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MAG - Boulogne - Billancourt

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emieR g <strong>MAG</strong>Cinéma Pathé<strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>Grand Place, e ard28 janvierau 1 e r février2008www.festivalpremierregard.com


Merci à Laura Tellini et Ambre DubruleIL EXISTE D’AUTRES MOYENS DE CONVAINCRE !CONSEIL GÉNÈRALDES HAUTS-DE SEINERAPPORT ANNUELSUEZJOURNAL INTERNEGANJOURNAL INTERNECCIPRAPPORT ANNUELAP-HPRAPPORT ANNUELCONSEILDE LA CONCURRENCERAPPORT ANNUELPAREXGROUPJOURNAL GROUPE44, RUE ESCUDIER • 92100 BOULOGNE-BILLANCOURTTél. : 01 46 05 02 22 • www.peterpen.com • pascal.fournier@peterpen.com


3G ÉNÉRIQUE24 & 5 • DialoguesUn peu de lumière sur cet homme de l’ombre qui, sur l’écran noir de ses nuits blanches, visionneplus de 200 films et préside aux destinées du Festival 1 er Regard...Libres propos avec Philippe Tellini.8 & 9 • RencontresDirecteur de la photo sur 20 films, réalisateur de 6 longs métrages, honoré par trois “César”,Yves ANGELO fait partie de ces très grands du cinéma français tout en ayant l’humilitéque confère le talent. Président du Jury 2008, il se livre dans nos colonnes avec passionet générosité. Libre arbitre avec Yves Angelo.11 • So... MaireLe Festival toujours réélu par les élus ! Libres pensées avec Pierre-Mathieu Duhamel,Maire de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>.16 & 17 • Ce n’est qu’un “Au revoir”Éliane Duverne a participé à la création et à l’animation du Festival jusqu’à aujourd’hui.En descendant vers le midi, elle a croisé Edouard Balesdens qui remontait jusqu’à nous etau cinéma Pathé de <strong>Boulogne</strong>. Un beau roman, une belle histoire, une jolie interview ! Librescomme l’air avec Eliane et Edouard.20 & 21 • Édition 2008 – Tout sur le juryConnus et reconnus, les membres du jury récompenseront ceux qui vont gagner à êtrereconnus.22 & 23 • TravellingEn direct du festival depuis ses débuts… du beau monde, des people, des stars, beaucoupd’étoiles, surtout dans les yeux.24 & 25 • Zoom sur l’édition 2006Ah vous étiez là ? Nous aussi ! Cela mérite bien un petit rappel, histoire de dire quetout le monde y était, même “monsieur tout le monde”.32• Inventaire à la PrévertLes neuf à la côte ! Grand prix, image, son, montage, réalisation, prix du public,prix des lycéens, prix des BTS et tout beau tout neuf : le prix de l’animation. Cetteannée, les Prévert, c’est l’académie des 9 !35 & 36 • Ce qu’ils sont devenusY a-t-il une vie après le Festival ? Vous aimeriez le savoir… et bien Oui !37 • Guest Stars, ces partenaires si particuliersIls nous accompagnent et chemin faisant, c’est bien normal qu’ils aient leurmot à dire sur leur entreprise, dans tous les sens du terme !40 & 31 • MercisTous les acteurs de Premier Regard méritent bien une citation. C’est fait !43 & 44 • Premier Regard s’affichePremier Regard, c’est aussi celui que de futurs créateurs de publicité posentsur l’affiche du festival. De 2007 à 2008, les palmes nous ont bien fait marcherjusqu'au nombril du petit monde cinématographique avec tatouageen prime. Ce festival, on l’a tous dans la peau !Illustration : Christophe Clément • tofclement@orange.fr • http://tof.illustrateur.free.frPremieRe g ard , Ma


D IALOGUES3 QUESTIONS À PHILIPPE TELLINI, PRÉSIDENT DU FESTIVAL 1 ER REGARDUn regard éternellement neuf et toujours affûté !Co-fondateur et président du Festival 1 er Regard, Philippe Tellini se prête iciau jeu de la vérité avec cœur et pragmatisme… Allez Philippe, dis-nous tout !Pascal Fournier : Déjà la 6 ème édition ! Ce festival est devenu presquerituel dans la vie culturelle boulonnaise. C’est également unrendez-vous incontournable avec la jeunesse et le monde ducinéma. Que retiens-tu de ces cinq dernières années ?Philippe Tellini : D’abord toutes ces belles rencontres entre lesjeunes, leur premier public et ces professionnels qui sont souventdevenus leurs tuteurs. C’est d’ailleurs par les professionnels ducinéma que nous continuons d’avoir de leurs nouvelles ! Je souhaiteraiévoquer ici une anecdote, parmi d’autres, révélatricede cette continuité des relations entre nos jeunes talents etle monde du cinéma. En déplacement culturel en Serbie,j’apprends la présence de Carlo VARINI, notamment chefopérateur Luc BESSON, et ancien membre du Jury du Festival.De jeunes Serbes en école d’audiovisuel lui avaient proposéde se rendre dans leur pays mais ils n’avaient pas les moyensde l’y inviter. Carlo n’a pas hésité à se rendre en Serbie àses frais pour venir témoigner de son expérience dans leurécole. Je pense également à Richard Nataff qui continuede suivre des jeunes qui n’avaient même pas été primésl’année dernière. C’est tout cela la magie du festival, unehistoire de talent et de générosité.Ainsi le Festival reste fidèle à sa vocation initiale: créer des passerelles entre les jeuneset les professionnels.Nous leur ouvrons des portes qu’ils n’auraientpu ouvrir autrement. Quant aux chiffres, ilsparlent d’eux-mêmes : 1 200 courts métragesprésentés, 5 000 candidats, 50 prix décernéset surtout énormément d’aventures extraordinaireset de vocations qui ont pu s’affirmer.P.F. : En 6 ans, 1 200 films visionnés ! Comment“vois-tu” l’évolution du court-métrage et commentle festival s’y adapte ?P.T. : Tout d’abord, l’arrivée massive de filmsd’animation. Animation qui représente aujourd’huiune part plus que conséquente de l’audiovisuelde demain. Nous avons d’ailleurs prisen compte cette évolution avec la créationcette année d’un Prévert de l’animation.Deuxièmement, l’internationalisation du festivaldont la notoriété a dépassé nos frontières. Eneffet, des films nous arrivent de nombreux pays :Bénin, Israël, Palestine, Tunisie, Italie, Grèce,Belgique, etc.De manière générale, le nombre de films présentésest en augmentation. Pour cette édition2008, nous aurons visionné plus de 200 filmsdurant trois nuits de projection. Précisons quenous les regardons bien sûr tous, de la premièreimage au générique de fin !P.F. : D’une certaine manière, le festival est aussiune vitrine sociologique de la jeunesse actuelle.Il traduit également son ressenti, ses interrogations,son spleen face à l’avenir. À la fois baromètre dela jeunesse et espace d’expression, le Festival1 er Regard est porteur de messages. Selon toi,quels sont-ils ?P.T. : Il est vrai que les courts métrages peuventêtre une forme de thérapie pour la jeunesse. J’yobserve deux tendances. La première, symboliséepar le film d’animation, évoque la lumière, l’espoir,l’humour. La seconde, symbolisée par le film defiction, est souvent noire, violente, désespérée.Les jeunes nous renvoient l’image de la sociétéque nous avons construite pour eux. Ils nous disentque cette société ne leur convient pas. Ainsi la fictionreprésente-elle souvent un diagnostic de désespérancetandis que l’animation illustre la manière d’enguérir.PF : Pour paraphraser Sartre : “A <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>,il ne faut jamais désespérer !”P.T : A fortiori quand il est question de jeunesse !Le Festival 1 er Regard par sa continuité, sa créativitéet sa diversité ne cesse de susciter l’enthousiasmeauprès du grand public, des candidats etdu monde du cinéma. Nous pouvons être fiersd’avoir ainsi dressé un tremplin unique entre desjeunes et leurs pairs tout en nous faisant plaisir eten faisant plaisir à des spectateurs de plus enplus nombreux. Longue vie à ce 1 er regard qui necesse de se projeter dans l’avenir, éternellementneuf et toujours affûté ! À l’année prochaine !5PremieRe g ard , Ma


Les Pistoleros


9R ENCONTREPOUR RÉUSSIR, SOYEZ- VOUS MÊMES !8AVEC NOTAMMENT JEAN DE FLORETTE,MANON DES SOURCES, TOUS LESMATINS DU MONDE OU ENCOREPLUS RÉCEMMENT LE DEUXIÈMESOUFFLE D’ALAIN CORNEAU, YVESANGELO FUT DIRECTEUR DE LAPHOTO SUR PRÈS DE VINGTGRANDS FILMS FRANÇAIS. SONTALENT FUT AUSSI RÉCOMPENSÉPAR TROIS “CÉSAR”. ÉGALEMENTRÉALISATEUR DE SIX FILMS DONTLE COLONEL CHABERT ET LESÂMES GRISES, YVES ANGELOPRÉSIDE CETTE ANNÉE LE JURYDU FESTIVAL PREMIER REGARD,L’OCCASION D’UNE BELLERENCONTRE AVEC UN HOM-ME DONT LA SIMPLICITÉCONFÈRE LE TALENT ET DONTLA PASSION DU CINÉMARIME AVEC L’AMOUR DESAUTRES…YVES ANGELO, PRÉSIDENT DU JURY DU FESTIVAL 1 ER REGARD 2008Pascal FOURNIER : Que symbolise pour vousla présidence du Festival 1 er Regard et quelsvœux formulez-vous pour cette édition 2008 ?Yves ANGELO : Cette présidence symbolisel’expression d’un plaisir avant tout. Au coursd’une carrière, il est important sur un plan personnelde pouvoir aider les autres, de participerau développement des jeunes, de pouvoir leurdonner des conseils, s’ils veulent bien les accepter.J’éprouve également un grand plaisir à découvrirleur travail et à me laisser surprendre. Chacund’entre nous, qu’il soit professionnel ou non,reconnu ou en passe de l’être, demeure un éternelspectateur et prend plaisir à le rester. Quelque soit le festival et aussi renommé soit-il, cen’est pas la fonction qui compte mais le désir departiciper à une aventure vivante, intéressante etconstructive, faite de rencontres et de coups decœur. Le Festival 1 er Regard est un formidabletremplin pour tous ces jeunes, un premier point dedépart dans cette carrière qu’ils ont choisi.P.F. : D’une certaine manière, le court-métrage estau cinéma ce que la nouvelle est à la littérature,quelle devrait être selon vous sa place dans laproduction et la diffusion actuelle, comment mieuxle promouvoir ?Y. A. : Cette comparaison est juste en apparence,mais un film n’est pas un livre, il se construit totalementdifféremment. Il y a 30 ans, la raison d’être ducourt-métrage était fondamentale. Certes il avaitdéjà moins d’éclat et appartenait à d’autrescircuits que le long-métrage mais il enconstituait les racines. Aujourd’hui l’argentest roi et l’aspect tremplin est plus difficile àvaloriser. Quelle que soit sa durée, il faut selivrer à un véritable parcours du combattantpour financer un film. Sauf quand on sertau public ce qu’il veut, des films bien formatésselon ses goûts et n’obéissantqu’aux lois du box-office. Tout est unequestion de volonté et de vision de notreart et un art qui ne favorise pas les futursentrepreneurs est un art en déclin. Il faudraitune réelle politique de subvention ycompris pour les diffuseurs, il faudraitencore et toujours aider les jeunes às’épanouir grâce à la stimulation deleur personnalité artistique. Plutôt queleur imposer la manière dont on voudraitqu’ils soient, aidons-les à se révélertels qu’ils sont, tant par leur créativitéque par la maîtrise des techniques.Nous sommes dans un marchéoù la demande est plus importanteque l’offre. La motivation des jeunesdiplômés repose sur le fait de trouverdu travail plus que sur une véritabledémarche artistique certes plus difficile.Ils se tournent alors vers la publicitéet la télévision qui offrent desdébouchés plus rapides. Quant àl’opportunité de continuer à réaliser des courtsmétrages, cela n’intéresse pas grand monde.Seules certaines initiatives individuelles permettentà ce format de perdurer. À part dans certainsfestivals, le grand public n’y a plus accès,même la profession l’a laissé tomber. Avant,lors d’une séance de cinéma, le courtmétrageconstituait une mise en bouche,aujourd’hui, il est remplacé par des publicités.P.F : Enseignant à l’École Louis Lumière, ledevoir de transmission semble être pour vousfondamental, quels conseils donneriez-vousaux jeunes qui souhaitent se lancer dans lacarrière cinématographique, que ce soit d’uncôté ou de l’autre de la caméra ?Y. A. : Oui la transmission est pour moi essentielle.J’ai été le premier à en bénéficier et il est logiqueque je m’inscrive dans cette continuité. Je permetsainsi aux étudiants de profiter de monexpérience et d’un autre regard sur nos métiersque celui de leurs professeurs. Mais cette transmissionse fait surtout par la manière de lesaccompagner et d’appréhender le métier. À eux,à partir de là de se construire. C’est pourquoi,je ne puis donner de conseil type, tout dépendde la personnalité et de la sensibilité de chacun.Quatre conseils cependant !Premièrement, ne pas resterenfermer dans le cinéma etélargir son champ d’investigationartistique en allant à ladécouverte de toutes les formesd’expression de la pensée: la littérature, le théâtre, lapeinture, etc.Deuxièmement, bien comprendre que lecinéma est plus un métier de personnalité quede savoir. La maîtrise des techniques s’apprendrelativement facilement, plus délicate est lerapport personnel avec ces techniques.Troisièmement, avoir pleinement conscienceque la demande est supérieure à l’offre et quele choix de se lancer dans une vraie démarcheartistique n’est pas aisé et qu’il est en revancheplus facile de succomber aux tentations immédiatesqu’offrent la publicité et la télévision.Enfin, mon dernier conseil est de se créer aumaximum des opportunités de rencontres.Quand un jeune rencontre au bon moment labonne personne, il y a toujours une probabilitéque ce “hasard” fasse bien les choses. Même unpeu d’écoute et une parole réconfortantepeuvent être une belle preuve d’encouragement.C’est pourquoi, tant que je le peux etLES JEUNES DOIVENTRÉFLÉCHIR PAR EUX-MÊMES SANS SENTIMENTPARTISAN.que mon emploi du temps le permet, je reste àl’écoute des jeunes ; parfois, ils m’accompagnentsur des films et je leur transmets ce quesais pour qu’ils puissent à partir de là s’épanouirdu mieux possible. Plus une personnalité estattirante, plus on a envie de l’accompagner. Ence sens, les jeunes doivent faire preuve decuriosité et ne pas laisser leur jugement prendrele pas sur leur ouverture d’esprit et leurempathie avec le monde. Ce qui m’intéresse,c’est l’interpellation intellectuelle, l’intelligencede la réflexion. Les jeunes doivent réfléchir pareux-mêmes sans sentiment partisan.P.F. : Les films proposés au Festival 1 er Regardsont souvent révélateurs de ce que ressent lajeunesse actuelle. Ainsi les fictions témoignentd’une certaine noirceur et d’une angoisseface à l’avenir, tandis que les films d’animationsont porteurs de lumière et d’humour, quel estvotre ressenti vis-à-vis des jeunes que vousrencontrez et formez ?Y. A. : Le film d’animation par nature porte àl’optimisme et en général, il se finit bien. C’estgénétique, destiné à l’enfance, il porte en luitous les ingrédients des fables et des contes :humour, rêve et bonheur. Pour ce qui est de lafiction, prenez les films venantde l’Est, ils étaient mille foisplus intéressants sous le jougsoviétique qu’après la Chutedu Mur de Berlin. Plus uneépoque est difficile, plus l’essorartistique est intéressant.Quant à la violence, c’est uncode de mal-être face à unesociété qui ne propose plus grand-chose. Hier,le combat politique donnait un idéal,aujourd’hui, il n’y a plus d’aspirations. Je penseque la jeunesse n’aime pas vraiment la noirceur.Elle est plus poreuse à ce qui est porteurd’espérance. En tant que spectateur, elle neveut pas faire trop d’efforts. D’où des raccourcisfaciles où elle reste prisonnière des codesque la réalité lui impose, c’est-à-dire une noirceurde circonstance où l’air du temps primesur les sentiments. Je ne pense pas que la jeunessesoit plus angoissée qu’il y a 20 ans.L’inconnu, à savoir l’avenir, restera toujours difficileà appréhender. Ce n’est pas un phénomènenouveau. Prenez ces gens qui se complaisentdans cette affirmation : avant, c’étaitle bon temps. Pour moi le bon temps, c’est surtoutl’avenir, et qui incarne mieux l’avenir quela jeunesse ?PremieRe g ardMa ,


11PremieRe g ard , MaSO… MAIRETalent, expérienceet esprit créatifLe festival 1 er Regard a deux qualités : il rapproche formation et monde dutravail ; il tisse un lien entre expérience et talent en devenir.En dressant une passerelle entre l’enseignement aux métiers de l’audiovisuelet le regard des professionnels, le festival 1 er Regard inscrit la formation techniqueet artistique dans la perspective des réalités de l’entreprise. Il montre ainsi àquel point culture et économie partagent cette même valeur qu’est l’espritcréatif.Seconde qualité, le festival démontre que tout talent a commencé par un premierregard porté par un professionnel sur le travail de l’apprenti. Les lycéens etétudiants confrontent leurs acquis et leur académisme, mais aussi leur dynamisme,voire leur audace, à l’œil expérimenté d’un jury de professionnels, choisis parmiles plus renommés.Ces deux qualités du festival intéressent la délégation interministérielle à la famille.L’entrée dans la vie active est un cap personnel pour le jeune ; elle l’est égalementpour les parents. Les différentes étapes pour y parvenir – orientation, examens,stages, entretiens d’embauche, etc. – font généralement l’objet d’une grandeattention au sein de la famille. Elles sont autant de sujets de discussions, d’engagements,d’inquiétudes parfois.Par ailleurs, si le regard des parents favorise la construction de soi, l’apprentissagede la vie en société et l’éclosion de ses propres talents, celui des professionnelspermet de développer et de maîtriser ces derniers. En portant leur regard sur lespremières productions des talents audiovisuels de demain, les professionnels dujury transmettent autant leur expérience qu’ils reçoivent de promesses d’avenir.Une belle définition du lien entre les générations en quelque sorte…Olivier PERALDIDélégation interministérielle à la FamilleAdjoint au Délégué interministériel© Photos : Xavier MuyardPierre-Mathieu DUHAMELMaire de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>eEn six ans d’existence, le Festival 1 er Regard adémontré son intérêt : découverte de jeunestalents, lien entre l’enseignement des métiers del’audiovisuel et le monde du travail, participationdes entreprises. Le festival est en phase avec<strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> et s’inscrit parfaitement dans cerapport, particulier et qui lui est propre, que notre villeentretient avec l’audiovisuel, secteur d’excellence et d’innovationspermanentes.Des débuts de l’histoire du 7 e art jusqu’aux toutes récentes évolutionsde l’image numérique, <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> a toujours étél’une des grandes cités de la production audiovisuelle en France.La présence des studios de la SFP et aussi celle de siège et derédaction de médias audiovisuels d’envergure nationale ainsi quede nombreuses sociétés de production en sont autant de marqueséclatantes.Avec les 1 000 jeunes qui y participent chaque année, 1 er Regardajoute au professionnalisme des entreprises françaises et boulonnaisesde la production audiovisuelle une dose de fraîcheur etd’audace.Fraîcheur et audace : voilà qui sied bien à un premier regard.Bon festival !


ZOOM SUR LE FESTIVALLE FESTIVAL 1 er REGARD……EN DÉTAIL ET EN CHIFFRES14Le Festival 1 er Regard, c’est une compétition de courts-métrages,sélectionnés puis primés par un jury de professionnels. Ce festival,parrainé par Pierre TCHERNIA, a pour but de récompenser la nouvellegénération du cinéma et de l’audiovisuel par une prise encompte importante du rôle des techniciens dans la réalisation, deleur potentiel et de leur savoir faire au service du 7 ème art.Initialement créé par 3 amoureux du cinéma, Philippe TELLINI, ArmelleMORENO et Éliane DUVERNE, le Festival 1 er Regard s’est construit durant les5 dernières années grâce à la passion des étudiants, du public, des professionnelset des partenaires. En effet, toujours plus nombreux d’année enannée, ils ont tous, à leur façon, soutenu le festival pour le faire évoluer etle rendre meilleur. C’est ainsi que de nombreux professionnels ont montréleur attachement au festival, à l’instar de Sara FORESTIER, qui, ayant participéau jury l’année dernière, est revenue cette année pour participerau clip de présentation du festival 2008.Une passerelle pour l’avenir !Au-delà de son aspect artistique, le festival représente aussi une passerelle pourl’avenir. Il donne l’occasion à ces futurs professionnels de pénétrer ce milieu, de ledécouvrir, mais avant tout de se faire remarquer.La grande générosité des professionnels qui ont accepté depuis 6 ans de faire partiedu jury et qui offrent leur temps et leur professionnalisme à ces techniciens en devenirest un immense cadeau. Elle dynamise les énergies de tous. Ainsi, de nombreuxprofessionnels sont venus participer au Festival. Parmi les présidents : Serge MOATI(2003), Christophe ROSSIGNON (2004), Gilles LEGRAND (2005), Bernard RAPP (2006),Jean BECKER (2007) et cette année Yves ANGELO sont venus rencontrer les professionnelsde demain.Les règles de participation sont simples : lescourts-métrages pouvant être présentés auFestival 1 er Regard sont soit des documentaires,des fictions, des clips, des films d’animationou encore des reportages, réalisés dansles trois dernières années. À la date du festival,aucune des œuvres proposées ne doitavoir de label commercial. Chaque courtmétrageen compétition ne doit pas dépasser13 min. Le format accepté est le Mini DVen vidéo SD.Le Festival 1 er Regard est ouvert aux lycéens,aux étudiants en BTS Audiovisuel, aux étudiantsde grandes écoles d’Audiovisuel etd’Animation (françaises ou internationales),aux associations, aux étudiants étant en cursusCinéma Audiovisuel universitaire ainsiqu’aux individuels dont l’âge maximum nedépasse pas 26 ans. Ouvert à l’international,le festival a reçu des films venus d’Israël, deGrèce, de Russie et cette année du Bénin.Parmi les écoles participantes cette année, ily a notamment SUP INFO Arles, SUP INFOValenciennes, ISMA (instituts supérieurs auxmétiers de l'audiovisuel ; Bénin), Lycée Prévertde <strong>Boulogne</strong>, lycée de Villefontaine, BTS decommunication de Metz, ESRA, EICAR, EESA.Le Festival 1 er Regard reçoit entre 200 et 300films chaque année. Sachant que chaquecourt-métrage est réalisé par 4 personnes enmoyenne, c’est environ 1 000 étudiants quiparticipent chaque année au festival, soitprès de 6 000 depuis le début.Les courts-métrages sont visionnés et choisispar un comité de présélection. 16 films serontsélectionnés et présentés au jury de professionnels(chefs opérateur, scénaristes, acteurs,réalisateurs, monteurs…). Neuf prix sont attribués: Prix des Lycéens, Prix des BTS, Prix del’Image, Prix du Son, Prix du Montage, Prix duJury, Prix de la Réalisation, Prix du Public etPrix de l’Animation.Les films sélectionnés sont diffusés lors de lasemaine du Festival au Cinéma Pathé de<strong>Boulogne</strong>, du lundi 28 au jeudi 31 janvier, àraison de 2 séances par jour (d’environ 2hpour le visionnage des 16 sélectionnés), à13h45 et 19h30, pour un tarif unique de2 euros. À cette occasion, le public reçoit unbulletin et est invité à voter pour son courtmétragepréféré. Le résultat des votes définirale film gagnant du Prix du Public.Les primés recevront leurs prix lors de la soiréede clôture du festival, le vendredi 1 er févrierau Cinéma Pathé de <strong>Boulogne</strong>.La force et l’originalité du Festival 1 er Regardsont d’offrir un cadre d’expression privilégiépermettant aux étudiants d’accéder à unvéritable tremplin pour l’avenir.À tous les participants :bon festival… que le meilleur gagne !15PremieRe g ard , Ma


17CE N’EST QU’UN AU REVOIRÉdouardD’UN CÔTÉ ELIANE DUVERNE, DE L’AUTRE EDOUARD BALESDENS16ELLE A OUVERT LE PATHÉ BOULOGNE EN JUIN 2001 ET A,JUSQU’À FIN NOVEMBRE 2007, ASSURÉ L’ÉCLOSION,LA CROISSANCE, L’ADOLESCENCE DE CE COMPLEXEDE SEPT SALLES.IL A OUVERT LE GAUMONT TALENCE (GIRONDE) ENJUIN 2002 ET A JUSQU’À FIN JUIN 2007, ASSURÉL’ÉCLOSION, LA CROISSANCE ET L’ADOLESCENCEDE CE MULTIPLEXE DE 11 SALLES. ENSUITE, IL S’ESTATTARDÉ QUELQUES MOIS AU SEIN DES DEUXCOMPLEXES DU GAUMONT OPÉRA.ELLE EST PARTIE POUR VALENCE. IL EST ARRIVÉÀ BOULOGNE-BILLANCOURT.ELLE A ÉTÉ CO-CRÉATRICE DU FESTIVAL1 ER REGARD. IL SERA CO-ORGANISATEURDE CET ÉVÉNEMENT.UN REMPLACEMENT ? NON, UNE SUCCESSION !LE MÊME AMOUR DU CINÉMA LES RÉUNIS.ET C’EST TOUT NATURELLEMENT QU’ELIANE PASSELE TÉMOIN À EDOUARD.NOUS LEUR AVONS LAISSÉ LA PAROLE.: En arrivant à <strong>Boulogne</strong>je me suis rapidement immergédans le festival. Première indication :son âge. Six ans. Quelles imagesgardes-tu en mémoire ?Éliane : D’abord celles de merveilleusesrencontres. Armelle MORENO et PhilippeTELLINI, co-fondateurs du Festival, et detous les membres du jury depuis 6 ans.Des professionnels du cinéma qui ontpermis de transmettre leurs savoirs auxjeunes en apprentissage des métiers del’audiovisuel, et, pour le coup de mettreen avant la première des valeurs des sallesde cinéma PATHÉ-GAUMONT : la passiondu cinéma.Édouard : Deuxième indication : sonsuccès. Un festival qui présente un silarge panel de techniques, de formes,de nationalité est la preuve de sonintérêt auprès des jeunes professionnelset donc de sa vigueur.Comment l’équipe d’organisationen est-elle arrivée là ?Éliane : Il a été clairement définidès le départ que les “métiers de l’ombre” ducinéma et de l’audiovisuel seraient mis en valeur.De grands techniciens (J.P. RUH, C. VARINI, Y. AGOSTINI,T. DESJONQUERES, N. MUSE, E. PAQUOTTE)… nous ont fait confianceet se sont réellement investis auprès des étudiants, acceptant avecenthousiasme de passer le relais. Il y a eu des moments magiques et je penseque les participants primés ou non ont vécu intensément ces rencontres.Édouard : Troisième indication : sa reconnaissance. Dans l’univers des festivals, se démarquern’est pas évident. Les festivals sont nombreux et variés. Pourtant le Festival 1 er Regarda rapidement trouvé sa place auprès des institutions et des professionnels. Comment avezvousfait ?Éliane : Nous ne souhaitions pas être un festival de courts métrages de plus. Il a donc été orientéde suite sur les écoles de cinéma et notamment les BTS audiovisuel. Nous n’avons jamais eu l’ambitiond’être comparés ou comparables à CLERMONT-FERRAND, ou d’autres festivals. Juste unlieu de rencontres et de partages. Et personnellement j’ai été comblée. Et toi, Edouard, quecomptes-tu faire de ce rendez-vous ?Édouard : Continuer sur la lancée. Continuer à tisser les liens entre ces étudiants qui participentaux festivals et les professionnels. Faire de ces quelques jours de présentations au publicun véritable moment de découverte et de partage. C’est vital pour la garantie dela création. Il ne faut pas oublier que les courts métrages sont essentiellement vus lorsde festivals, et non en exploitation “classique”. C’est triste car, pour moi, le court n’estpas que l’antichambre du long : c’est une forme d’expression à proprementparler, avec ses codes, ses rythmes. De par sa courte durée, le courtmétragepeut s’autoriser d’avantage de dérision, de prise de risques.Il est moins engoncé que le long. Bref, à bien des égards, je letrouve plus ambitieux, au sens noble, que le long-métrage.Le soutenir me semble essentiel.PremieRe g ard , Ma


ARMELLE MORENOÉVOLUER…SANS PERDRE SON ÂMEAANCIENNE PROVISEUR DU LYCÉEJACQUES PRÉVERT, ÉTABLISSEMENTQUI FORME, ENTRE AUTRES, AUXMÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL,QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SURCE FESTIVAL QUE VOUS AVEZCO-FONDÉ IL Y A 6 ANS ?Notre but initial était de nous tourner versles jeunes de manière à créer un pontentre le monde de l’éducation et de laformation et le monde du travail. Nousavons toujours essayé d’être un relais. Etje dois dire que lorsque je vois l’engouementpour ce festival, de la part des jeunescomme de la part des professionnels,je pense que nous ne nous sommes pastrompés.Il est sûr qu’entre la 1 ère édition et maintenant,nous avons vécu une véritable évolution.Au début, nous étions avec descassettes vidéo, maintenant, nous travaillonssur CD.Le Festival évolue au gré de l’évolutiondes technologies, sans perdre son âme,sans sacrifier aux modes sans perdrenotre objectif premier, aider les jeunes àfaire un métier qu’ils aiment.Depuis la création, nous avons vu arrivésde nombreux festivals. Jusqu’au “PocketFestival”, festival consacré aux films réalisésà l’aide des téléphones portables…NOUS CONSTATONS UNE AUGMENTATION DES FILMSD’ANIMATION… EST-CE À DESSEIN (ANIMÉ !)La capacité de cette génération à maîtriserles nouvelles technologies est l’autreévolution dont nous avons du tenir compte.Cette évolution très rapide, nous la vivonsau sein du festival. Nous l’accompagnons.Nous ne la subissons pas. Il est vraique la proportion de films d’animation estde plus en plus grande. J’y vois deuxexplications :• Tout d’abord, la capacité des jeunesgénérations à maîtriser les nouvellestechnologies.• Mais aussi et peut-être surtout, parcette distance plus grande que permetle film d’animation et que la camérane permet pas.Le film d’animation ne demande pas lemême investissement personnel, je neparle pas de l’écriture qui n’est pas l’objetmême de notre festival non, je parlede cette pudeur dont font part ceux oucelles qui prennent une caméra. Si tousceux qui présentent un film sont persuadésd’avoir réalisé une œuvre artistique,ceux qui prennent en main une caméraet mettent en scène une histoire et desacteurs veulent laisser une trace, ils ontl’ambition de délivrer un message. Àcontrario, les films d’animation sont souventdes comédies, bourrés d’humour.LA TECHNIQUE TUE T- ELLE LA CRÉATION ?N’oublions pas que nous sommes d’abordun festival tourné vers la technique, ce quipeut expliquer parfois ce sentiment devoir des scénarii “un peu léger”. Pourdépasser ce risque de ne juger les filmsque par des “j’aime” ou “j’aime pas”,notre jury est composé exclusivement deprofessionnels.Entre un travail proposé par un élève de17 ans et un étudiant de 27 ans, il y a 10ans de technologie en plus, 10 ansd’évolution de la pensée. Le messagequ’ils ont dans la tête l’un et l’autre n’arien à voir.QUEL AVENIR POUR LE FESTIVAL 1 er REGARD ?L’accessibilité des nouvelles techniques etl’omniprésence d’internet n’était ni envisagés,ni envisageables. Quelque part,tout le monde pense maîtriser l’image.Des phénomènes comme “You Tube” ou“Face Book” impliquent des comportementsnouveaux. Le rapport à l’image esttotalement différent. Nous sommes dansl’immédiateté. Nous devons tenir comptede ces nouvelles habitudes. N’oublionspas que le foisonnement et la richesse dece Festival en font sa fierté et sa force.Il nous faut porter notre 1 er Regard plus loin !Dans Festival il y a “festif” et “allez del’avant”. Alors je dis : Avançons ! Avecbonheur portons notre Festival aux 4 coinsde la cité !19PremieRe g ardMa ,


J URYTout sur lejury 2008Cette année encore, le jurydu Festival 1 er Regard sera composéde professionnels du cinémaet de l’audiovisuel.20Président du JuryYVES ANGELOElève à l'Ecole Nationale de Cinéma Louis Lumière dont il sort diplômé en1975, Yves ANGELO débute sa carrière en tant qu'assistant opérateur sur unedouzaine de long-métrages. Il se fait rapidement remarquer et enchaîne lestournages en tant que cadreur puis directeur de la photographie. Il travailleainsi avec de nombreux réalisateurs reconnus comme Alain Corneau avecqui il collabore cinq fois, Claude MILLER (L’Accompagnatrice), ou encoreClaude SAUTET (Un cœur en hiver) ou encore François DUPEYRON plusieursfois. Son travail est récompensé par trois Césars de la meilleure photographiepour Nocturne indien en 1990, Tous les matins du monde en 1992 et Germinalen 1994 et de nombreux autres prix internationaux.Fort de ses expériences, il se lance dans la réalisation en 1993 avecLe Colonel Chabert, qui lui vaut plusieurs nominations aux Césars dont unedans la catégorie meilleure première oeuvre. Ses autres réalisations sont l'occasionde diriger des comédiens de renoms tels André DUSSOLLIER, FabriceLUCHINI ou encore Emmanuelle BÉART.En 2005, il réalise Les Âmes grises, un drame emmené par Jean-Pierre MARIELLEet Jacques VILLERET se déroulant pendant la Première Guerre mondiale.Directrice de la rédaction de Madame FigaroAnne Florence SCHMITTAvec une maîtrise de lettre et d’histoire en poche, Anne Florence SCHMITT commenceson parcours professionnel en étant journaliste à Femme d’Aujourd’hui(1988) puis à France Soir (1990). Elle passe ensuite chef de service pour lespages féminines du Parisien (1991). En 1995, elle devient rédactrice en chefadjointe de Modes & Travaux puis de VSD (1996). Elle passera rédactrice enchef de Famili, puis directrice de la rédaction de Marie France. Enfin, depuis2005, Anne Florence SCHMITT est directrice de la rédaction de Madame Figaro.Elle endossera le rôle de “candide” pour le Festival 1 er Regard 2008.ComédienneValérie BENGUIGUIAprès avoir débuté au cours Florent en 1986, Valérie BENGUIGUI entameraune belle carrière aussi bien au théâtre, au cinéma qu’à la télévision.On a pu notamment la voir à la télévision dans la série “Avocats etAssociés”, et “Kamelott”. Au cinéma, dans “Comme t’y es belle” de LisaAZUELOS ou encore “Selon Charlie” de Nicole GARCIA. Enfin elle a jouérécemment au Petit Théâtre de Paris la pièce “La Mémoire de l’Eau”mise en scène par Bernard MURAT.Ingénieur du sonJean-Jacques FERRANNé en 1953 à Montpellier, Jean-Jacques FERRAN est diplômé en 1975de l’école Nationale Louis Lumière, section SON.De 1978 à 1985, il participera à une vingtaine de longs métrages entant qu’Assistant Son, dont “l’Adolescente” de Jeanne MOREAU ou encore “InspecteurLAVARDIN” de Claude CHABROL. À partir de 1986, il passe Opérateur du Son et travaille pourde grands succès dont “Venus Beauté (Institut)” de Tonie MARSHALL, “Barnie et ses petitescontrariétés” de Bruno CHICHE, “Vipère au poing” de Philippe DE BROCA, ou encore le très césarisé“Lady Chatterley” de Pascale FERRAN en 2005.Les ingénieurs du son avec lesquels il a travaillé en tant qu'assistant étaient Michel VIONNETet Dominique DALMASSO, ainsi que, occasionnellement Henri MORELLE, Paul LAINE etBernard ORTION. Les assistants avec lesquels il a le plus tourné furent Xavier GRIETTE etLaurent ZEILIG et actuellement Emmanuelle VILLARD.Jean-Jacques FERRAN connaît aussi l’univers du court-métrage puisqu’il a travaillé surplusieurs courts : “I got a woman” de Yvan ATTAL, “le Baiser” de Pascale FERRAN ou encore“Le jour de Noël” de Thierry JOUSSE.ScénaristeO'HAGAN COLO TAVERNIERFilmographie :César du meilleur scénariopour Un dimanche àla campagneLes Jurés (2007) - Saison 1 : SÉRIE TVépisode : 1, 2, 3, 4, 5, 6L'Appât (1995), de Bertrand TAVERNIERLe Petit garçon (1995), de PIERREGRANIER-DEFERREAuteur Compositeur et comédienBenjamin BIOLAYComédie d'été (1989), de Daniel VIGNEUne Affaire de femmes (1988), de Claude CHABROLLa Passion Béatrice (1987),de Bertrand TAVERNIERUn dimanche à la campagne (1983),de Bertrand TAVERNIERUne Semaine de vacances (1980),de Bertrand TAVERNIERBenjamin BIOLAY, auteur et interprète des albums Rose Kennedy et À l’originefigure emblématique de la nouvelle chanson française ajoute une corde àson arc en faisant ses premières armes de comédien dans Bonne année,premier long-métrage de Pierre ISOARD, puis dans Didine de VincentDIETSCHY (sortie le 23 janvier). L’artiste a également composé des musiquesde films pour Clara et moi d’Arnaud VIARD et Le Bal des actrices deMaïwenn. Son dernier album Trash Yéyé, confirme ses compétences remarquablesd’auteur/compositeur, capable des plus belles mélodies qui soient.La soirée de galasera présentée et animéepar Yves Carra21PremieRe g ard , Ma


22T RAVELINGéLe Festival 1 er Regardprend du galon !L’exigence est au rendez-vous...la volonté, la qualité du travailet la bonne humeurdes lauréats aussi !Édition2002 à2006Dominique DE LEGGE et Philippe DUNOYER DE SEGONZACJean-Pierre FOURCADE, Sénateur de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>Michel DEVILLE, Eliane DUVERNE et Denis SOUPAULTCarlo VARINI, Éliane DUVERNE et Lionel ABELANSKIJean-Pierre FOURCADE, Sénateur de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>et Franck LEBOUCHARD, DG EuropalacesJérôme SEYDOUX, Président de Pathé et Renaud DONNEDIEUDE VABRE, Ministre de la Culture et de la communicationLe Jury 2003-2004 au completRenaud DONNEDIEU DE VABRE, Ministre de la Cultureet de la communication et Philippe TELLINI, Présidentdu FestivalLes 3 mousquetaires(Armelle, Philippe et Éliane)Armelle MORENOet Christian BOUILLETTEThomas DESJONQUÈRES, Chef monteur son (jury 2005) Éliane DUVERNE,Directrice du cinéma Pathé - Gilles LEGRAND, réalisateur, producteur(président du jury 2005)Armelle MORENO, Proviseurdu lycée Prévert et Pierre WHIENex-conseiller CSA (jury 2002)Les hôtesses du FestivalJean-Paul BELMONDO et Philippe TELLINIYves BOISSET et Christophe ROSSIGNON(Président du jury 2003-2004)Réalisateur du film“La Cave”Agnès MOUCHEL et Éliane DUVERNEJean-Jacques BERNARD et Agnès VINCENT-DERAY(jury 2003-2004) (jury 2003-2004)Sophie LESAINT, Philippe et Jacqueline TELLINI, Maria AREZZO, Alberto TOSCANO (jury 2005)


Éliane DUVERNE et Stanislas MERHARé TRAVELINGPrésidé par Jean Beckerle cru 2007 fut riche en qualité.Neuf prix ont été décernés lorsde la soirée de remise des prix.Devant une assistance attentiveet enthousiaste, chaque film futovationné. Pour clore la soirée,une réception organisée dansles Salons de l’Hôtel de Villeattendait les lauréats, le juryet les nombreux invités.Édition2007Dorothée PINEAU et Jean-Pierre FOURCADELaurent SOUGY, Valérie MOTTIER, Philippe TELLINIet Eric FROMMWEILER (Agence IXTAPA)Karim DEBBACHE et Sarah FORESTIERLoïc VANNESTE (Prévert d’honneur 2007) et Yves CARRAL’équipe de charme du festivalJean-François BOYER, Pascal FOURNIER et Philippe TELLINIJean BECKER, président du Jury 2007L’Agence PETER PENYves CARRA et Elisabeth PAQUOTTETrio infernal qui préside aux destinées du festivalDenis SOUPAULT, Jury en 2006Le jury 2007Sarah FORESTIER et Jean BECKERPierre-Mathieu DUHAMEL Maire de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>,Jean BECKER et Olivier PERALDIThomas DARMON, Charles RACHELSON et Grégoiredu groupe “The Rolls”2007Et les lauréats sont…Grand Prix du jury“KODA”Thomas MOURAILLE,ATFX MontpellierPrix du Public“GOOD BY CANINE”(Fabien GREGORY, SimondLALLEMAND, Sup Info ComValenciennes)Prix des Lycéens“FRANCHIR POURS’AFFRANCHIR”Cédric COUFFINPrix du Son“KODA”Thomas MOUREILLE,ATFX MontpellierPrix de l’Image“HORIZONS”Vasken TORANIAN,Sébastien ROBERT,Lycée Jacques PRÉVERTPrix du Montage“RETROSPECTIVE”Salvan BOUTEILLER,Cross RIVIERE, ETPA ToulousePrix de la Réalisation“EN TUS BRAZOS”François Xavier GOBY,Edouard JAURET, MathieuLAUDOUR, Sup Info ComValenciennesPrévert de L’Animation“GOOD BY CANINE”(Fabien GREGORY, SimondLALLEMAND, Sup Info ComValenciennes)Prévert des BTS“PROJET 4.21”Film d'animation24


27REVUE DE PRESSELa Presse en parle !KODAM OTIONGOOD BY CANINE22 janvier 2007 • “Curieux de courts métrages ? Vite,au Festival 1 er Regard à <strong>Boulogne</strong>…22/28 janvier 2007 • “FESTI CINE. Jusqu’au 26 janvier :festival 1er regard au Cinéma Pathé <strong>Boulogne</strong>…22 janvier 2007 • “FESTIVAL/COURTS ET JEUNES. Pourla cinquième année consécutive, le festival 1 er Regardfait la part belle aux courts métrages réalisés par desétudiants en BTS audiovisuel. Ce rendez-vous donne l’occasionaux jeunes réalisateurs de présenter leurs films àun public avisé et à des professionnels dans de trèsbonnes conditions, puisque leurs productions seront projetéesau cinéma Pathé de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>. Unevingtaine de courts métrages seront donc présentés àun jury présidé par Jean Becker. Huit jeunes seront priméset bénéficieront ainsi d’un tremplin pour le futur.”22 janvier 2007 • “CINEMA. Festival de <strong>Boulogne</strong>.À 13h45 et 19h30, toute la semaine et pour 2 euros, lecinéma Pathé de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>…22 janvier 2007 • “CINEMA. Jean Becker couve les jeunestalents. Vous avez presque une semaine, à raisonde deux séances par jour, pour découvrir les têtes d’affichedu septième art de demain. Le cinéma Pathé de<strong>Boulogne</strong> (Hauts de Seine) déroule actuellement le tapisrouge à une vingtaine de jeunes réalisateurs, techniciensdu son de l’image ou du montage, en leur donnant l’occasionde montrer, pour la première fois, leurs œuvresau public. Ce festival 1 er Regard, dont c’est la cinquièmeédition, est porté par trois cinéphiles passionnées. Cetteinitiative nationale, ouverte depuis l’an dernier à l’international,est au monde du cinéma ce que le Printemps deBourges est à la musique. Cette année, Jan Becker, leréalisateur de l’inoubliable “Eté Meurtrier” (1983) et des“Enfants du marais” (1999), bientôt à l’affiche pourDialogue avec mon jardinier”, a accepté de présider auxdestinées de cette cinquième édition…Le cinéma Pathé <strong>Boulogne</strong> dérouleactuellement le tapis rouge à unevingtaine de jeunes réalisateurs,techniciens du son, de l’image oudu montage, leur donnant l’occasionde monter pour la première foisleurs œuvres au public.“le PARISIEN24 janvier 2007 • “BOULOGNE. Découvrez les talentsdu cinéma de demain. Le cinéma Pathé <strong>Boulogne</strong>déroule actuellement le tapis rouge à une vingtaine dejeunes réalisateurs, techniciens du son, de l’image ou dumontage, leur donnant l’occasion de monter pour la premièrefois leurs œuvres au public. C’est la cinquième éditiondu Festival 1 er Regard. Portée par trois cinéphilespassionnés, la rencontre est née avec la vocation defavoriser la reconnaissance publique et l’insertion professionnelledes jeunes étudiants du 7 ème art. Leurs travauxsont à découvrir à raison de deux séances par jour. Lejury, présidé cette année par le réalisateur Jean Becker,aura à se prononcer sur une vingtaine de courts-métrages.Vous pouvez également donner votre avis en participantau prix du public en votant pour le film de votrechoix au Pathé <strong>Boulogne</strong>, Grand-Place.23 janvier 2007 • “Les étudiant font leur cinéma.Festival. Quatorze courts métrages d’étudiants sont encompétition au cinéma Pathé de <strong>Boulogne</strong> <strong>Billancourt</strong>(Hauts-de-Seine) dans le cadre du Festival PremierRegard…Janvier 2007 • “Premier Regard. <strong>Boulogne</strong> <strong>Billancourt</strong>,22-26 janvier. Pour la 5 ème année, le festival 1 er Regardprésente une sélection de courts métrages réalisés pardes lycéens et étudiants en BTS Audiovisuel ? Depuis2006, la compétition, s’ouvre aussi aux écoles internationales.Le jury de cette nouvelle édition sera présidépar Jean Becker…EN TUS BRAZOSFRANCHIR POUR S’AFFRANCHIRRETROSPECTIVEMORT A L’ÉCRANExtraits…ALBERT26Flash back… elles s’affichentPalmes PilotesFidèle à sa vocation de “découvreurde jeunes talents”, le Festival 1 er Regarda lancé un grand concours d’affiche auprèsdes étudiants de l’ACADÉMIE CHARPENTIER.PremieRe g ard , Ma


zOOM AVANT…LE COURT-MÉTRAGE, INITIATEUR DE TALENTS28L’IMPORTANCE DU COURT-MÉTRAGE DANS LE CINÉMA, SES VERTUS CRÉATIVES ETFORMATRICES, LE RÔLE DU CNC DANS SA PROMTION AUTANT DE SUJETS ABORDÉS AVECVÉRONIQUE CAYLA, DIRECTRICE GÉNÉRAL DU CENTRE NATIONAL DU CINÉMA…INTERVIEWQUELLE EST POUR VOUS LA PLACE DU COURT-MÉTRAGE AU SEIN DU PAYSAGECINÉMATOGRAPHIQUE ?L’importance du court-métrage n’est plus à démontrer !Il est le format initiateur par excellence car il impose de rassemblertoutes les qualités d’un long-métrage dans une durée réduite. Lieud’expérimentations exigeant audace et imagination, véritable laboratoirede recherche de la jeune création, le court-métrage a toujours contribuéau repérage, au développement et au renouvellement des talents pour les filièrescinématographique et audiovisuelle.Dans cet esprit, et pour renforcer son secteurde production qui reste fragile, le CNC a toujourseu le souci de soutenir le court-métrageen contribuant à son financement à tous lesstades, de l’écriture à la production, de la promotionà la diffusion pour maintenir sa qualitéde films à un niveau élevé et améliorer sesconditions de diffusion.Ces aides concernent tous les genres : la fiction,l’animation, le documentaire de création,l’essai et l’expérimental. Par la multiplicité deces aides, le CNC a aidé à produire plus de150 courts métrages en 2006 sur les 400 qui ontun visa d’exploitation.Cette action est menée directement par lebiais d’aides sélectives ou automatiques et parl’intermédiaire d’organismes tels que le GREC,la Maison du film court, l’Agence du courtmétrage,l’Association française du cinémad’animation (AFCA) que le CNC subventionne.Mais aussi dans le cadre de conventions quel’Etat (DRAC et CNC) signe avec les collectivitésterritoriales. Les régions sont devenues despartenaires particulièrement actifs dans le soutienà la production grâce notamment au dispositif1 euro du CNC pour 2 euros des collectivitésqui abonde des fonds régionaux. Lancéen 2004, ce dispositif a été étendu en 2006 aucourt-métrage.En concertation avec le Syndicat des producteursindépendants (SPI), la Société des réalisateursde films (SRF), le Carrefour des Festivals etl’Agence du court-métrage, le CNC vient decompléter ces dispositifs par la “bourse des festivals”,nouveau soutien destiné à renforcer lesliens entre la production et la diffusion decourts métrages. Elle a été décernée, pour lapremière fois cette année, lors du FestivalEuropéen du Film Court de Brest en novembredernier.QUEL EST LE RÔLE D’UN FESTIVAL QUI CONSA-CRE SA PROGRAMMATION AU COURT-MÉTRAGE ?Il est essentiel !Il faut se rendre compte que les dernièresannées ont été marquées par de véritablesrévolutions technologiques qui ont bouleverséle paysage du court-métrage : la démocratisationdes coûts de fabrication avec notammentl’arrivée des caméras DV et du montagenumérique, a permis une explosion du nombrede films réalisés. Dans ce même mouvement,l’explosion du nombre de chaînes de télévisiona permis la création de nombreuses casesdédiées aux programmes de court-métrage.Aujourd’hui, les possibilités de diffusion ducourt-métrage n’ont jamais été aussi denses.Les festivals sont primordiaux car ils construisentune passerelle entre les réseaux de productionet de diffusion tout en faisant découvrir aupublic le monde du film court. Ces rendez-vousse sont d’ailleurs naturellement imposés surl’échiquier du cinéma mondial par une importantefréquentation de professionnels et despectateurs.Le Festival Premier Regard metà l’honneur la créativité de trèsjeunes auteurs puisque les courtsmétrages sont réalisés pardes lycéens et des étudiantsqui se destinent à des étudesaudiovisuelles. 1 er Regarddevient un formidable tremplinpour ces jeunes créateurs.”Je tiens d’ailleurs à remercier chaleureusementPhilippe TELLINI et son équipe pour leur contributionà la promotion, à la diffusion et à ladéfense du film court. Je suis convaincue quecette sixième édition sera l’occasion d’échangesinteractifs et de belles découvertes.POUVEZ-VOUS CITER DE GRANDS RÉALISA-TEURS QUI ONT DÉBUTÉ LEUR CARRIÈRE PARLE COURT-MÉTRAGE ?Le court-métrage n’est pas seulement une étape !Il a une réelle place dans l’histoire du cinémaet je l’envisage comme une école permanentedes talents.Bien sûr, dans le parcours d’un jeune qui sedestine à une carrière cinématographique, lecourt-métrage peut représenter un passageobligé dans le sens où il demande moins demoyens qu’un long-métrage. C’est souventpour cette raison que la plupart des plusgrands réalisateurs ont commencé par tournerdes courts-métrages.N’oublions pas que beaucoup de grands nomsdu cinéma d’aujourd’hui sont des courtsmétragistes d’hier. Les courts métrages d’AlainResnais réunissent déjà tous ses thèmes de prédilectionmais je pense également à FrançoisOZON, Jean-Pierre JEUNET, Cédric KLAPISCH,Laetitia MASSON, Laurent ACHARD, ArnaudDESPLECHIN, Julie BERTUCELLI mais aussi aux frèresPODALYDÈS, à Xavier BEAUVOIS, CatherineCORSINI, Claire SIMON, Pascale FERRAN… pourne citer qu’eux !29PremieRe g ardMa ,


CLIP CLAPSAMEDIPromo nombril !17 NOVEMBRE, LE RENDEZ-VOUS ÉTAIT PRIS AVECSARA FORESTIER : ACTRICE, RÉALISATRICE, PRODUCTRICEET MEMBRE DU JURY DE L’ÉDITION 2007 DU FESTIVAL1 ER REGARD POUR TOURNER LE CLIP OFFICIEL DU FESTIVAL1 ER REGARD 2008.COMME CHAQUE ANNÉE, LAURENT DUMAS LE RÉALISATEURNOUS FAIT L’AMITIÉ D’I<strong>MAG</strong>INER ET DE RÉALISER LE CLIPDU FESTIVAL 1 ER REGARD.Cette année encore, Laurent DUMAS s’entoure de ces étudiant pourtourner le clip, avec la participation de Carole LABIE, de Frank ANDERSENet bien sûr Sara FORESTIER du côté des acteurs, Tristan CHESNAIS en chefopérateur et Nicolas HEINZ au son.L’équipe était donc réunie pour tourner le clip en trois actes, une journéeagréable malgré le froid, un film court donc annonçant le Festivaldurant deux semaines dans les salles de cinéma Pathé et Gaumontd’Île-de-France grâce à notre partenaire MEDIAVISION.30PremieRe g ard , Ma31


iNVENTAIRE À LA PRÉVERTLes Préverts9 PRIX DÉCERNÉSET RÉCOMPENSÉSDepuis la première édition, devant le succès grandissant du Festival, lenombre de prix à décerner s’est étoffé. Cette année encore, nous assistonsà l’apparition d’un nouveau “Prévert” : après le Prévert des BTS en 2007,le Festival 2008 crée le Prévert de l’Animation. Animation qui prend unepart de plus en plus importante dans les films présentés.*Votez et gagnez : un appareil photo numérique…*Le public est invité à voter pour son film préféré à chaque séance.Un tirage au sort parmi les bulletins des participants, sous contrôled’huissier, désignera le gagnant le 26 janvier 2008 à 14 heures.“Le trophée Prévert” créé en 2004 par Pascal LEMOINE, inspiré d’un poèmede Jacques PRÉVERT “Pour faire le portrait d'un oiseau”.Pascal LEMOINE, dirigeant d’une agence de communication “High Line”,a été affichiste pour le cinéma français comme “Enfants volés” de GianniAmelio, "Étrangère parmi nous" de Sydney Lumet, "Even cowgirls get the blues"de Gus Van Sant, "Fatale" de Louis Malle, "Little Odessa" de James Gray,"Monsieur le Député" de J. Lynn…32


CE QU’ILS SONT DEVENUS3questions à…DES OBJETS D'UNE CUISINE PRENNENT VIE QUAND IL N'Y A PERSONNE.LEUR OCCUPATION PRINCIPALE EST UN MATCH DE FLÉCHETTES OPPOSANTLE TIRE-BOUCHON AU VASE. UN JOUR, UN NOUVEAU ARRIVE.Audrey FOBISCoucou Clock : AnimationQUELS SONT VOS SOUVENIRS DU FESTIVAL1 ER REGARD ?Nous n'avons toujours pas compris commentnous avons pu gagner face à tous ces courtsmétragesde qualité ! Excellent souvenir, organisationsans faille, prix remis par des stars, journalistes,interviews, buffet délicieux, champagne...Impression agréablement enivrante, l'espaced'une soirée, pour de petits étudiants fraîchementsortis d'école.QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS AUX JEUNESÉTUDIANTS QUI PARTICIPENT AU FESTIVALOU D'AUDIOVISUEL EN GÉNÉRAL ?Soignez votre court-métrage de fin d'études.Il augmentera vos chances de trouver un emploirapidement. Travaillez votre montage, voscadrages, allégez, soyez efficace. Cela prouveune certaine maturité : la plupart des courtsd’étudiants pourraient être bien plus... courts !Prenez un maximum d’avis extérieurs, c’est extrêmementefficace.De plus, un film bien amené et bien géré prouveune bonne compréhension de la chaîne de productiondans son ensemble, ce qui est une qualitéremarquée dans le milieu du travail.DEPUIS LE FESTIVAL 1 ER REGARD ET LA FIN DE VOSÉTUDES, QUEL FUT VOTRE PARCOURS ?Je suis animatrice 3D.Août 2005 - Juin 2006 : Mac Guff Ligne, animation/layoutsur la série “Minuscule, la vie privéedes insectes”.Novembre 2006 - Avril 2007 : Mac Guff Ligne,animation sur le long-métrage.“Chasseurs de Dragons" (super expérience,super souvenir !).Sortie en Mars 2008, allez le voir !François CAILLEAUCoucou Clock : AnimationQUELS SONT VOS SOUVENIRS DU FESTIVAL 1 ER REGARD ?Une ambiance chaleureuse, un public actif et sensible et des rencontresintéressantes aussi bien personnellement que professionnellement.Cela donne un retour bienvenu après deux ans de travaux sur un film de fin d'études etcertaines rencontres peuvent éventuellement permettre des contacts bien utiles en milieuprofessionnel.QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS AUX JEUNES ÉTUDIANTS QUI PARTICIPENT AU FESTIVAL OUD'AUDIOVISUEL EN GÉNÉRAL ?Je n'en ai aucune idée, peut être “ne vous découragez pas”.DEPUIS LE FESTIVAL 1 ER REGARD ET LA FIN DE VOS ÉTUDES, QUEL FUT VOTRE PARCOURS ?Peu après le festival j'ai trouvé du travail dans une boîte d'effets spéciaux et trucages où j'aiété compositeur 2D sur certains films francais, par exemple sur “Camping”.Après, j'ai travaillé en tant qu'animateur 3D sur une série télé pour enfants : “Zoé Kezako”.J'ai ensuite bossé en publicité et en ce moment je suis revenu à l'animation sur un longmétragefull 3D.35PremieRe g ard , Ma


36CE QU’ILS SONT DEVENUSG3questions à…QUELS SONT VOS SOUVENIRS DU FESTIVAL1 ER REGARD ?Je crois pouvoir dire que le Festival nous a faitune grosse impression. Nous avions déjà eu l'occasionde participer à quelques évènementsdans la région parisienne, mais le Festival PremierRegard fut vraiment une expérience à part. Lecinéma, tapis rouge, réception... Le premiereffet impressionne forcément. Puis avec la qualitéde certains courts-métrages, on s'est vraiment ditque l'on avait dû faire quelque chose de pas simal pour être au milieu de tout ça. Et enfin le prix…enfin LES prix... Ça restera une superbe soirée !QUELS CONSEILS DONNERIEZ VOUS AUX JEUNESÉTUDIANTS QUI PARTICIPENT AU FESTIVAL OUD'AUDIOVISUEL EN GÉNÉRAL ?Avec le recul, aujourd'hui, je trouve assezincroyable qu'on ait réussi à faire ce film... Nousétions complètement débutants et la méthode aété quelque peu chaotique. Alors, donner unbon conseil ne sera certainement pas de fairecomme nous mais je pense que ce qui nous avraiment permis d'aller au bout, c'est d'être restépassionné du début à la fin et que l'on voulaitfinir ce film absolument.Il faut se jeter. Un premier regard n'est forcémentJérémie PASSERINpas parfait mais il a l'avantage d'une certainefraîcheur et on y donne beaucoup de soi-même.DEPUIS LE FESTIVAL 1 ER REGARD, ET LA FIN DEVOS ÉTUDES QUEL FUT VOTRE PARCOURS ?Pierre LOPES, François-Xavier NHIEU, Benoit HOUTINet moi-même nous sommes rencontrés au coursde notre scolarité à l'EESA, école d'images desynthèse à Orly. C'est à cette époque-là quenous avons réalisé le film “The Microwave”comme projet de fin d'étude. Nous avons travaillépendant près d'un an sur le film afin de validernotre diplôme.Nous avons pu ensuite décrocher notre premieremploi dans le secteur de l'animation et deseffets spéciaux grâce à ce film.Pierre, Fx et moi-même avons intégré la sociétéDef2Shoot pour travailler sur un projet de sérieanimée pour France 5 alors que Benoit a lui étéembauché par BUF Company sur le film “Arthuret les Minimoys” de Luc BESSON. Cela fait troisans maintenant que nous travaillons chacundans le secteur sur des publicités, des clips et deslongs métrages. Le film a continué d'avoir sa proprevie en festival en commençant par le FestivalPremier Regard puis dans le reste de la France etl’Europe.De Bayonne à l’UrugayMaiana BIDEGAINSon premier long-métrage“Secretos de Lucha,secrets de combats” aobtenu le prix du documentairedécerné parl’Union Latine lors durécent Festival de cinéma et culture d’Amérique Latinede Biarritz. Il ouvrira le festival des droits de l’hommede Saint-Jean-de-Luz, le 8 novembre. À 30 ans, laBayonnaise Maiana Bidegain témoigne de son talent deréalisatrice dans ce documentaire venu retracer le parcoursdes huit frères et sœurs Bidegain exilés enUruguay à l’époque de la dictature militaire, dans lesannées 1970 notamment. Tous ont résisté au serviceidéal d’équité sociale. Certains ont choisi la luttesociale. Certains ont choisi la lutte syndicale, d’autresla lutte armée aux côtés des Tupamaros, le mouvementde libération nationale. Plusieurs ont connu la torture, laprison, l’exil. Mais jamais entre eux, ils ne s’étaientretournés vers ce passé traumatisant… Maiana a libéréleur parole. Celle de son père d’abord, Jean-Paul, premierprêtre-ouvrier de l’Uruguay en 1965, dont elledécouvre le cheminement dans la militance jusqu’à sonexil forcé en 1975 avec sa famille. Le retour en terrebasque aussi. À Bayonne où Maiana naît et grandit.La jeune fille suit hypokhâgne, khâgne à Bordeaux puisle Celsa à Paris. Sa maîtrise de communication enpoche, elle s’engage dans un master de productionaudiovisuelle à Sydney. Elle y obtient un diplôme dansle montage, y développe sa passion pour la réalisation,multiplie les courts-métrages, remporte des prix dontcelui de la réalisation au Festival Premier Regard de<strong>Boulogne</strong> pour “Pascal”. Ces cinq dernières années, elles’adonne à la réalisation de ce long-métrage dédié à safamille. “La réalisation a été une chose, les convaincrede libérer leur parole a aussi compté dans cette approcheartistique”, insiste la jeune femme. Comme, du reste, aété long le combat pour sortir ce film. La rencontre avecJean-François HAUTIN, de la SMAC, a été salutaire.Aujourd’hui, Maiana est revenue en Pays Basque. Elleentend y travailler et mûrit deux autres scénarios tout enpoursuivant la promotion de son film.VALÉRIE JOSAExtrait de : L’ECLAIR PYRÉNÉES (31 octobre - 1 er octobre 2007)UEST STARSNOUS AVONS LEUR TALENTENTRE NOS MAINSCRÉÉ EN 1935, LE LABORATOIRE DES TECHNIQUES DE COMMUNICATION (LTC) EST UN DES LEADERSEUROPÉENS DU CINÉMA QUI FAIT PARTIE AUJOURD’HUI DU GROUPE QUINTA INDUSTRIES. SONMÉTIER EST VASTE : DÉVELOPPER LES NÉGATIFS DES FILMS EN TOURNAGE, FAIRE LES TRAVAUX DEPOST PRODUCTION, RÉALISER LES EFFETS SPÉCIAUX NUMÉRIQUES, L’ÉTALONNAGE NUMÉRIQUE ÀTRAVERS LE STUDIO DURAN DUBOI, LA LOCATION DE SALLES DE MONTAGE, D’AUDITORIUMS POURLES ENREGISTREMENTS ET MIXAGES DES FILMS SUR LES SITES DE BOULOGNE ET DE JOINVILLE,LA FABRICATION DE MASTERS VIDÉO POUR LES CHAÎNES DE TÉLÉVISION À TRAVERS LA FILIALESCANLAB ET TIRER LES COPIES DES FILMS POUR LES QUELQUES 5 500 SALLES DE CINÉMA ENFRANCE.Gérard DASSONVILLEDirecteur commercial LTCLTC EST PARTENAIRE DU FESTIVAL DEPUIS L’ÉDITION 2007,POUVEZ VOUS NOUS EXPLIQUER VOS MOTIVATIONS ?Nous avons connu le festival par le biais duRotary et bien qu’installée à Saint-Cloud notresociété est sensible à tout ce qui se passe à<strong>Boulogne</strong> au travers du Studio Duran Duboi,filiale du groupe, spécialisée dans les effetsspéciaux numériques* et qui est implantéedepuis très longtemps à <strong>Boulogne</strong>. Mais la raisonprofonde est la nature même du Festival.L’aide apportée aux jeunes, c'est-à-dire auxfuturs professionnels du cinéma nous sembletrès importante. Je crois d’ailleurs que c’est leseul Festival de ce type, la seule occasionpour des jeunes qui sont en formation enmilieu scolaire de voir leurs travaux regardés etjugés par des professionnels.QU’APPORTEZ VOUS AU FESTIVAL ?Nous sommes au cœur de notre métier. Toutcomme nous le faisons pour les longs-métrages,nous faisons la post production et tirons labande-annonce du Festival qui est diffuséedans les 200 salles Pathé, pendant les 15 joursqui précèdent le début du Festival.AIDEZ-VOUS LE COURT-MÉTRAGE PAR AILLEURS ?Quelle que soit la spécialité que l’on veutexercer dans le cinéma, le court-métrage estune étape indispensable pour passer au longmétrage.Nous aidons un certain nombre deprojets par an.* Cette société a réalisé les effets spéciaux du film“Asterix aux Jeux Olympiques” qui sortira le 30 janvier200837PremieRe g ard , Ma


www.plp-associes.frRecrutementCadres confirmésLE ROTARYCLUB DE BOULOGNE BILLANCOURTAu lendemain de son centième anniversaire en2005, le Rotary International s'inscrit plus quejamais dans une action de promotion de "l'ententeentre les peuples pour un avenir meilleur".Le Rotary International est un mouvementde plus d'1,2 million d'hommes etde femmes représentatifs de l'ensembledes professions et des domaines d'activités.C'est le plus ancien des clubs servicesinternationaux et le plus présent dansle monde : il est à ce jour implanté dans 170pays. Ses membres revendiquent la valorisationd'une haute éthique civique et professionnelle etdéveloppent des programmes dédiés à l'intérêtgénéral. Leurs domaines de prédilections ?Hôtelde ParisLe Festival 1 er Regard remerciel’Hôtel de Paris qui met àsa disposition 20 chambres doublespour héberger les étudiantsde province qui participentà la soirée de remise des prix.La santé et la solidarité, le développement durable,l'éducation, la formation et l'épanouissementdes jeunes générations dans leur proche environnement.LE ROTARY INTERNATIONAL, QUI EST-CE ?LE ROTARY INTERNATIONAL, POURQUOI ET POURQUELLES CAUSES ?UN ROTARY CLUB A BOULOGNE BILLANCOURT,LE SAVIEZ-VOUS ?Contact : Rotary Club de <strong>Boulogne</strong> <strong>Billancourt</strong>Frédéric Geoffroy/06 07 02 79 23fred@cinquiemepouvoir.comLe charme d'undehôtelqualité, à quelques minutesde Paris Porte de Saint-Cloud,dans le quartier privilégié de<strong>Boulogne</strong>-Nord, à proximitédu bois de <strong>Boulogne</strong>.Chasse de TêtesApproche directe de managers,dirigeants et hauts potentielsManagement de transitionCadres confirmés et expérimentés rompusà des situations de restructurationou de remplacements ponctuels.EXECUTIVE SEARCH38, rue Vauthier92100 - <strong>Boulogne</strong>104 bis, rue de Paris - 92100 <strong>Boulogne</strong>Tél. : 01 46 05 13 82Fax : 01 48 25 10 43Tél. + 33 1 46 99 36 07Fax + 33 1 46 99 36 40www.plp-associes.fr


41Patrick POULJean-Paul HUCHONStéphan HUYVENAARLes membres du ROTARYClub de <strong>Boulogne</strong>Emilien NOELFrançois de LAS CASESMERCI...Attirer les regards, fixer l’attentionet créer un écho...C’est grâce à ses partenaires que le Festival 1 er Regard a vu le jour il y a cinq ans etgrandit chaque année davantage !Illustration : Christophe CléméntPénélope ALLALIChristophe POUGETPhilippe DUNOYERde SEGONZACÉliane DUVERNEDominique TURCASPatrick GUERIETBernadette MAITREOlivier de LA ROUSSIEREJean-François BOYERUn grand Merci à ceux qui nous ont témoigné leur confiance pour faire de cette6 ème édition un véritable succès :Pascal FOURNIERAlain BOISSINOTJean-Robert GIBARDNathalie LARROZEPatrick CHARPENTIERHervé LACOSTEPatricia LIEPAOPierre-MatHieu DUHAMELMagali BRAUREM ERCI …sans oublier ceux qui ont travaillé dans l’ombre pour mettre ce Festival en lumière :Étienne ACHILLE, Nathalie AMAR, Quentin AUVRAY, Lionel BERTHES, Arnaud BOULAY, Christophe CLEMENT,Manuel HEURTIERStéphan HUYVENAARVéronique CAYLAPatrick DEVEDJIANYann LEPALUDNicolas WOOLaurant SOUGYAnne MONTEILGuy BISIN, Florence BUROT, Typhen CALEC, Yves CARRA, Gaël CHATELIER, Sébastien COLIN, Marie CORNET, RémiCOUDERT, Stéphanie DANO, Romain DAMBRINE, DARMON (Famille des champions), Gérard DASSONVILLE,Dominique de FAUCAMBERGE, Delphine de SAINT POL, Pierre DEHAEN, Warren DEMIRDJIAN, Alain DEONZEL, MarieDESCOURTIEUX, Housman DIOP, Adeline DIVOUX, Laurent DUMAS, Philippe DUNOYER de SEGONZAC, ChristianDUPUIS, Marie-Sylvie DURAND, Franck ELLUL, Caroline FARRAN, Olivia FRANCOIS, Pierre GABORIT, BrigitteGAYET, Nathalie GREGOIRE, Céline GUENANCIA, Jean-Luc GUERIT, Pierre GRANGE, Florian JACQUET, Anne-LaureJARDON, Nahil KANG, Eric KLINGLER, Nicolas KOSBU, Olivier LABURTHE, Lucas LARGERON, Françoise LEUBA, ArmelleLECOEUR, Christiane LEBAIGUE, Franck LEBOUCHARD, Bernard LEGENDRE, Pascal LEMOINE, Nadine LETELLIER, Alain LOSI,Christine MARET, Manuel HEURTIER Serge MOATI, Charlotte MORENO, Valérie MOTTIER, Anne-Sophie MOTYLICKI,Nicolas NAYRAUD, Francis PARNY, Anne PASQUINI, Olivier PERALDI, Patrick PERRIER, Gwénael PERROT, DelphinePICHOIS, Dorothée PINEAU, Isabelle QUENTIN HEUZE, Gaëlle RAPP, Christine REMONT, Jean Claude ROUSSEL, MurielROUSSELET, Laurent SOUGY, Pierre TCHERNIA, Adeline TIENGOU, Laura TELLINI, Léa TELLINI, Jade TELLINI,Jacqueline TELLINI, Domitille de VEYRAC, Alexis WOO, Chloé WOO, Marina WOO.40Olivier PERALDIJean-Robert GIBARD…et l’Agence PETER PEN pour la conception et la réalisation de ce magazinePremieRe g ard , Ma


LÉA IBRAHIMI& BÉNÉDICTELIBÉRAS1 er prix de l’afficheFORCE DE PROPOSITIONSL’affiche du “Festival Premier Regard” devaitmettre en avant le fait que ce festival présentedes jeunes talents, pour cette raisonnous nous sommes attachées à utiliser descouleurs ainsi que des procédés propres arappeler la culture “jeune”. Quoi de plusreprésentatif que le tatouage ? Il est largement plébiscité par une grandemajorité des jeunes et tout aussi souvent fièrement arboré. Il nous fallaitchoisir un emplacement judicieux pour ce tatouage, le nombril nous arapidement “sauté aux yeux” comme étant l'emplacement le plus logiqueet le plus lourd de sens. Chaque réalisateur présent dans ce Festivalexpose une œuvre à laquelle il a donné naissance après des heures detravail. Afin de rester dans cet univers “jeune”, nous avons habillé lemodèle d'une paire de “blue-jean” ainsi que d'un T-shirt orange.Outre le fait que ces couleurs soient complémentaires, elles sont en plussuffisamment dynamiques pour rendre l'image attractive.Ils avaient...aussi leurs chancesS. LEVY BENCHETTON2 ème prix de l’afficheLe Festival Premier Regard est un Festivaldédié aux courts-métrages réalisés par dejeunes réalisateurs. À travers mon affiche,j'ai voulu leur offrir leur propre tapis rouge,petit clin d'œil aux marches du Festival deCannes.Le but du jeu était d’évoquer le peu demoyens dont ils disposent pour réaliser leurœuvre.La prise de vue s'est faite du haut d'unescalier en colimaçon afin de suggérer lesdeux symboles phares du logo du Festival, à savoir la pupille et le diaphragme. J'ai ensuitejoué avec la typographie pour donner plus de dynamisme à l'image.J'espère être parvenue à mettre en avant le fait que ce Festival donne une chance uniqueaux jeunes talents de s'exprimer à travers leur art.Pour finir, je remercie M. Tellini qui nous a confié ce projet et nous a accordé sa confiance.LÉA IBRAHIMI& BÉNÉDICTELIBÉRAS3 ème prix de l’affichePour le Festival Premier Regard, nous avons, dans cette affiche, travaillé sur la multiplicitédes regards afin de reconstituer un visage. Il y a donc dans cette affiche,plusieurs niveaux de lecture, en premier lieu le visage qui personnalise le réalisateurpuis les yeux qui soutiennent l’idée de regard et regarder.Ce concours fut pour nous l’occasion de nous investir dans un travail professionnelainsi que d’apprendre certaines ficelles du métier.43PremieRe g ard , Ma


FORCE DE PROPOSITIONSIl a été difficile de faire un choix…nous avons donc un 4 ème prix en ex aequoLaura TELLINICe qui m’a séduite, c’est de participer à un concoursqui donne sa chance aux jeunes créateurs. Pour unjeune réalisateur, les yeux sont comme une caméraqui serait en permanence braquée sur le monde.4 er prix de l’afficheManon MOREAUX“Au premier regard la pénombre des salles obscures.Au second regard un visage qui sort de l'ombre,comme un talent émergeant.Au troisième regard une femme, symbole de sensibilité.Au quatrième regard une fermeture éclair sur un œil,image choc, comme un premier film.Au cinquième regard une typo rouge en diagonale,pour traduire le dynamisme.Au sixième regard, une affiche pour un festival incroyable.”…et aussiJURY ACADÉMIE CHARPENTIERLes sept membres du jury du Festival se sont réunis au mois de novembre 2006 sous le regardde Patrick CHARPENTIER et d’Elisabeth NICOLE, directeur de l’ACADÉMIE CHARPENTIER44LES MEMBRES DU JURYValérie MOTTIER (DA Agence IXTAPA), Florence BUROT (DA PETER PEN),Arnaud BOULAY (RP & RP), Armelle MORENO (Proviseur Lycée Jacques Prévert),Philippe TELLINI (Président du Festival 1 er Regard), Éliane DUVERNE,Eric FROMMWEILER (Dirigeant IXTAPA et ACAPULCO)Ci-contre : Antoine BARJINI et Jean-Luc PARTHONNAUD (professeurs à l’AcadémieCharpentier)

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