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ACTU ÉCOL’ordinateur portable,irrésistible !Sept kilos, et plus de 7 000 euros ! Les chiffresfont sourire. Le portable Apple, en 1987 (pionnierde la portabilité), était pourtant très innovant.Une grosse dizaine d’années plus tard, en1995, les machines ont perdu leur embonpointet les prix ont eux aussi fondu : autour des2 000 euros, en moyenne. Mais la taille desécrans, la capacité de la mémoire, l’autonomiedes batteries et surtout les types d’applicationssont encore limités. En 2005, rien ne résisteplus à l’ordinateur portable : il sait tout faire, àla même vitesse qu’un PC de bureau. « Mêmeles écrans sont identiques », rappelle Laure deSaint Denis, directrice du marketing des produitsgrands publics d’HP France. « Avec un prixmoyen de 1 200 euros, rien d’étonnant à ce quele portable ne cesse d’accroître sa part dans lesventes. Elle devrait représenter 40 % du total desordinateurs grand public cette année. » Le portablesera-t-il l’ordinateur de demain ? Oui, sansdoute, pour les loisirs comme les applicatifsprofessionnels quotidiens. Mais le PC de bureaugarde ses capacités de stockage et sa modularité…Rendez-vous dans 10 ans !FGLe mobile, la super télécommandeportable universelleLa journée numérique d’Axel Le TecMedia Center :bon à tout faireUn ordinateur au milieu du salon : vouspianotez pour choisir un programme detélévision, l’enregistrer ou le graver surun DVD. Autre menu, un tour sur le Webpour acheter films ou musiques. À stockeraux côtés de vos vidéos ou de vos photosde vacances. De quoi alimenter une petiteséance familiale en affichant ces imagessur le téléviseur. C’est ce que l’on appellele hub numérique (hub signifie concentrateur),ou, toujours en anglais, mediacenter. Une seule télécommande, pas defils et un seul ordinateur à tout faire aveclequel continuer à lire ses mails et mêmetravailler ! Microsoft, avec son WindowsMedia Center, Toshiba (gamme Qosmio),Apple, HP, Sony, tous les fabricants sontsur les rangs. Les magnétoscopes, lecteursenregistreurs DVD et autres décodeurs ontdu souci à se faire…FG• Hier : Le chanteur Gilbert Montagné, enfant, apprenaità l’Institut des jeunes aveugles à vivre demanière autonome malgré sa cécité. Il rêvait d’unepetite boîte équipée d’un bouton pour appeler mamanau secours, s’il se perdait dans la rue.• Aujourd’hui : nous sommes un peu tous desGilbert Montagné. Qui ne s’est jamais trouvé bêtementen panne de batterie ou bien dépossédédu précieux engin, à se demander « commentfaisait-on avant » ? Lors de la grande panne duréseau Bouygues Télécom, fin 2004, certainsgrands comptes ont demandé à l’opérateur d’indemniser24 heures de perte de chiffre d’affairesprovoquée par l’effondrement. Perte estimée,pour certains, à 80, voire 90 %... 1995, c’est l’annéede naissance reconnue du téléphone portableen France : 2 opérateurs, des offres commercialesnouvelles, plusieurs centaines de milliersd’abonnés… Et le portable est la première briquede notre vie numérique d’aujourd’hui. D’ores etdéjà indispensable, le téléphone de demain seraencore plus incontournable. La fonction photo,voire caméra, ne sera plus un gadget : des téléphonesoffrent, en ce moment même, des performancesdignes d’appareils photo numériquemilieu de gamme. Le mobile commence aussi àservir de moyen de paiement : à Issy-les-Moulineaux,par exemple, pour le stationnement.Bientôt, dans des distributeurs de boissons oude friandises via Bluetooth*. Et demain ? Onparle du téléphone titre de transport, en lieu etplace du Pass Navigo de la RATP. Sera-t-il, aprèsdemain,une pièce d’identité numérique ? Avantque les premiers greffons de portables n’apparaissentsous la peau…Jean-Baptiste Giraud7 h 30 : A. Le Tec, Breton d’origine, arrivepile à l’heure à son premier rendez-vousde la journée : il a suivi aveuglémentle guidage de son GPS Bluetooth(posé sur le toit) de son BMW C1relié à son assistant personnel HPIpaq. Le même assistant l’avait arrachéà son petit déjeuner à 8 heures 15,en sonnant l’alarme. Le Tec n’a eu qu’àcliquer sur l’adresse du rendez-vouspour que son PDA calcule automatiquementl’itinéraire.9 h 30 : Le grand jeu. Tout le board de sonclient est là, il faut assurer. Axel ne brancherapas son Sony Vaio au vidéo projecteur : il estwifi. L’ordinateur le détecte automatiquementet affiche les slides sur l’écran géant dela salle de réunion. Un peu taquin, Le Tec faitdéfiler les diapos discrètement depuis sonsmartphone Treo 600 Bluetooth, dans sa poche.Effet garanti..4 économiematin N°26 - Du 21 au 27 mars 2005

LEXIQUE TECHNO Vous dites ?• 3G/UMTS : deux acronymespour la même chose, la3 e génération de téléphoniemobile. Pour faire simple, letéléphone portable de demainqui permettra de voirson correspondant ou regarderla télévision, par exemple.Déjà 100 000 abonnésen France (Économie Matinn° 23, 14 février).• APN : onpourrait se passerdu sigle.L’APN est touts i m p l e m e n tl’appareil photonumérique. Onn’a jamais parlé d’APA pourappareil photo argentique !Mais c’était avant le MP3, leDivX, la 3G, le GPS…APPLICATIONS EN ENTREPRISE> CRM (Customer RelationshipManagement): logiciel degestion de la relationclient partagé entretous les acteurs del’entreprise, du premiercontact avec un clientjusqu’aux phases de serviceaprès-vente.> ERP (Entreprise ResourcesPlanning), en français progicielde gestion de l’ensemble desprocessus d’une entreprise.> ERM (Employees RelationshipManagement) :logiciel de gestion de larelation employés. Une entreprisey communique saculture, transmet des informationssur les produits etles clients, et sur la carrièrede chacun.• Bande passante : servirade base aux exercices decalcul des classes de 9 e àla place des bassins et desrobinets dont le débit est detant de litres à l’heure. Labande passantedésigne ledébit du tuyaunumérique quivous apporteInternet. Plusle chiffre estélevé, plus le volume d’informationspouvant transiterest élevé. Le top se situeaujourd’hui entre 8 et 15 Mopour les particuliers.• Bluetooth : connexionsans fil entre périphériquesinformatiques(oreillettes,assistantspersonnels, ordinateurs…).• DivX : le DivX est à la vidéoet au cinéma en particulier,ce que le MP3 est à la musique.Permet de faire tenirun film sur DVD sur un seulCD… et, de facto, d’échangerles mêmes films sur Internet.Aujourd’hui illégalement, demain,standard légal ?• GPS : système de localisationpar satellite orientantson usager d’un point àun autre, ou permettant dese situer sur une carte. Utilisépar l’armée, l’aviation civile,et aujourd’hui installé de sériedans nombre de voitures récentes.Existe aussi pour assistantpersonnel et pour piéton.Global Positioning System, enanglais.• Home cinéma : le cinéma àla maison n’ est plus un rêveinaccessible. Un écran (150Les mots pour fixer les idéeseuros), un vidéo projecteur(900 euros), un lecteur DVDconnecté à une chaîne hifi :séance !• Itunes : le temple du MP3sur Internet. Premier portail detéléchargement musical. La rumeurévoque un futur Imoviespour, cette fois, télécharger desfilms en tout légalité !La création d’entrepriseune jungle?Un salon pour vous guider• Managers IT : on les appelait« directeurs informatiques» quand l’informatiquese limitait à quelques ordinateurscentraux. Le sigle« Information Technology »traduit le changement dedimension du système d’information.• Media Center : imaginezvos films, vos musiques,mais aussi toutes vos photosregroupées en un mêmelieu, sur un même support,accessibles avec une simpletélécommande et visualisablesur votre téléviseur. Un« média center », c’est ça.• MP3 : est devenu syno-ENTRÉELIBRE5 CONTINENTSAGENDAFINANCEACTU11 h : fin de réunion. On prête un bureauà notre consultant le temps qu’il regardeses mails, toujours en mode wifi. Grâceà sa messagerie unifiée, il relève nonseulement ses mails, mais aussi ses faxet ses messages vocaux depuis la mêmeinterface, un service de I-média.> suite page 6UNE ACTION DU COMITÉ DÉPARTEMENTAL DE LA CRÉATION D'ENTREPRISEL E S H A U T S - D E - S E I N E ,L E C H O I X G A G N A N T P O U R E N T R E P R E N D R Ewww.hauts-de-seine.netENTREPRENDRE5

5 CONTINENTS AGENDAFINANCEPOLITIQUEACTUPourquoi le e-commerceexplose vraimentSix milliards d’euros dépenséssur le net ! L’an dernier, le chiffred’affaires des cybermarchands abondi de 53 %… Chez Pixmania,numéro 1 de la vente en ligne deproduits d’électronique grand public,le chiffre d’affaires prévisionnel2005 s’affiche sans complexesà 400 millions d’euros, pour 245millions en 2004 ! « La vente enligne est désormais un canal dedistribution à part entière, revendiqueJean-Émile Rosenblum, co-dirigeantet co-fondateur de Pixmania.La clientèle s’élargit de façonsignificative. La part des plus de35 ans augmente, le nombre desfemmes aussi, et les problèmes desécurité des paiements sont résolus.Ainsi pour certains types deproduits, comme les ordinateurs,les voyages ou les biens culturels,on peut presque parier que 50 %du volume total des ventes se ferasur le Web. Aujourd’hui, aux USA,14 h : arrivée au bureau. Paul proposeà Axel des DivX. Depuis la relaxed’un internaute détenteur deplus de 500 Divx la semaine dernièrepar la cour d’appel de Montpellier(voir p20, rubrique Vos droits), A.Le Tec accepte. Il attend néanmoinsl’arrivée d’un « Itunes » de la vidéo.Ce serait plus simple, et légal.25 % des appareils photos numériquessont déjà achetés sur dessites marchands. » Mais c’est ledéveloppement du haut débit quia sans doute le plus contribué,ces derniers mois, au succès du156 eurosmontant d’un paniermoyen acheté sur le netSource : Fédérationdes entreprisesde ventes à distance.e-commerce. Afficher des infos,des photos, télécharger des dossierstechniques, tout est devenusimple pour fixer son choix dansles meilleures conditions. « À telpoint que s’instaure une véritableinteraction entre les canauxde vente, fait remarquer FrankLeprou, le patron de la Fnac.com.Une journée numérique d’Axel Le Tec (suite)À Noël, 6 acheteurs sur 10 ont préparésur le Web leur achat en magasin.Et quatre sur 10 ont préparéen magasin un achat en ligne ! » Sila Fnac.com prévoit d’ici à deuxans de dégager le plus gros chiffred’affaires parmi les magasins del’enseigne, « c’est la qualité desservices qui fera à l’avenir la différenceentre les cybermarchands,prophétise Frank Leprou. Suivides livraisons, formation à l’utilisationdes produits achetés etservice après-vente sont au centredes attentes des e-consommateurs». Sans oublier, non plus,un peu de concret dans ce mondevirtuel : Pixmania développe des« points retraits » à sa marque.Des boutiques pour garder pignonsur rue et, côté acheteur,payer contre remboursement lescommandes passées sur le net.De quoi, sans doute, convaincreencore de nouveaux clients. FGRegarder la radio sur son téléphone…Imaginez… Vous écoutez avec votretéléphone mobile un programmeradio diffusé par votre stationfavorite. Une chanson vous plaît.D’une simple pression sur un boutondu mobile, vous recevez unephoto de la jaquette de l’album.Vous votez pour le hit-parade,achetez des places de concerts,les prix des places viennent des’afficher sur votre écran. Les infossont récupérées par le téléphonesur Internet automatiquement.Science-fiction ? Pas dutout. Nokia est déjà dans l’aventureet Kiss FM « visual radio »,en Finlande, est la première stationau monde à diffuser ainsi desimages. Une quinzaine d’autres,en Europe, vont suivre dans les prochainsmois. À quand en France ?FGACTU ÉCOLEXIQUEsuitenyme à lui tout seul de musique. On enoublie qu’il s’agit à l’origine d’un formatde compression du son, utilisé dans lesbaladeurs du même nom.• PDA : l’assistant numériquepersonnel de pochea tout, aujourd’hui,du petit ordinateur. Illit les mails, les documentsWord et Excel etsouvent aussi les MP3 et la vidéo !• Smartphone : issu du mariage du téléphoneet du PDA.• Wifi : connexion sans fil. Relie un ouplusieurs ordinateurs portables ou fixes,et même aujourd’hui des PDA, au réseaumondial, mais aussi de partager des informationsou des services entre eux.• Temps réel : il y a peu, on pouvaitécouter de la musique en temps réel(c’est-à-dire en direct) en passant parInternet. Aujourd’hui, c’est la vidéo entemps réel, technologie utilisée par latélévision sur ADSL. Les abonnés à latéléphonie 3G peuvent aussi goûter àla visioconférence en temps réel…• TNT : elle pourrait faire exploser le Paf(paysage audiovisuel français). La télévisionnumérique terrestre (TNT) inviteà recevoir 3 ou 4 fois plus de chaînes,sans avoir à s’abonner au câble ou ausatellite. Seule contrainte, acheter undécodeur. Premier prix, 69 euros.• VoD (Video on demand) : le rêve quede nombreux cinéphiles n’osent caresser,pouvoir accéder, assis dans sonsalon, avec une simple télécommande,à une médiathèque de plusieurs centainesvoire milliers de films. Bientôt survos écrans à condition d’être abonné àla télévision sur ADSL.JBG17 heures : mail de Catherine, la fiancée d’Axel. Elle lui envoie desphotos numériques de l’appartement visité en début d’après-midi.Elle aurait tout aussi bien pu les envoyer depuis son téléphoneI-mode, mais la qualité aurait été nettement moindre, même si lestéléphones mobiles appareil photo 1 et 2 mégapixels commencent àarriver sur le marché.19 h 30 : Catherine et son fiancé ont invité des amis. Au programme,soirée home cinéma, pour regarder un DivX de Paul. Axel est abonnéà la télévision par ADSL via France Télécom (il pense que l’opérateursera le premier à proposer de la video on demand). Avant, on visionnedes photos et des vidéos du ski, sur fond de musique MP3. Facile,tout est sur le Média Center et se pilote à la télécommande ! >6économiematin N°26 - Du 21 au 27 mars 2005

Votre entreprise n’est pasdans la zone de diffusiond’Économie Matin ?Recevez-lepartout en Franceen participantaux seuls frais de portListe des points de diffusion à Paris• La Défense Parvis• M° La Défense Esplanade• M° Porte Maillot• Dauphine (la faculté)• M° Pont de Neuilly• M° Villiers• M° Pereire• M° Porte de Champerret• M° Trocadéro• M° St Philippe du Roule• M° Miromesnil• M° St Lazare• M° Cours St Émilion• M° Port Royal• M° École Militaire• M° Montparnasse• M° Madeleine• M° Javel André Citroën• M° Boulogne Jean Jaurès• M° Marcel Sembat• T2 Issy Val de Seine• RER Versailles Chantiers• RER Versailles DroiteEt 500 entreprises déjà serviesRetrouvez les points de diffusion à Lyon,Nice et Monaco sur www.economiematin.comJe joins mon règlement :Par chèque (bancaire ou postal) à l’ordre de « LE POOL PRESSE »Je réglerai à la réception de la factureSignature :Vous souhaitez recevoir Économie Matindirectement à votre domicile?Abonnez-vous pour seulement 35 €* par an (40 N°).*Correspondant aux seuls frais de port. Tarifs France métropolitaine valables jusqu’au 30 juin 2005.Merci de compléter le bulletin ci-dessousSociété : .ABONNEMENT INDIVIDUELNom : ....................................................... Prénom : ...........................................................Adresse : ...............................................................................................................................Code Postal : ............................................ Ville : .................................................................Tel : ............................................................ e-mail : ..................@........................................Bulletin à envoyer à : LE POOL PRESSE - Service Abonnements - 60 rue de Ponthieu - 75008 Paris Tél. : 01 56 43 24 44Conformément à la loi informatique et liberté du 06-01-1978, vous pourrez accéder aux informationsvous concernant ou les modifier en écrivant à « LE POOL PRESSE ».ABONNEZVOUS !ABONNEMENT EN ENTREPRISEVous souhaitez recevoir Économie Matindirectement dans votre entreprise?Abonnez-vous en contactant directementnotre service abonnement au 01 56 43 24 44ou par mail à : recevoir@economiematin.comNbre d’ex. Tarif pour 1 an Soit au N°40 numérosDépôt 100 260,00 € 0,06 €Dépôt 200 350,00 € 0,04 €Dépôt 300 430,00 € 0,03 €Dépôt +Présentoir 400 et + 500,00 € 0,03 €

ACTU ÉCOAutomobile tout numérique : sécurité très assistée• 1995. Une voiture bien équipée offraitla direction assistée. On frimaitavec ABS...• 2005. Avec le nouveau millénaire,l’auto s’est numérisée... Un indicateurde pression des pneus semblealler de soi, l’ordinateur de bordmesure l’usure des garnitures defrein, un système d’amplification dufreinage d’urgence avec allumageintensifié des feux stop selon lapression de la pédale ne surprendpas. On sera pourtant au top avecun affichage par projection holographiquedans le pare-brise : dequoi lire les informations utiles sansquitter la route des yeux (chez BMWet Citroën). Côté sécurité, la voiture« intelligente » développe un QI impressionnant.Chez Volvo, une caméranumérique montée dans chaquerétroviseur détecte la présence d’unvéhicule dans l’angle mort. La marqueaux chevrons a équipé la C4 etC5 d’un système d’alerte de franchissementinvolontaire de file (Afil) :si vous mordez une ligne blanche(sans clignotant), le siège du conducteurvibre, on redresse vite ! Lesrégulateurs de vitesse (pratiquementde série aux États-Unis dès les années1980) s’imposent. Lexus gardeun point d’avance avec sa technologielaser qui intègre au régulateur uncontrôle des distances de sécurité...Pare-choc arrière intact si l’on écoutele « bip » radar moduler son tempoà l’approche de l’obstacle. C’est visuelpour l’avant : une caméra dansle pare-choc vous relaie l’approchesur écran. Côté audiovisuel, lavoiture tout numérique a embarquéde l’électronique de salon : la télévisionnumérique terrestre côtoie leDVD haute définition sur les écransà l’arrière. Le conducteur active enmode vocal son GPS et se livre àune visioconférence sur son téléphoneLe home cinéma killer du cinéma de quartier ?2005, année européenne de la télévisionhaute définition (TVHD) ? Ilserait temps ! En 1990 déjà, le D2Mac Paquet européen devait nousapporter la « haute déf » contre lestandard nippon : les crânes d’œufavaient oublié que la TVHD n’avaitde sens que si les contenus étaientconçus pour la haute définition, lestéléviseurs adaptés, et les spectateurspréparés à payer ! Or lespremiers 16/9 e des années 1990 prenaientl’allure de meubles gigantesquesà des prix que seuls les Bill Gatesde la planète pouvaient s’offrir !Les écrans plats géants d’aujourd’huidu home cinéma attendent simplementdes images dignes de leurUne journée numérique d’Axel Le Tec (suite)surface. Elles arrivent. TPS Star enHD et Canal Satellite au printempsen France, HD2 en Belgique à la findu premier trimestre, Sky Italia ouencore Première en Allemagne sontannoncés pour la fin de l’année oupour le début 2006. À 36 000 kilomètresau-dessus de nos têtes, enorbite géostationnaire, des armadasde satellites ne demandent qu’à relayerles signaux HD vers l’Europe.Notamment les 38 de la flotte dela Société européenne de satellites(SES Global), premier opérateureuropéen (installé au Luxembourg),pour sa filiale SES Astra. Côté programmes,la HD télévisuelle se nourrirad’abord du spectaculaire commeaux États-Unis ou au Japon, convertisà la haute définition depuis plus de6 ans : les producteurs européenscomme Canal Satellite – qui ontadapté leurs matériels de tournageà la HD – annoncent dans leurs bouquetsdes programmes de sport etdes films pour les privilégiés équipés« home cinéma ». HD1, la premièrechaîne 100 % HD diffuséedepuis plus d’un an, sert de démoaux vendeurs des magasins spécialisés.Mais pour le porte-parole d’Astra,Yann Feltes, la haute définitionva aussi révolutionner les salles decinéma : « HD1 alimente déjà des cinémasélectroniques à Hollywood. »portable 3G... Comble du confort chezBMW et Toyota, la clé de voitureouvre à distance le garage. On vousfait grâce du numérique invisiblesous le capot : un mécano sans sonordinateur de test ne peut plus rienréparer...SGC’est le début de la fin pour les cinochesde quartier style Cinéma Paradiso,ou bien le renouveau : plusde projecteurs pour les films argentiques,mais des récepteurs capablesde projeter sur écran géant, en salle,du numérique HD. Voyez-vous lesconséquences ? Plus de tirage coûteuxde copies. Pas de piratage. Uneprogrammation instantanée. Le filmattire peu de monde ? On le change.Un événement sportif mondial ? Ildevient la programmation de la soirée.Reste à savoir si cette occasionqui s’offre aux salles de cinéma dequartier résistera aux attraits du cinéchez soi...OM22 h 30 : envie de DVD après le visionnagedu DivX (décevant) de Paul. Le Tec se connecteà CDiscount.com depuis son ordinateurportable. Il va acheter pour 75 eurosde DVD. Premier prix, 1 euro, Charade,d’Hitchcock, un grand classique.Minuit : il programme son radio-réveil en pensantaux beaux jours et au prochain changementd’heure qui se fera automatiquement (ilest radiopiloté depuis l’horloge atomique deFrancfort !). Et il s’endort en pensant à cettebelle vie numérique… Comment faisait-onavant ?Journée reconstituée par Jean-Baptiste Giraud8 économiematin N°26 - Du 21 au 27 mars 2005

VU / LUfemme de la semaineFlore déroule son fil sur la Toile775 millionsd’euros ht, poidsdu marché des activitésmanuelles créativesen 2002.Source : Institut I+C pourle syndicat Créaplus et le Smac.Envie d’un peu de douceur dansun monde de brutes ? Mettez-vousau tricot ! Découvrezplutôt l’histoire de Flore Kedemos,créatrice du site www.tricotin.com.Il y a dix-huit mois,cette jeune femme de 28 anspasse du monde des chasseursde tête dans l’informatique – sonancien job – à celui des arts dela laine. L’aventure débute il ya quelques années en Grèce oùFlore suit son expatrié de mari.Elle s’ennuie et se remet alorsau tricot avec la grand-mère deson époux. Fana de technologie,elle crée ce site, dédié aux travauxd’aiguille. Surprise : unemoyenne de 2 500 visiteurs parjour – « un chiffre monstre dansun secteur comme le tricot ! »,s’étonne-t-elle –, 900 membresinscrits sur son forum et parmieux de plus en plus d’hommes,désinhibés par l’anonymat del’écran d’ordinateur. Au départ,le but est simplement « de donnerdes conseils, réapprendreaux gens à tricoter quand ilsn’ont pas de grand-mère sous lamain ». Mais Flore Kedemos ales pieds sur terre et sait qu’ellea découvert un bon filon. Ainsila cite-t-on comme la référencedu tricot sur le Web dans les alléesdu Salon des métiers et activitésde la création, dont la 7 eédition se tient depuis dimancheet jusqu’à mardi Porte de Versailles,à Paris. Outre-Atlantique,l’entreprise de la semaineParis 2012, des salariés en CDDmais à la forme olympique !Le 28 mars, nous serons àJ – 100 de la décision du Comitéinternational d’organisation desJeux Olympiques (CIO) : Parissaura enfin si la flamme olympiqueilluminera ses rues danssept ans. Pour l’instant, l’effervescencerègne place d’Iéna, ausiège du Comité Paris 2012. Lavisite du CIO s’est achevée le13 mars, mais c’est une entreprisepresque comme les autresqui reste sur le pied de guerreavant le résultat du 6 juillet : répondreaux journalistes, peaufinerles dossiers, rencontrer despersonnes influentes... Constituéen groupement d’intérêt public(pour bénéficier d’argent privéet public), le comité Paris 2012,né en 2003, est encadré par undirecteur général, Philippe Baudillon,qui supervise le travaild’une quarantaine de salariés.Répartis dans 700 mètres carrésloués, ils travaillent au sein dedifférentes directions : technique,promotion internationale,communication, relations avecle monde sportif, ressources humaines...Tous sont en contratde travail à durée déterminée :le 13 juillet, une semaine aprèsla décision du CIO, ils serontau chômage. Même si Paris estretenu ! À cette date, le comitéde candidature sera dissous etremplacé par un comité d’organisationdes jeux. La nouvellestructure ne réembauchera pastout le monde. « Nous le savonsdepuis le début, c’est la règle duFlore Kedemos, créatricede www. tricotin.comNew York et Los Angeles ont déjàleurs cafés-tricot. Uma Thurmanou Julia Roberts ne cachent plusleur passion pour la laine. EnFrance, les cours collectifs detricot affichent complet. Phildar,l’un des leaders du secteur, voitses ventes de fils progresserde 30 % en quatre ans. FloreKedemos, aujourd’hui en Australie,s’apprête à ouvrir uneboutique en ligne. Et une véritableécole lors de son retour enFrance.Laure Tosin27 millionsd’euros : budget ducomité de candidatureParis 2012, financépar la ville de Paris,la région Île-de-Franceet l’État pour 18 millionsd’euros, et par le Clubdes entreprisespartenaires,pour 9 millions.jeu » explique Jérôme Lenfant,directeur des relations presseà Paris 2012. Ancien journalisted’Europe 1 et de Canal +, il neregrette pourtant pas une secondeson choix. « Excepté lesalaire et les tickets restaurants,rien ne ressemble ici à une entrepriseordinaire. Nous vivons uneaventure exceptionnelle. Nousavons l’impression d’être desmilitants ! » Le 6 juillet, il sera àSingapour. Avec une banderoles’il le faut.Muriel RoyProtégez les entreprisesstratégiques !Alain Juillet, haut responsable del’intelligence économique auprès dugouvernement, a annoncé la créationd’un fonds d’investissement pour lesoutien des entreprises qui opèrentdans des secteurs sensibles. L’objectifest « d’aider toutes les start-up françaisesqui se développent dans des domainesreprésentant un réel enjeu pourla sécurité publique et pour l’économiefrançaise et européenne ».La Société Généraleveut télévendreLa Société Générale attend le feu vertdu CECEI, organisme régulateur dusecteur financier, pour se lancer dansla vente directe de crédit à la consommation.Une initiative qui s’inscrit dans lastratégie de développement du groupedans les services financiers spécialisés.La SG prévoit notamment l’installationd’une plate-forme téléphonique à Lille.Avec un retour sur investissement déjàcalculé : trois ans.La sécheresse menaceAprès un automne et un hiver particulièrementsecs, la sécheresse menace lagrande majorité des régions en France.Météo France indique qu’entre octobreet fin février, les précipitations ont été« deux fois plus faibles que la normale» sur plusieurs régions. Des restrictionsd’usage de l’eau sont déjà en vigueurdans les Deux-Sèvres et la Vienne.Elles pourraient se multiplier, s’il ne pleutpas au printemps.parLes internautes accusentL’Observatoire des plaintes et insatisfactionsdans le domaine des télécommunicationsde l’Afutt (Association françaisedes utilisateurs de télécommunications)a enregistré une hausse des réclamationsde 24 % en un an. Le secteur desFAI (fournisseurs d’accès Internet) estparticulièrement affecté : + 300 % deplaintes entre 2003 et 2004 !ENTREPRENDRE 5 CONTINENTSAGENDAFINANCEACTU9

ACTU ÉCOéco inCharlott’dévoile son succèsUn chiffre d’affaires en progressionde 89 % sur 2004… Encore un mastodontedu Cac 40 ? Non, le mériterevient à Charlott’, une PME lyonnaisede lingerie. Créée en 1994 parVéronique Garnodier, l’entreprisea réalisé un chiffre d’affaires de prèsde 13,6 millions d’euros en 2004avec une augmentation de 22 % durésultat net… Le secret de ces dixans de succès tient à son modèlede distribution : la vente directe ouvente en réunion. Aucun point devente visible : les 1 500 vendeusesCharlott’ se rendent exclusivementau domicile de femmes « hôtesses »qui reçoivent leurs amies. La possibilitéd’essayer des dessous dansl’intimité d’un cadre privé a déjà convaincu60 000 clientes qui dépensenten moyenne 160 euros par an ! Déjàprésents dans cinq autres pays, lesdessous de Charlott’ séduisent aussià l’étranger…LJéco outécoclimatHiver rigoureux, économie frileuseTrente ans que le mercuren’était pas descendu aussi bas…21 mars, le printemps apparemmenttriomphant succède à unhiver qui a réussi à perturberl’économie en France et aillleursen Europe. À commencer par ladistribution d’électricité qu’EDFn’a pas réussi à assurer dans sonintégralité. Le 28 février, recordhistorique battu avec 86 024 mégawattsavalés dans la journée…EDF a été contraint d’importer del’électricité et de procéder pendant2 semaines à des coupuresde courant en Corse : à raison devingt à quarante minutes de délestagestoutes les trois heures,les 208 000 abonnés insulairesont dû s’habituer à se passer delumière et de chauffage... Inévitablement,les prix ont flambé : lecourant électrique aura été le placementde l’année à la « Bourseculture- 5 %de CA pourles remontéesmécaniques en raisondu mauvais tempsSyndicat National desTéléphériques Françaisde l’électricité », Powernext. Lemégawatt/heure habituellement à40 euros en hiver cotait 130 eurosle 4 mars. Autre secteur particulièrementtouché par le froid, le bâtiment.Selon la Confédération del’artisanat et des petites entreprisesdu bâtiment (Capeb), près de75 000 entreprises, soit 23 % dusecteur, ont été forcées d’interrompreleur chantier, parfois pendant4 semaines, pour cause deneige et gel. La paralysie a égalementtouché les aéroports parisiensoù plus de 300 vols ont étéannulés, soit un quart de l’activitéde Roissy Charles-de-Gaulle etun tiers de celle d’Orly. Aéroportsde Paris s’était pourtant préparéau froid : en 2003-2004, 40 millionsd’euros avaient été investisen déneigeuses. Insuffisant. Autrevictime, la Tour Eiffel, impossibleà « saler » (les visiteurs étrangerssont restés au sol une journée etdemi). Au Salon de l’agriculture,la neige a perturbé autant les bêtes– nombreuses sont tombéesmalades – que les humains ! Si628 432 visiteurs ont bravé lesintempéries, il n’empêche que lesalon accuse une baisse de 10 %de sa fréquentation par rapportà 2004. Principale raison : 13 %d’autocars en moins, certainsbloqués par des arrêtés préfectoraux.Sandrine Gautier444 millions de bouquins vendus en 2004 !Mars, et ça part1 070 emplois supprimés chez MasterfoodsEurope. La filiale du géantaméricain Mars a décidé de concentrerses activités pour accroître sacompétitivité... Entreprise familialefondée en 1911, Mars est pourtantleader mondial en confiserie de chocolatet sucre (barres Mars bien sûr,mais aussi M&M’s, Twix...), produitsalimentaires (Uncle Ben’s, Ebly...) etproduits pour animaux familiers (Pedigree,Whiskas...). Mais la concurrenceest rude : le suisse Nestlé, avec sesKitKat, Lion, Crunch et Smarties, estun rival de taille ! Masterfoods, issudu regroupement de trois filiales deMars Incorporated, a généré un chiffred’affaires de 1,39 milliard d’eurosen 2003, auquel ont contribué près de2 300 personnes en France. Jusqu’à250 d’entre elles vont perdre leur emploiavec la réorganisation annoncée...Le Royaume-Uni sera également touchéavec 700 emplois supprimés, et120 en Allemagne. LJLe plus vieux « bien culturel » dumonde, le livre, continue à faireune page d’honneur au numérique: MP3, PC, TV, DVD, TNT etautres HD ont beau aligner leurssigles high tech, le livre en bel etbon papier domine le marché duculturel. Un marché global en progressionde 2,3 % en 2004, danslequel le bouquin pèse pour prèsde la moitié. Les quelque 200 000visiteurs qui auront sillonné lesallées du Salon du Livre (le 25 e )du 18 au 23 mars sont la preuvevivante de la bonne santé de lalecture. En un an, chaque Françaisaura acheté 7 livres et dépensé84 euros (selon Livres Hebdo, larevue du métier) pour se plonger…dans la littérature, d’abord.Le roman reste le moteur du livre(il a contribué à hauteur de 27 %à la croissance en valeur du marchéglobal). En 2004, l’incroyableDa Vinci Code (Dan Brown, Lattès),mauvais policier et puissante machineà phantasme mystique,a dopé de 18 points à lui seulla littérature (plus d’un milliond’exemplaires vendus en France).Le phénomène Harry Potter reste,lui, dans les deux « Top 30 »2003 et 2004 que l’institut Gfkconsacre chaque année au livre.« Le poids de ces best-sellers cachepourtant une chute perceptibledes ventes » nuance GillesVallerand, directeur de la diffusionen librairies d’Interforum,l’autre géant de la diffusion auxcôtés d’Hachette. Autrement dit,les 3,8 % de croissance des ventesen 2004 par rapport à 2003sont tirés par quelques mastodontes– au total 444 millionsde livres tout genre confonduvendus en France en 2004, pourun CA de 4,5 milliards d’euros. Ilscachent la forêt des plus de+ 7,7 %sur 2004 en valeurpour le circuitle plus dynamique,celui des grandslibraires.Source : Gfk50 000 nouveautés annuellesdont les libraires ne savent souventplus que faire. Pourquoi cetteexplosion quand, en 1996, lestitres nouveaux ne dépassaientguère 20 000 titres ? La réponsecachée est à lorgner du côtédu fonctionnement même de ladistribution des livres : le distributeuravance à l’éditeur le montantdes objectifs de ventes auxlibraires puis défalque mois aprèsmois les invendus. Les éditeurs(et notamment les plus petits, ilsont contribué à la croissance del’offre à hauteur de 8,6 %) ontalors intérêt à multiplier les livrespubliés, bons ou mauvais, pouralimenter leur trésorerie. Une« cavalerie » qu’il faudra bien unjour calmer. Olivier Magnan10 économiematin N°26 - Du 21 au 27 mars 2005

FINANCEma semaine en bourse…Adieu Snecma/Sagem... bonjour Safran !par Éric RevelRetrouvez Éric Revel tous les soirssur LCI pour le Journalet l’Invité de l’économieINDICATEURS ÉCO DU 14 AU 18 MARSDow Jones- 1,34 %CAC 40+ 0,04 %CAC 404 050,77 LE 18/03SUR 1 AN + 12, 84 %DEPUISLE 1 ER JAN + 6,01 %$ contre €SEMAINEtauxDJ EuroStoxx 50- 0,22 %Nikkei 225- 0,37 %Semaine111,3312 LE 18/03- 1,13 %EURIBOR à 3 mois - 0,05 %pétrole2,135 LE 18/0355,17 LE 18/03BRENT à Londres en $ + HAUT 56,15Le rapprochement14/03/05entre Lufthansa- 0,02%et Swiss a étéofficialisé. Et l’on attend pour bientôtun pas de deux entre BritishAirways et Ibéria. Alors, simplemouvement d’humeur boursierpour le titre Air France/KLM, quiperd 1,48 % à 13,95 euros ? Passi sûr. La multiplication de fusionsdans l’aérien en Europe va fairenaître de vrais concurrents pourl’alliance franco-néerlandaise. Et puisEurodisney a perdu ce jour plus de7 % à 0,13 euro le titre. Ce n’est plusune action mais une... option !CAC 40CAC 4015/03/05+ 0,72 %L’acier flambe. Lepétrole bat desrecords. Le prixdu caoutchouc ne fléchit pas... Pasde chance pour Michelin, leadermondial du pneu, consommateurde toutes ces chères matières... Endépit de bons résultats, l’action deBibendum boit la tasse. C’est laplus forte baisse du Cac 40, avecun recul de plus de 5 %. Sur lefront macro-économique, mauvaisenouvelle : Bercy va revoir à la baissesa prévision de croissance 2005.La dette, elle, ne marque pas depose : 1 120 milliards d’euros prévus.Soit 18 000 euros par Français.Nouveaux-nés compris !CAC 4016/03/05- 1,43 %Coup dur pourAnne Lauvergeon,l a p r é s i d e n t ed’Areva. L’ouverture du capital deson groupe, leader mondial dunucléaire, prévue pour cet été estrepoussée au mieux en 2006. DixitThierry Breton. Un report lié à unenouvelle tentative de rapprochementavec Alstom ? La questionest posée, Anne ! Et puis GeneralMotors est à la peine sur son marchénord américain. Le titre du leadermondial de l’automobile s’esteffondré de 14 % à New York. Latraînée de poudre a brûlé tous lestitres du secteur en Europe : Volkswagenet Daimler à Francfort maisaussi Renault et PSA à Paris ontmordu la poussière. Des baissesentre 2 et 4 % pour ces vedettesde l’automobile mondiale.CAC 40Gadonneix s’ycroit ! Le présidentd’EDF voitson groupe en Bourse dès le moisd’octobre. Il a assuré en présentantde bons résultats, un « service minimumfinancier » avant d’attirerles actionnaires. Et puis, commeune bonne nouvelle n’arrive jamaisseule, la SNCF renoue (mais oui !)avec les profits ! 130 millionsd’euros. Alors que sont 4 millionsd’euros pour changer de logo ? Leslettres SNCF sur fond rouge. La couleurdes syndicats ?CAC 4017/03/05+ 0,32 %18/03/05+ 0,46 %C’est la semainedes nouveaux logoset des changementsde nom ! Le groupe Snecma/Sagemn’a peut-être pas surle papier des synergies évidentes,mais au moins il n’aura plus qu’unnom : le groupe Safran. Avec unvisuel qui ressemble un peu à celuide Thalassa, le magazine de lamer... Jean-Paul Béchat va garder lecap avec ce safran !ÉCO BAROMÈTRELes patrons dont on parleErnest-AntoineSeillièreDU 11 AU 17 MARS 2005Ernest-Antoine Seillière(MEDEF, WENDEL INV)Jean-René Fourtou(VIVENDI UNIVERSAL) 13,62Arnaud Lagardère(LAGARDERE)8,68Alain Afflelou(AFFLELOU)7,49Denis Ranque(THALES)7,04Patrick Kron(ALSTOM) 6,74Bernard Arnault(LVMH) 6,14Edouard Michelin(MICHELIN)Jean-François Théodore(EURONEXT)Vincent Bolloré(BOLLORE)Jean-RenéFourtou6,146,145,9932,04ArnaudLagardèreProgressionNOUVEAUNOUVEAU+ 3NOUVEAUNOUVEAUNOUVEAU+ 3NOUVEAUSorties du palmarès : Noël Forgeard (EADS/AIRBUS),Philippe Camus (EADS), Rainer Hertrich (EADS),Louis Schweitzer (RENAULT), Anne Lauvergeon (AREVA CI),Maurice Lévy (PUBLICIS).Seillière en tête des patrons-- 3Évolution du coursde Bourse- 1,2 %- 0,6 %- 0,2 %- 0,2 %0 %0 %- 0,4 %- 7,4 %- 6,2 %+ 0,3 %Les entreprises dont on parleDU 11 AU 17 MARS 2005ALCATELMICHELINGECINAAIR FRANCETHALESAGFATOS ORIGINLAGARDERETF1DT LUFTHANSAProgressionÉvolution du coursde Bourse13,26 NOUVEAU - 2,1 %13,0211,4710,669,308,848,808,728,267,67NOUVEAUNOUVEAUNOUVEAUNOUVEAUNOUVEAUNOUVEAU- 7,4 %+ 0,7 %- 2,4 %0 %+ 1,4 %- 1,9 %- 0,2 %- 0,5 %Sorties du palmarès : EADS, ACCOR, FRANCE TELECOM, SUEZ,CREDIT AGRICOLE, INFOGRAMES ENTERTAINMENT, RENAULT.Méthodologie : plus de 10 000 sites Internet de médias écrits à travers le monde sont scrutés depuis septembre 2004 par la société de veille et d’analyse stratégique Datops pour Économie Matin.Pour toute information supplémentaire, contactez eco-barometre@datops.com+ 2+ 2- 70 %Alcatel entre directementen tête de notrebaromètre de visibilité médiatiquedes entreprisesavec le lancement de laplate-forme européenne detélécommunications eMobility.Michelin est numérodeux grâce à l’annonce debelles performances en2004, malgré l’envolée ducoût des matières premières.La troisième positionéchoit à Gecina : le géantfrançais de l’immobilierfait l’objet d’une OPA del’espagnol Metrovacesapour plus de 5 milliardsd’euros… Côté patrons,notre baromètre distingueErnest-Antoine Seillière,surtout visible pour saprochaine nomination à latête de l’Unice, le patronateuropéen. Jean-René Fourtoudoit sa seconde placeaux résultats de VivendiUniversal : il laissera à sonsuccesseur fin avril une entreprisedésendettée.12économiematin N°26 - Du 21 au 27 mars 2005

sicavEt si le pétrole remportait l’oscar de la meilleure classe d’actifs en 2005...Tout au long de l’année 2004,le pétrole s’est imposé sur ledevant de la scène économiqueet financière. il a affichédes niveaux de cours sansprécédent depuis les chocspétroliers. Sur fond d’instabilitégéopolitique, alimentéerégulièrement par descraintes pour la sécurité desapprovisionnements dansles pays producteurs (Irak,Arabie saoudite, Russie avecl’affaire Ioukos, Nigeria,Venezuela...), la forte croissancemondiale tire la demandede pétrole et pousseles spéculateurs à anticiperune incapacité de l’offre à yfaire face. L’insuffisance d’investissementsen amont eten aval de la production depétrole ainsi que la forte décruedes stocks industrielsau long de cette dernièredécennie semblent leurdonner raison. Tous ces élémentsont sans aucun doutenourri les spéculations qui,à leur tour, ont exercé despressions à la hausse sur lecours du pétrole. Il est ainsipassé de 32,5 dollars en débutd’année à 43,5 dollarsle baril à fin décembre (enpassant par 55,5 dollarsen octobre). Qu’en est-il de2005 ? Si le ralentissementde l’économie mondiale seconfirme, et si les producteursde pétrole sont parvenusà augmenter l’offre,il n’en demeure pas moinsque la demande restera àcommunication financièredes niveaux élevés. D’abordparce que l’Opep le veut.Ensuite en raison de l’entréede la Chine dans le club trèsfermé des grandes puissanceséconomiques. L’Opep arécemment déclaré ne plusdonner d’objectif de courspour le prix du baril. Voilàqui laisse entrevoir à termeune révision probable à lahausse du prix objectif. Ainsile 1 er mars le cours est-il remontéà 51,4 dollars, soit lepoint le plus haut depuis le27 octobre. Qu’en pensentles marchés ? Si les prévisionsde prix sur un marchévolatil sont très incertaines,mais que tout le mondes’accorde à penser que lescours seront durablementavecélevés, existe-t-il un potentielde hausse suffisantpour investir sur le pétroledirectement ? Sans doutepas. En revanche, il sera intéressantde se pencher surles entreprises du secteurde l’énergie dont beaucoupprésenteront des sous-valorisationssi les prix du barildemeurent au dessus des40 dollars. Les analystesdes compagnies pétrolièresn’ont majoré leurs anticipationsde prix à long termeque de quelque 5 dollarspar baril depuis le début dela décennie. Les estimationsdes actifs des compagniespétrolières par les investisseursde portefeuille semblentaussi avoir augmenté,Trois opérations financières dans le top 5 de janvier 2005aveccompte tenu de l’attented’une hausse des prix dupétrole. Pour jouer toutesles sociétés sur la chaînede production et d’explorationde pétrole, ainsi que lesautres secteurs énergétiquesen forte croissance, le fondsSogesector Energie de laSociété Générale offre un excellentcompromis et affichedes performances régulièresdans le temps : 19,5 % depuisle début de l’année, et33,71 % sur un an.Florence Chateletanalyste SicavonlineToutes les sicav surwww.sicavonline.frACTUFINANCEAGENDALe mois de janvier n’esttraditionnellement pas trèsriche en publications de résultats.Le Baromètre del’investissement média encommunication financièrerappelle trois opérationsfinancière majeures de sontop 5 des annonceurs.Eurodisney, 1 er annonceurLa nécessité pour Eurodisneyde réussir sonaugmentation de capitalauprès des investisseursprivés avec, en appui, uneprésence du média « radio» et une communication« grand public » bienrodée expliquent cette placede premier annonceurpour le mois de janvier.L’opération s’est dérouléele même mois que l’annoncedu chiffre d’affaires dudernier trimestre 2004.Snecma-Sagem,démarrage laborieuxGrosse fusion du mois dejanvier, Snecma et Sagemont dû longuement expliquerleur rapprochement...qui n’a pas été très biencompris au démarrage del’opération.AS Watson, minimalisteLa société chinoise vientà point pour résoudre lesdifficultés de Marionnaud.Des trois opérations financièresde janvier c’estprobablement celle quia demandé le moins decommunication. Après desmois de turpitude, lesactionnaires ont, en effet,trouvé une porte desortie inespérée.Pierre d’OrnanoQuestion ComFiJanvier 2005 Total évol Presse évol Radio évolmédia % % %Publicitéfinancière* 11 421 8,9 % 11 278 7,6 % 143 55 %Dysneyland Paris 596 535 60Snecma-Sagem 529 529SG Assetmanagement 366 2,1 % 366 2,1 %AS Watson 347 347BNP ParibasAsset Management 285 27,3 % 285 27,3 %5 CONTINENTSproduits financiers... en clairLes investissements socialement responsables méritent bien leur nomISR (Investissement socialementresponsable),gestion alternative, approche« value »… Le mondedes Sicav et FCP n’échappepas aux phénomènesde mode. Ces fonds dits« ISR » sont-ils surtoutunargument marketing ?C’est pour répondre à cettequestion que Novethicet Vigéo se sont associésdans le cadre d’une évaluationISR des fonds. Filialede la Caisse des dépôtset consignations, Novethica développé une expertisereconnue en matière d’investissementsocialementresponsable. La société attribueaux fonds une notequalitative en fonction duprocessus de gestion misen œuvre. L’agence de no-* Les volumes d’investissements publicitaires ne comprennent pas les campagnes corporatedes sociétés avant l’annonce précise de la valeur d’introduction en Bourse.tation Vigéo, elle, fondéepar l’ancienne patronnesyndicale Nicole Notat,note les entreprises selon5 critères ISR (ressourceshumaines, environnement,relations clients et fournisseurs,gouvernementd’entreprise, engagementsociétal). La nouvelle notationISR des fonds quepromeut Novethic se fondeavecdonc sur les notes établiespar Vigéo pour chaqueentreprise. Sur cettebase, est analysée chaqueligne de la Sicav ou du FCP(c’est-à-dire chaque valeurdétenue en portefeuille parle fonds). Puis on calculeun résultat global pour lefonds. Est attribuée alorsla note qui va de 1 Planetà 5 Planets. Premier enseignementde cette notationISR des fonds : les Sicav etFCP qui se disent ISR ontbien un profil socialementresponsable supérieur à lamoyenne et aucun d’entreeux n’obtient de note inférieureà 3 Planets.Frédéric Lorenzini,rédacteur en cheffrederic.lorenzini@morningstar.frRégie publicitaire communication financière : Multifinances Conseils Europa, 01 57 28 39 46.13ENTREPRENDRE

AGENDAÀ RETENIR (semaine du 14 au 20 mars)LUNDI 14 MARSMilka. Le tribunal de Nanterre a tranchéen faveur du chocolatier dans l’affaire decybersquattage : la couturière Milka Budumirva devoir se séparer de son siteInternet milka.fr.Disney. Changement de patron à la têtede l’empire Mickey : Bob Iger, l’actuel numérodeux, succèdera à Michaël Eisner àl’automne prochain.Aérien. L’allemand Lufthansa finaliseune offre pour racheter la compagnieSwiss.MARDI 15 MARSImmobilier. L’espagnol Metrovacesalance une OPA sur le géant français del’immobilier Gecina, pour 5,2 milliardsd’euros. En cas de succès de l’opération,le nouvel ensemble pèsera 13,6 milliards,et deviendra le numéro un de la zoneeuro sur son marché.Inflation. Selon l’Insee, les prix à la consommationen France ont progressé de0,5 % en février, comparé à janvier. Unehausse qui s’explique notamment par lahausse du prix de l’énergie, et de certainsservices, dans les transports et les communications.Sur un an, l’inflation s’élèveà 1,6 %.MERCREDI 16 MARSOpep. Réunie à Ispahan en Iran, l’Organisationdes pays exportateurs de pétroleannonce une hausse immédiate de laproduction de 0,5 million de barils par jourpour contenir l’envolée du prix du baril.Gouvernement. Le nouveau ministrede l’Économie et des Finances annoncela création d’une prime d’intéressementpour les salariés.JEUDI 17 MARSSNCF. La compagnie de transport présenteson nouveau logo, et sa nouvellesignature, « SNCF, donner au train desidées d’avance. » Le coût de cette nouvellecampagne ? Quatre millions d’eurosau total.Roissy Charles de Gaulle. Aéroport deParis décide de détruire et de reconstruirela voûte de la jetée du terminal 2E, effondréepartiellement en 2004. Un projetd’une centaine de millions d’euros, quivont s’ajouter aux 150 millions du premierchantier.Toys « R » Us. Le n° 2 américain dujouet a été racheté 6,6 milliards de dollarspar un consortium de fonds d’investissement,dont Kohlberg Kravis Robert.VENDREDI 18 MARSAssurance. 74 % des Français ont unebonne image de leur assureur selon lebaromètre Argus de l’Assurance – Ifop.14économiematin N°26 - Du 21 au 27 mars 2005C’est la Maaf qu’ils préfèrent !Les assureurs peuvent se... rassurer: en moyenne, 74 % des Françaisont une bonne opinion deleur assureur en 2005, alors qu’ilsétaient 69 % en 2004, selon lacinquième édition du baromètreArgus de l’Assurance-IFOP publiéle 18 mars. Si Axa est le premiernom cité spontanément par23 % des personnes interrogées,la Maaf est gagnante en termesd’image. À noter : deux banques,le Crédit Mutuel et le CréditAgricole, apparaissent parmi lesdouze premiers assureurs lesRenseignements à prix cassé1 français sur 4utilise fréquemment ouoccasionnellementun servicede renseignementtéléphonique.Source : 3912On connaissait le 12 (France Télécom),le 712 (Orange), le 222Le logo a coûté 67 000 eurosLa prime BretonUn bonus de 200 euros sur lafiche de paie… pourquoi pas !En plein débat sur le pouvoird’achat, Thierry Breton, le nouveauministre de l’Économie etdes Finances a annoncé la créationd’une prime d’intéressementexceptionnelle pour les salariésdu privé. Les entreprises qui n’ontpas encore adopté l’intéressementpourront offrir jusqu’à 200euros à leurs salariés. Pour lesautres, la prime pourra atteindre200 euros ou 15 % de l’intéressementprévu. Les sommes verséesseront déductibles de l’impôt surles sociétés, dès la déclaration2004. Du côté des salariés, laprime, exonérée de cotisationssociales, sera soumise à l’impôtsur le revenu et aux prélèvementssociaux.MRplus connus… et sont celles quiinspirent le plus confiance ! Touscritères confondus, le podium récompensenéanmoins trois compagniesd’assurance classiques :la Maaf, la Macif et la MMA.Côté assurance auto, 84 % dessinistrés ont été satisfaits de leurprise en charge. Résultat, moinsd’un Français sur quatre envisagede changer d’assureur auto à laprochaine échéance. La prime dela qualité sans doute…Laure Japiot(SFR) et le 612 (Bouygues Télécom)…Voici le 3912, un nouveauservice de renseignementstéléphoniques lancé mercredi 16mars. Avec 450 millions d’appelspar an, le marché est estimé àenviron un milliard d’euros… etle 3912 compte en détenir 20 à40 % d’ici à un an ! La raisond’une telle ambition ? Un tarifunique de 56 centimes d’euros,soit 40 % moins cher que lesautres services de renseignementsactuels. « Nous voulonsrendre du pouvoir d’achat auxconsommateurs en pratiquantune marge équitable », a expliquéGuy Birenbaum, créateur duSwiss racheté par Lufthansa…À qui le tour ?3912. Accessible dès aujourd’huidepuis fixes et mobiles (saufSFR pour le moment), sa basede données couvre les numérosfixes en France mais ne comptequ’environ 100 000 numéros demobiles. Elle devrait bénéficierdu service d’annuaire universel :chaque opérateur mobile devramettre sa liste d’abonnés (sousréserve d’accord) à la dispositiondes éditeurs d’annuaires d’ici à lafin de l’année 2005.Le dossier est quasiment bouclé. Lesgrands actionnaires de Swiss ont acceptéde céder leurs 81,6 % pour unprix symbolique à la compagnie allemandeLufthansa. Mais la fin de lapartie des consolidations dans le transporteuropéen est loin d’être sifflée.Certes, pour les bons connaisseurs dusecteur, cette absorption de Swiss parLufthansa ne faisait pas l’ombre d’undoute. Les Allemands ont simplementbien joué le pourrissement des comptes et ils vont réaliser une bonneaffaire en achetant la compagnie pour 66 millions d’euros… mêmepas le prix d’un gros Airbus ! Les Suisses ne sont pas humiliés dansla transaction : ils gardent la prestigieuse marque Swiss ainsi que laplate-forme de Zürich, mais plusieurs dizaines d’emplois vont encoredisparaître. Désormais, il est facile de dresser la liste des canardsboîteux en Europe soucieux de trouver refuge autour d’un trio qui s’appelleLufthansa, Air France-KLM et British Airways. Alitalia irait plutôtsous l’aile d’Air France, le scandinave SAS sous celle de Lufthansa etl’ex-Sabena on ne sait où… En attendant le coup d’après ? Le commissaireeuropéen Jacques Barrot en voyage cette semaine aux États-Unis va demander aux autorités américaines que des compagnieseuropéennes puissent racheter des compagnies américaines, presquetoutes en faillite… C’est le monde à l’envers ! Gérard JouanyLJ

À SUIVRE (semaines du 21 mars au 2 avril)Le Tour du business de Jules VerneÉcrivain français le plus lu aumonde, auteur de l’œuvre la plustraduite après la Bible, un siècleaprès sa mort (le 24 mars 1905 àAmiens), Jules Verne enrichit toujoursles éditeurs. Et pourtant, iln’a pas fait fortune de son vivant.Ce vulgarisateur modèle, père dela science-fiction, touche, en 1871,un modeste salaire annuel de1 000 F (à peu près 4 000 eurosd’aujourd’hui) en contrepartie dedeux romans par an ! Le cinémas’est emparé de son œuvre dès1917 avec Méliès. Mais le grandbusiness s’est développé à partirdes années 1960. En pleineépoque des missions Apollo,les éditeurs s’engouffrent sur lemarché de l’auteur, tombé dansle domaine public. Hachette, quiavait racheté en 1914 au fils del’éditeur Hetzel le fonds de la librairie,lance, en 1967, en Livrede poche, sa collection Jules Verne.En 37 ans, 8 800 000 exemplairesont été vendus ! Mêmeenthousiasme chez Librio etPocket. Des libraires passionnéspar l’ancien réhabilitent les cartonnagesHetzel. Les prix s’envolent.Un exemplaire de Sans dessusdessous dans la série « Dosau phare » s’adjuge aujourd’hui20 000 euros. En 1996, une collectionde cinquante récits de JulesVerne appartenant à MichelSerrault a atteint aux enchères358 000 F (54 576 euros). LaPoste, qui avait rendu hommageà Jules Verne en 1955 avec untimbre Vingt mille lieues sous lesmers à 1 F 80, puis en 1982 avecCinq semaines en ballon à 1 F 60,lancera en juin une série de sixtimbres (0,53 euro) à l’effigie dehéros verniens, comme le capitaineNemo ou Phileas Fogg. LaMonnaie de Paris a frappé, auprix de 89,50 euros, une médaillecalendrier en bronze florentin.Et les collectionneurs demonnaie pourront, à partir de finmai, se procurer une série en oret en argent (valeur faciale 1,50euro) de trois pièces : Vingt millelieues sous les mers, Le Tour dumonde en quatre-vingt jours etDe la terre à la lune.Alain FourmentHausse des salaires en vue ?Cédera ? Cédera pas ? Lundi 22 mars, le ministre de la Fonction publique,Renaud Dutreil, va recevoir les syndicats de fonctionnaires dansle cadre d’une négociation salariale. Après le succès de la manifestationdu 10 mars, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a lâché dulest et s’est engagé à revoir le traitement des agents de la fonctionpublique. Renaud Dutreil pourrait proposer une hausse supplémentairede 1 % des salaires, en plus du 0,5 % accordé en février et du0,5 % prévu en novembre. Du côté des salariés du privé, le Medef,syndicat des patrons, estime qu’il est impossible de revoir les salairesà la hausse. Et ce, alors que, selon l’Insee, les salaires du privé ontbaissé en 2003 pour la première fois depuis 1996.MR1,4 milliard d’euros annuel :coût pour le budget de l’État d’une augmentationde 1 % des salaires des fonctionnaires.69,9 %des Français connaissentla télévision numérique.Sondage Médiamétrie,février 2005.La mèchede la TNT vas’allumerC’est parti ! Le 31 mars, quatorzenouvelles chaînes de télévision serontdisponibles dans le poste grâceà la TNT, la télévision numériqueterrestre. Ces pionnières ont été sélectionnéeslors d’un premier choixdu Conseil supérieur de l’audiovisuel,et pourraient être rejointespar d’autres dans les prochainsmois (il reste 35 candidats pourhuit canaux). Parmi les quatorzechaînes gratuites qui vont démarrerleurs programmes le 31, on trouveles sept chaînes déjà existantes(TF1, France 2, France 3, Canal +,France 5, Arte, M6) et sept nouvelles: France 4, W9 (nouveau nomde M6 Music), NT1 (du groupe AB),Direct 8 (groupe Bolloré), NRJ12,TMC et Public-Sénat, la chaîne parlementaire.Pour les recevoir chezsoi, il faudra avoir acheté préalablementun récepteur TNT, disponibleà moins de 100 euros. Mais sachezque les chaînes gratuites de la TNTseront également incluses dans lesoffres de télévision sur ADSL deFree et de Neuf Télécom.Muriel RoyLUNDI 21 MARSUnice. Candidature d’Ernest Antoine Sellièreà la présidence de l’Union des confédérationsde l’industrie et des employeursd’Europe.DU LUNDI 21 AU MARDI 22 MARSNucléaire. Conférence internationale surl’avenir du nucléaire à Paris, organisée parl’Agence internationale de l’énergie atomique.MARDI 22 MARSSalaires. Ouverture de négociations auministère de la Fonction publique.Salon. Dernier jour du Salon des métierset activités de la création. Porte de Versaillesà Paris.MERCREDI 23 MARSClôture du Salon du livre. Paris Expo,porte de Versailles.Sanef. Première cotation de la Sociétédes autoroutes du nord et de l’est de laFrance.JEUDI 24 MARSAnniversaire. Centenaire de la mort deJules Verne.LUNDI 28 MARSFérié. Lundi de PâquesJO. Jour J-100 pour savoir si Paris seraville olympique en 2012 (lire p.9)JEUDI 31 MARSTNT. Lancement en France de la Télévisionnumérique terrestre.DU JEUDI 31 MARS AU DIMANCHE 3 AVRILSalon Immobilier. Au Palais des Congrès,porte Maillot à Paris, salon grand publicpour acheter, investir, vendre, faire construire,financer dans l’immobilier neuf etancien. 40 000 visiteurs attendus.DU VENDREDI 1 ER AVRIL AU DIMANCHE 3 AVRILSalon des randonnées nature et aventure.Porte de Versailles à Paris, 8 euros l’entrée.SAMEDI 2 AVRILÉducation. Porte ouverte des 12 écoles dela Chambre de commerce de Paris, HEC etESCP-EAP (enseignement supérieur de gestion),Groupe ESIEE, ISTM, ESIV, ESCF (enseignementsupérieur technique), le Centredes formations industrielles, l’école Grégoire-Ferrandi,Gobelins l’école de l’imageet Tecomah l’école de l’Environnement etdu cadre de vie (enseignement technologique),Advancia et Négocia (enseignemententrepreneurial et commercial).Pages coordonnées par Muriel Royagenda@economiematin.com15ENTREPRENDRE 5 CONTINENTSAGENDAFINANCEACTU

5 CONTINENTSLe Zippo interditdans l’avionL’avenir du célèbre briquet enacier inoxydable Zippo est-ilmenacé ? La TransportationSecurity Administration fédéraleinterdit aux passagersd’embarquer un briquet dansun avion, à partir du moisd’avril. Zippo ManufacturingCo, qui regrette que l’interdictions’étende aux bagagesenregistrés, estime que sesventes vont baisser de 30 %.Plus de 417 millions de briquets,toujours garantis àvie, ont été vendus dans 120pays depuis la création deZippo en 1932 à Bradford,Pennsylvanie par George G.Blaisdell.GK850 millionsLe montanten dollars(635 millions d’euros)des pertes prévuesau premier trimestre2005 parGeneral Motors,le premierconstructeuraméricainet mondial.diététiqueLes Américains boivent moins de sucre…Les Américains sont-ils entrain de changer leurs habitudesalimentaires face auxcampagnes en faveur d’unealimentation moins déséquilibrée? Sont-ils enfinfrappés par l’augmentationrégulière du pourcentagede personnes obèses ? Entout cas, les parts de marchédes versions classiquesde Coca-Cola et dePepsi sont en baisse ? Biensûr, les versions allégéessans sucre, Diet Coke etDiet Pepsi, grimpent. Ellesatteignent déjà la moitiédes parts de marché duproduit original. Cette expansionprofite à un rivalde l’aspartame, utilisé jusqu’àprésent, et bien connudes gens soucieux de leurligne. Coca-Cola et Pepsi-Cola lancent de nouvellesversions de leur cola allégéen utilisant l’édulcorant àla mode en Amérique duNord, le Splenda. Découverten 1976, baptisé sucralose,autorisé aux États-Unis depuisavril 1998, le Splendarevendique un goût plusproche du vrai sucre dontil est issu : 9 000 sachetsde Splenda seraient utiliséschaque minute. Il tendmême à remplacer le sucredans certaines recettes decuisine (l’usage du Splendaa été autorisé dans l’Unioneuropéenne depuis le 29janvier 2004). En France, leCoca-Cola formulé en 1886aux États-Unis est arrivé enFrance en 1933, exactementau café-tabac de l’Europe,près de la gare St-Lazare !Hong-Kong : pourquoi pas chez nous ?Une petite amie au téléphone…pour un marché énorme !Avec elle, c’est dans lapoche... À défaut d’avoirune petite amie réelleau téléphone, on l’afficheen virtuel sur sonportable 3G… La sociétéaméricaine Artificial Life,à Hong Kong, a créé unepetite amie virtuelle,nouvel avatar de l’animalélectronique tamagotchi(il vit pour l’heure sur lesportables asiatiques…).Pour 6 dollars par mois,on peut chatter avec ellede vive voix ou par SMS,la suivre au bureau, danssa salle de sport, aucafé, au restaurant, etmême chez elle. Mais entout bien tout honneur :quoi que vous fassiezet au plus fort de vossentiments, cette histoirerestera platonique !Ne vous méprenez pas,cette créature en 3D, prénomméeVivienne, a uncaractère bien trempé :si vous jouez les goujatsou que vous oubliez sonanniversaire, la demoisellene vous adresseraplus la parole ! Et à l’instardes femmes en chairet en os, pour conserverson amour, il faudralui envoyer des motsdoux, des fleurs, voiredes diamants. Là où lesinventeurs du conceptsont très forts, c’est queces cadeaux, bien quevirtuels, seront quandmême facturés à une valeurfixée ! Autre reversde la médaille : si vousdécidez de vous marieravec elle lors d’une cérémonievirtuelle, vous hériterezd’une belle mèredans les règles de l’artqui vous appellera réellementau milieu de lanuit ! Fin avril, Viviennedevrait se fiancer à Singapouret en Malaisie.D’ici à un an, une versionavec petit ami virtuelsera déclinée, pour vous,Mesdames... Et dansl’hexagone ? Avec 7,4millions de célibatairesen France, soit une personnesur 8, le marchédes fans potentiels deces compagnons virtuelsest énorme.Alors pourquoi pas cheznous ?Sandrine GautierDepuis, la marque est venduepar 400 000 points devente dans l’hexagone. LePepsi, lui, apparaît en 1898mais ne débarque en Francequ’en 1962. Ni l’une nil’autre marque de soda n’abien sûr, et de loin, approchéles niveaux de consommationmoyens des paysanglo-saxons. Même si lesjeunes Français en consommentnettement plusque les personnes d’âgemûr, indique un rapportdu ministère de la Santé.Selon PepsiCo France, lesFrançais consommeraientchaque année 8 000 tonnesde sucre en buvant desboissons gazeuses !Gilles Klein(à San Francisco)16économiematin N°26 - Du 21 au 27 mars 2005

VU / LU MONDEparLa Chine veut sauvegarderses exportations de textileLe gouvernement chinois pourrait envoyer une délégationà Bruxelles et Washington afin de négocier lemaintien des exportations de textile chinois en Europeet aux États-Unis. Question à l’ordre du jour : restreindreces exportations qui mettent en péril les acteursdu marché occidental. En janvier, les exportations detextile chinois ont augmenté de 47 % en Europe et de80 % aux États-Unis.Philip Morris s’intéresse à l’AsieL’américain Philip Morris International est prêt à débourser5,2 milliards de dollars pour le rachat de PTHanjaya Mandala Sampoerna, troisième fabricant decigarettes indonésien. Le groupe souhaite étendre sesactivités sur le marché asiatique où les ventes sont enprogression, pour compenser des revenus en baisse enEurope et en Amérique du Nord à cause des menacespour la santé.ACTUFINANCELe troc s’invite sur InternetPortugal : des médicamentsdans les stations servicesLe Premier ministre portugais Jose Socrates a annoncéla fin du monopole des pharmacies dans la ventedes médicaments qui n’exigent pas de prescriptionmédicale. Les distributeurs de produits pétroliers, quifont tout pour que cette mesure ne soit pas limitéeaux grandes surfaces, proposent de vendre des médicamentsdans les 2 000 stations services qui existentdans tout le pays.AGENDAInformatique :des virus indétectablespar les antivirusUne nouvelle génération de menace virale a fait sonapparition : le rootkit est un programme qui pirate lesdroits « administrateur » d’une machine (on en prenddonc le contrôle total), cache des informations auxyeux de l’utilisateur et devient indétectable par les applicationsde sécurité. Une machine infectée sans queson utilisateur n’en sache rien et sans que l’antivirusne soit en mesure de l’éradiquer... le crime parfait.Les médicaments génériques en dangerL’industrie pharmaceutique indienne produit des médicamentsgénériques efficaces à bas prix, exportés versles pays les plus pauvres. Selon l’ONG Médecins SansFrontières, la transposition dans la loi indienne de l’accordsur la propriété intellectuelle (conclu en 1995 ausein de l’OMC) va cependant rendre ces exportationsplus aléatoires. Pour MSF, l’Inde doit donc veiller à ceque sa législation reste la plus flexible possible pour garantirl’arrivée de génériques dans les pays pauvres.5 CONTINENTSInternet bientôt à borddes trains allemandsLa Deutsche Bahn devrait proposer à ses clients de surfersur Internet dès l’automne prochain sur la ligne reliant Cologneà Düsseldorf, puis devrait étendre cet accès à l’ensembledu pays au cours de l’année 2006. De technologie UMTS(haut débit sans fil), ce service serait accessible après l’obtentiond’un mot de passe demandé par SMS.La Bundesbank annonce un bénéficede 676 millions d’euros pour 2004La Bundesbank a surpris les places financières européennesen annonçant un bénéfice net largement supérieur auxprévisions. Il est du à une opération comptable qui a sorti dubilan de 2004 des réserves en contrepartie d’une émissionde marks dans les années 1960 !Tatouages toxiques ?Des chercheurs américains ont détecté la présencede métaux tels que le nickel ou le cuivredans l’encre de certains tatouages. Comme cesencres ne sont pas vendues directement auxconsommateurs, les fabricants ne sont actuellementsoumis à aucune obligation d’informationsur la liste des composants utilisés. D’autres recherchesdoivent se poursuivre pour déterminerla quantité de métaux présents et leur nocivité.17ENTREPRENDRE

MÉDIASagenda éco TV/RadioMÉDIASENTREPRENDRE 5 CONTINENTSAGENDAFINANCE18Good Morning Business :Fabrice Lundy, semaine 6 h - 10 h, revuede presse éco de Nicolas Dozeà 6 h 47 et 7 h 47. Les Grands Débats del’économie : Philippe Manière semaine 10h -12 h. Le Grand Journal de l’éco :Guillaume Dubois, semaine 17 h-23 h.Axel de Tarlé, Le journaléconomique semaine 6 h 50. Édito 7 h 20.Luc Évrard Édito semaine 7 h 50.À la une de l’économie :Jean Leymarie, semaine 6 h 47, 8 h 47et 11 h 47 et Dominique Esway,semaine 18 h 49, 20 h 19 et 23 h 19.Économie Matin : Henry Lauretsemaine 5 h 57, 7 h 57 et 9 h 57.Rue des Entrepreneurs :Didier Adès, Dominique Dambert.Samedi 9 h - 10 h.Aurélie Blonde et Gérard Bonos,semaine 18 h 50.Le Cercle des Économistes, 19 h 55.Le Journal économique :Jean-Yves Hollinger, semaine 7 h 17.Matin Bourse : 7 h 30.Décodage immédiat : Florence Duprat,12 h. Tout info bourse : 17 h.i>Économie :Jean-Jérôme Bertolus, lundi-jeudi 8 h 50,9 h 50 et vendredi 7 h 40.Le Journal de l’Économie :Éric Revel et Benaouda Abdeddaïm,semaine 19 h 40, 20 h 40 et 22 h 40.La Chronique de l’éco : Pascale Winkelou Marc de Chevigny, semaine 6 h 40,7 h 18, 7 h 48, 8 h 40, 9 h 08, 10 h 08et 11 h 18. Le Club de l’éco : Jean-MarcSylvestre, jeudi 10 h 10, 14 h 10, 0 h 10et vendredi 1 h 10. L’Invité de l’éco :Éric Revel ou Benaouda Abdeddaïm,semaine 19 h 50, 20 h 50, 22 h 50.La Bourse en actions : François-XavierPietri samedi à 11 h 10, 18 h 10,et 21 h 10 et rediffusée le dimanche à 20 h 10.Les Matinsde France Culture, chronique économiqued’Olivier Pastré, 7 h 15.économiematin N°26 - Du 21 au 27 mars 2005pub and coOpération séductionde la Sarthe à ParisDes œufs dans les rues de Paris...Les cloches ? Non, la Sarthe ! Cedépartement, qui communiquedepuis 12 ans, met le paquet cetteannée. Une opération lancée le 30mars, pilotée par l’agence Devorsine& Galilée. Le point avec Rolanddu Luart, président du conseilgénéral de la Sarthe.En quoi consiste cette campagneparisienne plutôt insolite ?Toute l’opération événementielleva s’articuler autour de la ligne parisiennede bus 72, dont le numérocorrespond bien sûr à celui du départementde la Sarthe ! Pendant2 semaines, 4 bus, intégralementhabillés aux couleurs de la Sarthe,arboreront ce slogan : « En Sarthe,on manque pas d’air »… Et le longde la ligne 72, le 1 er avril, six « barsà œufs » feront déguster des œufsà la coque, avec des mouillettes !Enfin, le 3 avril, des randonneurssarthois marcheront de l’Hôtel deVille jusqu’à la Porte de Versaillesoù se tient le Salon des randonnéesnature aventure.presseLe rédacteur en chefdu Bien Public créeson « économique »Que cherchez-vous à obtenir ?Nous faire connaître et augmenterla notoriété du département. Denombreux Parisiens ignorent encoreque la Sarthe est seulementà 1 heure de Paris en TGV et à2 heures par l’autoroute A11. Onveut rappeler aussi que, dans laSarthe, la qualité de vie est préservéeet que cette région est trèsbien desservie par les transports.Le but de cette campagne au tonun peu impertinent et provoquant,c’est de faire sourire, de véhiculerune image dynamique.En fait, vous cherchez à développerle business du tourisme sarthois ?Oui, c’est vrai, mais pas seulement.On souhaite que les Parisiensviennent passer des weekendsnature dans la Sarthe, maisaussi, et surtout, on veut séduiredes chefs d’entreprises pour qu’ilsviennent installer leur activité dansla région…Propos recueillis parSandrine GautierRien n’arrête Jean-Louis Pierre.Le rédacteur en chef du Bien Public( quotidien régional diffusé à65 000 exemplaires en Côte d’Or)lance un hebdomadaire économiquebourguignon le jeudi, Écoplus 21. A priori surprenant : LeBien Public de Dijon publie déjàÉconomie Bourgogne, un supplémentéconomique gratuit tous lesmardis ! Pas de problème de concurrence,selon Jean-Louis Pierre,directeur délégué du magazine.« Éco plus 21 proposera une approchedifférente de l’informationéconomique et répondra à sa propreligne éditoriale. » Laquelle ?« Un instrument de valorisationde la vie économie départementale.» Papiers courts, informationspratiques, dossiers spéciaux etinformations émanant d’organisationsinstitutionnelles, patronaleset économiques omniprésentesdans la région. Ainsi, la CGPME,la Fédération du bâtiment oumême EDF et la Caisse d’Épargnesont partenaires d’Éco Plus21. Disponible à partir du jeudi24 mars dans les kiosques deBourgogne au prix d’1,50 euro.SGfil de pubGo Sport chezSaguez & PartnersGo Sport, filiale du GroupeGo Sport (Courir, Moviesport)qui affiche un chiffred’affaires de 658,5 millionsd’euros, a choisi l’agenceSaguez & Partners pourrevoir son concept demagasin et son identité, encohérence avec sa stratégied’enseigne multispécialistedu sport. Coïncidence…Ce relooking intervient aumoment où Leclerc arrivesur le marché du sport.Michel Gondry tournepour EDFLe réalisateur MichelGondry, dont le film EternalSunshine of the SpotlessMind, vient de recevoirl’Oscar du scénario original,est derrière la caméra duprochain spot publicitaired’EDF. Conçu par les agencesBETC Euro RSCG etEuro RSCG C & O, le filmsera diffusé courant mai. MichelGondry a déjà travaillénotamment pour Air France,Gap, Levi’s et Nike.Les marques sur BFML’agence de publicitéRobinson (groupe BBDO)lance Défis de marque,une émission sur la marquequi sera diffusée surla radio BFM. Présenté parGuillaume Dubois,le directeur de la rédactionde la station, ce premier« talk » consacré au débatsur les problématiquesrencontrées par les entreprisesdans la construction,la promotion et la valorisationde leurs marques, seradiffusé tous les mardis,à 18 heures 45.Le Parisien en ligne payantConsidérant « qu’il n’estplus question d’offrir sur lenet ce que l’on fait payerchez les marchands dejournaux », Le Parisiena décidé de passer lesarticles du jour en consultationpayante sur son siteleparisien.com, à compterdu mardi 22 mars. Le sitecontinuera à proposer gratuitementles dépêches et lespetites annonces.

ENTREPRENDREENTREPRENDRE 5 CONTINENTSAGENDAFINANCEACTU20vos droitsLes internautes qui téléchargentdes films ou de la musique pourun usage privé peuvent dormir surleurs deux oreilles. Le 10 mars,la Cour d’appel de Montpellier aconfirmé le jugement rendu parle tribunal correctionnel de Rodezle 13 octobre 2004 qui relaxait uninternaute poursuivi pour téléchargementillégal d’œuvres. Les servicesde police avaient retrouvéchez lui 488 œuvres, musicales ouvidéo, gravées en un seul exemplaire.Ces œuvres avaient été téléchargéesà partir de sites Internetqui ne disposaient pas des droitssur ces œuvres, ou gravées à partird’exemplaires originaux prêtéspar des amis. L’internaute reconnaissaitégalement avoir visionnécertains films à son domicile avecdeux ou trois amis. Comme le tribunal,la Cour d’appel s’est fondéesur l’article L. 122-5 du code de lapropriété intellectuelle qui prévoitque lorsque l’œuvre a été divulguée,l’auteur ne peut interdireles copies ou reproductions strictementréservées à l’usage privédu copiste et non destinées à uneutilisation collective. La Cour a faitune interprétation littérale de cetexte qui ne fait pas de distinctionéconomiematin N°26 - Du 21 au 27 mars 2005rebondirLe rebonddu e-commercePrévu pour l’an 2000, le grandsoir du e-commerce n’a pas eulieu. L’euphorie d’exploiter l’Internetcomme un nouveau canalde distribution avait trop vitegagné les esprits et les cours deBourse. Pourtant, après un krachet de fortes désillusions, le e-business revient... Les dernierschiffres du Panel Acsel attestentde la forte croissance qui touchele mode d’achat par Internet. Unehausse de près de 76 % des transactionsau quatrième trimestre2004 et une progression des ventesde plus de 60 % à périmètrecomparable. Cette tendance nedonne aucun signe d’essoufflement.Le nombre d’acheteurs enligne continue de progresser troisfois plus vite que celui des internautes(près de 24 millions enFrance). Surtout, près de la moitiéexpriment leur confiance dansce nouveau mode d’achat. L’achaten ligne touche toutes les classesd’âge – y compris les 50 ans etplus – qui se révèlent les plus accros.Enfin, ce rebond du e-commerceest lié au haut débit : 61 %des connectés à haut débit sontacheteurs en ligne contre 45 %des internautes.Alain RichemondAuteur de La résilienceéconomique, Éd. d’OrganisationInternaute relaxé : il copiait à titre privéentre l’origine légale ou illégalede l’œuvre copiée. Les juges ontconsidéré que l’usage collectif, telque l’échange de fichiers entre internautespar exemple, n’était pasdémontré. Ainsi, selon cette juridiction,même si la copie est réaliséeà partir d’une œuvre diffusée sansautorisation des ayants-droits, letéléchargement serait licite si l’internautene fait qu’un usage privéde chaque œuvre reproduite. Cettedécision remettrait en cause l’ensembledes modèles économiquesmarketingEt si on parlait d’utilisateursplutôt que de clients ?« Utilisateur » devient un conceptnouveau, peut-être encore plusfort que celui de « client ». Le soucimajeur pour l’entreprise est dese préoccuper du contexte et desconditions d’utilisation du produitou du service qu’elle vend à sesclients... Quand, où, comment,avec qui, pourquoi et avec quelsautres produits ou services tel outel produit est-il identifié, acheté,puis utilisé ? La grande distribution,chez Carrefour, Auchan ouencore Casino, s’est lancée danscette analyse du client-utilisateur.Résultat : changer le parcours habituelau sein du magasin et l’organiserpar univers (la salle debain, la cuisine, le bébé, la femme,l’homme…). Il s’agit d’appréhenderle client dans son contexte d’utilisation.Réfléchir par « univers »,c’est se donner les moyens de rentrerde façon encore plus intimeimaginés aux fins de diffuser desœuvres via l’Internet (Video on Demand,« plates-formes légales »de téléchargement), puisque lesconsommateurs auraient le choix :payer un prix pour accéder aux œuvresou y accéder gratuitement. Nuldoute que ce choix serait facile àfaire...Marie Dubarryavocat au barreau de Parismarie.dubarry@dalverny-demont.comD’Alverny Demont & Associéswww.dalverny-demont.comdans le contexte d’utilisation duclient. C’est lui suggérer plus deproduits selon telle ou telle actiondans sa vie quotidienne. C’estaussi faire en sorte qu’il n’oublieaucun produit dont il aurait besoin.Par exemple, suggérer àun homme, dans le contexte durasage, une huile avant-rasage, unrasoir, des lames, une crème aprèsrasage,une crème hydratante, unafter shave… alors qu’il n’est venu(magasin virtuel ou non) que pourle renouvellement de ses lames derasoir. La pertinence contextuellegénère davantage de réflexesd’achat. Ne serions-nous pas alorsdans la connaissance ultime et véritabledes besoins du client ? Unmoyen pour augmenter la consommation.Dehaes © Dupuis, 2004.Olivier Chaduteaucontact@dayone.fr

onne assietteLe saumon d’élevageaussi riche en oméga-3que le sauvage…1 portion de saumon =100 %des apportsnutritionnels conseillés(ANC) hebdomadairesen DHA (acide grasoméga-3)Source : Auchan/Marine HarvestSauvage ou d’élevage ? Les règlesde l’étiquette contemporainerecommandent de définir sur lesétals des poissonniers la provenancedes poissons. À l’heure du« tout nature », on aurait tendanceà préférer spontanément lesaumon sauvage. Une réjouissanteétude a été présentée lors d’unatelier pratique à l’École de Médecinede Paris, dans le cadre de Dietecom,par le Dr Jean-Marie Bourre,auteur, entre autres, de La Véritésur les oméga-31 : « L’homme vasur la lune, mais n’est toujours pascapable de déterminer avec exactitudela composition de sa nourriturequotidienne ! » À la demanded’Auchan, Marine Harvest, grandeentreprise norvégienne d’élevagede saumon, a diligenté cette étudeafin de garantir pour la premièrefois la teneur en acides gras à longueschaînes EPA et DHA des filetsde saumon d’élevage. C’est l’étudedes saumons sauvages qui sert deréférence, car naturellement trèsriches de ces fameux acides grasdont on a découvert récemmentle multiple pouvoir protecteur(prévention des maladies cardiovasculaireset de l’infarctus cérébral,mais aussi action bénéfiquesur le système nerveux et le bonfonctionnement du cerveau*). Lesaumon, poisson carnivore, a uneactivité enzymatique réduite. Il nepeut donc transformer l’acide alpha-linoléniqueen EPA et DHA àpartir d’une alimentation composéed’huiles végétales. D’où la nécessité,désormais clairement établie,de nourrir surtout d’huiles depoissons les saumons d’élevagepour s’assurer qu’ils sont au moinsaussi riches, sinon plus, en oméga-3 que les saumons sauvages. Bonnenouvelle ! Nous n’aurons plusbesoin de vérifier la forme desécailles des saumons sauvagesou d’élevage chez le poissonnier,seul moyen d’établir la différenceentre les deux. Voilà un distributeurqui a trouvé un bon moyen denous garantir qu’ils reviennent aumême. Un exemple à suivre.Nathalie Hutter-Lardeaudirectrice Altantic Santéwww.agence.atlantic-sante.info* Sans parler de la prévention d’autrespathologies, maladies psychiatriques,dermatologiques, ostéoarticulaires, certainscancers et même le vieillissement.1. Editions Odile Jacob.voyageDu nouveaude l’autre côté du ChannelSo British !Pour tous les amateurs de l’inventeurdu clair-obscur, la NationalGallery reçoit jusqu’au 22 mai lesdernières œuvres du grand maîtreCaravaggio. À ne pas manquernon plus, un thé chez Fortnum &Mason et l’incontournable relèvede la garde… WE de 2 jours/1 nuitau Manoir Millennium Baliley’sHotel, A/R en Eurostar et petitsdéjeuners. Entrée à l’exposition :16 €. 235 € pour les week-endsde mars et 250 € en avril et mai.01.42.71.44.44.www.gaeland-ashling.comUne maison dans les HighlandsL’idée est originale : une maisonlouée sur la côte ouest de la péninsuleirlandaise pour un séjourd’une semaine. Au programme :Le parc national de Killarney, laville de Glengariff nichée au cœurd’une baie protégée, les hautesterres de la péninsule de Beara,domaine des cascades et des lacs,et bien sûr Kenmare qui marqueavecle point de départ du « Ring ofKerry » et de l’Atlantic Drive. Séjourde 8 jours au départ de Parisà partir de 585 €.www.comptoir.frFaim des idées reçues !Il existe, c’est désormais certain,une véritable gastronomie britannique.C’est en tout cas ce queclament haut et fort les 17 établissementsqui, à travers tout lepays, viennent de décrocher leur1 ère étoile dans le célèbre Guide Michelin2005. Les occasions de fairedignement ripaille dans la perfideAlbion se multiplient… Ainsi à Londresoù le restaurant Assaggi, véritablepetit trésor niché au 1 er étaged’un pub victorien de Notting Hill,vient de recevoir sa première étoilepour sa cuisine italienne de hautequalité.Pour en savoir plus :www.visitbritain.com/frStéphanie Clément-GrandcourtBIEN VIVRE MÉDIASENTREPRENDRE 5 CONTINENTSAGENDA21

HIGH TECHPage coordonnée par JB Giraud. Rédaction Judikaël Hirel.Page coordonnée par JB Giraud, rédaction Judikael HirelHIGH TECHBIEN VIVRE MÉDIAS ENTREPRENDRE 5 CONTINENTShigh techÀ l’Est, du très nouveauLe Cebit, plus grand show high-tech d’Europe en Allemagne,vient de fermer ses portes à Hanovre. Musique, légèreté, mobilité…Minuscule sélection (à suivre) au sein de la pléiadede nouveautés dévoilées.automobileOctavia 2, la Passat de SkodaSkoda est bel et bien une référenceen matière d’automobile. Du tempsdes régimes communistes, la marquetchèque fabriquait des voiturespopulaires avec de préférence desmoteurs à l’arrière. En intégrantcette marque, le groupe Volkswagena acquis un réel potentiel technique.Il a réussi à faire de Skodaun vrai niveau d’excellence. CetteSkoda Octavia est en quelque sortela Passat de la gamme, une berlinefamiliale de 4,57 m de long capabled’accueillir 5 adultes sans qu’ils segênent. La voiture offre l’un des coffresles plus grands du marché avec560 dm 3 , 100 dm 3 de plus que lamoyenne des berlines de cette catégorie.Sa cinquième porte, un hayon,bien pratique pour les vide greniersde week-end, sert cet espace. Avecle moteur diesel de 140 CV de notremodèle d’essai, nous eûmes dequoi affronter les longs trajets. Saboîte mécanique 6 vitesses lui donneun appétit d’oiseau : nous avonsconsommé 5,3 litres de gazole aux100 kilomètres. L’Octavia est uneÀ l’oreille pour l’œilL’oreillette JX10 de Jabra est presque un accessoire de mode.Kit Bluetooth, il ne pèse que 10 g et mesure moins de 4 cm.Le volume de l’écoute augmente automatiquement en fonctiondu bruit environnant. Avec 6 heures d’autonomie enconversation, 80 heures en veille.Jabra JX10, bientôt dispo, www.jabra.comMobile musiqueparmi les baladeurs MP3 intégrés dans un téléphone mobile,le tribande My X6-2 de Sagem, avec kit mains libresstéréo et 256 Mo avec une mémoire Micro SD, vaut le coup d’œil.Il dispose aussi d’un capteur 1,3 mégapixel avec zoom numérique 8x.Sagem my X6-2, bientôt dispo, www.sagem.comTéléréceptionVous avez peut-être cédé à la tentation de l’écran LCD ouplasma. Restent ces fils disgracieux à effacer. Cette TV LCD15 pouces d’à peine 4 kg reçoit jusqu’à 35 mètresde son boîtier de transmission programmes TV comme vidéosstockées sur ordinateur.TV LCD LG 15LW1R, bientôt dispo, www.lge.com/frmachine à rouler, lasuspension est efficace,la direction préciseet l’équipement richementdoté. Dommage,les sièges au dossierparticulièrement dur.Bref, vous avez réellementune Passat quicoûte de 4 000 à 8 000 euros demoins que l’inspiratrice : l’Octaviacommence à un peu plus de 20 000euros. Pourtant, il se vend en Francetrois fois plus de Passat que d’Octavia,15 000 contre 5 000. L’explicationest simple, la marque Skoda n’apas le renom de Volkswagen, d’oùce tarif. On ne va pas réinventer lecommerce !Gérard JouanyÉCONOMIE MATIN – 60 rue de Ponthieu – 75008 PARIS – Tél. : 01 56 43 24 44 – Fax : 01 56 43 24 25 www.economiematin.com – initialenom@economiematin.com« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans lescas déterminés par la loi. » Article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789.Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-Baptiste Giraud – Rédacteur en chef : Olivier Magnan – Rédaction : Éric Revel, Aude Leroy, Véronique Rigolet, François Guguen, Gilles Klein, GérardJouany, Laure Tosin, Judikael Hirel, Laure Japiot, Muriel Roy, Sandrine Gautier, Julie Colin – Analystes datops : Patricia Lefrère, Jean-Christophe Lahary – Éco Baromètre datops : Xavier Simon, Pierre-Antoinede Metz – Président du comité de suivi éditorial : Alain Fourment. Administration : Virginie de Gouberville. Conception graphique : Nathalie Sautière. Régies publicitaires : NewRégie, Stéphane Moullé-Berteaux, Hubert Godet, Sylvain Mortreuil, Axel Askenasi, Audrey Philippot, 01 47 72 72 88, publicite@economiematin.com – MRE (emploi-formation), Claudie Duboisset, 01 47 38 50 49, claudie.duboisset@mre-medias.fr. – MultifinancesConseils Europa (publicité financière) 01 57 28 39 46. Marketing Développement : Aude de Rose – assistante : Soizic Laurent. Opérations/Diffusion : Frédérick Fabry, operations@economiematin.com.Relations Presse : Pro-File Presse, 65 rue de Sèvres, 92100 Boulogne-Billancourt, Gaëlle Toussaint 01 46 05 86 59, gtoussaint@ pro-file-presse.com ISSN 1767-722X. Numéro de commission paritaire en cours.Imprimé par Québécor, Torcy. Distribué par GD International. Ce numéro a une valeur de 0,50 centime d’euro – Abonnements : 01 56 43 24 44, abonnement@ economiematin.com, 35 euros par an.ÉCONOMIE MATIN est distribué à 200 000 exemplaires dans les quartiers d’affaires de Paris et des principales grandes villes françaises. Il est édité par la SAS de presse LE POOL PRESSE, au capital de 61 600euros, ayant pour principaux associés Bleucom, datops, Jean-Baptiste Giraud, Société Bretonne de Développement. Tout droit de reproduction réservé. Photos. Une : 2005 Electronic Arts - page 4 : France Télécom,Sony Ericsson – page 5 : Nokia – page 6 : Astra, Nokia – page 8 : Pierre-François Grosjean / France Télécom - page 9 : Laure Tosin, Corbis-Paris 2012, J. Millet-Paris 2012, Simulation Archivideo-Paris 2012, JBVNews – page 10 : Marc Verhille / Mairie de Paris – page 14 : 2005 Swiss International Air Lines - page 15 : Astra, photothèque Amiens – page 16 : Communauté Européenne 2005 - page 17 : University of Arkansas,Communauté européenne 2005 - page 23 : Guyisaac.com.22 économiematin N°26 - Du 21 au 27 mars 2005

Contact commercial publicité Emploi/Formation : Medias & Régie Europe -Claudie Duboisset, 01 47 38 50 49, claudie.duboisset@mre-medias.frEMPLOI / FORMATIONformationMastères spécialisés très prisésJeunes diplômés & salariésMaster, mastère, mastère spécialisé... Mêmecombat ? Pas du tout ! Le master anglo-saxon,dit Master of Science, est accessible un an etdemi après le baccalauréat et délivre un diplômede bachelor, c’est-à-dire bac +4. Lemastère européen s’inscrit, lui, dans la nouvelleréforme LMD (licence-mastère-doctorat) :il requiert un niveau licence (bac +3) et donneFormez-vous à un métier et valorisez vos compétencesPréparez un Mastère Spécialisé accrédité* MS Systèmes d’Informationpour le Management MS Manager Télécompensez >www.int-evry.fr/masteresintmanagement-masteres@int-evry.frTél. : +33 (0)1 60 76 45 98Pensez aussi aux MS de TÉLÉCOM INT- en Réseaux et Services- en Sécurité des Systèmes et des RéseauxINT Management est une Grande École publique, membre du ChapitreManagement de la Conférence des Grandes Écoles et membre deEuropean Foundation for Management Development (EFMD). Ellepartage son campus avec la Grande École d’ingénieurs TÉLÉCOM INT.ft 201x70.qxd * Les Mastères 17/03/2005 Spécialisés INT Management 12:24 sont Page accrédités 1 par la Conférence des Grandes Écoles.4 e SALON RECRUTEMENT DES FONCTIONS COMMERCIALES61 entreprisesqui recrutent,1700 postesà pourvoirCOMMERCIAUXVENEZ RENCONTREZLES ENTREPRISESQUI RECRUTENTle grade bac +5. Le Mastère spécialisé (MS)enfin, accessible après un bac +5, est une marquedéposée par nos fameuses grandes écolesfrançaises. Gérard Carnat, expert Mastèreauprès de la Conférence des Grandes Écoleset directeur de la formation à Télécom INT, expliqueque « les mastères spécialisés permettentnotamment aux jeunes diplômés d’écolesd’ingénieurs ou de commerce d’ajouter à leurcursus une formation complémentaire : soit unapprofondissement dans leur domaine, soit uneseconde compétence ». Samuel Lebain, chargéde projets chez Unifer Environnement, avaitainsi choisi le MS Entrepreneurs de l’École demanagement de Normandie pour complétersa formation d’ingénieur en informatique. « Jen’avais pas envie de me cantonner à une fonctionde programmeur toute ma vie, raconte-t-il.Grâce au mastère, j’ai acquis des compétencesen gestion, en ressources humaines, en marketing,tout en gardant les connaissances techniqueset la rigueur que m’avait apportées monécole d’ingénieurs. Cette double compétencem’est déjà très utile et me sera indispensablesi je monte ma propre entreprise ! » La Conférencedes Grandes Écoles a déjà accréditéplusieurs centaines de mastères spécialisés etil s’en crée chaque année de nouveaux, dansdes domaines très variés. D’une durée d’unan en formation initiale, ils peuvent s’étalersur plusieurs années en formation continue(cours à distance ou le soir). Les frais descolarité s’échelonnent entre 3 000 et 10 000euros mais le retour sur investissement se révèleassez rapide : un mastère dans une écoleprestigieuse valorise le CV et la spécialisationapporte des compétences directement exploitablespar l’entreprise. Bref, un investissementà envisager en cette période peu faste pour lesjeunes diplômés…Laure Japiot4 e !DITIONPROFILSCOle salon recrutement des fonctions commercialesAu CNIT à Paris-La Défensele 12 avril 2005La période d’inscription au salon est désormais close,si vous n’avez pas pu vous inscrire,le salon vous ouvre ses portes de 14h00 à 19h00EMPLOI / FORMATION BIEN VIVRE MÉDIASENTREPRENDRE 5 CONTINENTSEn partenariat avecPartenaire presse23

www.toyota.frToyota PriusElue voiture de l’année 2005SAATCHI & SAATCHI - TOYOTA FRANCE - 92420 VAUCRESSONToyota Prius. Le futur commence maintenant.“Sans volonté de changement, il n’y a pas de progrèspossible”. Nous ne sommes visiblement pas les seulsà croire à cette formule puisque la Toyota Prius a étéélue “Voiture de l’année 2005” par la presse spécialisée. Véritablerévolution dans le monde de l’automobile, elle est dotée d’un systèmede propulsion hybride (Hybrid Synergy Drive) à la fois performantet écologique. La Toyota Prius associe un moteur électriquezéro émission et un moteur essence, passant alternativement del’un à l’autre ou les combinant en fonction des conditions deconduite et sans jamais recourir à une recharge extérieure desbatteries. Elle produit chaque année une tonne de CO2 de moinsqu’une berline familiale à moteur Diesel (1) . Avec la Prius, Toyota metla technologie au service de l’environnement pour vous permettrede conduire dès aujourd’hui l’automobile de demain.**Aujourd’hui, demain. Consommations L/100km (Normes CE) : cycle urbain, extra-urbain, mixte : 5,0/4,2/4,3. Emissions de CO 2 : 104g/km. (1) Moyenne calculée sur 20 000 km/an.