Février / Mars 2013 - #10CampusFaculté etRechercheEntrepriseset CarrièresInternational Entrepreneuriat Portrait Vie du Réseau À lire La photo du moisEntrepreneuriatLe projet "OurMicrocreditProject" :pour dessiner l’entrepreneuriat de demainBertrand Flaugac, étudiant du Master Grande Ecole actuellement en année de césure, adécidé de se lancer dans l’Entreprenariat Solidaire, en créant OurMicrocreditProject, uneassociation qui vise à promouvoir et développer le microcrédit en Inde. Ce projet,également animé par Coline Pavot, étudiante en césure de Skema, bénéficie du soutiend’une ONG indienne et permettra aux deux étudiants de découvrir le monde de la microfinance.La césure a le vent en poupe. 75% des étudiants du Master Grande Ecole font aujourd’hui le choixde quitter le cursus pendant un an, pour la plupart afin de réaliser des stages en entreprises etainsi conforter leur ambition professionnelle. D’autres, cependant, préfèrent utiliser ce tempsprécieux pour vivre l’expérience de l’entrepreneuriat."Faciliter l’accès au microcrédit pour des personnes qui en sont demandeuses, tel était notrepremier objectif en lançant cette association", explique Bertrand Flaugac. "Pour ce faire, nousavons créé un partenariat avec une ONG indienne, Beneshwer Lok Vikas Sansthan, spécialiséedans l’encadrement de projets de microcrédit", poursuit-il. Les deux étudiants souhaitentégalement aller plus loin en accompagnant et en assurant le suivi de ces projets, afin d’en faciliterla réalisation."En nous lançant dans ce projet, nous avons réalisé à quel point la finance solidaire était encoreméconnue", poursuit Bertrand. "C’est la raison pour laquelle nous souhaitons sensibiliser le grandpublic et nos partenaires aux enjeux de cette nouvelle forme de finance".Bien que la mission des deux étudiants en Inde ne durera que 5 mois, OurMicrocreditProject estun projet qui s’inscrit véritablement dans le long terme puisque les fonds recueillis en quelquesmois seront réinvestis durant des années pour soutenir les projets de l’ONG.Plus d’informations sur : http://ourmicrocreditproject.wordpress.comPage Facebook de l'association : https://www.facebook.com/ourmicrocreditprojectContact : ourmicrocreditproject@gmail.com
Février / Mars 2013 - #10CampusFaculté etRechercheEntrepriseset CarrièresInternational Entrepreneuriat Portrait Vie du Réseau À lire La photo du moisPortraitOlivier Njamfa, l’instinct de l’innovationUn diplômé qui s’affiche en couverture du Forbes Africa, c’est un événement, qui plus estlorsqu’il est à la tête d’une société figurant parmi les 13 du classement Gartner desmeilleures entreprises du globe en matière d’édition de logiciels de gestion… Lorsque l’ondécouvre, par ailleurs, qu’il s’agit de la seule entreprise française classée, on comprendmieux pourquoi tous les projecteurs se braquent sur Olivier Njamfa (MGE 87) et sonentreprise Eptica, aujourd’hui leader européen des logiciels de gestion de la relation client."Le fait qu’Eptica figure dans ce prestigieux classement est pour mes collaborateurs et moi unevéritable reconnaissance", explique Olivier. "Et je suis d’autant plus fier que nous figurons dansce classement aux côtés de grandes sociétés de productions de logiciels, pour la majoritéaméricaines", poursuit-il. Mais comment est-ce que l’on passe des bancs de Rouen <strong>Business</strong><strong>School</strong> (à l’époque encore appelée ESC Rouen) au Magic Quadrant du classement Gartner quin’a sélectionné que 13 sociétés dans le monde ? C’est la question que nous nous sommes poséeen rencontrant Olivier Njamfa.Diplômé en 1987 du Master Grande Ecole, Olivier prévoit, à l’époque, d’entamer une carrièredans le domaine du marketing ou de la finance "comme bon nombre de mes compagnonsd’études" ajoute-t-il. Mais le destin en décidera autrement… Il est recruté à la fin des années 80en qualité de commercial par un distributeur de logiciels de comptabilité, leader sur son marché."A l’époque, tout restait encore à réaliser car le secteur était encore relativement nouveau",explique-t-il. Huit ans après son arrivée dans l’entreprise, il prend le poste de directeurcommercial et quelques années plus tard, il part s’installer au Royaume-Uni pour rejoindre unautre éditeur de logiciel et prendre de nouvelles responsabilités professionnelles. "J’étais devenuVice-Président à l’international et j’avais la responsabilité de toutes les activités de l’éditeur endehors de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis". Seize années déjà s’étaient écoulées et cetteprécieuse expérience lui permet de maîtriser parfaitement le marché de la commercialisation delogiciels.Il décide alors de tenter l’aventure de l’entrepreneuriat avec ses économies et fonde Eptica en2001, avec l’aide de Thierry Gandillhon, qui devient Vice-Président et Chief Technology Officer del’entreprise. "Cette décision a réellement été un tournant dans ma vie. Je faisais un pari qui avaitdes répercussions personnelles fortes puisqu’à cette époque il m’a fallu quitter ma famille, restéeà Londres, et puiser dans mes fonds personnels pour faire face aux charges de l’entreprise", sesouvient-il. Au départ de l’aventure Eptica, il rachète une cellule souche d’un logiciel et garde unobjectif en tête : le développer pour faciliter les gestions des centres d’appels. "A partir de cemoment, cette idée ne m’a jamais quitté… même si je dois bien avouer que les trois premièresannées, nous n’avons pas décroché un seul client", sourit-il aujourd’hui. En 2003, il signe sonpremier contrat, France Loisirs, pour qui il se chargera de développer des solutions afin defaciliter le traitement des milliers d’appels et d’e-mails reçus chaque jour par le centre d’appels."Cela correspondait au moment de l’explosion de la téléphonie et d’internet. Ses facteurs ont euun impact direct sur les centres d’appels qui furent rapidement submergés d’appels et de mails declients qu’il fallait traiter dans les délais les plus raisonnables possible ! Un vrai challenge poureux…". Le logiciel développé par Eptica se concentre d’abord sur le traitement des e-mails ets’impose rapidement comme leader européen sur ce marché. Olivier poursuit, "très rapidement,nous avons également développé un logiciel également capable de s’appliquer à la gestion desappels". Le succès ne tardera pas à arriver car lorsqu’un outil qui permet une si grandeproductivité arrive sur le marché, le bouche-à-oreille fonctionne de manière très efficace. Lesgéants de la Grande Distribution vont s’équiper des logiciels Eptica et, dans la foulée, les sociétésde commerce en ligne suivent le même chemin. Aujourd’hui, on ne dénombre pas moins de 370entreprises, basées dans 15 pays à travers le monde, qui utilisent quotidiennement les solutionsdéveloppées par Eptica.Olivier Njamfa (MGE 87), est le Président Directeur Générald’Eptica, leader européen des logiciels de gestion de larelation client.Après avoir ouvert des bureaux au Royaume-Uni, au Canada, en Espagne et à Singapour et avecun chiffre d’affaires de 7.5 millions d’euros en 2012, Olivier Njamfa nourrit encore de nombreusesambitions pour Eptica. "Les opportunités que peuvent représenter le continent africain, sont unvéritable challenge que j’ai envie de relever. Les centres d’appels s’y développent à une tellevitesse…. mais doivent devenir rapidement compétitifs s’ils veulent pouvoir faire face aux centresd’appels européens", conclut-t-il.Contact : alumni.association@rouenbs.fr