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CHAPITRE 4 Théorème des Résidus

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<strong>CHAPITRE</strong> 4<strong>Théorème</strong> <strong>des</strong> <strong>Résidus</strong>4.1 <strong>Résidus</strong>Définition 4.1.1Soit f : C−→C une fonction analytique au point z 0 , et C= { z∈C / 0


au voisinage de l’infini alors 1 z se trouve au voisinage de 0. Posons t= 1 ; on a donczf (z) dz=− 1 ( ) 1t f dt, d’où la définition :2 tDéfinition 4.2.1Soit f : C −→C une fonction analytique au point z 0 , et C = { z∈C / |z|>R, R>0 } . Onappelle résidu de f à l’infini, le nombre Res( f,∞)=Res(g, 0) avec g(z)=− 1 ( ) 1z f 2 zRemarque 4.2.1∞∑Posons : f (z)= a n z n =⇒− 1 ( ) 1z f 2 z−∞D’où l’on tire : Res( f,∞)=−a −1 , et donc :∑=−n∈Za nz n+2Res( f, 0)+Res( f,∞)=0( 1Remarque 4.2.2 Si f (z) se présente sous la forme f (z)= g alors ;z)Res( f,∞)=−g ′ (0)4.2.1 Points singuliers <strong>des</strong> fonctions analytiquesSoit f une fonction analytique dans un ensemble ouvert connexe :Ω= { z∈C / |z−z 0 |0 } ⊂C ; soit a un point frontière deΩ, c’est à dire|a−z 0 |=r.Si f peut être prolonger en une fonction analytique en a, on dira qu’alors que le point aest un point régulier, f est donc bornée au voisinage de a ; sinon c’est un point singulier.4.2.1.1 types de singularitésSoit le développement de Laurent d’une fonction f au voisinage de a.f (z)=∞∑c n (z−a) n +n=0∞∑n=1d n(z−a) n.Trois cas se présentent alors :1 er Cas :Tous les d n sont nuls. f est donc analytique en z=a. Le développement de Laurentcoïncide avec la série de Taylor au voisinage de a.2 ème Cas :Un nombre fini de d n n’est pas nul. Soit alors m le plus grand entier positif tel que d m 0.Alors (z−a) m f (z) est analytique au point a. On dira alors que a est une singularité d’ordrem, ou pôle d’ordre m ; (pôle simple, double, triple, . . . pour m=1, 2, 3, . . . ).3 ème Cas :Un nombre infini de termes d n n’est pas nul. a est appelé singularité essentielle de f .Pour tout entier positif m ; (z−a) m f (z) n’est pas borné au voisinage de a.M r AMROUN NOUR-EDDINE 24


4.2.2 <strong>Théorème</strong> <strong>des</strong> résidus<strong>Théorème</strong> 4.2.1SoitΩun ouvert simplement connexe, et a 1 , a 2 ,..., a n ∈Ω.SoitΩ ′ =Ω/{a 1 , a 2 ,..., a n } etf :Ω ′ −→C, analytique.alorsγ : [a, b] −→Ω ′ , un lacet quelconque dansΩ ′ .∫n∑f (z) dz=2πi Res( f, a k ).I(a k ,γ)γk=1Preuve :Posons D k = { z∈Ω / 0


On va distinguer deux cas.1 er Cas :z 0 est un pôle simple.Soit alors f (z)= a −1z−z 0+ a 0 + a 1 (z−z 0 )+···(z−z 0 ) f (z)=a −1 + (z−z 0 )a 0 + a 1 (z−z 0 ) 2 +···=Res( f, z o )+(z−z 0 )a 0 + a 1 (z−z 0 ) 2 +···et par passage à la limite, on obtient :Res( f, z o )= limz−→z0(z−z 0 ) f (z). (4.1)Si f (z) se présente sous la forme,alors :f (z)= P(z)Q(z)où Q(z 0 )=0 et Q ′ (z 0 )0, (4.2)Res( f, z 0 )= P(z 0)Q ′ (z 0 )· (4.3)Remarque 4.2.3 Si a −1 = 0, la singularité est appelée «singularité apparente», «pôle apparent»,ou «fausse singularité».Exemple 4.2.1f (z)= sin z , on a lim z. f (z)=0 ; 0 est une singularité apparente de f .zz−→0On peut le voir immédiatement en utilisant le développement de Laurent f .On a, f (z)= sin z = 1 ∞∑ (−1) n z 2n+1 ∞∑ (−1) n z 2n z2= = 1−z z (2n+1)! (2n+1)! 3! + z45! − z67! +···n=0n=0On voit bien qu’il n’y a pas du tout de singularité.Exemple 4.2.2Donnons le résidu de f (z)= ez2z 3 + 1 ; au point z 0=−1.z 0 =−1 est un pôle simple et f se présente sous la forme (4.2) ; on a donc,e z2ez2e(−1)2(z 3 + 1) ′= 3z2=⇒ Res( f,−1)=3(−1) 2=e 3·2 ème Cas :a est un pôle multiple.Soit m l’ordre de la singularité de z 0 . Écrivons :a −m a −m+1f (z)=(z−z 0 ) m+ (z−z 0 ) m−1+···+ a −1(z−z 0 ) + a 0+ a 1 (z−z 0 )+···=⇒(z−z 0 ) m f (z)=a −m + a −m+1 (z−z 0 )+a −m+2 (z−z 0 ) 2 +···+a −1 (z−z 0 ) m−1 + a 0 (z−z 0 ) m +···En dérivant jusqu’à l’ordre m−1, on obtient :((z−z 0 ) m f (z)) (m−1) = (m−1)!a −1 + a 0 (m−1)!(z−z 0 )+··· ;d’où l’on obtient :Res( f, z 0 )=1(m−1)!· limz−→z 0((z−z0 ) m f (z) ) (m−1). (4.4)Cette formule est intéressante seulement quand l’ordre est 2 ou 3 à la limite. Sil’ordre est grand 4 ou plus, mieux faut utiliser le développement de Laurent.M r AMROUN NOUR-EDDINE 26


Remarque 4.2.4 Dans le cas où f (z) est le rapport de deux fonctions g(z) et h(z) ayant z 0comme zéros, alors il n’est pas facile de donner immédiatement l’ordre de la singularité de f .Dans ce cas, le procédé le plus sûr consiste dans le remplacement <strong>des</strong> fonctions g(z) et h(z) parun certain nombre de termes de leurs développements en série de Taylor au voisinage de z 0 .Exemple 4.2.3Trouver le résidu au point z 0 = 0 de la fonction f (z)=d’ordre 2 ; on a :Res( f, 0)= 1 1!·limz−→0 ((z2 f (z)) ′ = limExemple 4.2.4z−→0(1cos(z−1)) ′= limz−→0( sin(z−1)cos 2 (z−1)1; 0 est un pôlez 2 cos(z−1))=− sin 1cos 1·2Trouver le résidu au point z 0 = i de la fonction f (z)= cos z ; i est un pôle d’ordre(z 2 + 1)33 ; on a :Res( f, i)=2!· 1 limz−→i ((z−i)3 f (z)) ′′ = 1 ( ) ′′cos z2 lim = 1 ( ) ′−(z+i) sin z−3 cos zz−→i (z+i) 3 2 limz−→i (z+i) 4= 1 ( )6(z+i) 22 lim sin z+(12−(z+i) 2 ) cos z (3 sh 1−4 ch 1) i= ·z−→i(z+i) 5 16Exemple 4.2.5Trouver le résidu au point z 0 = 0 de la fonction f (z)= 1+z10 ; 0 est un pôle d’ordrez 6 (4+z)6 ;Inutile de préciser qu’on n’utilisera pas la formule (4.4). On utilisera directement ledéveloppement de Laurent.f (z)= 1+z10z 6 (4+z) = 14z 6· 1+z 10(1+z/4) = 14z 6·(1+z10 )(1−z/4+z 2 /4 2 −z 3 /4 3 +···+(−1) n z n /4 n +···).Dans ce produit, seul le cœfficient de z 5 est utile, et qui est−1/4 5 .D’où Res( f, 0)=1/4·(−1)/4 5 =− 1 14 6=− 4096 .Exemple 4.2.6tg z−zTrouver le résidu au point z 0 = 0 de la fonction f (z)= ; ici il n’est pas facile(1−cos z)2de dire directement l’ordre de la singularité ; on va utiliser la remarque (4.2.4).1tg z−zf (z)=(1−cos z) 2= 3 z3 + 215 z5 + 17315 z7 +···14 z4 − 1 = 4 3·1z + 34 1229z+45 3780 z3 +···24 z6 +···0 est donc une singularité simple et on a Res( f, 0)= 4 3·Exemple 4.2.7Trouver le résidu au point z 0 = 0 de la fonction f (z)=z cos 2π z .On a f (z)=z cos 2π z = z1+cos(2π/z) = z ⎛ ∞∑2 2⎜⎝ 1+ 2 2n π⎞⎟ 2n(2n)!z 2n ⎠n=027 M r AMROUN NOUR-EDDINE


(6+···)= z 1− π21/3π4 2/45π6z2+ z4− = z− π2 2π6z z +π4 3z3− 45z 5+···0 est donc une singularité essentielle, on a d’après ce développement de Laurent queRes( f, 0)=−π 2 .4.3 Application du théorème <strong>des</strong> résidus à <strong>des</strong> calculsd’intégrales4.3.1 Intégrale du type I=∫ ∞−∞f (x) dxOn suppose que f soit la restriction àRd’une fonction f , qui est analytique dans unensemble ouvert de la forme D ′ = D−{a 1 , a 2 ,..., a n } où D contient le demi plan ferméIm z≥0, et les a k sont <strong>des</strong> points du demi-plan ouvert Im z>0.On considère alors un lacetγ, juxtapositionγ 1 ∨γ 2 de deux chemins suivants :γ 1 : t−−−→ t, pourγ 2 : t−−−→ R e it , pour−R≤t≤R.0≤t≤π.Où le nombre R est pris tel que R>|a k | pour tous les indices k ; il est immédiat que l’ona pour tout k,J(a k ,γ)=1.Le théorème <strong>des</strong> résidus permet d’écrire,Si de plus,∫ R−R∫f (x) dx+par passage à la limite on a donc :γ 2∫f (z) dz=∫limR−→∞γ 2γf (z) dz=2πif (z) dz=0,n∑Res( f, a k ).k=1∫ ∞−∞n∑f (x) dx=2πi Res( f, a k ). (4.5)k=1Premier cas :f (z)= P(z) où P et Q sont <strong>des</strong> polynômes premiers entre eux. Aucun <strong>des</strong> zéros de QQ(z)n’étant réel. Supposons en outre que l’on ait,deg Q≥2+deg P.La formule (4.5) est valable, les a k étant les zéros de Q tels que Im a k > 0.Exemple 4.3.1 Calculer l’intégrale :I=∫ ∞M r AMROUN NOUR-EDDINE 280x 2 dx(x 2 + 1)(x 2 + 9)·


Remarquons que I= 1 2∫ ∞−∞x 2 dxPosons alors,(x 2 + 1)(x 2 + 9)·f (z)= 1 2z 2(z 2 + 1)(z 2 + 9)·Ici on a P(z)=z 2 et Q(z)=2(z 2 + 1)(z 2 + 9), et deg Q=4≥2+deg P=2+2=4.les racines de Q(z) sont i,−i, 3i et−3i, donc aucune n’est réelle, la formule (4.5) est doncapplicable.Seuls i et 3i ont <strong>des</strong> parties imaginaires strictement positifs, d’oùI= 1 2∫ ∞−∞z 2 dz(z 2 + 1)(z 2 + 9) = 2πi( Res( f, i)+ Res( f, 2i) )i et 2i étant deux pôles simples de f , appliquons la formule (4.3).Pour le pôle i on a :z 2Res( f, i)= lim(z−i)z−→i 2(z 2 + 1)(z 2 + 9) = lim z 2z−→i (2(z 2 + 1)(z 2 + 9)) ′z 2= limz−→i 2((2z)(z 2 + 9)+(z 2 + 1)(2z)) = −12(2i)(8) =−1 32i·Pour le pôle 3i on a :Res( f, 3i)= lim (z−3i)z−→3iz 22(z 2 + 1)(z 2 + 9) = limz−→3iz 2(2(z 2 + 1)(z 2 + 9)) ′z 2= limz−→3i 2((2z)(z 2 + 9)+(z 2 + 1)(2z)) = −92(6i)(−8) = 32i·3D’où,( −1I=2πi32i + 3 )= π 32i 8·Exemple 4.3.2 Calculer l’intégrale :I=∫ ∞−∞dxx 2 + 2ix+2−4i·1Posons f (z) =z 2 + 2iz+2−4i· Les pôles de f sont simples et on a z 1z 2 =−1−3i, Im(z 2 )


Deuxième cas :f (z)= P(z)Q(z) eimz , m>0; où P et Q sont <strong>des</strong> polynômes premiers entre eux. Aucun <strong>des</strong>zéros de Q n’étant réel. Supposons en outre que l’on ait,deg Q≥1+deg P.La formule (4.5) est valable, les a k étant les zéros de Q tels que Im a k > 0.Exemple 4.3.3calculer l’intégraleSoit f (z)=à rejeter.I=∫ ∞−∞sin x dxx 2 + 2x+2·e izz 2 + 2z+2 , on a deux pôles simples z 1=−1+i, et z 2 =−1−ice dernier estOn a donc Res( f,−1+i)= limFinalement,∫ ∞−∞z−→−1+ie ix dxx 2 + 2x+2 = 2πie−1−i2iI=J=∫ ∞−∞∫ ∞−∞4.3.2 Intégrale du type I=(z+1−i) f (z)= limz−→−1+i (z+1−i)e izz 2 + 2z+2 = e−1−i2i=π e −1−i =π e −1 (cos 1−i sin 1) d’où l’on déduit,sin x dxx 2 + 2x+2 =−π e−1 sin 1,cos x dxx 2 + 2x+2 =π e−1 cos 1.∫ π−πR(cosθ, sinθ) dθSoit R(x, y) une fonction rationnelle en x et en y qui n’a pas de pôles sur le cerclex 2 + y 2 = 1, alors on a :I=∫ π−π∫R(cosθ, sinθ) dθ=|z|=1R(z+z−12), z−z−1 dz2i izL’égalité (4.6) est justifiée par le changement de variables suivant :z=e iθ = cosθ+i sinθ=⇒ z −1 = e −iθ = cosθ−i sinθd’où l’on tirecosθ= z+z−1 , sinθ= z−z−1 et dz=i e iθ dθ⇐⇒ dθ= dz22iiz·Posons : f (z)=iz· 1 ( )z+z−1R , z−z−1 , on a alors :2 2i∑I=2πi Res ( )f (z), z k ,·(4.6)où la somme est étendue à tous les pôles de f (z) tels que|z k |


Exemple 4.3.4 Calculer l’intégraleRéponse :I=∫ 2π0dθ, et a>|b|.a+b sinθLes pôles depar,z 1 = −a+√ a 2 − b 2bf (z)= 1 iz·1a+b z−z−12i=2bz 2 + 2aiz−b·2bz 2 + 2aiz−b sont obtenus en résolvant bz2 + 2aiz−b=0et sont donnési et z 2 = −a−√ a 2 − b 2i,bseul z 1 est à l’intérieur du cercle, car|z 1 |=a1.ce sont deux pôles simples, le résidu en z 1 est donc ;−a+ √ a 2 − b 2∣ ∣∣∣∣∣∣ ∣∣∣∣∣ ∣b ∣ = ba+ √ < 1, cara 2 − b 22Res( f, z 1 )= lim (z−z 1 )z−→z1 bz 2 + 2aiz−b = lim 2z−→z 1 2bz+2ai = 1i √ ,a 2 − b 21d’où I=2πii √ finalement,a 2 − b 2Exemple 4.3.5 Calculer :Réponse :∫ 2π0dθa+b sinθ = 2π√ , et a>|b|.a2 − b 2I=∫ 2π0cos nθ dθ5+3 cosθ , n∈N.La formule de Moivre donne cos nθ= zn + z −n, d’où en substituant dans notre intégrale,2on a :z n + z −nf (z)=iz·1 2z 2n + 1=−i5+3 z+z−1 z n (3z 2 + 10z+3)·2Pôles de f :z 0 = 0, est un pôle d’ordre n.3z 2 + 10z+3=(3z+1)(z+3)=0, deux pôles simples z 1 =− 1 3 et z 2=−3 ; seul z 2 =−3 aun module supérieur à 1, d’où :I=2πi ( Res ( f (z), 0 ) + Res ( f (z),−1/3 )) .Calcul <strong>des</strong> résidus :Pour z 1 =−1/3, il s’agit d’un pôle simple, donc ;31 M r AMROUN NOUR-EDDINE


Res ( f (z),−1/3 ) = lim (z+1/3) −i(z 2n + 1)z−→−1/3 z n (3z+1)(z+3) = lim −i(z 2n + 1) 1+32nz−→−1/3 3z n =−i(−1)n ·(z+3) 8.3 nPour z 0 = 0, qui est un pôle d’ordre n, il est préférable de faire le développement deLaurent de f au voisinage de 0.z 2n + 1Remarquant que f (z)=−iz n (3z 2 + 10z+3) =−i z n(3z 2 + 10z+3) − i 1( z n (3z 2 + 10z+3)·)z nComme 0 n’est pas un pôle de−i(3z 2 + 10z+3) , donc Res z n−i(3z 2 + 10z+3) , 0 = 0.D’où Res ( f (z), 0 ) ( )1= Res −iz n (3z 2 + 10z+3) , 0 .1On a−iz n (3z 2 + 10z+3) = 1 (−i9z n 3z 2 + 10z+3 =−i 1z 24·n 1+3z − 24·1 )1. Un développementen série entière au voisinage de zéro donne :1+z/39 124·1+3z − 24·1 11+z/3 = 9 ∞∑(−1) n 3 n z n − 1 ∞∑(−1) n (z/3) n2424n=0n=0= 1 ∞∑ ((−1) n 3 n+2 − 1 )z n , où|z|


Exemple 4.3.7 Calculer :I=∫ ∞0Log x dx(x+1) 3·Réponse :Ici Q(x)=1, toutes les conditions sont vérifiées, d’où(x+1)3∫ ∞0ou encore,Log 2 ∫x ∞(x+1) dx− 30(Log x+2πi) 2(x+1) 3∫ ∞4πi Log x−4π 2−0 (x+1) 3( )1dx=2πiRes(z+1) 3 Log2 z,−1 ,( )1dx=2πiRes(z+1) 3 Log2 z,−1 .Comme−1 ( est un pôle)triple, pour le résidu on a donc,1Res(z+1) 3 Log2 z,−1 = 1 ( )) ′′lim((z+1) 3 12! z−→−1 (z+1) 3 Log2 z= 1 (lim Log 2 z ) ′′ 1−Log z = lim2! z−→−1z−→−1 z 2= 1−Log(−1) = 1−(0+iπ) = 1−iπ.(−1) 21Finalement,−4πi∫ ∞0∫Log x ∞dx(x+1) 3 dx+4π2 (x+1) 3= 2πi(1−iπ)=2πi+2π2 .0Conclusion,∫ ∞0∫ ∞0Log x dx(x+1) 3 =− 1 2dx(x+1) 3 = 1 2 ·M r AMROUN NOUR-EDDINE 34

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