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Hot Spot - Groupe URD

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DIPL MATIE HSDÉCEMBRE 07 - JANVIER 08DIPL MATIEa f f a i r e s s t r a t é g i q u e s e t r e l a t i o n s i n t e r n a t i o n a l e sHors-Série 04CANADA : 15 $CAN • SUISSE : 20 FS • CÔTE D’IVOIRE / GABON / CAMEROUN / SÉNÉGAL : 7200 CFA • CAMBODGE : 10,95 € • RÉUNION / GUYANE / MARTINIQUE : 10,95 €NOUVELLE CALÉDONIE / POLYNÉSIE FRANÇAISE : 1300 XPF • LUXEMBOURG : 10,95 € • PORTUGAL : 10,95 € • BELGIQUE : 10,95 €MENACEScontre laPLANÈTEM 04553 - 4 H - F: 10,95 E - RD3:HIKOPF=XVU^ZU:?k@a@k@e@f;www.areion.frBouleversements climatiquesHivers nucléairesOrages solaires...Vérités ou impostures ?


Les menaces...analysePar François Grünewald,ingénieur agronome etprésident du <strong>Groupe</strong> <strong>URD</strong>depuis 1997. Il a participé,au cours des 25 dernièresannées, à de nombreuxprogrammes, évaluationset recherches majeuressur la gestion des crises etdes conflits, ainsi que surles catastrophes naturelleset technologiques pour lesNations Unies, le ComitéInternational de la CroixRouge, les coopérationsfrançaises, britanniques,hollandaises et les ONG.Le présent article est unereprise d’un travail derecherche conduit de 2003à 2006.Photo ci-dessus :Les volcans constituent deshot spots particulièrementviolents liés au syndrometectonique. (© <strong>URD</strong>)HOT SPOT !Comment mieux réfléchiraux risques à venir« Ce n’est pas le tremblement de terre qui a tué les gens à Lisbonne,Mais le fait qu’ils habitaient à Lisbonne. » (Lettre de Voltaire à Rousseau)ı Une planète de plus en plus turbulenteı Comme nous nous rapprochons de la fin de la premièredécennie du XXI e siècle, les vulnérabilités de notre petiteplanète, les risques et les dangers qui pèsent sur elle sontmieux connus des opinions publiques et font de plus enplus partie des agendas politiques. Ouragans Mitch enAmérique Centrale, Jane à Haïti et Katrina aux États-Unis,tremblements de terre en Salvador, Afghanistan, Inde, Maroc,Algérie, Iran et Pakistan, tsunamis (notamment celuidu 26 décembre 2004 en Asie), sécheresses dramatiques enAfrique en 2005, inondations majeures en Europe en 2004et 2007, en Afrique et sur toute l’Asie en 2007, la croissancedramatique des phénomènes de feu de forêt en Asie (enannée El Niño), en Europe et aux États-Unis nous rappellentcombien fragile est la planète Terre.Si, dans le passé, les phénomènes naturels à effets catastrophiquesont moins souvent fait la une que les conflitsarmés, ils n’ont néanmoins pas été moins dévastateurs.Certes, un phénomène ne devient une catastrophe quequand il rencontre une société humaine et de nombreuxphénomènes ne sont pas répertoriés – mais la croissancedes populations et les déplacements des centres de gravitésdémographiques sont en train de faire émerger de nouvellesdynamiques.Les questions de prévention, de prévision et de préparationà ces catastrophes sont de plus en plus souvent débattues.La conférence de Kobé en 2005, l’agenda de Hyogo, larécente conférence sur la réduction des risques à Genèveen juin 2007 sont autant de preuves que la question de laréponse aux crises commence à s’insérer dans les agendasde développement. La réflexion sur les causes profondesde cette croissance des risques, elle, vient de trouver auniveau international ses lettres de noblesse avec deux « activistesde la cause de l’environnement » récompensés parle prix Nobel de la Paix. Au niveau français, ces questions,mises pour la première fois sur la table politique par RenéDumont en 1974, ont fait irruption de façon très fortelors de la campagne présidentielle avec le Pacte pour laPlanète de Nicolas Hulot et, depuis, les travaux du Grenellede l’Environnement. La question de la durabilité et de lareproductibilité de nos modes de développement et deconsommation est maintenant clairement sur la table tanten France qu’au niveau mondial, y compris dans les pays duSud qui voient d’un œil inquiet à la fois les conséquencesdes désastres mais aussi les difficultés que feraient peser sureux « un nouveau modèle de croissance économique ».Mais avec les dégradations de l’environnement et l’évolutionde la « société mondiale » sont apparues d’autres menaces :les nouvelles épidémies (VIH/SIDA, SRAS), des dynamiquesinconnues d’anciens périls sanitaires (grippe aviaire) etl’explosion du nombre de cancers liés à la dangerosité denotre environnement de travail et de vie quotidienne14Diplomatie Hors Série 04Décembre 2007 - Janvier 2008


... quels diagnostics ?montrent que les interactions entre environnement, santépublique et économie sont de plus en plus fortes, visibleset potentiellement destructrices.Ce qui émerge est une image de la multiplicité des facteurset la complexité des interactions entre phénomènes locauxet tendances globales. Ainsi, l’évolution du marché mondiald’un produit pourra appauvrir toute une populationrurale qui soit sera plus vulnérable aux chocs naturels desouvent bien cartographiés, sont ceux où ont lieu la plupartdes éruptions volcaniques, des tremblements de terre, maisaussi de nombreux phénomènes moins dramatiques, typegeysers ou sources chaudes. Ces connaissances à la foisgéographiques, analytiques et prédictives, grâce au développementde la sismologie, sont au cœur de l’élaborationthéorique du modèle « hot spot ». Mais les liens entreactivités de la croûte terrestre, phénomènes climatiquesNous n’aurons jamais de boule de cristal, mais l’analyse descrises des 20 dernières années nous montre que, la plupart dutemps, les signes étaient là, sous nos yeux mais que nous n’avonspas su ou voulu les voir.petite amplitude, soit aura dû migrer et s’installer dansles bidonvilles sur pentes érodées et à hauts risques de lacapitale urbaine voisine. L’accès aux ressources naturelles(eau, terres cultivables, espaces de pâturage) devient, avecla dégradation de ces dernières, un facteur de plus en plusfréquent de conflits. Des sociétés très prospères se sontdéveloppées sur les piémonts fertiles mais dangereux desvolcans, ont mis en valeur, malgré les risques, les grandsdeltas de la planète. Jusque là gérables, la croissance démographique,la détérioration des environnements forestiersen amont et la montée du niveau des mers sont en trainde créer des situations de déséquilibre qui ne demandentqu’à basculer.Ces contextes potentiellement explosifs, ces situations oùun basculement vers la catastrophe est plus que possible, cesont les « hot spots », les « points chauds » de notre petiteplanète. Cette approche des points chauds, qui s’ancre surde nombreux travaux multidisciplinaires mis en place pardes équipes dans plusieurs pays depuis plusieurs années, aété reprise et développée pour pouvoir à la fois analyser lapalette des risques, en établir une typologie fonctionnelle,et réfléchir sur des priorités géographiques et opérationnelles.L’objectif de cet approfondissement méthodologique :développer, grâce à un modèle d’analyse des causes et desconséquences des phénomènes du global vers le local etdu local vers le global, une capacité d’anticipation et deplanification. Nous n’aurons jamais de boule de cristal, maisl’analyse des crises des 20 dernières années nous montreque, la plupart du temps, les signes de crise en préparationet les facteurs de risques étaient là, sous nos yeux, maisque nous n’avons pas su ou voulu les voir. C’est là la raisond’être de la théorie des « hot spots ».ı La théorie des points chauds (hot spots)ı Origine du conceptı La théorie des « hot spots » tire son origine de la vulcanologieet de la sismologie. Les « points chauds » décritspar ces dernières sont les lieux connus de concentrationd’énergie liés aux phénomènes de la tectonique desplaques : chevauchements des plaques de la lithosphèreterrestre, turbulences du manteau, etc. Ces points chauds,et environnement sont au cœur de l’élargissement duchamp d’application de cette théorie. Les changementsrapides des écosystèmes après des éruptions importantes(toxicité des laves et des eaux, couverts nuageux durableset pouvant perturber les climats sur des régions entières etrendre des villes invivables) font émerger une composanteenvironnementale à la théorie sismologique. La porte del’élargissement du champ d’application de cette approchea gagné la météorologie (avec l’analyse des phénomènesd’El Niño et La Niña), la réflexion sur les répercussionsdes activités de l’homme sur la biodiversité (« hot spots »de biodiversité en danger, désastres sur les écosystèmesPhoto ci-dessous :La Nouvelle-Orléanssubmergée par l’ouraganKatrina, le 31 août 2005.(© NOAA)Diplomatie Hors Série 04Affaires stratégiques et relations internationales 15


Les menaces...Photo ci-dessus :Les activités humainesmettent en danger lesespèces naturelles. C’estnotamment le cas despratiques agricoles commela déforestation par brûlis,ici dans la jungle au sud duMexique. (DR)avec l’introduction d’espèces étrangères : perches du Nildans le lac Victoria, remontée des abeilles tueuses sur lacôte ouest des États-Unis, introduction des caprins surde nombreux écosystèmes insulaires) ou l’évolution de lacouche d’ozone.Nos travaux ont étendu cette approche aux champs de lagéopolitique et de la géostratégie. L’écroulement de l’Unionsoviétique a d’une part créé les conditions de la résolutionde certains confl its (Angola, Vietnam, Cambodge,Afghanistan, etc.) et d’autre part ouvert de nouvelles portespour de nouvelles déflagrations en Europe, Asie et Afrique,là notamment où les conflits de la confrontation Est-Ouestse superposaient ou récupéraient d’anciennes lignes defracture. La disparition d’un des « parrains » de la guerrefroide a entraîné à la fois l’émergence de nouveaux États,la multiplication incontrôlée des armes légères mais aussid’armes beaucoup plus dangereuses. De nouveaux acteursdes géopolitiques globales et locales sont apparus, en liaisonsoit avec l’après 11/9, soit pour des enjeux de contrôle deressources souterraines, soit dans le cadre de compétitionsrégionales. La Guerre Totale contre le Terrorisme a ajoutéune couche additionnelle de complexités et de risques,qui oblige à introduire les questions religieuses comme unniveau « supra » de l’analyse.L’économie enfin a pu être prise en compte comme facteurde création de situations de type « hot spot ». Le contextemondial de raréfaction des sources d’énergies fossiles(pétrole, gaz, uranium) et de certains métaux précieuxnécessaires à l’industrie moderne crée de nouveaux risquesqui s’insèrent idéalement dans une réflexion stratégique« hot spot », comme le font aussi l’émergence d’économiesillégales de type cartel de la drogue (Amérique latine,Asie du Sud) ou de l’exploitation de ressources naturellessous pression (forêts du Congo, eau au Proche-Orient).L’économie mondiale crée elle-même ses propres facteursde catalyse d’effet « hot spot ». Chaque fois que le marchémondial contribue à ruiner une économie agraire (contributionde l’écroulement du prix du café et du cacao à lacrise ivoirienne) ou manufacturière (économie du textilesri-lankaise ruinée par l’entrée de la Chine à l’OPMC et ledéferlement de produits chinois en Europe), on crée lesconditions d’émergence d’un « point chaud ».ı Typologie des « hot spots »ı L’approche théorique présentée ci-dessus a permis demettre en place une typologie des points chauds basée surle concept du « syndrome hot spot ». Ces syndromes « hotspots » se différencient des contextes décrits par les caractéristiques(nature, causes), l’amplitude géographiquepotentielle et les risques (facteurs de probabilité) desphénomènes potentiellement catastrophiques. Certainsde ces « syndromes points chauds » sont très localisés etspécifiques à des phénomènes très particuliers, d’autresont une extension géographique beaucoup plus large etdiffuse.Les syndromes tectoniques : Dans de nombreuses zones, lechevauchement des plaques de la croûte terrestre crée à lafois des mouvements de la croûte et des points d’accumulationd’énergie. Cette dernière ne peut parfois se libérer quepar des phénomènes violents de type éruption volcanique,séisme. Les travaux des vulcanologues et autres spécialistesqui auscultent au quotidien la surface et les profondeursde la terre ont permis de mettre en place à la fois unebien meilleure compréhension des phénomènes et de bienmeilleures opportunités de détection d’événements enformation. Sur cette base, les modèles prédictifs et d’alerte,à la base de la théorie des points chauds, commencent àformer une base de plus en plus opérationnelle de réflexionde prévention et de gestion des crises.Le syndrome des « hot spots » de biodiversité : Historiquement,le deuxième à être apparu chez les scientifiques, lesyndrome « points chauds de biodiversité » a été d’abordétudié en Afrique. Il caractérise des zones où les activitéshumaines mettent en danger clair les espèces naturelles. Despratiques agricoles comme la défriche-brûlis ou la collecteminière de certaines plantes, sans que puissent se mettreen place les processus de régénération, peuvent induire desmodifications dramatiques de la flore et de la faune. Desplantes essentielles peuvent disparaître, tandis que d’autrescoloniseront l’ensemble de l’écosystème : certaines zonesvoient ainsi leur équilibre naturel ainsi que la possibilitépour l’homme d’exploiter le milieu fortement perturbés. C’estle cas très fréquent quand les plantes héliophiles prennentle pas sur les ombrophiles dans les systèmes forestiers quin’arrivent pas à se régénérer. Les travaux ultérieurs dans dessystèmes insulaires en cours de conquête par l’homme ontdémontré la pertinence du concept. Dans ces situations,16Diplomatie Hors Série 04Décembre 2007 - Janvier 2008


... quels diagnostics ?la problématique des parcs naturels devientfondamentale, avec les questions difficiles etcomplexes de leur acceptabilité par les populationset la gestion des intérêts multiplesqui s’y croisent (agendas environnementaux,agricoles, d’accès aux ressources en bois, dedéveloppement du tourisme, etc.)Le syndrome sahélien : Exemple dramatiquede l’impact des changements climatiquessur des environnements déjà fragiles, le« syndrome sahélien » couvre en Afriqueune bande qui s’étend de l’Atlantique à lamer Rouge couvrant les interfaces entre ledésert et sa frange sahélienne ainsi que lafrange entre les économies agro-pastoralesdéveloppées entre 300 et 700 mm de pluie/anet les systèmes agricoles de la zone climatiquedite soudanienne (pluviométrie supérieure à800 mm/an). Mais on sait moins que ce syndrome sahéliens’étend sur une bande géographique beaucoup plus large,qui couvre aussi l’Asie et le continent américain, et qu’onle trouve aussi dans l’hémisphère sud, avec notammenttoute l’interface en Afrique avec les déserts du Kalahari etde Namibie. Il affecte les sociétés en modelant leur gestiondes ressources rares, leurs contrats sociaux mais aussi, avecles dangers qui pèsent sur les écosystèmes concernés etleur biodiversité, leur durabilité, la compétition pour lesressources en eau et en pâturage et notamment celle quiles entraîne dans des confrontations dangereuses avec lessociétés d’agriculteurs qui s’accentue avec l’extension progressivedes déserts. Ces problématiques liées au syndromesahélien sont largement présentes au Darfour, au Tchad, enSomalie, au Mali, au Niger, lieux explosifs s’il en est, et ceTueur de bétail...Un des éléments qui réduit fortement la résiliencedes systèmes pastoraux dans de nombreuses zonesséches est la prolifération des sacs plastiques que lesanimaux finissent pas consommer. Les mécanimesdigestifs s’en trouvent altérés et les animaux perdentainsi une grande partie de leur capacité de résistanceau stress alimentaire et hydrique. Dans la zonesahélienne, ce phénomène entraîne des pertes quise chiffrent en millions d’euros. La gestion des crisesau Sahel passera sûrement par une réduction del’utilisation de ces sacs plastiques ; la Tanzanie a dejami le ban sur ces emballages. (© <strong>URD</strong>)dernier est hélas en extension. On notera dans l’hémisphèresud, un recouvrement fort entre les zones couvertes parce syndrome et celles qui s’insèrent dans le syndrome GTT(voir ci-dessous) et la catégorie « point chaud ressourcessouterraines rares ». L’émergence de confrontations fortesdans la bande sahélienne, un des cœurs de l’islam africain,et d’accusations plus ou moins bien justifiées d’apparitionsde dynamiques fondamentalistes dans la bande sahélosaharienne,avec y compris celles concernant l’implantationde cellules d’Al-Quaïda dans la zone, ne sont ni anodinesni indépendantes de la compétition entre les grandespuissances, y compris la Chine, pour le contrôle du pétrole,du gaz et de l’uranium dont la bande saharo-sahéliennesemble bien pourvue…Le syndrome des zones côtières (petites îles, côtesbasses et deltas) : Avec le réchauffement climatiqueet la fonte de la banquise et de nombreuxglaciers, le niveau des mers a commencé àmonter. Pour de nombreuses zones à fleur d’eau,le risque de disparition est devenu très réel etla question n’est plus que « quand ceci aura-t-illieu ? ». Le tsunami de 2006 en Asie a démontré,sur des systèmes comme celui des Maldives, quela montée des eaux recouvrait tout et détruisaitinfrastructure, économie et… territoires.Comme ces zones sont souvent surpeuplées, trèsfortement mises en valeur au niveau agricole oucouvertes d’écosystèmes très importants pourla biodiversité et la richesse en poissons desmers (lieux de reproduction), la disparition dessystèmes côtiers sera humainement, économiquementet environnementalement désastreuseà long terme. Les migrations vers d’autres terres,les remontées en amont des populationsentraîneront une conflictualité aggravée et desconfrontations qu’il sera diffi cile de gérer, àmoins de se mettre dès maintenant à investirdans les infrastructures qui seront nécessairesle jour J.Photo ci-contre :Quartier de la villede Banda Aceh enIndonésie après letsunami dévastateurqui a touché l’ensembledu Sud-Est asiatique le26 décembre 2004.(© <strong>URD</strong>)Diplomatie Hors Série 04Affaires stratégiques et relations internationales 17


TABLEAU DE BORD : HOT SPOTS, LES RISQUES À VENIRSources : François Grünewald, <strong>URD</strong>Syndromes Analyse des causes Scénarios possibles d’évolution PrévisibilitéSyndrometectoniqueRisque d’accumulation d’énergiesous la croûte terrestre− Séismes, tsunamis, éruptions volcaniques− Rien durant une longue périodeÉlevéeSyndrome sahélienDiminution de la pluviométrie suiteaux changementsclimatiques− Mouvements continuels de populations− Inflation des conflits liés aux ressourcesÉlevée<strong>Hot</strong> spotssocio-naturelsSyndrome« zone côtières etpetites îles »Syndrome« forêts tropicales etéquatoriales »Montée du niveau des mers suite àla fonte des glaciersDéforestation etmise en valeur agricole− Mouvements obligatoires vers des terres plusélevées− Conflits avec des communautés situées enamont− Conflits de haute magnitude accompagnésd’impacts socioéconomiques désastreux− Disparition des ressources naturelles ayant unimpact sur le climat− Apparition de nouveaux écosystèmes− Conflits sur les ressourcesÉlevéeMoyenneSyndromede la Mer d’AralManagement dramatiquementinadapté de ressources rares,notamment l’eau− Dégradation des ressources naturelles ayant unimpact sur les systèmes de production− Apparition de nouveaux écosystèmes− Conflits sur les ressourcesMoyenneSyndromede BiodiversitéCompétition pour des ressourcesnaturelles et élimination d’espècesrares− Dégradation des ressources naturelles ayant unimpact sur les systèmes de production− Apparition de nouveaux écosystèmes− Conflits sur les ressourcesBasseSyndrome « GTT »Polarisation des relations entremonde occidental (vu comme richeet exportateur) et monde musulman(qui se voit souvent commeexploité et pauvre)− Augmentation mondiale des tensions quiaffectent l’économie mondiale− Impact limités et localisés sans effets majeursMoyenne<strong>Hot</strong> spotssociopolitiquesSyndrome« épidémiesmondiales »Syndrome« Cités fragiles »Urbanisation croissante− Désastres majeurs affectant des millionsde vies− Impacts limité à un site spécifique− Instabilité croissante dans des zonesspécifiques− Apparition de nouvelles civilisations urbainesBasseMoyenneSyndrome« choix technologique/Tchernobyl »Développement de technologiespeu sûres sans prudence− Incidents réguliers à grande échelle− Attention croissante et diminution des risquesMoyenneLes hot spots<strong>Hot</strong> spots tectoniques<strong>Hot</strong> spots cycloniques<strong>Hot</strong> spots « favelas »<strong>Hot</strong> spots « mer d'Aral/accidentstechnologiques »<strong>Hot</strong> spots de biodiversité<strong>Hot</strong> spots « forêts tropicales »<strong>Hot</strong> spots « Sahel »<strong>Hot</strong> spots « Îles et zones cotières »<strong>Hot</strong> spots « nouvelles épidémies »<strong>Hot</strong> spots « guerre totale contrele terrorisme »<strong>Hot</strong> spots « ressources du sous-sol »Source : François Grünewald© F. GrünewaldRéalisé par la NASA en 1994, ce fond montre le nombred’habitants au km 2 . Les données sont issues de statistiquesofficielles fondées sur des divisions politiques telles que lesÉtats, les provinces et les comtés. En raison des différencesd’échelles auxquelles sont réalisées les statistiques des différentspays, de petites aires fortement peuplées (commeRio de Janeiro au Brésil) semblent être dotées d’une densitéplus faible que des aires plus vastes.18Diplomatie Hors Série 04Décembre 2007 - Janvier 2008


Désastres : une typologie pour l’identification<strong>Hot</strong>spotsDescriptionTypes d’indicateursde prédictionTypes d’indicateursde descriptionMoyens devérificationRemarquesSécheresse− climatiques− climatiques− nutrition− socio-économique− données climatiques− imagerie satellitaireDÉSASTRES SOCIO-NATURELSSahélienInondationÉruptionvolcaniqueSéisme− climatiques− tectoniques− comportement de lafaune− tectoniques− comportement de lafaune− climatiques− nutrition− sismologiques− agro-écologiques− socio-économiques− sismologiques− agro-écologiques− socio-économiquesTyphon − climatiques − climatiquesTsunamiInfestationde criquetsGlissementde terrain− tectoniques− climatiques− climatiques− dynamiques despopulations acridiennes− climatiques− tectoniques− tectoniques− climatiques− agro-écologiques− nutrition− socio-économiques− agro-écologiques− nutrition− socio-économiques− données climatiques− imagerie satellitaire− surveillance géotectonique− observation de la faune− imagerie satellitaire− surveillance géotectonique− observation de la faune− données climatiques− imagerie satellitaire− monitoring géotectonique− données climatiques− imagerie satellitaire− données climatiques− imagerie satellitaire− sondages écologiques− données climatiques− imagerie satellitaire− monitoring géotectonique− cartographie des risquesDans la plupart de cestypes de désastres, onpeut souvent définir aupréalable la fréquencedes analyses des donnéesclimatiques et de l’examende l’historique desrépercussions possibles decette catastrophe sur lasituation.El Niño constitue un cas parfaitd’événement prévisibledont tous les signaux pourune alerte précoce sontparfaitement connus.Début d’incendieà grande échelle− climatiques− écologiques− signes de feu− agro-écologiques− nutrition− socio-économiques− données climatiques− imagerie satellitaire− examen écologiqueSouvent liés à la combinaisonde facteurs naturels(comme El Niño par exemple)et socio-économiques(disponibilité des terres).Merd’AralDégradationdramatiquesd’agro-écosystèmes− agro-écologiques− climatiques− images satellitaires− cartes d’occupation des solsSouvent liés à la combinaisonde vulnérabilitésintrinséques des écosystèmeset des politiqueseronnées de mise en valeur.Guerreinternationale− géopolitiques− historiques− économiques− démographiques− militaires− chirurgicaux− démographiques− socio-démographiques− nutrition− analyse géopolitique− analyse économique− examen de l’histoirePour la plupart de cesdésastres, les racines sontsouvent à rechercher dansl’histoire de la région etdes gens qui la peuplent.DÉSASTRES SOCIO-POLITIQUESGuerre internepolitiqueConflit ethniqueRésultats del’afflux deréfugiésÉchecde politiqueséconomiques− géopolitiques− historiques− démographiques− politiques− historiques− économiques− démographiques− démographiques− écologiques− économiques− géopolitiques− historiques− militaires− chirurgicaux− démographiques− socio-démographiques− nutrition− militaires− chirurgicaux− démographiques− socio-démographiques− nutrition− militaires− chirurgicaux− démographiques− socio-démographiques− nutrition− démographiques− socio-économiques− nutrition− analyse géopolitique− analyse économique− analyse géopolitique− analyse économique− examen de l’histoire− analyse géopolitique− analyse économique− analyse géopolitique− analyse économique− examen de l’histoireSouvent la conséquenced’une ou de deux autrescauses (combinaison dedifférents types de catastrophes).Là encore, la plupart dessystèmes ont été mis àl’essai dans l’histoire.Sanctionspolitiques− politiques− historiques− économiques− démographiques− militaires− santé− démographiques− socio-démographiques− nutrition− analyse géopolitique− analyse économique− examen de l’histoireDésastretechnologique− tectoniques− écologiques− climatiques− agro-écologiques− nutrition− socio-économiques− analyse technologique− analyse des risques/cartographie− examen écologiqueLiés soit à des technologieshors d’âge (nucléairespar exemple) ou nontestées (par exemple lesOGM).Diplomatie Hors Série 04Affaires stratégiques et relations internationales 19


... quels diagnostics ?Photo ci-contre :Les longues files d’attentessur les lieux de distributionde l’aide alimentaire fontpartie du quotidien de lavie des camps du Darfourau Soudan. (© <strong>URD</strong>)typhon, les prochains glissements de terrain, la prochainesecousse tectonique.L’approche par causalité et recherche de prévisibilité dans letemps et l’espace suite à cette analyse des causes a permisde développer et d’ouvrir la notion de « points chauds »et d’identifier de nouvelles configurations de « syndromepoints chauds » :Le syndrome « épidémies mondiales » : Les épidémies dramatiquesqui ont décimé les populations de régions entièresau cours des derniers siècles (pestes et choléra en Europe,épidémies type rougeole, coqueluche et MST induites auprèsdes populations d’Amérique latine et du Nord ont démontréles effets dévastateurs de ces phénomènes épidémiques.Ils ont partiellement été supprimés de nos « écrans radar »grâce à des progrès techniques (hygiène, accès à l’eau,vaccinations, lutte contre les vecteurs) mais sont revenusau cœur des préoccupations de l’humanité avec l’apparition,au milieu des années 1980, de l’épidémie de VHI/SIDA.Plusieurs dizaines de millions d’humains sont infectés etmeurent chaque année, y compris des enfants contaminésavant la naissance ou par l’allaitement au sein. Dans certainesrégions, les systèmes de transferts intergénérationnelsde transferts des connaissances sont rompus, de mêmeque les stratégies de résilience. Il n’y a plus assez d’adultespour enseigner aux enfants les savoirs traditionnels etplus d’instituteurs dans les villages. La crise alimentaireau Malawi au début des années 2000 a démontré que, dansdes zones à forte prévalence du virus HIV, la mortalité desadultes est tellement élevée que les sociétés rurales ontperdu une grande partie de leur résilience, normalementbasée sur le développement d’activités à forte intensité demain-d’œuvre (collecte des produits de la forêt, coupe dubois et vente de charbon, etc.). Il n’y a tout simplementplus assez de bras ! Les crises récentes du SRAS en Asieet les craintes autour de la grippe aviaire et du risque devoir le virus H5N1 muter en une variation transmissibled’homme à homme ont remis l’enjeu des grandes épidémiesau cœur des agendas médicaux, économiques et surtoutpolitiques.Le syndrome « Guerre Totale contre le Terrorisme » : Réactionaméricaine aux attentats du 11 septembre, la Guerre Totalecontre le Terrorisme est devenue une réalité mondiale. Enaspirant les diplomaties et en formatant fortement lesagendas internationaux, elle crée le risque de conduire àune accentuation des tensions, divisions et de l’incompréhensionentre monde occidental et monde musulman. Ceciest d’autant plus inquiétant que le substrat à l’extrémismese trouve souvent dans d’autres causes, et, pour nous, dansd’autres « syndromes hot spots ». Le syndrome « Sahel »couvre une grande partie du monde musulman jusqu’auxconfi ns de la Chine du Nord. Le syndrome « ressourcesconvoitées du sous-sol » (voir ci-dessous) recouvre enpartie les pays du Golfe, de la zone de transition entreSud et Nord Soudan, entre Niger sec et Niger riche, etc.Les enjeux de lutte contre le terrorisme ont souvent uneodeur de pétrole…Le syndrome « ressources convoitées du sous-sol » : Dans denombreuses zones du monde, les confrontations sociopolitiqueset géostratégiques sont depuis longtemps liéesà la présence dans les sous-sols de ressources minérales àhaute importance économique. Vues souvent comme desDiplomatie Hors Série 04Affaires stratégiques et relations internationales 21


Les menaces...Photo ci-contre :La RépubliqueDémocratique du Congoest victime du syndrome« ressources convoitées dusous-sol ». Les immensesressources du paysalimentent les conflits etpermettent aux groupesarmés de s’approvisionneren armes. (© UNICEF /Roger Lemoyne)opportunités économiques importantespour le développement national, cesrichesses entraînent souvent les paysdans des configurations économiqueset géopolitiques dans lesquelles ils sontsoumis à des pressions fortes. Ces dernières,l’histoire le prouve encore au Niger,peuvent aller jusqu’à l’affrontement armépour mettre en place un régime plus favorableà l’exploitation des ressources parl’une ou l’autre des puissances intéressées.Il existe aussi des situations qui, pour êtremoins stratégiques, n’en sont pas moinsdramatiques : une des formes que peutprendre ce syndrome est celle d’une guerrequi continue grâce à l’existence de ressourcestype « diamants » qui permettentaux groupes armés de s’approvisionner enarmes même si leur guerre n’intéresse plusles puissants. La Sierra Leone et l’Angolasont des exemples tragiques de ce syndrome« ressources convoitées du sous-sol ».ı Opérationnaliser le concept de « points chauds »ı Comprendre les caractéristiques d’une menace en termesde causalités, de facteurs déclenchants, d’étendue géographiqueet d’effets potentiels est la base de la bonnegestion des crises. Comprendre la multiplicité des facteurs,leurs interactions complexes, leurs effets diversifiés afinde mieux prévoir, éventuellement prévenir et en toutcas mieux réagir, est au cœur de la réflexion sur les « hotspots ».Une situation s’insère dans un syndrome « point chaud » siles caractéristiques suivantes ont pu être clarifiées :– La ou les menaces potentielles ont pu être identifiées ;– On peut construire une explication de causalités pouvantêtre simple (mono-causale) ou complexe (multi-causale) eton peut donc construire une réflexion « prédictive » et uneréflexion en termes de scénario ;– Les risques d’occurrence ne sont pas négligeables ;– L’impact peut être significatif, si ce n’est dramatique.On remarquera que la réflexion stratégique qui soutientcette présentation de l’évolution et de l’opérationnalisationde la théorie des « hot spots » implique de remplacer le conceptde « catastrophe naturelle » par celui de « catastrophesocio-naturelle » et celui de « crise créée par l’homme »(man made disaster) par celui de crise sociopolitique ».(Voir tableau 1 et carte)ı Pour une intelligence du danger qui vientı Pour les institutions et professionnels de la gestion des turbulencesà venir, les apports de la théorie des Points Chaudset de son opérationnalisation sont fondamentaux :– Remettre au cœur des débats politiques et scientifiquesles risques globaux et locaux afin de retravailler sur lescausalités profondes des déséquilibres, des phénomènespotentiellement catastrophiques et de l’évolution de leursprobabilités (analyse des risques : probabilités). Ceci estessentiel pour développer les modèles de compréhensionet de là la prévisibilité des phénomènes.– Attention renforcée sur les enjeux de la détection etde l’alerte précoce. En renforçant et dynamisant les grillesd’analyse, on comprendra mieux les facteurs déclenchantset les indicateurs précoces des dynamiques « crisogènes ».Pour cela, les politiques doivent allouer des ressourcessupplémentaires aux travaux sur les modèles explicatifs detype « hot spots ».– Identification précoce, si possible par anticipation, desimpacts potentiels des crises en fonction des « pointschauds » : Une analyse à froid, permise et facilitée par desmodèles d’anticipation de type « hot spots » permet uneréflexion et une planification en amont des phénomèneset de développer une « intelligence » des dangers et desrisques plus aiguisée et plus réactive.– Souligner l’importance des approches anticipatriceset préventives liées au développement : Si l’équation« développement = gestion des risques et construction dela paix » est beaucoup trop simpliste, on peut néanmoins,en prenant en compte certains des éléments des chainesde causalités à la base de la caractérisation des différentssyndromes de « hot spots », prendre en compte des élémentsde déséquilibres présents ou à venir et réfléchirintelligemment dessus.La capacité d’imaginer des stratégies proactives est directementliée à la qualité des diagnostics faits en termesde facteurs de crise et de risques à différentes échelles etselon les contextes. Entre l’importance fondamentale d’unancrage dans les réalités multiples du terrain et la nécessitédu théorique visionnaire, c’est là qu’intervient la théoriedes « points chauds ».François Grünewald22Diplomatie Hors Série 04Décembre 2007 - Janvier 2008


HS N° 01HS N° 02HS N° 03INDÉPENDANCEDE L’EUROPE & SOUVERAINETÉTECHNOLOGIQUEGÉOPOLITIQUE ETGÉOSTRATÉGIEDES MERS ET DES OCÉANSATLASGÉOSTRATÉGIQUE2008Année 2003 Année 2004 Année 2005 Année 2006 Année 2007CD MILLÉSIMÉSHORS-SÉRIE Retrouvez tous les deux mois l’actualité géopolitique etstratégique internationale avec le magazine DIPLOMATIE.ABONNEZ-VOUS !Abonnement 1 an (6 numéros)32 euros seulement !(au lieu de 39 euros)Bulletin d’abonnement à renvoyer avec votre règlement à :DIPLOMATIE Magazine - Château de Valmousse - D 572 - 13410 Lambesc (France)Téléphone - Fax : 04 42 57 57 90 - Email : commande@areion.fr - Site web : http://www.areion.fr* Prière de joindre une photocopie de votre carte d’étudiant.Nom : .............................................................................................................................................................................Prénom :.........................................................................................................................................................................Adresse : .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Profession : ..................................................................................................................................................................Code postal : ................................. Ville : ................................................................... Pays : ................................Téléphone : ............................................................................. E-Mail : ......................................................................q Paiement par chèque uniquement pour la France (à l’ordre de AREION)q Paiement par mandat postal en euros (à l’ordre de AREION)q Paiement par carte bancaire (Visa / Mastercard)N° de carte : _ _ _ _ / _ _ _ _ / _ _ _ _ / _ _ _ _Abonnement 1 an/6 numéros (port compris)q Tarif promotionnel : France métropolitaine 32 ¤ - Étranger/DOM-TOM : 42 ¤q Tarif étudiant* : France métropolitaine 28 ¤ - Étranger/DOM-TOM : 38 ¤Abonnement 2 ans/12 numéros (port compris)q Tarif promotionnel : France métropolitaine 60 ¤ - Étranger/DOM-TOM : 80 ¤q Tarif étudiant* : France métropolitaine 54 ¤ - Étranger/DOM-TOM : 74 ¤Achat au numéro (voir page 99) (port compris)q Tarif promotionnel : France métropolitaine 7 ¤ - Étranger/DOM-TOM : 9 ¤q Tarif étudiant* : France métropolitaine 6 ¤ - Étranger/DOM-TOM : 8 ¤q CD-rom 01 q CD-rom 02 q CD-rom 03 q CD-rom 04q Numéro 05 q CD-rom 06 q Numéro 07 q CD-rom 08q Numéro 09 q Numéro 10 q Numéro 11 q Numéro 12q Numéro 13 q Numéro 14 q Numéro 15 q CD-rom 16q Numéro 17 q Numéro 18 q Numéro 19 q Numéro 20q Numéro 21 q Numéro 22 q Numéro 23 q CD-rom 24q Numéro 25 q Numéro 26 q Numéro 27 q Numéro 28q Numéro 29Les CD millésimés (port compris)q Tarif promotionnel : France métropolitaine 25 ¤ - Étranger/DOM-TOM : 35 ¤q Tarif étudiant* : France métropolitaine 22 ¤ - Étranger/DOM-TOM : 32 ¤Date d’expiration : ..............................(mois / année)Signature (paiement par CB) : ................................................................................................................................Observations (facultatif) : ......................................................................................................................................(Tarifs valables jusqu’au 31 mars 2008)q CD 2003 (n° 1 à 6) q CD 2004 (n° 7 à 11) q CD 2005 (n° 12 à 17) q CD 2006 (n° 18 à 23)q CD 2007 (n° 24 à 29)Diplomatie hors-série (port compris)Tarif promotionnel : France métropolitaine 11,95 ¤ - Étranger/DOM-TOM : 12,95 ¤q HS 02 : Géopolitique et géostratégie des mers et des océans ( Août 2007)q HS 03 : Atlas géostratégique 2008 (Octobre 2007)Conformément à la Loi Informatique et Libertés du 6.01.1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification des données vous concernant. Les renseignements demandés sont réservés au traitement de votre commande.Par notre intermédiaire, vous n’êtes pas amené à recevoir de propositions émanant d’autres sociétés.


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