapomorphe.- Taille <strong>du</strong> premier écusson ou scutelle ventral par rapport auxécussons suivants immédiats, sans bras ascendant. Selon les espèces, lepremier écusson prépelvien est n<strong>et</strong>tement plus développé ou <strong>de</strong> même tailleque ses suivants immédiats. Le premier état est considéré comme plésiomorphealors que le second allant dans le sens <strong>de</strong> l'élimination <strong><strong>de</strong>s</strong> premièresscutelles ventrales est considéré comme apomorphe.En conclusion t il ressort <strong>de</strong> ces observations que Pellonula voraxqui a son premier écusson prépelvien plus développé que les écussons suicommevants <strong>et</strong> situé en avant <strong>de</strong> l'origine <strong>de</strong> la pectorale est considéréeune espèce plus primitive que Pellonula leonensis.


- 104 -II - ETUDE DU GENRE ODAXOTHRISSAA - ETUDE COMPAREE ET DISCUSSIONS1 - SYNONYMIE ENTRE ODAXOTHRISSA BOULENGER, 1899 ETCYNOTHRISSA REGAN, 1917Boulenger (1899) décrit le premier genre <strong>de</strong> Pellonulinae africainsà canines: Odaxothrissa. Selon l'auteur, celui-ci se distingueessentiellement <strong><strong>de</strong>s</strong> autres genres, en l'occurence Pellonula, par la présence<strong>de</strong> canines parmi la série <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques au prémaxillaire <strong>et</strong> au<strong>de</strong>ntaire.Regan (1917) définit un nouveau genre à canines, Cynothrissa.Pour lui, ce genre se distingue <strong><strong>de</strong>s</strong> autres Pellonulinae, en particulier <strong><strong>de</strong>s</strong>genres Pellonula <strong>et</strong> Odaxothrissa, par 2 ou 3 canines plus gran<strong><strong>de</strong>s</strong> situées àl'intérieur <strong>de</strong> la première rangée <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques normales <strong>du</strong> prémaxillaire.Un nombre important <strong>de</strong> ces Pellonulinae africains à canines,appartenant aux <strong>de</strong>ux genres nominaux, ont fait l'obj<strong>et</strong> d'un examen morpho-,logique <strong>et</strong> anatomique, indépendamment <strong>de</strong> leur dénomination antérieure.Deux grands regroupements ont pu être établis à partir <strong>de</strong> laposition <strong>du</strong> premier écusson prépelvien par rapport à la base <strong>du</strong> premierrayon <strong>de</strong> la nageoire pectorale: l'un a <strong><strong>de</strong>s</strong> scutelles ventrales en avant <strong>de</strong>l'origine <strong>de</strong> la pectorale (noté ZI) <strong>et</strong> l'autre en est dépourvu (noté Z2)(Fig. 25). Une comparaison <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux groupes aux spécimens-types <strong><strong>de</strong>s</strong>genres nominaux Odaxothrissa <strong>et</strong> Cynothrissa, fondée sur le caractère précitéa été faite. Celle-ci a permis, dans l'ordre, d'i<strong>de</strong>ntifier le premierregroupement comme rassemblant les représentants <strong>de</strong> Cynothrissa <strong>et</strong> lesecond regroupant ceux d'Odaxothrissa.Ces <strong>de</strong>ux regroupements mis en évi<strong>de</strong>nce, indépendamment <strong>de</strong> ladisposition <strong><strong>de</strong>s</strong> canines fortes par rapport aux autres <strong>de</strong>nts prémaxillaires<strong>et</strong> correspondants rigoureusement aux genres nominaux étudiés, nous serviront<strong>de</strong> groupes <strong>de</strong> base dans la suite <strong>de</strong> ce travail.


- 105 -pepbptprpbptprpdrppeadrppeppeaA2mmL------JB2mmFigure 25 Position <strong><strong>de</strong>s</strong> pr.emiers écussons (ou scutelles) ventraux parrapport à la base <strong>du</strong> premier rayon pectoral chez les représentants <strong><strong>de</strong>s</strong>groupes Zl (A) <strong>et</strong> Z2 (B).Vu son importance dans leur systématique, la disposition <strong><strong>de</strong>s</strong>canines plus gran<strong><strong>de</strong>s</strong> dans la bouche <strong>de</strong> ces poissons a été minutieusementétudiée.C<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> a porté à la fois sur <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens éclaircis <strong>et</strong>sur <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens conservés dans l'alcool, appartenant aux <strong>de</strong>ux groupessusdéterminés. Les résultats ont abouti à l'observation <strong><strong>de</strong>s</strong> trois situationssuivantes11 ,1Canines fortes situées sur la même rangée que les autres <strong>de</strong>nts coniquesnormales <strong>du</strong> prémaxillaire (situation correspondant à ladéfini.ton <strong>du</strong> genre nominal Odaxothrissa) (Fig. 26A).11Canines plus gran<strong><strong>de</strong>s</strong> internes à la première rangée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ntsprémaxillaires (définition <strong>du</strong> genre nominal Cynothrissa) (Fig. 26B).- Présence <strong>de</strong> canines fortes, chez le même indivi<strong>du</strong>, à la fois sur lamême rangée <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques normales <strong>du</strong> prémaxillaire qu'àl'intérieur <strong>de</strong>. celle-ci. (situation intermédiaire aux <strong>de</strong>ux premièresdéfinitions) (Fig. 26C).


yue frontaleA- 106 -L- na~.,..- ~ ec--=:~ mx1mm______---dnI--na--.:~--'=-----__-ec_~------pmx-:>..,----mx~----dn---j~p.,,""---------fa++:..- na~----------ec_~,._-----pmx~7


1j!- 107 -Le fait le plus marquant est que c<strong>et</strong>te situation intermédiaireest communément observable au sein <strong>du</strong> peuplement étudié. Un autre fait nonmoins important est que l'on r<strong>et</strong>rouve quelquefois la première situationchez <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s sensés appartenir au second groupe <strong>et</strong> vice versa (Fig.27). Aussi, la disposition <strong><strong>de</strong>s</strong> canines fortes par rapport à celle <strong><strong>de</strong>s</strong>autres <strong>de</strong>nts <strong>du</strong> prémaxillaire ne doit plus être r<strong>et</strong>enue comme un caractèregénérique. Le seul caractère restant qui soutient les regroupements correspondantau genres nominaux est la position <strong>de</strong> la première scutelle ventralepar rapport à la base <strong>du</strong> premier rayon pectoral. Or, ce caractère estusuellement utilisé chez les Pellonulinae pour séparer <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces. De cefait, il ne peut donc pas être considéré comme un caractère générique.1f!11a) - Biométriei. Caractères méristiquesIl s'agit dans ce paragraphe d'une étu<strong>de</strong> indivi<strong>du</strong>elle <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteurs.A ce suj<strong>et</strong> notons que les limites <strong>de</strong> variation <strong>de</strong> chacun <strong><strong>de</strong>s</strong>caractères susceptibles <strong>de</strong> discriminer les groupes ZI <strong>et</strong> Z2 se chevauchenttrès largement. Ceci pour dire qu'il n'existe pas <strong>de</strong> caractère méristiquen<strong>et</strong> plaidant en faveur <strong>de</strong> la distinction <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes considérés.ii. Caractères métriquesLes données métriques <strong><strong>de</strong>s</strong> goupes ZI <strong>et</strong> Z2 sont très voisines. Parconséquent, il n'existe aucun caractère métrique susceptible <strong>de</strong> perm<strong>et</strong>treune quelconque discrimination <strong>de</strong> groupes au sein <strong>du</strong> peuplement considéré.iii. Analyse en composantes principalesUne autre investigation a consisté en une analyse en composantesprincipales <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux caractères biométriques <strong>de</strong> ces Pellonulinae àcanines fortes <strong>de</strong> diverses régions <strong>de</strong> l'Afrique. L'utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> symbolespleins pour les indivi<strong>du</strong>s ayant <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons prépectoraux <strong>et</strong> <strong>de</strong> symbolesvi<strong><strong>de</strong>s</strong> pour ceux qui en sont dépourvus perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> visualiser leur positiondans les plans <strong>de</strong> projection.


- 108 -vue doraaleA1 mm···--1--------08-\---------"..L-ec---.,.--mx-......,"'--pmxB-f-f-P',..-----------faI..,\·+---------na~-:::::=:~-------ec-----'''


- 109 -Les caractères méristiques impliqués dans c<strong>et</strong>te analyse sontnombre <strong>de</strong> rayons à la dorsale, pectorale, pelvienne <strong>et</strong> anale, d'écussonspré <strong>et</strong> postpelviens, <strong>de</strong> branchiospines (infères <strong>et</strong> supères) <strong>et</strong> le nombr<strong>et</strong>otal <strong>de</strong> vertèbres. La figure 28 issue <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te analyse perm<strong>et</strong> d'observertrois regroupements distincts: <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> symboles pleins séparésn<strong>et</strong>tement par l'axe 2 <strong>et</strong> un groupe <strong>de</strong> symboles vi<strong><strong>de</strong>s</strong> assez homogène, àcheval sur les <strong>de</strong>ux composantes principales avec une tendance <strong>de</strong> déviationplus accentuée vers les coordonnés négatives <strong>de</strong> l'axe factoriel 1. Ce<strong>de</strong>rnier groupe est aussi grossièrement inséré entre les <strong>de</strong>ux premiers.Z2J(, " ,....,"'" "" '"/'/ '"'"~, ...../".&.... ".... Â,~__----1...l. ....,,,....2-.& .............~ .... ...... .... ............• ••.. ••....&•• •••• • ••• •• •• • ••, • • ••• •,.&0 ~...•00 0(TI 0 0 000 0 0o 0 0 o ~ 0o 0 tl ~oàcm 0o 0 0 00 0o 0000 0 0 0 0 0oaJ 0l1 odifb 00 ornoo 0 00 0 0o 0 00 00 0 0o 0 CD 00 0o 0 omo CD 0 0CD 0 0 0o 0 00o 0oo•• ••.......".......• •Z11o.0.. 0.'0••'.o.•••••• C rlll c .*' c_••Nombr. d. polllis tro3lt ••:287NOmbr.g. points luporposos:45Figure 28: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques<strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes Zl <strong>et</strong> Z2.


- 110 -Rappelons que ce qui nous intéresse sur ce graphique, <strong>du</strong> moins pour l'in- .stant, c'est la discrimination d'une manière globale, entre les symbolespleins <strong>et</strong> vi<strong><strong>de</strong>s</strong>. Les subdivisions obtenues dans chaque type <strong>de</strong> symboleseront traitées ultérieurement. A ce suj<strong>et</strong>, notons que le regroupement <strong>de</strong>ces <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> symboles est une fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux composantes principales,elles-mêmes résultantes synthétiques <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères traités.Aussi, ne peut-on a priori parler ici <strong>de</strong> discrimination parrapport à tel axe ou à tel autre, ni <strong>de</strong> contribution <strong>de</strong> tels ou telscaractères sur un axe précis. Le phénomène étant plus complexe qu'unedéviation normale en fonction d'un axe considéré.- En ce qui concerne les caractères métriques, l'ACP a porté sur les<strong><strong>de</strong>s</strong>cripteurs suivants: hauteur minimale <strong>du</strong> corps, longueur <strong>de</strong> la tête,diamètre vertical <strong>de</strong> l'oeil, distance interorbitaire, longueur <strong>de</strong> la dorsale,hauteur <strong>de</strong> la dorsale, longueur <strong>de</strong> l'anale, distance prédorsale,distance prépectorale,distance pectorale, distance pectorale-pelvienne <strong>et</strong>la distance pelvienne-anale. La première composante principale (Fig. 29) ,regroupe d'une part vers les coordonnéespositives les indivi<strong>du</strong>s possédant<strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs élevées pour la longueur anale, la longueur <strong>de</strong> la tête <strong>et</strong> ladistance prépectorale <strong>et</strong> d'autre part, elle rassemble vers les coordonnéesnégatives, les indivi<strong>du</strong>s ayant <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs fortes pour la hauteur,pelvienne, la distance pectorale-pelvienne <strong>et</strong> le diamètre vertical <strong>de</strong>l'oeil. En d'autres termes le premier axe factoriel perm<strong>et</strong>, globalement, <strong><strong>de</strong>s</strong>éparer avec un chevauchement plus ou moins important les polygones <strong><strong>de</strong>s</strong>symboles pleins, <strong>de</strong> celui <strong><strong>de</strong>s</strong> vi<strong><strong>de</strong>s</strong>. Quant à la <strong>de</strong>uxième composante principale,elle rend plutôt compte <strong><strong>de</strong>s</strong> variations à l'intérieur <strong>de</strong> chacun <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong>ux grands groupes mis en évi<strong>de</strong>nce, en particulier celui dont les représentantssont indiqués par <strong><strong>de</strong>s</strong> symboles pleins.structureEn eff<strong>et</strong> dans ce groupe la<strong>du</strong> peuplement paraît plus éclatée alors que les indivi<strong>du</strong>s représentéspar <strong><strong>de</strong>s</strong> figurés vi<strong><strong>de</strong>s</strong> semblent assez homogènes.Certes, <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te ACP, il ressort que quelques différences existententre les <strong>de</strong>ux grands regroupements c'est-à-dire les <strong>de</strong>ux genresnominaux étudiés mais celles-ci ne peuvent raisonnablement être évoquéespour justifier une quelconque distinction générique.


- 111 -11 !11if1t1/~."Z1Jj,oO.I•••r_0 0• C ,.Uc._ •.-'-'-'".i" /,," . /" ... .. /~/./1 •1 / i •i / ... i... /./1 / ......1 /. /... • •/! / /-"1 .J._.-.-._._....... """"-.'-'_'_'•.-._._._/ ..".////, ,, , , ,,...../ ~....•...*1 ••:.~ .\ t1•••1'. 1" 1, 1C ....."I.1111 iC·, ." 1''i-, ,,/\ .'e'" iC iC~. ...... ...../.....·w·Nombr. cie polnle tr81t •• :303/ ..... \"'. ""•Nombre <strong>de</strong> potnta luperpo••• :21///2. "\"/Jio 0cmo oo 0Z2.1Figure 29 : Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères métriques <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes 21 <strong>et</strong> 22.


- 112 -b) - OstéologieNous avons procédé à un examen exhaustif <strong><strong>de</strong>s</strong> structures osseuses<strong>de</strong> plusieurs spécimens appartenant aux regroupements susmentionnés. Cependantaucun caractère discriminant n'a r<strong>et</strong>enu notre attention.A propos <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux genres nominaux africains à canines, Odaxothrissa<strong>et</strong> Cynothrissa, Pellegrin avait déjà, en 1923, signalé que le<strong>de</strong>rnier ne méritait sans doute que le rang <strong>de</strong> sous-genre. Au vu <strong>de</strong> nosrésultats, nous irons plus loin en proposant leur mise en synonymie. Ainsiles espèces nominales Cynothrissa ansorgii <strong>et</strong> C. mento <strong>de</strong>viennent respectivementOdaxothrissa ansorgii <strong>et</strong> O. mento.2 - PELLœULIHAE AFRICAINS A CANINES DEPOURWS D'ECUSsœS PREPECTORAUXIl a été démontré plus haut qu'il existait <strong>de</strong>ux grands regroupementsau sein <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae à canines <strong>de</strong> l'Afrique l'un avec <strong><strong>de</strong>s</strong>écussons prépectoraux <strong>et</strong> l'autre sans écusson en avant <strong><strong>de</strong>s</strong> pectorales. Seulle <strong>de</strong>rnier groupe est concerné par c<strong>et</strong>te partie <strong>de</strong> 'notre étu<strong>de</strong>.a) - Biométriei. Caractères méristiquesLes principaux comptages réalisés sont consignés dans les tableauxV <strong>et</strong> VI. Dans ces tableaux les différentes observations sont portéespar bassin, les bassins eux-même étant dans un ordre ouest-est en fonction<strong>de</strong> leurs coordonnées géographiques. Ceci afin <strong>de</strong> détecter l'existenceéventuelle d'une variation <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong>différents bassins hydrographiques.L'examen global <strong><strong>de</strong>s</strong> tableaux V <strong>et</strong> VI ne laisse entrevoir aucunevariation d'un quelconque caractère perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> discriminer <strong><strong>de</strong>s</strong> sousgroupesdans la population étudiée, à l'exception <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospinessur la partie inférieure <strong>du</strong> premier arc branchial. Ce caractère suj<strong>et</strong>


Tableau V : Nombre d'écussons pré <strong>et</strong> postpelviens <strong>et</strong> nombre <strong>de</strong> rayons à la nageoire anale, dorsale <strong>et</strong>pectorale <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae africains à canines fortes dépourvus d'écussons prépectoraux <strong>de</strong>différentes localités <strong>du</strong> bassin <strong>du</strong> Zaïre (type Odaxothrissa losera : ' ; type O. vittata : *).ECUSSONSECUSSONSPREPELVIENS POSTPELVIENS ANALE DORSALE PELVIENNEBASSINS -------------- -------------- ----------------- ----------------- --------------11 12 13 14 15 6 7 8 9 10 19 20 21 22 23 24 14 15 16 17 18 19 12 13 14 15 16---------------------- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- --Isangila 1 8 20 1 2 12 15 2 5 14 7 3 10 19 8 22Kinganga 1 3 32 2 23 9 2 6 13 9 3 1 8 28 5 19 10 1Pool Maleba 2 10 13 1 5 24 1 6 12 9 2 1 1 10 19 1 6 9 11 2Ngoko 3 1 2 3 3 3Ton<strong>du</strong> 1 1 1 1 1Bangui 4 3 1 1 2 1 3 1 2 2Gumugu 2 6 8 6 1 4 3 2 1 9 1 2 6Entre Zambi <strong>et</strong> Kala 1 1 1 1 1Landjia 2 2 1 1 2 1 1Isato 1 1 1 1 1Coquilhatville '2 '2 ' 1 ' 1 ' 1 ' 1 ' 1 ' 1Bokuma 2 2 2 2 2District <strong>de</strong> Tshuapa 1 1 1 1 1Flandria 1 1 1 1 1Mongala 1 1 1 1 1Banzyville *2 *1 1 1 *1 *2 *2Yakoma 1 2 1 2 1 2 1 4 4Yangambi 19 24 1 7 29 4 5 10 12 6 2 11 31 2 3 24 16Bokewaka 1 3 3 1 2 1 1 1 3 1 3Ile Isale 1 1 1 1 1Falaise <strong>de</strong> Yaosuka 2 1 1 1 1 1 1Stanleyville 1 1 1 1Stanley-Falls 1 4 3 1 1 2 1 2 2Lac Upemba 3 8 5 1 1 1 9 2 5 6 3 4 1 6 11----- ----- - ------ ------/If 2 1-~i0~l'~lM4iI ,,$ ...Mt ~.;:A 'O_MW ,;*_A~'~'.'.,.,"'_,""ASoW>j'.i!$,N ,œ .,F n,~",,~_, ~. (f".~,% % ",,~.qU 4 5 CI$Ci>lbiMOIIi!t!'iii"l:"""'*""'M J$,\klIOtl,.. l;!"""j~,~I!!'!,~~ W .4.& ~I,., JiilI"I$AJlf< @,,,,,,",,,,,,*"" ;.$lN; 4 s:; i1i w ... _


Tableau VI : Nombre <strong>de</strong> branchiospines infères <strong>et</strong> supères sur le premier arc branchial <strong>et</strong> nombr<strong>et</strong>otal <strong>de</strong> vertèbres <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae africains à canines fortes dépourvus d'écussonsprépectoraux <strong>de</strong> différentes localités <strong>du</strong> bassin <strong>du</strong> Zaïre (type Odaxothrissalosera : ' ; type O. vittata : *).BASSINSBRANCHIOSPINES INFERES BRANCHIOSPINES SUPERES VERTEBRES19120121122123124125126127128129 91101111121131141151161142143144145lIsangilaKingangaPool MalebaNgokoTon<strong>du</strong>BanguiGumuguEntre Zambi <strong>et</strong> KalaLandjiaIsatoCoquilhatvilleBokumaDistrict <strong>de</strong> TshuapaFlandriaMongalaBanzyvilleYakomaYangambiBokewakaIle IsaleFalaise <strong>de</strong> YaosukaStanleyvilleStanley-FallsLac Upemba36511 1 4 9 4 12 1 9 8 5 11 1 1 11 2III1111121 22 51 2121,11 l ' 121121 *11 311 9 12 131 51211212121 11 11 41 91 45 7 12 11 7 1 111 1 2 9 14 1 2III11121311161 1 1121'211 1 1 11111 *12 21/ 41 4 2411 291 1 1111 11311 1 11101 69 111 III 31 13 12 11 13 17121'22111*1441331 21 1111421111 4' __ ,__ ,__ . __ ,__ . __ . __ .__ .__ .__ .__..__ ,__ ,__ ,__ .__ ,__ . __ . __ " "__ ,__ "__ ,__...........p-I


- 115 -1fà <strong>de</strong> nombreuses controverses (Cf. partie bibliographique) est à la base <strong>de</strong>la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux espèces nominales <strong>du</strong> groupe Odaxothrissa losera<strong>et</strong> O. vittata. Aussi il n'est pas étonnant qu'il soit à l'origine <strong>de</strong> laconfusion qui y règne. Etant donné l'importance <strong>de</strong> ce caractère dans lasystématique <strong>de</strong> ces poissons, nous l'avons étudié dans le détail.L'examen <strong>du</strong> tableau VI perm<strong>et</strong> d'emblée <strong>de</strong> tirer les renseignementssuivants d'abord que la variation <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospinesinfères est continue entre 19-29. Ensuite que Il seulement <strong><strong>de</strong>s</strong> 172 comptagesréalisés varient entre 26 <strong>et</strong> 29 (notés sous-groupe 02), le resteétant groupé entre 19 <strong>et</strong> 25 (noté 01). La figure 30 montre que le sousgroupe01 présente un grand pic à 22 branchiospines suivi d'un tout p<strong>et</strong>itpic à 27 branchiospines correspondant à celui <strong>du</strong> sous-groupe 02. Notons quel'ajustement d'une courbe <strong>de</strong> fréquence au polygone obtenu sur la présentefigure aurait la forme d'une courbe <strong>de</strong> Gauss. Ceci pour dire que l'existence<strong>du</strong> supposé second pic est discutable.Le tableau VI montre que 8 <strong><strong>de</strong>s</strong> 11 spécimens que contient 02proviennent <strong>de</strong> la cuv<strong>et</strong>te centrale <strong>du</strong> Zaïre. Or, c<strong>et</strong>te région semble présenterpar rapport au reste <strong>du</strong> bassin <strong>du</strong> Zaïre une physico-chimie touteparticulière. Selon Matthes (1964), les eaux <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te cuv<strong>et</strong>te sont oligotrophes,aci<strong><strong>de</strong>s</strong> (pH atteignant 3,6), chargées en matières humiques <strong>et</strong>fortement colorées. Quant aux autres régions <strong>du</strong> bassin, elles ont un pHplutôt généralement neutre <strong>et</strong> sont moins colorées. Aujourd'hui, il estpresque admis par tous les ichtyologistes que le nombre <strong>de</strong> branchiospinespeut présenter, chez chertaines espèces, <strong><strong>de</strong>s</strong> variations plus ou moinsgran<strong><strong>de</strong>s</strong> selon les conditions trophiques <strong>du</strong> milieu, elles-mêmes sous l'influence<strong><strong>de</strong>s</strong> facteurs physico-chimiques (Rauther, 1937; Maurin, 1966Kiener <strong>et</strong> Spillmann, 1969; <strong>et</strong>c.). Il n'est donc pas invraisemblable <strong>de</strong>considérer que les conditions écologiques particulières qui règnent dansc<strong>et</strong>te région sont la cause <strong>de</strong> l'augmentation <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospines,chez les indivi<strong>du</strong>s 02. Comment expliquer la présence <strong><strong>de</strong>s</strong> 3 indivi<strong>du</strong>s <strong>de</strong> 02supposés provenir <strong>du</strong> Pool-Malebo, bas Zaïre? Nous pensons que ces spécimenssont vraisemblablement nés dans les eaux aci<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> la cuv<strong>et</strong>te centrale <strong>et</strong>qu'ils ont été acci<strong>de</strong>ntellement entrainés dans le Pool Malebo par le courantviolent. En eff<strong>et</strong> le bas Zaïre est séparé <strong>de</strong> la cuv<strong>et</strong>te centrale(Moyen Zaïre) par <strong>de</strong> dangereuses chutes jouant le rôle <strong>de</strong> barrière naturelle.Signalons que si c<strong>et</strong>te barrière est efficace à 100 % dans le sens


- 116 -amont, elle n'empêche cependant pas les poissons rôdant en amont <strong>de</strong> sefaire entrainer par le courant, en aval <strong><strong>de</strong>s</strong> chutes. D'ailleurs, d'après leprofesseur Thys van <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong> qui connait très bien la région <strong>et</strong> sespoissons, il n'est pas rare <strong>de</strong> pêcher dans le bas Zalre <strong><strong>de</strong>s</strong> poissonssupposés endémiques <strong>du</strong> bassin central (comm. pers. 1987). Qubi qu'il ensoit, la variation <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospines chez ces poissons pourraitêtre considérée comme une adaptation aux conditions <strong>du</strong> milieu.01tN 171JOFREOUENCE('llo)1519 ZO ZI ZZ ZJ 24 25 28 Z7 28 Z96r.lnl.Figure 30 Histogramme montrant la fréquence <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchio~pine~infères (br. Inf.) chez les Pellonulinae à canines fortes dépourvus d écussonsprépectoraux.


~1j!- 117 -Après avoir étudié les limites <strong>de</strong> variabilité <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong>branchiospines sur le premier arc branchial, nous allons étudier 'sa variationen fonction <strong>de</strong> la taille <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s. A ce suj<strong>et</strong> Regan (1917) <strong>et</strong>Whitehead (1986a) signalaient que ce caractère présenterait une régressionen nombre <strong>et</strong> en taille au fur <strong>et</strong> à mesure que ces poissons grandissaient.1 tPour vérifier c<strong>et</strong>te hypothèse,nous avons représenté le nombre <strong>de</strong> branchiospinesen fonction <strong>de</strong> la longueur standard. La figure 31 obtenue montrequ'il existe autant <strong>de</strong> grands <strong>et</strong> <strong>de</strong> p<strong>et</strong>its spécimens ayant un nombre bas <strong>de</strong>branchiospines que <strong>de</strong> p<strong>et</strong>its <strong>et</strong> <strong>de</strong> grands spécimens possédant un nombreélevé pour ce caractère.1f,-fltSignalons cependant que c<strong>et</strong>te vérification aurait pucomplète si nous avions eu la possibilité d'examiner <strong><strong>de</strong>s</strong> p<strong>et</strong>its<strong>du</strong> groupe 02.êtreplusspécimensj1 1 .i1~;130 Br.lnt.29282728252423U212019• •g.CUIIT ncau• us;au......-••••••• • • ••••N175••• •..........•.............•_..!1\! 1i1 l11 11i~1 11,1 iFigure 31: Nombre <strong>de</strong>'branchiospines infères (Br. lnf.) en fonction <strong>de</strong> la1:L _-l-_...l..-_L..----l.._-1-_-.L-----.JL..----l.._-1-_..L.-------.J'------'----'--L--'S10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140longueur standard (LS) chez les Pellonulinae à canines fortes' dépourvusd'écussons prépectoraux.


- 118 -Concernant la taille <strong><strong>de</strong>s</strong> branchiospines par rapport à celle <strong><strong>de</strong>s</strong>filaments branchiaux correspondants, le tableau VII nous perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> constaterqu'il existe effectivement une variation <strong>de</strong> celle-ci en fonction <strong>de</strong> lalongueur standard. Les branchiospines sont plus longues que les filamentsbranchiaux chez les indivi<strong>du</strong>s ayant au maximum 35 mm <strong>de</strong> LS <strong>et</strong> plus p<strong>et</strong>iteschez les exemplaires ayant au minimum 85 mm <strong>de</strong> LS. Entre ces <strong>de</strong>ux tailleslimites, on trouve, <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s ayant <strong><strong>de</strong>s</strong> branchiospines <strong>de</strong> longueursupérieure, égale ou inférieure à celle <strong><strong>de</strong>s</strong> filaments branchiaux. Notonsque les branchiospines épibranchiales <strong>et</strong> cérato-hypobranchiales les plusexternes sont plus affectées par le phénomène <strong>de</strong> régression que cellessituées vers le centre <strong>de</strong> l'arc. Ces branchiospines extrêmes sont souventré<strong>du</strong>ites à leur base chez les plus grands spécimens. Par contre, les causesqui peuvent être évoquées pour expliquer le phénomène <strong>de</strong> régression ne sontpas pour le moment bien connues. Mais il est probable que la nourriture ysoit largement impliquée. En eff<strong>et</strong>, Parker <strong>et</strong> Boeseman (1954) ont noté parexemple chez C<strong>et</strong>orhenus maximus, une régression <strong>de</strong> l'arc branchial lorsquel'alimentation cessait d'être planctonique.ii. Caractères métriquesLes sous-groupes, 01 <strong>et</strong> 02 susdéfinis ont été maintenus afin <strong>de</strong>voir s'ils étaient discriminables à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteurs métriques. L<strong>et</strong>ableau VIII fait état <strong>de</strong> leurs principaux caractères. L'examen <strong>de</strong> ce tableauperm<strong>et</strong> <strong>de</strong> noter que la variation <strong>de</strong> chaque caractère <strong>de</strong> 01 se situe dansles limites <strong>de</strong> variation <strong>du</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteur correspondant chez 02. Cependant <strong>de</strong>p<strong>et</strong>ites différences existent entre les moyennes <strong>de</strong> certains caractères <strong>de</strong>ces <strong>de</strong>ux sous-groupes. Mais dans une telle analyse, les moyennes ne semblentpas jouer un grand rôle, dans la mesure où dès le départ il existeune gran<strong>de</strong> disproportion entre les <strong>de</strong>ux échantillons. D'un côté, on travaillesur un échantillon important (195 spécimens) <strong>et</strong> une série complète<strong>de</strong> taille (23.2-140.5 mm LS) ; alors que <strong>de</strong> l'autre côté, l'étu<strong>de</strong> porte surseulement Il spécimens <strong>de</strong> longueur standard allant <strong>de</strong> 73.8 à 107.6 mm.Aussi, il est clair qu'à partir <strong>de</strong> ces observations métriques iln'existe aucun argument <strong>de</strong> poids perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> considérer 01 <strong>et</strong> 02 commeappartenant à <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes différents.


----~11- 119 -f1 1Tableau VII1 itableau comparatif <strong>de</strong> la longueur <strong><strong>de</strong>s</strong> branchiospines (LB)par rapport à celle <strong><strong>de</strong>s</strong> filaments branchiaux correspondants(LF) <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae africains à canines fortesdépourvus d'écussons prépectoraux.LB/LFL8 -------------------------- ------ ----- ------05101520 125 130 2535 1640 1 645 1 450 955 1 460 1 365 470 4 2 175 6 180 3 285 690 1195 9100 13105 6110 14115 5120 4125 2130 2135 2140 2


- 120 -Tableau VIIITableau comparatif <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux caractères métriques <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens <strong><strong>de</strong>s</strong>sous-groupes 01 <strong>et</strong> 02.'SOUs-GROUPE 01 SOUs-GROUPE 02DESCRIPTEURS ------------------------- -------------------------~N. MIN. MAX. MOY. N. MIN. MAX. MOY.-------------------------------- ---- ------ ------ ------ ----- ------ ------ ------Longueur standard (nnn) 10 73.8 130.9 - 195 23.2 143.5 -,EH POURCENTAGE DE LA LONGUEUR STANDARDHauteur max. corps 8 23.3 29.7 25.3 174 18.3 31.4 23.5Hauteur min. corps 10 17.2 23.0 19.6 186 14.1 23.4 17.9Haut pédoncule caudal 10 8.8 12.5 10.5 185 8.0 14.0 10.3Longueur dorsale 10 14.2 16.7 15.2 124 12.7 17.3 15.4Hauteur dorsale 7 19.1 21.3 20.2 III 16.0 24.2 21.1Longueur anale 10 16.9 20.1 19.0 115 16.0 21.6 19.1Hauteur anale 7 10.0 12.0 11.0 96 9.4 13.3 11.8Longueur pectorale 8 12.1 14.2 13.7 99 11.0 17.2 14.0Longueur pelvienne 9 17.9 19.7 19.1 94 16.3 20.9 19.1Distance prédorsale 9 53.1 55.7 54.5 183 50.0 57.9 54.1Distance prépectorale 10 29.3 33.2 31.2 160 27.3 34.0 30.1Distance prépelvienne 7 53.4 56.2 54.8 124 49.3 57.0 53.5Distance préanale 9 73.2 78.2 75.5 116 69.0 79.9 75.2Distance pectorale-pelvienne 9 22.6 27.4 23.8 148 20.9 27.0 23.7Distance pectorale-dorsale 9 33.3 37.2 34.6 144 30.3 36.9 33.2Distance pectorale-anale 9, 44.5 50.0 46.7 122 41.3 50.0 46.9Distance pelvienne-anale 10 21.3 24.6 23.0 158 20.2 26.4 23.3Distance dorsale-pelvienne 10 22.4 28.8 24.8 162 17.2 29.0 22.5Distance dorsale-anale 8 29.2 34.1 30.9 145 24.3 32.5 28.7Longueur <strong>de</strong> la tête 10 30.8 32.5 31.8 192 27.8 35.0 31.5EH POURCENTAGE DE LA LONGUEUR DE LA TETEHauteur tête 10 74.9 87.7 81.7 138 71.9 88.0 81.4Longueur museau 10 28.4 32.7 31.1 148 22.5 34.3 29.6Distance interorbitaire 10 14.6 18.1 16.3 145 13.0 20.4 17.0Diamètre vertical oeil 10 22.5 26.1 24.0 147 22.6 29.3 25.8Longueur maxillaire 8 41.9 46.4 44.6 130 34.6 49.0 43.1Largeur maxillaire 8 8.1 10.9 9.3 166 5.6 10.7 8.0Longueur supramaxillaire 8 26.4 29.5 28.3 143 19.8 33.3 25.3


1 j1 11 l1- 121 -Après une analyse, caractère par caractère, nous allons abor<strong>de</strong>rune nouvelle approche beaucoup plus synthétique <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères biométriques,basée sur une analyse multivariée, en l'occurence l'ACP.11 1 1iii. Analyse en composantes principales (ACP)J111 l l ji1 jt~it1~1 j111 11lLes représentations graphiques <strong><strong>de</strong>s</strong> ACP <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques(Fig. 28) <strong>et</strong> métriques (Fig. 29) montrent une assez n<strong>et</strong>te homogénéité ausein <strong>du</strong> groupe <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s à canines dépourvus d'écussons prépectorauxreprésentés par les symboles pleins. La tendance <strong>de</strong> regroupement <strong><strong>de</strong>s</strong> trianglesvi<strong><strong>de</strong>s</strong> (02) vers les coordonnées négatives <strong>de</strong> l'axe principal 1 (Fig.28) est dû essentiellement aux valeurs élevées <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospinesinfères <strong>et</strong> supères. Nous avons démontré plus haut que ce nombre élevé <strong>de</strong>branchiospines pouvait être considéré comme une adaptation au milieu ambiant.De ce fait l'homogénéité <strong>du</strong> groupe considéré ne sera pas remise encause.b) - OstéologieL'investigation ostéo10gique a consisté à comparer les os <strong>de</strong> 2spécimens colorés à l'alizarine <strong>du</strong> sous-groupe 02 à ceux d'une dizaine <strong><strong>de</strong>s</strong>pécimens <strong>de</strong> différentes tailles <strong>du</strong> sous-groupe 01. Là encore l'objectifest <strong>de</strong> voir s'il est possible <strong>de</strong> les séparer sur la base <strong><strong>de</strong>s</strong> caractèresostéo10giques. C<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong>, qui a porté sur l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> os allant <strong>de</strong> latête à la caudale, ne nous a pas permis <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en évi<strong>de</strong>nce <strong><strong>de</strong>s</strong> différencessignificatives entre les indivi<strong>du</strong>s <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes 01 <strong>et</strong> 02. Quelquesunes <strong><strong>de</strong>s</strong> structures examinées sont représentées en annexes 5 <strong>et</strong> 6.1En conclusion, au vu <strong><strong>de</strong>s</strong> différents résultats ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus présentés,aucune différence n'apparaft pour la séparation <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes 01 <strong>et</strong>02. Ils seront désormais considérés comme ne formant qu'une seule <strong>et</strong> mêmeentité taxinomique. Par une comparaison aux spécimens-types (tableau V <strong>et</strong>VI), 01 <strong>et</strong> 02 s'étant réve1és comme correspondants respectivement auxespèces nominales Odaxothrissa 10sera <strong>et</strong> O. vittata celles-ci sont misesen synonymie. Par le principe <strong>de</strong> priorité <strong>du</strong> co<strong>de</strong> international <strong>de</strong> nomenclaturezoologique, (Article 23) le nom Odaxothrissa 10sera est maintenu.1 l!l11~ ;i11llj


- 122 -3 - PELLœULINAE AFRICAINS A CANINES POURWS DIECUSSONS PREPECTORAIJXLes résultats qui seront discutés ici portent sur les Pellonulinaeafricains à canines pourvus d'écussons en avant <strong>de</strong> l'origine <strong>de</strong> leursnageoires pectorales. A propos <strong>de</strong> ce groupe. Whitehaed. (1986) avait signaléqu'il y avait <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes spécifiques insolubles. en gran<strong>de</strong> partie àcause <strong>du</strong> manque <strong>de</strong> matériel. Notre tour <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> Musées. nous a permis<strong>de</strong> réunir un peu plus d'une centaine <strong>de</strong> spécimens <strong>de</strong> ces poissons.a) - Biométriei. Caractères méristiquesLes principaux caractères méristiques <strong>de</strong> ces poissons sont consignésdans les tableaux IX <strong>et</strong> X. L'examen <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> constaterque seul le nombre <strong>de</strong> branchiospines sur le premier arc branchial <strong>et</strong> àun <strong>de</strong>gré moindre le nombre total <strong>de</strong> vertèbres m<strong>et</strong>tent en évi<strong>de</strong>nce <strong><strong>de</strong>s</strong>sous-groupes au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens étudiés. Aussi. nous nous sommes proposésd'étudier ces <strong>de</strong>ux caractères en détail••- Nombre <strong>de</strong> branchiospinesLe tableau X <strong>et</strong> la figure 32 perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> décomposer le peuplementétudié en <strong>de</strong>ux sous-groupes très n<strong>et</strong>s: l'un rassemblant les indivi<strong>du</strong>sayant 16-19+8-9 branchiospines (noté 03) <strong>et</strong> l'autre groupant <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimenspossédant 23-33+10-17 branchiospines (noté 04). Notons que ce <strong>de</strong>rniersous-groupe (04) est divisible en <strong>de</strong>ux populations moins n<strong>et</strong>tes. (Pl <strong>et</strong>P2). La population Pl comprend uniquement les exemplaires provenant <strong>de</strong> lalagune Ebrié (avec 23-33+13-17 branchiospines). Les indivi<strong>du</strong>s provenant <strong><strong>de</strong>s</strong>autres bassins forment la population P2 (avec 23-28+9-13 branchiospines).Vu la continuité <strong>de</strong> la variation <strong>du</strong> caractère étudié au sein <strong>du</strong> sous-groupe04 (tableau X). sa décomposition en <strong>de</strong>ux populations Pl <strong>et</strong> P2 paraît artificielle.Signalons cependant que le premier spécimen examiné <strong>de</strong> la populationPl a été considéré par Dag<strong>et</strong> <strong>et</strong> Iltis (1965) puis Whitehead (1986a)comme le représentant d'une espèce nouvelle dont la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription ne dépendaitque <strong>de</strong> la découverte d'autres exemplaires.


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Tableau X : Nombre <strong>de</strong> branchiospines sur le premier arc <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae à canines fortes pourvus d'écussonsprépectoraux dans différents bassins hydrographiques africains (tyPe Cynothrissa ansorgii : " ;type Cynothrissa mento : * ; Cynothrissa sp. ')BRANCHIOSPINES INFERESBRANCHIOSPINES SUPERESBASSINS 1-------------------------------------------------------- --------------------------------15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 08 09 10--------------------------- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- --==I=:I==I=:I==I=~I=~I=~Sénégal 2 1 1Doudj, rivière Gorom 5 1 4St. Louis, fleuve Sénégal 1 1 1 1Lagune Ebrié 1 4 1 3 3 '2 1 31 41'51 11 2Yéji 4 2 1 , 6 1Kété Krachi 3 3 1Dodi Island 1 1......Jebba Niger 1 Ṇ poBas Niger "1 "1 111 1 1 1 1 1 1 1 1 1Ugep, rivière Cross 3 1 1 3 1Itu, rivière Cross 3 6 5 6 17 3Oron, rivière Cross 1 1Baie Douala 1Yabassi, rivière Wouri 1 111 ~E<strong>de</strong>a, rivière Sanaga 1 1Tooxlong river 1Estuaire Konckwati 2Estuaire Sounda 2 1 3Estuaire Noumbi 1 1Mpozo Mayumbe 1 1Mpozo Matadi 1 1 1 2 1Congo Matadi 1 3 3 5 1Boma 2 1 4 4 1 2 7 3Vista côte 6 2 4Cirque <strong>de</strong> Banana 1 4 1 2 2Congo Belge 1 3 1 4Angola *1 *1 *2 *2 *1 *1- - - - - - -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- ---- - -"-'-'-'-'-'-'-'-"-11 ~


,134 Br.ln 1.- 125 -N101111313018282411­11-11- 11-11-11-11- 11- 11- 11- JP(o.11- \1 \I\I\I\I\I'lC\I\I 11- ....11- 11- 11- 11-11-11-11-JP1.11- JPPf. 11- 11-J:Ia.. ".1" •• o ..o He.el,•• O••••,.~-042113Ji1111201818L,0 50100..- 03Figure 32 Nombre <strong>de</strong> branchiospines infères (Br. Inf.) en fonction <strong>de</strong> lalongueur standard (LS) chez les Pellonulinae africains à canines fortespourvus d'écussons prépectoraux.Dans le cadre général <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong>,LS150nous avons pu examiner nonseulement d'autres poissons appartenant à la population Pl susmentionnéemais d'autres espèces <strong>de</strong> Pellonulinae <strong>de</strong> la lagune Ebrié, en particulier <strong>du</strong>genre Pellonula. Il s'est avéré que les indivi<strong>du</strong>s présentant le nombre <strong>de</strong>branchiospines le plus éleyé sur le continent africain <strong>de</strong> Pellonula vorax<strong>et</strong> P. leonensis proviennent justement <strong><strong>de</strong>s</strong> côtes ivoiriennes, les lagunesentre autres. Aussi, il n'est pas invraisemblable <strong>de</strong> considérer les côtesivoiriennes, en particulier les lagunes, "conune <strong><strong>de</strong>s</strong> biotopes spéciaux offrant<strong><strong>de</strong>s</strong> conditions particulières <strong>de</strong> vie.Celles-ci déclencheraient alorschez ces poissons un processus adaptatif s'exprimant par une augmentation<strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospines sur le premier arc branchial. Etant donné lerôle alimentaire attribué aux branchiospines, d'une manière générale chezles poissons <strong>et</strong> en particulier chez les Clupeidae (Rauther,1937; Suyehiro,1942; Maurin, 1966; Kartas, 1981 ; <strong>et</strong>c .•• ), on peut penser que lanourriture est largement impliquée dans ce processus. Ce cas est d'ailleurssimilaire à celui discuté plus haut sur les Pellonulinae Africains à caninesendémiques <strong>du</strong> bassin <strong>du</strong> Zafre. Rappelons â ce suj<strong>et</strong> que l'augmentationexceptionnelle <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospines chez <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s provenant<strong>de</strong> la cuv<strong>et</strong>te centrale a été considérée conune une adaptation auxconditions particulières <strong>de</strong> vie qui sévissent dans c<strong>et</strong>te région.


- 126 -Nous pensons que si la population Pl doit être considérée commeune entité spécifique différente <strong>de</strong> P2, il faudrait alors chercher d'autrescaractères <strong>de</strong> discrimination autre que le nombre <strong>de</strong> branchiospines. Quantaux sous-groupes 03 (16-19+8-9) <strong>et</strong> 04 (23-33+10-17) mis en évi<strong>de</strong>nce, forceest <strong>de</strong> reconnaître que la coupure <strong>de</strong> la variation <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospinesest assez n<strong>et</strong>te pour éliminer une quelconque adaptation aux conditions<strong>du</strong> milieu. D'autres caractères <strong>de</strong>vraient dans la suite <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong>nous perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> préciser leur statut taxinomique ••- Nombre total <strong>de</strong> vertèbresL'examen <strong>du</strong> tableau IX montre que le nombre total <strong>de</strong> vertèbresperm<strong>et</strong> <strong>de</strong> discriminer avec un léger chevauchement <strong>de</strong>ux sous-groupes : 42-44<strong>et</strong> 44-46. Ces <strong>de</strong>ux regroupements correspon<strong>de</strong>nt rigoureusement à 03 <strong>et</strong> 04mis en évi<strong>de</strong>nce à partir <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospines.ii. Caractères métriquesSignalons que l'étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères métriques entreprise iciporte sur les sous-groupes <strong>et</strong> population précé<strong>de</strong>mment mis en évi<strong>de</strong>nce. L<strong>et</strong>ableau XI fait état <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux caractères métriques <strong>du</strong> sous-groupe 03.Quant à ceux <strong>du</strong> sous-groupe p4, ils sont indiqués dans le tableau XII. End'autres termes, ce <strong>de</strong>rnier tableau résume les principaux caractères <strong><strong>de</strong>s</strong>populations Pl <strong>et</strong> P2. Une étu<strong>de</strong> comparative caractère par caractère, d'unepart entre les tableaux XI <strong>et</strong> XII <strong>et</strong> d'autre part, entre les <strong>de</strong>ux composantes<strong>du</strong> tableau XII a été faite. Aucun <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteur perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> confirmerles subdivisions antérieures n'a été mis en évi<strong>de</strong>nce.En conclusion, à partir d'une étu<strong>de</strong> caractère par caractère on nepeut pas discriminer <strong>de</strong> sous-groupes dans l'ensemble <strong>du</strong> peuplement étudié.iii. Analyse en composantes principalesLes caractères biométriques impliqués dans les analyses qui vontsuivre, tant sur le plan méristique que métrique, sont les mêmes que ceuxutilisés dans les ACP précé<strong>de</strong>ntes.-- Le graphique 33 fait état <strong>de</strong> résultats <strong>de</strong> l'analyse en composantesprincipales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques sur les axes factoriels 1 <strong>et</strong> 2.


- 127 -Tableau XIPrincipaux caractères métriques <strong>du</strong> sous-groupe 03 (Odaxothrissa mento)HOLOTYPEPARATYPESDESCRIPTEURS -------------------------------------N Min. Max. Moy. Ect. I.e.--------------------------------- ------------- ---- ------ ------ ------ ----- -----..Longueur standard (mm) 105.0 48 56.0 128.1 - - -EN POURCENTAGE DE LA. LONGUEUR STANDARDHauteur max. corps 27.1 41 23.4 30.4 26.8 1.7 0.8Hauteur min. corps 18.1 45 14.4 20.7 18.0 1.5 0.6Haut pédoncule caudal 10.4 45 9.1 12.1 10.2 0.8 0.3Longueur dorsale 14.8 43 13.8 16.1 14.7 0.6 0.2Hauteur dorsale 20.8 40 17.2 21.7 19.6 1.4 0.6Longueur anale 20.0 43 14.8 21.2 17.9 1.5 0.6Hauteur anale - 40 9.8 12.6 11.1 0.7 0.3Longueur pectorale 14.2 41 12.1 14.9 13.7 0.9 0.4Longueur pelvienne 18.4 40 16.0 19.2 17.6 1.0 0.4Distance prédorsale 54.8 44 52.9 57.9 55.4 1.2 0.5Distance prépectorale 29.9 40 27.6 31. 9 29.2 1.0 0.4Distance prépelvienne 56.9 35 51.7 59.0 55.6 2.1 1.0Distance préanale 77 .8 33 74.0 82.9 78.4 2.5 1.4Distance pectorale-pelvienne 26.5 40 23.3 29.3 26.8 1.4 0.6Distance pectorale-dorsale 36.0 37 31.0 38.7 36.1 1.9 0.9Distance pectorale-anale 49.9 40 48.7 58.4 52.1 2.1 1.0Distance pelvienne-anale 23.8 43 22.2 28.5 25.1 1.8 0.7Distance dorsale-pelvienne 25.1 44 18.0 29.0 24.7 2.4 1.0Distance dorsale-anale 31.6 36 27.5 34.3 30.9 2.2 1.1Longueur <strong>de</strong> la tête 30.6 49 25.1 31.7 29.6 1.7 0.611i j1EN POURCENTAGE DE LA. LONGUEUR DE LA. TETEHauteur tête 79.1 44 73.8 86.6 79.8 3.2 1.3Longueur museau 33.3 49 28.6 35.0 32.0 1.2 0.5Distance interorbitaire 15.6 49 13.6 19.1 16.1 1.5 0.5Diamètre vertical oeil 27.1 48 23.6 31.8 - - -Longueur maxillaire 42.1 35 40.9 44.6 42.6 1.4 1.2Largeur maxillaire 8.7 40 7.8 9.7 8.7 0.7 0.4Longueur supramaxillaire 28.7 35 26.2 29.1 27 .8 1.2 1.0--1l1j1i !1


- 128 -Tableau XIITableau comparatif <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux caractères métriques <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s<strong>du</strong> sous-groupe 04.POPULATION PlPOPULATION P2liDESCRIPTEURS ------------------------- -------------------------pN MIN. MAX. MOY. N MIN. MAX. MOY.-------------------------------- ---- ------ ------ ------ ---- ------ ------ ------Longueur standard (mm) 13 83.1 108.5 92.3 62 52.0 128.6 -EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR STANDARDHauteur max. corps 13 20.4 29.5 26.8 53 24.0 36.3 29.1Hauteur min. corps 13 13.5 19.8 18.5 55 16.1 21.7 19.1Haut pédoncule caudal 13 9.0 12.2 11.0 56 9.0 13.0 11.1Longueur dorsale 12 14.0 17.0 16.0 55 13.4 18.6 16.0Hauteur dorsale 12 19.9 22.4 21.0 50 18.9 26.1 21.5Longueur anale 12 16.3 19.8 18.2 55 13.8 20.5 17.2Hauteur anale 11 11.1 12.7 11.7 48 8.2 14.5 11.3 ,Longueur pectorale 12 12.9 15.6 14.2 53 12.6 18.8 15.0Longueur pelvienne 12 17.4 19.5 18.5 51 15.5 23.8 19.0Distance prédorsale 13 50.6 53.5 52.2 55 49.9 58.1 54.4Distance prépectorale 12 25.4 27.4 26.6 48 26.9 34.4 29.6Distance prépelvienne 12 49.4 53.3 51. 9 51 50.2 57.7 55.1Distance préanale 11 75.6 79.6 77.2 48 76.4 82.4 79.4Distance pectorale-pelvienne 12 24.1 26.7 25.5 53 23.6 29.3 26.0Distance pectorale-dorsale 12 33.1 36.5 35.0 53 33.0 41.6 36.6Distance pectorale-anale 13, 49.6 54.8 51.8 52 48.0 56.9 52.7Distance pelvienne-anale 12 24.8 29.4 26.5 57 24.0 31.4 27.0Distance dorsale-pelvienne 12 18.7 28.9 25.7 57 22.0 33.9 27.1Distance dorsale-anale 12 29~3 34.1 33.0 54 30.4 38.4 34.0Longueur <strong>de</strong> la tête 14 26.1 28.9 27.7 58 26.5 33.3 30.5EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR DE LA TETEHauteur tête 11 77 .1 82.5 79.5 55 73.2 82.9 77.8Longueur museau 13 27.5 30.5 28.7 58 26.1 31.8 29.1Distance interorbitaire 14 15.6 20.4 18.6 58 11.1 19.9 17.2Diamètre vertical oeil 12 28.4 32.2 - 58 25.5 34.0 ---l',


11 l - 129 -~ j,j ,l11111 ,jJj8 Â1 •ÂÂ1 • lit •1..1• • ..**8• .. Â8 ..Q ..10 .. 0 82Âl.. 88 • Q•8i 81•• • 010 0 •G<strong>et</strong> g1 •11 •..•1 1lj,Ct o......,.u o.•,.*' o.,.••.•l1Nombre <strong>de</strong> points traltés:1051ji!li1l Nombre <strong>de</strong> points superposés:4Figure 33: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques<strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes 03 <strong>et</strong> 04.11~j! ;;,1j,-1 ~


- 130 -La première composante principale perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> séparer <strong>de</strong> manière très n<strong>et</strong>teles sous-groupes 03 <strong>et</strong> 04. En eff<strong>et</strong> c<strong>et</strong> axe regroupe vers <strong><strong>de</strong>s</strong> coordonnéesnégatives les exemplaires ayant essentiellement <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs élevées pourles branchiospines inférieures <strong>et</strong> supérieures (04) (représentés par lesronds <strong>et</strong> triangles pleins). Les spécimens ayant un nombre élevé <strong>de</strong> vertèbres<strong>et</strong> nombre ré<strong>du</strong>it <strong>de</strong> branchiospines infères <strong>et</strong> supères (03) sont déviésvers les coordonnées positives (repérables par <strong><strong>de</strong>s</strong> étoiles pleines). Signalonsque les trois caractères précités qui s'étaient déjà révélés trèsdiscriminant au niveau <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> caractère par caractère, constituent àeux seuls 81% <strong><strong>de</strong>s</strong> contributions sur l'axe factoriel 1.Quant à la composante principale 2, elle perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> distinguer lesvariations internes à chaque sous-groupe. Ces variations s'expriment ausein <strong>de</strong> 03 par une certaine tendance au regroupement plus ou moins n<strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>indivi<strong>du</strong>s provenant <strong>de</strong> la lagune Ebrié (repérables sur la figure par <strong><strong>de</strong>s</strong>triangles pleins) mais indissociables <strong><strong>de</strong>s</strong> autres indivi<strong>du</strong>s <strong>du</strong> groupe.-- Le résultat <strong>de</strong> l'analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteursmétriques sur les axes 1 <strong>et</strong> 2 est représenté sur la figure 34.L'examen <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te figure montre qu'il n'y a aucune discriminationparticulièrepar rapport à tel ou tel axe, les polygones se chevauchant très,largement. On observe cependant encore un certain regroupement <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens<strong>de</strong> la lagune Ebrié. Ceci laisse penser que les diverses tendances <strong>de</strong>regroupement <strong>de</strong> points plus ou moins remarquables sur la figure, au sein<strong>de</strong> chaque sous-groupe, peuvent avoir été faits en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> localitésd'origine. Mais aucun indice concernant les localités n'ayant été intro<strong>du</strong>itau départ dans l'analyse, nous ne pouvons malheureusement rien dire à cesuj<strong>et</strong>.Il ressort <strong>de</strong> ces analyses en composantes principales, en particuliercelles basées sur les caractères méristiques, que 03 <strong>et</strong> 04 sont <strong><strong>de</strong>s</strong>taxa différents. Par contre que Pl <strong>et</strong> P2 doivent être considérés commeappartenant à une même entité taxinomique en l'occurence ici 03.


1- 131 -11lî111Il44litf,~111 l1JJ4• ...4• •• ...• ••sac 4 41 • ..••• ..• • • 8 4... • ......•• • •• ... •• • ...• •...-te• • • •1• ...04 -te... ..•...• .....il •...•sac21 î1 jNombre <strong>de</strong> points Iraites:10S...03 ...ilQ 0 .••••1'.11Â O....~* 0 .••",_Nombre <strong>de</strong> points superposes:aFigure 34 : Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères m~triques <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes 03 <strong>et</strong> 04.


- 132 -b)- OstéologieL'ostéologie comparée <strong>de</strong> ces poissons a porté sur plusieursspécimens éclaircis appartenant aux sous-groupes <strong>et</strong> populations susmentionnés.C<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> comme dans les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> similaires antérieures a consisté àcomparer les différents os, allant <strong>de</strong> la tête à la caudale. La comparaisona lieu d'abord si possible entre <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s <strong>de</strong> différentes taillessupposés appartenir aux mêmes sous-groupes ou populations afin d'apprécierle maintien <strong><strong>de</strong>s</strong> structures, ensuite elle est éten<strong>du</strong>e aux spécimens <strong><strong>de</strong>s</strong> lotsvoisins. Certains <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>sins faits au cours <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> sont représentésen annexes 7, 8, 9 <strong>et</strong> 10Une seule différence notable a r<strong>et</strong>enu notre attention: la forme<strong>du</strong> premier écusson ventral prépectoral (Fig. 35) • En eff<strong>et</strong> c<strong>et</strong> écusson estpresque <strong>de</strong> taille i<strong>de</strong>ntique aux suivants chez les indivi<strong>du</strong>s <strong>du</strong> sous-groupe03. Au contraire les spécimens <strong>du</strong> sous-groupe 04 ont plutôt un premierécusson prépectoral très long <strong>et</strong> plus développé que les écussons suivantsimmédiats sans bras ascendant. Nous avons vérifié que la forme <strong>de</strong> c<strong>et</strong> osrelevée par l'ostéologie était la même sur les spécimens conservés dansl'alcool. Les différentes structures osseuses mises en évi<strong>de</strong>nce se sontdonc avérées constantes dans chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes étudiés.En conclusion, l'étu<strong>de</strong> ostéologique perm<strong>et</strong> à partir <strong>de</strong> la forme<strong>du</strong> premier écusson prépectoral, <strong>de</strong> distinguer <strong>de</strong> manière très n<strong>et</strong>te <strong>de</strong>uxsous-groupes au sein <strong>du</strong> peuplement étudié. Notons que ces sous-groupescorrespon<strong>de</strong>nt rigoureusement à ceux déjà mis en évi<strong>de</strong>nce à partir <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong>biométrique (03 <strong>et</strong> 04).De ces différentes observations, il ressort que les Pellonulinaeafricains à canines pourvus d'écussons prépectoraux sont séparables en<strong>de</strong>ux groupes bien n<strong>et</strong>s (03 <strong>et</strong> 04) tant sur la base <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiquesque sur celle <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères ostéologiques <strong>et</strong> que les lots Pl <strong>et</strong> P2forment le sous-groupe 04. Une comparaison avec les spécimens-types (Tab.IX) fait apparaître que le sous-groupe 03 rassemble <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens appartenantà l'espèce nominale Odaxothrissa mento. Ceux <strong>du</strong> sous-groupe 04 sont<strong><strong>de</strong>s</strong> représentants <strong>de</strong> l'espèce nominale Odaxothrissa ansorgii. Odaxothrissaansorgii <strong>et</strong> O. mento seront donc considérées comme <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces vali<strong><strong>de</strong>s</strong>.


1- 133 -pea--~2mmL.----'pep-----r--::----ipep------r----r­bpt------/'--prpdrp----:bpt------rprpdrp--lIfffl/t;mrpeaFigure 35 Différents types d1écussons prépectoraux chez les Pellonulinaeafricains à canines fortes CA : groupe 03 ; B : population Pl ; C : populationP2).REMARQUESSi la validité d'Odaxothrissa ansorgii <strong>et</strong> O. mento nous paraîtprouvée, signalons cependant que le problème <strong>de</strong> la reconnaissance <strong>de</strong> leursjuvéniles reste entier. Le plus p<strong>et</strong>it spécimen que nous avons examiné avaitune longueur standard <strong>de</strong> 52.0 mm , taille largement supérieure à celle d'una<strong>du</strong>lte chez les Pellonulinae d1une manière générale. Qu'en est-il alors <strong><strong>de</strong>s</strong>indivi<strong>du</strong>s <strong>de</strong> taille inférieure à 52.0 mm <strong>de</strong> LS? Pour répondre à c<strong>et</strong>tequestion nous avons émis <strong>de</strong>ux hypothèses :!


- 134 -1°_ La présence <strong>de</strong> canines fortes chez ces poissons serait liée à undimorphisme sexuel. Nous avons alors pensé que Pellonula vorax t espèce trèsproche pourrait représenter le sexe opposé. La découverte <strong>de</strong> spécimenspleins d'oeufs aussi bien parmi les représentants d'Odaxothrissa ansorgii<strong>et</strong> O. mento que chez Pellonula vorax nous a amené à renoncer à c<strong>et</strong>te idée.2°_ La secon<strong>de</strong> hypothèse tcertainement la plus vraisemblable est <strong>de</strong> considérerles spécimens d'Odaxothrissa ansorgii <strong>et</strong> O. mento <strong>de</strong> longueur stan~dardinférieure à 52.0 mm comme ne possédant pas encore <strong>de</strong> canines fortes.Ces canines pousseraient alors à un moment donné <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> l'indivi<strong>du</strong> taux environs d'une longueur standard <strong>de</strong> 50 mm. Ces indivi<strong>du</strong>s d'une tailleinférieure à 52.0 mm LS seraient dans ce cas mélangés avec les Pellonulavorax<strong>de</strong> même taille.Un phénomène similaire observé chez Limmothrissa miodonplai<strong>de</strong> d'ailleurs en faveur <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te thèse. En eff<strong>et</strong> t chez c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnièreespèce définie à partir <strong>de</strong> caractères autres que les <strong>de</strong>nts t nousavons pu suivre l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts linguales <strong>et</strong> vomériennes chez plusieursexemplaires <strong>de</strong> différentes tailles. Ces <strong>de</strong>nts t toujours présenteschez les plus grands spécimens t n'étaient pas encore en place chez lesindivi<strong>du</strong>s <strong>de</strong> longueur standard inférieure à 30 mm LS que nous avonsexaminés.La forme <strong>du</strong> premier écusson prépectoral t perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> séparer d'uncôté Odaxothrissa ansorgii <strong>et</strong> Pellonula vorax <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'autre O. mento. Nouspensons que ce caractère <strong>de</strong>vrait au moins perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> différencier lesjuvéniles d'Odaxothrissa mento <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> Pellonula vorax t dans le <strong>de</strong> Golfe<strong>de</strong> Guinée t ( <strong>du</strong> Ghâna à l'embouchure <strong>de</strong> la rivière Cross où O. ansorgiin'est pas signalée). C<strong>et</strong>te vérification n'a cependant pas pu être faite tfaute <strong>de</strong> matériel disponible.En résumé notons que le genre Cynothrissa s'est avéré un synonymed' Odaxothrissa • Deux espèces nominales ont été mises en synonymie. Cynothrissasp. a été rapporté à Odaxothrissa ansorgii. C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce<strong>et</strong> <strong>de</strong>ux autres t Odaxothrissa mento <strong>et</strong> O. losera ont été reconnues vali<strong><strong>de</strong>s</strong>.La <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> ces différents taxa est ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous présentée.


- 135 -B -DESCRIPTIONODAXOTHRISSA BOULENGER, 1899SYNONYMECynothrissa Regan, 1917 (cf. infra)ESPECE-TYPEOdaxothrissa losera Boulenger, 1899 par monotypie.DIAGNOSE Dentition prémaxillaire <strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaire formée <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniquesassez développées comprenant <strong><strong>de</strong>s</strong> canines plus gran<strong><strong>de</strong>s</strong>; <strong>de</strong>nts linguales <strong>et</strong>vomériennes présentes ; mâchoire inférieure très proéminente.DESCRIPTION Fondée sur 346 spécimens (dont 21 éclaircis) y compris lesspécimens-types <strong>de</strong> toutes les espèces nominales.Les représentants <strong>de</strong> ce genre ont un corps comprimé <strong>et</strong> élevé,recouvert d'écailles cycloï<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur moyenne. Ces poissons portent<strong><strong>de</strong>s</strong> scutelles ventrales jusqu'à l'anus, la première étant située au niveau<strong>de</strong> l'isthme ou au niveau <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayon pectoral ou même aprèscelle-ci. La tête est généralement longue. La bouche, assez gran<strong>de</strong> a une<strong>de</strong>ntition prémaxillaire <strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaire formée <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques assez fortesavec <strong><strong>de</strong>s</strong> canines plus gran<strong><strong>de</strong>s</strong>. Les <strong>de</strong>nts linguales <strong>et</strong> vomériennes sontprésentes, les <strong>de</strong>rnières forment un groupe <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques assez fortes<strong>de</strong> chaque côté <strong>du</strong> palais. Les maxillaires, moyennement élargis postérieurement,portent presque tous <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ites <strong>de</strong>nts à leur base, qui est généralementplus longue que le pédicelle.La nageoire dorsale est courte, son premier rayon est insérélégèrement en arrière ou au niveau <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon pelvien. Lanageoire anale, <strong>de</strong> longueur moyenne, a son premier rayon sous ou en arrière<strong>de</strong> l'extrémité <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>rniers rayons dorsaux. La plus longue nageoire pectoraledépasse à peine la moitié <strong>de</strong> la distance pectorale-pelvienne. Lesouïes sont très ouvertes. On compte 6 à 7 rayons branchiostèges.DISTRIBUTION: Le genre Odaxothrissa connu <strong>du</strong> Sénégal à l'Angola, est aussilargement répan<strong>du</strong> dans le bassin <strong>du</strong> Zaïre.


- 136 -CLE DE DETERKINATION DES ESPECES1 - Pas d'écussons prépelviens en avant <strong>du</strong> point d'insertion <strong>de</strong> la base<strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la pectorale (Fig. 29B)••••••• • • • • • • • • • • • • • • • • Odaxothrissa losera Boulenger, 1899- Présence d'écussons ventraux en avant <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong>la pectorale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 - Premier écusson prépectoral plus long <strong>et</strong> plus développé que les écussonssuivants 23 33 branchiospines infères ; 44 - 46 vertèbres(Fig. 35A) • • • • Odaxothrissa Ansorgii Boulenger, 1910- Premier écusson prépectoral <strong>de</strong> taille sensiblement égale ou plus p<strong>et</strong>iteque les écussons suivants ; 16 - 19 branchiospines infères; 42 - 44vertèbres(Fig. 35B <strong>et</strong> C) •••••• Odaxothrissa mento (Regan, 1917)ODAXOTHRISSA LOSERA BOULENGER, 1899SYNONYME Odaxothrissa vitt~ta Regan, 1917SYNTYPES (2 spécimens 73.8-130.9 mm LS) : BMNHN 1899-9-26 : 61 (1) MRAC 494provenant <strong>de</strong> CoquDhatville (actuelle Mbandaka) (00004'N.-18°16'E.), cuv<strong>et</strong>tecentrale <strong>du</strong> Zaïre.DIAGNOSE : Au sein <strong>du</strong> genre Odaxothrissa, c<strong>et</strong>te espèce est caractérisée parl'absence d'écussons prépelviens en avant <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> lanageoire pectorale.DESCRIPTIONFondée sur 2 syntypes <strong>et</strong> 207 spécimens (dont 12 éclaircis).Le tableau XIII résume les principaux caractères métriques.Tête allongée; oeil avec paupière adipeuse assez développéemâchoire inférieure très proéminentedéveloppées <strong>de</strong> chaque côté <strong>du</strong> palais ;<strong>de</strong>ntition prémaxillaire <strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaireun groupe <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques assez1 - 3 rangées <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur la langueformée <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques assez déve-


- 137 -Tableau XIII : Principaux caractères métriques d'Odaxotrhissa loseraSYNTYPESAUTRES SPECIMENSDESCRIPTEURS ----------------- --------------------------------------N Min. Max. N Min. Max. Moy. Ect. I.e.----------------------------- --- ------ ------ ----- ------ ------ ------ ----- -----Longueur standard (mm) 2 73.8 130.9 203 23.2 143.5 - - -EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR STANDARDHauteur max. corps 1 37.3 180 18.3 31.4 23.6 2.6 0.4Hauteur min. corps 2 19.9 22.0 194 14.1 23.4 18.0 2.0 0.3Haut pédoncule caudal 2 12.2 12.5 193 8.0 14.0 10.4 1.1 0.1Longueur dorsale 2 15.3 15.8 134 12.7 1l·3 15.4 1.2 0.2Hauteur dorsale 1 19.5 118 16.0 24.~ 21.0 1.7 0.3Longueur anale 2 19.8 1 20.0 125 16.0 21. 6'~~9.1 1.2 0.2Hauteur anale 1 10.2 103 9.4 13.3 1~~ 1.3 0.2Longueur pectorale 2 13.1 114.0 107 11.0 17.2 13.9 :'-i}{J.2Longueur pelvienne 1 19.5 103 16.3 20.9 19.1 1.0 0.2Distance prédorsale 2 54.0 55.1 192 50.0 57.9 54.1 1.1~1 , EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR DE LA TETEiHauteur tête 2 74.9 87.6 146 71.9 88.0 81.5 2.1 0.71. Longueur museau 2 31.3 32.7 156 22.5 34.3 29.7 2.4 0.4Distance interorbitaire 2 16.5 18.1 153 13.0 20.4 16.9 1.4 0.2Diamètre vertical oeil 2 22.5 25.1 155 22.5 29.3 25.7 1.4 0.21 Longueur maxillaire 2 43.3 46.0 138 34.6 49.0 43.4 1.9 0.7j1j Largeur maxillaire 2 8.8 10.9 172 5.6 10.9 8.1 1.3 0.2Longueur supramaxillaire 2 26.9 29.5 149 19.8 33.3 25.5 3.3 0.5l-1 l,~ l111 1!1~.11i1Distance prépectorale 2 29.3 33.1 170 27.3 34.0 30.2 1.3 O.~ .Distance prépelvienne 2 52.2 56.2 131 49.3 57.0 53.7 1.0 0.3 ~Distance préanale 2 73.4 77.5 125 69.9 79.9 75.2 1.9 0.3Distance pectorale-pelvienne 1 23.0 157 20.9 27.4 23.7 1.1 0.2Distance pectorale-dorsale 2 35.8 1 36.2 153 30.3 37.2 33.3 1.7 0.3Distance pectorale-anale 1 47.0 131 41.3 50.0 46.9 1.6 0.3Distance pelvienne-anale 2 23.7 24.1 168 20.2 26.4 23.2 1.1 0.2Distance dorsale-pelvienne 2 23.7 28.6 172 17.2 29.0 22.7 2.8 0.4Distance dorsale-anale 2 29.7 34.1 153 24.3 34.1 28.8 1.8 0.3Longueur <strong>de</strong> la tête 2 30.5 30.7 200 27.8 35.4 31.5 0.9 0.2


- 138 -loppées comprenant <strong><strong>de</strong>s</strong> canines plus gran<strong><strong>de</strong>s</strong>, ces <strong>de</strong>rnières, dont le nombrevarie <strong>de</strong> 1 à 3 sont généralement <strong>de</strong> taille inégale; longueur <strong>du</strong> supramaxillaire<strong>et</strong> largeur <strong>du</strong> maxillaire respectivement 55.6-71.0 <strong>et</strong> 15.0-23.7 % <strong>de</strong>la longueur <strong>du</strong> maxillaire dont la base peut porter jusqu'à 51 p<strong>et</strong>ites <strong>de</strong>ntsconiques ou en être dépourvue chez quelques rares indivi<strong>du</strong>s, notons quec<strong>et</strong>te base est toujours plus longue que son pédicelle <strong>et</strong> légèrement plusp<strong>et</strong>ite ou <strong>de</strong> même taille que le supramaxillaire; 31-45 (généralement 36)branchiospines sur le premier arc branchial (19-29 généralement 23 sur lapartie inférieure), ces branchiospines sont généralement, plus longues ouégales aux filaments branchiaux correspondants chez les jeunes <strong>et</strong> plusp<strong>et</strong>ites que ceux-ci chez les plus grands spécimens où elles sont ré<strong>du</strong>ites àleur base vers les extrémités <strong>de</strong> l'arc.Corps modérément élevé <strong>et</strong> moyennement comprimé, recouvert d'écaillescyclol<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> taille moyenne au nombre <strong>de</strong> 39-50 (généralement 45) enligne longitudinale; premier écusson <strong>de</strong> taille i<strong>de</strong>ntique a celle <strong>de</strong> sessuivants immédiats sans bras ascendant, commence légèrement en avant <strong>de</strong> labase <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayon pectoral ou après celle-ci, 10-14 (généralement 13)écussons prépelviens <strong>et</strong> 7-10 (généralement 9) postpelviens.celle <strong><strong>de</strong>s</strong> pectoralesOrigine <strong>de</strong> la dorsale placée légèrement én avant ou en arrière <strong>de</strong>longueur <strong>de</strong> la nageoire pectorale dépassant à peine~la moitié <strong>de</strong> la distance pectorale-pelvienne ; premier rayon <strong>de</strong> la nageoireanale insérée sous l'extrémité <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayon dorsal ou en arrière <strong>de</strong>celle-ci 8 rayons à la nageoire pelvienne; 12-16 (généralement 14)rayons à la nageoire pectorale; 15-18 (généralement 17) à la nageoiredorsale <strong>et</strong> 19-24 (généralement 21) à la nageoire anale 22-25 (généralement23) vertèbres abdominales,<strong>et</strong> 9-11 (généralement 10) os prédorsaux.19-22 (généralement 21) vertèbres caudalesLes spécimens conservés dans l'alcool ont une coloration généraleallant <strong>du</strong> jaune-marron clair au jaune-marron gris avec toujours les opercules,la région ventrale <strong>et</strong> le milieu <strong><strong>de</strong>s</strong> flancs plus clairs.ETYMOLOGIElosera, <strong>du</strong> nom vernaculaire <strong>de</strong> l'espèce.


- 139 -1 11DISTRIBUTION (Fig.bas <strong>et</strong> moyen Zaïre,36) :Odaxothrissa losera est largement répan<strong>du</strong>e dans le11• ;'. 'J. ". ,.. ," 1 l " 1 1 l ,II!: '7... Iii il: l '. 1 i1 ; l ',.1..-,;, 1 1 1 ; 1 1 ") 11 • l 'II! 1 i 1 1 1 I.~ ,...... ~.i 1 ! i 1 i s.li: l, 1 1 '~.~, ! 1 1 1...:-., 1 ! . l 'II! '] 15"1 ! il, : , l "'~, i I ...i 1 1"'-: 1 1 1 1~ 1 l , ; 1 ;"./1 '\!.. ......,; i ; ~ 1 1! 1 !! 1 1 1 -;--':t il"i 1 1 1HI! ! !-rj' j , ; i : 'j 1 "" : .,\ '.j.. ' , ! , l , i. ~ ~ 1 1---'- ,',' 1~ t;.~ , -c~ : b"·;"~, i'1 1 1 1 1 1 1 1 1 ~J 1 Y 1 1 Il! 1 -1 ~ 1: . f" ,.;1 : I! 1 ! 1 :; i 1 1 \; Ili~:: ',! ! 1"" 1 ni::1 ; 1 :: l 'i 1 Il 1 1 1 ~P: ~ 1 Y 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 l , i ~ Il '::>,:~,.1f !jji1iij.~1 11iljil,1jFigure 36Distribution géographique d'Odaxothrissa losera.


- 140 -AFFINITES: Odaxothrissa losera, <strong>de</strong> par la présence <strong><strong>de</strong>s</strong> canines fortes au<strong>de</strong>ntaire <strong>et</strong> au prémaxillaire, est proche <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces O. ansorgii <strong>et</strong> ~mento (cf. infra). Elle s'en distingue essentiellement par l'absence d'écussonsen avant <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la pectorale. Elle estaussi endémique <strong>du</strong> bassin <strong>du</strong> Zaïre (eaux <strong>douce</strong>s exclusivement) alors queles <strong>de</strong>ux autres espèces ont une distribution plus ou moins côtière (eauxsaumâtres).BIOLOGIE Aucune étu<strong>de</strong> approfondie sur la biologie <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce n'aencore été réalisée. Aussi, seules quelques données générales surtout <strong>de</strong>Matthes (1964) existent. Selon c<strong>et</strong> auteur Odaxothrissa losera est un p<strong>et</strong>itcarnassier qui se nourrit <strong>de</strong> crev<strong>et</strong>tes (Caridina sp.), <strong>de</strong> nymphes d'éphémères(Povilla) <strong>et</strong> <strong>de</strong> p<strong>et</strong>its poissons (Microthrissa). Notons que sur 181poissons que nous avons radiographiés, 37 contenaient dans leur estomac <strong><strong>de</strong>s</strong>squel<strong>et</strong>tes <strong>de</strong> poissons plus ou moins digérés.LISTE DES SPECIMENS EXAMINESAMNH 55291 Zaïre river, mainstream a few km N.E. 'of Kinganga (05°16.5'S.-13°47'E.) coll. Roberts <strong>et</strong> Stewart, 12.VII.1973 3 spécimenséclaircis, 39.7-48.2 mm LS.AMNH 5831 Stanleyville (00030'N.-25°11'E.) coll. Lang/Chapin, IV.1915 1spécimen, 142.2 mm LS.AMNH 5890 Stanleyville; coll. Lang/Chapin IV.1915 ; l spécimen, 125.4 mmLS.BMNH 1901-12-26-12 Banzyville, Ubanghi river (04°18'N.-21°10'E.); coll.Royaux ; 1 spécimen, 97.1 mm LS (Holotype d'Odaxothr1ssa vittata).ISNB 8203 environ Yangambi, fleuve Congo, district Stanleyville, CongoBelge (00044'N.-24°28'E.) coll. Germain (N°124), 24.IX.1940; 1spécimen, 133.6 mm LS.ISNB 9912 Yangambi, fleuve Congo, district Stanleyville, Congo Belge(00044'N.-24°28'E.) ; coll. Hulot, 26.VI.1954 ; 2 spécimens, 63.8-97.4mm LS.ISNB 9913 Yangambi, fleuve Congo, district Stanleyville, Congo Belge(00044'N.-24°28'E.) ; coll. Hulot, 30.VI.1955 ; 4 spécimens, 86.7-96.7mm LS.


- 141 -1t1ili,1~1 11!1!111jj1!l~1jj~1~l1l11î 11 ,i1ISNB 9914 Falaise <strong>de</strong> Yaosuka, Yangambi, district <strong>de</strong> Stanleyville, CongoBelge (00D44'N.-24 D 28'E.) ; coll. Hulot, 6.VII.1948 ; 1 spécimen, 86.9nun LS.ISNB 9915 en face <strong>de</strong> Yangon<strong>de</strong>, Yangambi, district <strong>de</strong> Stanleyville, CongoBelge (00D44'N.-24 D 28'E.)89.7 mm LS.coll. Hulot, 24.VIII.1948; 1 spécimen,ISNB 9916 confluent rivière Liturumbi,Congo Belge (00D44'N.-24 D 28'E.)Yangambi, district <strong>de</strong> Stanleyville,coll. Hulot, 24.VII.1948 ; 1 spécimen,61.7 mm LS.ISNB 9917 confluent rivière Liturumbi, Yangambi, district <strong>de</strong> Stanleyville,Congo Belge (00D44'N.-24 D 28'E.)men, 119.2 mm LS.coll. Hulot, 27.IV.1948 ; 1 spéci-ISNB 9919 en face <strong>de</strong> Yangon<strong>de</strong>, Yangambi, district <strong>de</strong> Stanleyville, CongoBelge (00D44'N.-24 D 28'E.) coll. Hulot 24.VIII.1948; 1 spécimen,43.7 mm LS.ISNB 9920 Ile Isale, Yangambi, district <strong>de</strong> Stanleyville (00D47'N.-24 D 28'E.)coll. Hulot, 24.VIII.1948 ; 1 spécimen, 112.4 mm LS.ISNB 9921 Ile <strong>de</strong> Bokewaka, Yangambi, district <strong>de</strong> Stanleyville, Congo Belge(00D45'N.-24 D 28'E.) coll. Hulot, 24.VIII.1948 ; 1 spécimen, 48.3 nunLS.ISNB 9922 Ile <strong>de</strong> Bokewaka, Yangambi, district <strong>de</strong> Stanleyville, Congo Belge(00D45'N.-24 D 28'E.) ; coll. Hulot, 3.VI.1949 ; 1 spécimen, 95,6 mm LS.ISNB 9923 en face <strong>de</strong> la rivière Liturumbu, Yangambi, district <strong>de</strong> Stanleyville(00D45'N.-24 D 28'E.) coll. Hulot, 3.VI.1949; 15 spécimens,94.0-136.4 mm LS.MCZ 50320 Zaïre river, mainstream near mouth of river Gran<strong>de</strong> - Pukisi, afew km down stream from Kinganga (05 D 20'S.-13 D 43'E.) coll. Roberts<strong>et</strong> Stewart, 11.VII.1973 ; 2 spécimens, 32.6 mm LS.MCZ 50349 Zaïre river, mainstream, a few km N.E. of Kinga(05 D 16,5'S.­13 D 47'E.) ; coll. Roberts <strong>et</strong> Stewart, 11.VII.1973; 30 spécimens,28.6-75.5 mm LS.MCZ 50402 Zaïre river, mainstream near Isangila (05 D 18'S.-13 D 36,5'E.)coll. Roberts <strong>et</strong> Stewart, 15.IX.73 35 spécimens dont 5 éclaircis,30.1-65.1 mm LS.MCZ 50574 Zaïre river, mainstream (05 D 18'S.-13 D 45'E.) coll. Roberts<strong>et</strong> Stewart, 9-10.VII.1973 ; 4 spécimens, 40.7-50.2 mm LS.MNHN 62.408 confluent Oubangui, Congo; coll. Stauch, 27.111.1961 1spécimen, 103.8 mm LS.


- 142 -MNHN 1924-26 Ton<strong>du</strong> (00050'S.-18°07'E.) coll. Schoute<strong>de</strong>n 1 spécimenMNHNéclairci. 111.2 mm LS.1965-677 Rivière Oubangui à Bangui (04°21'N.-18°37'E.) ; coll. Stauch.17.111.1962 ; 3 spécimens. 90.5-137.2 mm LS.MNHN 1978-18 Ngoko. bassin <strong>du</strong> Zaïre, Cameroun (01°58'N.-15°32'E.) ; coll.Depierre; 3 spécimens. 52.3-107.7 mm LS.MRAC 1194 Banzyville (04°18'N.-21°10'E.) ; coll. Royaux 1 spécimen. 99.6mm LS.MRAC 2047 Stanley-Falls (00030'N.-25°12'E.) coll. Christy 1 spécimen.·104.5 mm LS.MRAC 2120 Stanley-Falls (00030'N.-25°12'E.) Coll. Christy 1 spécimen,101.1 mm LT.MRAC 2177 Stanley-Falls (00030'N.-25°12'E.) coll. Christy 1 spécimen.102.9 mm LS.MRAC 2320 Stanley-Falls (00030'N.-25°12'E.) coll. Christy 1 spécimen,108.3 mm LS.MRAC 15096 Ton<strong>du</strong> (00050'S.-18°07'E.) coll. Schoute<strong>de</strong>n 1 spécimenéclairci.MRACMRAC 15554 Stanleyville (00030'N.-25°11'E.) coll. Lang Chapin 1 spécimen.93.8 mm LS.59159-394 Stanley-Pool (04°06'-20'S.-15°15'-23'E.) ; coll. Man<strong>de</strong>ville.25.1X.1954 ; 2 spécimens~88.4-94.9 mm LS.MRAC 59159-59162 Yakoma. rivière Oubangui (04°06'N.-22°23'E.) coll. Rosy.1938 ; 4 spécimens. 106.4-127.0 mm LS.MRAC 93686 Bokuma (00006'S.-18°41'E.) ; coll. Lootens. 26.1.1954 1 spécimenéclairci. 119.0 mm LS.MRACMRAC 96594 Bokuma (00006'S.-18°41'E.) ; coll. Lootens. 26.1.1954 1 spécimen.121.0 mm LS.99693 Flandria. rivière Momboyo (00020'S.-19°05'E.) ; coll. Hulstaert.9.V.1955 ; 1 spécimen. 128.8 mm LS.MRAC 116264 1sato rivière Oubangui. terre <strong>de</strong> Libenge (03°18'N.-18°39'E.) ;coll. Cremer <strong>et</strong> Newmann. 16.X11.1947 ; 1 spécimen. 75.0 mm LS.MRAC 116266-276 Gumugu. rivière Oubangui. terre <strong>de</strong> Libenge (03°39'N.-18°38'E.) coll. Cremer <strong>et</strong> Neumann, V.1948 ; 10 spécimens. 25.1-56.5mm LS.MRAC 116730 Stat. Il. Stanley-Pool, archipel N'Djili. passe <strong>de</strong> Yankau yaGangwele (04°20'S.-15°23'E.) ; coll. Mission Brien - Poll - Bouillon1957. 13.1X.1957 ; 1 spécimen. 34.9 mm LS.


1i11~11lj1111t1~t11li1;1t1l1jjijl1 1iîjîjJ1 Ji- 143 -MRAC 116731 Stat. 21, Stanley-Pool, archipel N'Djili passe <strong>de</strong> Yankau(04°20'S.-15°24'E.) coll. Mission Brien - Poll - Bouillon 1957,23.1X.1957 ; 1 spécimen, 65.5 mm LS.MRAC 116732 Stat. 31, Stanley-Pool, archipel N'Djili, passe <strong>de</strong> Yankau(04°20'S.-15°24'E.) coll. Mission Brien - Poll - Bouillon, 2.1.19571 spécimen, 38.4 mm LS.MRAC 116733-744 Stat. 33, Stanley-Pool, chenal <strong>de</strong>vant Maluku (04°04'S.­15°33'E.) ; coll. Mission Brien - Poll - Bouillon 1957, 4.X.1957 ; 7spécimens, 35.6-106.3 mm LS.MRAC 116733-745 Stat. 33, Stanley-Pool, chenal <strong>de</strong>vant Maluku (04°04'S.-15°33'E.) coll. Mission Brien - Pool - Bouillon, 4.X.1957 1spécimen, 104.6 mm LS.MRAC 116746-747 Stanley-Pool (04°06'-20'S.-15°15'-23'E.) coll. MissionBrien - Poll - Bouillon, 1X.1957 ; 2 spécimens, 95.6-102.9 mm LS.MRAC 120577 Yangambi, fleuve Congo, falaise <strong>de</strong> Yaosuka (00045'N.-24°29'E.)coll. Hulot, 6.V11.1948 ; 1 spécimen, 66.4 mm LS.MRAC 120578-580 Yangambi, en face <strong>de</strong> la Liturumbu (00045'N.-24°28'E.)coll. Hulot, 1948 ; 3 spécimens, 63.2-94.4 mm LS.MRAC 120581-584 Yangambi, fleuve Congo (00047'N.-24°28'E.) coll. Hulot,10.1V.1948 ; 4 spécimens dont 1 éclairci, 30.0-116.2 mm LS.MRAC 120585 Yangambi, fleuve Congo (00047'N.-24°28'E.) coll. Hulot,11.X.1949 ; 1 spécimen, 143.5 mm LS.MRAC 120586-587 Yangambi, fleuve Congo, en face <strong>de</strong> Bokewaka (00045'N.­24°28'E.) ; coll. Hulot, 3.V1.1949 ; 2 spécimens, 111.5-116.4 mm LS.MRAC 120588-592 Yangambi, fleuve Congo, confluent <strong>de</strong> la Liturumbu(00044'N.-24°28'E.) coll. Hulot, 14.X11.1948 ; 3 spécimens, 90.8 -106.7 mm LS.MRAC 120595 Yangambi, rivière Liturumbu (00044'N.-24°28'E.) coll. Hulot,24.V111.1948 ; 1 spécimen, 84.3 mm LS.MRAC 120596 Mongala (Uélé) (02°24 I N.-20013'E.) coll. Hulot, 1948 1spécimen, 104.3 mm LS.MRAC 131831 Yangambi, fleuve Congo (00047'N.-24°28'E.) coll. Gosse,25.X.1959 ; 1 spécimen, 73.0 mm LS.MRAC 166265 entre Zambi <strong>et</strong> Kala, rivière Oubangui, terre <strong>de</strong> Libenge (Zambi03°10'N.-18°38'E., Kala 03°23'N.-18°39'E.) ; coll. Cremer <strong>et</strong> Newmann,X11.1947 ; 1 spécimen, 72.0 mm LS.MRAC 177367-370 Stanley-Pool (04°06'-20'S.-15°15'-23'E.) coll. Van Orshoven,1964 ; 4 spécimens, 30.2-34.4 mm LS.


- 144 -MRAC 192256 District <strong>de</strong> la Tshuapa (00006'S.-18°41'E.) coll. Lootens,1960-1964 ; 1 spécimen 88.0 mm LS.MRAC 73-22-P-150 Stanley-Pool (04°06'-20'S.-15°15'-23'E.) coll. Man<strong>de</strong>ville,16.1.1958 ; 1 spécimen, 94.8 mm LS.MRAC 77-42-P-I-12 Malebo, Zalre (04°06'-20'S.-15°15'-23'E.) coll. Thysvan <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, 1V.1977 ; 12 spécimens, 83.3-121.8 mm LS.MRAC 79-1-P-45-46 Mabwe, rive est <strong>du</strong> Lac Upemba (08°39'S.-26°30'E.) coll.<strong>de</strong> Witte, 17-19.1V.1948 ; 2 spécimens, 59.5-127.0 mm LS.MRAC 79-1-P-47-54 Mabwe, rive est <strong>du</strong> Lac Upemba (08°39'S.-26°30'E.) coll:<strong>de</strong> Witte, 27-30.1V.1948 ; 3 spécimens, 31.6-53.4 mm LS.MRAC 79-1-P-55-58 Mabwe, rive est <strong>du</strong> Lac Upemba (08°39'S.-26°30'E.) coll.<strong>de</strong> Witte, 3-7.X11.1948 ; 4 spécimens, 48.4-104.3 mm LS.MRAC 79-1-P-61-74 Mabwe, rive est <strong>du</strong> Lac Upemba (08°39'S.-26°30'E.) coll.<strong>de</strong> Witte, 24.1.1949 ; 5 spécimens, 41.7-80.0 mm LS.MRAC 79-1-P-75-79 Mabwe, rive est <strong>du</strong> Lac Upemba (08°39'S.-26°30'E.) coll.<strong>de</strong> Witte, 1.1949 ; 4 spécimens, 50.0-95.1 mm LS.MRAC 82-13-P-1590 Landjia, rive Oubangui (R.C.A.) (04°22'N.-18°39'E.)coll. Teugels, 31.1.1982 ; 1 spécimen, 114.9 mm LS.MRAC 82-13-P-1591 Landjia, rive Oubangui, République Centrafricaine coll.Teugels, 3.11.1982 ; 1 spécimen, 112.4 mm LS.ODAXOTHRISSA ANSORGII BOULENGER, 1910SYNONYMES ET CITATIONSPellonula vorax Boulenger, 1909 (partim)Cynothrissa ansorgii (Boulenger, 1910)SYNTYPES (6 spécimens 105.9-128.6 mm LS) : BMNH 1910-11-28: 52-57 provenant<strong><strong>de</strong>s</strong> localités suivantes Quanza river at Cambambe (04°38'S.­14°25'E.); Bengo river at Cabiri (08°56'S.-13°40'E.) <strong>et</strong> Lucalla river atKalenge.Nous avons examiné un spécimen 2MB 18205 provenant <strong>de</strong> Quanzariver at Cambambe, <strong>du</strong> même collecteur que les exemplaires-types précités,marqué syntype mais non mentionné par le CLOFFA. Etant donné que la <strong><strong>de</strong>s</strong>criptionoriginale d'Odaxothrissa ansorgii ne précise pas le nombre d'exemplairesexaminés "several spécimens", le spécimen ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus présenté doitavoir désormais le même statut typique que les autres syntypes.


- 145 -DIAGNOSE :Odaxothrissa ansorgii est caractérisée par son premier écussonprépectoral plus long <strong>et</strong> plus développé que les autres écussons mais aussipar son nombre <strong>de</strong> branchiospines sur le premier arc branchial (23-33+10­17).DESCRIPTION: Fondée sur 4 syntypes <strong>et</strong> 81 exemplaires (dont 5 éclaircis).Les caractères métriques sont indiqués dans le tableau XIV.Tête longue avec paupière adipeuse peu développée mâchoireinférieure très proéminente; un îlot <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts assez développées <strong>de</strong> chaquecôté <strong>du</strong> palais généralement plus <strong>de</strong> 2 rangées <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur la langue<strong>de</strong>ntition prémaxillaire <strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaire renforcée <strong>de</strong> 2 à 5 canines fortesgénéralement <strong>de</strong> taille inégale; longueur <strong>du</strong> supramaxillaire <strong>et</strong> largeur <strong>du</strong>maxillaire faisant respectivement 60.5-65.9 <strong>et</strong> 20.2-22.5 % <strong>de</strong> la longueur<strong>du</strong> maxillaire, la base <strong>du</strong> maxillaire moyennement élargie porte généralement<strong>de</strong> p<strong>et</strong>ites <strong>de</strong>nts coniques <strong>et</strong> est légèrement moins longue que le supramaxillaire32-49 généralement 38 branchiospines <strong>de</strong> longueur variable parrapport à celle <strong><strong>de</strong>s</strong> filaments branchiaux correspondants, sur le premier arcbranchial (22-33, généralement 27, sur la partie inférieure).Corps moyennement élevé <strong>et</strong> modérément comprimé ; 40 à 45 écaillescyclol<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> taille moyenne en ligne longitudinale ; première scutelle trèsdéveloppée par rapport aux écussons immédiats suivants sans bras ascendant<strong>et</strong> située à l'isthme ou très en avant <strong>de</strong> l'origine <strong>de</strong> la nageoire pectorale,113-17 (généralement 14) écussons prépelviens dont 1-2 en avant <strong>de</strong>tl'origine <strong>de</strong> la pectorale <strong>et</strong> 8-11 (généralement 9) écussons postpelviens.1 \Premier rayon <strong>de</strong> la nageoire dorsale placé légèrement en avant ouau-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes; longueur <strong>de</strong> la nageoire pectoralearrivant à peine à mi-chemin <strong>de</strong> la distance pectorale-pelvienne; premierrayon anal inséré en arrière <strong>du</strong> niveau <strong>de</strong> l'extrémité <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>rniers rayons1 dorsaux ; 8 rayons à la nageoire pectorale ; 13-16 (généralement 14) rayons!{à la nageoire pelvienne; 14-18 rayons (généralement 17) à la nageoirel dorsale <strong>et</strong> 17-21 (généralement 19) à la nageoire anale; 23-25 (généralement24) vertèbres abdominales, 18-21 (généralement 20) vertèbres caudalesjl ,ti<strong>et</strong> 10-12 (généralement 11) os prédorsaux.La coloration générale <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens conservés dans l'alcool,varie entre le jaune-gris-clair <strong>et</strong> le jaune-marron. Les opercules, la ban<strong>de</strong>médiane <strong>et</strong> la région ventrale sont beaucoup plus clairs.


- 146 -Tableau XIVPrincipaux caractères métriques d'Odaxothrissa ansorgiiSYNTYPESAUTRES SPECDmNSDESCRIPTEURS ----------------- -------------------------------------N Min. Max. N Min. Max. Moy. Ect. I.e----------------------------- --- ------ ------ ----- ------ ------ ------ ----- ----Longueur standard (nun) 4 105.9 128.6 71 52.0 128.8 - - -EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR STANDARDHauteur max. corps 4 28.2 36.3 62 20.4 36.3 28.6 3.1 O. EHauteur min. corps 4 17.1 21.3 64 13.5 21.7 19.0 1.4 0.3Haut pédoncule caudal 4 11.1 12.7 65 9.0 13.0 11.1 0.9 O. ~Longueur dorsale 4 14.3 16.1 63 13.4 18.6 16.0 0.9 O.Hauteur dorsale 4 19.3 20.4 57 18.9 26.1 21.4 1.5 O.Longueur anale 4 14.1 17.2 62 13.8 20.5 . 17.4 1.2 O.Hauteur anale 3 12.1 12.3 55 8.2 14.5 11.4 1.1 O.Longueur pectorale 4 13.9 15.1 61 12.6 18.8 14.9 1.1 O.Longueur pelvienne 4 16.9 19.9 59 15.5 23.8 18.9 1.4 O.Distance prédorsale 4 53.8 57.5 64 49.9 58.1 54.0 1.9 O.Distance prépectorale 4 27.2 34.3 56 25.4 34.4 29.0 1.7 O.Distance prépelvienne 4 53.6 59.1 59 49.4 57.7 54.4 2.0 O.Distance préanale 2 80.3 80.4 55 75.6 82.4 78.9 1.7 O.Distance pectorale-pelvienne 4 24.6 28.1 61 23.6 29.3 25.9 1.3 O.Distance pectorale-dorsale 4 38.5 41.4 61 33.0 41.6 36.3 2.1 O.Distance pectorale-anale 4 53.8 55.0 61 48.0 56.9 52.5 1.9 O.Distance pelvienne-anale 4 29.8 30.1 65 24.0 31.4 26.9 1.6 O.Distance dorsale-pelvienne 4 32.5 36.2 62 29.3 38.4 33.7 1.7 O.Distance dorsale-anale 4 26.8 29.4 65 18.7 33.9 26.9 2.8 O.Longueur <strong>de</strong> la tête 4 27.9 30.8 68 26.1 33.3 29.9 1.7 O.EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR DE LA TETEHauteur tête 4 76.5 77.5 62 73.2 82.9 78.1 2.3 O.Longueur museau 4 28.7 30.0 67 26.1 31.8 29.0 1.2 O.Distance interorbitaire 4 16.9 19.9 68 11.1 20.4 17.4 2.1 O.Diamètre vertical oeil 4 24.5 28.7 66 25.5 34.0 - - -Longueur maxillaire 4 43.6 45.8 26 38.9 45.8 42.7 2.6 2. l'Largeur maxillaire 4 9.4 10.1 29 7.6 10.1 9.1 1.0 O. 6'Longueur supramaxillaire 4 27.5 28.7 25 24.0 28.7 26.9 1.8 1. 6-


Jj11- 147 -EtYMOLOGIE Dédiée au Dr. w. J. Ansorge qui a récolté les spécimens-types.DISTRIBUTION (Fig. 37) : Odaxothrissa ansorgii est présente dans les1aguœs <strong>de</strong> Côte d'Ivoire, dans le Ccm'S inférieur <strong>du</strong> Séœ~J P.t <strong><strong>de</strong>s</strong> riviêœs allant <strong>du</strong> Z8îreà l'Angola.111AFFINITES C<strong>et</strong>te espèce est très proche d'Odaxothrissa mento. Les principauxcaractères qui séparent ces <strong>de</strong>ux espèces sont la forme <strong>du</strong> premierécusson prépectoral <strong>et</strong> le nombre <strong>de</strong> branchiospines sur le premier arcbranchial (Cf. clé <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces). Elles se distinguent toutes les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> latroisième espèce <strong>du</strong> genre: Odaxothrissa losera, par la présence d'écussonsventraux en avant <strong>de</strong> l'origine <strong>de</strong> la pectorale. C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce enétant dépourvue. Odaxothrissa ansorgii est aussi morphologiquement proche<strong>de</strong> Pellonula vorax, avec laquelle elle partage le même type <strong>de</strong> premierécusson prépectoral. Mais elle s'en distingue par les canines au prémaxillaire<strong>et</strong> au <strong>de</strong>ntaire ainsi que par une mâchoire inférieure beaucoup plusproéminente.1jlloo O.mellto....Figure 37Distribution géographique d'Odaxothrissa ansorgii.


- 148 -BIOLOGIE Rien n'est connu <strong>de</strong> l'écologie <strong>et</strong> <strong>de</strong> la biologie <strong>de</strong> ces poissons.Selon Whitehead (1986a), ils toléreraient dans la lagune Ebrié <strong><strong>de</strong>s</strong>salinités allant <strong>de</strong> 0.4 à 24.6 %. Dix huit <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens radiographiéscontenaient dans leur estomac <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons plus ou moins digérés.LISTE DES SPECIMENS EXAMINESISNB 3525 Vista, Congo Belge coll. Dartevelle <strong>et</strong> Giltay, 25-IV-1930;1 spécimen, 66.7 mm LS.ISNB 15463 Cirque <strong>de</strong> Banana, Congo Belge Stat. 429 (06°01'S.-12°24'E.)coll. Mission Moor, X.1958 ; 1 spécimen, 75.2 mm LS.ISNB 15465 Cirque <strong>de</strong> Banana (Moanda), Zaire (05°55'S.-11°24'E.) coll.Mission Moor, X.1958 ; 4 spécimens, 58.7-72.4 mm LS.MNHN A.3715 Sénégal,LS.don <strong>du</strong> Musée <strong><strong>de</strong>s</strong> colonies; 2 spécimens, 71.6-75.5 mmMNHN 1924-21 Congo Belge (06°01'S.-12°24'E.) coll. Schoute<strong>de</strong>n 1 spécimen,98.3 mm LS.MNHN 1924-22 Congo Belge coll. Schoute<strong>de</strong>n 1 spécimen, 97.7 mm LS.MNHN 1924-23 Congo Belge coll. Schoute<strong>de</strong>n 1 spécimen, 84.0 mm LS.MNHN 1924-24 Congo Belge soll. Schoute<strong>de</strong>n 1 spécimen, 67.1 mm LS.MNHN 1924-25 Congo Belge coll. Schoute<strong>de</strong>n 1 spécimen, 76.7 mm LS.MNHN 1964-567 Lagune Ebrié, baie <strong>de</strong> Cocody (05°19'N.-04°00'0.) coll.Dag<strong>et</strong>, 27.VIII.1963 ; 1 spécimen, 97.6 mm LS.MNHN 1965-565 Estuaire Noumbi, Congo; coll. Stauch, 15.V.1964 1 spécimen,53. 1 mm LS.MNHN 1967-44 Kouilou à Sounda, Congo coll. Stauch, 18.VI.1964 ; 3 spécimens,103.9-114.8 mm LS.MNHN 1967-45 Lagune, estuaire <strong>de</strong> Konckwati, Zaire (04°00'S.-11°16'E.)coll. Stauch, 12.V.1964 ; 2 spécimens, 52.0-56.7 mm LS.MNHN Fleuve Sénégal, St. Louis (16°01'N.-16°30'0.) coll. Delais, 5.VIII .1953 ; 2 spécimens, 86.0-110.0 mm LS.MNHN Lagune Ebrié, N'Djem, bac <strong>de</strong> Jacqueville, Côte d'Ivoire (05°12'N. ­04°25'0.) ; coll. Gourene, 17.VII.1987 ; 2 spécimens éclaircis, 96.6­102.0 mm LS.MRAC 15080-15082 Matadi, fleuve Congo (05°49'S.-13°27'E.) coll. Schoute<strong>de</strong>n;3 spécimens, 81.5-100.2 mm LS.


1lODAXOTHRISSA KENTO (REGAN, 1917)- 149 -MRAC 15223-15224 Borna (05°50'S.-13°03'E.) ; coll. Schoute<strong>de</strong>n ; 2 spécimens,72.5-84.0 mm LS.MRAC 39365-370 Vista côte, Zalre (05°51'S.-12°17'E.) ; coll. Dartevelle; 4spécimens, 55.5-69.6 mm LS.MRAC 47789-791 Matadi (05°49'S.-13°27'E.) ; coll. Dartevelle ; 3 spécimens,75.1-81.4 mm LS.MRAC 48359-361 rivière M'pozo ; coll. Dartevelle, 1937 ; 3 spécimens, 92.4­107.5 mm LS.!MRAC 55674-675 Borna, (05°50'S.-13°03'E.); coll. Dartevelle, VIII.1937 ; -2spécimens, 74.9-85.9 mm LS.MRAC 55676-678 Borna (Zalre) (05°50'S.-13°03'E.) coll. Dartevelle,VIII.1937 ; 3 spécimens, 60.1-76.9 mm LS.l 1 MRAC 56198 Vista, Zalre (05°51'S.-12°17'E.) ; coll. Dartevelle, 1937 ; 1spécimen, 57.9 mm LS.1MRAC 72657-668 Borna, fleuve Congo (embarcadaire) (05°50'S.-13°03'E.)coll. M. PolI, 2.VIII.1948 ; 12 spécimens (dont 1 éclairci), 75.1-81.2mm LS.MRAC 72666 Borna coll. PolI, 2.VIII.1948; 1 spécimen éclairci, 66.6 mm!1LS.1] MRAC 128410 Rivière M'Pozo, Mayumbe (05°40'S.-13°25'E.) ; coll. Bivort ; 1i spécimen, 87.1 mm LS.1 MRAC 80-01-P-I-5 Camp Djoudj, rivière Gorom, Sénégal (16°22'N.-16°16'O.)J1coll. Teugels, 30.XII.1979 ; 5 spécimens, 86.5-100.3 mm LS.1MRAC 80-19-P-6-23 Lagune Ebrié à Layo, Côte d'Ivoire (05°01'N.-04°19'O.)coll. Teugels <strong>et</strong> Risch, 22.V.1980; 14 spécimens (dont 1 éclairci);183.1-108.5 mm LS.111i12MB 11894 Tooxlong river coll. Schilling 1 spécimen, 90.2 mm LS.SYNONYMES ET CITATIONSPellonula vorax Boulenger, 1909 (partim)Cynothrissa mento Regan, 1917


- 150 -HOLOTYPE (1 spécimen 105.0 mm LS)dans le sud <strong>du</strong> Nigéria.BMNH 1902-11-10 61 provient d'Agberi,DIAGNOSE : c<strong>et</strong>te espèce est remarquable par son premier écusson prépectoral<strong>de</strong> taille i<strong>de</strong>ntique aux écussons suivants sans bras ascendant mais aussipar son nombre <strong>de</strong> branchiospines (16-19+8-9).DESCRIPTION : Fondée sur l'holotype <strong>et</strong> 53 exemplaires (dont 4 éclaircis).Les principaux caractères métriques sont indiqués dans le tableau VI.'Tête allongée oeil avec paupière adipeuse assez développéemâchoire inférieure très proéminente; un flot <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques <strong>de</strong> chaquecôté <strong>du</strong> palais j 2 à 3 rangées <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts linguales ; <strong>de</strong>nts prémaxillaires <strong>et</strong><strong>de</strong>ntaires comprenant <strong>de</strong> 2 à 4 canines plus fortes que les autres <strong>de</strong>nts mais<strong>de</strong> taille inégale; longueur <strong>du</strong> supramaxillaire <strong>et</strong> largeur <strong>du</strong> maxillairefaisant respectivement 64.2-66.7 <strong>et</strong> 19.4-22.7 % <strong>de</strong> la longueur <strong>du</strong> maxillairedont la base porte généralement 11-35 p<strong>et</strong>ites <strong>de</strong>nts coniques, signalonsque c<strong>et</strong>te base moyennement élargie a une longueur légèrement inférieureà celle <strong>du</strong> supramaxillaire 24-28 (généralement 25-26) branchiospinessur le premier arc branchial (16-19 généralement 17 sur la partiebasale), ces branchiospines ont une longueur (par rapport aux filamentsbranchiaux), variable seloR la taille <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s, généralement pluslongues chez les p<strong>et</strong>its exemplaires <strong>et</strong> plus courtes chez les plus grandsspécimens.Corps modérément élevé <strong>et</strong> moyennement comprimé, recouvert d'écaillescycloï<strong><strong>de</strong>s</strong> dont 43-46 (généralement 45) en ligne longitudinalepremier écusson ventral <strong>de</strong> même taille que ses suivants directs sans brasascendant <strong>et</strong> situé à l'isthme ou très en avant <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon<strong>de</strong> la nageoire pectorale; 13-18 (généralement 15) écussons prépelviensdont 1-2 en avant <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon pectoral <strong>et</strong> 8-10 (généralement9) écussons postpelviens.Origine <strong>de</strong> la dorsale (base <strong>du</strong> premier rayon) très légèrement enavant ou juste au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> la nageoire pelvienne plus longrayon <strong>de</strong> la nageoire pectorale arrivant à peine à mi-chemin <strong>de</strong> la distancepectorale-pelvienne ; premier rayon anal situé loin en arrière <strong>du</strong> niveau <strong>de</strong>l'extrémité <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>rniers rayons dorsaux; 8 rayons à la nageoire pectorale


- 151 -JjJ1i1(1 <strong><strong>de</strong>s</strong> 54 spécimens examiné avait 7 rayons); 12-15 généralement (13-14)rayons à la nageoire pelvienne; 15-18 généralement (16-17) rayons à lanageoire dorsale <strong>et</strong> 18-21 généralement 19 rayons à la nageoire anale 23­25 (généralement 24) vertèbres abdominales, 20-21 généralement 20 vertèbrescaudales <strong>et</strong> 10-12 (généralement Il) os prédorsaux.Les poissons conservés dans l'alcool sont d'une couleur généralevariant <strong>du</strong> jaune-marron-c1air au jaune-marron-gris avec l'opercule, laban<strong>de</strong> longitudinale <strong>et</strong> la région ventrale argentés ou plus clairs.1 it111î1DISTRIBUTION (Fig 37): C<strong>et</strong>te espèce est présente dans la Volta, au Ghana(relativement loin <strong><strong>de</strong>s</strong> côtes), le bas Niger <strong>et</strong> le cours inférieur <strong>de</strong> larivière Cross. Signalons en ce qui concerne le bas Niger d'où provientl'ho10type que nous n'avons pas trouvé les coordonnées géographiques <strong>de</strong> lalocalité <strong>de</strong> récolte.1 !1JAFFINITES: En ce qui concerne c<strong>et</strong>te partie, nous nous référons à la partieaffinité <strong>de</strong> l'espèce Odaxothrissa ansorgii.î jjiji1 J11111,f!i11i111~j11fBIOLOGIE Selon Reynolds (1974), Cynothrissa mento pondrait dans lesrivières pendant la saison sèche.Des spécimens matures ayant été capturésdans le lac Volta (Ghâna) il est probable qu'ils migreraient dans lesrivières pour pondre.En moyenne 28 % <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons capturés étaient mâles,ce pourcentage diminue lorsqu'on travaille sur <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens <strong>de</strong> plus enplus grands. Les ovaires examinés contenaient trois catégories d'oeufs <strong>de</strong>différentes tailles.LISTE DES SPECIKENS EXAMINESAMHNH 10119 Nigéria, Niger river, Jebba? 3 spécimens (dont 2 éclaircis),84.7-93.6 mm LS.BMNHN E<strong>de</strong>a fish mark<strong>et</strong>, Sanaga river, Cameroun (03°48'N.-10008'E.) coll.Taniuchi, 18.XII.1985 ; 1 spécimen, 72.6 mm LS.MNHN 1928-85 Baie <strong>de</strong> Douala, Cameroun (04°04'N.-09°43'E.) coll. Monod1 spécimen, 75.4 mm LS.


- 152 -MNHN Cross river, Itu village, Nigéria (05°39'N.-08°01'E.) ; coll. Akiri,1985 ; 23 spécimens (dont 1 éclairci), 68.3-108.1 mm LS.MNHN Ugep, Cross river, Nigéria (05°54'N.-08°18'E.) ; coll. King, 8.VIII.1987 ; 5 spécimens, 68.1-103.5 mm LS.MRAC 73-7-P-12 Dodi Island, Ghana (06°32'N.-00007'0.) coll. P<strong>et</strong>r ,II.1.1968 ; 1 spécimen, 128.1 mm LS.MRAC 73-7-P-13-17 Kété Krachi, Ghana (07°46'N.-00003'0.) coll. P<strong>et</strong>r01.11.1968 ; 4 spécimens, 116.4-125.8 mm LS.MRAC 73-7-P-18-26 Yeji, Ghana (08°13'N.-00039'0.) coll. P<strong>et</strong>r, 22.V.19687 spécimens, 70.4-110.8 mm LS.MRAC 73-29-P-971 Yabass5., rivière Wouri, Cameroun (04°27'N.-09°58'E.)coll. Thys Van <strong>de</strong>n Atilenaer<strong>de</strong>, 15.IV.197ü; 1 spéc:iJœn, 92.9 nm lB.MRAC73-29-P-973-975 Yabassi, rivière Wouri, Cameroun ; coll. Thys Van <strong>de</strong>nAu<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, 18.IV.1970 ; 3 spécimens (dont 1 éclairci), 97.0-100.5 mmLS.MRAC 85-38-P-2-3 Cross river basin, Itu town Nigéria (05°12'N.-07°59'E.)coll. Akiri, 24.VII.1985 ; 2 spécimens, 80.2-95.6 mm LS.MRAC 86-14-P-l Cross river basin, Oron, Nigéria (04°45'N.-08°15'E.)coll. King, XII.1985 ; 1 spécimen, 56.0 mm LS.C -PHYLOGENIEParmi les différents caractères qui se présentent sous plusieursétats ou sta<strong><strong>de</strong>s</strong> d'évolution, susceptibles d'être utilisés pour établir uneclassification cladistique, nous en avons r<strong>et</strong>enus cinq relevant <strong>de</strong> lamorphologie externe <strong>et</strong> ostéologique. Notre choix s'est porté sur ces caractèresnon seulement à cause <strong>de</strong> leur importance dans la systématique <strong>de</strong> cespoissons mais aussi parce que leur sens d'évolution nous semble facile àreconnaître.- Les trois espèces concernées sont caractérisées essentiellementpar la présence <strong>de</strong> canines fortes au <strong>de</strong>ntaire <strong>et</strong> au prémaxillaire (1) <strong>et</strong>par une mâchoire inférieure très proéminente (2).Tous les Clupeidae marins sont généralement <strong>de</strong> type filtreur avec


- 153 -un fort développement <strong><strong>de</strong>s</strong> branchiospines <strong>et</strong> l'absence <strong>de</strong> canine forte dansleur <strong>de</strong>ntition prémaxillaire <strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaire • Or presque tous les spécialistes<strong>de</strong> ces poissons s'accor<strong>de</strong>nt aujourd'hui à faire dériver les formes fluviales<strong><strong>de</strong>s</strong> formes marines. Donc la présence <strong><strong>de</strong>s</strong> canines développées chezles premiers peut être considérée comme un caractère évolué ainsi d'ailleursque leur très proéminente mâchoire inférieure.- Taille <strong>du</strong> premier écusson ou scutelle ventral par rapportécussons suivants immédiats, sans bras ascendants (3).En raisonnant exactement comme dans le cas <strong>de</strong> Pellonula, laprésence d'un premier écusson pelvien plus développé que ses suivantsimmédiats serait un caractère primitif. Le fait d'avoir son premier écussonprépelvien <strong>de</strong> même taille que les suivants directs est considéré comme unétat apomorphe.auxPosition <strong>du</strong> premier écusson ventral par rapport à l'origine <strong>de</strong>la nageoire pectorale (4) :Il a été démontré, plus haut au cours <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> <strong>du</strong> genre Pellonula,que la présence d'écussons pelviens ou ventraux en avant <strong>de</strong> la base<strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la nageoire pectorale était un caractère plésiomorphe.En revanche, que l'absence <strong>de</strong> scutelle ventrale en avant <strong>de</strong> l'origine <strong>de</strong> lapectorale se tra<strong>du</strong>isant par une diminution <strong>de</strong> ces écussons est condiéréecomme un état apomorphe.Il résulte <strong>de</strong> ces observations que le schéma évolutif <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinaeafricains à canines fortes peut se concevoir <strong>de</strong> la façon suivante :A partir d'un ancêtre commun possédant <strong><strong>de</strong>s</strong> canines fortes <strong>et</strong> unemâchoire très proéminente, il se serait formé <strong>de</strong>ux groupes évoJutifsfrères. L'un ayant encore <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons ventraux en avant <strong>de</strong> l'origine <strong>de</strong> la


- 154 -nageoire pectorale donnerait à son tour naissance à <strong>de</strong>ux autres lignéesévolutives représentées par les espèces Odaxothrissa ansorgii <strong>et</strong> O. mento.la <strong>de</strong>rnière espèce avec un premier ecusson pelvien <strong>de</strong> même taille que sessuivants immédiats semble la plus évoluée. L'étu<strong>de</strong> morphologique <strong>et</strong> ostéologiqueentreprise n'ont pas permis <strong>de</strong> trouver une synapomorphie pour ces<strong>de</strong>ux espèces. L'approche biochimique, notamment l'électrophorèse enzymatiquepourrait con<strong>du</strong>ire à <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats plus significatifs. L'autre groupe,dont les écussons prépectoraux auraient disparu, serait constitué parOdaxothrissa losera. Le cladogramme obtenu à partir <strong>de</strong> ces différentesobservations est représenté sur la figure 38.O.an8orgllO.mentoO.losera1-2Fig~re 38: Cladogramme <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces <strong>du</strong> genre Odaxothrissa (1 : présence <strong>de</strong>can1nes fortes au prémaXillaire <strong>et</strong> au <strong>de</strong>ntaire; 2: mâchoire inférieur<strong>et</strong>rès' proéminente ~ 3: premier écusson prépectoral <strong>de</strong> taille i<strong>de</strong>ntiqueaux écussons sU1vants; 4: absences <strong>de</strong> scutelles ventrales avant <strong>du</strong>premier rayon pectoral .


1- 155 -Ce cladogramme ne prétend pas r<strong>et</strong>racer la phylogénie réelle <strong><strong>de</strong>s</strong>espèces <strong>du</strong> genre Odaxothrissa. Mais il représente seulement l'hypothèse laplus simple <strong>et</strong> la plus plausible que l'on puisse proposer, dans l'étatactuel <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances, pour rendre compte <strong>de</strong> la formation <strong><strong>de</strong>s</strong> troisespèces <strong>de</strong> ce genre à partir d'une espèce ancestrale commune. Notons quel'homogénéité <strong>de</strong> ces espèces à canines au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeidae africains<strong>du</strong>lçaquicoles plai<strong>de</strong> en faveur <strong>de</strong> leur monophylétisme.La répartition géographique (Fig. 36 <strong>et</strong> 37) <strong>de</strong> ces trois espècesnous semble aussi être un argument <strong>de</strong> poids favorable au cladogramme. Eneff<strong>et</strong> Odaxothrissa ansorgii considérée comme l'espèce la" moins évoluée,présente une large distribution cotière ou estuarienne (eaux saumâtres). Lasecon<strong>de</strong> espèce, Odaxothrissa mento, a aussi une répartition cotière maisrestreinte, avec <strong>de</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> incursions dans les rivières <strong>et</strong> fleuves continentaux,surtout au Ghana. Quant à la <strong>de</strong>rnière espèce, considérée comme laplus évoluée, elle est exclusivement <strong>du</strong>lçaquicole <strong>et</strong> endémique <strong>du</strong> bassin <strong>du</strong>Zalre. A propos <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière, PolI avait déjà signalé, en 1974, qu'iln'est pas douteux <strong>de</strong> considérer qu'elle dérive <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux premières.1l1 j1j11


- 156 -III - ETUDE DU GENRE MICROTHRISSAA -ETUDE COMPAREE ET DISCUSSIONS1 - SYNONYHIE ENTRE MICROTHRISSA BOULENGER, 1902 ETPOECILOTHRISSA REGAN, 1917Jusqu'à présent la distinction entre les genres Microthrissa <strong>et</strong>Poecilothrissa s'est faite essentiellement sur le nombre d'écailles enligne longitudinale, respectivement 36 - 42 <strong>et</strong> 27 - 34 d'après PolI (1974)<strong>et</strong> Whitehead (1986a). L'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la variabilité <strong>de</strong> ce caractère méristiqueportant sur plusieurs séries <strong>de</strong> spécimens appartenant aux <strong>de</strong>ux genres nominaux,y compris les types, a permis d'indiquer ses limites. En eff<strong>et</strong> lafigure 39 relative à ce caractère perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> constater qu'aucune discrimination<strong>de</strong> groupes n'est possible à base <strong>de</strong> ce <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteur, au sein <strong>de</strong> l'ensembleétudié.77 LS4433*N 251*** ** ** * * **!** li***1**· i*::~Iii~ii**~:***:*Ii* * * ** ** ** ** **** **** *** *** * **o2830323tl384042Figure 39 Nombre d'écailles en ligne longitudinale (Nbre E ) en fonction<strong>de</strong> la longueur standard (LS) pour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa.


- 157 -Cependant, comme dans les genres précé<strong>de</strong>mment étudiés, les représentants<strong><strong>de</strong>s</strong> genres ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus indiqués peuvent être répartis en <strong>de</strong>ux grandsgroupes en fonction <strong>de</strong> la position <strong>de</strong> leurs premiers écussons prépelvienspar rapport à la base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la nageoire pectorale. Un <strong><strong>de</strong>s</strong>groupes noté Ml possè<strong>de</strong> toujours <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons en avant <strong>de</strong> l'origine <strong>de</strong> lapectorale. L'autre groupe noté Ml en est dépourvu. Notons qu'un lot Acomposé d'indivi<strong>du</strong>s provenant <strong>du</strong> bas Za1re dont certains semblent êtreintermédiaires pour le caractère étudié, ont été mis <strong>de</strong> côté. Ce lot sera àl'occasion comparé aux différents groupes traités afin <strong>de</strong> savoir auqueld'entre eux il se rapporte.Pour mener à bien c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong>, <strong><strong>de</strong>s</strong> investigations relatives à larecherche <strong>de</strong> nouveaux caractères justifiant les regroupements Ml <strong>et</strong> Ml, ontété entreprises.a) - BiométrieTous les principaux caractères biométriques ont fait l'obj<strong>et</strong> d'unexamen minutieux. Mais, seuls seront discutés les caractères intervenantdans la discrimination <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes au sein <strong>du</strong> peuplement étudié.i. Caractères méristiques•- Nombre <strong>de</strong> branchiospinesIl s'agit <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospines au bas <strong>du</strong> premier arcbranchial. Celui-ci est <strong>de</strong> 13-18 pour Ml avec un mo<strong>de</strong> à 16 <strong>et</strong> <strong>de</strong> 17-23 avecun mo<strong>de</strong> à 19 pour Ml ••- Nombre <strong>de</strong> rayons à la nageoire analeLe nombre <strong>de</strong> rayons à la nageoire anale varie entre 20 <strong>et</strong> 27 pourMl <strong>et</strong> entre 15 <strong>et</strong> 22 pour M2. La représentation graphique (Fig. 40) <strong>du</strong>nombre <strong>de</strong> rayons à la nageoire anale <strong>de</strong> l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons étudiés esttrés explicite. En eff<strong>et</strong>, ce graphique présente <strong>de</strong>ux pics très n<strong>et</strong>s: l'unà 20 <strong>et</strong> l'autre à 24 correspondant respectivement aux différents mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>groupes Ml <strong>et</strong> Ml. Il est certain que l'ajustement d'une courbe <strong>de</strong> fréquenceà c<strong>et</strong> histogramme se décomposerait en <strong>de</strong>ux courbes <strong>de</strong> Gauss très n<strong>et</strong>tesconfirmant l'existence <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes considérés.


- 158 -20FREQUENCE(%)N 383M2M11015 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27Nbre RAFigure 40: Fréquence <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> rayons à la nageoire anale (Nbre RA)pour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa.


1- 159 -.- Nombres <strong>de</strong> vertèbresSeuls, les nombres <strong>de</strong> vertèbres abdominales <strong>et</strong> caudales sont prisen compte. Ceux-ci sont respectivement <strong>de</strong> 17-19 (généralement 18) <strong>et</strong> 20-23(généralement 22) pour Ml. Chez les représentants <strong>du</strong> groupe Ml, on dénombreplutôt 20-24 (généralement 22) vertèbres abdominales <strong>et</strong> 19-22 (généralement21) vertèbres caudales. Même s'il est moins n<strong>et</strong> que le graphique obtenuavec le précé<strong>de</strong>nt caractère, celui construit à partir <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> vertèbresabdominales m<strong>et</strong> aussi en évi<strong>de</strong>nce les groupes Ml <strong>et</strong> Ml (Fig. 41).40 FREQUENCE(%)N 167M1M22017 18 19 20 21 22 23 24Nbre VAFigure 41 : Fréquenc d bl'ensemble Microthrissa~po~c~~~t~;i~:a~ertèbresabdominales (Nbre VA)pour


- 160 -li. Caractères métriques•- Hauteur minimale <strong>du</strong> corpsLa hauteur minimale <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens appartenant à Ml, remarquablespar leur corps très élevé (certainement le plus élevé <strong>de</strong> tous les Pellonulinaeafricains) <strong>et</strong> fortement comprimé, varie entre 22.1 <strong>et</strong> 34.4 % LS.Quant au représentant <strong>du</strong> groupe M2, ils ont un corps plutôt moyennementélevé <strong>et</strong> modérément comprimé dont la hauteur minimale est <strong>de</strong> 13.7-22.5 %LS. L'histogramme obtenu à partir <strong>de</strong> ce caractère (Fig. 42) m<strong>et</strong> clairementMl <strong>et</strong> M2 en évi<strong>de</strong>nce.Les <strong>de</strong>ux groupes considérés sont encore plus remarquables sur lafigure 43 représentant le caractère étudié en fonction <strong>de</strong> la longueur standard.La présente figure sépare avec un léger chevauchement le polygonerassemblant les exemplaires <strong>du</strong> groupe Ml d'un côté <strong>et</strong> celui <strong>du</strong> groupe M2 <strong>de</strong>l'autre.Pour une meilleure visualisation sur les figures, les indivi<strong>du</strong>s<strong>du</strong> groupe Ml ont été représentés par <strong><strong>de</strong>s</strong> symboles vi<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>et</strong> ceux <strong>du</strong> groupeM2 par <strong><strong>de</strong>s</strong> symboles pleins. Notons qu'afin <strong>de</strong> connaître la compositionspécifique <strong>de</strong> chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes étudiés, les spécimens-types <strong>de</strong> chaqueespèce nominale ont été i<strong>de</strong>ntifiés par <strong><strong>de</strong>s</strong> figures géométriques différentes.Il ressort <strong>de</strong> l'examen <strong>de</strong> la figure 43 que le groupe Ml est,constitué autour <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens-types <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces nominales Microthrissa royauxi<strong>et</strong> M. whiteheadi. En revanche le groupe M2 rassemble les exemplairestypes<strong><strong>de</strong>s</strong> espèces nominales Microthrissa minuta, Poecilothrissa congica,P. centralis <strong>et</strong> P. moeruensis. Signalons qu'une première tentative d'i<strong>de</strong>ntification<strong>du</strong> lot A a consisté à traiter ce <strong>de</strong>rnier avec l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong>autres spécimens. On constate qu'il se range <strong>du</strong> côté <strong>du</strong> sous-ensemble M2 .•-Longueur <strong>de</strong> la nageoire analeLes exemplaires <strong>de</strong> Ml sont caractérisés par une nageoire anal<strong>et</strong>rès longue (24.9-33.9 %LS). Celle-ci est modérément allongée (16.5-24.5 %LS) chez les représentants <strong>de</strong> M2. L'histogramme construit à partir <strong>de</strong> cecaractère (Fig. 44), comme les précé<strong>de</strong>nts graphiques, illustre bien l'indépendance<strong>de</strong> Ml <strong>et</strong> M2. Le ou les pics à gauche <strong>de</strong> la figure correspon<strong>de</strong>nt àMl <strong>et</strong> celui <strong>de</strong> droite à M2. Signalons cependant que si le groupe M2 esttrès homogène pour ce caractère, le groupe Ml l'est moins.


- 161 -8FREQUENCE(%)N345M2M1i61i1 t4213,5HC(en classe <strong>de</strong> 0,5% <strong>de</strong> LS)34,0Figure 42 Fréquence <strong><strong>de</strong>s</strong> classes <strong>de</strong> longueur <strong>de</strong> la hauteur minimale <strong>du</strong>corps (He) pour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa.


- 162 -34 LS3230282824 ~ClClClClClClClCl Cl ClClClCl Cl ClCl Cl Cl ClCl Cl Cl ClClCl Cl Cl Cl Cl ClClClCl Cl Cl Cl Cl Cl Cl ClCl~ ClCl Cl Cl ClCJCJCl ClCl ClCl Cl Cl~ Cl Cl ClClCl Cl o ClCl oCl ClClCJOClO00 Cl Clb Cl 0 0Cl 0 0 ClCl ~ ~ ~ 0~ Cl~~~~ ~~~ ~ Cl~ ~0ClM122201818:.••• • A..•.• • A... A..W·A.. • A.. •• ••• • A..••A.. A..• •• A..A.... A....... ..A.. A..A..A.. A..... A.. A..A.. A.. A..A.. A.. •A.. Jù..IJ,..J,.A.. ... ÀÀÀ. A.. ÀÀA.. ÀÀÀÀ A.. ÀÀ. ÀÀ. •A.. A.. ÀÀ •... A.. A... A..•A..•À~... A..•••••••••••IlCl ".1.""'.6. 11 ••••••+ 1••1.., ,.."...Â, .••••,••• .......,.11.M2~ ~.I AoN'''lIt. ~•••1... 1••UtUS.'HeL .....-----2...L.- 7 5----37'-.5----4...L7-:.5-----:5:7.:5----:87~.5:-----;;77.5Figure 43 Hauteur minimale <strong>du</strong> corps (He) en fonction <strong>de</strong> la longueurstandard (LS) pour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa.


- 163 -8FREOUENCEC'.'>M1N25464218,5 17,5 18,5 19,5 20,5 21,5 22.5 23.5 24.5 25.5 26.5 27.5 28,5 29.5 30,5Figure 44 Fréquence <strong><strong>de</strong>s</strong> classes <strong>de</strong> longueur <strong>de</strong> la nageoire analepour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa.(LA)


- 164 -La représentation <strong>du</strong> caractère considéré en fonction <strong>de</strong> la longueurstandard (Fig. 45) sépare sans chevauchement <strong>de</strong> nuage <strong>de</strong> points lesgroupes Ml <strong>et</strong> Ml. Les indivi<strong>du</strong>s <strong>du</strong> groupe Ml sont rassemblés vers lesvaleurs élevées <strong>de</strong> longueur <strong>de</strong> l'anale. Là aussi, le sous-ensemble Ml estcomposé d'exemplaires appartenant (Types) ou supposés appartenir (autresspécimens) aux espèces nominales Microthrissa royauxi <strong>et</strong> M. whiteheadi.Quant à M2, il regroupe, vers les faibles valeurs <strong>de</strong> la longueur <strong>de</strong>l'anale, les espèces nominales Microthrissa minuta, Poeci1othrissa congica,P. moeruensis, y compris le lot A.34LA3230280 00 o 00 000 000 0 0 0 0 00 0000 00 00 00 0 00 000 0 0 00 0A0 000 0 0'0 000 0A 0 000 00 A ,000 00A A0 A 0AAAAAA 0A A A Cl.2824201 ao M.t., ••al+ 1 .6. "•••.., , ... , .• '.ca.".lIe~ L.' Ao 20,8Figure 45: Longueur <strong>de</strong> la nageoire anale (LA) en fonction <strong>de</strong> la longueurstandard (L5) pour l'ensemble Microthrissa-Poeci1othrissa.


- 165 -Les <strong>de</strong>ux caractères précé<strong>de</strong>nts la hauteur minimale <strong>du</strong> corps <strong>et</strong> lalongueur <strong>de</strong> la nageoire anale qui se sont révélés particulièrement discriminantsdans le peuplement étudié ont été combinés entre eux. La figure 46confirme <strong>de</strong> manière très n<strong>et</strong>te l'indépencance <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes Ml <strong>et</strong> Ml.iii. Analyse en composantes principalesLes caractères méristiques <strong>et</strong> métriques impliqués dans c<strong>et</strong>te ACP<strong>et</strong> celles qui vont suivre sont les mêmes que ceux utilisés dans les analysessimilaires au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> genres Pellonula <strong>et</strong> Odaxothrissa.j1 1ij1 111 !-~~l 1i1 , ,~1i1 l!i1~.~t-- La première composante principale <strong>du</strong> traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> caractèresméristiques isole, sans recouvrement <strong>de</strong> nuages <strong>de</strong> points, <strong>de</strong>ux polygones.Elle regroupe, vers les coordonnées négatives, les représentants <strong>du</strong> groupaMl pour <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs élevées <strong>du</strong> nombre d'écussons postpelviens, <strong>de</strong> branchiospinesinfères, <strong>de</strong> rayons à la dorsale <strong>et</strong> le nombre total <strong>de</strong> vertèbres.Inversement ce premier axe factoriel rassemble vers ses coordonnées positives,les exemplaires <strong>de</strong> Ml pour <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs élevées <strong>du</strong> nombre d'écussonsprépelviens, <strong>de</strong> rayons à l'anale <strong>et</strong> à la pelvienne (Fig. 47). Signalonsqu'une déviation pour <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs élevées d'un caractère vers un pôleprécis d'un <strong><strong>de</strong>s</strong> axes factoriels, suppose naturellement <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs bassespour ce caractère vers le pôle opposé.Quant à la secon<strong>de</strong> composante principale, elle fait plutôt resétudiés.sortir les variations internes à chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> groupesCes <strong>de</strong>rniersaspects <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> seront développés ultérieurement.-- Comme dans le cas précé<strong>de</strong>nt, le premier axe factoriel relatifaux données métriques sépare, presque sans recouvrement <strong><strong>de</strong>s</strong> polygones, les<strong>de</strong>ux groupes considérés (Fig. 48). Les représentants <strong>de</strong> Ml sont groupésvers les coordonnées négatives essentiellement pour <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs élevées <strong>de</strong>la longueur <strong>de</strong> la nageoire anale <strong>et</strong> <strong>de</strong> la hauteur minimale <strong>du</strong> corps. Alorsque ceux <strong>du</strong> groupe M2 sont assemblés vers le pôle opposé <strong>de</strong> l'axe considérépour <strong><strong>de</strong>s</strong> faibles valeurs <strong>de</strong> la distance pelvienne-anale <strong>et</strong> interorbitaire.La <strong>de</strong>uxième composante principale fait, là aussi, ressortir les variationsau sein <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes Ml <strong>et</strong> M2.Notons qu'au cours <strong>de</strong> ces analyses en composantes principales lelot A s'est toujours rangé dans le sous-ensemble Ml confirmant ainsi sonrattachement à ce <strong>de</strong>rnier.1!1 li~11t1


- 166 -l.A333231302928CDM1a a at00aa 8000 a aa aa a . a 000a CIJCIJ CD a a a a aaa 0 a t:.a a a CD at:. a a aa aa 00a 00t:. at:.a282524232221201918... ..... :..... ... .. .... . ..,: ....... ........... ............ .... .... ..................... .... ..... ...•• ••••a ....,.y.....tl Il 411+ 1111 .• '.M••' .. P t••• P I'.II.if ~•••L1-1_~_.L....---'-_---'-_"""""'_-"------'o 14.9 16,9 18.9 20.9 22.9 24.9 28,9 28.9 30.9He__---'-_--""---:--_32,9Figure 46: Longueur <strong>de</strong> la nageoire anale (LA) en fonction <strong>de</strong> la hauteurminimale <strong>du</strong> corps (HC) pour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa.


- 167 -M2.2M1o......... •...~ ..............G...e ...... ......... '"",e •...g ...0'" ...... .... ... • ",•...... H .......o 0oo 0CIlJO6. ~CD 0WOOD 0060006.000 0o œ6.6. 0 0 0o MCDJ 6.CDJ 006.6.6. CDJOOCDO 06.6. 6. 0 0 06. 00 cx:x:Jm 0 0o 0 00 06. OOOJ o::D00 00o 0 00 0o 006. 6. 0 000 0o+ ~rI ..t.~ ftU."...dlP.••n.'c.Âo P.eGntl.lI •.... L •• A.o P .• .,I1I••'.Figure 47: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiquespour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa.


- 168 -M12M200 00 0 t:.0 0 t:. CJt:.CJ t:. t:.t:.0 00 0 t:. t:.o 0 0 000 0 00 t:.o CJDO:JJ CJO t:.0 CIXJOCJCJO 0 0c:ï 0 CJO t:.o 0:00o 00 0 0CJ(J 0 0 0o 00 0 (JJ 0o 000 00o 0o a aoooo0CI ...1.' .....6. n .....III.+ t •• ' .•••n •••I.À~ ......I••• ,.••• .,.11.iC LoI A................ u.n•• I~I"Ji..• • ••....• •• •• • + :+ ++ .... •+ +. • •+ ++ •+~• •• • •• •++Â.6.~Ji..ÂÀÂÀÂÀ •Ji..~ .Ji..Ji.. •Ji... ~Â.6..... ........Ji.. • ....ÂÀ • Ji..Ji.. .............. • Ji.. ...· ............ ... ..lit- • .lIt- Ji.......ÂÀJ#­...• •....Figure 48: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères métriquespour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa.


- 169 -b) - OstéologieUn examen ostéologique approfondi a été entrepris. Les détails <strong>de</strong>c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> seront donnés, plus loin, dans la suite <strong>de</strong> ce travail. En cequi concerne particulièrement Ml <strong>et</strong> M2 aucune différence n<strong>et</strong>te n'a éténotée dans les structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux groupes étudiés.En conclusion, il existe <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères, plus précisément l'associationd'un certain nombre <strong>de</strong> caractères perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> séparer, <strong>de</strong> manièren<strong>et</strong>te, les groupes Ml <strong>et</strong> M2. Mais ces caractères généralement biométriquesne peuvent, à notre avis, être évoqués pour justifier une distinction générique.Si tel était le cas, il y aurait alors <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes <strong>de</strong> définitions<strong><strong>de</strong>s</strong> genres considérés par rapport aux autres groupes génériques <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae.Ce qui serait une source <strong>de</strong> confusion, par conséquent contraire àl'objectif premier <strong>de</strong> ce travail, à savoir clarifier la systématique <strong>de</strong> cespoissons.Aussi, nous proposons <strong>de</strong> considérer comme <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-genres <strong>de</strong>Microthrissa (le plus ancien <strong><strong>de</strong>s</strong> genres nominaux étudiés) les sous-ensemblesMl <strong>et</strong> M2 mis en évi<strong>de</strong>nce au cours <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong>. Le groupe Mlcomprenant les espèces nominales Microthrissa royauxi <strong>et</strong> M. whiteheadi seraconsidéré comme le sous-genre Microthrissa (Microthrissa). Le groupe M2rassemblant les espèces nominales Microthrissa minuta, Poecilothrissa congica,P. centralis, P. eupleura, P. moeruensis <strong>et</strong> le lot A formera lesous-genre Microthrissa (Poecilothrissa).2 - SQUS-CENRE HICROTIIRISSA (HICROTIIRISSA) BOULENGER, 1902C<strong>et</strong>te partie <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> porte uniquement sur le groupe Ml correspondantau sous-genre Microthrissa (Microthrissa) <strong>et</strong> rassemblant les espècesnominales M. royauxi <strong>et</strong> M. whiteheadi notées respectivement R <strong>et</strong> W.La <strong>de</strong>rnière espèce n'étant connue que <strong>de</strong> l'holotype <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> paratypes,l'étu<strong>de</strong> consistera à comparer ces exemplaires-types aux autres indivi<strong>du</strong>scomposant le sous-genre Microthrissa (Microthrissa).


- 170 -a) - Biométriei. Caractères JDéristiquesLes principales données méristiques <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux espèces nominalessont indiquées dans le tableau XV. L'examen <strong>de</strong> ce tableau montre que seulle nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> séparer les <strong>de</strong>ux sous-groupesconsidérés. C<strong>et</strong>te séparation est encore plus visible sur la figure 49représentant le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires en fonction <strong>de</strong> la longueurstandard.40Nbre D.pmxw38383432o Il. '., ••••Lj. Il....It'''.'''130282824222018, 18LI0 22,8 28.8oooo 034,8oo48,8Ro 0 [lIJ enD 0o 040,8en 0 OenCIIJo 0 00Ocr. 0o 0 0 0Den 052,8oo[lIJ [lIJ 0 CD 000oOClJ 0o 0 058,884,8LS70.8Figure 49 : Nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires (Nbre D. pmx) en fonctions <strong>de</strong> lalongueur standard (L8) pour le sous-genre Microthrissa (Microthrissa).-/::'


_..._--~-< ..__.........-...._",,",,_.,-.,,,,~,._--..,.,,,,,.,,.... ...,,


- 172 -ii. Caractères métriquesLes données métriques <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux espèces nominales sont consignéesdans les tableaux XVI <strong>et</strong> XVII. Une analyse caractère par caractère <strong>de</strong>ces tableaux montre que pour <strong>de</strong> nombreux <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteurs, comme la hauteurminimale <strong>du</strong> corps, la longueur <strong>de</strong> l'anale, le diamètre vertical <strong>de</strong> l'oeil,<strong>et</strong>c., les limites <strong>de</strong> variations <strong>de</strong> R <strong>et</strong> Wse chevauchent largement <strong>et</strong>aucun caractère n<strong>et</strong> ne peut être r<strong>et</strong>enu pour discriminer les <strong>de</strong>ux sousgroupesconsidérés.lii. Analyse en composantes principales-- Notons qu'en plus <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques utilisés dans lesanalyses précé<strong>de</strong>ntes, nous y avons ajouté le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires.Le premier axe factoriel perm<strong>et</strong> une n<strong>et</strong>te séparation <strong><strong>de</strong>s</strong> sousgroupesR <strong>et</strong> W. Il rassemble, vers ses coordonnées négatives, les représentants<strong>de</strong> W, (nombre élevé <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires). En revanche, ceux <strong>du</strong>sous-groupe R sont groupés vers les coordonnées positives <strong>de</strong> l'axe considérépour <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs élevées <strong>du</strong> nombre total <strong>de</strong> vertèbres <strong>et</strong> <strong>du</strong> nombred'écussons prépelviens. Les variations internes à chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupesétudiés sont exprimées sur l~ <strong>de</strong>uxième composante principale (Fig. 50).-- Contrairement à l'analyse indivi<strong>du</strong>elle <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteurs métriques,l'ACP, par une intégration synthétique <strong>de</strong> toutes les p<strong>et</strong>ites différences,perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> séparer Ml <strong>et</strong> Ml. En eff<strong>et</strong>, la première composante principaleregroupe vers ses coordonnées négatives les indivi<strong>du</strong>s appartenant àR <strong>et</strong> vers les coordonnées positives les représentants <strong>de</strong> W (Fig. 51). Lesplus fortes contributions sur c<strong>et</strong> axe sont fournies, dans l'ordre décroissant,par la longueur <strong>de</strong> l'anale, la hauteur minimale <strong>du</strong> corps, la distance,le diamètre vertical <strong>de</strong> l'oeil <strong>et</strong> la longueur <strong>de</strong> la tête. Le secondaxe factoriel donne <strong><strong>de</strong>s</strong> indications <strong>de</strong> la variation au sein <strong>de</strong> chacun <strong><strong>de</strong>s</strong>sous-groupes considérés.


- 173 -Tableau XVIPrincipaux caractères métriques <strong>du</strong> sous-groupe R (Microthrissa royauxi).SYNTYPESAUTRES SPECIMEiJSDESCRIPTEURS ----------------- --------------------------------------N Min. Max. N Min. Max. Moy. Ect. I.C.----------------------------- --- ------ ------ ----- ------ ------ ------ ----- -----Longueur standard (mm) 2 37.9 54.0 128 22.8 76.8 - - -EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR STAlIDARDHauteur max. corps 2 33.3 34.0 119 28.1 41.9 35.2 2.2 0.4Hauteur min. corps 2 29.1 29.6 122 24.3 34.4 29.1 1.7 0.3Haut pédoncule caudal 2 12.6 12.7 123 10.2 14.3 12.0 0.8 0.1Longueur dorsale 2 14.6 15.8 87 12.4 17.8 14.9 1.0 0.2Hauteur dorsale 2 25.7 29.3 79 20.8 30.8 25.6 1.7 0.4Longueur anale 2 27.6 31.7 84 27.5 33.9 30.3 1.3 0.3Hauteur anale 2 12.6 16.4 71 9.1 16.4 12.9 1.3 0.3Longueur pectorale 2 13.7 16.4 64 13.6 19.3 15.6 1.0 0.3Longueur pelvienne 2 20.4 21.4 66 18.4 23.8 20.7 1.2 0.3Distance prédorsale 2 52.0 53.5 121 49.6 55.6 52.8 1.1 0.2Distance prépectorale 2 25.6 26.7 III 23.3 37.9 27.4 1.5 0.3Distance prépelvienne 2 49.4 49.9 110 45.3 53.7 50.2 1.4 0.3Distance Préanale 2 68.7 69.7 91 65.5 73.3 69.8 1.7 0.3Distance pectorale-pelvienne 2 22.6 23.0 108 19.6 25.6 22.4 1.2 0.2Distance pectorale-dorsale 2 36.1 38.0 III 33.6 40.4 37.4 1.2 0.2Distance pectorale-anale 2 43.3 45.2 90 40.4 48.4 43.4 1.7 0.3Distance pelvienne-anale 2 20.8 21.9 III 17.3 24.8 21.6 1.3 0.2Distance dorsale-pelvienne 2 32.2 33.2 III 27.6 40.9 34.2 2.0 0.4Distance dorsale-anale 2 35.9 36.7 III 31.1 41.2 36.3 1.8 0.3Longueur <strong>de</strong> la tête 2 28.0 28.3 123 24.7 31.1 28.7 1.1 0.2EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR DE LA TETEHauteur tête 2 58.5 77 .8 107 69.2 87.1 78.2 3.0 0.7Longueur museau 2 22.6 26.1 121 17.1 27.1 23.1 2.3 0.4Distance interorbitaire 2 24.5 24.8 122 14.4 37.2 24.8 2.4 0.4Diamètre vertical oeil 2 35.8 37.9 120 32.0 41.6 - - -Longueur maxillaire 2 28.3 34.0 87 28.8 37.7 33.6 1.7 0.4Largeur maxillaire 2 5.2 5.7 88 3.8 6.7 5.1 0.5 0.1Longueur supramaxillaire 2 17.0 17.6 87 14.7 21.8 17.2 1.3 0.3


- 174 -TABLEAU XVIIPrincipaux caractères métriques <strong>du</strong> sous-groupe W(Microthrissa whiteheadtHOLOTYPEPARATYPESDESCRIPTEURS -------------------------------------N Min. Max. Moy. Ect. I.e.--------------------------------- ------------- ---- ------ ------ ------ ----- -----èLongueur standard (nun) 42.3 38 33.4 57.4 - - -EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR STANDARDHauteur max. corps 29.5 33 28.9 36.8 31.6 2.0 0.7Hauteur min. corps 24.6 34 22.1 31.3 24.8 2.0 0.7Haut pédoncule caudal 11.6 32 10.1 13.2 11.4 0.8 0.3Longueur dorsale 16.1 28 13.3 16.5 15.1 0.8 0.2Hauteur dorsale 23.9 25 21.3 28.1 24.1 1.3 0.5Longueur anale 26.0 27 24.9 29.8 27.1 1.1 0.4Hauteur anale - 17 12.0 15.8 13.2 1.0 0.5Longueur pectorale 15.4 22 13.6 17.0 15.4 0.9 0.4Longueur pelvienne 20.3 25 17.4 23.6 20.5 1.2 0.5Distance prédorsale 50.6 33 49.5 55.7 51.2 1.2 0.4Distance prépectorale 26.9 32 23.6 29.5 26.9 1.2 0.3Distance prépelvienne 49.2 27 49.5 53.1 51.1 0.8 0.3Distance préanale 69.5 26 66.3 71. 7 70.0 1.3 0.5Distance pectorale-pelvienne 22.2 27 22.0 27.4 23.6 1.2 0.4Distance pectorale-dorsale ,33.6 30 32.4 38.7 34.6 1.5 0.5Distance pectorale-anale 43.3 23 41.3 47.5 44.1 1.6 0.6Distance pelvienne-anale 23.2 25 19.5 23.1 21.7 0.9 0.3Distance dorsale-pelvienne 28.8 26 26.5 35.3 30.3 2.3 0.8Distance dorsale-anale 32.4 30 30.8 38.5 33.6 1.7 0.6Longueur <strong>de</strong> la tête 27.6 35 25.6 29.2 27.9 0.7 0.2,EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR DE LA TETEHauteur tête 71.8 29 69.9 83.1 78.7 2.7 1.1Longueur museau 25.6 32 20.0 29.0 24.8 2.1 0.7Distance interorbitaire 23.1 33 19.1 28.2 24.4 1.6 0.6Diamètre vertical oeil 31.6 32 29.0 39.1 - - -Longueur maxillaire 29.9 25 29.8 33.9 31.5 1.3 0.5Largeur maxillaire 5.1 25 4.0 5.6 4.9 0.4 0.8Longueur supramaxillaire 16.2 25 15.2 18.1 16.7 0.8 0.3


11l- 175 -2Ri000 000Ao0 0oo o 0ooo 0'0o oooooo0 000o0oooo oo OCIJ CIloÔ 0 0o CIloëio 0o 0o 0QI] 00CIJOoooo ooo 0 0ooooooooooo Il.'',.,,,.L:i. 41.... 111 ,." Ue",,,"4M•••r. 1II • .,••lIt8 ."••, •••••:.Figure 50: Analyses en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques<strong><strong>de</strong>s</strong> espèces nominales <strong>du</strong> sous-genre Microthrissa (Microthrissa).


- 176 -2R~000 000 0 0DO 00Wo00 000 000o 00aD 0~ 0 00 0 0 0o 0 00 0 00 o 00oo 10' 16. Ilo dlHombr. <strong>de</strong> ,alftt. UeIU.:1:11Nombr. d. paiR'•••'.'p••'.:1Figure 51 : Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères métriques <strong><strong>de</strong>s</strong>espèces nominales <strong>du</strong> sous-genre Microthrissa (Microthrissa).


- 177 -b) - OstéoloBi-eL'étu<strong>de</strong> ostéologique a été con<strong>du</strong>ite comme dans les cas précé<strong>de</strong>nts.Elle a porté sur presque toutes les structures osseuses. Une seule<strong>de</strong> ces structures s'est avéré discriminante: le prémaxillaire. chez Microthrissaroyauxi, celui-ci a <strong>de</strong>ux encoches médianes convexes opposées, à lajonction <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux composantes, <strong>et</strong> porte un nombre ré<strong>du</strong>it <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts assezdéveloppées. Celles-ci sont dirigées vers l'extérieur <strong>de</strong> la bouche (Fig.52C). Quant à Microthrissa whiteheadi, elle présente un prémaxillaire sans.encoche médiane avec <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts fines, nombreuses <strong>et</strong> dirigées vers l'intérieur<strong>de</strong> la bouche (Fig. 52A ).-~---_ec~::::-:=:::z:?'"-~__pmx-_dndn1 mmFigure 52: Prémaxillaires CA . C) <strong>et</strong> 'mens <strong>de</strong> taille i<strong>de</strong>ntique (A <strong>et</strong> B. os predorsaux (B D) <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux specl-. Sous-groupe W ; C <strong>et</strong> D : sous-groupe R).


- 178 -Au caractère précité, on peut adjoindre la structure <strong><strong>de</strong>s</strong> osprédorsaux. En eff<strong>et</strong>, tous les exemplaires <strong>du</strong> sous-groupe R examinésprésentent au moins parmi leurs os prédorsaux <strong>de</strong>ux unités fusionnées entreelles (Fig. 52D). En revanche, chez les <strong>de</strong>ux indivi<strong>du</strong>s <strong>du</strong> sous-groupe Wtraités à l'alizarine <strong>et</strong> au bleu d'a1cian, on observe aucune fusion entreces os ( Fig. 52B).Les <strong><strong>de</strong>s</strong>sins <strong>de</strong> quelques unes <strong><strong>de</strong>s</strong> structures osseuses examinéessont présentés en annexes 11, 12 <strong>et</strong> 13.En conclusion, les caractères morphologiques <strong>et</strong> ostéo10giques ci<strong><strong>de</strong>s</strong>susdéfinis qui perm<strong>et</strong>trent <strong>de</strong> distinguer les sous-groupes R <strong>et</strong> W, nousparaissent suffisants pour justifier une distinction spécifique. Aussi, lesespèces nominales Microthrissa royauxi <strong>et</strong> M. whiteheadi seront considéréesconune vali<strong><strong>de</strong>s</strong>.3 - SOUs-GENRES HICROTHRISSA (POEClLOTHRISSA) 'REGAN, 1917a) - Biométriei. Caractères méristiquesC<strong>et</strong>te partie <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> traite <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s composant le sousgenreMicrothrissa (Poeci10thrissa). Il a été démontré plus haut que cesous-genre comprenait le lot A <strong>et</strong> les espèces nominales Poeci10thrissa congica,P. centra1is, P. eup1eura, P. moeruensis <strong>et</strong> Microthrissa minuta. Cescinq <strong>de</strong>rniers taxa sont respectivement notés Pl, P2, P3, P4 <strong>et</strong> P5. Conunedans le sous-genre précé<strong>de</strong>nt, ces différents sous-groupes seront comparésentre eux.Les principaux caractères méristiques <strong><strong>de</strong>s</strong> différents lots <strong><strong>de</strong>s</strong>pécimens ont été analysé l'un après l'autre. C<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> a permis <strong>de</strong>m<strong>et</strong>tre en évi<strong>de</strong>nce quelques caractères susceptibles <strong>de</strong> confirmer ou infir-


- 179 -mer l'existence <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus mentionnés. Notons que seuls ces<strong>de</strong>rniers caractères seront discutés .•- Nombre d'écussons ventraux pré <strong>et</strong> postpelvienssous­Tableau XVIII: Nombre d'écussons pré <strong>et</strong> postpelviens <strong><strong>de</strong>s</strong> différentsgroupes <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa)Le nombre d'écussons prépelviens ne perm<strong>et</strong> pas <strong>de</strong> séparer clairementles différents sous-groupes concernés. mais indique que le lot A estplus proche <strong>de</strong> P5 que <strong><strong>de</strong>s</strong> autres sous-groupes. Par contre ce rapprochementapparait moins n<strong>et</strong>tement quand on considére les écussons postpelviens·.Concernant ce <strong>de</strong>rnier caractère. Pl. P2 <strong>et</strong> P3 (Poecilothrissa congica.P. centralis <strong>et</strong> P. eupleura). avec une variation <strong>de</strong> 8-11 écussons postpelviens.se distinguent <strong>de</strong> P. moeruensis dont la variation pour le caractèreconsidéré est <strong>de</strong> 5-8. Les variations <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères traités sont résuméesdans le tableau ci-après présenté.SOUs-GROUPESECUSSONS VENTRAUXPREPELVIENSPOSTPELVIENS10 11 12 13 141 15 5 6 7 8 9 10 11-------------------- --- ---Pl 3 90 3 13 58 24 1P2 3 32 2 27 7P3 1 3 3 1P4 5 13 15 3 14 13 3P5 2 23 5 18 13Lot A 4 1 1 1 3 1 3 1tO"""- J__ __ __ __ __ __ _ _i1!l1i1jLjJ.- Nombre d'écailles en ligne longitudinaleCe caractère perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> distinguer <strong>de</strong>ux grands lots au sein <strong>du</strong>sous-ensemble étudié (tableau XIX).Le premier regroupement rassemble les sous-groupes P4. P5 <strong>et</strong> lelot A ayant un nombre d'écailles en ligne longitudinale supérieur ou égal à1 j11


- 180 -35. Au sein <strong>de</strong> c<strong>et</strong> ensemble il ressort une fois <strong>de</strong> plus que P5 <strong>et</strong> le lot Asont plus proches l'un <strong>de</strong> l'autre que <strong><strong>de</strong>s</strong> autres indivi<strong>du</strong>s. En eff<strong>et</strong> t leslimites <strong>de</strong> variation <strong>de</strong> P5 englobe celle <strong>du</strong> lot A. Quant à l'espèce nominalePoeci1othrissa moeruensis t dont la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription originale indique 33écai11es t elle en possè<strong>de</strong> en réalité 35 à 40 en ligne longitudinale.Le second grand lot est composé d'indivi<strong>du</strong>s ayant un nombred'écailles en ligne longitudinale inférieur à 35. Il s'agit <strong><strong>de</strong>s</strong> espècesnominales Poeci1othrissa congica t P. centra1is <strong>et</strong> P. eup1eura. Signalonsque les limites <strong>de</strong> variation <strong>du</strong> caractère considéré pour les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnièresespèces nominales entrent parfaitement dans celle <strong>de</strong> la première.Tableau XIX Nombre d'écailles en ligne longitudinale chez les différentssous-groupes <strong>de</strong> Microthrissa (Poeci1othrissa)NOMBRE D'ECAIU..ES EN LIGNE LONGITUDINALESOUS-GROUPES26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43Pl 1P2P3P4P5Lot A2 3 7 6 13 16 7 10 46 7 6 6 3'11 10 6 1 2 12 1 4 9 13 4 21 2 1._---------,-- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- --.- Nombre <strong>de</strong> branchiospines infèresEn ce qui concerne ce caractèr<strong>et</strong> l'examen <strong>du</strong> tableau XX étudié nemontre aucune possibilité <strong>de</strong> séparation <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes PIt P2 t P3 t P4 t P5<strong>et</strong> <strong>du</strong> lot A. Pourtant Po11 (1974) décrivait Poeci1othrissa centra1is sur labase <strong>de</strong> ce caractère. Selon luit c<strong>et</strong>te espèce se distinguerait essentiellement<strong>de</strong> P. congica par son nombre plus élevé <strong>de</strong> branchiospines. L'étu<strong>de</strong>d'un grand nombre d'exemplaires ne nous a pas permis <strong>de</strong> confirmer c<strong>et</strong>tedistinction <strong>de</strong> manière formelle. Une tendance à l'augmentation <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong>branchiospines est cependant facilement observable chez Poeci1othrissa cen-


1,j- 181 -tralis. La distribution <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce est exclusivement limitéeà la région <strong>du</strong> lac Tumba <strong>et</strong> à la rivière Ruki c'est-à-dire là où ne serencontre pas l'espèce nominale Poecilothrissa congica. Ainsi, on se trouveexactement dans la même situation que celle discutée au niveau <strong>du</strong> genreOdaxothrissa concernant O. losera <strong>et</strong> O. vittata. (voire nOII <strong>du</strong> troisièmechapitre). En raisonnant rigoureusement comme dans le cas susmentionné, onest en droit <strong>de</strong> penser que c<strong>et</strong>te augmentation <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospineschez Poecilothrissa centralis est en relation avec la nature physicochimique<strong>du</strong> milieu d'origine. Rappelons que la cuv<strong>et</strong>te centrale <strong>du</strong> Zaïredont il est question ici constitue un habit~t spécial, caractérisé par <strong><strong>de</strong>s</strong>eaux aci<strong><strong>de</strong>s</strong> (Matthes, 1964) in<strong>du</strong>isant une composition particulière <strong>du</strong>plancton.Tableau XX Nombre <strong>de</strong> branchiospines (infères <strong>et</strong> supères) sur le premierarc branchial <strong><strong>de</strong>s</strong> différents sous-groupes <strong>de</strong> Microthrissa(Poecilothrissa).SOUs-GROUPESINFERESBRANCHIOSPINESSUPERES14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25------------ -- -- -- -- -- -- --Pl 24 32 27 5 1P2 1 2 3 14 13P3 2 1P4 la 8 7P5 2 6 20 33Lot A 3 1 47 8 9 la Il 12 13 145 13 41 27 13 7 la la3 9 7 62 12 10 1251·------11- _.- Nombre <strong>de</strong> vertèbresLes sous-groupes P2 <strong>et</strong> P3 ont <strong><strong>de</strong>s</strong> limites <strong>de</strong> variation <strong>du</strong> nombr<strong>et</strong>otal <strong>de</strong> vertèbres entrant parfaitement dans celle <strong>de</strong> Pl (42-45). Quant àP4, il se distingue <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers par un nombre moindre <strong>de</strong> vertèbres (39­41). La variation <strong>de</strong> ce caractère est <strong>de</strong> 40-42 pour P5 <strong>et</strong> <strong>de</strong> 41-44 pour lelot A. Le tableau ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous présenté, résume les variations <strong><strong>de</strong>s</strong> différentstypes <strong>de</strong> vertèbres considérés.


- 182 -Tableau XXI : Nombre <strong>de</strong> vertèbres chez les différents sous-groupes <strong>de</strong>Microthrissa (Poecilothrissa).NOMBRE DE VERTEBRESSOUS- ABDOMINALES CAUDALES VERTEBRES (TOTAL)GROUPES ----------------------- ----------------- --------------------17 18 19 20 21 22 23 24 19 20 21 22 23 24 39 40 41 42 43 44 45-------- -- -- -- -- -- -- --Pl 1 28 la 2 3 7 26 4 2 52 6 1P2 1 12 1 1 13 2 21 1P3 1 1 1 1 2 4P4 1 4 5 9 17 2P5 9 7 4 11 1 1 14 5Lot A 1 3 1 1 3 1 2 1 4 1.---_.._- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- ---- -- -- -- -- --•-Nombre d'os prédorsaux.Malgré le léger chevauchement <strong><strong>de</strong>s</strong> limites' <strong>de</strong> variation, ce caractèreparaît très discriminant. Il perm<strong>et</strong> le regroupement <strong>de</strong> Pl, P2, P3 <strong>et</strong>P4 pour une variation globale allant <strong>de</strong> 9 à la. En revanche, (espècenominale Microthrissa minuta) <strong>et</strong> le lot A sont voisins car ils présententun nombre élevé <strong>de</strong> ces os (11-13). Ce <strong>de</strong>rnier <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteur est considérécomme un argument <strong>de</strong> poids perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> caractériser Microthrissa minuta.Le fait que les exemplaires <strong>du</strong> sous-groupe P5 partagent ce caractère avecle lot A est une preuve <strong><strong>de</strong>s</strong> liens étroits qui les unissent <strong>et</strong> par conséquentun argument soli<strong>de</strong> plaidant en faveur <strong>de</strong> leur fusion en un taxonunique. Notons que pour l'ensemble <strong>de</strong> tous les Pellonulinae étudiés, lesrares indivi<strong>du</strong>s à avoir un nombre élevé d'os prédorsaux n'en avaient que12. Les limites <strong>de</strong> variation <strong>du</strong> caractère considéré pour les différentssous-groupes traités sont consignées dans le tableau XXII.


- 183 -jl114lTableau XXII: Nombre d'os prédorsaux chez les différents sous-groupes <strong>de</strong>Microthrissa (Poecilothrissa)SOUs-GROUPES9Pl 17P2P3P4P5Lot AOS PREDORSAUX102112113 118 9 51 2 2._-------_._-- ------------1J(l11i'ti11j1 j11l,~,~l 11 ijj~1JDePl,Poecilothrissasemblablescomme <strong><strong>de</strong>s</strong>4nageoirel'ensembleL'hypothèseLeconsidérée<strong><strong>de</strong>s</strong>'agitSignalonslaconclusionétatmensurationnaturellementl'étu<strong>de</strong>P2 <strong>et</strong> P3,congica,ouentitéssyntypesdorsale,<strong><strong>de</strong>s</strong>d'unesous-groupeMicrothrissa<strong>du</strong> mêmeii. Caractèresqu'àcomparaison<strong><strong>de</strong>s</strong> syntypespas question<strong><strong>de</strong>s</strong> données méristiques,correspon<strong>de</strong>nt respectivementP. centralis <strong>et</strong> P. eupleuratrès voisins. Aussi, ellestaxinomiques distinctes.<strong>de</strong> Poecilothrissa eupleuraalors que les limites <strong><strong>de</strong>s</strong>ous-groupes considérés sontaberration n'est pas exclue.P4 ou l'espèce nominalecomme entité à part entière.minuta, nous avonstaxon.métriquesce niveau, nous avons<strong><strong>de</strong>s</strong> différents regroupementsrelative aux caractères méristiques.<strong>de</strong> l'espèce nominalen'a pu être effectuée. Endans c<strong>et</strong>te partie <strong>de</strong>il ressort queaux espèces<strong>et</strong> présententne peuvent êtreSignalons cependantne possè<strong>de</strong> quevariation <strong>de</strong> ce<strong>de</strong> 13-15 (généralementPoecilothrissaQuant au lotbonnes raisonsaxé notre étu<strong>de</strong>possiblesComptePoecilothrissaconséquence, ill'étu<strong>de</strong>.lesnominalesconsidéréesrayonscaractèremoeruensisA<strong>de</strong>essentiellementmentionnéstenueupleura,n'ensousgroupes<strong><strong>de</strong>s</strong> caractèresqueàauxcroire<strong>du</strong>seral'un <strong><strong>de</strong>s</strong> 11lapour15).surpeut être <strong>et</strong>syntypes <strong>de</strong>qu'ildans lamauvaisaucune


- 184 -Les principaux caractères <strong>de</strong> Poecilothrissa congica <strong>et</strong> P. centralissont portés dans le tableau XXIII. On observe qu'aucun caractère métriquene perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> justifier une quelconque séparation entre ces espècesnominales.Le tableau XXIV fait état <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux caractères métriques <strong>de</strong>Microthrissa minuta <strong>et</strong> <strong>du</strong> lot A. La variation <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> ces caractèreschez les indivi<strong>du</strong>s <strong>du</strong> lot A est presque i<strong>de</strong>ntique à celle observée chezMicrothrissa minuta, ce qui nous amène à penser qu'on ne peut logiquementvoir en ces <strong>de</strong>ux sous-groupes <strong><strong>de</strong>s</strong> entités taxinomiques différentes.Notons que les résultats ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus obtenus confirment les regroupements<strong>de</strong> sous-groupes indiqués dans l'étu<strong>de</strong> indivi<strong>du</strong>elle <strong><strong>de</strong>s</strong> caractèresméristiques. Rappelons que les regroupements concernés sont d'une part Pl,P2 <strong>et</strong> P3 <strong>et</strong> d'autre part P5 <strong>et</strong> le lot A. La troisième entité est formée parP4.REMARQUESignalonsque la combinaison entre un caractère méristique <strong>et</strong> uncaractère métrique à savoir respectivement le nombre d'écailles en lignelongitudinale <strong>et</strong> la longueur <strong>de</strong> la nageoire anale perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> mieux rendrecompte les trois regroupements susmentionnés (Fig.53). Les symboles <strong><strong>de</strong>s</strong>•espèces nominales Poecilothrissa congica (Pl) <strong>et</strong> P. centralis (P2) sontrangés à part. Le lot A <strong>et</strong> les types <strong>de</strong> Microthrissa minuta (P5) se regroupent.Quant aux exemplaires-types <strong>de</strong> Poecilothrissa moeruensis (P4), ilssont aussi bien séparés <strong><strong>de</strong>s</strong> autres sur la figure.iii. Analyse en composantes principalesLes <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteurs biométriques impliqués dans ces analyses sontles mêmes que ceux utilisés précé<strong>de</strong>mment (sans le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur leprémaxillaire) •-- Le résultat <strong>de</strong> l'ACP <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques sur les axesfactoriels 1 <strong>et</strong> 2 est représenté sur la figure 54.


'~!J 1,~~i~- 185 -Tableau XXIII~-------------------------------- 1fij1!111\ j1 lî11J11ll!Tableau comparatif <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux caractères métriques <strong><strong>de</strong>s</strong>_espècesnominales Microthrissa Poecilothrissa congica <strong>et</strong> M.(P.) centralisHICROTHRISSA CONGlCAHICROTHRISSA CENTRALISDESCRIPrEURS ------------------------- -------------------------N Min. Max. Moy. N Min. Max. Moy•.---- ------ ------ ------ ---- ------ ------ ------Longueur standard (nnn) 92 21.3 59.0 - 35 36.5 54.2 -EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR STANDARDHauteur max. corps 78 20.4 28.2 24.6 33 20.6 26.0 23.0Hauteur min. corps 87 14.6 22.5 18.8 34 15.2 19.5 17.3Haut pédoncule caudal' 80 7.0 12.5 10.4 34 7.6 11.3 9.5Longueur dorsale 47 13.4 17.4 15.4 33 12.8 16.0 14.1Hauteur dorsale 35 19.8 26.0 22.5 33 20.1 26.5 22.3Longueur anale 48 17.5 22.8 20.5 33 18.7 22.0 20.8Hauteur anale 26 10.2 13.5 11.8 29 11.0 13.3 12.0Longueur pectorale 30 13.9 18.2 15.5 25 13.5 17.7 15.3Longueur pelvienne 32 17.7 21.0 19.3 23 18.8 21.6 20.5Distance prédorsale 86 49.7 54.8 52.2 33 50.8 54.3 52.5Distance prépectorale 73 22.0 27.6 25.3 30 24.2 27.4 25.9Distance prépelvienne 72 46.7 52.8 49.8 30 47.0 51.6 50.1Distance préanale 72 69.4 77.0 73.4 30 71.7 76.10 73.79Distance pectorale-pelvienne 67 21.8 26.9 24.1 29 21.9 25.7 23.9Distance pectorale-dorsale 61 29.9 36.6 33.6 28 30.2 34.6 32.8Distance pectorale-anale 58 45.6 53.5 49.0 27 45.7 53.5 49.0Distance pelvienne-anale 52 22.9 28.3 25.1 32 22.8 27.6 25.2Distance dorsale-pelvienne 54 18.9 28.8 23.3 32 19.3 25.5 21.8Distance dorsale-anale 59 27.4 33.7 29.9 28 26.3 30.6 28.0Longueur <strong>de</strong> la tête 89 23.9 29.5 26.0 34 24.3 28.0 26.5EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR DE LA TETEHauteur tête 65 72.5 86.2 78.9 25 72 .1 86.6 78.5Longueur museau 70 20.9 30.6 26.0 33 25.7 32.0 28.9Distance interorbitaire 75 21.3 28.8 25.2 34 20.8 26.8 23.3Diamètre vertical oeil 68 28.9 38.8 - 34 29.9 36.2 -Longueur maxillaire 59 27.2 34.2 31.6 32 28.7 33.6 31.4Largeur maxillaire 60 3.5 6.7 4.3 32 3.8 6.5 5.1Longueur supramaxillaire 56 10.6 17.9 14.9 32 14.2 18.6 16.0--


- 186 -Tableau XXIV : Tableau comparatif <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux caractères métriques <strong><strong>de</strong>s</strong> spec~menstypes(Moyen Zaïre) <strong>et</strong> autres spécimens (Bas Zaïre) <strong>de</strong> Microthrissa minutaSPECIMENS TYPESAIITRES SPECIMENSDESCRIPTEURS ------------------------ -------------------------N. MIN. MAX. MOY. N. MIN. MAX. MOY.-------------------------------- --- ------ ------ ------ ---- ------ ------ ------Longueur standard (mm) 9 17.5 42.6 - 41 20.6 29.3 -EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR STANDARDHauteur max. corps 7 18.9 27.2 23.4 40 21.1 31.0 26.7Hauteur min. corps 8 13.7 21.9 17.9 40 15.1 23.2 19.3Haut pédoncule caudal' 8 8.0 12.2 9.9 41 8.8 11.1 9.9Longueur dorsale 7 14.4 17.6 15.6 37 13.5 19.7 15.5Hauteur dorsale 6 21.8 25.3 23.4 33 21.8 25.0 23.1Longueur anale 6 19.2 24.1 21.9 40 20.3 24.5 22.7Hauteur anale 5 10.8 13.1 11.9 31 11.3 15.4 13.0Longueur pectorale 5 15.6 19.6 17.1 36 15.3 19.2 17.0Longueur pelvienne 5 21.6 23.3 22.3 36 20.0 23.6 21.8Distance prédorsale 8 50.7 55.4 53.3 41 52.1 59.1 55.5Distance prépectorale 6 23.6 26.0 24.7 41 25.3 28.5 26.9Distance prépelvienne 6 47.7 50.2 48.8 40 45.7 51.8 49.9Distance préanale 7 71.2 73.6 72 .5 38 66.4 74.4 70.9Distance pectorale-pelvienne 6 22.4 24.7 23.7 41 21.1 26.8 23.4Distance pectorale-dorsale 6 31.3 38.5 35.6 40 32.7 39.9 36.8Distance pectorale-anale 7 46.7•49.9 48.4 40 41.5 48.8 46.0Distance pelvienne-anale 7 24.3 28.0 25.5 40 21.9 27.5 23.7Distance dorsale-pelvienne 7 19.4 27.5 23.2 39 20.7 30.3 26.0Distance dorsale-anale 6 25.3 30.2 28.2 41 22.5 29.7 26.5Longueur <strong>de</strong> la tête 8 24.4 28.6 26.1 41 26.2 30.0 28.2EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR DE LA TETEHauteur tête 7 77.4 82.4 80.1 27 72 .1 82.1 76.4Longueur museau 7 18.0 27.8 23.9 41 16.9 26.7 22.2Distance interorbitaire 7 21.3 26.0 23.9 41 17.9 25.4 22.3Diamètre vertical oeil 7 30.6 35.5 - 41 29.2 38.2 -Longueur maxillaire 5 32.1 34.6 33.6 29 26.6 32.5 29.0Largeur maxillaire 7 4.3 6.7 5.8 36 4.7 6.8 5.7Longueur supramaxillaire 5 18.3 20.8 19.2 10 12.7 20.7 18.2


- 187 -42403836Hbr. E• •N 114• . 1111+ +... +++++++++ ++........a..-----III--II---~~-___:::a------.P4P5 <strong>et</strong> Lot A1fifif1i3432o• A"QO OOAAAA AQAA g Q-"''''''--P1,P2 <strong>et</strong> P530+..... 'n •••• '.mo.,u_,._h28L0 16.5 17.518.519.520.521.522.523.5LA.124,5Figure 53: Nombres d'écailles en ligne longitudinale (Nbre E) en fonction<strong>de</strong> la longueur <strong>de</strong> l'anale (LA) pour l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong> sous-genreMicrothrissa (Poecilothrissa) .


- 188 -P1 <strong>et</strong> P3 ......P2--..·\ ......... ... ... ... ...... ... ......... ... ......................... ... ...... ......... ... ......... ... ... ...... ... ............ ... ...•.. •••• ••• • ...Lot A,..--1~..~__~J•• ••••••.. ••t M.III' .0 .. ···,1 .• P.lllo I•... '.co".,ce• ".lufttrallo-+cCol'NOlllllr. do ,.lnU tr.UI.:202No....'. do poln'....,." •••• :"P52Figure 54: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiquespour l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong> sous-genre Microthrissa Poecilothrissa.


- 189 -La première composante principale regroupe vers ses coordonnéesnégatives les spécimens ayant un nombre élevé <strong>de</strong> vertèbres (total) <strong>et</strong>d'écussons postpelviens. Les exemplaires ayant un nombre ré<strong>du</strong>it <strong>de</strong> vertèbres<strong>et</strong> d'écussons postpelviens étant bien enten<strong>du</strong> orientés vers les coordonnéespositives. Signalons que les <strong>de</strong>ux <strong><strong>de</strong>s</strong>cripteurs mentionnés ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>susapportent à eux seuls 58 % <strong><strong>de</strong>s</strong> contributions sur l'axe factoriel considéré.Les 42 % <strong>de</strong> contributions restantes étant partagées entre les 7 autrescaractères. Aussi, le complexe Pl, P2 <strong>et</strong> P3 dont les représentants sontrassemblés vers la partie négative <strong>de</strong> l'axe 1 se sépare très clairement <strong>de</strong>P4 <strong>et</strong> <strong>de</strong> manière moins n<strong>et</strong>te <strong>de</strong> P5. Le lot A occupe une position intermédiaireentre les groupes Pl <strong>et</strong> P5.Quant à l'axe principal 2, signalons qu'un seul caractère sur les9 domine avec plus <strong>de</strong> 40 %<strong><strong>de</strong>s</strong> contributions: le nombre <strong>de</strong> branchiospinesinfères. C<strong>et</strong> axe sépare, avec <strong><strong>de</strong>s</strong> chevauchements plus ou moins léger <strong><strong>de</strong>s</strong>nuages <strong>de</strong> points, d'un côté P4 <strong>et</strong> P5 <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'autre, Pl, P3 <strong>de</strong> P2. Le faitle plus important ici est la quasi-séparation entre les espèces nominalesPoecilothrissa congica (Pl) <strong>et</strong> P. centralis (P2) jusqu'ici indiquées commeappartenant au même taxon. C<strong>et</strong>te discrimination est <strong>du</strong>e essentiellement àune augmentation <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospines chez l'espèce nominale Poecilothrissacentralise Mais ce caractère a été antérieurement discuté <strong>et</strong> sonaugmentation chez Pl considérée comme une adaptation aux conditions <strong>du</strong>milieu. Aussi, c<strong>et</strong>te supposée séparation entre Pl <strong>et</strong> P2 ne peut être prisecomme un argument allant à l'encontre d'un possible regroupement <strong>de</strong> ces<strong>de</strong>ux sous-groupes.-- La figure 55 présente le résultat <strong>de</strong> l'ACP <strong><strong>de</strong>s</strong> caractèresmétriques. On observe un regroupement <strong><strong>de</strong>s</strong> exemplaires-types <strong>de</strong> P4 <strong>et</strong> <strong>de</strong> P5vers les coordonnées négatives <strong>de</strong> l'axe factoriel 1. Les fortes contributionssur c<strong>et</strong> axe sont fournies par la longueur <strong>de</strong> la tête, la distanceprédorsale <strong>et</strong> prépectorale. Quant aux représentants <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes Pl <strong>et</strong>P2, ils sont rassemblés vers les coordonnées positives <strong>de</strong> l'axe avec uneforte contribution pour la distance interorbitaire. Le lot A occupe encoreici une position intermédiaire, mais c<strong>et</strong>te fois-ci, il est placé entre P2<strong>et</strong> P5.La secon<strong>de</strong> composante principale discrimine avec un léger chevauchement<strong><strong>de</strong>s</strong> polygones les espèces nominales Microthrissa minuta <strong>et</strong> Poecilothrissamoeruensis. Les représentants <strong>de</strong> la première espèce sont rassemblés


- 190 -vers les coordonnées positives <strong>de</strong> l'axe 2 pour <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs élevées <strong>de</strong> lahauteur <strong>du</strong> corps <strong>et</strong> <strong>de</strong> la longueur <strong>de</strong> l'anale. En revanche ceux <strong>de</strong> la<strong>de</strong>rnière espèce se regroupent vers les coordonnées négatives <strong>de</strong> l'axefactoriel 2 pour <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs élevées <strong>de</strong> la distance prépectorale <strong>et</strong> pectorale-pelvienne.Quant au complexe Poecilothrissa congica <strong>et</strong> P. centralis,il semble très homogène, le polygone concernant la <strong>de</strong>rnière étant presqueinclus dans celui <strong>de</strong> la première.P5Lot A~Pt++++++. ........• • •••••• •••• •• •••• • •Ae.•P4__•••• • •• •t ".IftIRut •• P.mo.rll•••ls-.-P2• •1IC LoI.... P.eonelca• P.e_ntrlilaN."'br. cfa lIolnl' traltt.: ,.,Noml"o •• pol"" 1."."11.,'.:20Figure 55: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères métriquespour l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong> sous-genre Microthrissa Poecilothrissa.


- 191 -b) - OstéologieL'étu<strong>de</strong> ostéologique a été réalisée dans les mêmes conditions queles précé<strong>de</strong>ntes. Les différents os <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s supposés appartenir aumême groupe ont été comparés entre eux, puis à ceux <strong><strong>de</strong>s</strong> différents sousgroupestraités.L'examen <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimenséclaircis appartenant aux espèces nominales Poecilothrissa congica <strong>et</strong>P. centralis ne nous a pas permis <strong>de</strong> trouver une différence n<strong>et</strong>te entre ces<strong>de</strong>ux sous-groupes. Ainsi l'ostéologie apparaît comme un argument supplémentaireplaidant en faveur <strong>de</strong> la mise en synonymie <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux espècesnominales. Signalons cependant que les spécimens étudiés se distinguent <strong><strong>de</strong>s</strong>représentants <strong><strong>de</strong>s</strong> autres taxa <strong>du</strong> genre par la forme <strong>de</strong> leu~ prémaxillaire(Fig.56).Quelques unes <strong><strong>de</strong>s</strong> structures étudiées sont présentées en annexe 14.pmxec--=---=---+na----_t_1'mm 1Figure 56 Prémaxillaire rencontré chez les espèces nominales Poecilo- 1.thrissa congica <strong>et</strong> P. centralis.pmll-~=----mx-+__aorb~.---+-+-__ ptt-+_-+-+~nafa1mmFigure 57Prémaxillaire <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa) moeruensis •


- 192 -L'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'ossature <strong>de</strong> l'espèce nominale Poecilothrissa moeruensisrévèle qu'elle est également remarquable par son prémaxillaire,cependant assez proche <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> Microthrissa minuta (Fig. 57). Il sedistingue, <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière par sa base maxillaire plus d'unefois <strong>et</strong> <strong>de</strong>mie plus longue que son pédicelle (Fig. 58A) <strong>et</strong> par <strong><strong>de</strong>s</strong> osépuraux non fusionnés (Fig. 58D). Quelques uns <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>sins réalisés sontprésentés en annexe 16.L'étu<strong>de</strong>comparée <strong>de</strong> l'ossature <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s appartenant à l'es~pèce nominale Microthrissa minuta à celle <strong><strong>de</strong>s</strong> indivi<strong>du</strong>s <strong>du</strong> lot A n'a révéléaucune différence significative. Au contraire certaines structures insolitespartagées que par ces <strong>de</strong>ux sous-groupes ont été mises en évi<strong>de</strong>nce. Eneff<strong>et</strong> nous avons observé chez certains paratypes <strong>de</strong> Microthrissa minuta<strong>du</strong> lot A que 2 au moins <strong>de</strong> leurs 3 épuraux étaient fusionnés à leur base(Fig.58C1 <strong>et</strong> C2).Les <strong>de</strong>nts vomériennes toujours présentes chez les autrestaxa <strong>du</strong> genre, sont souvent absentes aussi bien chez les exemplaires appartenantà Microthrissa minuta qu'à ceux <strong>du</strong> lot A. A cela, il faut ajouter laposition <strong>du</strong> premier écusson ventral par rapport à la base <strong>du</strong> premier<strong>et</strong>rayon<strong>de</strong> la nageoire anale. Les types <strong>de</strong> l'espèce nominale Microthrissa minutaprovenant <strong>du</strong> moyen Zaïre sont <strong>de</strong> tailles ré<strong>du</strong>ites (longueur totale inférieureà 40 mm).Bien que possédant <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons en avant <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayon.pectoral, ils n'ont pas <strong>de</strong> véritables écussons prépectoraux, c'est-à-dire<strong><strong>de</strong>s</strong> écussons en <strong>de</strong>çà <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te nageoire. Dans le lot Aprovenant <strong>du</strong> bas Zaïre les spécimens <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 35 mm LS ont tous <strong><strong>de</strong>s</strong>écussons prépectoraux <strong>et</strong> donc un nombre plus élevé d'écussonsLes spécimens <strong>de</strong> même taille ou <strong>de</strong> taille inférieure aux types <strong>de</strong> M.prépelviens.minutaont une disposition d'écussons i<strong>de</strong>ntique à c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce. On peutdonc penser que M.minuta <strong>et</strong> les spécimens <strong>du</strong> lot A appartiennent à la mêmeespèce, les <strong>de</strong>rniers écussons prépelviens n'apparaissant qu'à une taillesupérieure à 35 mm (LS). On pourrait également penser que les spécimenstypes<strong>de</strong> M. minuta sont <strong><strong>de</strong>s</strong> juvéniles <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens <strong>du</strong> lot A, or il n'enest rien car nous avons trouvé parmi ces types <strong><strong>de</strong>s</strong> femelles matures biendéveloppées.Signalons que la présence <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts vomériennes <strong>et</strong> la position<strong><strong>de</strong>s</strong> premiers écussons prépelviens, ont été r<strong>et</strong>rouvés sur les spécimenséclaircis ainsi queannexe 17.sur <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens conservés dans l'alcool.Certaines <strong><strong>de</strong>s</strong> structures osseuses examinées sont illustrées en


- 193 -AB--H-t---rnx111lilftsrnxO,5mmlmmC1ep1mmhYP2 .~~,.-...__.::s=:;::;;:,-sec hypaphYP 1-=:::~~~_--r-haP2~~_-parhyp(ohyp 2 +cp1+ CU +un1cp2nap2A- un3p"~_--hyp6,pr~~--hyp 5#'lJ~~~->.-__hyp41 l1/:.


- 194 -REKARQUESNotons qu'en <strong>de</strong>hors <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> biométriques <strong>et</strong> ostéo1ogiques,d'autres observations morphologiques diverses ont été faites. Par exemple,les types <strong>de</strong> l'espèce nominale Microthrissa minuta se caractérisent généralementpar la présence d'une tache noire à la base <strong>du</strong> lobe inférieur <strong>de</strong>la caudale. C<strong>et</strong>te tache également observable chez certains indivi<strong>du</strong>s <strong>du</strong> lotA, constitue un argument supplémentaire plaidant en faveur <strong>de</strong> l'i<strong>de</strong>ntité <strong>du</strong>lot A <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'espèce nominale Microthrissa minuta.En conclusion, il ressort <strong>de</strong> ces différentes observations morphologiques<strong>et</strong> ostéo1ogiques que les espèces nominalesPoeci1othrissa congica(Pl), P. centra1is (P2) <strong>et</strong> P. eup1eura (P3) qu'aucun caractère ne perm<strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>éparer,constituent une même entité taxinomique. Par le principe <strong>de</strong> priorité<strong>du</strong> co<strong>de</strong> international <strong>de</strong> la nomenclature zoologique, ce taxon doitdonc s'appeler Microthrissa (Poeci1othrissa) congica. Quant à l'espèce-Unomina1e Microthrissa (Poeci1othrissa) moeruensis (P4), elle est considéréecomme un taxon vali<strong>de</strong>. Les indivi<strong>du</strong>s <strong>du</strong> lot A nous paraissent tous <strong>de</strong>voirêtre rapportés à Microthrissa (Poeci1othrissa) minùta (PS) considérée alorscomme une espèce vali<strong>de</strong>. Ceci en raison non seulement <strong>de</strong> l'absence <strong>de</strong>. 'caractère distinctif n<strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> les séparer mais aussi <strong>de</strong> certainscaractères particuliers aux types <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce que seuls les spécimens<strong>du</strong> lot A partagent avec eux.En résumé <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> comparée, notons que le genre Poeci1othrissaa été mis en synonymie avec Microthrissa, au sein <strong>du</strong>quel il a étéreconnu comme sous-genre distinct. Deux espèces nominales ont été mises ensynonymie. Cinq espèces vali<strong><strong>de</strong>s</strong> ont été r<strong>et</strong>enues: Microthrissa (Microthrissaroyauxi, M. (M.) whiteheadi, M. (Poeci1othrissa) congica, M. (P.)moeruensis <strong>et</strong> M. (P.) minuta. La suite <strong>de</strong> l'exposé sera consacrée à la<strong><strong>de</strong>s</strong>cription détaillée <strong>de</strong> ces différents taxa.


- 195 -B - DESCRIPTIONHICROîHRISSA BOULEt:GER, 1902fSYNONYMES Microthrissa Boulenger, 1902PoecilothrissaRegan, 1917 (cf.infra)ESPECE-TYPE Microthrissa royauxi Boulenger, 1902, par monotypie.1j1111fDIAGNOSE: Pas <strong>de</strong> canine ; <strong>de</strong>nts linguales absentes ; <strong>de</strong>ntition prémaxillaire<strong>et</strong> maxillaire présente;<strong>de</strong>ntaire haut, avec <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts circonscritesà sa partie antérieure (Fig, 59); corps pourvu y~ntralement. d'écussons. '.forts, les 1-4 premiers sans apophyses dorsale insérée au niveau <strong>de</strong> labase <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la pelvienne ou légèrement en arrière <strong>de</strong> celle-ci.Figure 59Dentaire chez les représentants <strong>du</strong> genre Microthrissa


- 196 -DESCRIPTION:Fondée sur 461 exemplaires (dont 55 éclaircis) y compris lesspécimens-types <strong>de</strong> toutes les espèces nominales.Les poissons <strong>du</strong> genre Microthrissa sont caractérisés par un corpsplus ou moins comprimé ou allongé, sans ligne latérale, recouvert d'écaillescyc10r<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> taille moyenne ou gran<strong>de</strong> <strong>et</strong> portant ventra1ement <strong><strong>de</strong>s</strong>écailles en écussons carénés. Le premier écusson prépe1vien est situé enavant ou après la base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la pectorale ou encore après labase <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayon <strong>de</strong> celle-ci. La tête est p<strong>et</strong>ite <strong>et</strong> la bouche, moyennementgran<strong>de</strong>, porte une langue dépourvue <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts. Le prémaxillaire estmuni <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques. La mâchoire inférieure, haute <strong>et</strong> non proéminente,porte également <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts coniques, limitées exclusivement à sa partieantérieure. Le vomer est généralement <strong>de</strong>nté. La base <strong>du</strong> maxillaire (partiepostérieure), toujours pourvue <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ites <strong>de</strong>nts, est légèrement ou moyennementélargie. Le supramaxi11aire a une base en forme <strong>de</strong> spatule, surmontéed'un pédicelle; la longueur <strong>du</strong> supramaxillaire est généralement inférieureà celle <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> maxillaire.La dorsale courte ou moyenne est presque toujours insérée aumilieu <strong>du</strong> corps, tout juste au niveau <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la pelvienne oulégèrement en arrière <strong>de</strong> celui-ci. Le premier rayon <strong>de</strong> la nageoire anale(longue ou moyenne) est situé sous les <strong>de</strong>rniers rayons dorsaux ou n<strong>et</strong>tement•en arrière <strong>de</strong> ceux-ci. L'extrémité postérieure <strong><strong>de</strong>s</strong> rayons <strong>de</strong> la pectoraleatteint presque ou s'arrête loin <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> la pelvienne. Les oures sontlargement ouvertes. Les rayons branchiostèges sont au nombre <strong>de</strong> 4 à 6.DISTRIBUTION<strong>du</strong> Zarre.Les espèces <strong>du</strong> genre Microthrissa sont endémiques <strong>du</strong> bassinCLE DE DETERKINATION DES SOUs--GENRES DE KICBOTHRISSA- Corps très élevé <strong>et</strong> fortement comprimé (hauteur minimale 22.1-34.4 %L5) ; anale très allongée (24.9-33.9 %LS) avec 20-27 rayons; premierécusson prépe1vien situé toujours en avant <strong>du</strong> premier rayon pectoral ;13-18 (généralement 16) branchiospines inférieures nombre <strong>de</strong>vertèbres abdominales (17-19; généralement 18) toujours inférieur àcelui <strong><strong>de</strong>s</strong> vertèbres caudales (20-23; généralement 22)••••••••• • • • • • • • •Microthrissa (Microthrissa) Boulenger, 1902


- 197 -- Corps modérément élevé <strong>et</strong> moyennement comprimé (hauteur minimale 13.7­22.5 % L5) ; anale modérément allongée (16.5-24.5 % L5) avec 15-22rayons en général pas d'écussons prépelviens en avant <strong>du</strong> premierrayon pectoral; 17-23 (généralement 19) branchiospines inférieures;nombre <strong>de</strong> vertèbres abdominales (20-24; généralement 22) presqu<strong>et</strong>oujours supérieur à celui <strong><strong>de</strong>s</strong> vertèbres caudales (19-22généralement 21). . . .. • . • • . • . . • • • • • • .Microthrissa (Poecilothrissa) Regan, 1917HICROTHRISSA (HICROTHRISSA) BOULENGER, 1902SYNONYME Microthrissa Boulenger, 1902ESPECE-TYPE : Microthrissa royauxi Boulenger, 1902, par monotypieDIAGNOSE : Voir clé <strong>de</strong> détermination <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-genres.DESCRIPTION : Ce sous-genre rassemble les espèces ayant un corps très élevé(hauteur minimale <strong>du</strong> corps 22.1-34.4 % L5), plus ou moins fortement comprimé<strong>et</strong> recouvert d'écailles cyclol<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> taille moyenne (34-41). Les scutellesventrales au nombre <strong>de</strong> 13-16 commencent largement en avant <strong>de</strong> la base<strong>du</strong> premier rayon pectoral. La tête est p<strong>et</strong>ite avec une bouche moyennementgran<strong>de</strong>. La langue est é<strong>de</strong>ntée. Le prémaxillaire porte 16 à 40 <strong>de</strong>nts coniquesproj<strong>et</strong>ées vers l'extérieur ou dirigées vers l'intérieur <strong>de</strong> la bouche,selon l'espèce. Le <strong>de</strong>ntaire est aussi pourvu <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques. Les <strong>de</strong>ntsvomériennes sont toujours présentes. La base <strong>du</strong> maxillaire, plus ou moinsélargie, est pourvue <strong>de</strong> 8 à 30 fines <strong>de</strong>nts coniques ; elle est plus longueou <strong>de</strong> même longueur que la partie effilée qui la surmonte. Il y a 20-36branchiospines sur llensemble <strong>du</strong> premier arc branchial, dont 13-18 sur lapartie inférieure.La dorsale, courte, avec 11-14 rayons est insérée presqu'au<strong><strong>de</strong>s</strong>sus<strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la pelvienne qui compte 8 rayons. La nageoireanale, longue, compte 20 à 27 rayons, dont le premier est situé sous labase <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>rniers rayons <strong>de</strong> la dorsale ou sous le <strong>de</strong>rnier. Il y a 11-14rayons à la nageoire pectorale. On compte 37-41 vertèbres dont 17-19 abdominales<strong>et</strong> 20-23 caudales. Il y a 6-10 os prédorsaux.


- 198 -CLE DE DE'ŒRKINATIœ DES ESPECES- Prémaxillaire avec <strong>de</strong>ux encoches médianes <strong>de</strong> forme convexe à la jonctionj<strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux composantes ; <strong>de</strong>nts prémaxillaires plut6t fortes, peu nom- 'breuses (16-26) dirigées vers l'extérieur•••••••••••••••• • • • • ••Microthrissa (Microthrissa) royaux! Boulenger, 1902- Prémaxillaire sans encoche médiane <strong>de</strong> forme convexe à la jonction <strong><strong>de</strong>s</strong>es <strong>de</strong>ux composantes <strong>de</strong>nts prémaxillaires fines <strong>et</strong> nombreuse-s(32-40), dirigées vers l'intérieur <strong>de</strong> la bouche. • • • •••••• • • • •Microthrissa (Microthrissa) whiteheadi Gourene &Teugels, 1988KICROTBlUSSA (KICROmRISSA) ROYADXI BOOLDIGER, 1902SDIORYME :M1crothrissa royauxi Boulenger, 1902S!NTYPES (3 spécimens 37.9-54.0 mm L8) : MRAC 1234, MRAC 1256 <strong>et</strong> BHNH 1901­12-26 13 provenant <strong>de</strong> Banzyville, rivière Oubangui, bassin <strong>du</strong> ZAtre(04 D 18'N.-21 D 10'E.) coll: Royaux. L'espèce a été décrite à partir <strong>de</strong>quatre exemplaires. Un d'entre eux (MRAC 1233) est <strong>de</strong>venu un paratype <strong>de</strong>Microthrissa whiteheadi (voir Gourene & Teugels, 1988).DIAGNOSE : L'espèce se distingue par son prémax1llaire à <strong>de</strong>ux encocbesmédianes, <strong>de</strong> forme convexe <strong>et</strong> opposées, <strong>et</strong> par la présence <strong>de</strong> 16-26 (généralement22) <strong>de</strong>nts prémaxillaires, proj<strong>et</strong>ées vers l'avant.DESCRIPTIœ : Fondée sur 2 syntypes <strong>et</strong> 145 spécimens (dont 10 éclaircis).Le tableau XVI résume les principaux caractères métriques.Poisson à p<strong>et</strong>ite tête; mâchoire inférieure non ou peu proéminente; membrane adipeuse <strong>de</strong> l'oeil faiblement développée; un groupe <strong>de</strong><strong>de</strong>nts <strong>de</strong> chaque c6té <strong>du</strong> palais ; pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur la langue ; prémaxillaireavec <strong>de</strong>ux encoches médianes, <strong>de</strong> forme convexe <strong>et</strong> opposées ; 16-26 (généralement22) <strong>de</strong>nts coniques sur le prémaxillaire <strong>et</strong> 8-30 (généralement 17)<strong>de</strong>nts fines sur le maxillaire; largeur <strong>du</strong> maxillaire 10.4-20.0 %<strong>de</strong> sa


- 199 -longueur; longueur <strong>du</strong> supramaxillaire 45.5-63.0 % <strong>de</strong> la longueur <strong>du</strong> maxillaire<strong>et</strong> base <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier aussi longue ou plus longue que son pédicelle ;20-36 (généralement 24) branchiospines fines <strong>et</strong> allongées sur l'ensemble <strong>du</strong>premier arc branchial (14-17 généralement 16 sur la partie inférieure), <strong>de</strong>longueur généralement égale <strong>et</strong> rarement inférieure aux filaments branchiauxcorrespondants.Corps fortement comprimé, couvert d'écailles cycloï<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> taillemoyenne; 34-41 (généralement 38) écailles en ligne longitudinale; 13-16(généralement 14) écussons prépelviens dont 1-3 en avant <strong>de</strong> l'origine <strong><strong>de</strong>s</strong>pectorales ; 3-7 (généralement 6) écussons postpelviens.Origine <strong>de</strong> la dorsale, courte, plus proche <strong>du</strong> museau que <strong>de</strong> labase <strong>de</strong> la caudale <strong>et</strong> située légèrement <strong>de</strong>rrière l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes,au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> l'espace entre celles-ci <strong>et</strong> l'anale allongée; extrémitéspostérieures <strong><strong>de</strong>s</strong> rayons pectoraux atteignant à peine la base <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes; premier rayon anal inséré sous les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers rayons <strong>de</strong> la dorsale ; 8rayons à la nageoire pelvienne; 12-15 (généralement 13) rayons à la nageoirepectorale; 11-14 (généralement 13) rayons à la nageoire dorsale <strong>et</strong>22-27 (généralement 24) rayons à la nageoire anale; 37-41 (généralement39) vertèbres dont 17-19 (généralement 18) abdominales <strong>et</strong> 21-23 (généralement22) caudales. 6-10 (généralement 9) os prédorsaux.Les spécimens conservés dans l'alcool ont une coloration généralejaune-grisâtre avec une pigmentation <strong>de</strong> mélanophores beaucoup plus renforcéedans la moitié dorsale <strong>du</strong> corps.lDISTRIBUTION (Fig. 60): Microthrissa royauxi est une espèce ubiquiste dansle bas <strong>et</strong> le moyen bassin <strong>du</strong> Zatre. Parmi les collections <strong>de</strong> Musée Royal <strong>de</strong>1~l'Afrique Centrale, nous avons trouvé <strong>de</strong>ux spécimens parmi les 147 examinés1<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce, provenant d'une localité sur le haut Zatre. L'origine <strong>de</strong>1ces exemplaires nous semble plutôt douteuse. Une erreur d'étiqu<strong>et</strong>age1pourrait en être la cause.1 ;111


- 200 -U· U' ". U' Il' ".1 i~.~iN-. 1 ,'1"' ....,I! JI-"""" -i"'-... 1 -"r-- 1 r-- 1 !/.' ) .'r:\ :::::~ 1 1 \ i'- 1\ (•••l••••\ 1 1) l '- l "K";Figure 60 : Distribution géographique <strong>de</strong> Microthrissa CMicrothrissa) royauxi.:Ctt=localités vraisemblables; ()= localité douteuse).


autres espèces <strong>de</strong> Microthrissa nous nous réferrons à la clé <strong><strong>de</strong>s</strong> sous­- 201 -t1!111l11 11,jl genres.!1,!1l1ḷ~J"1,~<strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> bancs <strong>de</strong> sable.! l1,~~iLISTE DES SPECIMENS EXAMINES~l11]1~J-J1,~~1 l11 spécimen, 55.9 mm LS.~,!~l!51. 7 mm LS.l45.7 mm LS.1 jAFFINITES C<strong>et</strong>te espèce est très proche <strong>de</strong> Microthrissa whiteheadi. Leprincipal caractère qui sépare ces <strong>de</strong>ux espèces est la forme <strong>du</strong> prémaxi1­laire qui porte <strong>de</strong>ux encoches médianes chez M. royauxi, absentes chezM. whiteheadi. C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière possè<strong>de</strong> également 32-40 <strong>de</strong>nts prémaxillaires,dirigées vers l'intérieur <strong>de</strong> la bouche,au lieu <strong>de</strong> 16 à 26 <strong>de</strong>nts proj<strong>et</strong>éesvers l'avant chez M. royauxi. Pour distinguer Microthrissa royauxi <strong><strong>de</strong>s</strong>BIOLOGIE: Aucune étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> biologie <strong>et</strong> d'écologie approfondie n'a jusqu'iciété consacrée à c<strong>et</strong>te espèce. Seules, quelques données générales <strong>de</strong> Gosse(1963) indiquent qu'elle vit dans le courant <strong><strong>de</strong>s</strong> fleuves, le long <strong><strong>de</strong>s</strong> rivesAMNH 5830 Stanleyville, Congo (00030'N.-25°11'E.) ; coll. Lang/Chapin IV.1955 ; 6 spécimens éclaircis, 38.8-60.9 mm LS.AMNH 6366 Poko (03°10'N.-26°50'E.) ; coll. Lang/Chapin, 15. VIII. 1933 2spécimens, 51.9-56.0 mm LS.AMNH 8124 Ubangui river at Bangui (République Centrafricaine) coll.Baudon, VII.1919 ; 2 spécimens, 42.1-50.0 mm LS.MNHN 1920-163 Rivière Oubangui, Bangui (04°22'N.-18°39'E.) coll. BaudonMNHN 1921-354 Rivière Oubangui, Bangui coll. Baudon 3 Spécimens, 42.7­MNHN 1958-62 à 67 Stanley-Pool coll. Poll, IX.1957 6 spécimens, 33.9-MNHN 1965-678 Oubangui, Bangui (Bassin <strong>du</strong> Congo) coll. Stauch, 17. III .1962 ; 7 spécimens, 58.3-67.7 mm LS.MNHN 1978-16 Cameroun, Ngoko (01°58'N.-15°32'E.) coll. Depierre 1spécimen 39.2 mm LS.


- 202 -MRAC 2469-470 Stanleyville (00D30'N.-25 D ll'E.) coll. Christy,12.VI.1912 2 spécimens, 42.8 mm LS.MRAC 2963 Avakubi (0I D 20'N.-27 D 34'E.) ; coll. Christy, 191245.9 mm LS.1 spécimen,MRAC 7442 Poko (03 D I0'N.-26 D 50'E.) coll. Christy, 1912 1 spécimen,53.2 mm LS.MRAC 7750 Poko coll. Christy, 1912 ; 1 spécimen, 53.1 mm LS.MRAC 15483-484 (3663) Stanleyville; coll. Lang Chapin; 3 spécimens,55.8-56.8 mm LS.MRAC 22598 fleuve Bumba (02 D ll'N.-22 D 32'E.) coll. Schoute<strong>de</strong>n,13.XII.1924 ; 1 spécimen.MRAC 59025 Yakoma, rivière Oubangui (04 D 06'N.-22 D 23'E.) coll. Rosy,1938 ; 1 spécimen, 41.0 mm LS.MRAC 70317-318 Kin<strong>du</strong>, fleuve Lualaba (02 D 55'S.-25 D 57'E.) coll. PolI,15.VII.1947 ; 2 spécimens, 48.0-54.5 mm LS.MRAC 87797-798 Angodia, rivière Uele (03 D 32'N.-25 D 47'E.) coll. Bertels,1953 ; 2 spécimens, 41.6-54.7 mm LS.MRAC 102727 Poste <strong>de</strong> pêche <strong>de</strong> Kingabwa, Léopoldville (04 D I9'S.-15 D 21'E.)coll. Man<strong>de</strong>ville, 8.IX.1955 ; 1 spécimen, 68.4 mm LS.MRAC 116568-579 Stat. 4, Stanley-Pool, près <strong>de</strong> la rivière N'Sele (04 D 06'-20'S.-15 D I5'-23'E.) coll. Mission Brien - PolI - Bouillon,9.IX.1957 ; 4 spécimens~ 33.8-65.6 mm LS.MRAC 116580-585 Stat. 19, Stanley-Pool, archipel N'Djili, passe Yankau(04 D 20'-15 D 24'E.); coll. Mission Brien - PolI - Bouillon, 23.IX.19576 spécimens, 31.2-60.4 mm LS.MRAC 116586-592 Stat. 21, Stanley-Pool, archipel N'Djili, passe Yankau ;, coll. Mission Brien - PolI - Bouillon, 23.IX.1957 ; 1 spécimen 61.0 mmLS.MRAC 116593-607 Stat. 33, Stanley-Pool, chenal <strong>de</strong>vant Maluku (04 D 04'S.­15 D 33'E.) coll. Mission Brien - PolI - Bouillon, 4.X.1957, 4spécimens, 22.8-42.7 mm LS.MRAC 116608 Stanley-Pool (04 D 06'-20'S.-15 D I5'-23'E.) coll. Mission Brien- PolI - Bouillon, IX.1957 ; 1 spécimen, 76.8 mm LS.MRAC 120220-285 Yangambi, fleuve Congo, confluent <strong>de</strong> la Liturumbu(00D44'N.-24 D 02'E.) ; coll. Hulot, 3.VI.1949; 14 spécimens (dont 2éclaircis), 50.5-64.7 mm LS.MRAC 120286-295 Yangambi, fleuve Congo, confluent <strong>de</strong> la Liturumbu coll.Hulot, 22.VIII.1949 ; 3 spécimens, 56.2-69.9 mm LS.


- 203 -MRAC 120296 Yangambi, fleuve Congo, en face <strong>de</strong> la Liturumbu (00045'N.­24°29'E.) ; coll. Hulot, 27.IX.19481 spécimen, 56.8 mm LS.MRAC 120297-311 Yangambi, fleuve Congo, en face <strong>de</strong> la Liturumbu coll.Hulot, 28.VIII.1948 ;MRAC 120312-318 Yangambi,Hulot, 6.VII.1948 ; 5MRAC 120322-325 Yangambi,5 spécimens, 61.3-63.6 mm LS.rivière Liturumbu (00044'N.-24°28'E.)spécimens, 59.2-66.8 mm LS.coll.fleuve Congo, falaise <strong>de</strong> Yaosuka (00045'N.-24°29'E.) ; coll. Hulot, 20.XII.1948 ; 3 spécimens, 56.7-66.5 mm LS.MRAC 120326-348 Yangambi, fleuve Congo, falaise <strong>de</strong> Yaosuka ; coll. Hulot;6.VII.1948 ; 5 spécimens, 51.2-65.6 mm LS.MRAC 120349-356 Yangambi, fleuve Congo, en face <strong>de</strong> Yangon<strong>de</strong> (00044'N.­24°29'E.) ; coll. Hulot, 28.VIII.1948 ; 8 spécimens, 51.7-63.6 mm LS.MRAC 120357-361 Yangambi, fleuve Congo (00047'N.-24°28'E.) coll. Hulot,28.VIII.1948 ; 2 spécimens, 52.7-60.4 mm LS.MRAC 120362-363 Yangambi, fleuve Congo; coll. Hulot, 3.XII.1949 2 spécimens,59.7-59.9 mm LS.MRAC 120364 Yangambi, fleuve Congo coll. Hulot, 10.IV.1947 1 spécimen,28.8 mm LS.MRAC 120597 Yangambi, fleuve Congo59.5 mm LS.coll. Hulot, 28.X.19471 spécimen,MRAC 131692 Yaekela, fleuve Congo (00048'N.-24°16'E.) coll. Gosse,23 .XII .1953 ; 1 spécimen, 30.2 mm LS.MRAC 131693 Yaekama, marais Biaka (00047'N.-24°18'E.) coll. Gosse,12.XI-1953 ;1 spécimen, 36.9 mm LS.MRAC 166259-260 Zongo, rivière Oubangui, terre <strong>de</strong> Libenge (04°21'N.-18°36'E.) ; coll. Cremer <strong>et</strong> Neumann, 20.V.1948 ; 2 spécimens, 33.7­46.1 mm LS.MRAC 166261-263 Zongo, rivière Oubangui, terre <strong>de</strong> Libenge coll. Cremer <strong>et</strong>Neumann, VI.1948 ; 3 spécimens, 43.9-59.1 mm LS.MRAC 178892 Stanley-Falls (00030'N.-05°12'E.) coll. Lambert, 13.X.1959MRACMRAC1 spécimen, 46.6 mm LS.192253-254 Gangola na Bodio, rivière Dungu (03°41'N.-29°08'E.)Poll, XI.1956 ; 2 spécimens, 36.1-47.3 mm LS.coll.73-22-P-37-132 Stanley-Pool (04°06'-20'S.-15°15'-23'E.) ; coll. Man<strong>de</strong>ville,23.IX.1957 5 spécimens (dont 2 éclaircis), 29.8-53.7 mmLS.MRAC 73-22-P-133-138 Stanley-Pool, passe Yankau (04°20'-15°24'E.)Man<strong>de</strong>ville, 12.XII.1957 ; 5 spécimens, 44.0-70.1 mm LS.1 jcoll.11111t f


- 204 -MRAC 73-22-P-140-149 Stanley-Pool, passe Yankau ; coll. Man<strong>de</strong>ville, 17.1.1958 ; 9 spécimens, 37.0-65.6 mm LS.MRAC 82-13-P-1586-588 15 km <strong>de</strong> Bambari, confluent <strong>de</strong> Liwa-Ouaka (05°47'N.­20 0 41'E.); coll. Devos <strong>et</strong> Kempeneers, 22.1.1982 ; 3 spécimens, 64.6­69.5 mm LS.MRAC 82-13-P-1589 Landjia, rivière Oubangui (04°22'N.-18°39'E.) coll.Devos <strong>et</strong> Kempeneers, 03.11.1982, 1 spécimen, 59.3 mm LS.MRAC 82-21-P-3-4 Confluent rivière Bougwa-Ouaka coll. Marqu<strong>et</strong>,28.111.1982 ; 2 spécimens, 49.9-53.8 mm LS.HICROTHRISSA (HICROTHRISSA) WHITEHEADI GOUBENE & TEUGELS, 1988SYNONYMESMicrothrissa royauxi Boulenger, 1902 (partim)Microthrissa whiteheadi Gourene &Teugels, 1988HOLOTYPE MRAC 23240 (42.3 mm LS) provenant <strong>de</strong> Nyonga, bassin <strong>du</strong> Zaïre.Paratypes MRAC 1233 (1 spécimen) provenant <strong>de</strong> Banzyville, rivière Oubangui,bassin <strong>du</strong> Zaïre (04°18'N.-21°10'E.) ; coll. Royaux; Syntype <strong>de</strong> Microthrissaroyauxi. MRAC 2324~-243 (3 spécimens 40.5-47.0 mm LS), MRAC 27821(1 spécimen 41.1 mm LS), MRAC 29282-285 (2 spécimens 39.6-42.5 mm LS), MRAC29344-347 (4 spécimens 42.5-44.9 mm LS), MRAC 29348-349 (2 spécimens 37.7­43.0 mm LS), MRAC 29356-362 (7 spécimens 39.2-56.5 mm LS) <strong>et</strong> MRAC 29373-375(3 spécimens 42.6-54.4 mm LS), tous provenant <strong>de</strong> Nyonga, bassin <strong>du</strong> Zaïre(08°39'S.-26°18'E.) ; coll. <strong>de</strong> Witte. MRAC 29319-320 (2 spécimens 43.2-54.4mm LS) <strong>et</strong> MRAC 29424-431 (7 spécimens 40.0-57.4 mm LS) provenant <strong>de</strong> Kabalo,bassin <strong>du</strong> Zaïre (06°03'S.-26°55'E.) ; coll. Schoute<strong>de</strong>n. MRAC 102387 (1spécimen 40.2 mm LS) provenant <strong>de</strong> Bateba, rivière Uélé, bassin <strong>du</strong> Zaïre ;coll. Charlier. MRAC 120319-321 (3 spécimens 33.4-40.6 mm LS) provenant <strong>de</strong>Bambili, rivière Uélé, bassin <strong>du</strong> Zaïr~ (03°39'N.-26°04'E.) ; coll. Hulot.MRAC 79-1-P-28-29 (2 spécimens 42.6-46.8 mm LS) provenant <strong>de</strong> Mabwe, riveest <strong>du</strong> Lac Upemba, bassin <strong>du</strong> Zaïre (08°39'S.-26°30'E.) ; coll. <strong>de</strong> Witte.DIAGNOSE Microthrissa whiteheadi est caractérisée par un prémaxillairesans encoche médiane <strong>et</strong> par <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires fines <strong>et</strong> nombreuses(32-40, généralement 35) dirigées vers l'intérieur <strong>de</strong> la bouche.


J1 ,111i1!111!- 205 -DESCRIPTION: Fondée sur l'holotype <strong>et</strong> 38 paratypes, dont 2 éclaircis. Lescaractères métriques sont indiqués dans le tableau XVII.Tête relativement p<strong>et</strong>ite museau arrondi avec une mâchoireinférieure non ou peu proéminente; membrane adipeuse <strong>de</strong> l'oeil faiblementdéveloppée ; prémaxillaire sans encoche médiane <strong>et</strong> avec 32-40 (généralement35) <strong>de</strong>nts fines dirigées vers l'intérieur <strong>de</strong> la bouche; une touffe <strong>de</strong><strong>de</strong>nts <strong>de</strong> chaque côté <strong>du</strong> palais ; pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur la langue ; 13-29 p<strong>et</strong>ites<strong>de</strong>nts coniques sur le maxillaire dont la largeur fait 13.2-17.9 % <strong>de</strong> salongueur longueur <strong>du</strong> supramaxillaire 48.5-58.3 % <strong>de</strong> la longueur <strong>du</strong>maxillaire dont la partie basale est souvent aussi longue que son pédicelle;22-29 (généralement 26) branchiospines fines <strong>et</strong> allongées sur l'ensemble<strong>du</strong> premier arc branchial dont 14-18 (généralement 16) sur la partie inférieure.Corps comprimé, couvert d'écailles cycloî<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> taille moyenne(35-39 généralement 36 en ligne longitudinale); 13-16 (généralement 13)écussons prépelviens dont 1-2 en avant <strong>de</strong> l'origine <strong><strong>de</strong>s</strong> pectorales; les 3­5 premiers écussons prépelviens sans bras ascendant 5-9 (généralement 6)écussons postpelviens.Premier rayon dorsal plus proche <strong>du</strong> museau que <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> lacaudale <strong>et</strong> inséré approximativement au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> la base <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennesles pectorales atteignent la base <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes la nageoire anale estlongue, son premier rayon est situé légèrement en arrière ou au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous <strong>du</strong><strong>de</strong>rnier rayon <strong>de</strong> la dorsale ; 8 rayons à la pelvienne ; 12-14 (généralement13) rayons à la pectorale 11-14 (généralement 12-13) rayons à la dorsale<strong>et</strong> 20-25 (généralement 23) rayons à l'anale; 39-40 (généralement 39)vertèbres dont 18-19 (généralement 18) abdominales <strong>et</strong> 20-21 (généralement1 21) caudales. Il y a 9-10 (généralement 9) os prédorsaux.1îLes spécimens conservés dans l'alcool ont une coloration généralejaune-marron-clair avec l'oeil, le milieu <strong><strong>de</strong>s</strong> flancs <strong>et</strong> la région ventrale(<strong>de</strong> la mâchoire inférieure au premier rayon anal) souvent argentés. Lesflancs présentent au milieu une ban<strong>de</strong> longitudinale <strong>de</strong> mélanophores, légèrementrenforcée vers la caudale.


- 206 -DISTRIBUTION (Fig. 61)<strong>et</strong> le Haut Zaïre.Microthrissa whiteheadi se rencontre dans le MoyenS'...1i11 i 1 1 !I 1 v Po '.f Iii ! 1 i A 1 ','~ 1-- 3~"H-+I-+--+I-+-+-+-+-I-l-~i-+-~-I:./[;,...;c::q-~M-k-+I-+....;IHI'\*-p~~+1--+rq-+-:-+--+~~~-i-"~.ff='-'-,.ll~I~ .... "l""1··!-+-/I.1 1 i· n 1 1"- \1 1>'-- li 1 i\ i 1 l/f i !! ! 1 li k""" 1 .,... i \. ~ i~':: 1 1l "t-+-rH-t-tTt-H-tr+J~t::j~ç;::::::îÎÎ~~1\-rHn-r-r-rtH-r~~-rH-,j'o'1 1 1 1 i' .


- 207 -AFFINITES: C<strong>et</strong>te espèce est très proche <strong>de</strong> Microthrissa royauxi un <strong><strong>de</strong>s</strong>syntypes <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier lui est rapporté. Le principal caractère qui sépareces <strong>de</strong>ux espèces voisines est la forme <strong>du</strong> prémaxillaire présentant <strong>de</strong>uxencoches médianes chez M. royauxi qui sont absentes chez M. whiteheadi.C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce possè<strong>de</strong> 32-40 <strong>de</strong>nts prémaxillaires dirigées versl'intérieur <strong>de</strong> la bouche contre 16-26 proj<strong>et</strong>ées vers l'avant chez ~ royauxi.C<strong>et</strong>te différence n'est pas liée au sexe car <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>uxsexes ont été trouvés chez les <strong>de</strong>ux espèces. Pour distinguer Microthrissawhiteheadi <strong><strong>de</strong>s</strong> autres espèces appartenant au genre Microthrissa nous nousréférerons à la clé <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-genres.BIOLOGIEOn ne connaît rien encore <strong>de</strong> la biologie <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce.HICROTHRISSA (POECILOTHRISSA) REGAN, 1917SYNONYME :Poecilothrissa Regan, 1917ESPECE-TYPEPoecilothrissa congica Regan, 1917, par monotypie.DIAGNOSE voir clé <strong>de</strong> détermination <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-genres.DESCRIPTION Les espèces <strong>du</strong> sous-genre Microthrissa (Poecilothrissa) ontun corps modérément élevé (hauteur minimale <strong>du</strong> corps 13.7-22.5 % LS) <strong>et</strong>moyennement comprimé, recouvert d'écailles cycloï<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> taille moyenne ougran<strong>de</strong> (26-43 en ligne longitudinale). Le premier écusson ventral estgénéralement situé en arrière ou au niveau <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayonpectoral ou rarement en avant <strong>de</strong> celui-ci. Les espèces <strong>de</strong> ce sous-genre ontune p<strong>et</strong>ite tête <strong>et</strong> une bouche moyennement gran<strong>de</strong> dépourvue <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts. Lesprémaxillaires portent 16-40 <strong>de</strong>nts coniques non proj<strong>et</strong>ées vers l'extérieur.La mâchoire inférieure est pourvue <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques. Le maxillaire porte<strong>de</strong> fines <strong>de</strong>nts coniques à sa base, qui est moyennement élargie <strong>et</strong> pluslongue ou plus courte que son pédicelle. Il y a 24-39 branchiospines surl'ensemble <strong>du</strong> premier arc branchial dont 17-23 sur la partie inférieure.1111 1Le premier rayon <strong>de</strong> la dorsale est inséré, selon l'espèce, soit


- 208 -au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la pelvienne soit notablement enarrière <strong>de</strong> celle-ci. Il y a 11-15 rayons à la dorsa1e.La nageoire anale estcourte ou moyennement allongée (15-22 rayons) ; son premier rayon est situésoit en arrière <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>rniers rayons <strong>de</strong> la dorsale, soit en-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous <strong>de</strong>celle-ci. Il y a 10-13 rayons pectoraux. On dénombre 42-45 vertèbres dont20-24 abdominales <strong>et</strong> 19-22 caudales. Le nombre <strong><strong>de</strong>s</strong> os prédorsaux varieentre 9 <strong>et</strong> 11.CLE DE DETERMINATION DES ESPECES-35-43 (généralement 39) écailles en ligne longitudinale1aire plus ou moins aplati ; 20-22 vertèbres abdominales•.1° -26-35 (généralement 32) écailles en ligne longitudinale; prémaxi1­1aire concave dans sa partie médiane <strong>et</strong> convexe vers l'extérieur 21-24vertèbres abdominales. • . • . . . • . • . • • • • .•.. . • • .Microthrissa (Poeci10thrissa) congica (Regan, 1917)prémaxi1-• • • • 22° -Base <strong>du</strong> maxillaire à peine plus longue ou généralement plus p<strong>et</strong>iteque son pédicelle; 11-13 os prédorsaux; touffes <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts palatinessouvent absentes ; le p'remier écusson prépe1vien commence en avant <strong>de</strong>l'origine <strong><strong>de</strong>s</strong> pectorales ou légèrement en avant <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayonpectoral dorsale insérée en arrière <strong>de</strong> l'origine <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes;premier rayon <strong>de</strong> l'anale situé légèrement en arrière <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayondorsal ou sous la terminaison <strong>de</strong> celui-ci ; une tache noire généralementprésente à la base <strong>du</strong> lobe inférieure <strong>de</strong> la caudale. • •••••. • . . • . . • . . • • Microthrissa (Poeci10thrissa) minuta Po11,1974-Base <strong>du</strong> maxillaire plus d'une fois <strong>et</strong> <strong>de</strong>mie plus longue que sonpédicelle 10-11 os prédorsaux ; touffes <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts palatines toujoursprésentes premier écusson prépe1vien toujours situé après le <strong>de</strong>rnierrayon <strong>de</strong> la pectorale; dorsale insérée au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> l'origine <strong><strong>de</strong>s</strong>pelviennes; premier rayon <strong>de</strong> l'anale notablement éloigné <strong>du</strong> niveau <strong>de</strong>l'extrémité <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayon dorsal; pas <strong>de</strong> tache noire à la base <strong>du</strong>lobe inférieure <strong>de</strong> la caudale. • . . • • . . • . • • . • • • . ••..••.••.Microthrissa (Poeci10thrissa) moeruensis (PoIl, 1948)


- 209 -1 1l1t111tDESCRIPTION1tableau XXV11j! 11~111jKICROTHRISSA (POECILOTHRISSA) CONGICA REGAN, 1917SYNONYMES ET CITATIONS Poecilothrissa congica Regan, 1917Microthrissa eupleura Lohnberg &Rendahl, 1920Poecilothrissa eupleura (Lohnberg &Rendahl, 1920)Poecilothrissa centralis Poll, 1974HOLOTYPE: BMNH 1896.3.19:25 (51.3 mm LS) provenant <strong>de</strong> Monsembe, bassin <strong>du</strong>Zaïre (01°53'N.-19°46'E.) ; coll. Weeks.DIAGNOSE C<strong>et</strong>te espèce est caractérisée par 26-35 écailles <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>taille en ligne longitudinale <strong>et</strong> par la forme <strong>de</strong> son prémaxillaire, concaveen sa partie médiane <strong>et</strong> convexe vers les extrémités.Fondée sur l'holotype <strong>et</strong> 140 spécimens, dont 8 éclaircis. Lefait état <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux caractères métriques.P<strong>et</strong>ite tête; oeil avec paupières adipeuses faiblement développéesmâchoire inférieure non ou peu proéminente avec <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts coniquesdirigées vers l'intérieur <strong>de</strong> la bouche; 24-42 (généralement 34) <strong>de</strong>ntsconiques sur le prémaxillaire, ce <strong>de</strong>rnier étant concave en sa partie médiane<strong>et</strong> convexe vers les extrémités ; un groupe <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts <strong>de</strong> chaque côté <strong>du</strong>palais ; pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur la langue ; 13-36 (généralement 24) p<strong>et</strong>ites <strong>de</strong>ntsmaxillaires; largeur <strong>du</strong> maxillaire 10.5-21.6 % <strong>de</strong> sa longueur; longueur<strong>du</strong> supramaxillaire 32.5-60.5 % <strong>de</strong> la longueur <strong>du</strong> maxillaire <strong>et</strong> base <strong>du</strong>maxillaire largement plus longue que son pédicelle. 17-23 (généralement 29)branchiospines fines <strong>et</strong> allongée sur l'ensemble <strong>du</strong> premier arc branchial,dont 17-23 (généralement 19) sur la partie inférieure. Branchiospines engénéral plus longues que les filaments branchiaux correspondants.Corps légèrement comprimé, couvert d'écailles cycloï<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>taille au nombre <strong>de</strong> 26-35 (généralement 32) en ligne longitudinale; 10-15(généralement Il) écussons prépelviens dont le premier, sans bras ascendant,commence tout juste au niveau <strong>du</strong> premier rayon pectoral ou aprèscelui-ci mais toujours légèrement en avant <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayon pectoral ; 8-11(généralement 9) écussons postpelviens.


- 210 -Tableau XXVPrincipaux caractères métriques <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa) congica.HOLOTYPEAUTRES SPECIKENSDESCRIPTEURS --------------------------------------N Min. Max. Moy. Ect. I.e.-------------------------------- ------------- ----- ------ ------ ------ ----- -----Longueur standard (mm) 51.3 127 21.3 59.0 - - -EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR STANDARDHauteur max. corps 25.1 111 20.4 28.2 24.1 1.7 0.3Hauteur min. corps 19.7 120 14.6 22.5 18.3 1.5 0.3Haut pédoncule caudal 11.8 114 7.0 12.5 10.1 1.1 0.2Longueur dorsale 14.8 80 12.8 17.4 14.9 1.0 0.2Hauteur dorsale 21.0 68 19.8 26.5 22.4 2.8 0.7Longueur anale 21.0 81 17.5 22.8 20.6 1.2 0.2Hauteur anale - 54 10.2 13.5 11.9 0.7 0.2Longueur pectorale 13.8 55 13.5 18.2 15.4 1.0 0.3Longueur pelvienne 19.1 55 17.7 21.6 19.8 1.0 0.3Distance prédorsale 53.4 119 49.7 54.8 52.3 1.2 0.2Distance prépectorale 26.1 103 22.0 27.6 25.5 1.0 0.2Distance prépelvienne 49.7 102 . 46.7 52.8 49.9 1.2 0.2Distance préanale 72.7 102 69.4 77 .0 73.5 1.3 0.2Distance pectorale-pelvienne 23.4 96 21.8 . 26.9 24.1 1.1 0.2Distance pectorale-dorsale 34.1 89 29.9 36.6 33.4 1.4 0.3Distance pectorale-anale ,8.7 85 45.6 53.5 49.0 1.7 0.3Distance pelvienne-anale 24.2 84 22.8 28.3 25.2 1.2 0.3Distance dorsale-pelvienne 24.6 86 18.9 28.8 22.7 2.0 0.4Distance dorsale-anale 29.0 87 26.3 33.7 29.3 1.6 0.3Longueur <strong>de</strong> la tête 25.5 123 23.9 29.5 26.1 1.1 0.2EN POURCENTAGE DE LA LœG1JEUR DE LA TETEHauteur tête 74.8 90 72.1 86.6 78.7 3.0 0.6Longueur museau 26.7 103 20.9 32.0 26.9 2.4 0.5Distance interorbitaire 25.2 109 20.8 28.8 24.6 1.7 0.3Diamètre vertical oeil 35.1 102 28.9 38.8 - - -Longueur maxillaire 29.8 90 27.2 34.2 31.5 1.5 0.3Largeur maxillaire 4.6 92 3.5 6.7 4.6 0.7 0.1Longueur supramaxillaire 14.5 88 10.6 18.6 15.3 1.3 0.3


1 ! !l:;j- 211 -r !1 !i 11f.1j1 11 !i l!'1îl11i 11i111,j1,~i·11 ị1~.jOrigine <strong>de</strong> la nageoire dorsale placée légèrement <strong>de</strong>rrière celle<strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes, au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> l'intervalle qui sépare les pelviennes <strong>de</strong>l'anale; les nageoires pectorales ne touchent pas la base <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes;premier rayon <strong>de</strong> la nageoire anale inséré en arrière <strong>du</strong> niveau <strong>de</strong> l'extrémité<strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayon <strong>de</strong> la dorsale; il Y a 8 rayons à la nageoire pelvienne;11-13 (généralement 12) rayons à la pectorale 13-15 (généralement15) rayons à la dorsale <strong>et</strong> 18-22 (généralement 20) rayons à l'anale.On compte 42-45 (généralement 43) vertèbres dont 21-24 (généralement 22")abdominales <strong>et</strong> 19-22 (généralement 21) caudales. Il y a 9-11 (généralement10) os prédorsaux.Les spécimens conservés dans l'alcool ont une coloration généralejaune grisâtre avec le contour <strong>du</strong> cristallin, la région ventrale <strong>et</strong> lemilieu <strong><strong>de</strong>s</strong> flancs plus clairs. Le bout <strong>du</strong> museau <strong>et</strong> l'occiput sont pigmentés<strong>de</strong> mélanophores ainsi que le milieu <strong><strong>de</strong>s</strong> flancs.DISTRIBUTION (Fig. 62) Microthrissa congica est une espèce ubiquiste dansle bassin <strong>du</strong> Zaïre.AFFINITES Microthrissa congica est proche <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces M. moeruensis <strong>et</strong>M. minuta. Mais elle s'en distingue par son nombre très bas d'écailles enligne longitudinale (26-35) <strong>et</strong> par la forme <strong>du</strong> prémaxillaire.1 j,1i1!!îlj! 1BIOLOGIE Aucune étu<strong>de</strong> approfondie sur la biologie <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce n'aencore été réalisée. Seules quelques données générales indiquent qu'ils'agit d'une espèce qui vit dans les rivières <strong>et</strong> les lacs. Comme tous lesClupeidae, les représentants <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce se tiennent par bancs, principalementle long <strong><strong>de</strong>s</strong> bords <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> ïles.


- 212 -".: '..Il'....' t 1 1 !-..1 •• ~. 1 .J Î"",21'n'2"1 1(~... I22'XI'1 1\,"1 ! 1 j•• 1 If"1l(\ •15' i i\ i I~ i\ ~ l ,!J 1) 'f\-.. \ 1"--1 ':~;:)fl...::i ~~.. ~..~..l~. i\ 1fi) 1.. I\. ( 1 '\ ./ 'JJ:\""I~•".:::\ ,IO'~'ï· j.....,.. ~~h:. ' ..L:::-.T'j:~U· .., ..•'..~~~1~i 1 i ~i:( 1, :I\{1 i ,1 1 )!11 11 ii ii 1Il1i 1 j11 ii! 1! 11.~-H-n-- + : 1I~) '17 r _,~::"ri 1 l' 1 i " .,--+-. ,--+-- co- -_•.•2' ...onOKIft\ (I! i\ ~ "(


LISTE DES SPECIMENS EXAMINES- 213 -f1t •1MNHN 1920-159 à 162 Bangui, Oubangui (04°22'N.-18°30'E coll. Baudon 4spécimens, 43.8-59.0 mm LS.MNHN 1921 - 353 Bangui, Oubangui coll. Baudon 5 spécimens, 47.5-57.0 mmLS.MNHN 1924-19 Kabambaie (05°44'S.-20049'E.) ; coll. Schoute<strong>de</strong>n ; 1 spécimen,38.5 mm LS.MNHN 1958 - 68 Stanley-Pool, Stat. 14 (Bamu) (04°20'S. - 15°20'E.) coll.Mission Brien-Poll-Bouillon, 16.1X.57 ; 2 spécimens, 21.3-24.0 mm LSMRAC 472-473 Coquilhatville (00004'N.-18°16'E.) ; coll. Delhey, 1899 2spécimens, 36.5-50.5 mm LS (Paratypes <strong>de</strong> Poecilothrissa centralis).MRAC 493 Bikoro (00040'S.-18°16'E.); coll. Delhey 1899 ; 1 spécimen 49.4mm LS (Paratype <strong>de</strong> Poecilothrissa centralis).MRAC 7806-828 Poko (03°20'N.-26°50'E.); coll. Christy, 1912 2 spécimens,45.8-54.4 mm LS.MRAC 15076 Kabambaie, rivière Kasai (05°44'S.-20049'E.) coll. Schoute<strong>de</strong>n1 spécimen, 46.4 mm LS.MRAC 15300 Elisab<strong>et</strong>ha (Basoko) (01°09'N.-23°37'E.) coll. Tinant 1spécimen, 47.0 mm LS.MRAC 15590 Stanleyville (00030'N.-25°11'E.) coll. Lang Chapin ; 2 spécimens,51.1-55.2 mm LS.MRAC 19249-251 Gangala na Bodio, rivière Dungu (03°41'N.-29°08'E.) coll.PolI, X1.1956 ; 2 spécimens 37.6-47.7 mm LS.MRAC 26134 Nyonga (08°39'S.-26°18'E.) ; coll. <strong>de</strong> Witte, V.1925 1 spécimen,48.4 mm LS.MRAC 29278 Kabelwe (08°44'S.-26°03'E.) coll. <strong>de</strong> Witte, V.1925 1 spécimen,46.0 mm LS.MRAC 29381 Nyonga (08°39'S.-26°18'E.) coll. <strong>de</strong> Witte, V.1925 1 spéci-men, 50.3 mm LS.MRAC 29372 Nyonga ; coll. <strong>de</strong> Witte, V.1925 ; 1 spécimen, 52.0 mm LS.MRAC 29423 Kabalo (06°03'S.-26°55'E.) coll. Schoute<strong>de</strong>n, 111.1926 1spécimen, 46.4 mm LS.MRAC 30798 Buta (02°47'N.-24°50'E.) coll. Hutsebaut, 1930 ; 1 spécimen,43.6 mm LS.MRAC 49167 Kunungu (02°06'S.-16°26'E.) coll. Schoute<strong>de</strong>n (N'Kele), 19371 spécimen, 38.5 mm LS.f1~[11t [


- 214 -MRAC 51337 1nkong0 , rivière Sankuru (04°55'S.-23°15'E.) coll.1937 ; 2 spécimens, 44.0-49.1 mm LS.MRAC 68499 Yangambi, rivière Lubilu (01°05'-Oo42'N./24°55'-34'E.)I.N.E.A.C. (Difor), 1945 ; 1 spécimen, 40 mm LS.MRAC 70327-328 Kin<strong>du</strong>, fleuve Lualaba (02°55'S.-25°57'E.) coll.21.VII.1947 ; 1 spécimen, 44.3 mm LS.Wilson,coll.PoU,MRAC 70510-520 rivière Mobi, 30 km sud <strong>de</strong> Stanleyville, rive droite(00024'N.-25°26'E.) coll. PolI, 31.VII.1947 ; 1 spécimen, 49.8 mmLS.MRAC 70619-629 Stanleyville, Pêcheries <strong><strong>de</strong>s</strong> Wagénias (00029'N.-25°13'E.)coll. PolI, 26.VII.1947 ; 1 spécimen, 43.9 mm LS.MRAC 88319 Bokuma (00006'S.-18°41'E.); coll. Lootens, 1953 1 spécimen47.7 mm LS (Holotype <strong>de</strong> Poecilotbrissa centralis).MRAC 93670-671 Bokuma; coll. Lootens, 22.1.1954 ; 1 spécimen, 44.1 mm LS(Paratype <strong>de</strong> Poecilotbrissa centralis).MRAC 94277-282 Bokuma, Tshuapa ; coll. Lootens, IV.1954 ; 3 spécimens 44.2­47.6 mm LS (Paratypes <strong>de</strong> Poecilotbrissa centralis).MRAC 94488-491 Bokuma; coll. Lootens, 1953 ; 3 spécimens, 45.7-49.5 mm LS(Paratypes <strong>de</strong> Poecilotbrissa centralis).MRAC 96574 Bokuma; coll. Lootens, 1954 ; 1 spécimen 47.1 mm LS (Paratype<strong>de</strong> Poecilotbrissa centralis).MRAC 98042-135 Manianga, r~i<strong><strong>de</strong>s</strong> fleuve Congo (05°06'S.-14°04'E.) coU.Man<strong>de</strong>ville, 24.IX.1954 ; 3 spécimens, 44.1-46.3 mm LS.MRAC 99526 Boma, fleuve Congo (05°50'S.-13°03'E.) coll. Mesmaeckers,V.1955 ; 1 spécimen, 29.4 mm LS.MRAC 101646-647 Boen<strong>de</strong>, rivière Tshuapa (00014'S.-20050'E.) coll.Philippe, VII.1955 2 spécimens, 46.0-47.9 mm LS (Paratypes <strong>de</strong>Poecilotbrissa centralis).MRAC 101988-102003 fleuve Congo, Yaekela (00048'N.-24°16'E.) coll. Gosse,8.111.1955 ; 2 spécimens, 29.9-43.9 mm LS.MRAC 102046-052 fleuve Congo, Yaekela; coll. Gosse, 3.XI.1955 2 spécimens,26.9-30.1 mm LS.MRAC 104905-907 Boen<strong>de</strong>, rivière Tshuapa (00014'S.-20050'E.) ; coll. Philippe,2.111.1956 ; 3 spécimens (dont 2 éclaircis), 50.5-54.6 mm LS.MRAC 104908-923 Boen<strong>de</strong>, rivière Tshuapa; coll. Philippe, II.111.1956;9 spécimens (dont 2 éclaircis) 46.4-54.2 mm LS (Paratypes <strong>de</strong> Poecilotbrissacentralis).


11- 215 -j1l1,i111lJ !t1f11fMRAC 116609-691 Stanley-Pool (04°06'-20'S.-15°15'-23'E.) coll. MissionBrien - Poll - Bouillon 1957 ; 2 spécimens éclaircis, 49.7-51.7 mm LS.MRAC 116694-704 Stat. 4, Stanley-Pool, près <strong>de</strong> la rivière N'Sele (04°15'S.­15°33'E.) ; coll. Mission Brien - Poll - Bouillon 1957, 4.1X.1957 ; 1spécimen 47.1 mm LS.MRAC 116705-729 Stat. 3, Stanley-Pool, chenal <strong>de</strong>vant Maluku (04°04'S.-15°33'E.) coll. Mission Brien - Poll - Bouillon 1957, 4.X.1957 ; 1spécimen, 32.9 mm LS.MRAC 118955-962 Stanley-Pool, chenal en amont <strong>de</strong> Léopoldville (03°56'-­04°03'S.-15°32'-15°54'E.) mission Brien - Poll - Bouillon 1957 ; 3spécimens, 23.4-29.9 mm LS.MRAC 120397-399 Yangambi, en face <strong>de</strong> Bokewaka, fleuve Congo (00045'N.­24°28'E.) ; coll. Hulot, 20.V1.1949 ; 1 spécimen, 52.9 mm LS.MRAC 120400-408 Yangambi, fleuve Congo (00047'N.-24°28'E.) coll. Hulot,3.111 ; 3 spécimens, 45.2-53.1 mm LS.MRAC 120410-419 rivière Wamba (02°08'N.-28°00'E.) coll. Hulot,22.X11.1947 ; 2 spécimens, 26.6-29.8 mm LS.MRAC 120423-434 Yangambi, rivière Boon<strong>de</strong> (00057'N.-24°28'j00046'N.-24°24'E.)coll. Hulot, X1.1948 ; 2 spécimens, 23.6-23.9 mm LS.MRAC 120435 Yangambi, fleuve Congo, en face <strong>du</strong> confluent <strong>de</strong> la Liturumbu(00044'N.-24°28'E.) ; coll. Hulot, 22.V111.1949 ; 1 spécimen.MRAC 120436-437 Bambili (Uele) (03°38'N.-26°04'E.) ; coll. Hulot, 7.V.19481 spécimen, 44.0 mm LS.MRAC 120438 Yangambi, fleuve Congo en face <strong>de</strong> Yangon<strong>de</strong> (00044'N.-24°28'E.)coll. Hulot, 21.V11.1949 ; 1 spécimen, 41.9 mm LS.MRAC 120439-443 Yangambi, fleuve Congo, confluent Liturumbu (00044'N.­24°28'E.) ; coll. Hulot, 22.V111.1949 4 spécimens, 48.2-56.4 mm LS.MRAC 120444-455 Yangambi, rivière Lusambila (00047'N.-24°28'E.) coll.Hulot, 3.V1.1949 ; 1 spécimen, 29.7 mm LS.MRAC 120506-530 Yangambi, fleuve Congo, île Liturumbucoll. Hulot, 24.X111.1948 ; 3 spécimens (dont 2(00044'N.-24°28'E.) ;éclaircis), 27.6-41.3mm LS.MRAC 120531-554 Stanleyville, rapi<strong><strong>de</strong>s</strong> Wagenias (00029'N.-25°13'E.) coll.Hulot, 8.X11.1947 ; 4 spécimens, 33.1-46.8 mm LS.MRAC 120555-576 Léopoldville, île Aténa (04°19'S.-15°19'E.) coll.Hulot 1.N.E.A.C. 12.X.1948 ; 1 spécimen, 26.3 mm LS.MRAC 131694-708 Alipogo (bac) (03°34'N.-25°44'E.) coll. Gosse, 15.X.19542 spécimens, 41.0-41.2 mm LS.


- 216 -MRAC 131711-710 Yakama, fleuve Congo (00047'N.-24°18'E.) ; coll. Gosse,8.X11.1955 ; 2 spécimens, 38.9-41.8 mm LS.MRAC 137972-976 Yangambi, falaise Yaosuka (00045'N.-24°29'E.) coll.Gosse, 31.111.1950 ; 2 spécimens, 52.5-53.1 mm LS.MRAC 166277-286 Zambi, rivière Oubangui, terre <strong>de</strong> Libenge (03°20'N.-18°38'E.) coll. Cremer <strong>et</strong> Neumann, 10.X11.1947 ; 1 spécimen, 49.3mm LS.MRAC 166287-289 Motenge-Boma, rivière Oubangui, terre <strong>de</strong> Libenge (03°15'N.­18°39'E.); coll. Cremer <strong>et</strong> Neumann, 11.X11.1947 ; 3 spécimens, 50.1­66.2 mm LS.MRAC 166295-296 Kala, rivière Oubangui, terre <strong>de</strong> Libenge (Zaïre) (03°23'N.­18°39'E.); coll. Cremer <strong>et</strong> Neumann, 16.X11.1947 ; 2 spécimens, 44.7­45.1 mm LS.MRAC 166297-298 Zongo, rivière Oubangui, terre <strong>de</strong> Libenge (Zaïre)(04°21'N.-18°36'E.)39.7-40.4 mm LS.coll. Cremer <strong>et</strong> Neumann, 1948; 2 spécimens,MRAC 166299-333 Gumugu, rivière Oubangui, terre <strong>de</strong> Libenge (03°39'N.­18°38'E.) ; coll. Cremer <strong>et</strong> Neumann, V.1948 ; 1 spécimen, 31.9 mm LS.MRAC 178883 Nyangwe, rivière Lualaba (04°13'S.-26°11'E.) ; coll. Mahieu,II.1958 ; 1 spécimen 43.0 mm LS.MRAC 178884-888 Nyangwe, rivière Lualaba coll. Mahieu, V.1958 2spécimens, 42.4-45.4 mm LS.MRAC 178893-896 Stanley-Falls (00030'N.-25°12'E.) coll. Lambert,13.X.1959 ; 1 spécimen, 35.3 mm LS.MRAC 188189-612 Boen<strong>de</strong>, rivière Tshuapa coll. Philippe, V1.1956; 12spécimens 45.1-54.1 mm LS (Paratypes <strong>de</strong> Poecilotbrissa centralis).MRAC 188613-614 District <strong>de</strong> la Tshuapa (00006'S.-18°41'E.) ; coll. Lootens1960-1964; 2 spécimens, 46.9-50.0 mm LS (Paratypes <strong>de</strong> Poecl1otbrissacentralis).MRAC 73-22-P-151-181 Stanley-Pool (04°06'-20'S.-15°15'-23'E.) coll.Man<strong>de</strong>ville, 23.1X.1957 ; 5 spécimens, 25.7-39.2 mm LS.MRAC 79-1-P-27 Mabwe, rive Est <strong>du</strong> lac Upemba (08°39'S.-26°30'E.) coll.<strong>de</strong> Witte, 17-19.X1.1948 ; 1 spécimen, 58,7 mm LS.NMS 9919 Lower Zaïre river coll. Laman, 1919 ; 4 spécimens (Syntypes <strong>de</strong>Kicrotbrlssa eupleura).


- 217 -KICROTHRISSA (POECILOTHRISSA) HOERUENSIS (POLL,1948)SYNONYME Poecilothrissa moeruensis Poll, 19481J1 1l11 li11l~1111 j11 •ll!111HOLOTYPE MRAC 6372 (30.4 mm LS) provenant <strong>du</strong> Lac Moero à Kilwa, Zaire(09°18'S.-28°56'E.); coll. Stappers. PARATYPES : MRAC 3546-731 (16 spécimens24.3-32.3 mm LS) MRAC 4051-052 (2 spécimens) ; MRAC 4055-071 (71spécimens 19.1-27.0 mm LS) ; MRAC 4188-196 (9 spécimens 22.0-30.3 mm LS);MRAC 4806-936 (131 spécimens) 15.0-24.2 mm LS) MRAC 6373-382 (10 spécimens22.9-27.8 mm LS); MRAC 6387-389 (3 spécimens 27.6-27.8 mm LS) ; MRAC6393-402 (10 spécimens 24.0-26.9 mm LS) ; MRAC 6925-930 (6 spécimens 24.3­24.7 mm LS) ; MRAC 9278-307 (30 spécimens 24.6-25.8 mm LS) ; tous provenant<strong>du</strong> Lac Moero, Zaire ; coll. Stappers.DIAGNOSE Microthrissa moeruensis se distingue <strong><strong>de</strong>s</strong> autres espèces parl'association <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères suivants premier écusson prépelvien toujourssitué après le <strong>de</strong>rnier rayon pectoral nageoire dorsale insérée au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus<strong>de</strong> la base <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes; nageoire anale notablement éloignée <strong>du</strong> niveau<strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayon dorsal; maxillaire massif, avec sa base plus d'une fois<strong>et</strong> <strong>de</strong>mie plus longue que son pédicelle.DESCRIPTION: Fondée sur l'holotype <strong>et</strong> 63 paratypes, dont 29 éclaircis. Lesprincipaux caractères méristiques sont indiqués dans le tableau XXVI.Tête p<strong>et</strong>ite avec un museau obtusément pointu mâchoire inférieurenon ou légèrement proéminente, pourvue <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques dirigéesvers l'intérieur <strong>de</strong> la bouche; 11-24 (généralement 19) <strong>de</strong>nts prémaxillaires;touffes <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts vomériennes présentes ; <strong>de</strong>nts linguales absentes13-30 (généralement 23) p<strong>et</strong>ites <strong>de</strong>nts coniques maxillaires; largeur <strong>du</strong>maxillaire 13.6-22.7 % <strong>de</strong> sa longueur longueur <strong>du</strong> supramaxillaire 43.5­63.6 % <strong>de</strong> la longueur <strong>du</strong> maxillaire; base <strong>du</strong> maxillaire plus d'une fois<strong>et</strong> <strong>de</strong>mie plus longue que son prédicelle. Oeil p<strong>et</strong>it. 26-31 (généralement29) branchiospines allongées <strong>et</strong> minces sur l'ensemble <strong>du</strong> premier arc branchial,dont 18-20 (généralement 19) sur la partie inférieure ; la longueur<strong><strong>de</strong>s</strong> branchiospines est supérieure à celle <strong><strong>de</strong>s</strong> filaments branchiaux correspondants.Corps légèrement comprimé, couvert d'écailles cycloi<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> taillemoyenne au nombre <strong>de</strong> 35-40 (généralement 36) en ligne longitudinale ; 10-12


- 218 -(généralement 12) écussons prépelviens dont les 1-2 premiers, généralementsans bras ascendant, sont toujours situés après le <strong>de</strong>rnier rayon pectoral ;5-8 écussons postpelviens.Origine <strong>de</strong> la nageoire dorsale placée au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> celle <strong><strong>de</strong>s</strong>nageoires pelviennes <strong>et</strong> équidistante <strong>du</strong> museau <strong>et</strong> <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> la nageoirecaudale ou un peu plus proche <strong>de</strong> celle-ci; la nageoire pectorale n'atteintpas la base <strong>de</strong> la nageoire pelvienne; origine <strong>de</strong> la nageoire analen<strong>et</strong>tement en arrière <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier rayon <strong>de</strong> la dorsale; 8 rayonspelviens; 10-13 (généralement Il) rayons pectoraux; 12-15 (généralement14) rayons dorsaux 15-22 (généralement 18) rayons à l'anale. On compte39-41 (généralement 40) vertèbres dont 20-21 abdominales <strong>et</strong> 19-20 caudales.Il y a Il (généralement 10) os prédorsaux.La coloration générale <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens conservés dans l'alcool estjaune-marron avec une ban<strong>de</strong> latérale plus claire, couverte souvent dans sapartie postérieure par une série <strong>de</strong> malanophores. Le museau, le menton <strong>et</strong>l'occiput sont également couverts <strong>de</strong> mélanophores.DISTRIBUTION (Fig. 63)Moero.Microthrissa moeruensis semble endémique <strong>du</strong>LacAFFINITES C<strong>et</strong>te espèce se distingue essentiellement <strong>de</strong> Microthrissacongica par le nombre d'écailles en ligne longitudinale (35-40 contre 26­35), le nombre <strong>de</strong> vertèbres abdominales (20-21 contre 21-24) <strong>et</strong> par laforme <strong>du</strong> prémaxillaire. Elle peut être différenciée <strong>de</strong> Microthrissa minuta,l'autre espèce appartenant au même sous-genre, par la position <strong>du</strong> premierécusson prépelvien par rapport à la base <strong>de</strong> la pectorale, par la position<strong>de</strong> la nageoire anale <strong>et</strong> par la forme <strong>du</strong> maxillaire. Les différences quiséparent M. congica <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces appartenant au sous-genre M. (Microthrissa)sont données dans la clé <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-genres.BIOLOGIE Il n'existe aucune étu<strong>de</strong> consacrée à la biologie <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce.Quelques données générales indiquent qu'il s'agit d'une espèce lacustrequi vivrait aussi dans les rivières tributaires <strong>du</strong> Lac Moéro.


- 219 -Tableau XXVI:Principaux caractères métriques <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa) moeruensisHOLOTYPEPARATYPESDESCRIPTEURS -------------------------------------N Min. Max. Moy. Ect. I.e.--------------------------------- ------------- ---- ------ ------ ------ ----- -----Longueur standard (nnn) 30.4 30 19.1 30.4 - - -EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR STANDARD1 ;j•1 !j1jfHauteur·max. corps 25.1 28 20.5 28.1 23.8 1.6 0.6Hauteur min. corps 19.1 30 15.6 21.5 17.5 1.4 0.5Haut pédoncule caudal 12.8 29 8.6 13.9 10.3 1.3 0.5Longueur dorsale 15.1 26 13.6 17.4 15.5 1.1 0.4Hauteur dorsale - 14 18.1 23.4 21.9 1.5 0.8Longueur anale 17 .4 25 16.5 22.1 18.6 1.4 0.6Hauteur anale - 5 10.4 14.7 12.5 1.7 0.5Longueur pectorale - 3 16.7 18.4 17 .4 0.9 1.0Longueur pelvienne - 5 19.2 21.9 20.2 1.1 1.0Distance prédorsale 54.6 30 50.6 55.9 53.5 1.4 0.5Distance prépectorale 26.6 21 24.4 30.9 27 .8 1.5 0.6Distance prépelvienne 53.9 21 50.4 55.6 52.8 1.7 0.7Distance préanale 76.1 21 71.3 78.6 75.1 1.8 0.8Distance pectorale-pelvienne 25.3 19 23.0 27.9 25.6 1.6 0.7Distance pectorale-dorsale 35.2 20 31.4 36.0 33.6 1.6 0.7Distance pectorale-anale 50.3 20 45.0 53.8 49.6 2.2 1.0Distance pelvienne-anale 25.0 23 19.8 26.4 23.2 1.8 0.7Distance dorsale-pelvienne 25.3 24 18.4 25.5 21.7 1.7 0.7Distance dorsale-anale 32.2 21 26.4 33.5 28.7 2.0 0.9Longueur <strong>de</strong> la tête 30.6 30 26.4 31.1 29.4 0.9 0.3EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR DE LA TETEHauteur tête 77.4 25 73.2 84.6 79.2 3.6 1.4Longueur museau 22.6 28 20.3 28.4 24.2 1.8 0.7Distance interorbitaire 20.4 28 19.0 26.0 23.0 1.8 0.7Diamètre vertical oeil 34.4 28 28.4 38.4 - - 0.8Longueur maxillaire 34.5 20 30.9 40.0 35.2 2.3 1.0Largeur maxillaire 5.4 22 4.6 7.9 6.2 0.8 0.3Longueur supramaxillaire 20.4 19 15.4 21.3 18.7 1.8 0.8--


- 220 -If' ",.". U'\; l'1, ,1i1 ,.! Vl""i JI


11- 221 -HICROTHRISSA (POECILOTHRISSA) KINUTA POLL, 1974HOLOTYPE MRAC 188615 (29.3 mm LS) provenant <strong>de</strong> la Rivière Garamba,bassin <strong>du</strong> Zaïre (03°40' j04°40'N.-28°44'j30005'E.) coll. <strong>de</strong> Saeger. PARA­TYPES: MRAC 188616-633 (18 spécimens 25.6-29.9 mm LS) provenant <strong>de</strong> la mêmelocalité que l'holotype; MRAC 188634-671 (37 spécimens 20.0-23.3 mm LS)provenant <strong>de</strong> la rivière Dungu à Gangala na Bodia, bassin <strong>du</strong> Zaïre (03°41'N.-29°08'E.) ; coll. PolloDIAGNOSE : Touffes <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts palatines souvent absentes ; apparition tardived'écussons prépectoraux à partir <strong>de</strong> 35.0 mm <strong>de</strong> longueur standard épurauxfusionnés chez plusieurs spécimens (Fig. 58C); généralement une tachenoire à la base <strong>du</strong> lobe inférieur <strong>de</strong> la caudale.1DESCRIPTION: Fondée sur l'holotype, 55 paratypes, dont 6 éclaircis <strong>et</strong> 14autres spécimens, dont 1 éclairci. Le tableau XXVII résume les principauxcaractères méristiques.1i111î111i11ịj1P<strong>et</strong>ite tête ; mâchoire inférieure non ou légèrement proéminente ;12-30 (généralement 18-19) <strong>de</strong>nts coniques sur le prémaxillaire, dirigéesvers l'intérieur <strong>de</strong> la bouche; touffes <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts palatines souvent absentespas <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur la langue; 11-25 (généralement 17) p<strong>et</strong>ites <strong>de</strong>ntsconiques sur le maxillaire; largeur <strong>du</strong> maxillaire 16.0-25.0 % <strong>de</strong> la longueur<strong>du</strong> maxillaire <strong>et</strong> longueur <strong>du</strong> supramaxillaire 41.7-48.1 % <strong>de</strong> la longueur<strong>du</strong> maxillaire. La base <strong>du</strong> maxillaire est à peine plus longue ougénéralement plus courte que son pédicelle. Oeil avec paupière adipeusefaiblement développée. 27-32 (généralement 29) branchiospines fines <strong>et</strong>allongées sur l'ensemble <strong>du</strong> premier arc branchial, dont 18-22 (généralement20) sur la partie inférieure. Les branchiospines sont presque toujours pluslongues que les filaments branchiaux correspondants.Origine <strong>de</strong> la nageoire dorsale plus proche <strong>du</strong> museau que <strong>de</strong> labase <strong>de</strong> la nageoire caudale <strong>et</strong> insérée toujours en arrière <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> lapelvienne qui est n<strong>et</strong>tement éloignée <strong>de</strong> l'extrémité <strong>de</strong> la nageoire pectoralepremier rayon <strong>de</strong> l'anale situé toujours légèrement en arrière <strong>du</strong><strong>de</strong>rnier rayon <strong>de</strong> la dorsale; 8 rayons pelviens 10-13 (généralement 13)rayons pectoraux; 12-15 (généralement 13) rayons dorsaux; 18-21 (géné-


- 222 -Tableau XXVIIPrincipaux caractères métriques <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa) minuta•.HOLOTYPEAUTRES SPECDfENSDESCRIPTEURS -------------------------------------N Min. Max. Moy. Ect. I.e.--------------------------------- ------------- ---- ------ ------ ------ ----- -----Longueur standard (mm) 29.3 49 17.5 42.6 - - -EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR STANDARDHauteur max. corps 30.4 46 18.9 31.0 26.0 3.0 0.1Hauteur min. corps 23.2 47 13.7 22.2 18.9 2.2 0.7Haut pédoncule caudal 10.9 48 8.0 12.2 9.9 0.8 0.3Longueur dorsale 14.3 43 13.5 19.7 15.6 1.3 0.4Hauteur dorsale 24.2 38 21.8 25.3 23.1 0.9 0.3Longueur anale 23.2 45 19.2 24.5 22.6 1.2 0.4Hauteur anale 12.3 35 10.8 15.4 12.8 1.1 0.4Longueur pectorale 16.0 40 15.3 19.6 17.0 1.2 0.4Longueur pelvienne 22.9 40 20.0 23.6 21.8 0.8 0.3Distance prédorsale 58.0 48 50.7 59.1 55.0 1.7 0.5Distance prépectorale 27.1 46 23.6 28.5 26.6 1.2 0.4Distance prépelvienne 51.5 45 45.7 51.8 49.7 1.3 0.4Distance préanale 73.4 44 66.4 74.4 71.1 1.6 0.5Distance pectorale-pelvienne 24.2 46 21.1 . 26.8 23.4 1.4 0.5Distance pectorale-dorsale 39.0 45 31.3 39.3 36.5 1.8 0.6Distance pectorale-anale . 48.8 46 41.5 49.9 46.4 1.9 0.6Distance pelvienne-anale 25.2 46 21.9 28.0 24.0 1.4 0.5Distance dorsale-pelvienne 30.0 45 19.4 30.3 25.3 2.8 0.9Distance dorsale-anale 29.7 46 22.5 30.2 26.7 1.7 0.6Longueur <strong>de</strong> la tête 28.3 48 24.4 30.0 27.7 1.2 0.4EN POURCENTAGE DE LA LONGUEUR DE LA TETEHauteur tête 77 .1 33 72.1 82.4 77.5 3.4 0.4Longueur museau 21.7 47 16.9 27.8 22.6 2.3 0.7Distance interorbitaire 21.7 47 17.9 26.0 22.6 2.0 0.6Diamètre vertical oeil 35.8 47 29.2 38.2 - - -Longueur maxillaire - 34 26.6 34.6 29.8 2.. 6 1.0Largeur maxillaire 6.0 42 4.3 6.8 5.7 0.8 0.3Longueur supramaxillaire 15.7 17 12.7 20.8 17.5 3.0 0.2--


1t j111- 223 -ralement 20) rayons à l'anale. Il y a 37-43 (généralement 41) écailles cycloi<strong><strong>de</strong>s</strong>en ligne longitudinale. On compte 40-44 (généralement 41) vertèbresdont 20-23 (généralement 20) abdominales <strong>et</strong> 19-22 (généralement 21) caudales.Il y a 11-13 (généralement 12) os prédorsaux.Les spécimens conservés en alcool ont une coloration générale11 jaune-grisâtre; l'occiput est noirâtre par la présence <strong>de</strong> nombreux mélanophoresune faible trace <strong>de</strong> mélanophores est présente sur le pédoncule1!jcaudal, se terminant par une tache noire à la base <strong>du</strong> lobe inférieur <strong>de</strong> laljcaudale.ljDISTRIBUTION (Fig. 63): Microthrissa minuta a été décrit <strong>de</strong> la rivièreJDungu, un affluent <strong>du</strong> bassin central <strong>du</strong> Zaïre. L'espèce a également étér<strong>et</strong>rouvée dans le Bas-Zaïre. Entre ces <strong>de</strong>ux localités nous n'avons pas1 ljtrouvé <strong>de</strong> spécimens appartenant à c<strong>et</strong>te espèce. Malgré c<strong>et</strong>te distributioni particulière, nous sommes convaincu qu'il s'agit <strong>de</strong> la même espèce. Delnouvelles collections complèteront peut-être c<strong>et</strong>te distribution. Une erreur1 }d'étiqu<strong>et</strong>age nous semble peu probable.ji11AFFINITES Microthrissa minuta se distingue <strong><strong>de</strong>s</strong> autres espèces <strong>du</strong> sousgenresurtout par la forme <strong>du</strong> maxillaire, le nombre plutôt élevé d'os~,1l prédorsaux, la position <strong>du</strong> premier écusson prépelvien <strong>et</strong> par la présence1 ,d'une tache noire à la base <strong>du</strong> lobe inférieur <strong>de</strong> la caudale.jj1BIOLOGIE Il n'existe aucune étu<strong>de</strong> consacrée à la biologie <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce.Quelques données générales indiquent qu'il s'agit d'une espèce lacustrequi vivrait aussi dans les rivières tributaires <strong>du</strong> Lac Moéro.1 \~LISTE DES SPECIMENS EXAMINES1 !1!tAMNH 55298 Zaïre river, mainstream near Bulu, W. of Luozi14°01'E.) coll. Roberts <strong>et</strong> Stewart, 15.VII.1973 ; 1 spécimenéclairci, 43,0 mm LS.MeZ 50208 Zaïre river, mainstream near Bulu, W. of Luozi (05°01'S.-14°01'E. coll. Roberts <strong>et</strong> Stewart, 15.VII.1973 ; 2 spécimens, 41.6-42.6 mm LS.J


- 224 -MCZ 50261 Zaïre river, mainstream at Tadi, near Kibunzi (05 D 14'S.-13 D 56'E.)coll. Roberts <strong>et</strong> Stewart, 21.VII.1973 ; 3 spécimens 12.8-41.7 mm LS.MCZ 50348 Zaïre river, mainstream a few km N.E. of Kinganga (05 D 16.5'S.­13 D 47'E.) ; coll. Roberts <strong>et</strong> Stewart, 12.VII.1973 ; 6 spécimens, 13.1­22.9 mm LS.MCZ 50401 Zaïre river, mainstream near Isangila (05 D 18'S.-13 D 36.5'E.)coll. Roberts <strong>et</strong> Stewart, 15.VII.1973 ; 1 spécimen, 35.2 mm LS.MCZ 50573 Zaïre river, mainstream at Kinganga (05 D 18'S.-13 D 45'E.) coll.Roberts <strong>et</strong> Stewart, 9-10.VII.1973 ; 1 spécimen, 41.1 mm LS.C -AUTRES ESPECES DECRITES DANS LE GENRE KICROTHRISSAWhitehead (1986b) a décrit Microthrissa normanae sur <strong><strong>de</strong>s</strong> exemplairesprovenant <strong>de</strong> la rivière Birim (Bassin <strong>du</strong> Pra) au Ghana. Au cours <strong>de</strong>notre étu<strong>de</strong> nous avons rapporté c<strong>et</strong>te espèce au genre Pellonula, danslequel elle s'est avérée synonyme <strong>de</strong> P. leonensis Boulenger, 1916. Eneff<strong>et</strong>, l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la langue, à l'ai<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens colorés <strong>et</strong> <strong>de</strong> lamicroscopie électronique à balayage, a permis <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en évi<strong>de</strong>nce laprésence d'une rangée <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques, un caractère qui n'a jamais étéobservé chez les Microthrissa (Cf. partie Pellonula pour les détails).Deux autres espèces nominales ont été décrites dans le genreMicrothrissa, mais elles ont été rapportées ultérieurement à un autre genreMicrothrissa parva Regan, 1917 décrit <strong>du</strong> bassin central <strong>du</strong> Zaire a ététransféré au genre Nannothrissa par Poll, 1965. Ce genre se distingue <strong>du</strong>genre Microthrissa par une <strong>de</strong>ntition prémaxillaire <strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaire vestigialeou absente, par l'absence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts linguales <strong>et</strong> vomériennes <strong>et</strong> par unemâchoire inférieure proéminente.Dag<strong>et</strong> (1954) a décrit Microthrissa miri <strong>du</strong> bassin central <strong>du</strong>Niger. Déjà en 1965, Dag<strong>et</strong> &Iltis considéraient c<strong>et</strong>te espèce nominale commesous-espèce <strong>de</strong> Pellonula afzeliusi. Roman (1966) la citait comme une espècevali<strong>de</strong> <strong>de</strong> Pellonula. D'après nos résultats obtenus au cours <strong>de</strong> la révision<strong>du</strong> genre Pellonula, les types <strong>de</strong> Microthrissa miri offrent tous les caractères<strong>du</strong> genre Pellonula, y compris la présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts linguales. Aussinous considérons c<strong>et</strong>te espèce comme appartenant au genre Pellonula, dans


1- 225 -11Pellonula pour les détails).j1iJ1l111jpartie Pellonula pour les détails).i1111;!D - PHYLOGENIE1<strong>de</strong>nts linguales (3).111,11 J;lequel il a été montré qu'elle était synonyme <strong>de</strong> P. leonensis (Cf. partieEnfin, nous avons pu examiner l'exemplaire i<strong>de</strong>ntifié comme Microthrissasp. par Dag<strong>et</strong> (1962) <strong>et</strong> provenant <strong>du</strong> Fouta Djalon en Guinée. Cespécimen est également pourvu <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts coniques sur la langue. De ce fait,nous ne le considérons plus comme appartenant au genre Microthrissa <strong>et</strong> nousl'avons rapporté au genre Pellonula. Malgré le mauvais état <strong>de</strong> c<strong>et</strong> exemplairenous avons <strong>de</strong> bonnes présomptions pour penser qu'il s'agit d'unexemplaire <strong>de</strong> P. leonensis. L'étu<strong>de</strong> d'autres exemplaires, provenant <strong>de</strong> lamême région, pourrait probablement confirmer c<strong>et</strong>te i<strong>de</strong>ntification (Cf.Les caractères suivants peuvent être considérés comme la synapomorphiepour les espèces composant le genre Microthrissa <strong>de</strong>ntaire haut(1) pourvu <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts circonstrites à sa partie antérieure (2) <strong>et</strong> absence <strong>de</strong>Nous estimons que les espèces appartenant au sous-genre Microthrissa(Microthrissa) sont moins évoluées que celles <strong>du</strong> sous-genre Microthrisssa(Poecilothrissa) Les premiers se distinguent par la présenced'écussons prépectoraux, le nombre élevé <strong>de</strong> rayons à la nageoire anale,correspondant à une nageoire très longue, <strong>et</strong> le corps fortement comprimé,caractères que nous considérons comme plésiomorphes. La forme <strong>du</strong> prémaxillaire(4) <strong>et</strong> sa <strong>de</strong>ntition (5) ainsi que la forme <strong><strong>de</strong>s</strong> os prédorsaux (6)représentent à notre avis les apomorphies qui démontrent que M. whiteheadiest l'espèce la plus évoluée au sein <strong>de</strong> ce sous-genre.Les synapomorphies réunissant les espèces <strong>du</strong> sous-genre Microthrissa(Poecilothrissa) sont l'absence générale d'écussons prépectoraux(7),le nombre ré<strong>du</strong>it <strong>de</strong> rayons à la nageoire anale (8) <strong>et</strong> le corps modérementcomprimé (9). Microthrissa congica se distingue par son nombre ré<strong>du</strong>itd'écailles en ligne longitudinale; la synapomorphie pour M. minuta <strong>et</strong>M. moeruensis est la structure <strong>du</strong> prémaxillaire beaucoup plus ré<strong>du</strong>ite (10).Enfin, le nombre ré<strong>du</strong>it d'écussons pelviens (11) chez Microthrissa moeruensisla présente comme l'espèce la plus évoluée <strong>de</strong> ce sous-genre.


- 226 -La figure 64 représente un cladogramme hypothétique <strong>de</strong> la phylogénie<strong><strong>de</strong>s</strong> espèces <strong>du</strong> genre Microthrissa. Les aires <strong>de</strong> répartition <strong><strong>de</strong>s</strong>différentes espèces semblent confirmer ces hypothèses.Il est évi<strong>de</strong>nt que ces idées préliminaires sur la phylogénie <strong><strong>de</strong>s</strong>espèces <strong>de</strong> Microthrissa mériteront d'être confirmées. Les résultats <strong>de</strong> larévision <strong>de</strong> l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae apporteront probablement <strong><strong>de</strong>s</strong> donnéessupplémentaires.,zi ïreMO'yenB. aHa., tMoyanH • ., tMoyenBa,MoyenB. aHa.,t1 11-3Figure 64 : Cladogramme <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces <strong>du</strong> genre Microthrissa(l : <strong>de</strong>ntaire haut2: <strong>de</strong>nts <strong>de</strong>ntaires circonscrites à sa partie antérieure; 3: absence <strong>de</strong><strong>de</strong>nts linguales; 4: forme <strong>du</strong> prémaxillaire ; 5 : <strong>de</strong>ntition <strong>du</strong> prémaxillaire; 6 : forme <strong><strong>de</strong>s</strong> os prédorsaux ; 7 : absence d'écussons prépectoraux ;8: nombre re<strong>du</strong>it <strong>de</strong> rayons à l'anale; 9 : corps modérement comprimé; 10: prémaxillaire re<strong>du</strong>it , ; 11 : nomb'd' re re Ult d" ecussons pe1')Vlens .


fiJ"1i f1- 227 -IV - AUTRES GENRES DE PELLQNlJLINAE DE L' AFRIQUE OCCIDENTALE ET CENTRALE~1Rappelons que le but <strong>du</strong> présent travail est <strong>de</strong> clarifier lasystématique <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeidae <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux <strong>douce</strong>s <strong>et</strong> saumâtres <strong>de</strong> l'Afrique Occi<strong>de</strong>ntale<strong>et</strong> Centrale, à partir <strong>de</strong> la révision détaillée <strong><strong>de</strong>s</strong> genres les plusproblématiques. Après la partie ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus abordée, le second vol<strong>et</strong> <strong>de</strong> c<strong>et</strong>ravail consistera, seulement, à préciser la diagnose <strong><strong>de</strong>s</strong> autres genres<strong>de</strong> Pellonulinae africains concernés, relativement bien définis, qui n'ontpas fait l'obj<strong>et</strong> d'une étu<strong>de</strong> approfondie. Il en sera <strong>de</strong> même pour lesespèces respectives qui les composent. L'objectif à atteindre est la propositiond'une clé <strong>de</strong> détermination fiable <strong>et</strong> pratique pour l'ensemble <strong>de</strong> cespoissons.Notons que c<strong>et</strong>te partie <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> sera basée sur l'examen morphologique<strong>et</strong> ostéologique <strong><strong>de</strong>s</strong> types <strong>et</strong> quelques exemplaires <strong><strong>de</strong>s</strong> genresconcernés. C<strong>et</strong> examen sera soutenu par une compilation critique <strong>de</strong> lalittérature.GENRE LIMNOTIIRISSA REGAN, 1917ESPECE-TYPEPellonula miodon Boulenger, 1906 (partim), par monotypie.DIAGNOSE: ce genre 'est remarquable par la forme <strong>de</strong> son complexe prémaxillaire-maxillaire:maxillaire massif, large sur toute sa longueur, sanspédicelle, en contact direct avec le prémaxillaire très ré<strong>du</strong>it (absence <strong>de</strong>brèche séparant le prémaxillaire <strong>du</strong> maxillaire) (Fig. 65).pm" dn mx sm",O,5mm,Figure 65thrissa.Schéma montrant le complexe prémaxillaire-maxillaire <strong>de</strong> Limno-


- 228 -ESPECES lDfINALES DECRITESPo11 (1953) décrit Microthrissa stappersii. En 1964, il redéfinitle genre Microthrissa qui ne contiendra plus qu'une seule espèce, M. royauxi.Mais l'espèce nominale Microthrissa stappersii, r<strong>et</strong>irée <strong>du</strong> genreconsidéré, ne connaîtra plus aucune autre assignation générique ni aucunstatut taxinomique quelconque jusqu'en 1974. En eff<strong>et</strong> à c<strong>et</strong>te date, l'auteurrevient sur c<strong>et</strong>te espèce nominale <strong>et</strong> la rattache provisoirement augenre Limnothrissa. Depuis, l'usage semble confirmer c<strong>et</strong>te assignationgénérique provisoire. Aussi, nous nous proposons d'éclaircir ce problème.Les exemplaires-types <strong>de</strong> Microthrissa stappersii ont été comparésà ceux <strong>de</strong> l'espèce-type (Limnothrissa miodon) mais également à d'autresspécimens éclaircis appartenant à c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière. C<strong>et</strong> examen, relevant à lafois <strong>de</strong> la morphologie <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'ostéologie, a porté sur les caractèresintervenant dans la diagnose <strong>de</strong> Limnothrissa. L'étu<strong>de</strong> ainsi entreprise,nous a permis <strong>de</strong> r<strong>et</strong>rouver tous les caractères génériques <strong>de</strong> ce genre chezles spécimens <strong>de</strong> Microthrissa stappersii examinés. Les <strong><strong>de</strong>s</strong>sins ostéo1ogiquesrelatifs à c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> présentés sur la figure 66, sont très significatifs.Il ressort <strong>de</strong> ces observations que les spécimens-types <strong>de</strong> l'espècenominale Microthrissa stapp~rsii sont incontestablement <strong><strong>de</strong>s</strong> exemplairesappartenant au genre Limnothrissa.L'appartenance <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens <strong>de</strong> Microthrissa stappersii au genreLimnothrissa étant prouvé, une autre investigation a consisté à examinerminutieusement les caractères supposés séparer c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce <strong>de</strong>Limnothrissa miodon. Les caractères concernés sont le nombre <strong>de</strong> branchiospinesinfères sur le premier arc branchial, le nombre <strong>de</strong> rayons à l'anale,la présence ou l'absence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts linguales <strong>et</strong> vomériennes <strong>et</strong> le nombred'écussons pelviens. D'autres caractères comme les <strong>de</strong>nts <strong>du</strong> <strong>de</strong>ntaire <strong>et</strong> lasilhou<strong>et</strong>te générale, susceptibles d'apporter <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments pouvant éclaircirla taxinomie <strong>de</strong> ces poissons seront également abordés.


- 229 -----pmx/"------- m x--'1-------$ m x,O,Smm,Ao,SmmFigure 66 : Comparaison <strong>du</strong> complexe prémaxillaire-maxillaire <strong>de</strong> Limnothrissamiodon (A) <strong>et</strong> <strong>de</strong> L. stappersii (B).j1(1) Selon PolI (1974), Limnothrissa miodon.se distingue <strong>de</strong> L. stappersiipar 35 - 42 branchiospines infères (au lieu <strong>de</strong> 22-25 chez c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnièreespèce) . Nous avons compté 22-27 + 10-13 branchiospines sur le premierarc branchial d'une série sélectionnée comprenant les plus grandsLimnothrissa stappersii dont la longueur standard varie entre 14.4-21.4 mm.Certes ces limites <strong>de</strong> variation (22-27) sont encore loin <strong><strong>de</strong>s</strong> 35-42 observéesgénéralement chez les spécimens <strong>de</strong> Limnothrissa miodon <strong>de</strong> taillebeaucoup plus importante que la série ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus indiquée. Mais nous savonsque d'une manière générale chez les Clupeidae, le nombre <strong>de</strong> branchiospinespeut augmenter avec la taille <strong>du</strong> poisson (Johnels, 1954; Quignard &Kartas,1977; Kartas, 1981). Nous avons aussi observé que les plus p<strong>et</strong>itsPellonula leonensis (taille inférieure à 20 mm LS) avaient un nombre trèsbas <strong>de</strong> branchiospines infères: 16-20 au lieu <strong>de</strong> 20-35 généralement notéchez les représentants <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce (cf. chapitre III). A la lumière <strong>de</strong>ce qui précè<strong>de</strong>, le nombre bas <strong>de</strong> branchiospines chez les exemplaires <strong>de</strong>


- 230 -Limnothrissa stappersii pourrait être lié à leur état juvénile. Ceux-cipourraient être <strong><strong>de</strong>s</strong> formes très jeunes <strong>de</strong> Limnothrissa miodon. Il estcependant regr<strong>et</strong>table que nous n'ayons pas pu examiner <strong><strong>de</strong>s</strong> Limnothrissamiodon <strong>de</strong> taille inférieure à 21.4 mm L8, (faute <strong>de</strong> matériel) ce qui auraitpeut-être confirmé notre hypothèse.(2) Concernant le nombre <strong>de</strong> rayons à la nageoire anale, nous n'avonspas noté <strong>de</strong> différence <strong>de</strong> variation pouvant justifier une distinctionspécifique. En eff<strong>et</strong> il y a 17-18 rayons à l'anale <strong><strong>de</strong>s</strong> Limnothrissa miodonexaminés contre 15-18 pour la série d'exemplaires <strong>de</strong> L. stappersii.(3) Notons que les <strong>de</strong>nts linguales <strong>et</strong> vomériennes supposées toujoursprésentes chez les représentants <strong>du</strong> genre Limnothrissa n'ont pas été préciséespar Po11 (1974) chez L. stappersii. Un examen approfondi <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>uxcaractères portant à la fois sur les spécimens éclaircis <strong>et</strong> les poissonsconservés dans l'alcool <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux espèces nominales concernées a permis <strong>de</strong>révéler les points suivants :- Ces <strong>de</strong>ux caractères sont inexistants chez les exemplaires types<strong>de</strong> Limnothrissa stappersii.- Présence d'au moins 2 rangées <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts linguales <strong>et</strong> un groupe<strong>de</strong> 20 <strong>de</strong>nts coniques assez,déve1oppés <strong>de</strong> chaque côté <strong>du</strong> palais chez <strong><strong>de</strong>s</strong>Limnothrissa miodon <strong>de</strong> taille variant entre 87.5 <strong>et</strong> 120.4 mm L8. Les <strong>de</strong>uxplus p<strong>et</strong>its spécimens examinés (26.8 <strong>et</strong> 30.4 mm L8) non seulement ne possè<strong>de</strong>nt pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur la langue mais aussi ont un nombre ré<strong>du</strong>it <strong>de</strong> <strong>de</strong>ntsvomériennes (3 à 7 <strong>de</strong>nts <strong>de</strong> chaque côté <strong>du</strong> palais). Ainsi, il n'est passurprenant que les Limnothrissa miodon plus p<strong>et</strong>its que ceux ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>susmentionnés n'aient pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts vomériennes <strong>et</strong> linguales. C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnièreremarque correspond exactement à la situation <strong>de</strong> Limnothrissa stappersii(absence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts linguales <strong>et</strong> vomèriennes) <strong>et</strong> l'on peut trouver là unargument en faveur <strong>du</strong> fait que les spécimens-types <strong>de</strong> celle-ci soient <strong><strong>de</strong>s</strong>formes juvéniles <strong>de</strong> L. miodon.(4) Po11 (1974) indique que l'espèce nominale Limnothrissa stappersiine possè<strong>de</strong> pas d'écussons ventraux ou pelviens <strong>et</strong> que ceci pourrait être uncaractère juvénile. Quant à nous, nous avons pu compté 15+8 écussons ventrauxchez l'ho1otype relativement grand (21.4 mm) <strong>et</strong> 13+8 chez un autrespécimen <strong>de</strong> 20.3 mm L8 (Fig. 67). Les ébauches d'écussons pelviens observéschez certains spécimens <strong>et</strong> l'argumentation qui précè<strong>de</strong> nous perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong>


- 231 -Jf11j,1prppenser que les types <strong>de</strong> Limnotrhissa stappersii sont <strong><strong>de</strong>s</strong> juvéniles, <strong>de</strong>L. miodon.pel\1 j1jl1 ;1;~L...O,Smm1~1..1Figure 67persii .Schéma montrant les écussons ventraux chezLirnnothrissa stap-1 111fi11tt1(5) En ce qui concerne le <strong>de</strong>ntaire, nous avons observé chez les grandsspécimens <strong>de</strong> Lirnnothrissa miodon (87.5-120.4 mm LS), une série <strong>de</strong> <strong>de</strong>ntsconiques assez développées sur sa partie antérieure suivie d'une secon<strong><strong>de</strong>s</strong>érie formée <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts beaucoups plus p<strong>et</strong>ites (Fig. 68). C<strong>et</strong>te secon<strong>de</strong> série<strong>de</strong> <strong>de</strong>nts couvrant la partie postérieure <strong>du</strong> <strong>de</strong>ntaire n'est présente ni chezles Lirnnothrissa miodon <strong>de</strong> longueur standard inférieure à 30.4 mm LS (Fig.65) , ni chez les exemplaires-types <strong>de</strong> L. stappersii examinés. Ceci constitueà nos yeux un argument supplémentaire prouvant que l'espèce nominaleLimnothrissa stappersii ne rassemble que <strong><strong>de</strong>s</strong> juvéniles <strong>de</strong> L. miodon.(6) Remarquons que la silhou<strong>et</strong>te générale <strong>de</strong> la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> types <strong>de</strong>l'espèce nominale Limnothrissa stappersii, avec leurs yeux exhorbités (trèsdéveloppés par rapport au reste <strong>de</strong> la tête) <strong>et</strong> leur corps très allongé(avec <strong><strong>de</strong>s</strong> métamères bien visibles), est conforme à celle <strong><strong>de</strong>s</strong> autres alevins<strong>de</strong> Pellonulinae que nous avons eu l'occasion d'examiner.


- 232 -adapm. BC na sorb-p'r sk 'apaFigure 68: Schéma montrant les différents types <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts <strong>du</strong> <strong>de</strong>ntaire chezLimnothrissa miodon.(7) Concernant la localité-type <strong>de</strong> Limnothrissa stappersii (Lac Moéro),il est probable qu'il s'agisse d'une erreur. D'ailleurs PolI, qui adécrit c<strong>et</strong>te espèce, a signalé' en 1974 qu'il avait <strong><strong>de</strong>s</strong> doutes sur laprovenance <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens-types. Une erreur d'étiqu<strong>et</strong>age serait vraisemblablementla cause.En s'appuyant sur les résultats morphologiques <strong>et</strong> ostéologiquesil ne nous semble pas justifié <strong>de</strong> maintenir Limnothrissa miodon <strong>et</strong> L. stappersiicomme <strong>de</strong>ux espèces vali<strong><strong>de</strong>s</strong> .La secon<strong>de</strong> espèce nominale étant logiquementune forme juvénile <strong>de</strong> la première, nous proposons que le genreLimnothrissa ne comprenne plus désormais qu'une seule espèce Limnothrissamiodon.


11LISTE DES SPECIMENS EXAMINES1 1ijJ j,j"j1111j1~J1~11JBMNH 1906.9.8.7-9 Lake Tanganyika; coll. Cunnington 2 spécimens, 90.1-97.4 mm LS (Syntypes <strong>de</strong> Limnotbrissa miodon).BMNH 1906.9.8.11 Lake Tanganyika; coll. Cunnington 1 spécimen, 120.4 mmLS.BMNH 1906.9.8.12-13 Lake Tanganyika; coll. Cunnington ; 2 spécimens, 71.8­73.8 mm LS (Syntypes <strong>de</strong> Limnotbrissa miodon i<strong>de</strong>ntifiés comme <strong><strong>de</strong>s</strong>Stolothrissa)•MRAC 893371-375 Lac Tanganyika, Baie <strong>de</strong> Burton en travers <strong>du</strong> pont <strong>de</strong> labaie; coll. Exp. hydrob. Tanganyika 1946-47 ; 2 spécimens éclaircis,26.8-30.4 mm LS.MRAC 9308 - 10140 Lac Moéro ?; <strong>de</strong>vant Lukonzolwa coll. Stappers,25.XI.1912 32 spécimens (dont 10 éclaircis), 14.4-21.4 mm LS(Holotype <strong>et</strong> Paratypes <strong>de</strong> Hicrotbrissa stappersii).MRAC 99613-622 Baie <strong>de</strong> la rivière Ruzizi; coll. G. Marlier, 14.VII.19542 spécimens éclaircis, 87.5-102.8 mm LS.i 111GENRE POTAKOTHRISSA REGAN, 1917ESPECE-TYPE Pellonula acutirostris Boulenger, 1899, par désignationsubséquente <strong>de</strong> Jordan, 1920.DIAGNOSE Dentaire applati avec <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts <strong>de</strong> taille i<strong>de</strong>ntique couvranttoute sa partie concave (Fig. 69); <strong>de</strong>nts linguales absentes; <strong>de</strong>nts maxillairesabsentes ou vestigiales <strong>et</strong> premier rayon dorsal inseré toujours enavant <strong>de</strong> l'origine <strong>de</strong> la pectorale.Ce genre comprend trois espèces vali<strong><strong>de</strong>s</strong>: Potamothrissa obtusirostris(Boulenger, 1909), P. acutirostris (Boulenger, 1899) <strong>et</strong> P. white- fheadi Poll, 1974. Les synonymies intro<strong>du</strong>ites entre Potamothrissa obtusirostris<strong>et</strong> les espèces nominales Pellonula tenuis <strong>et</strong> Stolothrissa lembesseensisont été vérifiées.


- 234 -Figure 69Schéma montrant le <strong>de</strong>ntaire <strong>de</strong> Potamothrissa.CLE DE DETERHINAIION DES ESPECES10 -Premier écusson prépelvien placé en avant <strong>du</strong> point d'insertion <strong>de</strong> labase <strong>du</strong> premier rayon <strong>de</strong> la pectorale 16-18 (généralement 17)branchiospines infères'. . . . • . . .. . ô • • • • • • • • •· Potamothrissa acutirostris (Boulenger, 1899)-Premier écusson prépelvien situé légèrement en avant ou après le<strong>de</strong>rnier rayon pectoral; 14-17 (généralement 15) branchiospines infères• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 22 0 -Supramaxillaire atteignant le tiers <strong>de</strong> la longueur <strong>du</strong> maxillairepas <strong>de</strong> <strong>de</strong>nticules <strong>de</strong>rmiques sur le museau <strong>et</strong> la mâchoire inférieure9-11 écussons postpelviens. . •.......•......•..· . . . . . . . . • . .• Potamothrissa obtusirostris Boulenger, 1909-Supramaxillaire très p<strong>et</strong>it a pédicelle court ou absent <strong>de</strong>nticules<strong>de</strong>rmiques sur le museau <strong>et</strong> autour <strong>de</strong> la bouche 6-8 écussonspostpelviens • . • • •· . . . . . . . . . . . . . . . . Potamothrissa whiteheadi Poll, 1974


- 235 -LISTE DES SPECIKENS EXAHINESPotamothrissa obtusirostrisAMNH 5842 Stanleyville; coll. Lang &Chapin, VII.1915 1 spécimen, 60.7mm LS (Holotype <strong>de</strong> Pellonula tenuis).AMNH 6241 Avakubi; coll. Lang &Chapin, X.XII.1913 ; 1 spécimen, 47.2 mm LS.AMNH 8129 Bangui, rivière Oubangui; coll. Baudon, VII.1919; 1 spécimen,58.0 mm LS.ANSP 71862 Congo system, 18 miles N. of Eovo ou Oka coll. Carpenterafrican exped., 24.01.1948 ; 6 spécimens, 26.0-34.7 mm LS.BMHN 1907.4.20:43-44 Aruwimi; coll. Woosman 1 spécimen, 60.3 mm LS(Syntype <strong>de</strong> Pellonula obtusirostris).MRAC 15658 Stanleyville coll. Lang &Chapin 1 spécimen éclairci 57.2mm LS (Paratype <strong>de</strong> Pellonula tenuis).MRAC 3032-035 Avakubi ; coll. Christy ; 1 spécimen éclairci.Potamothrissa acutirostrisMRAC 491 Coquilhatville; coll. Delhez ; 1 spécimen, 65.1 mm LS (Syntype).MRAC 120598-600 Fleuve Congo, en face <strong>de</strong> Yangon<strong>de</strong>; Coll. Hulot 1spécimen éclairci, 60.5 mm LS.Potamothrissa whiteheadiMRAC 164699-700 Rivière Hombo, affluent <strong>de</strong> la rivière Luhoho ; coll. Kiss,22.XI.1966 ; 2 spécimens éclaircis, 45.4-45.7 mm LS (Paratypes).MRAC 188672 Rivière Hombo, affluent <strong>de</strong> la rivière Luhoho coll. Kiss,13.X.1965 ; 1 spécimen, 42.2 mm LS (Holotype).MRAC 188673-682 Rivière Hombo, affluent <strong>de</strong> la rivière Luhoho ; coll. Kiss,13.X.1965 11 spécimens (dont 6 éclaircis), 38.5-47.7 mm LS(Paratypes) .


- 236 -GENRE S'J.'OLOTHRISSA REGAN, 1917ESPECE-TYPEStolothrissa tanganicae Regan, 1917, par monotypie.DIAGNOSE: Prémaxillaire très ré<strong>du</strong>it sur lequel s'articule un maxillaire àbase large surmonté d'un court pédicelle (Fig. 70); pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts sur lepalais ni sur la langue.pnu dn ma _maFigure 70Schéma montrant le complexe prémaxillaire chez Stolothrissa.Ce genre comprend une seule espèceStolothrissa tanganicae.LISTE DES SPECD1ENS EXAMINESMRAC 99573-583 Ruzizi, secteur Usumburaspécimens éclaircis 32.9-45.4 mm LS.coll. Collart, 29.VII.1954 5GENRE LAEVISCUTELLA POLL, WITEHEAD & BOPSON, 1965ESPECE-TYPEmonotypie.Laeviscutella <strong>de</strong>kimpei Poli,Whitehead &Hopson, 1965, par


- 237 -DIAGNOSE Ecussons prépelviens non carénés, avec bras ascendants <strong>et</strong> postpelvienscarénés sans bras ascendants <strong>de</strong>ntaire, prémaxillaire, maxillaire,vomer <strong>et</strong> langue tous pourvus <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts nageoire dorsale inséréeapproximativement au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> l'origine <strong>de</strong> la pectorale.Ce genre monospécifique ne contient que Laeviscutella <strong>de</strong>kimpei.ilj1LISTE DES SPECDtENS EXAMINES111~1lj111JMRAC 142828-837 Dawenia Dam, near Tema coast of Ghana coll. Hopson 10spécimens, 32.9-38.3 mm LS (Paratypes).MRAC 142871-874 Porto Novo, Dahomey; coll. De Kimpe, 13.111.1964 4spécimens éclaircis, 33.7-37.5 mm LS.MRAC 80.51.P.604 Lac Onangue, Gabon coll. Roberts, 7.1X.1978 1spécimen éclairci, 33.4 mm LS.MRAC 80.51.P.665 Northern end of lac Ezanga, about 35 km S. of Lambarene,Gabon; coll. Roberts, 7.1X.1978 1 spécimen éclairci, 24.9 mm LS.MNHN (non enregistré) Saint Louis, fleuve Sénégal coll. Delais5.X11.1953 ; 5 spécimens (dont 3 éclaircis), 26.1-30.7 mm LS.1•1J1GENRE NANNOTHRISSA POLL, 1965ESPECE-TYPEMicrothrissa parva Regan, 1917, par monotypie.DIAGNOSE: Dentition prémaxillaire, maxillaire <strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaire vestigiale ouabsente ; <strong>de</strong>nts linguales <strong>et</strong> vomériennes absentes écussons ventraux aigus<strong>et</strong> carénés ; mâchoire inférieure proéminente.1i ,li1j1111Le genre Nannothrissa comprend <strong>de</strong>ux espèces vali<strong><strong>de</strong>s</strong>Nannothrissaparva <strong>et</strong> N. stewarti.11


- 238 -CLE DE DETERMINATION DES ESPECES- 20-22 rayons à l'anale; 35-40 écailles en ligne longitudinale; 24-31 branchiospines infères. • • • • • • • • • • • • • • • •• • • • • • . • • . • • • • • • • • • Nannothrissa parva (Regan, 1917)- 17-19 rayons à l'anale; 34-35 écailles en ligne longitudinale 20-23branchiospines infères. • • • • . • • • • • • • • •• • Nannothrissa stewarti Poll &Roberts, 1976LISTE DES SPECIHENS EXAMINESNannothrissa parvaBMNH 1899.9.26: 62 Lac Tumba coll. Delhez 1 spécimen, 31.6 mm LS(Lectotype) .BMNH 1899.9.26 : 62-69 Lac Tumba coll. Delhez 5 spécimens, 16.8-28.2 mmLS (Paralectotypes).MRAC 100646-655 Lac Tumba ;, coll. Marlier, 20-30.IX.1955 2 spécimenséclaircis, 19.3-29.1 mm LS.Nannothrissa stewartiAMNH 55289 Lac Mai-ndombe (or Inongo) near Ipeke, Zaïre basin coll.Roberts &Stewart, 14.IX.1973; 3 spécimens éclaircis, 16.9-18.2 mmLS.MRAC 75.50.P.l Lac Mai-ndombe (or Inongo) near lpeke, Zaïre basin; coll.Roberts &Stewart, 14.IX.1973 ; 1 spécimen 20.3 mm LS (Holotype).MRAC 75.50.P.4-6 Lac Mai-ndombe (or Inongo) near lpeke, Zaïre Basin; coll.Roberts & Stewart 14.IX.1973; 3 spécimens éclaircis, 13.5-19.0 mm LS(Paratypes) .


- 239 -1j1}j1~1î~~1 t1GENRE SIERRATHRISSA THYS VAN DEN AUDENAERDE, 1969ESPEeE-TYPE Sierrathrissa leonensis Thys van <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, 1969, parmonotypie <strong>et</strong> désignation originale.DIAGNOSE Ecussons prépelviens <strong>et</strong> postpelviens non carénés <strong>et</strong> sans brasascendants, excepté celui en forme <strong>de</strong> Wsitué à la base <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennespremier centre ural <strong>et</strong> centre pleural indépendants nageoire dorsaleplacée n<strong>et</strong>tement en arrière <strong>du</strong> point d'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes, beaucoupproche plus <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> la caudale que <strong>du</strong> bout <strong>du</strong> museau.L'unique espèce <strong>du</strong> genre est Sierrathrissa leonensis.1~lî11,LISTE DES SPECIMENS EXAMINES1iiJ11 1lt 1i11iMNHN 1960-402 Diafarabé, Mali ; coll. Dag<strong>et</strong> 33 spécimens, 19.0-22.3 mm LS(Paratypes <strong>de</strong> Hicrothrissa miri).MNHN (non enregistré) Akossombo, Volta, Ghana coll. Roberts, 30.IV.198721 spécimens 18.3 - 23.4 mm LS.MRAC 174610 Waanje-ferry near Purjehum, Sierra Leone Coll. Thys van <strong>de</strong>nAu<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, 15.IV.1969 ; 23.8 mm LS (Holotype).GENRE THRATTIDION ROBERTS, 19721i11 1t1 11 !1l1ESPECE-TYPE : Thrattidion noctivagus Roberts,1972, par monotypie <strong>et</strong> désignationoriginale.DIAGNOSE Ce genre se caractérise essentiellement par la perte ou lemanque <strong>de</strong> son supramaxillaire mais aussi par les caractères suivantsécussons non carénés en avant <strong>et</strong> carénés en arrière <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes, tousavec <strong><strong>de</strong>s</strong> bras ascendants maxillaire, vomer <strong>et</strong> langue sans <strong>de</strong>nts ; écaillurerestreinte à la région postcéphalique, à une double rangée prépelvienne<strong>et</strong> à une rangée simple postpelvienne.La seule espèce <strong>du</strong> genre est Thrattidion noctivagus Roberts,1972 .


- 240 -LISTE DES SPECIMENS EXAMINESAMNH 55296 Sanaga river, barrage at E<strong>de</strong>a coll. Roberts, 17.IV.1971 2spécimens éclaircis, 13.8-14.7 mm LS (Paratypes).v - CLE DES GENRES ET PHYLOGENIE DES PELLONULINAEDE L' AFRIQUE OCCIDENTALE ET CENTRALEA -CLE DICHOTOKIQUE DES GENRES1° -Absence <strong>du</strong> supramaxillaire postérieur .• . .Thrattidion Roberts, 1972-Présence <strong>du</strong> supramaxillaire postérieur•.•.••.••••••.• 22° -Ecussons pré <strong>et</strong> postpelviens carénés avec <strong><strong>de</strong>s</strong> bras ascendants .•. 3-Ecussons prépelviens non carénés avec ou sanspostpelviens carénés ou non sans bras ascendants.bras ascendants <strong>et</strong>93° -Dentition prémaxillaire <strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaire vestigiale ou absente. • ••..• • . . . • • . • • . • . • . • . . . . ..•.Nannothrissa Poll, 1965-Dentition prémaxillaire <strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaire présente • • . . . • . • • . • 44° -Dentition prémaxillairegran<strong><strong>de</strong>s</strong> • . . • . . • . •<strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaire comprenant <strong><strong>de</strong>s</strong> canines plus.••.•• Odaxothrissa Boulenger, 1899-Dents prémaxillaires <strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaires ne comprenant pas <strong>de</strong> canines plusgran<strong><strong>de</strong>s</strong>..••..•. • • 55° -Prémaxillaire très ré<strong>du</strong>it <strong>et</strong> maxillaire très développé avec ou sanspédicelle (très court). . • . . • . • . • . • • . . . • • . . 6


J1l1 l11- 241 --Prémaxillaire <strong>et</strong> maxillaire <strong>de</strong> taille normale (maxillaire avec unpédicelle assez long). • • • • • • • • • . . . . • • . . • . • 71 Ji1ljî~'. '1 t6° -Maxillaire large, sans pédicelle, en contact direct avec le prémaxillaire(absence <strong>de</strong> brèche séparant le maxillaire <strong>et</strong> le prémaxillaire• • • • • . • • . • • • • • • • . • . . . Limnothrissa Regan, 1917-Maxillaire avec un très court pédicelle présence <strong>de</strong> brèche séparantla base <strong>du</strong> maxillaire <strong>du</strong> prémaxillaire . • • • . . •. • • • . . .· • • • • . . . . . . . • . . . • • . • . . . Stolothrissa Regan, 19177° -Présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts linguales (juvéniles <strong>et</strong> a<strong>du</strong>ltes). ••....•.• • • • • • • • • • • . . . . . . . . • Pellonula Günther, 18681 j1-Absence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts linguales (juvéniles <strong>et</strong> a<strong>du</strong>ltes). . . • • • . • • 8i1l1 1!1'1~.~8° -Dentaire haut avec <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts circonscrites à sa partie antérieure;dorsale insérée au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>du</strong> premier rayon pectoral ou légèrement enarrière <strong>de</strong> celui-ci <strong>de</strong>nts maxillaires présentes...•...••· .•.•.•••....•••..... Microthrissa Boulenger, 1902-Dentaire avec <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts couvrant toute sa partie concave (antérieure<strong>et</strong> postérieure) ; dorsale insérée en avant <strong>de</strong> l'origine <strong><strong>de</strong>s</strong> pectorales<strong>de</strong>ntition maxillaire absente. • . . • • • • • • . . • . . . • . • .Potamothrissa Regan, 19171j1~1 119° -Ecussons prépelviens non carénés avec bras ascendants <strong>et</strong> postpelvienscarénés sans bras ascendants; dorsale insérée approximativement aumilieu <strong>du</strong> corps <strong>et</strong> au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes•••....•••••• . . . . . ...• Laeviscutella Poll, Whitehead &Hopson, 1965-Ecussons pré <strong>et</strong> postpelviens non carénés <strong>et</strong> sans bras ascendantsdorsale insérée n<strong>et</strong>tement en arrières <strong><strong>de</strong>s</strong> pelviennes beaucoup plusproche <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> la caudale que <strong>du</strong> bout <strong>du</strong> museau.•.••.· . • • • • • . . . . .. Sierrathrissa Thys van <strong>de</strong>n Au<strong>de</strong>naer<strong>de</strong>, 1969111tf11


- 242 -B -PHYLOGENIELes auteurs contemporains s'accor<strong>de</strong>nt pour faire <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeidae<strong><strong>de</strong>s</strong> eaux <strong>douce</strong>s <strong>et</strong> saumâtres une sous-famille, celle <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae,indépendante <strong>de</strong> celles <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeinae, Alosinae, Dorosomatinae <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> Dussumieriinae(Gran<strong>de</strong>, 1985 <strong>et</strong> Whitehead, 1986a).Etablir une phylogénie satisfaisante <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae est chosedifficile car on se trouve en présence d'un groupe <strong>de</strong> poissons actuels dontles quelques rares documents fossiles ne révèlent rien <strong>de</strong> positif quant àleurs différents sta<strong><strong>de</strong>s</strong> évolutifs (cf. Gran<strong>de</strong> I.e.). Le premier essai <strong>de</strong>classification cladistique <strong>de</strong> ces poissons (Gran<strong>de</strong> I.e.) montre les branchementsphylogénétiques <strong><strong>de</strong>s</strong> grands groupes frères tels que les tribus <strong><strong>de</strong>s</strong>Pellonulini <strong>et</strong> Ehiravini <strong>et</strong> un groupe non nommé rassemblant les genresPotamalosa, Hyperlophus, Clupeoi<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>et</strong> Sierrathrissa.L'étu<strong>de</strong> anatomique <strong>et</strong> ostéologique <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae <strong>de</strong> l'AfriqueOcci<strong>de</strong>ntale <strong>et</strong> Centrale entreprise dans le cadre <strong>de</strong> ce présent mémoire,nous a permis <strong>de</strong> trouver suffisamment <strong>de</strong> traits évolutifs pour donner unephylogénie probable <strong><strong>de</strong>s</strong> genr~s <strong>de</strong> ces poissons.L'état <strong>de</strong> plésiomorphie ou d'apomorphie <strong><strong>de</strong>s</strong> caractèresest discuté ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous.concernés- Perte <strong>du</strong> supramaxillaire antérieur (1) :Ce caractère déjà discuté par Gran<strong>de</strong> (1985), est considérécomme formant la sYnapomorphie <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae.- Forme <strong>du</strong> maxillaire :L'ostéologie a permis <strong>de</strong> distinguer <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> maxillairesl'un massif, très développé avec un pédicelle très court ou absent <strong>et</strong>l'autre assez fin avec un pédicelle, beaucoup plus long (2). En adm<strong>et</strong>tantque l'évolution va dans le sens d'un allègement <strong>et</strong> d'une "simplification"<strong><strong>de</strong>s</strong> structures osseuses, nous considérons le premier état plésiomorphe <strong>et</strong>le second apomorphe .


11j!i1~- 243 -- Forme <strong>de</strong> l'<strong>et</strong>hmoï<strong>de</strong> antérieur:A l'<strong>et</strong>hmoï<strong>de</strong> antérieur beaucoup plus creusé à sa partie centrale(3) chez Pellonula <strong>et</strong> Odaxothrissa s'oppose un <strong>et</strong>hmoï<strong>de</strong> antérieur peucreusé ou plat chez les autres poissons étudiés. En raisonnant comme dansle cas précé<strong>de</strong>nt, Pellonula <strong>et</strong> Odaxothrissa apparaissent comme les formesles plus évoluées pour ce caractère.- Dentition :La <strong>de</strong>ntition <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons considérés semble, d'une manière générale,évoluer <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux façons différentes. A partir d'un ancêtre hypothétiquecommun ayant <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts maxillaires, prémaxillaires, <strong>de</strong>ntaires, vomériennes<strong>et</strong> linguales dont le représentant actuels pourrait être Pellonula, seseraient formés <strong>de</strong>ux groupes frères. Le premier groupe aurait, en plus <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong>nts préexistentes, acquis <strong><strong>de</strong>s</strong> canines plus gran<strong><strong>de</strong>s</strong>, probablement unespécialisation vers un régime plus carnassier. Dans le second groupe, enrevanche, se serait amorcée une régression <strong><strong>de</strong>s</strong> différents types <strong>de</strong> <strong>de</strong>ntspréexistantes pouvant aller jusqu'à leur disparition complète (Nannothrissa).Aussi, l'acquisition <strong>de</strong> canines fortes au <strong>de</strong>ntaire <strong>et</strong> au prémaxillaire(4) ou la perte d'un type quelconque <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts (linguales: 6, maxillaires:7, <strong>et</strong> prémaxillaires 8) pourrait être considéré comme in<strong>du</strong>isant <strong><strong>de</strong>s</strong> caractèresspécialisés. Tous les poissons ayant per<strong>du</strong> au moins un type <strong>de</strong> <strong>de</strong>ntssont réunis par la synapomorphie : <strong>de</strong>ntition moins développée (5).- Ecussons pelviens (ou ventraux) :Ce caractère a été largement discuté au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> genres Pellonula,Odaxothrissa <strong>et</strong> Microthrissa. La diminution <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> ces écussons<strong>et</strong> la perte <strong>de</strong> certaines <strong>de</strong> leurs structures comme les carènes (<strong><strong>de</strong>s</strong> écussonsprépelviens 9), les bras ascen<strong>de</strong>nts (<strong><strong>de</strong>s</strong> écussons postpelviens : 10<strong>et</strong> prépelviens : Il) sont considérés comme <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères apomorphes.- Ecailles :Contrairement aux autres Pellonulinae dont l'ensemble <strong>du</strong> corpsest recouvert d'écailles, Thrattidion a une écaillure restreinte à larégion postcéphalique, à une double rangée prépelvienne <strong>et</strong> à une simplerangée postpelvienne. C<strong>et</strong>te ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> l'écaillure (12) <strong>du</strong> corps <strong>de</strong> cespoissons est considérée comme un caractère apomorphe.


- 244 -- Supramaxillaire postérieur :Comme nous l'avons signalé plus haut, la perte <strong>du</strong> supramaxillaireantérieur a été considérée par Gran<strong>de</strong> (1985) comme un caractère dérivé. Laperte <strong>du</strong> second supramaxillaire ou supramaxillaire antérieur (13) chezThrattidion est aussi interpr<strong>et</strong>ée comme une apomorphie.- Forme <strong>du</strong> prémaxillaire :Les genres Limnothrissa <strong>et</strong> Stolothrissa se distinguent <strong><strong>de</strong>s</strong> autresPellonulinae par un prémaxillaire extrèmement re<strong>du</strong>it (14). Nous considéronsce caractère comme leur synapomorphie.- Présence d'une p<strong>et</strong>ite brèche séparant le prémaxillaire <strong>du</strong> maxillaire(15)Au sein <strong>du</strong> groupe Limnothrissa <strong>et</strong> Stolothrissa caractérisé par unprémaxillaire très ré<strong>du</strong>it, le second genre se distingue <strong>du</strong> premier par unep<strong>et</strong>ite brèche séparant le prémaxillaire <strong>du</strong> maxillaire. C<strong>et</strong>te brèche s<strong>et</strong>ra<strong>du</strong>isant par un allègement <strong>du</strong> complexe prémaxillaire-maxillaire est considéréecomme un caractère apomorphe.Bien enten<strong>du</strong>, le.cladogramme construit à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> caractèresdiscutés (fig. 71) reste hypothétique. L'étu<strong>de</strong> morphologique <strong>et</strong> anatomiquedétaillée <strong><strong>de</strong>s</strong> autres Clupeidae <strong>et</strong> la connaissance <strong>de</strong> plus en plus approfondie<strong><strong>de</strong>s</strong> groupes voisins <strong>de</strong>vront apporter <strong><strong>de</strong>s</strong> renseignements complémentaires.


311- 245 -f ~ • •~ 1 • - • • • c • ~ ~~• ~ ~~j~ ~ 0-•~~~0~ u ~~~0 ~ ~• c- -~00•c00• • •E-~ ~~ ~1 c 0 ~e, •~- -~1 • 0 0 • • -~~u cj • -~•~ 2 ~ z~6 93 52 14Figure 71 : Cladogramme <strong><strong>de</strong>s</strong> genres <strong>de</strong> Pellonulinae <strong>de</strong> l'Afrique Occi<strong>de</strong>ntale<strong>et</strong> Centrale (1: perte <strong>du</strong> supramaxillaire antérieur; 2: maxillaire <strong>de</strong>forme normale avec un pédicelle assez long; 3: éthmoi<strong>de</strong> très creusé à sapartie centrale; 4: présence <strong>de</strong> canines fortes au <strong>de</strong>ntaire <strong>et</strong> au prémaxillaire;5: <strong>de</strong>ntition moins développée; 6: <strong>de</strong>nts linguales absentes(a<strong>du</strong>ltes <strong>et</strong> juvéniles); 7: <strong>de</strong>nts maxillaires absentes ; 8 : <strong>de</strong>nts prémaxillairesabsentes; 9: écussons prépelviens non carénés ; 10 : écussonspostpelviens sans bras ascendants; Il écussons prépelviens sans brasascendants ; 12 : écaillure très ré<strong>du</strong>ite ; 13 : perte <strong>du</strong> second supramaxillaireou supramaxillaire postérieur ; 14 : prémaxillaire très ré<strong>du</strong>it ; 15 :présence d'une p<strong>et</strong>ite brèche séparant le prémaxillaire <strong>du</strong> maxillaire.


11l- 246 -11 1l l11lt•1j1 1~1


1~247 -CONCLUSION GENERALECinq genres <strong>de</strong> Clupeidae africains <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux <strong>douce</strong>s <strong>et</strong> saumâtresse sont avérés, sur le plan taxinomique, extrèmement confus à l'issue <strong>de</strong>l'étu<strong>de</strong> bibliographique. L'étu<strong>de</strong> morphologique, ostéologique <strong>et</strong> zoogéographique<strong>de</strong> ces genres nominaux, à l'instar <strong>de</strong> tous les travaux taxinomiquesparus ces <strong>de</strong>rnières années sur les poissons africains, ont permis <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>i~re très sensiblement le nombre <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> genres.Nos travaux ont porté sur <strong><strong>de</strong>s</strong> échantillons <strong>de</strong> taille importante.Ceci a permis <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong> nouveaux caractères ou <strong>de</strong> préciser la valeur<strong><strong>de</strong>s</strong> caractères classiquement utilisés pour séparer les différents taxa.1i1 !1par genre vali<strong>de</strong>.Les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> lignes <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats obtenus sont ci-après présentées1~- Genre Pellonulla1 t11 1j1J1i1f1 ,jCe genre a été redécrit <strong>et</strong> ne comprend plus que les espècescaractérisées par une <strong>de</strong>ntition prémaxillaire <strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaire forte, sanscanines plus gran<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>et</strong> par la présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts maxillaires, vomériennes<strong>et</strong> linguales. Ces espèces sont Pellonula vorax <strong>et</strong> P. leonensis. La premièreespèce se distingue par son premier écusson prépectoral plus développé queles écussons suivants <strong>et</strong> par <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires dirigées vers l'extérieur<strong>de</strong> la bouche. La secon<strong>de</strong> espèce (Pellonula leonensis) est dépourvued'écussons prépectoraux <strong>et</strong> ses <strong>de</strong>nts prémaxillaires sont dirigées versl'intérieur <strong>de</strong> la bouche. Les espèces nominales Pellonula afzeliusi, Microthrissamiri, M. normanae <strong>et</strong> le spécimen M. sp. <strong>de</strong> Dag<strong>et</strong> (1965) ont étémis en synonymie avec Pellonula leonensis. Quant à Pellonula stanleyana,elle a été reconnue comme un synonyme <strong>de</strong> P. vorax. En ce qui concernel'espèce nominale Pellonula mo<strong><strong>de</strong>s</strong>ta, nous ne la consi<strong>de</strong>rons plus commeappartenant à la sous-famille <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae. I<strong>de</strong>ntifiée comme un Clupeinae,Pellonula mo<strong><strong>de</strong>s</strong>ta a été rapportée au genre Sardinella, au sein <strong>du</strong>quelelle a été mise en synonYmie avec S. aurita.


- 248 -- Genre OdaxothrissaLes étu<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises, nous ont permis <strong>de</strong> constater que ladistinction entre les genres nominaux Odaxothrissa <strong>et</strong> Cynothrissa n'étaitpas fondée. Aussi, ils ont été mis en synonymie. Une re<strong><strong>de</strong>s</strong>cription détaillée<strong>de</strong> l'ensemble a été proposée. Le genre Odaxothrissa contient les es-.pèces africaines <strong>de</strong> Pe11onu1~nae ayant <strong><strong>de</strong>s</strong> canines fortes au <strong>de</strong>ntaire <strong>et</strong> auprémaxi11aire. Trois espèces vali<strong><strong>de</strong>s</strong> ont été r<strong>et</strong>enues : Odaxothrissa mento,O. ansorgii <strong>et</strong> O. losera. C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce, par l'absence d'écussonsen avant <strong>de</strong> la base <strong>du</strong> premier rayon pectoral, se distingue très facilement<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux premières. Celles-ci sont aussi facilement séparables entre elles.Odaxothrisa ansorgii a un premier écusson prépectora1 plus développé queles suivants, 23 - 33 branchiospines infères <strong>et</strong> 44 -46 vertèbres. Odaxothrissamento possè<strong>de</strong> un premier écusson prépectora1 semb1abe aux écussonssuivants, 16 - 19 branchiospines infères <strong>et</strong> 42 - 44 vertèbres. L'espècenominale Odaxothrissa vittata a été reconnue comme un synonyme d'O. losera.Une clé <strong>de</strong> détermination, une nouvelle <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>et</strong> une carte <strong>de</strong> distributiondétaillée <strong>de</strong> crlaque espèce vali<strong>de</strong> ont été données.- Genre Hicrothr:iLssaLes genres nominau~ Microthrissa <strong>et</strong> Poeci1othrissa ont été reconnuscomme <strong><strong>de</strong>s</strong> synonymes. A la suite <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te révision, le genre ne rassembleplus que les espèces offrant les caractères essentiels suivants<strong>de</strong>ntition prémaxi11aire <strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaire ne comprenant pas <strong>de</strong> canines plusgran<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts linguales abserltes <strong>et</strong> <strong>de</strong>ntaire haut avec <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts circonscritesà sa partie antérieure. Deux entités taxinomiques ayant rang <strong><strong>de</strong>s</strong>ous-genres ont été mis en (~vi<strong>de</strong>nce: Microthrissa (Microthrissa) <strong>et</strong> ~(Poeci1othrissa). Le premier sous-genre comprend Microthrissa royauxi <strong>et</strong>M. (whiteheadi, une nouvelle espèce i<strong>de</strong>ntifiée au cours <strong>de</strong> ce travail.C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière espèce possèd(~ un prémaxi11aire sans encoches médianesportant 32 - 40 <strong>de</strong>nts dirigéE~s vers l'intérieur <strong>de</strong> la bouche. Quant àMicrothrissa royauxi, elle a lln prémaxi11aire avec <strong>de</strong>ux encoches médianes<strong>et</strong> 16 - 26 <strong>de</strong>nts dirigées vers l'extérieur <strong>de</strong> la bouche. Le second sousgenreMicrothrissa (Poeci1othrj.ssa) compte trois espèces vali<strong><strong>de</strong>s</strong>M. (P.) minuta, M. (P.) moeruen~is <strong>et</strong> M. (P.) congica. C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnièreespèce se caractérise par un nombre moindre d'écailles en ligne longitudinale( 26 -35 ) <strong>et</strong> un prémaxi11aire concave en sa partie médiane <strong>et</strong> convexe


- 249 -vers les extrémités. Quant aux <strong>de</strong>ux premières espèces, elles peuvent êtredifférenciées par la position <strong>de</strong> leur premier écusson prépe1viens parrapport à la base <strong>de</strong> la pectorale ; par la position <strong>de</strong> la nageoire anale <strong>et</strong>par la forme <strong>du</strong> maxi11aire.D'autres caractères comme le nombre d'os prédorsaux<strong>et</strong> la présence ou l'absence d'une tache noire à la base <strong>du</strong> lobeinférieur <strong>de</strong> la caudale concourent également à les différencier. Les espècesnominales, Poeci1othrissa centra1is <strong>et</strong> Microthrissa eup1eura ont étémises en synonymie avec Microthrissa (Poeci1othrissa) congica. Notonsqu'une clé <strong>de</strong> <strong>de</strong>termination <strong>et</strong> une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription détaillée ont été proposéespour chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> taxa considéré vali<strong>de</strong>.11 j11ii11i!.l1 jj~ ,1Îi~Outre les genres ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus mentionnés, l'examen d'autres C1upéidae<strong>du</strong>lçaquicoles africains à été abordé. Les résultats obtenus peuvent seresumer comme suit :- Le genre Limnothrissa a été redéfini. Il est remarquable par sonmaxillaire massif, large sur toute sa longueur, sans pédicelle, directementarticulé sur un prémaxi11aire très re<strong>du</strong>it. Nous avons pu constater que lesspécimens-types <strong>de</strong> Microthrissa stappersii sont en réalité <strong><strong>de</strong>s</strong> Limnothrissai<strong>de</strong>ntifiés comme <strong><strong>de</strong>s</strong> juvéniles <strong>de</strong> l'espèce L. miodon. Ainsi Microthrissastappersii est dorénavant considérée comme un synonyme <strong>de</strong> Limnotrhissamiodon.- En ce qui concerne le genre Potamothrissa, les espèces qui le composentont en commun un <strong>de</strong>ntaire aplati avec <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts couvrant toute sapartie concave, une absence <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts linguales <strong>et</strong> une <strong>de</strong>ntition maxillaireégalement absente ou vestigia1e. Ces espèces sont Potamothrissa whiteheadi,P. acutirostris <strong>et</strong> P. obtusirostris. Une clé <strong>de</strong> détermination <strong><strong>de</strong>s</strong> différentesespèces a été établie.Quant au genre Nannothrissa, il comprend <strong>de</strong>ux espèces vali<strong><strong>de</strong>s</strong> offrantles caractères suivants: <strong>de</strong>ntition prémaxi11aire, maxillaire <strong>et</strong><strong>de</strong>ntaire absente ou vestigia1e; <strong>de</strong>nts linguales <strong>et</strong> vomériennes absente <strong>et</strong>écussons ventraux aigus <strong>et</strong> carènés. Ces espèces sont Nannothrissa parva <strong>et</strong>N. stewarti. Comme dans les cas précé<strong>de</strong>nts, une clé <strong>de</strong> <strong>de</strong>termination <strong><strong>de</strong>s</strong>espèces a été proposée.


- 250 -- Nous avons également tenté <strong>de</strong> redéfinir les genres monospécifiquesStolothrissa, Sierrathrissa, Laeviscutella <strong>et</strong> Thrattidion.ététresEn conclusion à c<strong>et</strong>te partie <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong>,établie concernant l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeidae <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong> l'Afrique Occi<strong>de</strong>ntale <strong>et</strong> Centrale.une clé dichotomique aeaux <strong>douce</strong>s <strong>et</strong>saumâ-Par ailleurs, les différentes observations éffectuées au cours <strong>de</strong>ce présent travail nous ont permis d'établir une phylogénie hypothétique<strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinae <strong>de</strong> l'Afrique Occi<strong>de</strong>ntale <strong>et</strong> Centrale. Les poissons concernéssemblent tous <strong><strong>de</strong>s</strong>cendre d'un ancêtre cOllDllUn qui, à l'origine, <strong>de</strong>vaitavoir <strong>de</strong>ux supramaxillaires (antérieur <strong>et</strong> postérieur) <strong>et</strong> qui était probablementd'origine marine. A partir <strong>de</strong> c<strong>et</strong> ancêtre, les poissons auraientsuivi <strong>de</strong>ux lignées évolutives parrallèles :- la première lignée comprend les genres Limnothrissa <strong>et</strong> Stolothrissa,possédant un prémaxillaire extrêmement ré<strong>du</strong>it <strong>et</strong> une distribution originalerestreinte au lac Tanganyika. Dans ce groupe, Stolothrissa, avec la présenced'une p<strong>et</strong>ite brèche séparant le prémaxillaire <strong>du</strong> maxillaire apparaîtcomme la forme la plus évoluée.- Les autres genres c~ncernés forment une lignée dont les indivi<strong>du</strong>sont un prémaxillaire bien développé comparable à celui <strong>de</strong> la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong>autres Clupeidae. Les représentants <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière lignée se rencontrentaussi bien dans les eaux saumâtres (lagunes, estuaires, <strong>et</strong> cours inférieurs<strong><strong>de</strong>s</strong> bassins) que dans les eaux purement <strong>douce</strong>s (cours supérieurs <strong><strong>de</strong>s</strong> rivières<strong>et</strong> bassins continentaux). Au sein <strong>de</strong> ce groupe, l'évolution semblese faire dans l'ordre suivant, allant <strong>du</strong> plus primitif au plus évoluéPellonula, Odaxothrissa, Microthrissa, Potamothrissa, Nannothrissa, Laeviscutella,Sierrathrissa <strong>et</strong> Thrattidion.Signalons aussi qu'une phylogénie a été proposée pour les espèces<strong><strong>de</strong>s</strong> genres Pellonula, Odaxothrissa <strong>et</strong> Microthrissa.Certes, comme nous l'avons déjà souligné, les phylogénies réaliséesdans ce mémoire restent hypothétiques. Cependant, dans l'état actuel!<strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances, elles nous paraissent les plus vraisemblables qu'onpuisse proposer.


-251-l 1 1 • J,~! 1Une connaissance plus approfondie <strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeoi<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>et</strong> en particulier<strong><strong>de</strong>s</strong> Clupeidae <strong>de</strong>vrait perm<strong>et</strong>tre d'étayer ou d'affiner les résultatsobtenus dans le cadre <strong>de</strong> ce travail. Pour ce faire, il est certain quel'utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> biochimiques, principalement l'électrophorèseenzymatique pourrait con<strong>du</strong>ire à <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats plus synthétiques,en ce quiconcerne la correspondance entre les divergences morphologiques <strong>et</strong> ostéologiquesobservés <strong>et</strong> le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> différenciation génétique. L'approche par labiologie moléculaire est extrèmement souhaitable.En attente <strong>de</strong> résultats complémentaires nous espérons que c<strong>et</strong>ravail constituera la base <strong><strong>de</strong>s</strong> recherches biologiques ultérieures. Cellescipourront mener à une meilleure gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> stocks <strong>de</strong> ces poissons qui,malgré leur taille plutôt ré<strong>du</strong>ite, représentent une source <strong>de</strong> protéinesanimales extrêmement abondante en Afrique.


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- 257 -LISTE DES FIGURESFigure 1 Schémas montrant les mensurations effectuées (1 longueurtotale (LT); 2: longueur standard (LS) ; 3 : hauteur maximale <strong>du</strong> corps ;4 hauteur minimale <strong>du</strong> corps; 5: hauteur <strong>du</strong> pédoncule caudal; 6longueur <strong>de</strong> la dorsale; 7: hauteur <strong>de</strong> la dorsale; 8: longueur <strong>de</strong>l'anale; 9: hauteur <strong>de</strong> l'anale; 10: longueur <strong>de</strong> la pelvienne; Il :longueur <strong>de</strong> la pectorale; 12: distance prédorsale ; 13 : distance préanale;14: distance prépelvienne; 15: distance prépectorale; 16distance pectorale-pelvienne 17: distance pectorale-dorsale; 18distance pectorale-anale; 19: distance dorsale-anale; 20 distancepelvienne-anale ; 21 : longueur <strong>de</strong> la tête ; 22 : hauteur <strong>de</strong> la tête ; 23 :longueur <strong>du</strong> museau; 24: diamètre vertical <strong>de</strong> l'oeil; 25: longueur <strong>du</strong>maxillaire; 26: largeur <strong>du</strong> maxillaire ; 27 : longueur <strong>du</strong> supramaxillaire28 : distance interorbitaire ; 29 : longueur dorsale <strong>de</strong> la tête . • • • • 45Figure 2 :le premier; Br. Inf.chiaux) •Schéma montrant la technique <strong>de</strong> comptage <strong><strong>de</strong>s</strong> branchiospines surarc branchial (Br. Sup. : branchiospines supères ou supérieuresbranchiospines infères ou inférieures ; fb filaments bran-46Figure 3 Schémas montrant la technique <strong>de</strong> comptage <strong><strong>de</strong>s</strong> vertèbres (A.région prédorsale : epvd = épine dorsale <strong>de</strong> la première vertèbre abdominale; op = opercule ; opd = os prédorsaux ; prd = premier rayon dorsal ; vod =vertèbre correspondant à l'origine <strong>de</strong> la nageoire dorsale. B. région médiane:<strong>de</strong>po = <strong>de</strong>rnier écusson postpelvien; drd = <strong>de</strong>rnier rayon dorsal ;dvd = vertèbre correspondant au <strong>de</strong>rnier écusson postpelvien ; pra = premierrayon anal ; pvc : première vertèbre après le <strong>de</strong>rnier écusson postpelvien ;voa = vertèbre correspondant à l'origine <strong>de</strong> l'anale. C. région caudale:dra = <strong>de</strong>rnier rayon anal; dvc = <strong>de</strong>rnière vertèbre caudale. Pour obtenir<strong><strong>de</strong>s</strong> résultats plus précis, nous avons considéré comme vertèbres abdominales,celles situées entre epvd <strong>et</strong> dvd, les vertèbres caudales sontcelles à partir <strong>de</strong> pvc jusqu'à dvc • . . . . • . • • • . •. . ••... 48Figure 4 : Modèle <strong>de</strong> fiche utilisé pour consigner l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> renseignementsconcernant chaque spécimen examiné. . • . . . • • • • . . • . • • 491 1i111Figure 5 : Orientation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires par rapport à la bouche (A:poissons <strong>du</strong> groupe Xl ; B : poissons <strong>du</strong> groupe X2) <strong>et</strong> position <strong><strong>de</strong>s</strong> premiersécussons pelviens (ou ventraux) par rapport à la base <strong>du</strong> premier rayonpectoral (C : poissons <strong>du</strong> groupe Xl ; D : poissons <strong>du</strong> groupe X2) .Figure 6: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères<strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes Xl er X2 . . . . . . . . . . . . •méristiquesFigure 7 Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères métriques <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes Xl <strong>et</strong> X2 . . . . . . . .. .Figure 8: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères<strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong> groupe Xl . . . . . . . . . .. . . . . .méristiques555758621 i1i1111Figure 9: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères métriques <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong>du</strong> groupe Xl . . . . . . . . . . .. . . . . .Figure 10 : Position <strong><strong>de</strong>s</strong> écailles prédorsales par rapport à la ligne <strong>du</strong> doschez les représentants <strong>du</strong> genre Sardinella.. .•• . • • • • • • ••.6364


- 258 -Figure Il: Histogramme montrant la fréquence <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong>infères (Br. Inf.)chez les poissons <strong>du</strong> groupe X2.•••.• branchiospinesFigure 12 Nombre <strong>de</strong> branchiospines infères en fonction <strong>de</strong> la longueurstandard (L5) chez les poissons <strong>du</strong> groupe X2. • . • • • • • • qFigure 13: Variation <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospines infères( Br. Inf.) enfonction <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes localités d'origine (L) <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens <strong>du</strong> groupeX2. . . .Figure 14 Nombre total <strong>de</strong> vertèbres (Nbre v) en fonction <strong>de</strong> lastandard (L5) chez les poissons <strong>du</strong> groupes X2 •longueur7Figure 15: Variation <strong>du</strong> nombre total <strong><strong>de</strong>s</strong> vertèbres (Nbre v) en fonction<strong><strong>de</strong>s</strong> différentes localités d'origine (L) <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens <strong>du</strong> groupe X2 • 7Figure 16: Nombre total d'écussons pelviens (ou ventraux) (Nbre ec. v) enfonction <strong>de</strong> la longueur (L5) chez les poissons <strong>du</strong> groupe X2 7!Figure 17: Nombre total d'écussons pelviens (ou ventraux)(Nbre ec. V) enfonction <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes localités (L) d'origine <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens <strong>du</strong> groupe X2. 7'Figure 18 Hauteur minimale <strong>du</strong> corps (HC) en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong>tandard (L5) chez les poissons <strong>du</strong> groupe X2. •.• •.• la longueur 7Figure 19: Variation <strong>de</strong> la hauteur minimale <strong>du</strong> corps (HC) en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong>différentes localités (L) d'origine <strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens <strong>du</strong> groupe X2. • . • . •. 7'Figure 20 : : Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques \<strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong> groupe X2 . . . • • . • . • • • • . • • • • • . • . • • 7(Figure 21 : Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères métriques <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong>de</strong> groupe X2 . • . . '. . . . • . • • • . • • • . • • . • • . . 7!Figure 22 : Photos <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>nts linguales d'un paratype <strong>de</strong> Microthrissa normanaeprises au microscope électronique à balayage. . • •• ••• . 8qFigure 23Figure 24Distribution géographique <strong>de</strong> Pellonula vorax.Distibution géographique <strong>de</strong> Pellonula leonensis8t9'Figure 25rapport àgroupes ZlPosition <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers écussons (ou scutelles) ventraux parla base <strong>du</strong> premier rayon pectoral chez les représentants <strong><strong>de</strong>s</strong>(A) <strong>et</strong> Z2 (B). • • • • • •• •••• • • • • • • •• 10~Figure 26 Différentes dispositions <strong><strong>de</strong>s</strong> canines fortes par rapportautres <strong>de</strong>nts <strong>du</strong> prérnaxillaire chez les représentants <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes Zl <strong>et</strong>A: canines situées sur la même rangée que les autres <strong>de</strong>nts (Z2) ;canines situées à l'intérieur <strong>de</strong> la première rangée <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts (Zl) ;situation <strong><strong>de</strong>s</strong> canines intermédiaire aux <strong>de</strong>ux premières (Zl) . . . . . .auxZ2.BCJ• • 10E,Figure 27: Exemple <strong>de</strong> variation <strong>de</strong> la disposition <strong><strong>de</strong>s</strong> canines fortes parrapport aux autres <strong>de</strong>nts <strong>du</strong> prérnaxillaire au sein d'un même groupe (Zl) 10~Figure 28: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques<strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes Zl <strong>et</strong> Z2 • • • • • •• ••• • • • • • • • • • 109,


- 259 -Figure 29 : Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères métriques <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes Zl <strong>et</strong> Z2 • • . • . • . • • • • • •• ••••. 111Figure 30: Histogramme montrant la fréquence <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> branchiospinesinfères (Br. Inf.) chez les Pellonulinae à canines fortes dépourvus d'écussonsprépectoraux . . . . • . • • . • . • . • • • • • . • . • . 116Figure 31: Nombre <strong>de</strong> branchiospines infères (Br. Inf.) en fonction <strong>de</strong> lalongueur standard (LS) chez les Pellonulinae à canines fortes dépourvusd'écussons prépectoraux . • . • . . . • • • • • •••.•.•. 117Figure 32: Nombre <strong>de</strong> branchiospines infères (Br. Inf.) en fonction <strong>de</strong> lalongueur standard (LS) chez les Pellonulinae africains à canines fortespourvus d'écussons prépectoraux . . • . . • • . . . • • • • • • • • • 125Figure 33: Analyse en composantes<strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes 03 <strong>et</strong>principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques04. . . . . . . . . . . . 129Figure 34 : Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères métriques <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes 03 <strong>et</strong> 04. • • . . . • • . • • • . • • • . •• 131Figure 35 Différents types d'écussons prépectoraux chez les Pellonulinaeafricains à canines fortes (A groupe 03 B population Pl C populationP2). • • . • . . . . . . . . . . • . . • . . • 133Figure 36Figure 37Distribution géographique d'Odaxothrissa loseraDistribution géographique d'Odaxothrissa ansorgii139147Figure 38 Cladogramme <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces <strong>du</strong> genre Odaxothrissa (1 présence <strong>de</strong>canines fortes au prémaxillaire <strong>et</strong> au <strong>de</strong>ntaire; 2: mâchoire inférieur<strong>et</strong>rès proéminente; 3: premier écusson prépectoral <strong>de</strong> taille i<strong>de</strong>ntiqueaux écussons suivants; 4 : absences <strong>de</strong> scutelles ventrales en avant <strong>du</strong>premier rayon pectoral; 5 : nombre ré<strong>du</strong>it <strong>de</strong> vertèbres). . . 154Figure 39: Nombre d'écailles en ligne longitudinale (Nbre E ) en fonction<strong>de</strong> la longueur standard (LS) pour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa•. 156Figure 40: Fréquence <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> rayons à la nageoire anale (Nbre RA)pour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa .•.•. 158Figure 41 Fréquence <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> vertèbres abdominales (Nbre VA) pourl'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa. . . . • • • • . • • • • 159Figure 42 Fréquence <strong><strong>de</strong>s</strong> classes <strong>de</strong> longueur <strong>de</strong> la hauteur minimale <strong>du</strong>corps (HC) pour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa. • . • 161Figure 43 Hauteur minimale <strong>du</strong> corps (HC) en fonction <strong>de</strong> la longueurstandard (LS) pour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa . . 162Figure 44 Fréquence <strong><strong>de</strong>s</strong> classes <strong>de</strong> longueur <strong>de</strong> la nageoire anale (LA)pour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa . • . •.•.•• 163Figure 45: Longueur <strong>de</strong> la nageoire anale (LA) en fonction <strong>de</strong> lastandard (LS) pour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa •.•. longueur 164Figure 46: Longueur <strong>de</strong> la nageoire anale (LA) en fonction <strong>de</strong> laminimale <strong>du</strong> corps (HC) pour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa.hauteur166


- 260 -Figure 47 : Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiquespour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa •••••••••••••••• 167Figure 48: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong>pour l'ensemble Microthrissa-Poecilothrissa •••.caractèresmétriques168Figure 49 : Nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts prémaxillaires (Nbre D. pmx) en fonction <strong>de</strong> lalongueur standard (LS) pour le sous-genre Microthrissa (Microthrissa) 170Figure 50: Analyses en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiques<strong><strong>de</strong>s</strong> espèces nominales <strong>du</strong> sous-genre Microthrissa (Microthrissa) • • • • 175Figure 51 : Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères métriques <strong><strong>de</strong>s</strong>espèces nominales <strong>du</strong> sous-genre Microthrissa (Microthrissa) • • • • •• 176Figure 52: Prémaxillaires (A ; C) <strong>et</strong> os prédorsaux (B ; D) <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux spécimens<strong>de</strong> taille i<strong>de</strong>ntique (A <strong>et</strong> B : sous-groupe W ; C <strong>et</strong> D : sous-groupe R). 177Figure 53: Nombres d'écailles en ligne longitudinale (Nbre E) en fonction<strong>de</strong> la longueur <strong>de</strong> l'anale (LA) pour l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong> sous-genreMicrothrissa (Poecilothrissa) • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 187Figure 54: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères méristiquespour l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong> sous-genre Microthrissa (Poecilothrissa)•• 188Figure 55: Analyse en composantes principales <strong><strong>de</strong>s</strong> caractères métriquespour l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong> sous-genre Microthrissa (Poecilothrissa)•• 190Figure 56 Prémaxillaire rencontré chez les espèces nominales Poecilothrissacongica <strong>et</strong> P. centralis • • • • •• •••••••• • • 191Figure 57 Prémaxillaire <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa) moeruensis 191Figure 58 Complexes maxillaire-supramaxillaire(A ; B) <strong>et</strong> caudal(C ; D) <strong>de</strong>Microthrissa (Poecilothrissa) moeruensis (A D) <strong>et</strong> <strong>de</strong> M. (P.) minuta(B ; Cl<strong>et</strong> C2). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194Figure 59 Dentaire chez les représentants <strong>du</strong> genre Microthrissa 195Figure 60Distribution géographique <strong>de</strong> Microthrissa (Microthrissa) royauxi200Figure 61headi •.•Figure 62gica•••Distribution géographique <strong>de</strong> Microthrissa (Microthrissa) white-Distribution géographique <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa) con-206212Figure 63 Distribution géographique <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa) moeruensis<strong>et</strong> <strong>de</strong> M. (M.) minuta. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 220Figure 64 : Cladogramme <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces <strong>du</strong> genre Microthrissa(l <strong>de</strong>ntaire haut2 : <strong>de</strong>nts <strong>du</strong> <strong>de</strong>ntaire circonscrites à sa partie antérieure ; 3 : absence <strong>de</strong><strong>de</strong>nts linguales; 4: forme <strong>du</strong> prémaxillaire ; 5 : <strong>de</strong>ntition <strong>du</strong> prémaxillaire; 6 : forme <strong><strong>de</strong>s</strong> os prédorsaux ; 7 : absence d'écussons prépectoraux ;8: nombre re<strong>du</strong>it <strong>de</strong> rayons à l'anale; 9 : corps modérement comprimé; 10: prémaxillaire ré<strong>du</strong>it; Il : nombre ré<strong>du</strong>it d'écussons pelviens)•••••• 226


Figure 65thrissa •- 261 -Schéma montrant le complexe prémaxillaire-maxillaire <strong>de</strong> Limno-227Figure 66 Comparaison <strong>du</strong> complexe prémaxillaire-maxillaire <strong>de</strong> Limnothrissamiodon (A) <strong>et</strong> <strong>de</strong> L. stappersii (B) • . . • • • • • • • • • •229Figure 67persii..Schéma montrant les écussons ventraux chezLimnothrissa stap-231Figure 68 Schéma montrant les différents types <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts <strong>du</strong> <strong>de</strong>ntaire chezLimnothrissa miodon . • . . • • . . • . • • • •232Figure 69Figure 70Schéma montrant le <strong>de</strong>ntaire <strong>de</strong> Potamothrissa.Schéma montrant le complexe prémaxillaire chez Stolothrissa234236Figure 71 Cladogramme <strong><strong>de</strong>s</strong> genres <strong>de</strong> Pellonulinae <strong>de</strong> l'Afrique Occi<strong>de</strong>ntale<strong>et</strong> Centrale (1: perte <strong>du</strong> supramaxillaire antérieur; 2: maxillaire <strong>de</strong>forme normale avec un pédicelle assez long; 3: éthmol<strong>de</strong> très creusé à sapartie centrale; 4: présence <strong>de</strong> canines fortes au <strong>de</strong>ntaire <strong>et</strong> au prémaxillaire;5: <strong>de</strong>ntition moins développée; 6: <strong>de</strong>nts linguales absentes(a<strong>du</strong>ltes <strong>et</strong> juvéniles); 7: <strong>de</strong>nts maxillaires absentes ; 8 : <strong>de</strong>nts prémaxillairesabsentes; 9: écussons prépelviens non carénés ; 10 : écussonspostpelviens sans bras ascendants; 11 écussons prépelviens sans brasascendants ; 12 : écaillure très ré<strong>du</strong>ite ; 13 : perte <strong>du</strong> second supramaxillaireou supramaxillaire postérieur ; 14 : prémaxillaire très ré<strong>du</strong>it ; 15présence d'une p<strong>et</strong>ite brèche séparant le prémaxillaire <strong>du</strong> maxillaire•••.245


-262 -LISTE DES TABLEAUXTableau l Principaux caractères méristiques <strong><strong>de</strong>s</strong> représentants <strong>du</strong>groupe Xl. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61Tableau II Principaux caractères méristiques <strong><strong>de</strong>s</strong> représentants <strong>du</strong>groupe X2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67Tableau III : Principaux caractères métriques <strong>de</strong> Pe11onu1a vorax • . 84Tableau IV : Principaux caractères métriques <strong>de</strong> Pe11onu1a 1eonensis. 92Tableau V : Nombre d'écussons pré <strong>et</strong> postpe1viens <strong>et</strong> nombre <strong>de</strong> rayonsaux nageoires anale, dorsale <strong>et</strong> pectorale chez les Pe11onu1inae africainsà canines fortes dépourvus d'écussons prépectoraux <strong>de</strong> différenteslocalités <strong>du</strong> bassin <strong>du</strong> Zalre ( types Odaxothrissa losera ' typeO. vittata *).. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113Tableau VI Nombre <strong>de</strong> branchiospines infères <strong>et</strong> supères sur le premierarc branchial <strong>et</strong> nombre total <strong>de</strong> vertèbres chez les Pellonulinaeafricains à canines fortes dépourvus d'écussons prépectoraux <strong>de</strong> différenteslocalités <strong>du</strong> bassin <strong>du</strong> Zalre (types Odaxothrissa losera :' ; typeO. vlttata : *) ..... . . . . . . . . . . . . . . . . . 114Tableau VII : tableau comparatif <strong>de</strong> la longueur <strong><strong>de</strong>s</strong> branchiospines (LB)par rapport à celle <strong><strong>de</strong>s</strong> filaments branchiaux correspondants (LF) <strong><strong>de</strong>s</strong>Pe11onu1inae africains à canines fortes dépourvus d'écussons prépectoraux•• 119Tableau VIII: tableau comparatif <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux caractères métriques<strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes 01 <strong>et</strong> 02. • .' . • . • • . . • . . • • . • • • • . • . • 120Tableau IX : Nombre total <strong>de</strong> vertèbres <strong>et</strong> nombres d'écussons prépectoraux,pré <strong>et</strong> postpe1viens, <strong>de</strong> rayons aux nageoires anale, dorsale <strong>et</strong>pectorale chez les Pe11onu1inae à canines fortes pourvus d'écussonsprépectoraux dans différents bassins hydrographiques africains (typesCynothrissa ansorgii : " ; type C. mento : * ;Cynothrissa sp. : ') 123Tableau X: Nombre <strong>de</strong> branchiopines sur le premier arc branchial chez lesPe11onu1inae à canines fortes pourvus d'écussons prépectoraux dans différentsbassins hydrographiques africains (type Cynothrissa ansorgii" ; type C.mento : * ; Cynothrissa sp.')•• -.--.-•••••••...•• 124Tableau XI : Principaux caractères métriques <strong>du</strong> sous-groupe 03 . . • • • 127Tableau XII : Principaux caractères métriques <strong>du</strong> sous-groupe 04. . • 128Tableau XIII: Principaux caractères métriques d'Odaxothrissa losera •• 137Tableau XIV: Principaux caractères métriques d'Odaxothrissa ansorgii.. 146Tableau XV: Principales données méristiques <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes R (Microthrissaroyauxi) <strong>et</strong> W (~whiteheadi)..•••••••••..•.••• 171


- 263Tableau XVI : Principauxthrissa royauxi) .• 0 •caractères métriques <strong>du</strong> sous-groupe R ( Micro-173JTableau XVII : Principauxthrissa whiteheadi) 0caractères métriques <strong>du</strong> sous-groupe W(Micro-1741Tableau XVIII: Nombre d'écussons pré <strong>et</strong> postpelviens chez lesrents sous-groupes <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa)o 0 0 0 •Tableau XIX: Nombre d'écailles en ligne longitudinale chez lesrents sous-groupes <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa)0 • 0 0 0diffé-diffé-179180Tableau XX: Nombre <strong>de</strong> branchiospines (infères <strong>et</strong> supères) sur le premierarc branchial <strong><strong>de</strong>s</strong> différents sous-groupes <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa)0 0 0 • 0 0 0 0 0 . 0 0 0 0 0 0 • 0 0 0 • 0 0 o. 181Tableau XXI Nombre <strong>de</strong> vertèbres chez les différents sous-groupes <strong>de</strong>Microthrissa (Poecilothrissa)0 0 0 0 0 0 0 0 0 •• 0 0 0 0 0 0 182Tableau XXII: Nombre d'os prédorsaux chez les différents sous-groupes<strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa) 0 0 0 • . 0 0 0 0 0 0 • 0 0 183Tableau XXIII: tableau comparatif <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux caractères métriques<strong><strong>de</strong>s</strong> espèces nominales Microthrissa (Poecilothrissa) congica <strong>et</strong> Mo (Po)centralis. 0 0 0 0 0 0 . 0 . 0 0 0 0 0 0 0 0 • 0 0 0 0 . 0 0 0 185Tableau XXIV: tableau comparatif <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux caractères métriques<strong><strong>de</strong>s</strong> spécimens-tyPes (moyen Zaïre) <strong>et</strong> autres spécimens (bas Zarre) <strong>de</strong>Microthrissa (Poecilothrissa) minuta 0 0 0 0 0 • 0 0 0 0 0 0 0 186Tableau XXV: Principaux caractères métriques <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa)congica 0 0 0 0 . 0 0 0 o. 0 0 • 0 0 • • 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 210Tableau XXVI: Principaux caractères métriques <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa)moeruensis o 0 0 0 0 0 • 0 • 0 0 0 0 0 0 0 • 0 • 0 0 0 0 0 0 0 219Tableau XXVII: Principaux caractères métriques <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa)minuta 0 0 0 • 0 0 0 0 0 0 • 0 . • 0 0 0 0 • 0 0 0 0 . 0 0 0 0 22211ti1 1:.·1 .1 1


- 264 -LISTE DES DOCUItENTS ANNEXESAnnexe 1 : Représentation <strong>de</strong> quelques pièces structurales <strong>du</strong> crâne <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong>du</strong> groupe Xl (A : vue latérale <strong>du</strong> crâne ; B: vue dorsale <strong>du</strong>crâne ; C : prémaxi11aire vu <strong>de</strong> <strong>de</strong>vant ; D : vue dorsale <strong>du</strong> prémaxi11aireE : détail <strong>de</strong> la partie antérieure <strong>de</strong> l'<strong>et</strong>hmoi<strong>de</strong>) • . • • • • • • . •• 2~Annexe 2 Représentation d'autres structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong>groupe Xl (A partie inférieure <strong>de</strong> l'arc branchial; B : ceinture scapulaire; C complexe maxi11aire-supramaxi11aire ; D : complexe caudal). 2~Annexe 3 Représentation <strong>de</strong> quelques pièces structurales <strong>du</strong> crâne <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong>du</strong> groupe X2 (A : vue latérale <strong>du</strong> crâne ; vue dorsale <strong>du</strong> crâne; C:détail <strong>de</strong> la région antérieure <strong>de</strong> l'<strong>et</strong>hmoi<strong>de</strong>; D complexe maxi11airesupramaxil1aire).. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 2e,Annexe 4 Représentation d'autres structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong>groupe X2 (A : vue latérale <strong><strong>de</strong>s</strong> rayons branchiostèges <strong>et</strong> leurs supports ; B:os prédorsaux; C partie inférieure <strong>de</strong> l'arc branchial; D: prémaxi1-1aire vu <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>sus ; E : ceinture scapulaire ; F : complexe caudal) •. 2~Annexe 5 Représentation <strong>de</strong> quelques pièces structurales <strong>du</strong> crâne <strong><strong>de</strong>s</strong>Pe110nu1inae africains à canines fortes dépourvus d'écussons prépectoraux.Vue latérale <strong>du</strong> crâne ( A: région antérieure; B: région postérieure)vue dorsale <strong>du</strong> crâne (C) ; complexe maxi11aire-supramaxi11aire (D)....• 2jAnnexe 6africainslatéralerieure <strong>de</strong>Représentation d'autres structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> Pe110nu1inaeà canines fortes dépourvus d'écussons prépectoraux (A vue<strong><strong>de</strong>s</strong> rayons branchiostèges <strong>et</strong> leurs supports; B: partie infél'arcbranchial; C : complexe caudal; D : ceinture scapulaire). 2iAnnexe 7 Représentation <strong>de</strong> quelques pièces structurales <strong>du</strong> crâne <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong>du</strong> groupe 03 (A : vue latérale <strong>du</strong> crâne ; B : vue dorsale <strong>du</strong> crâne; C: détail <strong>de</strong> la région antérieure <strong>de</strong> l'<strong>et</strong>hmoi<strong>de</strong> D complexe maxi1-1aire-supramaxi11aire). • . . . • • . . • • . • • • • • . • . • . • .• 2Annexe 8 Représentation d'autres structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong>groupe 03 (A: partie inférieure <strong>de</strong> l'arc branchial; B ceinture scapulaire; C complexe caudal). . . . . • • • • • • . • • . • . • • • .• 2~Annexe 9 Représentation <strong>de</strong> quelques pièces structurales <strong>du</strong> crâne <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong>du</strong> groupes 04. Vue latérale (A: région antérieure B: régionpostérieure) ; vue dorsale (C). . . . . • . • • • • . . • • . • . • .. 27Annexe 10 Représentation d'autres structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong>groupe 04 (A: Détail <strong>de</strong> la région antérieure <strong>de</strong> l'<strong>et</strong>hmoi<strong>de</strong> ; B : complexemaxi11aire-supramaxi11aire ; C : partie inférieure <strong>de</strong> l'arc branchial Cceinture scapulaire ; E : complexe caudal). • • • . • •• ••••. 27!Annexe 11: Arc branchial type (partie inférieure) chez les poissons <strong><strong>de</strong>s</strong>groupes R <strong>et</strong> W. • . • . . • . • • • • • • . • . . • • •• • . • •• 27\Annexe 12 : Représentation <strong>de</strong> quelques structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong>sous-groupe R. Quelques pièces structurales <strong>du</strong> crâne (A <strong>et</strong> B) ; disposition<strong><strong>de</strong>s</strong> premiers écussons prépe1viens par rapport à la base <strong>de</strong> la pectorale (C) ; ,complexe caudal (D) complexe maxi11aire-supramaxi11aire . • • • • . • • . • 271


11- 265 -Annexe 13: Représentation <strong>de</strong> quelques structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong>groupe W (quelques pièces structurales <strong>du</strong> crâne (A <strong>et</strong> B) ; disposition <strong><strong>de</strong>s</strong>premiers écussons prépelviens par rapport à la base <strong>de</strong> la pectorale (C)complexe maxillaire-supramaxillaire (D) ; complexe caudal (E) . . • • . • • 279Annexe 14: Représentation <strong>de</strong> quelques structures osseuses rencontréeschez les espèces nominales Poecilothrissa congica <strong>et</strong> P. centralis (A: vuedorsale <strong>du</strong> crâne; B: disposition <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers écussons prépelviens parrapport à la base <strong>de</strong> la pectorale ; C : complexe maxillaire-supramaxillaire; D : ceinture scapulaire; E : os prédorsaux)•••••••.••••••• 280Annexe 15: Représentation <strong>de</strong> quelques structures osseuses <strong>de</strong> Microthrissa(Poecilothrissa) moeruensis (A: partie inférieure <strong>de</strong> l'arc branchial;B : disposition <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons prépelviens par rapport à la base <strong>de</strong> la pectorale; C : os prédorsaux ; D : ceinture scapulaire) • • • • • • • • • • • • 281Annexe 16: Quelques structures osseuses <strong>de</strong> Microthrissa (Poecilothrissa)minuta (A vue dorsale partielle <strong>du</strong> crâne; B: moitié <strong>de</strong> la partieinférieure <strong>du</strong> premier arc branchial; C: rayons branchiostèges <strong>et</strong> leurssupports; D os prédorsaux ; E : position <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers écussons prépelvienspar rapport à la base <strong>de</strong> la pectorale ; F : ceinture scapulaire • • • 282Annexe 17 Les valeurs propres <strong>de</strong> la matrice <strong>de</strong> corrélation, le pourcenvarianc<strong>et</strong>age totale <strong>et</strong> la contribution <strong>de</strong> chaque caractère sur <strong>de</strong> lalescomposantesréalisées •principales relatives à chaque figure représentant les ACP283


- 266 -


- 267 -nasorb.. pfrfrptoptA2mm~dnmxartquiob 3iopopsmxangsypopsopct-I-#+-----Ia-+- --naJ1l1j!D_I,-----}-----ec_----:,,


- 268 -dlIdlhypobr, hypobr 3b, br bz hypabrz ~ e, ~ b. ~ c. CsBepun 3hypshyp,hyp.hYP3UzDhyPzhyp,parhyphapzAnnexe 2groupe Xl (laire ; CReprésentation d'autres structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong>A partie inférieure <strong>de</strong> l'arc branchial; B : ceinture scapucomplexemaxillaire-supramaxillaire ; D : complexe caudal).


- 269 -AIrploplpilla aorb .or "ptrnask.ml.aRglob3msar.pc qusypoPloP,opOPBIr par lp epjcAnnexe 3 Représentation <strong>de</strong> quelques p~eces structurales <strong>du</strong> crâne <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong>du</strong> groupe X2 (A : vue latérale <strong>du</strong> crâne vue dorsale <strong>du</strong> cr~ne; c:détail <strong>de</strong> la région antérieure <strong>de</strong> l'<strong>et</strong>hmf<strong>de</strong>; D complexe maxillairesupramaxillaire).


- 270 -AEd_U_y_---,~"....n.~YPOI'Y~----p,=---:~~~~--_pt 01mm"1---lclbra35 BIlTIl9105mm113 c3 c4 cS11 mmFcp2 hyp2-cp1-u1-un1 nlp2 op1mmhYP1pul\yphap2Annexe 4 Représentation d'autres structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong>groupe X2 (A : vue latérale <strong><strong>de</strong>s</strong> rayons branchiostèges <strong>et</strong> leurs supports ; B:os prédorsaux; C partie inférieure <strong>de</strong> l'arc branchial; D: prémaxillairevu <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>sus; E : ceinture scapulaire; F : complexe caudal).


- 271 -11Al1 ;1pmxaorbpsecpdnmxsmxart ang quecppsptoptBodnqu iob Jsy pop iop sop opcAnnexe 5 Représentation <strong>de</strong> quelques pleces structurales <strong>du</strong> crâne <strong><strong>de</strong>s</strong>Pellonulinae africains à canines fortes dépourvus d'écussons prépectoraux.Vue latérale <strong>du</strong> crâne ( A: reglon antérieure; B: région postérieure)ml'" nnrc::~lp nn ("r~np (C) : comnlexe maxillaire-sunramaxillaire CD).


- 272 -BAnnexe 6africainslatéralerieure <strong>de</strong>Représentation d'autres structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> Pellonulinaeà canines fortes dépourvus d'écussons prépectoraux (A we<strong><strong>de</strong>s</strong> rayons branchiostèges <strong>et</strong> leurs supports; B: partie infél'arcbranchial; C : complexe caudal; D : ceinture scapulaire).


- 273 -clmm~corbec --~~y--J;7L-:=.-sorb.pfr---+fa---"'"'-----t-tna-+--+1----+---+-"-\aorbpt t ----j++---i-mx---=s;.,.... ..:::{BDeca 0 r bt r t p ! 0 C1~11Annexe 7 Représentation <strong>de</strong> quelques pleces structurales <strong>du</strong> crâne <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong>du</strong> groupe 03 CA : vue latérale <strong>du</strong> crâne ; B : vue dorsale <strong>du</strong> crâneC: détail <strong>de</strong> la région antérieure <strong>de</strong> l'<strong>et</strong>hmoï<strong>de</strong> ; D : complexe maxillaire-supramaxillaire).


- 274 -Abh dl sdlnypobr~b, br hypobr, b 2 hypobrl b 3c, c 2b. c~ c.1"li2mm'----'B)~--I-.lM--- c 1pelc.hYP2 .Cp, .u,.un,ep/I---un 3/...,L--- hYP6r//.t?'1'/-7/-/-}---hyps..-::.--~--+--- hYP4-+--hYP3----l---hyp,,mmL--J~--+----parhyp-~~----haP2Annexe 8 Représentation d'autres structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong>groupe 03 (A: partie inférieure <strong>de</strong> l'arc branchial; B: ceinture scapulaire; C : complexe caudal).


A- 275 -dn mx smx art ang qu sy iobspsB2mm~epe sk ps pto<strong>et</strong>r11\ 1!i :1 1' :: , 1i , \; \l 'pt selang qusy iob) pop iop sop oppelAnnexe 9 Représentation <strong>de</strong> quelques p1eces structurales <strong>du</strong> crâne <strong><strong>de</strong>s</strong>poissons <strong>du</strong> groupes 04. Vue latérale (A: région antérieure; B: régionpostérieure) ; vue dorsale (C).


- 276 -Almm'--------'_f-tt'--I-f-------fa-l---~----sorb +pfrI}' ..,+--+-~------na......--l'----+--aorb----I---corb-....L-f-Hrt--.,---ptt.......,...._~-~-mxdlsdlc.\L....-2 mmc2mmL...----Jep.-9---Un3A;;~:'-::::::?7.::;;----hYP6+---hypshYP4E_->r--hYP 1~_-f-__parhyp~~_---haP2Annexe 10 Représentation d'autres structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong>groupe 04 (A: Détail <strong>de</strong> la région antérieure <strong>de</strong> l'<strong>et</strong>hmoï<strong>de</strong>; B : complexemaxillaire-supramaxillaire je: partie inférieure <strong>de</strong> l'arc branchial; C :ceinture scapulaire; E : complexe caudal).


- 277 -1j1 !'~l'1î1bh sdl1~1 JlliJ1 i11i~JJi2mmb,h,Annexe 11: Arc branchial type (partie inférieure) chez les poissons <strong><strong>de</strong>s</strong>groupes R <strong>et</strong> W.


A pmx aorb sorb.pfr ps fr pt- 278 -sel·D/i----u"3A---hyp,~./·.l.---hypshyp.~~.,....-_---=::s;;:::",:o;::-':::::'oo::::::"--sechypap-.::J--hYP 2hyp,angdn mx smx art qu corb pop iop sop op,mm~---f_-parhypBsorb.ee aorb ne plr el fa fr fp socEcAnnexe 12 : Représentation <strong>de</strong> quelques structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong>sous-groupe R. Quelques pièces structurales <strong>du</strong> crâne (A <strong>et</strong> B) ; disposition<strong><strong>de</strong>s</strong> premiers écussons prépelviens par rapport à la base <strong>de</strong> la pectorale (C)


- 279 -Apmx aorb sorb+pfr psskfrptsel1omx1 1'.jismx2mmL. 1mm ~dnmx smxart ang qucorb popsopopBec na aorbel sorb~ pfrfrfppar soc epiElij1!11111c2mmpep----------,L.prp --p;;;:--- -----drp~ ~p e a ---_--.==:.._1 mm/!---un 3'------=L......-unhypshyp.hyp.\."1'~---=~,:::=~---sechypaplmm~,"'r--hypz-+---hyp,-j----parahypr----hapz1,!1j1i1Annexe 13: Représentation <strong>de</strong> quelques structures osseuses <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons <strong>du</strong>groupe W (quelques pièces structurales <strong>du</strong> crâne (A <strong>et</strong> B) ; disposition <strong><strong>de</strong>s</strong>premiers écussons prépelviens par rapport à la base <strong>de</strong> la pectorale (C) ;complexe maxillaire-supramaxillaire (D) ; complexe caudal CE).


- 280 -Afa fr fp socBbptprppepdrppea1 mm'------'c-f--mxosmx1 mm,Annexe 14: Représentation <strong>de</strong> quelques structures osseuses rencontréeschez les espèces nominales Poecilothrissa congica <strong>et</strong> P. centralis (A: vuedorsale <strong>du</strong> crâne; B: disposition <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers écussons prépelviens parrapport à la base <strong>de</strong> la pectorale ; C : complexe maxillaire-supramaxillaire; D : ceinture scapulaire; E : os prédorsaux).


- 281 -A hypobr, hypobr2 hypobr 3sdl bh b, br b 2 b 3 C, c 2 c 3 b. e. c~ bptBprp(pepdrppealmm..>..,....---ptsel1c~ jfJ PP;P;!7//0( ,-+--:---I---el1!1t~1Annexe 15: Représentation <strong>de</strong> quelques structures osseuses <strong>de</strong> Microthrissa(Poecilothrissa) moeruensis (A: partie inférieure <strong>de</strong> l'arc branchial;B : disposition <strong><strong>de</strong>s</strong> écussons prépelviens par rapport à la base <strong>de</strong> la pectoraie;C : os prédorsaux ; D : ceinture scapulaire).11111


A ec na fa so fr fp- 282 -socBbhsdlM~lmmC venthy dorshy anthy posthylmmF-'


~ ..- 283 -Annexe 17 Les valeurs propres <strong>de</strong> la matrice <strong>de</strong> corrélation, le pourcentage<strong>de</strong> la variance totale <strong>et</strong> la contribution <strong>de</strong> chaque caractère sur lescomposantes principales relatives à chaque figure représentant les ACPréalisées sont ci-après indiqués.LES VALEURSPROPRES111 NUM 'ITER VAL PROPRE ! Pot.J.R:CENT! CUMUL 1 .. 1 ~tSTOCR~E DES VALEURS ~OPRES DE LA HATRtCEj ,4 '~.78ao1"1j9 . '---"--0"".1164~1.11949o.~el070.314980.786a345.n71::L~36 !10.8999.0~38.7405.774 !3.470""~.n7~a .. 16:!69.06078.114,-~ ••••~""."",.",,,•••,,.**.,.,,,,•••••••••• ~~,,,,,,,,,,,•••~! .. ' 11t!.! .! ..!----~ .....a6.B~4O.~1gel9:;:.0::90.31:::3896.098Fig.60.18140:.Ol~ 99.113~ .. !...O.1~99:S 1.8a7 100.000 'ot!••--~--------------------------------------------------------------------.--------.-------------------1 1 36 1 994-7::6 ~::7 l.:::!S! :~6 .;,7 42~ '1.7 .,77_. 37-630 397 7'64'! 997-39~ TI! 6:!3 389 ~47! 1~4 ::.';1:!=tO:3·'4 35!~ 38 ! 1.00:;:90J4;:8 184 164! -asa 789_. -13340 :: 3!.)~ ~ 39- 0115437 191. 170! :'61-~S147.,~! .'1\,6 ~ 427! 4:5a~ 469979809748979378733 111!111 !111 !111!111:111 !1L1!111!111 ~-~'10-7Q 6-8::9-6731~481B1".06336a7"'~'378444!lô8!1~""'!167!110!190!-7':;~.! ......' .. ! _.~ S, -'~1:: 11 ~ ::8EJ4 7:i! -102186 166! -264__ :O! ~169"::"70:;O' -1~~:4! 1.1~804' -3770! ~Ol1! -:::701! -364:7~ ::797'1! 4~13! -=198'37-1 "'76!1G ........304 3a6~~6 :::O!1:ï i9!::0 ::~~:'" 30~11 14!15 .' ::s~~3 10~!., O~1 ~,o il!'1' ~7-~85------------------_.481~:S-1051000!1000!1000~1000't.OOO!1000!t.000!-----------------------..---------..-------.-------3013!-1'0!162!'"'o.!:~9!-1~6-t.~1141-..--------8•-1.-2042:5-3~7-:5-t.=1811::71oo7'0'1 ,~~. "408!O!O't.OOO!1 )11LES vALEURS PROPRES1 1 1111 NUM '!TER VAL PROPRE PQURCENT! CUI'1l.A.. ... ~1 • .,2.~::r194 :3.0711 1.0869715 '• 78 '10Cij3333141.371~~1.1S::421.07315O.B~390 .. 740440.~74490.37763 10.37399O. ~8939~5 • .33=: 11::: .. 44910.7499.7=::58 .. 11::;:0 .. 7333.4333.4001.7==:!3.0713a.406=:0.87"61.6::371 .. 37979.""91­86.:::::391.44694.87998.::78tOO.OOO~rSTOCRAHH~ DES VALEURS PROPR~S DE LA HATRtCE!., ! _._ _~ ..,*~*- ,•••~..- * .! .. , ..- -...... -.- ! ••... ~ - -- *!.~ ~ ! .~.! *•••••'"__.!•••~ .. ' -....,.'_*-.....! .. ! ......Fig.7


- 284 -1 1:3456789o:!.OOl~9 ~2 1._22 1.::44353 0.914320.87917 !3 0.60902: O.~0390 ~2 0.180843 -0.00000::.011 !:O.BS4 ~15.:1:5111.42710.9877.611••~98:.~60-0.000::.01148.86:


t- 285 -LES vAl.EUR8l'1


~ :~:2:~~1_;--_2;:l~_2_1~::::~_1:J:: •- 286 -F LE5 'ALEU~5 P.U'A~5 'ALIII. 2.q1qq2A-----------------------------------------------------------------------------------------------..îAI"UM :IIE. : 'AL ".UPRE : POUMCr"II CUMUL :.1 "lSIO'AAMM! OE5 .ALEUAS PAOPArS OE LA MArAICE !.---..._----_._....._---------.-.-------_..._--------------------------------------------------------_._----._--_.---.---.....-.-.~Al 1 ~ 0 ~ ~.q7'" 1 J7.~.~: J7.i.~ : ••••••••••••••••• 1•••••••••••••••,............................... 'Al ~ l 1.aJ3.. i~.~l' ~'.D". t.,•.••.••••••••••.••.•••••••••••••.••Al] 1 1 1.li'7" 1~.U71 71.71~ 1.'.·..·.•..••·••.:··..•...Al Z U.67".0 '\1.931 14:.'"" ••••••••••••••••••••••Al l 1oI.a2'.. 7.111 'U.GIIJ 1.'•••••••••••••"1 1 "'.iolo7 .. q~ 5.9]. 'U....iU •••••••••••••A. a u.2&JSI 1.2:'] Il'.713 :.1•••••A. 2 \I.:J22'fI ".287 100.0\141 le:Al 1 -ij.OOOOO -0.000 100.UOIt :.:~-.- -Ffg.• 33--------_._-.-..--._-_._---.._.._--------..- ---_..-.._---.--------.-------_.._- _--..--------.-.._---.- _- ~: JI : OLI pUla lMAl 1.' COA CTAI ~o, co. crwl 30' COA CTAI ••, COA CTAI ~., COA C1AI &0' CDIi cTAI 70' COA ClRl~A·-- ..•·..--··-..-·--------·-----····-·-·-·-·--------··--.--------------.--------------.--------._----.---.---.------.------.--.-••- !Il 3b 11000 l' 1251 -21q 10 211 .al ..0 2101 lOI lb! 1031 101 12 131 -lSl 123 1.71 3.1 153 32U 57 3 lin2: II :1000 .. 12'1 ou 215 721 ••b 00] 1711 -1.0 32 2.1 -.1 10 III 013 230 3701 15 b 121 241 U 2311\JI 38 0 l' 12~1 • 0 01 0 0 01 0 IT 01 0 0 01 0 0 01 0 0 01 0 0 DI!'1 H 1l00U l' 12~1 -27~ 13 201 100 no 3001 -220 ~U .01 ·'00 I~] 18bl -2bl &1 10ql -li. 152 ]1.1 ·b5 0 IH;5: al :IOQO l' 125: 4U1 Io~ ~.l 200 '3 2b! bU 0.5 4311 '02 Ibl 1851 12 5 81 -373 13.2.31 10 0 Il'01 .2 :1000 l' 1251 -1/' 31 10: -2q. .0 551 b!b 3n n71 -b.3 'al 5501 III Il 201 22 0 Il 8~ 1 271'Il 05 1 q.. 10 12'1 -.H 151 2ab: 1'1 22 131 17 b ~ .. 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DE LA HATRtCE . .__...._AlI: y: i.7QZOd i5.J83 2'.JaJ :.1 ••••••••••••••• , •••••••••••••••••••••••••••••••1•••••••••••••••Al ~ Z ~.oqJbl Z4.4ea U'.olu :.I••••••••••••••• t ••••••••••••••• (••••••••••••••• , •••••••••••••~: j 1 1.00""4 '''.590 6~._aO :.1 ••••••••••••••• , •••••••••••••••,••••At.. 1 t.Ù~Jl' q.b.S 7•• 12" :.,••••••••••••••• t ••••••••olt ') 1 Y.o'lGI7 7.01. al.7" :.1 ••••••••••••••• 1•••1: D Z U.SoZ-d ~.113 a&.~'i :.t••••••••••••ol: 1 Z u.u")374 4.L25 ql .. IUl :.L••••••••••11 cl b u •.HI8b J.Jal , ..... tOS t.t ••••••••:: l: ~ ~:t~~;: ~:~:~ :~:~:: ;;:::::... Fig.34oll 11 l U.1JlbO 1.1'8 100 .. "l)1) :.1 •••.----._---.-------------.-_._--------.-.--------------.--------------.------_._-----.--------------.--------------.---------_._--: Jt ~ '~Lr ~Ul0 (~~1 I.F CUR cral Z.~ CnA cT~l JJ~ CON CT~! ~.F COR CT~~ 5.F cok CTRI hM' COR CTR: 1JF COR CTRlA----·---- -------------.-------_ .._----.--------------.--------------.--------------.------------_..-._-----------.--------------11 qoo lb e.. : -531 282 101 : ~q~•• JJI -J46 121 al 53q 2qft Z711 -125 lb 181 -1 q1 lq bq 1 -321 lOI 2371~: li"] 1. q 1 : -t''10 105 2~21 12 27: 2~0 10 'ZI -13b Iq 171 -\40 Iq 23: -12 0 DL -b 1 0 ~:j:-i"'''·'1 lb "lI! -117 31 III i Il 2'1 '7t ""u ~uJ 12bl 15q 2~ a·~ -,lit ]Jo 3qSI 105 11 lq 1 35b 127 210101 '2" lb q 1 ~ -~ II •• Ul 17~ bCll UJI _110 ~~ III -1'03 Il 101 _Ub Ib~ Iq51 25~ '3 1131 -d1 1 IIIs: 'b o•• 1. q 1 : - ..i" 18" 001 'S:le 1" 1211 -. U Ul -1.1 2n Iq 1 317 101 Ilq 1 -'20 211 oUI 25] bo •• U.: 11 .. as lb qu--12 232 all 7u1 .q. 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ANNEE 1966AUTEUR : Germain GOURENEINSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE TOULOUSERE$PME : " Les Clupeidae <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux.<strong>douce</strong>s <strong>de</strong> l'Afrique OCci<strong>de</strong>ntale <strong>et</strong> Centrale,en· particulier les genres nominaux. les plus probléJDat.~quel;lPellonu-.' la., Odaxothrissa, Microthrissa, Cynothrissa, <strong>et</strong> Poecil'o.t~4.ssai .. .:(i".

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