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ColloqueUNAF/ESHDenis JACQUATSelon moi, il est inadmissible d'expulser une personne âgée de son logement au prétexte de la sousoccupation,et ce pour des raisons essentiellement psychologiques.Jean-Yves LE BOUILLONNECIl est vrai que personne n'en a l'intention mais la loi a établi l'instrument pour y parvenir.Alain LECERFAu sujet des services à la personne, je voudrais indiquer que nous avons mis en place un projet decyclo-pousse dans un établissement à Villeurbanne. Cette initiative s'inscrit parfaitement dans laperspective de l'environnement durable et fonctionne tellement bien que nous sommes en train dedévelopper ce système dans d'autres communes, notamment en région parisienne.Françoise BAS, UNAFAujourd'hui, les trajectoires peuvent être réversibles puisque quelqu'un d'aidé peut devenir aidant.Par exemple, des parents doivent s'occuper de nouveau de leurs enfants jeunes en rupture familialeou de travail. Il faut donc réfléchir aux possibilités de leur redonner un nouveau départ dans la vie.Étant originaire de l'Auvergne, j'aimerais également signaler la disponibilité très importante delogements vides dans un département comme le Cantal, sinistré sur le plan du travail et destransports. Il n'existe donc pas de solution unique pour l'ensemble du territoire français.Béatrice HERBERT, ANILLes problèmes liés au vieillissement se posent de manière croissante dans les 75 agences de l'ANILen France. Les questions soulevées se trouvent au carrefour du code de l'habitation et du médicosocial,ce dernier domaine ne relevant pas du tout des compétences de l'ANIL. Beaucoup dedemandes concernent l'aménagement d'un espace à domicile pour un parent âgé car les foyersspécialisés coûtent trop chers. La problématique de l'habitat articulée avec celle du vieillissement etde la dépendance génère des situations compliquées.Beaucoup d'intervenants se sont offusqués de la mobilité subie par les personnes âgées, un point devue compréhensible sur le plan humain mais à relativiser s’il est comparé à l’hébergement dejeunes couples dans des conditions insalubres. Toutefois, la situation de mobilité subie est bien sûrintolérable pour le ménage âgé forcé à quitter le lieu de toute sa vie.Néanmoins, il existe d'autres cas de mobilité subie moins connus. Ainsi, contrairement aux idéesreçues, les locataires âgés dans le parc privé sont très mal protégés si leur bailleur est lui-même d'unâge avancé et dispose de peu de ressources. Une grande partie des 600 000 allocataires duminimum vieillesse est logée dans le parc privé. Or, le congé donné par le bailleur privé plonge lesménages adultes dans de grandes difficultés. Dans le cas où les enfants du bailleur veulent pratiquerun loyer plus cher ou reprendre le logement, ces personnes âgées ne retrouvent pas dans leurquartier un locatif privé abordable. Elles se tournent alors vers le parc HLM, ce qui expliquepourquoi certaines d'entre elles se retrouvent dans le dispositif du DALO. En effet, des personnesâgées estiment avoir le droit au retour dans leur commune de naissance.Paris, le 15 mai 2009 20

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