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Nitrates - Agence de l'Eau Rhin-Meuse

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Inventaire 2009 <strong>de</strong> la qualité<strong>de</strong> la nappe phréatique<strong>de</strong> la plaine d’AlsacePremiers résultats sur les nitrateset les produits phytosanitaires12 juillet 2010


éditoInventaire 2009Premiers résultats12 juillet 2010é d i t oL’Alsace dispose d’un patrimoine en eaux souterrainesparticulièrement riche, avec la présence d’une gran<strong>de</strong>nappe phréatique rhénane, disponible en abondance pourles usages domestiques, industriels ou agricoles. Véritable« poule aux œufs d’or » pour le développement régional,cette ressource est cependant rendue très fragile par uneforte <strong>de</strong>nsité urbaine en plaine et <strong>de</strong>s pratiques agricolesintensives sur <strong>de</strong> grands espaces.Philippe RICHERTPrési<strong>de</strong>nt du ConseilRégional d’AlsaceDe fait, la dégradation <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> la ressource danscertains secteurs contraint encore un certain nombre <strong>de</strong> collectivités et <strong>de</strong>producteurs d’eau potable à <strong>de</strong>voir consentir d’importantes dépenses pourmaintenir la qualité <strong>de</strong> l’eau potable distribuée. Il peut s’agir <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>nouveaux forages ou d’importants travaux d’interconnexion ou encore <strong>de</strong> coûteuxtraitements <strong>de</strong>s eaux brutes. Le défi à relever pour la préservation du bon état <strong>de</strong>cette ressource reste encore important.Face à ce constat, le nouveau contexte réglementaire résultant du Grenelle <strong>de</strong>l’environnement et <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong> la directive cadre sur l’eau, avec lenouveau SDAGE, impose la mise en œuvre <strong>de</strong> programmes <strong>de</strong> mesuresspécifiques dans les aires d’alimentation <strong>de</strong>s captages d’eau dégradés avant 2012.L’objectif <strong>de</strong> bon état pour la majeure partie <strong>de</strong> la nappe rhénane, fixé à 2021,contraint à une dynamisation <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> pollutions par lesnitrates et les produits phytosanitaires.Les bilans successifs sur l’état <strong>de</strong> la nappe rhénane établis par les inventairesrégionaux <strong>de</strong>puis 1997, ont permis aux gestionnaires et aux déci<strong>de</strong>urs d’en suivrel’évolution, d’évaluer l’impact <strong>de</strong>s mesures engagées et <strong>de</strong> mettre en œuvre lesactions préventives nécessaires. Ils ont notamment mis en exergue uneproblématique phytosanitaire, facteur principal <strong>de</strong> dégradation <strong>de</strong> la ressource.La nécessaire dynamisation <strong>de</strong>s mesures à prendre passe par le recours auxtechniques alternatives aux traitements chimique, partout où cela s’avèretechniquement possible, et par le développement <strong>de</strong> l’agriculture biologique surune plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s surfaces cultivées.Avec la présentation <strong>de</strong>s premiers résultats <strong>de</strong> l’inventaire 2009 <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>la nappe rhénane, la Région met à disposition <strong>de</strong>s acteurs locaux <strong>de</strong>s donnéesd’analyses brutes et <strong>de</strong>s éléments sur les tendances d’évolution <strong>de</strong>s pollutions parles nitrates et les produits phytosanitaires. Des travaux d’exploitation plusapprofondis seront réalisés au courant <strong>de</strong>s mois à venir, en partenariat étroit avecles Län<strong>de</strong>r du Ba<strong>de</strong>-Wurtemberg, <strong>de</strong> Rhénanie-Palatinat, <strong>de</strong> Hesse, ainsi qu’avecles Cantons <strong>de</strong> Bâle-Ville et <strong>de</strong> Bâle-Campagne. Ils donneront lieu, comme en1997 et 2003, à un diagnostic transfrontalier à l’échelle du <strong>Rhin</strong> supérieur.Pour préserver sur le long terme une ressource exceptionnelle telle que la nappephréatique du <strong>Rhin</strong> supérieur, il y a urgence à changer <strong>de</strong> pratiques. Celanécessite l’engagement volontaire et mobilisateur <strong>de</strong> tous les acteurs :collectivités, particuliers, industriels ou agriculteurs. L’action <strong>de</strong> chacun se doitd’être exemplaire et démonstrative pour créer une dynamique véritable etsauvegar<strong>de</strong>r un patrimoine naturel unique en Europe, que beaucoup d’autresrégions nous envient.page 2


nitratesInventaire 2009Premiers résultats12 juillet 2010La valeur <strong>de</strong> 40 mg/l, retenue par les autorités françaises au titre <strong>de</strong> la directive cadre sur l’eau comme seuil d’alertecaractérisant une ressource en état <strong>de</strong> dégradation et nécessitant la mise en œuvre <strong>de</strong> mesures dynamiques <strong>de</strong> réduction<strong>de</strong>s intrants est encore dépassée sur 17,9% <strong>de</strong>s points du réseau, contre 21,3% en 2003, 21,3% en 1977 et 16,3%en 1991. Il en résulte la nécessité <strong>de</strong> poursuivre les efforts pour reconquérir le bon état <strong>de</strong> la nappe sur toute sasurface et inverser <strong>de</strong> façon nette la tendance d’évolution, conformément aux objectifs fixés en matière <strong>de</strong> bonétat et <strong>de</strong> tendance.La carte surfacique <strong>de</strong>s teneurs en nitrates confirme globalement la répartition <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> l’inventaire 2003.Les zones <strong>de</strong> faibles concentrations (moins <strong>de</strong> 10 mg/l), sont situées surtout au Nord <strong>de</strong> Strasbourg, où elles sont à mettreen relation avec la présence, dans ce secteur, <strong>de</strong> sols très réducteurs favorisant les phénomènes <strong>de</strong> dénitrification, ainsique le long du <strong>Rhin</strong>, où s’infiltrent <strong>de</strong>s eaux du fleuve peu chargées en nitrates.Le Sud-Est <strong>de</strong> la plaine, en bordure du <strong>Rhin</strong>, à l’aval hydraulique <strong>de</strong>s industries agroalimentaires <strong>de</strong> Chalampé-Ottmarsheim, et le Centre Plaine sont toujours caractérisés par <strong>de</strong>s valeurs comprises entre 25 et 50 mg/l.Le diagnostic d’amélioration en Centre Plaine, établi en 2003, est cependant confirmé, probablement grâce àl’influence <strong>de</strong> l’’infiltration <strong>de</strong>s canaux dans ce secteur. D’une manière générale, le constat d’amélioration <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong>la nappe dans ce secteur peut également être mis en relation avec le constat d’amélioration <strong>de</strong>s pratiques <strong>de</strong> gestion<strong>de</strong> l’azote mis en évi<strong>de</strong>nce, lors <strong>de</strong>s différentes évaluations menées par l’ARAA, dans le cadre <strong>de</strong>s opérationsAgrimieux.Excepté l’amélioration notable constatée dans la partie sud du Piémont oriental du Sundgau, on constate unepersistance <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> très fortes teneurs, supérieures à la limite <strong>de</strong> potabilité <strong>de</strong> 50 mg/l et concernanttoujours au moins 10% <strong>de</strong>s points du réseau. Localisées essentiellement le long <strong>de</strong>s collines sous-vosgiennes,dans le versant oriental du Sundgau autour <strong>de</strong> Habsheim et dans le secteur Sud du pliocène <strong>de</strong> Haguenau, ceszones <strong>de</strong>vront faire l’objet d’actions <strong>de</strong> changements <strong>de</strong> pratiques renforcées.page 6


Mo<strong>de</strong>rIllSauerphytosanitairesInventaire <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> la nappe phréatique <strong>de</strong> la plaine d'AlsaceAtrazine, Desethylatrazine et Desisopropylatrazine2009WissembourgWieslauter / LauterHaguenauSaverneStrasbourgMolsheimBrucheEhnAndlauObernaiIllPrésence d'atrazine et <strong>de</strong>ses métabolitesConcentration maximale mesuréepour au moins une <strong>de</strong>s trois molécules :Atrazine, Desethylatrazine ouDesisopropylatrazine (en µg/l)inférieure à 0,005Sélestat[0,005 - 0,025[[0,025 - 0,1]supérieure à 0,1 (limite <strong>de</strong> potabilité)WeissColmarNappe <strong>de</strong>s alluvions du <strong>Rhin</strong>(partie germano-suisse)MunsterLauchGuebwillerCanal VaubanCanal <strong>de</strong> la HardtLimite <strong>de</strong>s alluvions dansla vallée du <strong>Rhin</strong> SupérieurCours d'eau principauxThurThannCernayMulhouseIllAltkirchLargueIllLertzbachBirsig0 15 30KmSIG-ENV-2631Réalisation : Région Alsace / SIGSDonnées : Région AlsaceFond <strong>de</strong> carte : Région AlsaceJuin 2010


phytosanitairesInventaire 2009Premiers résultats12 juillet 2010n LES GRANDES PROBLÉMATIQUES DE 2003 RESTENT D’ACTUALITÉ : DES MOLÉCULES DÉSORMAISINTERDITES COMPROMETTENT ENCORE LOCALEMENT L’USAGE DE L’EAU.Concernant les gran<strong>de</strong>s problématiques <strong>de</strong> 2003 (atrazine et ses métabolites, simazine, diuron, mais égalementalachlore et terbutylazine), on observe d’une façon générale une diminution du nombre <strong>de</strong> points <strong>de</strong> mesures oùla limite <strong>de</strong> potabilité est dépassée ; mais la plupart <strong>de</strong> ces molécules restent quantifiées sur un trop grand nombre <strong>de</strong>points du réseau.Ainsi, l’atrazine et la simazine, substances dont l’utilisation a été interdite <strong>de</strong>puis 2003, sont les substances actives leplus fréquemment quantifiées. Si le pourcentage <strong>de</strong> points du réseau dépassant la limite <strong>de</strong> 0,1 µg/l pour l’atrazineou l’un <strong>de</strong> ses métabolites passe par exemple <strong>de</strong> 16,8% à 4,2%, l’atrazine, désherbant largement utilisé dans le passé,et son premier produit <strong>de</strong> dégradation, la désethylatrazine, sont toujours quantifiées sur plus <strong>de</strong> 60% <strong>de</strong>s points du réseau.De même, la simazine est quantifiée sur près <strong>de</strong> 30% <strong>de</strong>s points.On constate toujours une forte contamination <strong>de</strong> la nappe et <strong>de</strong>s dépassements du seuil <strong>de</strong> potabilité <strong>de</strong> 0,1 µ/lau Nord-Ouest <strong>de</strong> Strasbourg, le long du piémont vosgien et au Nord <strong>de</strong> Mulhouse, notamment en rive droite<strong>de</strong> l’Ill. D’une façon générale, la partie amont <strong>de</strong> la plaine, au Sud <strong>de</strong> Colmar, reste fortement contaminée.n PRÉSENCE CONFIRMÉE DU MÉTOLACHLORE ET DE LA BENTAZONELe métolachlore est quantifié sur près <strong>de</strong> 15% <strong>de</strong>s points du réseau, et comme pour l’inventaire 2003, est présent à<strong>de</strong>s teneurs supérieures au seuil <strong>de</strong> potabilité sur 1,4 % <strong>de</strong>s points.La bentazone, utilisée dans la culture du pois et celle <strong>de</strong>s céréales, dont le maïs, était peu présente en 2003. Elle estdésormais quantifiée sur près <strong>de</strong> 12% <strong>de</strong>s points et mesurée à <strong>de</strong>s teneurs supérieures au seuil <strong>de</strong> potabilité sur 0,7%<strong>de</strong>s points.n LES AUTRES MOLÉCULES : DES PROBLÉMATIQUES SOUS-JACENTESEn ce qui concerne le diuron, on observe une nette diminution du nombre <strong>de</strong> points où la limite <strong>de</strong> potabilité estdépassée. Toutefois, cette molécule reste quantifiée sur plus <strong>de</strong> 8% <strong>de</strong>s points.Parmi les autres molécules recherchées, le 2-4 D est quantifié à <strong>de</strong>s teneurs supérieures au seuil <strong>de</strong> potabilité sur 1,8 %<strong>de</strong>s points. Nouvelle molécule prise en compte dans le cadre <strong>de</strong> la campagne <strong>de</strong> mesures, le 2-4 MCPA dépasse le seuil<strong>de</strong> potabilité sur 1,5% <strong>de</strong>s points du réseau et est quantifié sur 17,6% <strong>de</strong>s points.Comme en 2003, le glyphosate, substance largement utilisée par les collectivités, les particuliers et les professionnelsagricoles, ainsi que son produit <strong>de</strong> dégradation l’AMPA, ne sont plutôt que rarement détectés. En effet, pour ces composés,les techniques analytiques actuelles ne permettent pas <strong>de</strong> mesurer <strong>de</strong>s concentrations aussi basses que pour la plupart<strong>de</strong>s autres substances phytosanitaires. Cependant, on constate <strong>de</strong>s situations <strong>de</strong> contamination importante où le seuil<strong>de</strong> potabilité est dépassé dans plusieurs cas.D’une manière générale, il est probable que l’état <strong>de</strong> contamination mis en évi<strong>de</strong>nce par l’inventaire pour ces <strong>de</strong>ux<strong>de</strong>rniers paramètres soit sous-évalué.Globalement, l’inventaire 2009 met clairement en évi<strong>de</strong>nce une contamination généralisée et diffuse <strong>de</strong> la napperhénane par les produits phytosanitaires, et plus particulièrement par les herbici<strong>de</strong>s.Pour l’ensemble <strong>de</strong>s molécules ainsi répertoriées, il sera nécessaire <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à une analyse plus spécifiqueet les résultats obtenus <strong>de</strong>vront être examinés en relation avec l’évolution <strong>de</strong>s ventes et <strong>de</strong>s surfacesconcernées.n CAS PARTICULIER DU BROMACIL : UNE POLLUTION PONCTUELLE HISTORIQUELa recherche du bromacil pour la première fois dans le cadre <strong>de</strong> l’inventaire régional a permis <strong>de</strong> confirmer l’existenced’une pollution ponctuelle par ce paramètre, déjà connue par ailleurs, dans la partie sud est <strong>de</strong> la nappe.page 9


Mo<strong>de</strong>rIllSauerphytosanitairesInventaire <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> la nappe phréatique <strong>de</strong> la plaine d’AlsaceProduits phytosanitaires(Hors Atrazine et ses métabolites) - 2009WissembourgWieslauter / LauterHaguenauSaverneStrasbourgMolsheimBrucheEhnObernaiPrésence <strong>de</strong> produitsphytosanitaires(Hors Atrazine et ses métabolites)AndlauIllConcentration maximale mesuréepour au moins une <strong>de</strong>s moléculesrecherchées (en µg/l)inférieure à la limite <strong>de</strong> quantificationSélestatsupérieure à la limite <strong>de</strong> quantificationet inférieure à la limite <strong>de</strong> potabilitésupérieure à la limite <strong>de</strong> potabilitéMunsterWeissColmarNappe <strong>de</strong>s alluvions du <strong>Rhin</strong>(partie germano-suisse)Limite <strong>de</strong>s alluvions dansla vallée du <strong>Rhin</strong> SupérieurCours d'eau principauxLauchGuebwillerCanal VaubanCanal <strong>de</strong> la HardtThurThannCernayMulhouseIllAltkirchLargueIllLertzbachBirsig0 15 30KmSIG-ENV-2633Réalisation : Région Alsace / SIGSDonnées : Région AlsaceFond <strong>de</strong> carte : Région AlsaceJuin 2010


phytosanitairesInventaire 2009Premiers résultats12 juillet 2010Les substances actives et leurs usagesMolécules2,4-D2,4-MCPA2.6 dichlorobenzami<strong>de</strong>AcétochloreAlachloreAMPAAtrazineAtrazine déisopropylAtrazine déséthylBentazoneBromacilChlortoluronDiuronFlusilazoleGlyphosateIsoproturonLindaneMétolachloreSimazineTerbutylazineFonctionHerbici<strong>de</strong>Herbici<strong>de</strong>Métabolite du Dichlobenil,,herbici<strong>de</strong> interdit <strong>de</strong>puis 2008Herbici<strong>de</strong>Interdit <strong>de</strong>puis 2008Herbici<strong>de</strong>Interdit <strong>de</strong>puis 2008Métabolite du GlyphosateHerbici<strong>de</strong>Interdit <strong>de</strong>puis 2003Métabolite <strong>de</strong> l'atrazineMétabolite <strong>de</strong> l'atrazineHerbici<strong>de</strong>Herbici<strong>de</strong>Interdit <strong>de</strong>puis 2003Herbici<strong>de</strong>Herbici<strong>de</strong>Interdit <strong>de</strong>puis 2008Fongici<strong>de</strong>Herbici<strong>de</strong>Herbici<strong>de</strong>Insectici<strong>de</strong>Interdit <strong>de</strong>puis 1998Herbici<strong>de</strong>Interdit <strong>de</strong>puis 2003Herbici<strong>de</strong>Interdit <strong>de</strong>puis 2001Herbici<strong>de</strong>Interdit <strong>de</strong>puis 2008Cultures - UsagesCéréales, maïs, gazons, etc.Traitements générauxCéréales, vignesVigne, forêts et zones non agricolesMaïsMaïs---Maïs------Maïs, céréales, poisVergersCéréales d’hiverTraitements en zones non agricolesVignes, vergersVergers, céréalesTraitements généraux en zonesagricoles et en zones non agricolesCéréales d’hiverOrge <strong>de</strong> printemps---Maïs(mais S-métolachlore encore autoriséet non différencié du métolachlore parles techniques d’analyses actuelles)Mais, vergers, vignesMaïs, vigne, vergerspage 11


LES PARTENAIRESInventaire 2009 <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> la nappe phréatique <strong>de</strong> la plaine d’AlsaceMaîtrise d’ouvrage :Partenaires financiers :Assistance technique à la maîtrise d’ouvrage :Région Alsace1 place du WackenB.P. 91006 • 67070 STRASBOURG Ce<strong>de</strong>xTél. : 03 88 15 68 67 • Fax : 03 88 15 68 15e-mail : contact@region-alsace.euCrédits photos : Badias, Lacoumette, Noto Campanella / Région AlsaceJuin 2010 • Imprimé sur du papier 100 % recyclé

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