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ECHOS ECHOS - E-Corpus

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DIMANCHE 30 DECEMBRE 1935 20 C S98» ANNEE N* 52ioj AIX t*> iJournal Politique, Commercial, Littéraire et Mondain -< Feuille d'Annonces Judiciaires et LégalesAbonnement : Bouches-du-Rhône et Dép. limit. ; 11 fr. Autres DéP: 12 fr. JOURNAL BI^ipjJJîAPAIBE FONI3E EN 1837 l^xp^iri^ FourgeoisieSi nous nous penchons sur l'origine de laplupart des hommes qui, de nos jours, sesontdistingués, nous découvrons derrière eux unelente ascension et une longue patience. Ray¬mond Poincaré et les siens appartenaient a unelignée de bourgeois peu à peu grandis par letravail et par l'épargne, par la formation deces fortunes modestes qur coûtaient tant'd'efforts, tant de suite dans les desseins etqui procédaient, d'une pensée désintéressée,puisqu'elles étaient employées à donner auxIils plus de savoir qu'aux pères, et souventdes loisirs pour accéder au savoir pur,celui quine sert qu'au bien commun et au progrés del'esprit. Avee une réussite plus que parfaite,l'histoire de la famille Poincaré a été celle demilliers de familles française qui, tout en pra¬tiquant l'économie, en administrant avec sévé¬rité des biens ordinairementmédiocres, avaientfilus déconsidération pour les idées que poures richesses, regardées comme un moyen etnon comme une fin. Ainsi s'est renouvelé àÎioint nommé le haut personnel du pays, ainsiui ont été fournies en abondance ces élites dontune civilisât ton et un Etat ne peuvent être pri¬vés sans décliner et sans périr. Le cas de votreconfrère se confond avec la destination supé¬rieure de cette bourgeoisie modeste qui porte lenom de classe moyenne et qui a médité dans lesilence de la vie provinciale, tant de destinséclatants. Nul mieux que Raymond Poincarén'a répondu à l'intentiondes peines que depuisprés de cent ans les siens avaient prises.Naln'a été plus fidèle à la leçon que contiennentpour des caractères élevés les sacrifices consen--tis en vue de l'avenir. ..Héritier de bienfaitsobs¬curs, il. les a payés par un zélé farOuche'deprobité et de labeur au service de la patrie.Je ne craindrai pas une anticipationpeut-êtrepropre à déranger l'ordre d'un discours en levantici le coin' d'un voile qui était baissé pour tousà l'heure où Raymond Poincaré entrait dans lavie. Ces familles semblables àla sienne, quipoursuivaient' la mêmetâche dans la même pen¬sée de progrès et d'élévation, un bouleversementdes conditions sociales les attendait.Ges patri¬moines, il serait souvent plus vrai de dire cespécules^ frêle espérance, fruit de tant desoins,ils étaient condamnés à s'étioler et à périr. Gesquelques milliersde francs de rente qui assu¬raient jadis l'indépendance,que sont-ils deve¬nus ?Depuis des siècles, la petite bourgeoisiefrançaise a été une infatigable pépinière de ta¬lents. Quand on aura achevé de la détruire,onne sait pas tout ce qu'on aura tué. Le paysn'aura plus de cadres. La révolution même,s'il en survenait une, ne trouverait pas lesJacques BAINYILLE(Discours de réception à l'Académie)<strong>ECHOS</strong>PROPOSLe docteur Miron, directeur de la prison d'Hoilovay,en Angleterre, vient de mourir. Et sonnom devra rester cher aux délinquantes passéeset futures. Ge fut. lui qui obliut en 1927 cen'est pas vieux qu'onlaissât un petit miroiraux prisonnières et celles-ci lui en surent ungré "'infini'. « Vous ne savez pas, avait-il dit auministre de la justice eu plaidant leur cause, cequ'est un miroir dans la vie d'une femme.Laissez-les choisirentre un bout de glace et lepain quotidien, pas une d'elles ne choisira lepain. » Pitoyable, ce psychologue ajoutait :a Même une criminelle ne doit pas être traitéeainsi, »Je ne saissi le même usage est adopté cheznous et n'avais jamais songé encore à ce quepeut-être, fût-ce pour la moins coquette d'entrenous, une vie où l'on ne sait même plus le vi¬sage qu'on a. Cette , constatation machinaleparfois,' faite plusieurs fois au eours d'une jour¬née, comme elle doitmanquer, en effet, à quien est privée des semaines, des. mois, des ans !.Pouvoir se regarder, c'est ne pas se voir vieil¬lir. On dit bien : « J'ai mauvaise mine, j'ai unesale tète », mais on ne s'aperçoit qu'insen¬siblement, peu à peu, des ravages, du temps.Etre confrontée tout à coup avec celle qu'on estdevenue entre les murs d'une prison, cellequ'on ne connaît pas encore et qui surgit de¬vant vous avec cette figure à laquelle on n'estpoint habituée et qu'ont burinée le chagrin, leremords.la détresse, la solitude, c'est une puni¬tion de plus. Perdre l'image qu'on avait gardéede soi et retrouver à sa place l'image d'uneétrangère... de cette étrangére-là !...C'est moral ? Peut-être... Mais quelle sensi¬bilité,quelle bonté réelle dut posséder l'hommequi fit aboutir la réforme dont se moquèrenttant d'autres :laisser aux captives des miroirs.H. G.. ***Les fêtes de" Noëlfont le bonheur des confi¬seurs et des marchands dechocolat Sait-on àce propos que c'est seulement au XVI- siècleque (ut introduit en Europe l'usage du choco¬lat ? Ce sont les conquérants espagnols qui rap¬portèrent du Nouveau-Monde, et Marie-Thérèseen répandit l'usage en France après son ma¬riage avec Louis XIV.Jusque là nos ancêtres ne connaissaient queles dragées dont ils faisaient grandeconsom¬mation. Hommes et femmes avaient toujourssur eux leurs drageoirs qui étaient parfois depetites^merveilles d'orfèvrerie.aLe Duce n'aime pas les arbres de Noël. Etdésormais .on n'en verra plus en Italie.Des circulaires. ont été envoyées par le secré¬taire du parti fasciste à tous les secrétaires fédé¬raux, pour interdirel'entrée et la mise en ventedes sapins taillés.:Mais les * crèches » gardent la faveur, deM/* Mussolini ; et l'oncontinuera à vendre lespetits personnages de plâtre peint,représentantl'Enfant Jésus, la Vierge, les mages.Le Vatican a pris une position concordante :l' Osservatore Romano déclare que l'arbre deNoël est une coutume païenne.Des mauvaises langues disent à Rome quec'est surtout parce.que c'est une traditionan¬glaise..../..'.,.,.. W. "^ Le gardien-chef de la prison de l'Etat de Tenessee,aux Etats-Unis, vient de publier unecurieuse statistique 'd'où il ressort que, alorsque les femmes détenuesreçoivent très peu devisites dé leurs -maris: ou de leurs amis, lèshommes par contre sont perpétuellement visitéspar leurs épouses. Le directeur de là prisonajoute qu'il rie se souvient pas d'avoirvu unhomme solliciter la mise en liberté de sa fem-'ine, alors que son bureau est encombré d'épou¬ses en pleurs sollicitant, la grâce, de leurs maus.Nous laissons^aux féministes .le sdinsdé tilerde ces observations lés conclusions quis'imposent' * *C'est l'Allemagne qui est le pays des ' oiesou, tout au moins, celui où l'élevage de cesintéressants volatiles est le plus en honneur.Les gens d'outre-Rhinsont très friands, en effetde leur chair grasse et, a Noël, ils en fontuneconsommation « koïossale ».Rien qu'à Berlin, dans la seule nuit de Noël,on dévore 500.000 oies. Dans une villecommeHambourg* la consommation s'élève a 100.000et il n'£ a pas une' bourgade teutonne où l'onne sacrifie quelques oies pour célébrerconve¬nablement la nativitéLes amis d'Hitler armerontpeut-être à sup¬primer dans leur pays tout ce -qui rappelle lechristianisme ; ils n'oseront jamais interdireies traditionnelles ripailles autour de l'oie.La presse polonaises'occupe beaucoup en ce gmoment d'un certain VeladislavSkieresza, unmodeste paysan qui habite à Grutkovoy petitvillage inconnu, hier encore, du grand public.En présence d'une foule de journalistes,Skie¬resza s'est livré, la semaine dernière, à une ex- . ^périence qui justifie cet intérêt. Par un temps ]NÎQ©1 4 W$splendide, sous un ciel entièrement bleu, il a à^IVp^J-


Nécrologie-Nous avons appris avec «regretVa- m Eugène Audinet professeur hoamort de «*{£*de Dr0it d'Aix et de PoinPt^J&I^^^\e-Yî^rie,décédédanstiers, -»?ireche2 son fils M. André Audinet, prouneem-LE DIMANCHE DES SPORTIFS AIXOISFOOTBALLUne fois de plus le soleil n'a pas voulu favo¬riser les ébats de nos sportifs, et c_ést par untemps couvertet froid que se déroulèrent di¬manche après-midi l^s^di-fiérentes rencontresinscrites au programme de la journée.Malgré cela, le stade du Pigonnet connut unenombreuse affluence, venue assister àla ren¬contre amicale entre les cheminots sportifs deMontpellier et l'Unijûn Sportive Aixoise.Notreéquipe locale s'aligna sur le terrain sans Arcôs-Lloppis, Hilpert et Casanova I maladesou enpermission. Mais grâce aux nombreuses réser¬ves, les vides furent comblés, sans que =1équipeeut à souffrir de façon sensible de l'absence destitulaires. , , .Les Aixois remportèrent, par 4 buts â i,belle victoire, et la partie qu'ils jouèrentballa littéralement l'assistance.Depuis longtemps nous n'avions vu uneéquipe Aixoise pratiquer avee une telle maî¬trise La précisiou des passes,la rapidité duieu, l'ardeur que mirent les joueurs dans leurlutte pour remporter la victoire firent 1 admira-ULesd"chèminots'' alignèrent des joueurs trèsathlétiques possédant une bonne technique,maismoins rapides que les Aixois, Lemeilleur futle gardien de buts Clary, transfuge du F. C. deSètequi fournit une partie formidable, et sauvason 'équipe d'une défaite plus lourde.Du côté Aixois, tous jouèrent unbon matchet sont à féliciter, avec cependant une mentionspéciale à Lescourret, qui, très brillant au postede demi-centre, se montra les meilleur desvingt-deux joueurs. Félicitons également larbitreM.Constant, qui se tira parfaitement de sesdélicates fonctions._A Marseille, les '-juniors" de l'UnionSpor¬tive Aixoise disputaient leur dernier match dela foule éliminatoire du championnat et rem¬portèrent par 3 butsà 0 une nouvelle victoiresur l'équipe du Bon-Pasteur. Nos "juniorster¬minent ainsi premiers du classement de leurnoole avee 7 victoires sur 8 matchs joués. Leurseule défaite fut enregistrée à Aix où i s per¬dirent par 4 à 3 devant les Aygaladesà la suited'un arbitrage scandaleux. Les voilà donc clas¬sés pour les demi-finales du championnat deProvence "juniors", cela va devenir plus sé¬rieux et plus dificile.Il faudra qu'ils jouentavec énergie et la plus grande volonté, s ilsveulent arriver à terminer en tête, et se qualifierpar la suite pour le champiorînat des juniors dela Ligue du Sud -Est qui réunitles meilleureséquipes des Districts de Provence, Côte d'Azuret Languedoc. . * .Les "minimes" eux aussi ont terminé leurpoule par une nouvelle victoire obtenue par 1 à0 contre Bon-Pasteur. Mais moins heureux queles "juniors" ils ne se classent quetroisièmesde leur poule et voient ainsi leur qualificationleur échapper de justesse. Cependant ils ontréalisé pour leur première année dechampion¬nat car tous sont des débutants, une bonne sériede performances.Sur dix rencontres, ils ont 6 matchsgagnés,1 nul, 3 perdus. Tous seront encore qualifiés"minimes"la saison prochaine, et profitant del'expérience acquise cette année il est certainqu'ils feront beaucoup mieux. _ ;L'équipe deuxième en déplacement, Lauris,et privée de deux ou trois titulaires fit néanmoinsbonne contenance devant l'équipe localequi triompha par 2 buts à 1. A demain la re¬vanche à Aix.Le F C Aixois qui recevait au terrain muni¬cipal l'Union Sportive Dignoise remporta unenouvelle victoire et inflligea 6 buts aux Bas-Alpins qui ne purent en rendre qu'un seul. Cefut une jolie partie malgré l'état du terrain,iouée très correctement par les deux équipes.1 - BASKET-BALLLes championnats du Littoral battaientleurplein dimanche derniei et toutes nos équipesétaient à l'ouvrage. A Aix le B. G. Aixois (1)battit l'U. A. Marseillaise (2) par 35à 20, maisfut battu en équipe seconde par 16 à 8. Le B. C.P L M (1) s'adjugea sans peine une victoire-- obtenue par forfaits sur l'O. M. (1) qui ne pré¬senta que trois joueurs. L'équipe seconde descheminots fut également victorieuse de 1 O. M.(2) de façon nette par 45 à 24. Les équipes 1-et 2- de l'U. S. A. en déplacement à Toulon. contre le Rugbv-Clûb gagnèrent de justesse. Enéquipe première, l'absence de Tabardel, blessé- contré 'Tourbe se fit lourdement sentir, et cen'est que par 33 à 30 que les Aixois furentvic¬torieux. L'équipe 2- comme son aînée ne putque mettre deux points de plus à son actif etgagna par 19 à 17. Les Aixois se plaignirenténormément de l'arbitrage des officiels Toulon¬nais et de la brutalité du jeu de leurs adversairesPour le championnat de France des Patro¬nages, l'Avenir Aixois rencontrait à Valence; l'alerte de Chambéry. Par 20 points à 15 lesAixois assurèrent leur qualification pour le pro¬chain tour. Nos sportives, également firent desétincelles, etl'équipe féminine de l'U. S. A.," décidément en grande forme, se paya le luxede remporter deux victoires dans la mêmejournée Elles triomphèrent en effet le matinpar 58 à 7 de la Massialotte, et l'après-midipar 56 à 10 de l'U. S. desPoilus de Toulon.Au StadeF. Bouisson, l'équipe féminine duB. G. Aixois obligea l'U. A. Marseillaise à s'in¬cliner par 35 à 20, mais les Marseillaises prirentleur revanche en équipe 2- et furent victorieusespar 16 à 8.STADE DU PiGONNETDimanche 29 décembreFOOTBALLS. C. de Lauris {!) contre V. S. A. (Réserve)L'équipe réserve de l'Union Sportive Aixoisetiendra demain la vedette au terrain du Pigon¬net. Composée d'éléments jeunes, possédant debonnes qualités,cette équipe pratique un footballagréable et vaut surtout par l'ardeur qu'elle>' apporte à la lutte. L'équipe de Lauris qui atriomphé dimanche dernier chez elle par 2 à 1, aura: besoin de faire' appel à loutes ses ress;.sources si elle veui Confirmer son succès dudiinancheprécédent.V : "Les jeunes Aixois sont décidés à prendreleur revanche, et mettront tout en uvre pour yparvenir. Coup d'envoi à 14 h. 15.DAR1Gnotre ville,fesseur à notre Faculté dé Droit. Après avoirfesseur *"^itYXixde 1903 à 1914, M. Audi-^P^^nommé 1ia acuité de droit deIl fut un des maîtres du droit inteimanetavait été nomméPoitiers. «JS^i^^JSslenu"à CambridgetiOUia93f POati doit ^Remarquable, traité delïo t oiernational et de nombreux ^cksquiw autorité. Nous prions M. Audmet et safamilfeTcroire à la part bienvive que nousPT°MnmeàVer^la mort de son mari, le commandant EdouardVeSé de l'artillerie coloniale qui avait pris saretraite dans no^re ville. Nous prions Mme Vergéd'agréer nos respectueuses condoléances.Marseillaise et utmigue - Perception du 2au 16 janvier inclus, les mardis et jeud« «te «à 14 h. et ies dimanches de 8 à 10 h, rueFabrot 15. _ JT .Peadant tout le uuns ae décembreau SalonPaul TOSTAIN8, Place des Prêcheurs, Télép. 4 91Indéfrisable réclams 70 fr,A la Cour dAppei.L'installation de M. lepremier président Loison a eu lieu vendredidernier, en présence de nombreusespersonna¬ges civiles et militaires.M. Roi procureur gé¬néral a prononcé un très beau discours. Il a faitl'éloge de M. de la Broize, magistrat dmstingué,affable dont tout le palais avait pu apprécierl'élévation de caractère etsa haute conceptiondu devoir professionnel. M. Roi a ensuite évoquélacarriére^deM Loison, magistrat émmentqui après une brillante conduite # pendant aluerre a occupé de hautes fonctions danslamagistrature des provinces reconquises. M. Ma¬gnin, président doyen et M. Loisonont ensui emis la parole. A l'issue de l'audience M lepris in P*V^y_ lM fêUcjtalions desCroix-Rouge Française. La société desecours aux Dlessés milUaires et l'Union desFemmes de France feront dire leur messeannuelle, demain dimanehe 29 décembre à11 h. 1/4, dans la basilique de St-Sauveur. SonExcellence Monseigneur Roques abien vouluaccepter de présider ia cérémonie et d'y pren¬dre la parole. 'Etiquettes d'étalagessur cellulo et cartonPanneauxpublicitairesSpécialiste : 12, rue NazareîhPrix au-dessous du tarifRevue « Le Feu d.Tous les bons proven¬çaux, tous les amis de la Provence qui s'inté¬ressent au maintien et au développement- denos traditions, acquéront et conserveront lenuméro spécial du 15 décembre de la Revue« Le Feu », « Chez les Santons ». Ils y "'Ouve~root, avec des bois gravés de Jean Cnieze ;a Nuit de Noël »par Marie de Sormiou ; « Pa¬radis 1675 », par Marius Jouveau ; « Nos san¬tons au Canada » par Georges Bouzanguet ; » LiSantoun an parti... », par Jean Durieu ; « LesSantons sont partis... »par J. D. ; « L'Aveugleda St-Symphorien, Pastorale » par Mathieu Varille; « Pour une école du Santon »par MarcelProvence ; a Vfeux santonniers » par CharlesMartin ; a L'Année Santonnière »par Lou Ravi.Cinémaspremier "président a reçu lesmembres de la Cour et des personnalités quiavaient tenu à assister à soninstallation.Lollssement " solarium Sexllus "Terrain à dix francs le mètreMarius DECOME Fils. 49 cours MirabeauA l'Alpine. - Depuis sa fondation la Sociétés'est efforcée de donner un éclat particulier àcette fête par excellence de l'enfance. Le cataetèrefamilial de l'Alpine s'y prête d^UeuiBadmirablement. Il faut se reposer par la pensésà nos jeunes années pour comprendree ravisse¬ment des tout-petits devant ce pin vert arrivantdirectement du Montaiguet, à la f.is nature! etmiraculeux, ruisselant de lumières multicoloreset ployant sous le poids des jouets de toutesaortesqui semble avoir poussé là, en une nuit,E^* Utaa de mousse au milieu de la salle,compléter ia féerie voilà que la portedansun tas de mousseau milieu des'ouvre brusquement "dans un grand" fracas et unmajestueux vieillard, blanc de neige, à la barbefleuve ployant sous la hotte, tel qu ouvu qu'en image, s avance,lance des bonbons à pleineenPharmaciens de garde.Dimanche 29 dé¬cembre, M. Dou, place St-Honoré ; mercredi lerjauvièr, M. Barthélémy, cours Mirabeau.Caisse d' épargne . - Adounit trateu rs de serviceJeudi 2 janvier, M. Rigaud ; vendredi 3, M. deLacade ; samedi 4, M. Bagarry ; dimanche 5,M. Guiot. _______Naissance.Nous apprenons avec plaisir lanaissance ducinquième enfant de M. Richardindustriel et de Mme née Duranti de la Calade.Nous présentons aux heureux parents et grandspaientsnos compliments et nos vux debonheur.M. et Mme Doze, les aimables commerçantsla rue d'Italie viennent d'avoir deux ju¬meaux Gabriel et Marcel. Nos compliments etnos meilleursvux.Fiançailles. -4 On fait part des fîandeVictoretn'en avaitjamaisiovial et paternel, , , ...main à travers la salle, complimente les petitssur leur bonne mine et leur gentillesse, leseâte, leur distribue les jouets de 1 arbre, quêteuour les jeunes orphelins de la ville, etc. Lesenfants effrayés d'abord, s'apprivoisent bientôt,grimpent sur les genoui du père Noël, lui tou¬chent la barbe, mais l'un d'eux tire trop fort :catastrophai la barbe glisse et Ion reconnaîtalors le Président Couiiet !Comment le Prési¬dent en père Noël ? On voit bien que noussommes ici en famille,on l'acclame et la joieest générale. Au début de la séance eut lieu leconcert des tout petits, qui furent "*£* *XÏhait et gracieux à croquer. La société leur olîritensuite à goûter, tandis que se poursuivait leconcert d'amateurs avecMM. Aubineau,Chaumarvetc., et les félibres Antonin et Maureltoujours à raffut de l'actualité. Nos remercie.ments aux généreux donateurs et aux dévouésrgauisa"èu?s toujours sur la brèehe. Demaindimanche, loto. -___Br _Machines à écrire - TS F.ANDRE GUIEN13a, Rue Nazareth, 12aTélép 3-86La classe 1936. -. Lea; opérations du recen¬sement de la 2«fraction de la classe de 1935 etfe la lre fraction de la classe 1936, devant êtrecloses le 10 janvier 1937, les jeunes gens nésentre le 1er juin 1915 et le 31 mai 1916 quin'ont pas encore été inscrits sur les tableauxde «censément, sont invités . à réclamer sansdélai leur inscription à la mairie du domici ede leurs parents ou tuteurs (ou de leur (ïomiciepersonnel s'ils sont mariés ou n'ont m parentsni tuteurs).Pour ceux de ees jeunes gens quiseraient ahsents ou empêchés, cettedémarchedevra être accomplie par leurs parents ou tuteursou les nersonhes en tenant lieu.Arbres de Noël.Ues distributions de jouetsont été faites à l'école maternelle du cours Sex¬tius et à la classe enfantine de l'école primairede la rue Maréchal-Joffre. Nosfélicitations auxdévouées institutrices Mmes Baros, Granier,Bourelly et Philipon. - ,-Les enfants des chômeurs n'ont pas étéoubliés. A l'issue d'un beau concert donné auThéâtre Municipal de beaux jouets leur ont étédl!irLaé|rotection du bébé après avoir offert undélicieux goûter aux enfants fit une ampledistribution de jouets et de vêtements.Sténo-DaclyloSan-Damiani - MUe CHOUVETpar la méthode GCHOUVET" 18, Rue ManuelArbre de Noël des chômeurs - Le Comitéest heureux d'avoir pu accueillir 489 enfau sdes écoles de la commune d'Aix Ces enianlsont été choisis dans les familles nécessiteusesde travailleurs et de chômeurs. Le- Comitéadresse ses chaleureux remerciements à tousceux qui par leurs dons et offrandes ont permisd apporter du bonheur chez de nombreux en¬fants Voici le résultat de la souscription:quête du 15 décembre dans lessalles de speclacie253 fr. 90 ; quête du 19 décembre aumarché^ 45 ; qait. aui théâtre dul 16 décem¬bre 320 ; manufacture d'allumettes *J61 , asiled'aliénés 425.50 ; quête du 22 décembre dansrefsaUes de speka^le 162 85 ;Société Aixoised'Electricité 200 ; Mgr l'Archevêque 100 ; Mmela direotrica de l'école supérieure de leuneefilles 50 ; le personnel de la banque de Francs45 50 ; le personnel de la Société Mai senlalse37 Mme la directrice du cours Chatelet 50 ,anonyme 10 ;le personnel du Crédit Lyonnais20 ; M. André 10 ; le personnel de 1 Agencen9L 2*i M Ed Itier 50 ; le personnel de laSdriétt"Générale 20 ? M. Clément 10 s H EColette 10 Mme Ravout 10 ; un facteur 5 ;t^esVns 'le hall de. l'Ofâcedu Tourisme24 40 anonyme 10 ; Liautaud 10 , Julien 6.Ivec le solde de 3 099,95-qui restait de l'annéedernière, les disponibilités se sont donc élevéesà5540fr. D'autre part les dons suivants ontétéTecueillis : Pieïrot, livre et tirelire banaM2ottletet Alibert: 2 dixièmes de la Lote-?ié Na.i?nale ; Syndicat des Tramways «»-caisse de jouets ;/nonymfll joubIb ,Rome, 2 boites bonbons ; MCalderarapreneur, 100 fr. de jouetsF ._ _ 1_ «iT..tiialit& il Àl_ , - .Jeanselme, conflLucien, Gamet, LectroïïrtierB ""fruits VTescômmerçants du marché :frSrfouets et divers yMGirard, la Menajouets; M, Allemand, bazar, jouets ; anojbuetsetUTILISEZ pour votre chauffage cen¬tral et tous vos appareils de chauffage" V Anlhrarex " 3*pS£des nouveaux super-anthracites Grand'Combe identiques àl'Anthracite Anglais.Faites un essai, vous n'en voudrez pointd'autres.Agence d'Aix : 3, Rue TournefortLa Fédérationdes syndicats patronaux duBâtiment nous communique : Décret loi con*cernant les propriétaires.Afin da favoriserla reprise des travaux d'entretien, un décret loidu 30 Octobre autorise la déduction des travauxd'entretien du montant du revenu immobilierbâti, taxable à l'impôt Général. Un décret du30 Octobre 1935, autorise les propriétaires, pourle calcul de l'impôt général sur le revenu, àcomprendre dans ies charges de leurs imrueublfsla totalité des travaux d entretien.Jusqu'à présent seuls étaient admis en dé¬duction du revenu certains travaux de grosseréparation. Désormais, les propriétaires ont lafaculté de faire enlrer en ligne de compte tousles travaux d'entretien sans^ exception. Nousappelons particulièrement l'attentiondes pro¬priétaires sur la faculté qui s'offre ain&i àeux. Indépendamment des avantages d ordrefiscal, les réparations urgentes qu'ils vont pou¬voir faire faire à bien des immeubles, dans unétat extrême de dépérissement et de vétusté, nepeuvent que contribuer à augmenterla valeurde la propriété. D'autre part,les circonstancestont plus favorables qu'elles ce le seront peutêtredans revenir, à une exécution de cestra¬vaux dans les meilleures conditions.Enfin, ilscontribueront à réduire le chômage en procu¬rant du travail à de nombreux ouvriers actuel¬lement en chômage.Hospices. Dons : anonyme 50 fr. ; anony¬me 10J fr. ; M. Dupuy-Curnier, vêtements,etc ; M. Abram, illustrations ; M. AillasseFrantz, 3 boîtes chocolat ; anooyme, une bon¬bonne grenadine ;élèves du Lycée de jeunesfilles, vêtements en laiae ; mariage Baudun-Soldati, 50 fr.Rialto. Ge.tt), semaine, le grand chefd'uvredu cinéma fraeçais « Les Nuits Mos¬covites » d'après une nouvelle inédite de PierreBenoît, avec les meilleures vedettes françaises,Annabella. Harry Baur, P. Riehard-Willm,Spinelly, Germaine Dermoz, Roger Karl, JeanToulout. Ernest Femy,Daniel Mendaille et lecélèbre Tiao Rossi dans le rôle du chanteurnapolitaiD, avec l'orchestre tzigane Alfred Rodeet le cur tzigane Dmitrieviich. Une premièrepartie qui vaut tout un programme « L'écoledes resquilleurs » avec le trio comique Larquey,Carette et SinoelComdia. Samedi soirée, dimanche mati¬nées, soirée, un chef-d'le grand film « LeComte de Monte-Cristod d'après le célèbre ro¬man d'Alexandre Dumas avec les grandesvedettes Robert Donat et ElisaLandi. En pre¬mière partie, un dessin animé en couleurs et undocumentaire « Les dangers de l'Arctique _>.Kursaal. Palais au Cinéma. Ge soir etdemain changement (complet du programmeo La Crise est finie s avec Albert Préjean etDanielle Darieux. Enlre partie « Le Crime dusiècle » film policier Lundi prochaindébut desgalas du Nouvel An, pour la première fois àl'écran les deux plus grandes vedettes françaisesGaby Morïay et Charles Boyer dans a LeBonheur « d'après l'uvre célèbre d'HenryBérnstein avec Paulette Dubost etMichel 'Si¬mon, a Le Bonheur » vient de battre tous lesrecords de recettes au Pathé Palace de Marseille"Théâtre MunicipalCe soir samedi et demain dimanche enmatinée et soirée, le célèbre comique E Lau¬rent nousprésentera sa nouvelle revue a Toutest à nu d. 20 tableaux d'actualité, durire, duluxe et de l'esprit, 25 décors, 200 costumes avecle concours de la délicieuse vedette du TrianonYvette Lener, entourée d'artistes de premierordre. La location est ouverte Parfumerie Tru¬phème.PRIERE A LA PERSONNE qui a été vueramassant une dinde de la rapporter à MLagier, rueAumônf-Vieille.AU B\RBIEn DE SÊVILLE20 rue St LaurentSalon H. 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CrémieuxPatronage St-Jean-Baptiste de la Salle.La Pastorale traditionnelle sera représenréedans la salle du Patronage, place Miollis, à16 h. très précises .:Radio-Club Se faire ihsenre àla perma¬nence du lundi 30 au 4 janvier, de 18 h. 15 à19 h. 30 pour le gala "^amson et Dalila" quisera donné à la salle Prat.Les boucheries et charcuteries par autorisa¬tion de M le Préfet seront ouvertes le 1* jan¬vier et fermées le 30 décembre.Les Cheminots.La Section Technique Na¬tionale Unifiée des Cheminots retraités de for¬mation récente, deux mois à peine, a pu cons-,tater le mouvement ascensionnel qu'a pu luiimprimer son secrétaire Général. Nous vou¬drions que les retraités qui nous lirontvien¬nent nombreux à là léunion qui se tiendra à laMairie, salle des mariages le dimanche 29dé¬cembre à 9 h. 30. où à la suite de l'exposé quefera le camarade Goaty, secrétaire général etdevant l'importance des adhésions nouvellesrecueillies, dont lecture pourra être donnéeilspourront juger de la vitalité de notre groupe¬ment et venir ensuite grossir nos rangs ce quifacilitera encore mieux la tâshe de nos mili¬tants. La cotisation mensuelle eat modeste :femmes retraitées ou veuves de retraités : o fr. 50retraités hommes 1fr.SténographiéDactylographieSténotypie Comptabilité 16 rue d'ItalieMme JAUFFRET OA. S£ O.I.P,professeur à 1 EcotePrimaire SupérieureLes AnnalesCharmant numéro de Noëlque celui des « Annales » du 25 décembre î Unerevue d'Hugues Delorme : « Annalisons », del'esprit le plus fin ; uu article sur Noël parYvonne Sarcey ; un essai sur le Conte de Noël ;des pages sur Flaubert,sur les Brueghels, surles pports d hiver ; l'histoire véridique de laBible. Enfin une passionnanteénigme histori¬que : « Mort et Résurrection du maréchal Ney ».Le tout, présenté sous une couverture en cou¬leurs, sans augmeatation de prix : 2 francs.ANALYSESMEDICAL *.SP. Barthélémy, D' en Pharmaciehaut dn Cours MirabeauTout-Marseille. Annuaire de la Soeiété Mar¬seillaise, vient de paraître pour l'année 1936.Présenté sous une forme pratique, cet élégantpetit volume donne tous les renseignements surles Hauts Fonctionnaires, Corps Consulaire,Magistrature, Clergé, Lettres, Sciences,Beaux-Arts, Notabilités, etc, avec indicationdes joursde réception, Châteaux, Villégiatures,ainsi quela nomenclature des Domaines agricoles, desChasses et des Ecuries de course dela région.Suivi et complété par le -Tout-Aix, le Tout-Marseiile est en vente, rûe Haxo 9 et chez M.Milhavet, cours Mirabeau 5 7.Fumées industrielles.Aux termes de laloi du 20 avril 1932, il est interdit aux établis¬sement** industriels etcommerciaux d'émettredes fumées, soit des suies, soit despoussières,soit' des gaz toxiques oucorrosifs susceptiblesd'incommoder le voisinage ou de polluerl'at¬mosphère on de nuireà la santé ou à la sécu¬rité publique, à la production agricole, à labonne conservation des monuments ou à labeauté dos sîtes. Par arrêté en datedu 29 jan¬vier, M. le préfet des Bouches-du-Rhône a ré¬glementé cette interdictionEn conséquence, lemaire invite tous les usagers de foyersconsommant descombustibles minéraux, houille,pétrole ou dérivés, installés pour unedurée deplus de trois; mois dans les établissementsin¬dustriels ou commerciaux et brûlant plus devingt kilos de combustible à l'heure, à prendreimmédiatement toutes les dispositions utilesprescrites dans l'arrêté précité qui est déposé àTa mairie d'Aix, bureau n- 4, oïi lesintéresséspeuvent en prendreLes Oustachis.Bureau de Bienfaisance, M. Ib Maireadresse ses plus vifs remercïements*à Mme VvePeyron qui lui a fait parvenir la somme detrois mille francs pour être répartie de la façonsuivante : 500 fr. au Bureau de Bienfaisance ;500 pour les Incurables ; 500 pour les en/ants dela Charité ; 500 pour l'OrphelinarNotre Dame ;500 pour l'Orphelinat de St-Vincent de Paul ;500 oour l'Orphelinat de la Providence.R> censément des classes i935 B et 1936 A.Lus jeunes gens appartenant de par leur âge,àla classe 1935 B(c'està-dire nés du 1er juinau31 décembre 1915) ainsi qu'à la classe 1936 A(c'est-à-dire nés du ler janvier au 31 mai 1916),sont invités à se présenter sans retard à lamairie, pour s'y faire inscriresur les tableauxde recensement. Devront égalementse présen¬ter : les jeunes gens nés aux mêmesépoques etnée en France de parents étrangers, ont l'in¬tention de réclamer la qualité française, ceuxqui en vertu des lois sur la nationalité, sontFrançais de naissance, sauf faculté derépudiercette qualité au cours de leur 22e année. Lesomis des classes précédentes. Les parents oututeurs sont personnellementtenus à réclamerl'inscription de ceux des leurs qui sont absentsou empêchés.HOMME 40 ans cherche piace, employé,hô¬te', plongeur ou gardien, veilleur de nuit. Préteutions.modestes. S'adresser bureau Mémorial.LAVEUSE laverait linge à la campagne.Prix modérésS'adresser bureau du Mémorial." JEUNE FILLE 22 ans, ayant bonnes référencescherche place femme de chambre oubonne à tout faire chez deux personnes. S'adrbureau du Mémorial"JEUNE FILLE 20 ans, cherche place noneouchée, de préférence dans magasin.FEMME DE MENAGE faisant bien cui¬sine demande travail. S'adresser pour les deux45 rue Esparial (frapper deux fois)" FEMME DE MENAGE demande 2 à 3 h.travail S'adresser MmeEstève, rue Espariat,33 (au 5m e)RaCCOMMODEUSE ferait journée ou demijournéeà prix réduit. S'adr. Mme Florent, 23,rue Thiers (magasin encadrementL~"ÔN DEMANDE bonne à tout faire de 18 à25 ans, non couchée. 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II fît arrêter le pape Pie VII auVatican, née à Aix (Bouches-du-Rhône).Lettre aut. sig, à M. du Bourguet, maire d'Aix.«La Sextia près d'Aix i>, 1er septembre 1820,1 p. in-4, adresse. Il l'informe qu'il a été reçuchevalier de Saint-Louis aux Tuileries en 1814,par le roi, alors Monsieur. Il ne se souvientplus de la date exacte.Pour vos cadeaux, voyez laParfumerieManent36 Place Richelme, Télép. 9.78 Aixfîrand choix de parlums toutes marquesCoffrets, articles de toilette et tautaisiePrixmodérésTimbres Publex et Ciné gratuitAvis.Par anêté du ministre du Travail'endate du 2 décembre 1935, ont été approuvés lesstatuts de la Société de secours mutuels ciapiés: Bouches-du-Rhône . 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André Audinet, prouneem-LE DIMANCHE DES SPORTIFS AIXOISFOOTBALLUne fois de plus le soleil n'a pas voulu favo¬riser les ébats de nos sportifs, et c_ést par untemps couvertet froid que se déroulèrent di¬manche après-midi l^s^di-fiérentes rencontresinscrites au programme de la journée.Malgré cela, le stade du Pigonnet connut unenombreuse affluence, venue assister àla ren¬contre amicale entre les cheminots sportifs deMontpellier et l'Unijûn Sportive Aixoise.Notreéquipe locale s'aligna sur le terrain sans Arcôs-Lloppis, Hilpert et Casanova I maladesou enpermission. Mais grâce aux nombreuses réser¬ves, les vides furent comblés, sans que =1équipeeut à souffrir de façon sensible de l'absence destitulaires. , , .Les Aixois remportèrent, par 4 buts â i,belle victoire, et la partie qu'ils jouèrentballa littéralement l'assistance.Depuis longtemps nous n'avions vu uneéquipe Aixoise pratiquer avee une telle maî¬trise La précisiou des passes,la rapidité duieu, l'ardeur que mirent les joueurs dans leurlutte pour remporter la victoire firent 1 admira-ULesd"chèminots'' alignèrent des joueurs trèsathlétiques possédant une bonne technique,maismoins rapides que les Aixois, Lemeilleur futle gardien de buts Clary, transfuge du F. C. deSètequi fournit une partie formidable, et sauvason 'équipe d'une défaite plus lourde.Du côté Aixois, tous jouèrent unbon matchet sont à féliciter, avec cependant une mentionspéciale à Lescourret, qui, très brillant au postede demi-centre, se montra les meilleur desvingt-deux joueurs. Félicitons également larbitreM.Constant, qui se tira parfaitement de sesdélicates fonctions._A Marseille, les '-juniors" de l'UnionSpor¬tive Aixoise disputaient leur dernier match dela foule éliminatoire du championnat et rem¬portèrent par 3 butsà 0 une nouvelle victoiresur l'équipe du Bon-Pasteur. Nos "juniorster¬minent ainsi premiers du classement de leurnoole avee 7 victoires sur 8 matchs joués. Leurseule défaite fut enregistrée à Aix où i s per¬dirent par 4 à 3 devant les Aygaladesà la suited'un arbitrage scandaleux. Les voilà donc clas¬sés pour les demi-finales du championnat deProvence "juniors", cela va devenir plus sé¬rieux et plus dificile.Il faudra qu'ils jouentavec énergie et la plus grande volonté, s ilsveulent arriver à terminer en tête, et se qualifierpar la suite pour le champiorînat des juniors dela Ligue du Sud -Est qui réunitles meilleureséquipes des Districts de Provence, Côte d'Azuret Languedoc. . * .Les "minimes" eux aussi ont terminé leurpoule par une nouvelle victoire obtenue par 1 à0 contre Bon-Pasteur. Mais moins heureux queles "juniors" ils ne se classent quetroisièmesde leur poule et voient ainsi leur qualificationleur échapper de justesse. Cependant ils ontréalisé pour leur première année dechampion¬nat car tous sont des débutants, une bonne sériede performances.Sur dix rencontres, ils ont 6 matchsgagnés,1 nul, 3 perdus. Tous seront encore qualifiés"minimes"la saison prochaine, et profitant del'expérience acquise cette année il est certainqu'ils feront beaucoup mieux. _ ;L'équipe deuxième en déplacement, Lauris,et privée de deux ou trois titulaires fit néanmoinsbonne contenance devant l'équipe localequi triompha par 2 buts à 1. A demain la re¬vanche à Aix.Le F C Aixois qui recevait au terrain muni¬cipal l'Union Sportive Dignoise remporta unenouvelle victoire et inflligea 6 buts aux Bas-Alpins qui ne purent en rendre qu'un seul. Cefut une jolie partie malgré l'état du terrain,iouée très correctement par les deux équipes.1 - BASKET-BALLLes championnats du Littoral battaientleurplein dimanche derniei et toutes nos équipesétaient à l'ouvrage. A Aix le B. G. Aixois (1)battit l'U. A. Marseillaise (2) par 35à 20, maisfut battu en équipe seconde par 16 à 8. Le B. C.P L M (1) s'adjugea sans peine une victoire-- obtenue par forfaits sur l'O. M. (1) qui ne pré¬senta que trois joueurs. L'équipe seconde descheminots fut également victorieuse de 1 O. M.(2) de façon nette par 45 à 24. Les équipes 1-et 2- de l'U. S. A. en déplacement à Toulon. contre le Rugbv-Clûb gagnèrent de justesse. Enéquipe première, l'absence de Tabardel, blessé- contré 'Tourbe se fit lourdement sentir, et cen'est que par 33 à 30 que les Aixois furentvic¬torieux. L'équipe 2- comme son aînée ne putque mettre deux points de plus à son actif etgagna par 19 à 17. Les Aixois se plaignirenténormément de l'arbitrage des officiels Toulon¬nais et de la brutalité du jeu de leurs adversairesPour le championnat de France des Patro¬nages, l'Avenir Aixois rencontrait à Valence; l'alerte de Chambéry. Par 20 points à 15 lesAixois assurèrent leur qualification pour le pro¬chain tour. Nos sportives, également firent desétincelles, etl'équipe féminine de l'U. S. A.," décidément en grande forme, se paya le luxede remporter deux victoires dans la mêmejournée Elles triomphèrent en effet le matinpar 58 à 7 de la Massialotte, et l'après-midipar 56 à 10 de l'U. S. desPoilus de Toulon.Au StadeF. Bouisson, l'équipe féminine duB. G. Aixois obligea l'U. A. Marseillaise à s'in¬cliner par 35 à 20, mais les Marseillaises prirentleur revanche en équipe 2- et furent victorieusespar 16 à 8.STADE DU PiGONNETDimanche 29 décembreFOOTBALLS. C. de Lauris {!) contre V. S. A. (Réserve)L'équipe réserve de l'Union Sportive Aixoisetiendra demain la vedette au terrain du Pigon¬net. Composée d'éléments jeunes, possédant debonnes qualités,cette équipe pratique un footballagréable et vaut surtout par l'ardeur qu'elle>' apporte à la lutte. L'équipe de Lauris qui atriomphé dimanche dernier chez elle par 2 à 1, aura: besoin de faire' appel à loutes ses ress;.sources si elle veui Confirmer son succès dudiinancheprécédent.V : "Les jeunes Aixois sont décidés à prendreleur revanche, et mettront tout en uvre pour yparvenir. Coup d'envoi à 14 h. 15.DAR1Gnotre ville,fesseur à notre Faculté dé Droit. Après avoirfesseur *"^itYXixde 1903 à 1914, M. Audi-^P^^nommé 1ia acuité de droit deIl fut un des maîtres du droit inteimanetavait été nomméPoitiers. «JS^i^^JSslenu"à CambridgetiOUia93f POati doit ^Remarquable, traité delïo t oiernational et de nombreux ^cksquiw autorité. Nous prions M. Audmet et safamilfeTcroire à la part bienvive que nousPT°MnmeàVer^la mort de son mari, le commandant EdouardVeSé de l'artillerie coloniale qui avait pris saretraite dans no^re ville. Nous prions Mme Vergéd'agréer nos respectueuses condoléances.Marseillaise et utmigue - Perception du 2au 16 janvier inclus, les mardis et jeud« «te «à 14 h. et ies dimanches de 8 à 10 h, rueFabrot 15. _ JT .Peadant tout le uuns ae décembreau SalonPaul TOSTAIN8, Place des Prêcheurs, Télép. 4 91Indéfrisable réclams 70 fr,A la Cour dAppei.L'installation de M. lepremier président Loison a eu lieu vendredidernier, en présence de nombreusespersonna¬ges civiles et militaires.M. Roi procureur gé¬néral a prononcé un très beau discours. Il a faitl'éloge de M. de la Broize, magistrat dmstingué,affable dont tout le palais avait pu apprécierl'élévation de caractère etsa haute conceptiondu devoir professionnel. M. Roi a ensuite évoquélacarriére^deM Loison, magistrat émmentqui après une brillante conduite # pendant aluerre a occupé de hautes fonctions danslamagistrature des provinces reconquises. M. Ma¬gnin, président doyen et M. Loisonont ensui emis la parole. A l'issue de l'audience M lepris in P*V^y_ lM fêUcjtalions desCroix-Rouge Française. La société desecours aux Dlessés milUaires et l'Union desFemmes de France feront dire leur messeannuelle, demain dimanehe 29 décembre à11 h. 1/4, dans la basilique de St-Sauveur. SonExcellence Monseigneur Roques abien vouluaccepter de présider ia cérémonie et d'y pren¬dre la parole. 'Etiquettes d'étalagessur cellulo et cartonPanneauxpublicitairesSpécialiste : 12, rue NazareîhPrix au-dessous du tarifRevue « Le Feu d.Tous les bons proven¬çaux, tous les amis de la Provence qui s'inté¬ressent au maintien et au développement- denos traditions, acquéront et conserveront lenuméro spécial du 15 décembre de la Revue« Le Feu », « Chez les Santons ». Ils y "'Ouve~root, avec des bois gravés de Jean Cnieze ;a Nuit de Noël »par Marie de Sormiou ; « Pa¬radis 1675 », par Marius Jouveau ; « Nos san¬tons au Canada » par Georges Bouzanguet ; » LiSantoun an parti... », par Jean Durieu ; « LesSantons sont partis... »par J. D. ; « L'Aveugleda St-Symphorien, Pastorale » par Mathieu Varille; « Pour une école du Santon »par MarcelProvence ; a Vfeux santonniers » par CharlesMartin ; a L'Année Santonnière »par Lou Ravi.Cinémaspremier "président a reçu lesmembres de la Cour et des personnalités quiavaient tenu à assister à soninstallation.Lollssement " solarium Sexllus "Terrain à dix francs le mètreMarius DECOME Fils. 49 cours MirabeauA l'Alpine. - Depuis sa fondation la Sociétés'est efforcée de donner un éclat particulier àcette fête par excellence de l'enfance. Le cataetèrefamilial de l'Alpine s'y prête d^UeuiBadmirablement. Il faut se reposer par la pensésà nos jeunes années pour comprendree ravisse¬ment des tout-petits devant ce pin vert arrivantdirectement du Montaiguet, à la f.is nature! etmiraculeux, ruisselant de lumières multicoloreset ployant sous le poids des jouets de toutesaortesqui semble avoir poussé là, en une nuit,E^* Utaa de mousse au milieu de la salle,compléter ia féerie voilà que la portedansun tas de mousseau milieu des'ouvre brusquement "dans un grand" fracas et unmajestueux vieillard, blanc de neige, à la barbefleuve ployant sous la hotte, tel qu ouvu qu'en image, s avance,lance des bonbons à pleineenPharmaciens de garde.Dimanche 29 dé¬cembre, M. Dou, place St-Honoré ; mercredi lerjauvièr, M. Barthélémy, cours Mirabeau.Caisse d' épargne . - Adounit trateu rs de serviceJeudi 2 janvier, M. Rigaud ; vendredi 3, M. deLacade ; samedi 4, M. Bagarry ; dimanche 5,M. Guiot. _______Naissance.Nous apprenons avec plaisir lanaissance ducinquième enfant de M. Richardindustriel et de Mme née Duranti de la Calade.Nous présentons aux heureux parents et grandspaientsnos compliments et nos vux debonheur.M. et Mme Doze, les aimables commerçantsla rue d'Italie viennent d'avoir deux ju¬meaux Gabriel et Marcel. Nos compliments etnos meilleursvux.Fiançailles. -4 On fait part des fîandeVictoretn'en avaitjamaisiovial et paternel, , , ...main à travers la salle, complimente les petitssur leur bonne mine et leur gentillesse, leseâte, leur distribue les jouets de 1 arbre, quêteuour les jeunes orphelins de la ville, etc. Lesenfants effrayés d'abord, s'apprivoisent bientôt,grimpent sur les genoui du père Noël, lui tou¬chent la barbe, mais l'un d'eux tire trop fort :catastrophai la barbe glisse et Ion reconnaîtalors le Président Couiiet !Comment le Prési¬dent en père Noël ? On voit bien que noussommes ici en famille,on l'acclame et la joieest générale. Au début de la séance eut lieu leconcert des tout petits, qui furent "*£* *XÏhait et gracieux à croquer. La société leur olîritensuite à goûter, tandis que se poursuivait leconcert d'amateurs avecMM. Aubineau,Chaumarvetc., et les félibres Antonin et Maureltoujours à raffut de l'actualité. Nos remercie.ments aux généreux donateurs et aux dévouésrgauisa"èu?s toujours sur la brèehe. Demaindimanche, loto. -___Br _Machines à écrire - TS F.ANDRE GUIEN13a, Rue Nazareth, 12aTélép 3-86La classe 1936. -. Lea; opérations du recen¬sement de la 2«fraction de la classe de 1935 etfe la lre fraction de la classe 1936, devant êtrecloses le 10 janvier 1937, les jeunes gens nésentre le 1er juin 1915 et le 31 mai 1916 quin'ont pas encore été inscrits sur les tableauxde «censément, sont invités . à réclamer sansdélai leur inscription à la mairie du domici ede leurs parents ou tuteurs (ou de leur (ïomiciepersonnel s'ils sont mariés ou n'ont m parentsni tuteurs).Pour ceux de ees jeunes gens quiseraient ahsents ou empêchés, cettedémarchedevra être accomplie par leurs parents ou tuteursou les nersonhes en tenant lieu.Arbres de Noël.Ues distributions de jouetsont été faites à l'école maternelle du cours Sex¬tius et à la classe enfantine de l'école primairede la rue Maréchal-Joffre. Nosfélicitations auxdévouées institutrices Mmes Baros, Granier,Bourelly et Philipon. - ,-Les enfants des chômeurs n'ont pas étéoubliés. A l'issue d'un beau concert donné auThéâtre Municipal de beaux jouets leur ont étédl!irLaé|rotection du bébé après avoir offert undélicieux goûter aux enfants fit une ampledistribution de jouets et de vêtements.Sténo-DaclyloSan-Damiani - MUe CHOUVETpar la méthode GCHOUVET" 18, Rue ManuelArbre de Noël des chômeurs - Le Comitéest heureux d'avoir pu accueillir 489 enfau sdes écoles de la commune d'Aix Ces enianlsont été choisis dans les familles nécessiteusesde travailleurs et de chômeurs. Le- Comitéadresse ses chaleureux remerciements à tousceux qui par leurs dons et offrandes ont permisd apporter du bonheur chez de nombreux en¬fants Voici le résultat de la souscription:quête du 15 décembre dans lessalles de speclacie253 fr. 90 ; quête du 19 décembre aumarché^ 45 ; qait. aui théâtre dul 16 décem¬bre 320 ; manufacture d'allumettes *J61 , asiled'aliénés 425.50 ; quête du 22 décembre dansrefsaUes de speka^le 162 85 ;Société Aixoised'Electricité 200 ; Mgr l'Archevêque 100 ; Mmela direotrica de l'école supérieure de leuneefilles 50 ; le personnel de la banque de Francs45 50 ; le personnel de la Société Mai senlalse37 Mme la directrice du cours Chatelet 50 ,anonyme 10 ;le personnel du Crédit Lyonnais20 ; M. André 10 ; le personnel de 1 Agencen9L 2*i M Ed Itier 50 ; le personnel de laSdriétt"Générale 20 ? M. Clément 10 s H EColette 10 Mme Ravout 10 ; un facteur 5 ;t^esVns 'le hall de. l'Ofâcedu Tourisme24 40 anonyme 10 ; Liautaud 10 , Julien 6.Ivec le solde de 3 099,95-qui restait de l'annéedernière, les disponibilités se sont donc élevéesà5540fr. D'autre part les dons suivants ontétéTecueillis : Pieïrot, livre et tirelire banaM2ottletet Alibert: 2 dixièmes de la Lote-?ié Na.i?nale ; Syndicat des Tramways «»-caisse de jouets ;/nonymfll joubIb ,Rome, 2 boites bonbons ; MCalderarapreneur, 100 fr. de jouetsF ._ _ 1_ «iT..tiialit& il Àl_ , - .Jeanselme, conflLucien, Gamet, LectroïïrtierB ""fruits VTescômmerçants du marché :frSrfouets et divers yMGirard, la Menajouets; M, Allemand, bazar, jouets ; anojbuetsetUTILISEZ pour votre chauffage cen¬tral et tous vos appareils de chauffage" V Anlhrarex " 3*pS£des nouveaux super-anthracites Grand'Combe identiques àl'Anthracite Anglais.Faites un essai, vous n'en voudrez pointd'autres.Agence d'Aix : 3, Rue TournefortLa Fédérationdes syndicats patronaux duBâtiment nous communique : Décret loi con*cernant les propriétaires.Afin da favoriserla reprise des travaux d'entretien, un décret loidu 30 Octobre autorise la déduction des travauxd'entretien du montant du revenu immobilierbâti, taxable à l'impôt Général. Un décret du30 Octobre 1935, autorise les propriétaires, pourle calcul de l'impôt général sur le revenu, àcomprendre dans ies charges de leurs imrueublfsla totalité des travaux d entretien.Jusqu'à présent seuls étaient admis en dé¬duction du revenu certains travaux de grosseréparation. Désormais, les propriétaires ont lafaculté de faire enlrer en ligne de compte tousles travaux d'entretien sans^ exception. Nousappelons particulièrement l'attentiondes pro¬priétaires sur la faculté qui s'offre ain&i àeux. Indépendamment des avantages d ordrefiscal, les réparations urgentes qu'ils vont pou¬voir faire faire à bien des immeubles, dans unétat extrême de dépérissement et de vétusté, nepeuvent que contribuer à augmenterla valeurde la propriété. D'autre part,les circonstancestont plus favorables qu'elles ce le seront peutêtredans revenir, à une exécution de cestra¬vaux dans les meilleures conditions.Enfin, ilscontribueront à réduire le chômage en procu¬rant du travail à de nombreux ouvriers actuel¬lement en chômage.Hospices. Dons : anonyme 50 fr. ; anony¬me 10J fr. ; M. Dupuy-Curnier, vêtements,etc ; M. Abram, illustrations ; M. AillasseFrantz, 3 boîtes chocolat ; anooyme, une bon¬bonne grenadine ;élèves du Lycée de jeunesfilles, vêtements en laiae ; mariage Baudun-Soldati, 50 fr.Rialto. Ge.tt), semaine, le grand chefd'uvredu cinéma fraeçais « Les Nuits Mos¬covites » d'après une nouvelle inédite de PierreBenoît, avec les meilleures vedettes françaises,Annabella. Harry Baur, P. Riehard-Willm,Spinelly, Germaine Dermoz, Roger Karl, JeanToulout. Ernest Femy,Daniel Mendaille et lecélèbre Tiao Rossi dans le rôle du chanteurnapolitaiD, avec l'orchestre tzigane Alfred Rodeet le cur tzigane Dmitrieviich. Une premièrepartie qui vaut tout un programme « L'écoledes resquilleurs » avec le trio comique Larquey,Carette et SinoelComdia. Samedi soirée, dimanche mati¬nées, soirée, un chef-d'le grand film « LeComte de Monte-Cristod d'après le célèbre ro¬man d'Alexandre Dumas avec les grandesvedettes Robert Donat et ElisaLandi. En pre¬mière partie, un dessin animé en couleurs et undocumentaire « Les dangers de l'Arctique _>.Kursaal. Palais au Cinéma. Ge soir etdemain changement (complet du programmeo La Crise est finie s avec Albert Préjean etDanielle Darieux. Enlre partie « Le Crime dusiècle » film policier Lundi prochaindébut desgalas du Nouvel An, pour la première fois àl'écran les deux plus grandes vedettes françaisesGaby Morïay et Charles Boyer dans a LeBonheur « d'après l'uvre célèbre d'HenryBérnstein avec Paulette Dubost etMichel 'Si¬mon, a Le Bonheur » vient de battre tous lesrecords de recettes au Pathé Palace de Marseille"Théâtre MunicipalCe soir samedi et demain dimanche enmatinée et soirée, le célèbre comique E Lau¬rent nousprésentera sa nouvelle revue a Toutest à nu d. 20 tableaux d'actualité, durire, duluxe et de l'esprit, 25 décors, 200 costumes avecle concours de la délicieuse vedette du TrianonYvette Lener, entourée d'artistes de premierordre. La location est ouverte Parfumerie Tru¬phème.PRIERE A LA PERSONNE qui a été vueramassant une dinde de la rapporter à MLagier, rueAumônf-Vieille.AU B\RBIEn DE SÊVILLE20 rue St LaurentSalon H. 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CrémieuxPatronage St-Jean-Baptiste de la Salle.La Pastorale traditionnelle sera représenréedans la salle du Patronage, place Miollis, à16 h. très précises .:Radio-Club Se faire ihsenre àla perma¬nence du lundi 30 au 4 janvier, de 18 h. 15 à19 h. 30 pour le gala "^amson et Dalila" quisera donné à la salle Prat.Les boucheries et charcuteries par autorisa¬tion de M le Préfet seront ouvertes le 1* jan¬vier et fermées le 30 décembre.Les Cheminots.La Section Technique Na¬tionale Unifiée des Cheminots retraités de for¬mation récente, deux mois à peine, a pu cons-,tater le mouvement ascensionnel qu'a pu luiimprimer son secrétaire Général. Nous vou¬drions que les retraités qui nous lirontvien¬nent nombreux à là léunion qui se tiendra à laMairie, salle des mariages le dimanche 29dé¬cembre à 9 h. 30. où à la suite de l'exposé quefera le camarade Goaty, secrétaire général etdevant l'importance des adhésions nouvellesrecueillies, dont lecture pourra être donnéeilspourront juger de la vitalité de notre groupe¬ment et venir ensuite grossir nos rangs ce quifacilitera encore mieux la tâshe de nos mili¬tants. La cotisation mensuelle eat modeste :femmes retraitées ou veuves de retraités : o fr. 50retraités hommes 1fr.SténographiéDactylographieSténotypie Comptabilité 16 rue d'ItalieMme JAUFFRET OA. S£ O.I.P,professeur à 1 EcotePrimaire SupérieureLes AnnalesCharmant numéro de Noëlque celui des « Annales » du 25 décembre î Unerevue d'Hugues Delorme : « Annalisons », del'esprit le plus fin ; uu article sur Noël parYvonne Sarcey ; un essai sur le Conte de Noël ;des pages sur Flaubert,sur les Brueghels, surles pports d hiver ; l'histoire véridique de laBible. Enfin une passionnanteénigme histori¬que : « Mort et Résurrection du maréchal Ney ».Le tout, présenté sous une couverture en cou¬leurs, sans augmeatation de prix : 2 francs.ANALYSESMEDICAL *.SP. Barthélémy, D' en Pharmaciehaut dn Cours MirabeauTout-Marseille. Annuaire de la Soeiété Mar¬seillaise, vient de paraître pour l'année 1936.Présenté sous une forme pratique, cet élégantpetit volume donne tous les renseignements surles Hauts Fonctionnaires, Corps Consulaire,Magistrature, Clergé, Lettres, Sciences,Beaux-Arts, Notabilités, etc, avec indicationdes joursde réception, Châteaux, Villégiatures,ainsi quela nomenclature des Domaines agricoles, desChasses et des Ecuries de course dela région.Suivi et complété par le -Tout-Aix, le Tout-Marseiile est en vente, rûe Haxo 9 et chez M.Milhavet, cours Mirabeau 5 7.Fumées industrielles.Aux termes de laloi du 20 avril 1932, il est interdit aux établis¬sement** industriels etcommerciaux d'émettredes fumées, soit des suies, soit despoussières,soit' des gaz toxiques oucorrosifs susceptiblesd'incommoder le voisinage ou de polluerl'at¬mosphère on de nuireà la santé ou à la sécu¬rité publique, à la production agricole, à labonne conservation des monuments ou à labeauté dos sîtes. Par arrêté en datedu 29 jan¬vier, M. le préfet des Bouches-du-Rhône a ré¬glementé cette interdictionEn conséquence, lemaire invite tous les usagers de foyersconsommant descombustibles minéraux, houille,pétrole ou dérivés, installés pour unedurée deplus de trois; mois dans les établissementsin¬dustriels ou commerciaux et brûlant plus devingt kilos de combustible à l'heure, à prendreimmédiatement toutes les dispositions utilesprescrites dans l'arrêté précité qui est déposé àTa mairie d'Aix, bureau n- 4, oïi lesintéresséspeuvent en prendreLes Oustachis.Bureau de Bienfaisance, M. Ib Maireadresse ses plus vifs remercïements*à Mme VvePeyron qui lui a fait parvenir la somme detrois mille francs pour être répartie de la façonsuivante : 500 fr. au Bureau de Bienfaisance ;500 pour les Incurables ; 500 pour les en/ants dela Charité ; 500 pour l'OrphelinarNotre Dame ;500 pour l'Orphelinat de St-Vincent de Paul ;500 oour l'Orphelinat de la Providence.R> censément des classes i935 B et 1936 A.Lus jeunes gens appartenant de par leur âge,àla classe 1935 B(c'està-dire nés du 1er juinau31 décembre 1915) ainsi qu'à la classe 1936 A(c'est-à-dire nés du ler janvier au 31 mai 1916),sont invités à se présenter sans retard à lamairie, pour s'y faire inscriresur les tableauxde recensement. Devront égalementse présen¬ter : les jeunes gens nés aux mêmesépoques etnée en France de parents étrangers, ont l'in¬tention de réclamer la qualité française, ceuxqui en vertu des lois sur la nationalité, sontFrançais de naissance, sauf faculté derépudiercette qualité au cours de leur 22e année. Lesomis des classes précédentes. Les parents oututeurs sont personnellementtenus à réclamerl'inscription de ceux des leurs qui sont absentsou empêchés.HOMME 40 ans cherche piace, employé,hô¬te', plongeur ou gardien, veilleur de nuit. Préteutions.modestes. S'adresser bureau Mémorial.LAVEUSE laverait linge à la campagne.Prix modérésS'adresser bureau du Mémorial." JEUNE FILLE 22 ans, ayant bonnes référencescherche place femme de chambre oubonne à tout faire chez deux personnes. S'adrbureau du Mémorial"JEUNE FILLE 20 ans, cherche place noneouchée, de préférence dans magasin.FEMME DE MENAGE faisant bien cui¬sine demande travail. S'adresser pour les deux45 rue Esparial (frapper deux fois)" FEMME DE MENAGE demande 2 à 3 h.travail S'adresser MmeEstève, rue Espariat,33 (au 5m e)RaCCOMMODEUSE ferait journée ou demijournéeà prix réduit. S'adr. Mme Florent, 23,rue Thiers (magasin encadrementL~"ÔN DEMANDE bonne à tout faire de 18 à25 ans, non couchée. 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II fît arrêter le pape Pie VII auVatican, née à Aix (Bouches-du-Rhône).Lettre aut. sig, à M. du Bourguet, maire d'Aix.«La Sextia près d'Aix i>, 1er septembre 1820,1 p. in-4, adresse. Il l'informe qu'il a été reçuchevalier de Saint-Louis aux Tuileries en 1814,par le roi, alors Monsieur. Il ne se souvientplus de la date exacte.Pour vos cadeaux, voyez laParfumerieManent36 Place Richelme, Télép. 9.78 Aixfîrand choix de parlums toutes marquesCoffrets, articles de toilette et tautaisiePrixmodérésTimbres Publex et Ciné gratuitAvis.Par anêté du ministre du Travail'endate du 2 décembre 1935, ont été approuvés lesstatuts de la Société de secours mutuels ciapiés: Bouches-du-Rhône . Caissechirurgicalemutualiste d'Aix-en-Provence, à Aix-en-Pro¬vence numéro 1 .030.^Le service ds la taxe de séjour rappelle auxpeisonnes logeant en garni, meublé, pensionde famille, hôtel, que comme les années pré¬cédentes et conformément au règlement ellesd*ivènt renouveler leur bulletind'exonérationavant ie ler janvier. Fasse cette date Jes inté¬ressés .'seront passibles de la taxe. Le bureauchargé de ce service délivre depuis le 15 cou¬rant les bulletins d'exonération pour Tannée1936.Fermeture des magasinsa la Tentation2 bis Rue Clemenceaupour cause de réorganisationDerniers jours de venteProfitez de uns bonnes occasionsCharlesToalonTailleur-Couturier31, Rue Espariat AixTissusexclusifsPour les FêtesROBES de soirée à. . - 100 fr.MANTEAUX de. . 100 à 150 fr.BLOUSES à partir de. . . 20 frModèles Haute CouturePARISETTEJOLIE CHAMBRE MEUBLEE au midi aveccabiaet de loilette et cuisine à louer.S'adress.au bureau du Mémorial.A LOUER petit magatùn agencé pour coiffeuret magasin avec cuisine, très central.S'adress.bureau du Mémorial.A VENDRE lot terr.4 500 m2. le m2 15 fr.prairie, fruitiers, omb. vue sup. empl idéalpour villa, prox- gr. boulev. 15 min. centre,tous approv. 5 miu. Ecr. casier postal 100, Aix.A VENDRE petit immeuble" en ville de cinqpièces sur caves, bonne exposition. 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Joachim MurâtL'auberge de la BastiJeet le trône de NaplesNaître dans la modeste auberge d'unvillage du Quercy et. après la plus éblouis¬sante carrière militaire qui se puisse rê¬ver, accéder au trônai des roU de Naplespour finir sous les balles d'ua pelotond'exécution :telle est ta merveilleuse aven¬ture dont Joachim Marat fut le héros. Il atrouvé son digae historien dans la per¬sonne de M. Marcel Dupont, qui luimômeofficier de cavalerie, se plaît à fairerevivre ces merveilleux cavaliers du pre¬mier Empire, dont les hauls laits ontfrappé l'Europe de stupeur et d'admira¬tion.On lui doit, notamment, un ouvrageentraînant sur le général Lasalle,Et voicique, daus la collection da.s figures du passé,éditée par la librairie Hachette, il nousdoane un Mural où sont contées avec unsv.jrpe endiablée les aventure* de celui qui,destiné à la prêtrise par sa fimille,devaitêtre l'un des plus héroïques sabreurs deson temps.Depuis plus de trois siècle^la familleMarat habitait la Bastile quand Joachim yvit le jour, le 17 m^rs 1767 « Gomment,dans ce milieu solide et pauvrepropice àl'épanouissement des vertus paysannes,surgit-iltout à coup un phéuomène aussiexceptionnel que le futur roi de Naples ?Il -fallut, pour cela, l'immense bouleverse¬ment de 1789 ».Dès son jeune â^e, il avaitmontré desdispositions étoanantes pour Véquitation.« A l'a. ce où un chenal est pou** les enfantsoq animal extraordinaire et redoutable, il6'en montrait déjà mettre d.A dix ans, onle mit au collège de Cahors, lenu par desreligieux, où il lit ses élu ies classiques.. H avîit dix huit ans quand on le con lui¬sît au séminaire des Lazaristes à Toulouse*11 en pouvait sortir facilement et menaituue conduite des moins édifiantes. Le 23février 1788, un- régiment de chasseurs àcheval défilant devant le séminaire, musi¬que en tète, Mural prit, sur l'heure. la dé¬cision d'être soldat. Le soir même ils'évadait, rejoignaitle régiment et signaitson engagement. Tout ta caractère à lalois irréfléchi et impétueux de lhommeest dans ce traitMais Marat ne s était pas trompé sur savocation. Il étouni et .conquit d'emblée lesbriscard* par ses aptitudes.Il n'avait passon pareil f pour viier un pot sans soutfler,pour mettre la vaisselle à mai ethouspiller les bourgeois »_ Aussi, avantd'avoir uu an de service, était il admïsdans la « clique-» qui, rappelle M. MarcelDapoat. « dias chaque régiment de cava¬lerie, réunissait en une association redou¬table tous les mauvais sujets da corps >.Excellent cavalier, nuis soldat indiscip'iaé,il prit part à une mutinerie qui le fitcasser de son grade, au début de 1789, etenvoyer eu. coagé défiaitifRevenu à LaBtstide, il est chassé par sa fam Ue. Il serend à St-Céré:où il est réduH à accepterua emploi de gardon ép:cier Mus li Révo¬lution va bientô'tlui permettre cie repr-eadeeun métier pius coa'or.ne à se* goûts et àses aptitudes.Il se signale' par soa civisme ; son espritd'intrigue lai dicte ua^ attîtu U et desactes habiles. Il arrive vile aa grade decapitaine. «. sans jama:s av.nir été au feu *.L'ocçasioà ajlait lui être enfia offerted'attirersur lui l'attention."Gomme il escortait un convoi de blé surla routé de Paris au Havre, il apprit quela ^Convention, menacée par 1 émeute (2p'fôiriel), était; en fâcheuseposture. Lâ¬chant sou convoi, il s'élança vers la capi¬tale à la tête de ses hommes et vint metir ecent cinquante sabres à la disposition del'Assemblée. Le représentant Delmas,remis d'une chaude alerte, -donna l'acco.adeà iMurat, quil présenta peu après àBonaparte. Ce fut la point de départ de lafulgurante carrière qui allait être désor¬mais celle de l'ancien séminariste.Emnëuépar Bonaparte ea Italie, il vas'y révéler un prodigieux entraîneur decavalerie, car, nous dit M. Marcel Dupont,c dès le début il aura pour étayer sonignorance une vertue guerrièrecapable àelle seule de masquer son insuffisance :labravoure. Il manifestera surtout ce donprécieux : savoir entraîner la cavalerie àla charge p*r le simple spectacle de foaattitule, de son geste, de sa voix, et sur¬tout sa 7.o r moatreï* le mépris absolu dela mort ».U en donnait bientôt la preuve à Mondovien contribuant,par son action déci¬sive, à la victoire qui devait se traduirepar la capitulationde la placé et un im¬partantbuîin :; quinze csuts prisonniers,dix drapeaux, huit pièees de canon.Nommé général, il contnue de chargera la tète de ses hommes. Il accompagneBonaparte en Egypte.Désigné peu aprèspourcommander en chef la cavalerie ducorps expéd.tionnaire en Syrie Murât ydéploie desprodiges d'héroïsme et y faitpreuve de là plus folle témérité.Son rôle est décisif dans la batailled'Aboukir, où il conçoit « une mand'une audace inouïe » qu'il « exécute avecprécision et une al'ure folle ».Y Grâce à lui.l'armée turque esi anéan¬tie :«-.Sur. les; 18 000 hommes qui la composaient 3 000 seulement ont été faits pri¬sonniers,tout le reste a été tué^ou s'estnoyé ;cent drapeaux et trente-deux piècesde canon restent aux mains des vain¬queurs. La plus grande part dece splen¬dide succès revient san3 contredit àMurât ».Et M. Marcel Dupont ajoute que « rare¬ment, dans 1 avenir, il fera preuve d'unsens tactique aussi partait ; ce jour-là, ilse montra vrai chef de cavalerie. Les ca¬valiers ardents n'ont jamais manqué. Maisjuger .'les forces et les faiblesses de. l'ennemUau-premier coup d'il, distinguer lepoint où; le coup doit être frappé, et leparti pris: exécuter la çhargeexactementcobamé. eUe a rété prévue, cela, bien peusont k, même de le faire », Aussi est onsurpris Mque M- Marcel Dupont lui aitdénié, dans la pré*ace di son livre« lesdons jsi rares qui font îe grand, chef decaval rie » et qu'il Tait taxé d'« incapacitéà cOmbiner'Une action de guerre *.;.~_-yMàis.la placevnous manque pour suivreavant Mura t dans sa prodigieuse carVdont nous avons seulementrà .grands .lesépopéeestrévoluetleslentunA côté d"- Marie- Antoinette et formantavec el'e un émouvant con'raste, la surdeLouis XVI d incarna dans ce qu'elles ontde plas pu- les vertus humidesMm*. Jeau Balde Aooque celle haute etnob'e figure dans uiouzrage dégagé de toutepréoccupation politique.Voici hs pages où sont rapportées les der¬niers instants de cette femme courageuse.Madame Elisabeth sait bien qu'une nuite-^t proche où oa viendra la chercher. Etelle s'y prépare. Depuis si loagtemp , lescomités et les clubs réclament sa tête !Point n'était besoin de faire signer aumalheureux petit Dauphin une secondedénonciation "ï Précisimen*, au printemps,la terreur redouble. Le soir du 9mai, onfrappe violemment à la porte. Cette fois,c'est pour elle ! Le temps de passer unerobe blanche, de recommander à sa niècela confiance en Dieu, et la voilà qai s'en¬gage dans la route qu'a suivis la Keine.Pour elle la procès est aussi rélurtquepossible. Le premier interrogatoire se faità 10 heures du so>r. Q-ie lui reproebet-on? des conspirations I la fuite à Varenaes I... Oa l'accuse d'avoir envoyé sesdiamants ai comte d'Artois.Et aussi d'àvoir bsrcé le petit Cap^t dansl'espoir desuccéder un jour à son père. Procès bâclé,où il n'y a ui instruction, ni témoins, nipreuves. Vingt-cinq accusé}, dont la plupart ne se connaissent pas, soat impliquesdans le mê ne prétendu complot. U'estpour la forme qu'on désigne d'office unavocat. Cbauveaa-Lagarde, qui ne connaît £rien à l'affaire et ne pourra même pass'entretenir avec l'accusée.«*Madame Elisabeth passe la nuit augreffe. EUe s'informe de sa sir Marie-Antoinelte auprès du concierge. La répanse esta:-sez sibyliine : « Elle va trèsbien et ne manque de rien d. La vérité îaprincesse ne la sa :ra qu'au dernier mcment.Sur cette dernière nuit, nous avons letémoignage da concierge Richar i qui cou¬chait dans un cabinet attenant à l'alcôveoù Madame Elisabeth ne puts'endormir,.A plusieurs reprises, elle, lui demandal'heure. Le 10 mai dans la matinée, eil^comparaît dans la grande salle où siège leTribuna' Ré?olutio maire EUe e*t assisesur îe haut des gradins et tous les yeux sefixent sur sa robe blanche A une. heure del'après-midi. Je jugement est rendu, et ellel'écoute sans fa blir. Les vingt-cinq con¬damnés défilent et sont conduits dans 'asalie étroite et obscure, fermés d'une cloi¬son vitrée où se tait la toilette des condamnés Une jeune femme seuleéchappeà la charrette C est Mme de Serilly. Eli sest enceinte et le sursis d usage lui estaccordé.Madame Elisabeth a demandé l'assis¬tance d'un confesseur à Fouquïer-Tinvilïe.lia ricané. Mais il y a des prêtres àlaConciergerie. Où et quand 1° fdu Roirencontra telle, en ces vingt-quatre beu¬res, l'abbé Charles Magnin ? Nons n'ens vons rienCe qui ressort da témoignagede ce prêtre, c est qu'il put lui donner lasuprême g'â'.e de 1 absolution. Un autreeeclésiastiq :e, 1 abbé d . Chambertrand,fait partie du troupeau des condamnés etprécédera Madame Elisabeth *ur l'escalierpoisseux de lagaillotiae.A ces malheureux,qui s'oppressent dans la pièce obscurecomme dans une cage, les consolationsspirituelles ne manqueront pas ! Il y a uneblancheur. dans ces ténèbres.Cvest la sé¬rénité de îa sdu Roi Ses cheveux sonttombés sous le ciseau et elle a senti 3ansfrissonner sur sa nuque le froid de l'acierAutour d'elle se pressent das îemraes detout âge : Mme de Senozm.far du mi¬nistre Malesherbes, ledéfenseur du Roi,entrée daas sa soixante-seizième année,sacrifie saas amertune sa vie déclinante.Mme de Montmorin, qui doit aller avec :son fils à la guillotine est moins résignée :la princesse qui va de l'un à l'autre, trou¬ve pour cette mère en larmes les mo*ssublimes :Vous aimiez votre fils et vous ne vou¬lez pas qu'il vous accompagne IVous alleztrouverles télicités du ciel et vous voulez,qu'il demeure sur estte terre où il n'y aaujourd'hui que tourments et douleurs 1Consolée, îa vieille femme serre son filsdans ses bras :Viens, viens, nous monterons en¬semble VDans v'celle agitation, à ia lueur deschan leiles, éclairant leacous rasés, Ma¬dame Elisabeth vient d'ajprenirela mortde ia remè'Y« Midim *, lai a dit une ^descoadamaôes voire s ir a «subi le sort quenous a'ions subir nous mêm s - n Rien.plus ne l'attache à ce caveauù elle fait à.csuvqai vont mourir la suprême charitéde sa compassion et de soa sourireUne porte :, aujourd h.'ii marée ouvra tsur la coar du Mai où attendaient les charreUes.Madame Elisabethse trouve dansle même tombereau que Mmes deSénozan et de Crussol.-. d'Ambroise. Leconvoi s'avance daas les -rues grou liantesde populace. Il est c'nq heures C'e&t leprintemps, le soleil de mii Oi crie : * lavoilà !» La scear da Ro» estvêt ie de b'anc,les mains liées, les épaules c u 'estes d'unfichu de mousseline Soa sourire est celuid'un ange et plus d'au d^n.s la foule,gar¬dera longtemps cette vision ;Oa n^exige pas de nous,comme desanciens martyrs, disait-elle tout à l'heureà =es compagnons, e sacrifice de noscroyances ; on ne nous demande qae l'a¬bandon de notre misérab'e vie. Faisons àDieu ce faible sacrifice avec résignation. .EUe fut appelé î la vingt-quatrième,Pen¬dant. tout le temps qu'elle attendit,assisesur un bouc, elle récita à haute voix le DePro'ondis."Èt tous les hommes qui allaientmourir s'inclinaientdevant elle. Les fem¬mes lui demandaient la permission del'embrasser.Quand eile fat attachée à la planche,son fichuglissa.Au nom devo're mère, Monsieur couvrez-moi d.t-elle au bourreau.Et c'était le 10 du mois de mai, par unbeau jour, à l'heure où le soleil baisse surles hosquets du parc de Versailles."Le lot fla impt-lri'BComment Rouget- de l'Islelorsqu ilétait enfantfut enlevé par une bohémienneUTERÏEAu Petit Magasin12, RUE MARIUS' REINAUDSoldes deJouY jusqu'au 3Ï décembre - v^y'Priyè'y'i'' " l :;X;:A très peu de distance au sud-est deLons le-Sauinier. à Montaigu, il y avaitun domaine, qai vers 1260 appartenait àun avocat da roi, M. Rouget. C'était unbrave et digne homme, savant endroit.rnalgîé son jeune âge, ayant des lettresetde l'esprit * t, comme tel, fort estimé. 11avait une femme charmante et un jolibambin rose et joufflu,qu'il avait prénom¬mé Claude Joseph et qui avait un peuplusde deux ans.Un jour de juin de l'année 176?, l'enfantjouait dans l'allée qui bordait la pelouse,trottinant,tirant ou poussant un charretonà sa taille, cueillant les boutons d'or etles pâquerettes, sous la surveillance de sanourrice. Sjs petits pas l'éloignaient penà peu de sa gardienne qui pour lors,ba¬vardait avec la temme de charge et ne sedoutait guère qu'un danger menaçait lepetit C'aude Joseph. Qu'y avait-il à crain¬dre en ce domaine pour lui ? Une chute ?Quelque aventure compliquée comme tousles eafants en ont avec leurs jouets 1 11appe'lerait et tout serait fini.D'une charmille pourtant surgit tout àcoup à proximité de l'enfant une femmeétrange.Bâtie en force, elle avait les pom¬mettes saillantes et le nez droit et fin : sescheveux et ses yeux étaient noirsavec desreflets bleutés, son teint était hâlé par lesoleil et le* vents Elle était vêtue d'oripeut aux couleurs vives avec un fic"uécarlate, un collier de verroterie et untrès ample tablier d'étoffe noire à brode¬ries rouges et bleues. Bien entendu elleavait les pieds nus. couverts de lapoussère et de la boue des chemins.C'étaitune de ces bohémiennes dont les tribussillonnaient l'Europe, marquant leur pas&age di méfaits de tous genres, pillages,vols, rapts et assassinats.D'un coup d' elle a saisi l'instantpropice. La nourrice et !a femme decharge ont le dos tou- né, et l'enfant, bais¬sé, cueille une fleurette. E.lese précipitesaisit Claude Joseph à p'eias bras, le rouledans sou tablier et s enfuit rapidementpar l'allée sablée qai mène ^sugrand chemiiet à la foiêt.L'en ant d'abord étourdi, commencepourtant à se débattre. Sss petits piedsvont et viennentrageusement dans la pri¬son, de. toile, ses p lûtes mains agrippentl'étoffe. Peine perdue ; la poigne qui entient les bords est solide etne lâche pasp ise. Il pousse des cris perçants Labohémienne presse le pas. A longues foulées souplee, tlle avance sans crainte. Quepeuvent contre elle les deux temmes ? EUessont déjà âgées et certainement incapablesde la distancer, ni de la maintenir. Elleest plus forte que toutes deux ensemble ets'en débarrasserait facilement. Qu'ellesappellent à l'aide ? Il faudra du tempsaux hommes à supposer qa'il y en ait à lamaison, pour arriver et se mettre à sapoursuite.Elle presse néanm ius le pas par sim¬ple m -sure de prudence, mais ne cherchepas eniore à courir a(ia de se réservercette dernière ressource si le hasard atti¬rait quelqu'un plus près d'elle. L'enfantest léger et ne. ia gêne nullement,malgréqu'il se débatte furieusement et se déplacequelquefois avec une telle violence qu'illui imprime un mouvement de côté. EUen'a plus qae quelques pas à faire pourgagner la porte et les bois, pour avoirgagné la partie pour que lui reste ceten*aat blond qui grandira dès lors aumilieu de la tribu et qui pourra être ven¬du plus tard un bon prix loin de là.Or, au moment où elle va atteindre lebut, elle entend derrière elle un galopsourd, le bruit à la fo:s sec et assourdi dequatre pattes frappant la terre précipi¬tamment. Un chien ? D'où sort il V Ëlîetourne un peu !a tête : c'est en effet unchien qui accourt, un gros berger.Bah ïEile ne' le craint pas non pins, ^eîui là.Néanmoins,, c'est un renfort inatendupour les femmes qui maintenant crient àtue tête et arrivent à la. rescousse : « Pi le,César I Mords là 1 » La femme prend sacourse afin de pouvoir au fcesom s'ados¬ser à un mur.Mais le c*ûen est déjà tout près. Il lanceun aboiement br< t auquel la bohémiennese gard> d'obéir.César îa dépasse alors ets'arrête, poil hérissé, bahmis reïe ées«crocs découverts, prêt à bondir. Essaiedone de passer, grogne t-il !La femme essaie pourtant ramasséesur elle-même, tenant ferme dans la maingauche les bords de son tablier dans le¬quel Claude-Joseph se débat toujourspoussant des cris déchirants,elle l'ait unécart brusqae, comptant sur sa souplesseet sur son sang froid peur écarter l'obs¬tacle.Le chien voyant que ces avertissementssont inu'iles se précipite. Une bourradel'envoie rudement à terre. Il revient à lacharge. îenible celte fo:s., comme s'ilallait sauter à la gorge et soudain baissela tête et attaque une jambe dans laquelleses crocs s'enfoncent profondément.La. femme trébuche, mais ne lâche paspr se Elle es sie, maïs vainement demaintenir la bêie qui s'acharne et elles'attire une nouyelle morsure au b^as.« Pille, César » crient les temmes !Et le brave chien obéit.Une nouvelle morsure derrière la jambel'immobili e car les crocs bien plantés nelâchent plus prise. La douleur est si fortequ'e'le l'oblige enfin à desserrer l'être- ntede sa main gauche et à laisser tomberl'enfant à terreCésar, aussitôt, s'élance et couvre Clau¬de-Joseph de son corps et de ses crocs,mais la bohémienne en a assez,elle fuit,elle entre dans le bois...Ht c'est ainsi que le pelit Claude JosephRouget deLislè fut sauvé des maiiis de saravisseuse et put composer, trente ansaprès notre immortelle Marseillaise.Dépôtgénéraidés grandes marquesMaison fondée en 1277B; CARRIERE Sucer.3 RueBédarride,3_* l TS?1Bl%x& Fabrot - té>lép. 2.55EUTDE. PROPRIÉTAIRESoget» fibooe» SuecrD TE Q U LITÉLivraison à domicileVinscourants.'"-Bordeaux :^VinsfinsA l'occasiondes fêtesdu Jour de l'AnU^VOGUE16, RUE SMNT-LADRENT, 16ajoute à son rayon de fantaisiede belles montres â partirde 50 tr.et de la bijouterie fineVous y trouverez te cadeau que vousvoulez offrir au meilleur prix.Toutes les dernières nouveautésen montres, bagues, pendants,clips,pendantifs,médailles, barrettes,colliers, poudroirs, sujetsRmlez-nous une visite, un renseigne¬ment ne coûte rien>ESDflWSSi vos occupations vous empêchentde cuifeinerPi vous avez des invités ....vous trouverez au " GR£NDVATEL"dedélicieux plats cuisinés que l'onvous portera -a domicile.SUR COMMANDE:Salmis de langouste, Bouillabaisse,Timbale de filets de soles grand vatel,Coq au vin,Coq en pâteVolaille sautée aux champignons àla crèmeFoie graa en gelée, Terrine de canardCanetonLambertyGitan d VatelRôtisserie-TraiteurL .Dorange - 3 Rue ClemenceauPâtisserieConfiserieA. 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Marcel Dupont, qui luimômeofficier de cavalerie, se plaît à fairerevivre ces merveilleux cavaliers du pre¬mier Empire, dont les hauls laits ontfrappé l'Europe de stupeur et d'admira¬tion.On lui doit, notamment, un ouvrageentraînant sur le général Lasalle,Et voicique, daus la collection da.s figures du passé,éditée par la librairie Hachette, il nousdoane un Mural où sont contées avec unsv.jrpe endiablée les aventure* de celui qui,destiné à la prêtrise par sa fimille,devaitêtre l'un des plus héroïques sabreurs deson temps.Depuis plus de trois siècle^la familleMarat habitait la Bastile quand Joachim yvit le jour, le 17 m^rs 1767 « Gomment,dans ce milieu solide et pauvrepropice àl'épanouissement des vertus paysannes,surgit-iltout à coup un phéuomène aussiexceptionnel que le futur roi de Naples ?Il -fallut, pour cela, l'immense bouleverse¬ment de 1789 ».Dès son jeune â^e, il avaitmontré desdispositions étoanantes pour Véquitation.« A l'a. ce où un chenal est pou** les enfantsoq animal extraordinaire et redoutable, il6'en montrait déjà mettre d.A dix ans, onle mit au collège de Cahors, lenu par desreligieux, où il lit ses élu ies classiques.. H avîit dix huit ans quand on le con lui¬sît au séminaire des Lazaristes à Toulouse*11 en pouvait sortir facilement et menaituue conduite des moins édifiantes. Le 23février 1788, un- régiment de chasseurs àcheval défilant devant le séminaire, musi¬que en tète, Mural prit, sur l'heure. la dé¬cision d'être soldat. Le soir même ils'évadait, rejoignaitle régiment et signaitson engagement. Tout ta caractère à lalois irréfléchi et impétueux de lhommeest dans ce traitMais Marat ne s était pas trompé sur savocation. Il étouni et .conquit d'emblée lesbriscard* par ses aptitudes.Il n'avait passon pareil f pour viier un pot sans soutfler,pour mettre la vaisselle à mai ethouspiller les bourgeois »_ Aussi, avantd'avoir uu an de service, était il admïsdans la « clique-» qui, rappelle M. MarcelDapoat. « dias chaque régiment de cava¬lerie, réunissait en une association redou¬table tous les mauvais sujets da corps >.Excellent cavalier, nuis soldat indiscip'iaé,il prit part à une mutinerie qui le fitcasser de son grade, au début de 1789, etenvoyer eu. coagé défiaitifRevenu à LaBtstide, il est chassé par sa fam Ue. Il serend à St-Céré:où il est réduH à accepterua emploi de gardon ép:cier Mus li Révo¬lution va bientô'tlui permettre cie repr-eadeeun métier pius coa'or.ne à se* goûts et àses aptitudes.Il se signale' par soa civisme ; son espritd'intrigue lai dicte ua^ attîtu U et desactes habiles. Il arrive vile aa grade decapitaine. «. sans jama:s av.nir été au feu *.L'ocçasioà ajlait lui être enfia offerted'attirersur lui l'attention."Gomme il escortait un convoi de blé surla routé de Paris au Havre, il apprit quela ^Convention, menacée par 1 émeute (2p'fôiriel), était; en fâcheuseposture. Lâ¬chant sou convoi, il s'élança vers la capi¬tale à la tête de ses hommes et vint metir ecent cinquante sabres à la disposition del'Assemblée. Le représentant Delmas,remis d'une chaude alerte, -donna l'acco.adeà iMurat, quil présenta peu après àBonaparte. Ce fut la point de départ de lafulgurante carrière qui allait être désor¬mais celle de l'ancien séminariste.Emnëuépar Bonaparte ea Italie, il vas'y révéler un prodigieux entraîneur decavalerie, car, nous dit M. Marcel Dupont,c dès le début il aura pour étayer sonignorance une vertue guerrièrecapable àelle seule de masquer son insuffisance :labravoure. Il manifestera surtout ce donprécieux : savoir entraîner la cavalerie àla charge p*r le simple spectacle de foaattitule, de son geste, de sa voix, et sur¬tout sa 7.o r moatreï* le mépris absolu dela mort ».U en donnait bientôt la preuve à Mondovien contribuant,par son action déci¬sive, à la victoire qui devait se traduirepar la capitulationde la placé et un im¬partantbuîin :; quinze csuts prisonniers,dix drapeaux, huit pièees de canon.Nommé général, il contnue de chargera la tète de ses hommes. Il accompagneBonaparte en Egypte.Désigné peu aprèspourcommander en chef la cavalerie ducorps expéd.tionnaire en Syrie Murât ydéploie desprodiges d'héroïsme et y faitpreuve de là plus folle témérité.Son rôle est décisif dans la batailled'Aboukir, où il conçoit « une mand'une audace inouïe » qu'il « exécute avecprécision et une al'ure folle ».Y Grâce à lui.l'armée turque esi anéan¬tie :«-.Sur. les; 18 000 hommes qui la composaient 3 000 seulement ont été faits pri¬sonniers,tout le reste a été tué^ou s'estnoyé ;cent drapeaux et trente-deux piècesde canon restent aux mains des vain¬queurs. La plus grande part dece splen¬dide succès revient san3 contredit àMurât ».Et M. Marcel Dupont ajoute que « rare¬ment, dans 1 avenir, il fera preuve d'unsens tactique aussi partait ; ce jour-là, ilse montra vrai chef de cavalerie. Les ca¬valiers ardents n'ont jamais manqué. Maisjuger .'les forces et les faiblesses de. l'ennemUau-premier coup d'il, distinguer lepoint où; le coup doit être frappé, et leparti pris: exécuter la çhargeexactementcobamé. eUe a rété prévue, cela, bien peusont k, même de le faire », Aussi est onsurpris Mque M- Marcel Dupont lui aitdénié, dans la pré*ace di son livre« lesdons jsi rares qui font îe grand, chef decaval rie » et qu'il Tait taxé d'« incapacitéà cOmbiner'Une action de guerre *.;.~_-yMàis.la placevnous manque pour suivreavant Mura t dans sa prodigieuse carVdont nous avons seulementrà .grands .lesépopéeestrévoluetleslentunA côté d"- Marie- Antoinette et formantavec el'e un émouvant con'raste, la surdeLouis XVI d incarna dans ce qu'elles ontde plas pu- les vertus humidesMm*. Jeau Balde Aooque celle haute etnob'e figure dans uiouzrage dégagé de toutepréoccupation politique.Voici hs pages où sont rapportées les der¬niers instants de cette femme courageuse.Madame Elisabeth sait bien qu'une nuite-^t proche où oa viendra la chercher. Etelle s'y prépare. Depuis si loagtemp , lescomités et les clubs réclament sa tête !Point n'était besoin de faire signer aumalheureux petit Dauphin une secondedénonciation "ï Précisimen*, au printemps,la terreur redouble. Le soir du 9mai, onfrappe violemment à la porte. Cette fois,c'est pour elle ! Le temps de passer unerobe blanche, de recommander à sa niècela confiance en Dieu, et la voilà qai s'en¬gage dans la route qu'a suivis la Keine.Pour elle la procès est aussi rélurtquepossible. Le premier interrogatoire se faità 10 heures du so>r. Q-ie lui reproebet-on? des conspirations I la fuite à Varenaes I... Oa l'accuse d'avoir envoyé sesdiamants ai comte d'Artois.Et aussi d'àvoir bsrcé le petit Cap^t dansl'espoir desuccéder un jour à son père. Procès bâclé,où il n'y a ui instruction, ni témoins, nipreuves. Vingt-cinq accusé}, dont la plupart ne se connaissent pas, soat impliquesdans le mê ne prétendu complot. U'estpour la forme qu'on désigne d'office unavocat. Cbauveaa-Lagarde, qui ne connaît £rien à l'affaire et ne pourra même pass'entretenir avec l'accusée.«*Madame Elisabeth passe la nuit augreffe. EUe s'informe de sa sir Marie-Antoinelte auprès du concierge. La répanse esta:-sez sibyliine : « Elle va trèsbien et ne manque de rien d. La vérité îaprincesse ne la sa :ra qu'au dernier mcment.Sur cette dernière nuit, nous avons letémoignage da concierge Richar i qui cou¬chait dans un cabinet attenant à l'alcôveoù Madame Elisabeth ne puts'endormir,.A plusieurs reprises, elle, lui demandal'heure. Le 10 mai dans la matinée, eil^comparaît dans la grande salle où siège leTribuna' Ré?olutio maire EUe e*t assisesur îe haut des gradins et tous les yeux sefixent sur sa robe blanche A une. heure del'après-midi. Je jugement est rendu, et ellel'écoute sans fa blir. Les vingt-cinq con¬damnés défilent et sont conduits dans 'asalie étroite et obscure, fermés d'une cloi¬son vitrée où se tait la toilette des condamnés Une jeune femme seuleéchappeà la charrette C est Mme de Serilly. Eli sest enceinte et le sursis d usage lui estaccordé.Madame Elisabeth a demandé l'assis¬tance d'un confesseur à Fouquïer-Tinvilïe.lia ricané. Mais il y a des prêtres àlaConciergerie. Où et quand 1° fdu Roirencontra telle, en ces vingt-quatre beu¬res, l'abbé Charles Magnin ? Nons n'ens vons rienCe qui ressort da témoignagede ce prêtre, c est qu'il put lui donner lasuprême g'â'.e de 1 absolution. Un autreeeclésiastiq :e, 1 abbé d . Chambertrand,fait partie du troupeau des condamnés etprécédera Madame Elisabeth *ur l'escalierpoisseux de lagaillotiae.A ces malheureux,qui s'oppressent dans la pièce obscurecomme dans une cage, les consolationsspirituelles ne manqueront pas ! Il y a uneblancheur. dans ces ténèbres.Cvest la sé¬rénité de îa sdu Roi Ses cheveux sonttombés sous le ciseau et elle a senti 3ansfrissonner sur sa nuque le froid de l'acierAutour d'elle se pressent das îemraes detout âge : Mme de Senozm.far du mi¬nistre Malesherbes, ledéfenseur du Roi,entrée daas sa soixante-seizième année,sacrifie saas amertune sa vie déclinante.Mme de Montmorin, qui doit aller avec :son fils à la guillotine est moins résignée :la princesse qui va de l'un à l'autre, trou¬ve pour cette mère en larmes les mo*ssublimes :Vous aimiez votre fils et vous ne vou¬lez pas qu'il vous accompagne IVous alleztrouverles télicités du ciel et vous voulez,qu'il demeure sur estte terre où il n'y aaujourd'hui que tourments et douleurs 1Consolée, îa vieille femme serre son filsdans ses bras :Viens, viens, nous monterons en¬semble VDans v'celle agitation, à ia lueur deschan leiles, éclairant leacous rasés, Ma¬dame Elisabeth vient d'ajprenirela mortde ia remè'Y« Midim *, lai a dit une ^descoadamaôes voire s ir a «subi le sort quenous a'ions subir nous mêm s - n Rien.plus ne l'attache à ce caveauù elle fait à.csuvqai vont mourir la suprême charitéde sa compassion et de soa sourireUne porte :, aujourd h.'ii marée ouvra tsur la coar du Mai où attendaient les charreUes.Madame Elisabethse trouve dansle même tombereau que Mmes deSénozan et de Crussol.-. d'Ambroise. Leconvoi s'avance daas les -rues grou liantesde populace. Il est c'nq heures C'e&t leprintemps, le soleil de mii Oi crie : * lavoilà !» La scear da Ro» estvêt ie de b'anc,les mains liées, les épaules c u 'estes d'unfichu de mousseline Soa sourire est celuid'un ange et plus d'au d^n.s la foule,gar¬dera longtemps cette vision ;Oa n^exige pas de nous,comme desanciens martyrs, disait-elle tout à l'heureà =es compagnons, e sacrifice de noscroyances ; on ne nous demande qae l'a¬bandon de notre misérab'e vie. Faisons àDieu ce faible sacrifice avec résignation. .EUe fut appelé î la vingt-quatrième,Pen¬dant. tout le temps qu'elle attendit,assisesur un bouc, elle récita à haute voix le DePro'ondis."Èt tous les hommes qui allaientmourir s'inclinaientdevant elle. Les fem¬mes lui demandaient la permission del'embrasser.Quand eile fat attachée à la planche,son fichuglissa.Au nom devo're mère, Monsieur couvrez-moi d.t-elle au bourreau.Et c'était le 10 du mois de mai, par unbeau jour, à l'heure où le soleil baisse surles hosquets du parc de Versailles."Le lot fla impt-lri'BComment Rouget- de l'Islelorsqu ilétait enfantfut enlevé par une bohémienneUTERÏEAu Petit Magasin12, RUE MARIUS' REINAUDSoldes deJouY jusqu'au 3Ï décembre - v^y'Priyè'y'i'' " l :;X;:A très peu de distance au sud-est deLons le-Sauinier. à Montaigu, il y avaitun domaine, qai vers 1260 appartenait àun avocat da roi, M. Rouget. C'était unbrave et digne homme, savant endroit.rnalgîé son jeune âge, ayant des lettresetde l'esprit * t, comme tel, fort estimé. 11avait une femme charmante et un jolibambin rose et joufflu,qu'il avait prénom¬mé Claude Joseph et qui avait un peuplusde deux ans.Un jour de juin de l'année 176?, l'enfantjouait dans l'allée qui bordait la pelouse,trottinant,tirant ou poussant un charretonà sa taille, cueillant les boutons d'or etles pâquerettes, sous la surveillance de sanourrice. Sjs petits pas l'éloignaient penà peu de sa gardienne qui pour lors,ba¬vardait avec la temme de charge et ne sedoutait guère qu'un danger menaçait lepetit C'aude Joseph. Qu'y avait-il à crain¬dre en ce domaine pour lui ? Une chute ?Quelque aventure compliquée comme tousles eafants en ont avec leurs jouets 1 11appe'lerait et tout serait fini.D'une charmille pourtant surgit tout àcoup à proximité de l'enfant une femmeétrange.Bâtie en force, elle avait les pom¬mettes saillantes et le nez droit et fin : sescheveux et ses yeux étaient noirsavec desreflets bleutés, son teint était hâlé par lesoleil et le* vents Elle était vêtue d'oripeut aux couleurs vives avec un fic"uécarlate, un collier de verroterie et untrès ample tablier d'étoffe noire à brode¬ries rouges et bleues. Bien entendu elleavait les pieds nus. couverts de lapoussère et de la boue des chemins.C'étaitune de ces bohémiennes dont les tribussillonnaient l'Europe, marquant leur pas&age di méfaits de tous genres, pillages,vols, rapts et assassinats.D'un coup d' elle a saisi l'instantpropice. La nourrice et !a femme decharge ont le dos tou- né, et l'enfant, bais¬sé, cueille une fleurette. E.lese précipitesaisit Claude Joseph à p'eias bras, le rouledans sou tablier et s enfuit rapidementpar l'allée sablée qai mène ^sugrand chemiiet à la foiêt.L'en ant d'abord étourdi, commencepourtant à se débattre. Sss petits piedsvont et viennentrageusement dans la pri¬son, de. toile, ses p lûtes mains agrippentl'étoffe. Peine perdue ; la poigne qui entient les bords est solide etne lâche pasp ise. Il pousse des cris perçants Labohémienne presse le pas. A longues foulées souplee, tlle avance sans crainte. Quepeuvent contre elle les deux temmes ? EUessont déjà âgées et certainement incapablesde la distancer, ni de la maintenir. Elleest plus forte que toutes deux ensemble ets'en débarrasserait facilement. Qu'ellesappellent à l'aide ? Il faudra du tempsaux hommes à supposer qa'il y en ait à lamaison, pour arriver et se mettre à sapoursuite.Elle presse néanm ius le pas par sim¬ple m -sure de prudence, mais ne cherchepas eniore à courir a(ia de se réservercette dernière ressource si le hasard atti¬rait quelqu'un plus près d'elle. L'enfantest léger et ne. ia gêne nullement,malgréqu'il se débatte furieusement et se déplacequelquefois avec une telle violence qu'illui imprime un mouvement de côté. EUen'a plus qae quelques pas à faire pourgagner la porte et les bois, pour avoirgagné la partie pour que lui reste ceten*aat blond qui grandira dès lors aumilieu de la tribu et qui pourra être ven¬du plus tard un bon prix loin de là.Or, au moment où elle va atteindre lebut, elle entend derrière elle un galopsourd, le bruit à la fo:s sec et assourdi dequatre pattes frappant la terre précipi¬tamment. Un chien ? D'où sort il V Ëlîetourne un peu !a tête : c'est en effet unchien qui accourt, un gros berger.Bah ïEile ne' le craint pas non pins, ^eîui là.Néanmoins,, c'est un renfort inatendupour les femmes qui maintenant crient àtue tête et arrivent à la. rescousse : « Pi le,César I Mords là 1 » La femme prend sacourse afin de pouvoir au fcesom s'ados¬ser à un mur.Mais le c*ûen est déjà tout près. Il lanceun aboiement br< t auquel la bohémiennese gard> d'obéir.César îa dépasse alors ets'arrête, poil hérissé, bahmis reïe ées«crocs découverts, prêt à bondir. Essaiedone de passer, grogne t-il !La femme essaie pourtant ramasséesur elle-même, tenant ferme dans la maingauche les bords de son tablier dans le¬quel Claude-Joseph se débat toujourspoussant des cris déchirants,elle l'ait unécart brusqae, comptant sur sa souplesseet sur son sang froid peur écarter l'obs¬tacle.Le chien voyant que ces avertissementssont inu'iles se précipite. Une bourradel'envoie rudement à terre. Il revient à lacharge. îenible celte fo:s., comme s'ilallait sauter à la gorge et soudain baissela tête et attaque une jambe dans laquelleses crocs s'enfoncent profondément.La. femme trébuche, mais ne lâche paspr se Elle es sie, maïs vainement demaintenir la bêie qui s'acharne et elles'attire une nouyelle morsure au b^as.« Pille, César » crient les temmes !Et le brave chien obéit.Une nouvelle morsure derrière la jambel'immobili e car les crocs bien plantés nelâchent plus prise. La douleur est si fortequ'e'le l'oblige enfin à desserrer l'être- ntede sa main gauche et à laisser tomberl'enfant à terreCésar, aussitôt, s'élance et couvre Clau¬de-Joseph de son corps et de ses crocs,mais la bohémienne en a assez,elle fuit,elle entre dans le bois...Ht c'est ainsi que le pelit Claude JosephRouget deLislè fut sauvé des maiiis de saravisseuse et put composer, trente ansaprès notre immortelle Marseillaise.Dépôtgénéraidés grandes marquesMaison fondée en 1277B; CARRIERE Sucer.3 RueBédarride,3_* l TS?1Bl%x& Fabrot - té>lép. 2.55EUTDE. 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ACAD ï D^IX^EN^PROYERCESéance Publique da 10 Décembre 19? 5RéCCptiO!> dC M. PiaiîCllO, avocat à la Cour d'AppelDiscours deM. PIANELLOMessieurs,Un écrivain de grand talent et universellementapprécié, M. Jules Chance!, publiait, il y a quelquesmois dans « Candide » une conversation qu'il avaiteue avec un député aux idées subversives et bien connutout près de nous.La réputation de ce parlementaire, honorable par dé¬finition,n'était pas sans quelques taches aussi incon¬testables que variées. Notre homme, d'ailleurs, ne s'endéfendait pas beaucoup lui-même, et le journalistepou.vait terminer son article par cette phrase tombée deslèvres de son interlocuteur : « Quand même, si l'onm'avait prédit que je finirais un jour au Palais Bour¬bon, moi j'aurais plutôt parié pour Cayenne ».Voudriez-vous me permettre, Messieurs,de ne pasaller tout à fait aussi loin. Inutile de traverser lesmers et de parler d'une cité à la réputation attristanteet d'ailleurs très surfaite, les malfaiteurs n'y étantpoint, tout bien compté, beaucoup plus nombreux quepartout ailleurs.Restons chez nous, si vous voulez bien, et permettezmoiune hypothèse que je suis confus de vous présen¬ter strictement personnelle.Supposons, un instant, qu'au cours de ma jeunessedéjà lointaine quelqu'un m'ait prédit qu'un jour vien¬drait où je serais des vôtres.Devant cette perspective flatteuse autant qu'inatten¬due, mon scepticisme eût été, je vous assure, aussitenace que sincère.Ignorant alors que votre modestie, dédaigneuse duprestige pourtant certain d'un verdoyant uniforme, nese souciait guère de broderies savamment prodiguées ;qu'elle préférait une plume alerte et savante aux plumetsduveteux d'un chapeau à deux pointes ;ne sa¬chant pas davantage qu'en fait de lames acérées lecoupe-papier avait aussi vos préférences, l'image d'unbicorne et d'une épée par dessus un habit orné et cha¬toyant eût certainement frappé ma jeune imagina-Mais tous ces atours m'auraient pourtant paru bienchimériques et,vous l'avouerai-je, c'est plutôt pourun bonnet d'âne et gros fouet que, sincèrement, j'au¬rais parié.Fuis, le temps a passé, les années ont fui, la neige\ saupoudré de blancs flocons mes cimes d'altitudeyyyyïd.yX modeste, et à votre excessive indulgence,zïg-xz.l^nontesté d'une bonté certaine, je dois, Mesyy.vs:y 3r*nà honneur d'être aujourd'hui parmi= } pkee. beaucoup d'autres, aux mérites, -.vvsuy pouvaient plus justement prétenv-o.igi.ance envers vous n'en est que plusyy;-y.ie ;vlk _-'a d'égale que ma confusion....us un peu comme l'invitéprié, avant un= ,.et5 de prendre au dessert la parole.: «,-vous jamais observé ce malheureux P\u début, rien ne révèle son trouble et il peut, toutàson sise, distribuer ses gracieux sourires à l'accorte: île assise à sa gauche et même, sans nulle conv-:--x ?t de l'autre coté, à sa noble commensale.;v : vv U \e eux dentelles sombres et lourdement enru-"Yf-?*s. :?xt -rôti pourtant, son attitude est changée ;y ? xwm ont fait" place à un maintien sérieux et::..*. ?hi. uis. à l' entremets, la terreur n'est plus niay:&M x&tiçni les sourcils sont froncés, le teint est dev-C'est nerveusement que notre homme s'at¬taque à son couvert et qu'il torture entre se3 doigtscrispés une mie de pain qui, de douleur, tourne vite àla grisaille.Enfin, le moment est venu ! Le condamné se lève ;et avec un entrain qui rappelle celui du désespéré quiY y" î ">" y :* p"^"d la parole,L'Lïi'.'p'ovisîtion estfidèlement transcrite sur quel¬ques feuillets, mais l'orateur,dans son trouble, a toutconfondu et tout mêlé 1Il lui faut parler malgré tout. Il parle, mais Dieusait comme !Cependant que son voisin d'en face enverresur verre pour « se donner une conte-», que la jeune et gracieuse nymphe de gaucheà ses camarades amusées une oeillade discrète etet que la grosse dame en dentelles plongejoues empourprées dans une gorge généreuse et claddntles petites secousses répétées attestent,sa propriétaire mûrie, une gaîté qui se révèlereste, en dépit dû désastre, à ïavîin ctu/lamentâ¬tes applaudissements éclateront. La crilieviendra qu'après, suivant l'usage aussitôt le-fini/'cet orateur àfort Messieurs^ àAinsi mon trouble disparaît, mon devoir devient unplaisir et je n'ai plus qu'un souci : pourrai-je dumoins parvenir ;à la hauteur de ma tâche ?Si de cela je m'inquiète, c'est que par son talent, parle travail considérable qu'il a fourni, par son style clair,sobre et toujours précis, Alfred Bourguet s'est révélétout de suite une personnalité supérieure, planant bienhaut au-dessus de la banale moyenne.Pour étudier à fond une telle figure, en détailler le3moindres reliefs, il faudrait un artiste et un savant.Vous excuserez, Messieurs, ma double carence invo¬lontaire.'* *iC'est le 10 mars 1867 que les registres de l'Etat-Civil relatent àAix la naissance d'Alfred Bourguet,fils d'Eugène Bourguet, docteur en médecine, et deLouise-L. du Plan, son épouse. L'enfant prit tout jeunele chemin de notre Lycée Bourbon. Ses maîtres ne tar¬dèrent pas à distinguer en leur nouvel élève un sujetd'élite et lui décernaient chaque année le premier prixd'excellence.S'il avait suivi les conseils de son père et les sugges¬tions de sa famille, Alfred Bourguet aurait aiguillévers les sciences ses travaux et sa vie ;mais les lettresavaient pour lui plus d'attrait et ce fut vers le droitqu'aussitôt bachelier, il préféra diriger ses études.Tout en ^préparant cette licence dont il obtint àvingt-cinq ans le diplôme, l'étudiant zélé avait tenu às'inscrire à l'Ecole Libre des Sciences Politiques.Admis peu après stagiaire, à îa suite des grands nomsdu barreau parisien, le jeune maître s'essaya au pré¬toire. Mais le Palais ne lui plaisait guère. Aux luttesénervantes de la barre, il préférait l'étude calme desgrands règnes et les recherches captivantes dans lesbibliothèques silencieuses.Il ne pouvait oublier que, jeune philosophe au LycéeLouis-le-Grand, alors qu'il goûtait les charmes rela¬tifs de la Méthode de Descartes et des Monades de Leib¬niz, il avait remporté le premier prix, au concoursgénéral, pour son travail sur « La décadence et lespartages de la Pologne ».Alors, fréquentant les ministères, en compulsant lesarchives, sans abandonner toutefois son titre d'avo¬cat, Alfred Bourguet opta résolument pour les travauxd'histoire.Les revues savantes publièrent ses articles et, en1897, parut de lui un premier ouvrage : « La concur¬rence franco-anglaise en Egypte », édité à Paris.Mais ce Paris était bien loin, la vie de la capitalepesait à ce méridional, et, trois ans plus tard, le jeunehistorien revint à Aix, qu'il avait quitté à regret et oùvivait toute sa famille.Notre barreau l'accueillit, mais ici encore chez AlfredBourguet la passion de l'histoire l'emporta toujours surla pratique des luttes judiciaires.Il signe deux études sur Jules Ferry, sur le TsarAlexandre III et une notice historique sur « Le 1 2* d'In¬fanterie »,où il avait commandé comme officier deréserve.Au cours de ses recherches, la grande figure de Choiseull'avait particulièrement frappé, et c'est à l'uvrede ce ministre que Bourguet décida de consacrer plusparticulièrement ses travaux.Mais en province la documentation est difficile et,une fois encore, Bourguet dut s'éloigner de sa ville etquitter sa chère Provence.« Le Duc de Choiseul et l'Alliance Espagnole »_« La politique étrangère du Duc de Choiseul » paru¬rent peu après. Ces deux importants ouvrages et denouveaux articles placèrent leur auteur aupremierrang des historiens.Votre Compagnie, Messieurs, n'avait pas attendu tousces succès pour inviter, en janver 1901, et sur un élogieuxrapport de M. le doyen Guibal, le jeune savantà occuper le fauteuil du regretté docteur Chabrier. En¬fin, quelques années plus tard, le 16 novembre 1915,Bourguet connut l'honneur de présider vos travaux.Jusqu'aux derniers moments d'une existence tropcourte, votre érudit collègue se montra un infatigabletravailleur, et lorsque, le 3 mai 1933, la mort le ravitàl'affection des siens, à l'estime et à l'amitié des sa¬vants et de tous ses concitoyens, M, le Bâtonnier Ri¬gaud, votre Président en exercice, pouvait affirmersur sa tombe que «le mal l'avait enlevé trop tôt auxbelles-lettres que sa signature; avait toujours hono¬rées » ; paroles qui résument bien une vie toute delabeur et d'opiniâtres recherches toujours élégammentrévélées. ...-,---"--. -.-v:,'.,.a-< -Wii'hïstoire est une science exacte ; là moindre fantai¬sie ne peut que l'aviliret en tous ses points c'est laprécision qu'elle exige;Alfred Bourguet n'a jamais oublié lacetaxiome et toute 3pnleM'autorisez-vouSj Messieurs, à le" :de-.ses^;bûvrages"? "'"'-"'premier travail surque Catherine et moi nous ayons pu nous décider,nous sommes deux brigands ; mais cette dévote deMarie-Thérèse, comment a-t-elle pu arranger cela avecson confesseur ? » Frédéric II, qui avait osé rédigerle texte du partage au nom de la Très Sainte Trinité,ignorait sans doute que la Souveraine d'Autriche pra¬tiquait comme lui une morale facile, et qu'elle avaitécrit cette maxime : « qu'il est inutile de perdre saréputation de droiture et d'honnêteté par deschosesqui n'en valent pas la peine ».Dans « La concurrence franco-angaise en Egypte »,cet « ouvrage dru et fort de choses » pour employerl'expression de M. le doyen Guibal, c'est encore avecle souci de la plus scrupuleuse exactitude que noussont détaillées toutes les ténébreuses querelles, toutesles mesquines chicanes que cherche àîa France sonéternelle rivale. Les ruses bien orientales d'Ismaïl, lesdécrets souvent pernicieux de Tewfik Pacha et du Sul¬tan, la correspondance habile de notre ministre Waddington,les larges vues de Gambetta, prônant, d'ac¬cord avec Lord Granville, une double intervention mi¬litaire, et, après elles, les déplorables hésitations de sonsuccesseur de Freycinet, son abstention officielle, aumoment décisif équivalant, hélas 1à notre abdicationdéfinitive, tout est minutieusement détaillé, fouillé,et Bourguet, philosophe, peut conclure : « Notre paysfut victime de cette théorie indigne d'un homme d'Etatqui consiste à se laisser diriger par les Chambres et àchercher en elles d'où vient le vent pour le faire souf¬fler dans ses voiles ».Scrupuleuse exactitude encore que révèlent, six ansplus tard, ses études sur Jules Ferry, le Tonkinois, lemangeur de curés, qui affirmait que si la politiqueétait anticléricale, elle ne serait jamais antireligieuse.Son fameux article 7 voté à la Chambre, repoussé parle Sénat, et alors les décrets parus et toute l'agitation(déjà !)qu'ils avaient provoquée.Parfaite érudition toujours dans «Le Tsar Alexan¬dre III »* qui préparant l'alliance russe, avait écouté,tête nue, la « Marseillaise » et dont Bourguet résumepar ces mots la politique :« Ce qui lui assure à jamaisune grande place dans l'histoire, c'est que, disposantde la force, il l'a consacrée toute entière au seul ser¬vice du droit ».D'Alfred Bourguet, à signaler encore quelques pagessur Vauvenargues, et une très curieuse étude sur lesorigines de notre Université, au xne siècle, sesrègle¬mentset ses usages.Nous y apprenons que l'étudiant nouveau-venu étaitappelé « béjaune ». (Le bleu n'était pas encore la cou¬leur indicatrice d'un noviciat.) Dès sa première ins¬cription, et avant toutes choses, le béjaune subissaitles brimades d'usage dans la cour de de l'école ou surune place publique, mais toujours en présence desdames de la Société, «qui pouvaient en tempérer larigueur ».Puis, il se mettait au travail.Les professeurs se nommaient les régents. Ils étaientpayés, inamovibles, et devaient, pour enseigner, justi¬fier d'un diplôme de « maîtres ès-arts » et d'une languebien pendue de façon qu'ils pussent retenir aisémentl'attention de leurs élèves.Le maître, assis sur un escabeau, faisait son coursaux étudiants, qui, la chandelle d'une main et laplume de l'autre écrivaient sous sa dictée. (Le « toutconfort moderne »n'était encore qu'à ses débuts.)Le bachelier, admis aux examens de la licence, choi¬sissait un parrain, qui présidait à son épreuve. Ainsipourvu d'jun protecteur, le candidat répondait auxquestions posées. Mais il devait «être bref et ne paschercher à séduire par des mots ou des éloges ».(L'éoquence judiciaire avait déjà ses détracteurs et l'onse méfiait des malins.)Si T impétrant réussissait, il offrait une collation aurecteur, aux professeurs et aux «personnes nobles ethonnêtes ».Lorsque, plus tard, le licencié désirait affronterl'épreuve du doctorat, il invitait le chancelier, le rec¬teur, les régents et les notables de la ville à assister à sasoutenance. Il les envoyait chercher à domicileet lesinvités arrivaient en carrosses «précédés de trompet¬tes et autres musiciens ».(On se représente difficile¬ment pareils cortèges dans nos rues actuelles à sensunique ou giratoire.)Enfin, le postulant, admis au grade de docteur, rece¬vait un bonnet carré, une ceinture brillante et un an¬neau d'or. L'Administration, généreuse, y ajoutait ensuppléments un baiser et une bénédiction ;mais lestextes ne précisent pas qui en étaient, au juste les dona¬teurs .A la tête de l'Université, négligeons le bedeau ouappariteur,dont la majestueuse et bedonnante per¬sonne n'assurait guère la marche de la Savante Com¬pagnie qu'à travers la ville, lors des cortèges officiels ;mais notons trois éminents personnages :le chance¬lier, le vice-chancelier et le recteur.Le chancelier était élu par les licenciés et les doc¬teurs. A ses côtés, le vice-chancelier, élu de même ;mais ppur celui-ci un détail à noter :si l'on n'exigeaitpas de lui une innocence intégrale, il devait, par con¬tre, pratiquer le célibat. Au fait, le célibat n'est-il pas,logiquement du moins, ,1a première condition de l'in¬nocence ?Mais pourquoi cette rigueur pour le vicechancelier?Etait-ce une épreuve, une précaution, unprivilège ? La réponse est difficile. trecteur les noces étaient permises, à la condition,d'être justes. Il pouvait donc se ma-,jeune fille, il donnaiton est plusdouble, afin'le;..cris, faisaient tous les frai3. »Sitôt son élection proclamée, le recteur offrait à sesamis un repas « avec les laitues ». Enfin, « pour assu¬rer îa gaîté de la fête, élus et électeurs serendaientchez les dames et femmes honnêtes, que l'on invitaitaux danses données au Palais, après le souper ».Curieux usages, en vérité, qu'Alfred Bourguet nousa révélés... Et je n'en cite que les principaux.Mais c'est surtout à l'étude de Choiseul que notreregretté collègue s'est attaché. Dans sesdeux ouvra¬ges sur notre diplomatie à Madrid et à Londres, l'au¬teur détaille avec une science consommée, la figure denotre grand ministre. Tour à tour astucieux et pressant,flatteur et menaçant, Choiseul nous est présenté ayanttoujours, suivant le mot de Louis XV, «de l'avenirdans l'esprit », luttant jusqu'au bout contre les bassesintrigues et les fourberies courtisanes, et réussissantenfin à signer avec le Marquis de Grimaldi le célèbre« pacte de famille » qui assurait à la France une allianceaprès laquelle, depuis longtemps, elle soupirait.De Choiseul cette maxime, qu' « il n'est guère séantde casser les vitres de la maison que l'on s'efforce deréparer ». De lui encore, ces fières paroles dictées à son^Roi répondant à Pitt, qui «voulait abaisser a Franceau plus bas degré de rhumiiiation : « Le canon jugeparfois le procès des Souverains, mais le jugementn'est porté que lorsque le dernier coup en est tiré ».Mêlées à l'histoire, diverses anecdoctes de secondplan, et nous apprenons ainsi, non sans de plaisantsdétaile, l'offre faite par Louis XV, en dépit de nos finan¬ces délabrées, de trois riches bracelets à la Souveraineespagnole dont il convenait de s'attirer les grâces. L'of¬fre, bien entendu, fut agréée à Madrid, et îa nouvelleen parvint à notre ambassade par l'obligeante entre¬mise de la duchesse de Castropignano, grande dame dela Cour. Pour prix de son intervention, Choiseul luiavait proposée une tabatière en or, à choisir entrequatre pareilles. La duchesse obtint par ses prières d'enretenir une seconde et oublia toujours de rendre lesdeux dernières. L'amnésie est un mal sévère qui appellequelques consolations.Du protégé de Madame de Pompadour les moindresgestes nous sont fidèlement rapportés, jusqu'au jouroù le Bien-Aimé, qui proclamait que «la fidélité ducur est une futilité qui décèle la pauvreté de l'es¬prit », oubliant tout du patriotisme de celui qui avaitrefusé, du roi d'Espagne, le collier de la Toison d'Or,parce que ce n'était pas un ordre français, signa îa dis¬grâce de son fidèle et loyal ministre. Choiseul avaitpourtant toujours été, suivant sa propre expression,« sujet comme dans une monarchie et citoyen commedans une république ».Tous ces points sont rapportés avec une science affi¬née, en un style concis et parfait. Mais tout cela sup¬pose aussi un dur labeur, et l'on comprend que leQuai d'Orsay et ses archives fussent trop loin de cheznous pour permettre, en province, les dures et quoti¬diennes recherches que de tels ouvrages nécessitaient.Ainsi s'expliquent les séjours prolongés de Bourguet àParis.* *Pourtant, malgré qu'il dût pour son travail habi¬ter longtemps la capitale - c'est encore une phrasede M. le Doyen Guibal que je cite « Alfred Bour¬guet, qui ressentit pour les dignes serviteurs de laFrance unadmiration patriotique, n'en phérit pasmoins sa Provence, en passionné de sa petite patrie ».Comme l'ouvrier qui, rivé à son usine, court tout enjoie se délasser au grand air, les jours de fêtes, iî nemanqua jamais, aux mois de repos, de revenir parminous se donner tout entier aux charmes de notre Midi,revoir sa lumière, ses chaumes dorés et ses bois, vivreen un mot, après avoir peiné.Et pouvait-il mieux faire ?Le midi n'est-il pas, Messieurs, terre enchantée, terrebénie par ses sites variés, par sa couleur, par son par¬fum ?Beau pays où l'air embaume, le matin, l'odeur fortede la colline qui s'éveille et les senteurs doux effluvesdes lentisques aux heures chaudes du jour !Beau pays où le vent chante dans les pins, oùl'alouette ramage son défi aux premiers froids de l'au¬tomne, lance en saccades dans les prés sa note impérative,où les courlis s'appellent de leurs cris répétéset plaintifs dans la « plantade » d'amandiers, où lacigale crisse son hymne au soleil, et où, la nuit venue,le rossignol égrène encore ses trilles, comme pourvnousprouver que,même en dormant, notre Midi chantetoujours !Comme on le comprend bien, l'homme de chez nousqui, appelé aux régions des brumes, s'évade au premierjour de liberté et revient vite à sa Provence 1C'est toujours à regret qu'il la. quitte. C'est toujoursl'angoisse au c qu'il la voit fuir, tandis que làvapeur l'entraîne. Il jette un regard d'adieu au grandétang tout bleu et à sa Venise, en toile de fond, à lavaste plaine caillouteuse, à ses oasis de verdure, à sesmirages d'horizon, aux Alpines aux lignes mauves, auVentoux dominateur.Ïy-Tout cela est encore de chez lui ;il a le Yfrjont departir, le malheureux ! -.-:y- ,\- _Les longs cyprès,Yses amis, tentent de le retenir. Aubord de la route ils ont tous accouru ; et^de leursï longsbras pointus que le mistral malmène,; ils font signe autrausfuge de rebrousser chemin> dé ne pas déserter lé.pays du soleil, y :'-- -:.y:\y ''- yyyy- 'y ..:'...:.;,.,'/v.'""';MaUJé^v6yà^elit . . /'- :~-i~:'-,xd'autres;de grandsACAD ï D^IX^EN^PROYERCESéance Publique da 10 Décembre 19? 5RéCCptiO!> dC M. PiaiîCllO, avocat à la Cour d'AppelDiscours deM. PIANELLOMessieurs,Un écrivain de grand talent et universellementapprécié, M. Jules Chance!, publiait, il y a quelquesmois dans « Candide » une conversation qu'il avaiteue avec un député aux idées subversives et bien connutout près de nous.La réputation de ce parlementaire, honorable par dé¬finition,n'était pas sans quelques taches aussi incon¬testables que variées. Notre homme, d'ailleurs, ne s'endéfendait pas beaucoup lui-même, et le journalistepou.vait terminer son article par cette phrase tombée deslèvres de son interlocuteur : « Quand même, si l'onm'avait prédit que je finirais un jour au Palais Bour¬bon, moi j'aurais plutôt parié pour Cayenne ».Voudriez-vous me permettre, Messieurs,de ne pasaller tout à fait aussi loin. Inutile de traverser lesmers et de parler d'une cité à la réputation attristanteet d'ailleurs très surfaite, les malfaiteurs n'y étantpoint, tout bien compté, beaucoup plus nombreux quepartout ailleurs.Restons chez nous, si vous voulez bien, et permettezmoiune hypothèse que je suis confus de vous présen¬ter strictement personnelle.Supposons, un instant, qu'au cours de ma jeunessedéjà lointaine quelqu'un m'ait prédit qu'un jour vien¬drait où je serais des vôtres.Devant cette perspective flatteuse autant qu'inatten¬due, mon scepticisme eût été, je vous assure, aussitenace que sincère.Ignorant alors que votre modestie, dédaigneuse duprestige pourtant certain d'un verdoyant uniforme, nese souciait guère de broderies savamment prodiguées ;qu'elle préférait une plume alerte et savante aux plumetsduveteux d'un chapeau à deux pointes ;ne sa¬chant pas davantage qu'en fait de lames acérées lecoupe-papier avait aussi vos préférences, l'image d'unbicorne et d'une épée par dessus un habit orné et cha¬toyant eût certainement frappé ma jeune imagina-Mais tous ces atours m'auraient pourtant paru bienchimériques et,vous l'avouerai-je, c'est plutôt pourun bonnet d'âne et gros fouet que, sincèrement, j'au¬rais parié.Fuis, le temps a passé, les années ont fui, la neige\ saupoudré de blancs flocons mes cimes d'altitudeyyyyïd.yX modeste, et à votre excessive indulgence,zïg-xz.l^nontesté d'une bonté certaine, je dois, Mesyy.vs:y 3r*nà honneur d'être aujourd'hui parmi= } pkee. beaucoup d'autres, aux mérites, -.vvsuy pouvaient plus justement prétenv-o.igi.ance envers vous n'en est que plusyy;-y.ie ;vlk _-'a d'égale que ma confusion....us un peu comme l'invitéprié, avant un= ,.et5 de prendre au dessert la parole.: «,-vous jamais observé ce malheureux P\u début, rien ne révèle son trouble et il peut, toutàson sise, distribuer ses gracieux sourires à l'accorte: île assise à sa gauche et même, sans nulle conv-:--x ?t de l'autre coté, à sa noble commensale.;v : vv U \e eux dentelles sombres et lourdement enru-"Yf-?*s. :?xt -rôti pourtant, son attitude est changée ;y ? xwm ont fait" place à un maintien sérieux et::..*. ?hi. uis. à l' entremets, la terreur n'est plus niay:&M x&tiçni les sourcils sont froncés, le teint est dev-C'est nerveusement que notre homme s'at¬taque à son couvert et qu'il torture entre se3 doigtscrispés une mie de pain qui, de douleur, tourne vite àla grisaille.Enfin, le moment est venu ! Le condamné se lève ;et avec un entrain qui rappelle celui du désespéré quiY y" î ">" y :* p"^"d la parole,L'Lïi'.'p'ovisîtion estfidèlement transcrite sur quel¬ques feuillets, mais l'orateur,dans son trouble, a toutconfondu et tout mêlé 1Il lui faut parler malgré tout. Il parle, mais Dieusait comme !Cependant que son voisin d'en face enverresur verre pour « se donner une conte-», que la jeune et gracieuse nymphe de gaucheà ses camarades amusées une oeillade discrète etet que la grosse dame en dentelles plongejoues empourprées dans une gorge généreuse et claddntles petites secousses répétées attestent,sa propriétaire mûrie, une gaîté qui se révèlereste, en dépit dû désastre, à ïavîin ctu/lamentâ¬tes applaudissements éclateront. La crilieviendra qu'après, suivant l'usage aussitôt le-fini/'cet orateur àfort Messieurs^ àAinsi mon trouble disparaît, mon devoir devient unplaisir et je n'ai plus qu'un souci : pourrai-je dumoins parvenir ;à la hauteur de ma tâche ?Si de cela je m'inquiète, c'est que par son talent, parle travail considérable qu'il a fourni, par son style clair,sobre et toujours précis, Alfred Bourguet s'est révélétout de suite une personnalité supérieure, planant bienhaut au-dessus de la banale moyenne.Pour étudier à fond une telle figure, en détailler le3moindres reliefs, il faudrait un artiste et un savant.Vous excuserez, Messieurs, ma double carence invo¬lontaire.'* *iC'est le 10 mars 1867 que les registres de l'Etat-Civil relatent àAix la naissance d'Alfred Bourguet,fils d'Eugène Bourguet, docteur en médecine, et deLouise-L. du Plan, son épouse. L'enfant prit tout jeunele chemin de notre Lycée Bourbon. Ses maîtres ne tar¬dèrent pas à distinguer en leur nouvel élève un sujetd'élite et lui décernaient chaque année le premier prixd'excellence.S'il avait suivi les conseils de son père et les sugges¬tions de sa famille, Alfred Bourguet aurait aiguillévers les sciences ses travaux et sa vie ;mais les lettresavaient pour lui plus d'attrait et ce fut vers le droitqu'aussitôt bachelier, il préféra diriger ses études.Tout en ^préparant cette licence dont il obtint àvingt-cinq ans le diplôme, l'étudiant zélé avait tenu às'inscrire à l'Ecole Libre des Sciences Politiques.Admis peu après stagiaire, à îa suite des grands nomsdu barreau parisien, le jeune maître s'essaya au pré¬toire. Mais le Palais ne lui plaisait guère. Aux luttesénervantes de la barre, il préférait l'étude calme desgrands règnes et les recherches captivantes dans lesbibliothèques silencieuses.Il ne pouvait oublier que, jeune philosophe au LycéeLouis-le-Grand, alors qu'il goûtait les charmes rela¬tifs de la Méthode de Descartes et des Monades de Leib¬niz, il avait remporté le premier prix, au concoursgénéral, pour son travail sur « La décadence et lespartages de la Pologne ».Alors, fréquentant les ministères, en compulsant lesarchives, sans abandonner toutefois son titre d'avo¬cat, Alfred Bourguet opta résolument pour les travauxd'histoire.Les revues savantes publièrent ses articles et, en1897, parut de lui un premier ouvrage : « La concur¬rence franco-anglaise en Egypte », édité à Paris.Mais ce Paris était bien loin, la vie de la capitalepesait à ce méridional, et, trois ans plus tard, le jeunehistorien revint à Aix, qu'il avait quitté à regret et oùvivait toute sa famille.Notre barreau l'accueillit, mais ici encore chez AlfredBourguet la passion de l'histoire l'emporta toujours surla pratique des luttes judiciaires.Il signe deux études sur Jules Ferry, sur le TsarAlexandre III et une notice historique sur « Le 1 2* d'In¬fanterie »,où il avait commandé comme officier deréserve.Au cours de ses recherches, la grande figure de Choiseull'avait particulièrement frappé, et c'est à l'uvrede ce ministre que Bourguet décida de consacrer plusparticulièrement ses travaux.Mais en province la documentation est difficile et,une fois encore, Bourguet dut s'éloigner de sa ville etquitter sa chère Provence.« Le Duc de Choiseul et l'Alliance Espagnole »_« La politique étrangère du Duc de Choiseul » paru¬rent peu après. Ces deux importants ouvrages et denouveaux articles placèrent leur auteur aupremierrang des historiens.Votre Compagnie, Messieurs, n'avait pas attendu tousces succès pour inviter, en janver 1901, et sur un élogieuxrapport de M. le doyen Guibal, le jeune savantà occuper le fauteuil du regretté docteur Chabrier. En¬fin, quelques années plus tard, le 16 novembre 1915,Bourguet connut l'honneur de présider vos travaux.Jusqu'aux derniers moments d'une existence tropcourte, votre érudit collègue se montra un infatigabletravailleur, et lorsque, le 3 mai 1933, la mort le ravitàl'affection des siens, à l'estime et à l'amitié des sa¬vants et de tous ses concitoyens, M, le Bâtonnier Ri¬gaud, votre Président en exercice, pouvait affirmersur sa tombe que «le mal l'avait enlevé trop tôt auxbelles-lettres que sa signature; avait toujours hono¬rées » ; paroles qui résument bien une vie toute delabeur et d'opiniâtres recherches toujours élégammentrévélées. ...-,---"--. -.-v:,'.,.a-< -Wii'hïstoire est une science exacte ; là moindre fantai¬sie ne peut que l'aviliret en tous ses points c'est laprécision qu'elle exige;Alfred Bourguet n'a jamais oublié lacetaxiome et toute 3pnleM'autorisez-vouSj Messieurs, à le" :de-.ses^;bûvrages"? "'"'-"'premier travail surque Catherine et moi nous ayons pu nous décider,nous sommes deux brigands ; mais cette dévote deMarie-Thérèse, comment a-t-elle pu arranger cela avecson confesseur ? » Frédéric II, qui avait osé rédigerle texte du partage au nom de la Très Sainte Trinité,ignorait sans doute que la Souveraine d'Autriche pra¬tiquait comme lui une morale facile, et qu'elle avaitécrit cette maxime : « qu'il est inutile de perdre saréputation de droiture et d'honnêteté par deschosesqui n'en valent pas la peine ».Dans « La concurrence franco-angaise en Egypte »,cet « ouvrage dru et fort de choses » pour employerl'expression de M. le doyen Guibal, c'est encore avecle souci de la plus scrupuleuse exactitude que noussont détaillées toutes les ténébreuses querelles, toutesles mesquines chicanes que cherche àîa France sonéternelle rivale. Les ruses bien orientales d'Ismaïl, lesdécrets souvent pernicieux de Tewfik Pacha et du Sul¬tan, la correspondance habile de notre ministre Waddington,les larges vues de Gambetta, prônant, d'ac¬cord avec Lord Granville, une double intervention mi¬litaire, et, après elles, les déplorables hésitations de sonsuccesseur de Freycinet, son abstention officielle, aumoment décisif équivalant, hélas 1à notre abdicationdéfinitive, tout est minutieusement détaillé, fouillé,et Bourguet, philosophe, peut conclure : « Notre paysfut victime de cette théorie indigne d'un homme d'Etatqui consiste à se laisser diriger par les Chambres et àchercher en elles d'où vient le vent pour le faire souf¬fler dans ses voiles ».Scrupuleuse exactitude encore que révèlent, six ansplus tard, ses études sur Jules Ferry, le Tonkinois, lemangeur de curés, qui affirmait que si la politiqueétait anticléricale, elle ne serait jamais antireligieuse.Son fameux article 7 voté à la Chambre, repoussé parle Sénat, et alors les décrets parus et toute l'agitation(déjà !)qu'ils avaient provoquée.Parfaite érudition toujours dans «Le Tsar Alexan¬dre III »* qui préparant l'alliance russe, avait écouté,tête nue, la « Marseillaise » et dont Bourguet résumepar ces mots la politique :« Ce qui lui assure à jamaisune grande place dans l'histoire, c'est que, disposantde la force, il l'a consacrée toute entière au seul ser¬vice du droit ».D'Alfred Bourguet, à signaler encore quelques pagessur Vauvenargues, et une très curieuse étude sur lesorigines de notre Université, au xne siècle, sesrègle¬mentset ses usages.Nous y apprenons que l'étudiant nouveau-venu étaitappelé « béjaune ». (Le bleu n'était pas encore la cou¬leur indicatrice d'un noviciat.) Dès sa première ins¬cription, et avant toutes choses, le béjaune subissaitles brimades d'usage dans la cour de de l'école ou surune place publique, mais toujours en présence desdames de la Société, «qui pouvaient en tempérer larigueur ».Puis, il se mettait au travail.Les professeurs se nommaient les régents. Ils étaientpayés, inamovibles, et devaient, pour enseigner, justi¬fier d'un diplôme de « maîtres ès-arts » et d'une languebien pendue de façon qu'ils pussent retenir aisémentl'attention de leurs élèves.Le maître, assis sur un escabeau, faisait son coursaux étudiants, qui, la chandelle d'une main et laplume de l'autre écrivaient sous sa dictée. (Le « toutconfort moderne »n'était encore qu'à ses débuts.)Le bachelier, admis aux examens de la licence, choi¬sissait un parrain, qui présidait à son épreuve. Ainsipourvu d'jun protecteur, le candidat répondait auxquestions posées. Mais il devait «être bref et ne paschercher à séduire par des mots ou des éloges ».(L'éoquence judiciaire avait déjà ses détracteurs et l'onse méfiait des malins.)Si T impétrant réussissait, il offrait une collation aurecteur, aux professeurs et aux «personnes nobles ethonnêtes ».Lorsque, plus tard, le licencié désirait affronterl'épreuve du doctorat, il invitait le chancelier, le rec¬teur, les régents et les notables de la ville à assister à sasoutenance. Il les envoyait chercher à domicileet lesinvités arrivaient en carrosses «précédés de trompet¬tes et autres musiciens ».(On se représente difficile¬ment pareils cortèges dans nos rues actuelles à sensunique ou giratoire.)Enfin, le postulant, admis au grade de docteur, rece¬vait un bonnet carré, une ceinture brillante et un an¬neau d'or. L'Administration, généreuse, y ajoutait ensuppléments un baiser et une bénédiction ;mais lestextes ne précisent pas qui en étaient, au juste les dona¬teurs .A la tête de l'Université, négligeons le bedeau ouappariteur,dont la majestueuse et bedonnante per¬sonne n'assurait guère la marche de la Savante Com¬pagnie qu'à travers la ville, lors des cortèges officiels ;mais notons trois éminents personnages :le chance¬lier, le vice-chancelier et le recteur.Le chancelier était élu par les licenciés et les doc¬teurs. A ses côtés, le vice-chancelier, élu de même ;mais ppur celui-ci un détail à noter :si l'on n'exigeaitpas de lui une innocence intégrale, il devait, par con¬tre, pratiquer le célibat. Au fait, le célibat n'est-il pas,logiquement du moins, ,1a première condition de l'in¬nocence ?Mais pourquoi cette rigueur pour le vicechancelier?Etait-ce une épreuve, une précaution, unprivilège ? La réponse est difficile. trecteur les noces étaient permises, à la condition,d'être justes. Il pouvait donc se ma-,jeune fille, il donnaiton est plusdouble, afin'le;..cris, faisaient tous les frai3. »Sitôt son élection proclamée, le recteur offrait à sesamis un repas « avec les laitues ». Enfin, « pour assu¬rer îa gaîté de la fête, élus et électeurs serendaientchez les dames et femmes honnêtes, que l'on invitaitaux danses données au Palais, après le souper ».Curieux usages, en vérité, qu'Alfred Bourguet nousa révélés... Et je n'en cite que les principaux.Mais c'est surtout à l'étude de Choiseul que notreregretté collègue s'est attaché. Dans sesdeux ouvra¬ges sur notre diplomatie à Madrid et à Londres, l'au¬teur détaille avec une science consommée, la figure denotre grand ministre. Tour à tour astucieux et pressant,flatteur et menaçant, Choiseul nous est présenté ayanttoujours, suivant le mot de Louis XV, «de l'avenirdans l'esprit », luttant jusqu'au bout contre les bassesintrigues et les fourberies courtisanes, et réussissantenfin à signer avec le Marquis de Grimaldi le célèbre« pacte de famille » qui assurait à la France une allianceaprès laquelle, depuis longtemps, elle soupirait.De Choiseul cette maxime, qu' « il n'est guère séantde casser les vitres de la maison que l'on s'efforce deréparer ». De lui encore, ces fières paroles dictées à son^Roi répondant à Pitt, qui «voulait abaisser a Franceau plus bas degré de rhumiiiation : « Le canon jugeparfois le procès des Souverains, mais le jugementn'est porté que lorsque le dernier coup en est tiré ».Mêlées à l'histoire, diverses anecdoctes de secondplan, et nous apprenons ainsi, non sans de plaisantsdétaile, l'offre faite par Louis XV, en dépit de nos finan¬ces délabrées, de trois riches bracelets à la Souveraineespagnole dont il convenait de s'attirer les grâces. L'of¬fre, bien entendu, fut agréée à Madrid, et îa nouvelleen parvint à notre ambassade par l'obligeante entre¬mise de la duchesse de Castropignano, grande dame dela Cour. Pour prix de son intervention, Choiseul luiavait proposée une tabatière en or, à choisir entrequatre pareilles. La duchesse obtint par ses prières d'enretenir une seconde et oublia toujours de rendre lesdeux dernières. L'amnésie est un mal sévère qui appellequelques consolations.Du protégé de Madame de Pompadour les moindresgestes nous sont fidèlement rapportés, jusqu'au jouroù le Bien-Aimé, qui proclamait que «la fidélité ducur est une futilité qui décèle la pauvreté de l'es¬prit », oubliant tout du patriotisme de celui qui avaitrefusé, du roi d'Espagne, le collier de la Toison d'Or,parce que ce n'était pas un ordre français, signa îa dis¬grâce de son fidèle et loyal ministre. Choiseul avaitpourtant toujours été, suivant sa propre expression,« sujet comme dans une monarchie et citoyen commedans une république ».Tous ces points sont rapportés avec une science affi¬née, en un style concis et parfait. Mais tout cela sup¬pose aussi un dur labeur, et l'on comprend que leQuai d'Orsay et ses archives fussent trop loin de cheznous pour permettre, en province, les dures et quoti¬diennes recherches que de tels ouvrages nécessitaient.Ainsi s'expliquent les séjours prolongés de Bourguet àParis.* *Pourtant, malgré qu'il dût pour son travail habi¬ter longtemps la capitale - c'est encore une phrasede M. le Doyen Guibal que je cite « Alfred Bour¬guet, qui ressentit pour les dignes serviteurs de laFrance unadmiration patriotique, n'en phérit pasmoins sa Provence, en passionné de sa petite patrie ».Comme l'ouvrier qui, rivé à son usine, court tout enjoie se délasser au grand air, les jours de fêtes, iî nemanqua jamais, aux mois de repos, de revenir parminous se donner tout entier aux charmes de notre Midi,revoir sa lumière, ses chaumes dorés et ses bois, vivreen un mot, après avoir peiné.Et pouvait-il mieux faire ?Le midi n'est-il pas, Messieurs, terre enchantée, terrebénie par ses sites variés, par sa couleur, par son par¬fum ?Beau pays où l'air embaume, le matin, l'odeur fortede la colline qui s'éveille et les senteurs doux effluvesdes lentisques aux heures chaudes du jour !Beau pays où le vent chante dans les pins, oùl'alouette ramage son défi aux premiers froids de l'au¬tomne, lance en saccades dans les prés sa note impérative,où les courlis s'appellent de leurs cris répétéset plaintifs dans la « plantade » d'amandiers, où lacigale crisse son hymne au soleil, et où, la nuit venue,le rossignol égrène encore ses trilles, comme pourvnousprouver que,même en dormant, notre Midi chantetoujours !Comme on le comprend bien, l'homme de chez nousqui, appelé aux régions des brumes, s'évade au premierjour de liberté et revient vite à sa Provence 1C'est toujours à regret qu'il la. quitte. C'est toujoursl'angoisse au c qu'il la voit fuir, tandis que làvapeur l'entraîne. Il jette un regard d'adieu au grandétang tout bleu et à sa Venise, en toile de fond, à lavaste plaine caillouteuse, à ses oasis de verdure, à sesmirages d'horizon, aux Alpines aux lignes mauves, auVentoux dominateur.Ïy-Tout cela est encore de chez lui ;il a le Yfrjont departir, le malheureux ! -.-:y- ,\- _Les longs cyprès,Yses amis, tentent de le retenir. Aubord de la route ils ont tous accouru ; et^de leursï longsbras pointus que le mistral malmène,; ils font signe autrausfuge de rebrousser chemin> dé ne pas déserter lé.pays du soleil, y :'-- -:.y:\y ''- yyyy- 'y ..:'...:.;,.,'/v.'""';MaUJé^v6yà^elit . . /'- :~-i~:'-,xd'autres;de grands


LLWJ*'Imi'lull'ili ;y:éiÈk$SMÈ^MkOn les retrouvera, îe lendemain matin, et dès l'aubeblafarde, rangés le long des champs confiés à leurgarde.Là-haut, par dessus les montagnes profilées, le soleilsesera couché, rouge de honte et de colère, et lorsqu'aprèsune nuit de fatigue et de bruit, sortant de lagrande gare noire et fumeuse, le déserteur reverra dansla Capitale les chefs-d'uvre que le génie humaindepuis des siècles y a groupés, un chose lui manquera,malgré tout, devant ces spendeurs :le soleil, le beausoleil de chez nous...C'est donc qu'ils sont bien beaux notre soleil et sonpays.Pays de rêve, pays de joie 1Comme elle est partout dans nos régions cette joieque tant d'autres ignorent !Oh I fuyons, pour la rencontrer, tout ce quel'homme a enchevêtré, noirci, verrouillé,- boulonné.Ces ferrailles sont, peut-être, des instruments de la for¬tune mais ce n'est point parmi elles qu'on trouvera lajoie de vivre.. Fuyons aussi la grande ville, ses plaisirs bruyantset factices, ses fumées et ses relents. Nous n'y rencon¬trerions que la fatuité, la méchanceté et l'envie, cestrois plaies de la terre depuis que l'homme est né.Restons chez nous.Si la nostalgie nous gagne, nous aurons bien vite,hélas ! rencontré un compagnon de tristesse. Nomspourrons nous épancher ou consoler ;dans les deuxcas, un peu de joie touchera notre cmur.Si la critique amusée apour nous plus d'attraits,prêtons l'oreille à ce dialogue près de nous ;nous netarderons pas ànous égayer de l'ignorance et de labêtise.Notons les referions de la rue. L'à-propos et l'espritsont enfants de chez nous.Détaillons cette grosse matrone à l'obésité prison¬nière de savants apprêts et comprimée au cabestan. Lespoudres et les fards fondants sillonnent ses joues. Ellecompte sur eux pour défier la nature et croit y parve¬nir.Observons ce vieux beau. Il a patiemment recouvertd'une noire mixture sa barbiche peignée et les quel¬ques cheveux qui lui restent. Il porte gilet blanc, guê¬tres immaculées. Un gros brillant orne sa main et unelourde giletière barre son ventre rebondi. Ne rions pasen le ragardant. Il comprendrait peut-être que nousne sommes point dupes et pourrait se douter qu'il oetrompe que lui.Voyons encore l'homme public, que l'électeur igno¬rant ou abusé pourvut d'un siège au Parlement de cheznous ou d'ailleurs. Il vit son ambitieuse vie aux dépensdes incapables et des naïfs. Il lui faut occuper l'opi¬nion, la renommée est sa passion, maîtresse toujoursinassouvie. La Presse doit parler de lui, relater sesmoindres gestes. Les gazettes reproduisent ses traits,vantent ses qualités insoupçonnées que, d'une plumeanonyme, il a lui-même précisées.Quels malheureux tous ces pantins l Mais combienamusants aussi, pour qui observe et qui médite IChez nous, la joie et la gaîté ont place partout ; dansla rue, dans les salons, dans les chars publics, en quelqu'endroitque les hommes choisissent pour se grou¬per. Elles pénètrent les plus austères milieux.Y a-t-il plus sévère qu'un temple de justice ?Auxpieds de Thémis, dans ses salles froides et imposantess'étalent toutes les tristesses, toute'les vilenies humai¬nes, rampent tous les miasmes des bas-fonds.N'est-ce pas là pourtant que Jules Moineaux et Cour¬teline ont cueilli leurs plus amusantes scènettes ? Vousles connaissez bien, mais la liste n'en est pas close ; ellene s'épuisera qu'avec la chicane, autant dire jamais.Une petite histoire me vient à l'esprit, qui vous leprouvera. Souffrez, Messieurs, que je vous la conte.Elle est brève, je la crois inédite et, au surplus, d'uneintégrale authenticité, qualité rare, à souligner.Si je ne me trompe, c'est dans le Var qu'elle s'emplace:Deux maîtres d'un grand barreau voisin, bons cama¬rades, anciens bâtonniers sérieux et posés, partirent unjourrpoùr le chéf-lieu plaider un procès d'héritage.L'un d'eux, orateur réputé pour son style élégant etcharmeur, à une époque où l'éloquence judiciaire prksait encore les grandes phrases et les périodes choisis,commençait inévitablement ses plaidoyers, dans ceasortes d'affaires, par ces mots qu'il débitait avec grandsoin :«Si la paix universelle rêvée par Bernardin deSaint-Pierre était encore de ce monde elle disparaîtraitsur la tombe du premier testateur ».Son confrère connaissait cette douce manie. Espritcaustique, un peu taquin, prévoyant ce qui devait seproduire, il avait, la veille, fidèlement transcrit laphrase sacrée sur trois largesfeuillets qu'avant l'au¬dience, et sans rien dire, il plaça par devant les troisfauteuils, sur le bureau du tribunal.Il avait même ajouté à la formule, et en les souligriarïts,ces quatre mots à l'encre rouge i « Suaveexordé fort connue ». ;Les juges assis, l'huissier annonça l'audience ouverte...-. Les pacets disposés en évidence né pouvaient échapauxpremiers, regards des magistrats: La , phraseet ces Messieurs; se consultant du re¬demandaient en que cela pouvait bien dire,ayis du Président le demandeur commença :si la paix universelle rêvée par Bernardiny» . ' ,queles bons jugés,trois àcraquerla joie et la gaîté, filles du bonheur, soient bien detpus les âges et de tous les milieux ?Filles du bonheur. C'est donc au bonheur quej'arrive.Oh IComme il est facile au sage de le découvrir ennotre pays de Provence !Mais combien loin des plaisirsfrelatés que la moitié du genre humain, ingénieuse ourusée, inventa pour l'amusement de l'autre moitié maté¬rialiste et désuuvrée !Bonheur simple de l'âme qui chante, bonheur vrai,bonheur tout court !Il est devant toi, ami, le petit chemin qu'il fréquente.Emprunte-le ;sa pente est douce. Il longe la garriguefaite de thyms et de lavandes. Il est bordé de haies enfleurs ;les mûres sauvages le décorent, l'aubépine etla menthe le parfument. Enivre-toi de leurs senteurs,Vois devant toi l'essaim qui bourdonne ; la fine toilede l'araignée qu'entre deux branches de kermès larosée de la nuit en fils d'argent a tissée.Avance encore.Vois ces deux bonne vieilles, assises au bord du pré.Tout en gardant leurs chèvres, comme elles caquettentgaîment, échangeant leurs petits potins 1Tu les as déjàrencontrées au village, montrant sous leurs blancs bon¬nets deux menus visages tout ridés.Ces bonnes vieilles de chez nous ! Derrière leur fenê¬tre à petits carreaux, ave un généranium agonisantqu'un marc de café avait la prétention de ranimer, ellesu faisaient tableau », et ne s'en doutaient guère.T'en souviens-tu ?Quand tu leur dis que le poèteles a chantées, elles avaient ouvert de grands yeux etparlé de leurs rhumatismes...Marche toujours.Entends-tu ce geai surpris qui s'enfuit, criant safrayeur ?Et ce troupeau qui broute en paix,tintelinant detoutes ses sonnailles ; et toutes ces mères-brebis quigardent jalousement leurs agnelets. « L'abri » noir etvelu, se demande en aboyant qui sont ces intrus quiapprochent.Et le petit berger sur cette pierre formant socle, quis'applique à tirer du roseau qu'il a percé les premièresnotes d'une aubade ? Pan, sur l'Olympe, n'était pasplus beau.Dis-moi, ami, n'es-tu pas heureux ?De ce collet, tu vois les Baux où les aigles autrefoisnichaient. Fontvieille est là, tout près, avec son mou¬lin célèbre que le vieux hibou a déserté.Plus loin, le Luberon aux rudes pentes, et le Per¬tuis de la Durance, et les Alpes que le Verdon a forées.Qu'elles sont belles, leurs grandes lignes 1A tes pieds l'oliveraie et son clair tapis de verdure ;et après la vaste plaine, îe vieux fleuve alangui, qui aralenti sa course, pour contempler plus longtemps cessplendeurs avant d'aller mourir, là-bas, bordé d' «engano».,au pays des flamands et des taureaux.Ecoute îe grand silence, la paix des champs que rienne trouble.Réponds, ami ; n'es-tu pas heureux ?N'est-il pas beau ce petit chemin ? Je le vois auloin qui serpente, gravit la côte et suit la pente, seperd dans la plaine éclatante, sous les grands rayonsdu soleil.Il devait bien lui ressembler, le sentier que le bonpeintre d'Edmond Jaloux suivait. Vous vous le rappe¬lez, ce brave homme de « Fumées dans la campagne »ivre de son art, enthousiaste de nos régions.C'est lui qui proclamait qu'iln'y a au monde queles artistes et les princes, et que sans les artistes lemonde n'existerait pas, puisqu'on n'en verrait pas labeauté.Il avait gravi trois fois les hauteurs de Célony ;troisfois, pour en rapporter une esquisse, il avait gagné laCalade, et par trois fois aussi il s'était aperçu, au re¬tour, qu'il l'avait oubliée.Songez donc IIl avait devant lui un cirque magnifique que degrandes lignes ceinturaient. A sa gauche, la Montagneaux nobles arêtes qui confisque, sur ses flancs, toutesles couleurs de la palette et s'endort, le soir venu, dansun manteau ouaté de mauve pour s'éveiller avec lejour, majestueuse, dans la gloire d'un soleil levant.Il voyait au loin la Baume Sainte longuement pro¬filée ;devant lui la douce chaîne de l'Etoile dont lenom, àlui seul, est déjà un poème et qui festonnel'horizon.Et à ses pieds, dans la lumière, ceinturée de l'or deschamps, parmi les ondulations de verdure parseméesde cyprès plus sombres, en un paysage d'Attique oude Florence, la ville aux toits rosés que piquent sescinq clochers.Comment ne pas oublier une esquisse en suivant untel sentier ?Et qui sait si La Péjandie, élégant coquin,mais artiste aussi à ses heures, n'y avait pas laisséchoir, à un détour, sa flûte complice, cause de sesmalheurs Py***;*Mais je m'aperçois, Messieurs, que dans ce sentieroù tout est joie et lumière, je me suis égaré. Je vousdevais, moi aussi, une esquisse, et à sa place,; que vousai-je seulement apporté ?Partant de la grande histoirej'ai glissé sans m'en douter dans l'historiette ;et mevoici honteusement enlisé.Pardonnez à mon erreur et oubliez, je vous- en prie,mon inexcusable étourdérie. Vous ,quand il de son etparmi les gradins réservés là-haut à « Messieurs desAcadémies », le nombre des sièges inoccupés ne dé¬passe pas de beaucoup ce qu'on est convenu d'appelerune honorable moyenne,Alfred Bourguet est certainement parmi les élus ;et si mes lignes lui parviennent, en longues ondes dif¬fusées, il. se rappellera que, méridional lui-même, iladorait sa Provence, qu'il pensait toujours à elle et yaccourait joyeux chercher délassement et réconfort,que tous les siens y reposent et qu'il a tenu à y dormirson dernier sommeil.Ainsi, certainement il m'excusera ;bien mieux, ilvous demandera lui-même de me pardonner.Et puis, Messieurs, n'oubliez pas que si c'est à l'appeldes Sciences, des Lettres et des Arts que vous vous êtesgroupés, c'est bien aussi sous l'égide de la Charité quevotre très honorable Compagnie a tenu à se placer ;et n'est-ce pas en faire un peu, quand on parle dubonheur, que d'indiquer où il se trouve ?Il m'a paru que dans notre jolie ville, chère auxsavants et aux artistes, où ia pierre est dorée, où lesfontaines chantent, où les balcons sont en dentelles,et les portes faites d'élégance et de majesté, où le cielest toujours bleu avant que la fée du soir déverse toutson or sur le soleil couché, où dans nos rues tranquil¬les, par dessus les pampres et les lierres, débordent lesfleurs de Judée toutes roses et les acacias parfumés ;que devant vous, Messieurs, qui constituez une éliteet avez toujours préféré les joies de l'esprit et ducaux plaisirs inférieurs de la matière, il m'a paru, disje,que mon rêve serait compris et que vous suivriezma pensée.Si vous croyez que je me suis trompé et que montexte, ici, n'est pas de mise, que votre indulgencem'absolve 1Notre Provence est mon excuse et c'est sans remordsque je vous dénonce ma complice.Elle est si belle !... si belle, qu'elle peut tout se per¬mettre et qu'on doit tout lui pardonner.Nous publierons dans un prochain numéro le dis¬cours de M. le Comte de Mougins Roquefort, secré~taire perpétuel de VAcadémie d'Aix.Etude de Me ROUX, notaire àAix, rueThiers. 31.Vente de Fonds de CommerceDeuxième avisSuivant acte reçu par Me ROUX, notaire à Aix. le 3 décembre 1935, enregistréà Aix. (A. G.) le 4 décembre 1935, tolio 43.case 394 volume 585. M Marcel MariusHenri Emile CI AL1ERO commerçant etMme Simone Jeanne Fernande FLORENS,aussi commerçante, son épouse, demeu¬rant à Aix, rue Papassaudi n* 15, ontvendu à M. Jean S1MONDI, éleveur, de¬meurant à Aix, quartier Saint-Donat, leionds.de commerce de laiterie et crémerie,fromages beurres et autres produits, ex¬ploité ô Aix, rue Papassaudi n- 15.Les oppositions seront reçues dans les10 jours du présent avis, en l'étude deMe ROUX, notaire à Aix, domicile élu,Pour deuxième avis,Charles ROUX, notaire.Vinsertion au Bulletin Officiel a paru le81 décembre 1935.Etude de Me Charles ROUX, notaire àAix, rue Thiers, n* 21"Tente de Fonds de CommerceDeuarièmeavisSuivant acte reçu par Me ROUX, no¬taire à Aix, le 5 décembre 1935. enregistréà Aix (A C.) le 11 décembre, folio 49,case 4*6, volume 585, Mme ClémentineAugustine ESPAGNON. commerçante,veuve de M. Léon Albert CONSOL1N,demeurant- à Aix rue d'Italien* 6, a vendua M. Marcel Joseph BECU, employé decommerce et à Mme Isabelle VADON,ménagère, son épouse,demeurant à Aix,rue d'Italie n 12, le fonds de commerced'alimentation et épicerie exploité à Aix,rue d'Italie n 6.Les oppositions seront reçues s'il y alieu dan* les 10 jours du présent avis enl'étude de Me ROUX, notaire, domicileélu.Pour deuxième avis.Charles ROU.K, notaire.L'insertion au BulleUn officiel a paru le21 décembre 1935.El mRueMarius Reinaud(angle rue Boueno Carriero)Edmée GUIBAUD,successeurGrand choix de robes et manteauxJUPES mode à partir de 24 fr. 50Btud^ de Me AVQIN avoué prés le Tri"bnnal Civil d'Aix, 15 rue PoitalisAix en-ProveocePurge d'hypothèques légalesD'une ordonnance d'adjudication rendueà l'audience des criées du TribunalCivild'Aix, par Monsieur MOURAIRE Juge àce commis; ledix-neut juin mil neuf centtrente cinq, enregistrée, il appert queMademoiselle Claire GONTIER, aomiciliéeet demeurant à Marseille s'est rendueadjudicataire moyennant le prix de trentemille cent francs, outre les chargesd unepetite propriété rurale sise à Aix, quartierde Malvallat, comprenant uneconstruc¬tion élevée d'un simplerez de-chaussée etun tènement de terre d'unesuperficie dé¬clarée de trois hectares environ, cadastréesection K, Nos- 1113 à 1L20 pour une su¬perficie de deux hectares un are trentecinq centiares et confrontant du Nord laroute,du levant le ruisseau de Malvallat,du midi MadameDurand et du couchantune traverse tel d'ailleurs que ledit im¬meuble s'étend, poursuitet compor e, avecses aisances erdépendances, droit quel¬conques y attachés sans aucune exceptionni réserve.Ledit immeuble a été mis «n vente enexécution d'un jugement rendu encham¬bre du Conseil par le Tribunal Civil deLyon le huit mars mil neuf cent trentecinq, enregistré et à la requête de 1' -Mademoiselle Suzanne Marie LouisePierrette MAZUEL. sans professioncéli¬bataire majeure, demeurant à Lyon, 37cours de la Liberté ; £- Monsieur PierreMarie Joseph DUCOTTET,représentaitde commerce à Lyon, chemin de Choulans,N* 89, subrogé tuteur de : a) Jean AlfredBenoit MAZUEL ; b)Pierre Eujgèiië MA¬ZUEL y c) André Louis MAZUEL ; d)Jacques MAZUSL;e)Maurice Louis LéonMAZUEL; O Marguerite Jeanne MAZUEL,tous enfants mineurs issus du niariaged'entré Louis Marie Joseph MAZUEL etMarie Antoinette Françoise DUCOTTET,deux décédés. Ledit Monsieur PierreDUCOTTET nommé à cesdélibérationdu Conseil demineurs ; prise sous laMonsieur leJuge de Paixjudiciairede LyonmiltrentedeVOSETRENNESPourquoi courir à droite el à gauche puisqueIX2 bis, $ae ftazaiteth, 2 bisVous présente simultanément toutes les grandes marquesDasrefcfctPoiot-BlcaPhilips Soûo#&Intégra,ete..Si vous hésitez dans votre choix, un conseil vous sera donné sur le |poste qui convient le mieux à votre cas particulier. *Station de mise au point et de dépannage ultra-moderneVente avec garantie" de révision gratuiteEssais sans engagement Reprise CréditA l'occasion des fêtes du Jour de l'An, le magasin restera ouvert toute la journéede dimanche à partir de 10 heures 1/2.CADEAUX DU NOUVEL ANUn cadeau utile fait toujours plaisir, adressez-vous à laÏH&ISOl*PECOUT-JERftHl?!une des plus anciennes à AixVous y trouverez une grande variété de mouchoirs, pochettesBoîte mouchoirs à partir de 4 fr. - de jolis services à théParures indémaillable -Tous articles DrRasurel pour hommes et dames| à des prix très avantageuxGrande baisse de prix sur lesedredons duvet lre qualitéOn donne PUBLEX8, RUE CLEMENCEAU - AIX-EN-PROVENCEÂII ilIIIIil IlilIiiflS 50'Rue des Cordeliersfan il» jnjm.111 l'illi^tf E. FARNAUDA l'occasion des fêtesPRIX LES PLUS BAS SUR TOUS NOS ARTICLESConfection Bonneterie Lingerie et LayettesCoupe impeccable, modèles exclusifs et sur mesureRobes du soir, de cérémonieON OFFRE PUBLEXPâtisserie Paul Sumian2&, Rue Lacépéde - Aïx - Télép. lâ.08A l'occasion des fêtes du Nouvel AnGrand assortiment de Nougats supérieurset Chocolatssurfins "maisonPour le Jour de VAnPapillotes et Gâteaux dei* RoisEtude deMe Pierre LEDUC, docteur en droit,avoué prés le Tribunal Civil d'Aix, successeur de Me L. ROSE2 rue Eméric-David, Aix-en-Provenceaux enchères publiquespar expropriation forcéesur surenchère du sixièmedo Domaine Ruraldénommé a La Bastï la Neuve 'situé surles Communes de Velaux, de la Fare, de BerreQuariier de Bastide Neuve de la Gueymarde, de la GrauComprenant :Maison de Maître et deFermierGarage, Volière, Remise, Ecurie, BergeriePorcherie, Bassins, Grand réservoir en ciment, etcTerre en nature de vigne, labour et colline.d'une contenance de 137 environ 'aLLWJ*'Imi'lull'ili ;y:éiÈk$SMÈ^MkOn les retrouvera, îe lendemain matin, et dès l'aubeblafarde, rangés le long des champs confiés à leurgarde.Là-haut, par dessus les montagnes profilées, le soleilsesera couché, rouge de honte et de colère, et lorsqu'aprèsune nuit de fatigue et de bruit, sortant de lagrande gare noire et fumeuse, le déserteur reverra dansla Capitale les chefs-d'uvre que le génie humaindepuis des siècles y a groupés, un chose lui manquera,malgré tout, devant ces spendeurs :le soleil, le beausoleil de chez nous...C'est donc qu'ils sont bien beaux notre soleil et sonpays.Pays de rêve, pays de joie 1Comme elle est partout dans nos régions cette joieque tant d'autres ignorent !Oh I fuyons, pour la rencontrer, tout ce quel'homme a enchevêtré, noirci, verrouillé,- boulonné.Ces ferrailles sont, peut-être, des instruments de la for¬tune mais ce n'est point parmi elles qu'on trouvera lajoie de vivre.. Fuyons aussi la grande ville, ses plaisirs bruyantset factices, ses fumées et ses relents. Nous n'y rencon¬trerions que la fatuité, la méchanceté et l'envie, cestrois plaies de la terre depuis que l'homme est né.Restons chez nous.Si la nostalgie nous gagne, nous aurons bien vite,hélas ! rencontré un compagnon de tristesse. Nomspourrons nous épancher ou consoler ;dans les deuxcas, un peu de joie touchera notre cmur.Si la critique amusée apour nous plus d'attraits,prêtons l'oreille à ce dialogue près de nous ;nous netarderons pas ànous égayer de l'ignorance et de labêtise.Notons les referions de la rue. L'à-propos et l'espritsont enfants de chez nous.Détaillons cette grosse matrone à l'obésité prison¬nière de savants apprêts et comprimée au cabestan. Lespoudres et les fards fondants sillonnent ses joues. Ellecompte sur eux pour défier la nature et croit y parve¬nir.Observons ce vieux beau. Il a patiemment recouvertd'une noire mixture sa barbiche peignée et les quel¬ques cheveux qui lui restent. Il porte gilet blanc, guê¬tres immaculées. Un gros brillant orne sa main et unelourde giletière barre son ventre rebondi. Ne rions pasen le ragardant. Il comprendrait peut-être que nousne sommes point dupes et pourrait se douter qu'il oetrompe que lui.Voyons encore l'homme public, que l'électeur igno¬rant ou abusé pourvut d'un siège au Parlement de cheznous ou d'ailleurs. Il vit son ambitieuse vie aux dépensdes incapables et des naïfs. Il lui faut occuper l'opi¬nion, la renommée est sa passion, maîtresse toujoursinassouvie. La Presse doit parler de lui, relater sesmoindres gestes. Les gazettes reproduisent ses traits,vantent ses qualités insoupçonnées que, d'une plumeanonyme, il a lui-même précisées.Quels malheureux tous ces pantins l Mais combienamusants aussi, pour qui observe et qui médite IChez nous, la joie et la gaîté ont place partout ; dansla rue, dans les salons, dans les chars publics, en quelqu'endroitque les hommes choisissent pour se grou¬per. Elles pénètrent les plus austères milieux.Y a-t-il plus sévère qu'un temple de justice ?Auxpieds de Thémis, dans ses salles froides et imposantess'étalent toutes les tristesses, toute'les vilenies humai¬nes, rampent tous les miasmes des bas-fonds.N'est-ce pas là pourtant que Jules Moineaux et Cour¬teline ont cueilli leurs plus amusantes scènettes ? Vousles connaissez bien, mais la liste n'en est pas close ; ellene s'épuisera qu'avec la chicane, autant dire jamais.Une petite histoire me vient à l'esprit, qui vous leprouvera. Souffrez, Messieurs, que je vous la conte.Elle est brève, je la crois inédite et, au surplus, d'uneintégrale authenticité, qualité rare, à souligner.Si je ne me trompe, c'est dans le Var qu'elle s'emplace:Deux maîtres d'un grand barreau voisin, bons cama¬rades, anciens bâtonniers sérieux et posés, partirent unjourrpoùr le chéf-lieu plaider un procès d'héritage.L'un d'eux, orateur réputé pour son style élégant etcharmeur, à une époque où l'éloquence judiciaire prksait encore les grandes phrases et les périodes choisis,commençait inévitablement ses plaidoyers, dans ceasortes d'affaires, par ces mots qu'il débitait avec grandsoin :«Si la paix universelle rêvée par Bernardin deSaint-Pierre était encore de ce monde elle disparaîtraitsur la tombe du premier testateur ».Son confrère connaissait cette douce manie. Espritcaustique, un peu taquin, prévoyant ce qui devait seproduire, il avait, la veille, fidèlement transcrit laphrase sacrée sur trois largesfeuillets qu'avant l'au¬dience, et sans rien dire, il plaça par devant les troisfauteuils, sur le bureau du tribunal.Il avait même ajouté à la formule, et en les souligriarïts,ces quatre mots à l'encre rouge i « Suaveexordé fort connue ». ;Les juges assis, l'huissier annonça l'audience ouverte...-. Les pacets disposés en évidence né pouvaient échapauxpremiers, regards des magistrats: La , phraseet ces Messieurs; se consultant du re¬demandaient en que cela pouvait bien dire,ayis du Président le demandeur commença :si la paix universelle rêvée par Bernardiny» . ' ,queles bons jugés,trois àcraquerla joie et la gaîté, filles du bonheur, soient bien detpus les âges et de tous les milieux ?Filles du bonheur. C'est donc au bonheur quej'arrive.Oh IComme il est facile au sage de le découvrir ennotre pays de Provence !Mais combien loin des plaisirsfrelatés que la moitié du genre humain, ingénieuse ourusée, inventa pour l'amusement de l'autre moitié maté¬rialiste et désuuvrée !Bonheur simple de l'âme qui chante, bonheur vrai,bonheur tout court !Il est devant toi, ami, le petit chemin qu'il fréquente.Emprunte-le ;sa pente est douce. Il longe la garriguefaite de thyms et de lavandes. Il est bordé de haies enfleurs ;les mûres sauvages le décorent, l'aubépine etla menthe le parfument. Enivre-toi de leurs senteurs,Vois devant toi l'essaim qui bourdonne ; la fine toilede l'araignée qu'entre deux branches de kermès larosée de la nuit en fils d'argent a tissée.Avance encore.Vois ces deux bonne vieilles, assises au bord du pré.Tout en gardant leurs chèvres, comme elles caquettentgaîment, échangeant leurs petits potins 1Tu les as déjàrencontrées au village, montrant sous leurs blancs bon¬nets deux menus visages tout ridés.Ces bonnes vieilles de chez nous ! Derrière leur fenê¬tre à petits carreaux, ave un généranium agonisantqu'un marc de café avait la prétention de ranimer, ellesu faisaient tableau », et ne s'en doutaient guère.T'en souviens-tu ?Quand tu leur dis que le poèteles a chantées, elles avaient ouvert de grands yeux etparlé de leurs rhumatismes...Marche toujours.Entends-tu ce geai surpris qui s'enfuit, criant safrayeur ?Et ce troupeau qui broute en paix,tintelinant detoutes ses sonnailles ; et toutes ces mères-brebis quigardent jalousement leurs agnelets. « L'abri » noir etvelu, se demande en aboyant qui sont ces intrus quiapprochent.Et le petit berger sur cette pierre formant socle, quis'applique à tirer du roseau qu'il a percé les premièresnotes d'une aubade ? Pan, sur l'Olympe, n'était pasplus beau.Dis-moi, ami, n'es-tu pas heureux ?De ce collet, tu vois les Baux où les aigles autrefoisnichaient. Fontvieille est là, tout près, avec son mou¬lin célèbre que le vieux hibou a déserté.Plus loin, le Luberon aux rudes pentes, et le Per¬tuis de la Durance, et les Alpes que le Verdon a forées.Qu'elles sont belles, leurs grandes lignes 1A tes pieds l'oliveraie et son clair tapis de verdure ;et après la vaste plaine, îe vieux fleuve alangui, qui aralenti sa course, pour contempler plus longtemps cessplendeurs avant d'aller mourir, là-bas, bordé d' «engano».,au pays des flamands et des taureaux.Ecoute îe grand silence, la paix des champs que rienne trouble.Réponds, ami ; n'es-tu pas heureux ?N'est-il pas beau ce petit chemin ? Je le vois auloin qui serpente, gravit la côte et suit la pente, seperd dans la plaine éclatante, sous les grands rayonsdu soleil.Il devait bien lui ressembler, le sentier que le bonpeintre d'Edmond Jaloux suivait. Vous vous le rappe¬lez, ce brave homme de « Fumées dans la campagne »ivre de son art, enthousiaste de nos régions.C'est lui qui proclamait qu'iln'y a au monde queles artistes et les princes, et que sans les artistes lemonde n'existerait pas, puisqu'on n'en verrait pas labeauté.Il avait gravi trois fois les hauteurs de Célony ;troisfois, pour en rapporter une esquisse, il avait gagné laCalade, et par trois fois aussi il s'était aperçu, au re¬tour, qu'il l'avait oubliée.Songez donc IIl avait devant lui un cirque magnifique que degrandes lignes ceinturaient. A sa gauche, la Montagneaux nobles arêtes qui confisque, sur ses flancs, toutesles couleurs de la palette et s'endort, le soir venu, dansun manteau ouaté de mauve pour s'éveiller avec lejour, majestueuse, dans la gloire d'un soleil levant.Il voyait au loin la Baume Sainte longuement pro¬filée ;devant lui la douce chaîne de l'Etoile dont lenom, àlui seul, est déjà un poème et qui festonnel'horizon.Et à ses pieds, dans la lumière, ceinturée de l'or deschamps, parmi les ondulations de verdure parseméesde cyprès plus sombres, en un paysage d'Attique oude Florence, la ville aux toits rosés que piquent sescinq clochers.Comment ne pas oublier une esquisse en suivant untel sentier ?Et qui sait si La Péjandie, élégant coquin,mais artiste aussi à ses heures, n'y avait pas laisséchoir, à un détour, sa flûte complice, cause de sesmalheurs Py***;*Mais je m'aperçois, Messieurs, que dans ce sentieroù tout est joie et lumière, je me suis égaré. Je vousdevais, moi aussi, une esquisse, et à sa place,; que vousai-je seulement apporté ?Partant de la grande histoirej'ai glissé sans m'en douter dans l'historiette ;et mevoici honteusement enlisé.Pardonnez à mon erreur et oubliez, je vous- en prie,mon inexcusable étourdérie. Vous ,quand il de son etparmi les gradins réservés là-haut à « Messieurs desAcadémies », le nombre des sièges inoccupés ne dé¬passe pas de beaucoup ce qu'on est convenu d'appelerune honorable moyenne,Alfred Bourguet est certainement parmi les élus ;et si mes lignes lui parviennent, en longues ondes dif¬fusées, il. se rappellera que, méridional lui-même, iladorait sa Provence, qu'il pensait toujours à elle et yaccourait joyeux chercher délassement et réconfort,que tous les siens y reposent et qu'il a tenu à y dormirson dernier sommeil.Ainsi, certainement il m'excusera ;bien mieux, ilvous demandera lui-même de me pardonner.Et puis, Messieurs, n'oubliez pas que si c'est à l'appeldes Sciences, des Lettres et des Arts que vous vous êtesgroupés, c'est bien aussi sous l'égide de la Charité quevotre très honorable Compagnie a tenu à se placer ;et n'est-ce pas en faire un peu, quand on parle dubonheur, que d'indiquer où il se trouve ?Il m'a paru que dans notre jolie ville, chère auxsavants et aux artistes, où ia pierre est dorée, où lesfontaines chantent, où les balcons sont en dentelles,et les portes faites d'élégance et de majesté, où le cielest toujours bleu avant que la fée du soir déverse toutson or sur le soleil couché, où dans nos rues tranquil¬les, par dessus les pampres et les lierres, débordent lesfleurs de Judée toutes roses et les acacias parfumés ;que devant vous, Messieurs, qui constituez une éliteet avez toujours préféré les joies de l'esprit et ducaux plaisirs inférieurs de la matière, il m'a paru, disje,que mon rêve serait compris et que vous suivriezma pensée.Si vous croyez que je me suis trompé et que montexte, ici, n'est pas de mise, que votre indulgencem'absolve 1Notre Provence est mon excuse et c'est sans remordsque je vous dénonce ma complice.Elle est si belle !... si belle, qu'elle peut tout se per¬mettre et qu'on doit tout lui pardonner.Nous publierons dans un prochain numéro le dis¬cours de M. le Comte de Mougins Roquefort, secré~taire perpétuel de VAcadémie d'Aix.Etude de Me ROUX, notaire àAix, rueThiers. 31.Vente de Fonds de CommerceDeuxième avisSuivant acte reçu par Me ROUX, notaire à Aix. le 3 décembre 1935, enregistréà Aix. (A. G.) le 4 décembre 1935, tolio 43.case 394 volume 585. M Marcel MariusHenri Emile CI AL1ERO commerçant etMme Simone Jeanne Fernande FLORENS,aussi commerçante, son épouse, demeu¬rant à Aix, rue Papassaudi n* 15, ontvendu à M. Jean S1MONDI, éleveur, de¬meurant à Aix, quartier Saint-Donat, leionds.de commerce de laiterie et crémerie,fromages beurres et autres produits, ex¬ploité ô Aix, rue Papassaudi n- 15.Les oppositions seront reçues dans les10 jours du présent avis, en l'étude deMe ROUX, notaire à Aix, domicile élu,Pour deuxième avis,Charles ROUX, notaire.Vinsertion au Bulletin Officiel a paru le81 décembre 1935.Etude de Me Charles ROUX, notaire àAix, rue Thiers, n* 21"Tente de Fonds de CommerceDeuarièmeavisSuivant acte reçu par Me ROUX, no¬taire à Aix, le 5 décembre 1935. enregistréà Aix (A C.) le 11 décembre, folio 49,case 4*6, volume 585, Mme ClémentineAugustine ESPAGNON. commerçante,veuve de M. Léon Albert CONSOL1N,demeurant- à Aix rue d'Italien* 6, a vendua M. Marcel Joseph BECU, employé decommerce et à Mme Isabelle VADON,ménagère, son épouse,demeurant à Aix,rue d'Italie n 12, le fonds de commerced'alimentation et épicerie exploité à Aix,rue d'Italie n 6.Les oppositions seront reçues s'il y alieu dan* les 10 jours du présent avis enl'étude de Me ROUX, notaire, domicileélu.Pour deuxième avis.Charles ROU.K, notaire.L'insertion au BulleUn officiel a paru le21 décembre 1935.El mRueMarius Reinaud(angle rue Boueno Carriero)Edmée GUIBAUD,successeurGrand choix de robes et manteauxJUPES mode à partir de 24 fr. 50Btud^ de Me AVQIN avoué prés le Tri"bnnal Civil d'Aix, 15 rue PoitalisAix en-ProveocePurge d'hypothèques légalesD'une ordonnance d'adjudication rendueà l'audience des criées du TribunalCivild'Aix, par Monsieur MOURAIRE Juge àce commis; ledix-neut juin mil neuf centtrente cinq, enregistrée, il appert queMademoiselle Claire GONTIER, aomiciliéeet demeurant à Marseille s'est rendueadjudicataire moyennant le prix de trentemille cent francs, outre les chargesd unepetite propriété rurale sise à Aix, quartierde Malvallat, comprenant uneconstruc¬tion élevée d'un simplerez de-chaussée etun tènement de terre d'unesuperficie dé¬clarée de trois hectares environ, cadastréesection K, Nos- 1113 à 1L20 pour une su¬perficie de deux hectares un are trentecinq centiares et confrontant du Nord laroute,du levant le ruisseau de Malvallat,du midi MadameDurand et du couchantune traverse tel d'ailleurs que ledit im¬meuble s'étend, poursuitet compor e, avecses aisances erdépendances, droit quel¬conques y attachés sans aucune exceptionni réserve.Ledit immeuble a été mis «n vente enexécution d'un jugement rendu encham¬bre du Conseil par le Tribunal Civil deLyon le huit mars mil neuf cent trentecinq, enregistré et à la requête de 1' -Mademoiselle Suzanne Marie LouisePierrette MAZUEL. sans professioncéli¬bataire majeure, demeurant à Lyon, 37cours de la Liberté ; £- Monsieur PierreMarie Joseph DUCOTTET,représentaitde commerce à Lyon, chemin de Choulans,N* 89, subrogé tuteur de : a) Jean AlfredBenoit MAZUEL ; b)Pierre Eujgèiië MA¬ZUEL y c) André Louis MAZUEL ; d)Jacques MAZUSL;e)Maurice Louis LéonMAZUEL; O Marguerite Jeanne MAZUEL,tous enfants mineurs issus du niariaged'entré Louis Marie Joseph MAZUEL etMarie Antoinette Françoise DUCOTTET,deux décédés. Ledit Monsieur PierreDUCOTTET nommé à cesdélibérationdu Conseil demineurs ; prise sous laMonsieur leJuge de Paixjudiciairede LyonmiltrentedeVOSETRENNESPourquoi courir à droite el à gauche puisqueIX2 bis, $ae ftazaiteth, 2 bisVous présente simultanément toutes les grandes marquesDasrefcfctPoiot-BlcaPhilips Soûo#&Intégra,ete..Si vous hésitez dans votre choix, un conseil vous sera donné sur le |poste qui convient le mieux à votre cas particulier. *Station de mise au point et de dépannage ultra-moderneVente avec garantie" de révision gratuiteEssais sans engagement Reprise CréditA l'occasion des fêtes du Jour de l'An, le magasin restera ouvert toute la journéede dimanche à partir de 10 heures 1/2.CADEAUX DU NOUVEL ANUn cadeau utile fait toujours plaisir, adressez-vous à laÏH&ISOl*PECOUT-JERftHl?!une des plus anciennes à AixVous y trouverez une grande variété de mouchoirs, pochettesBoîte mouchoirs à partir de 4 fr. - de jolis services à théParures indémaillable -Tous articles DrRasurel pour hommes et dames| à des prix très avantageuxGrande baisse de prix sur lesedredons duvet lre qualitéOn donne PUBLEX8, RUE CLEMENCEAU - AIX-EN-PROVENCEÂII ilIIIIil IlilIiiflS 50'Rue des Cordeliersfan il» jnjm.111 l'illi^tf E. 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A la premièrequestion, on voit ie candidat pâlir, s'em¬brouillerdans les phrases les plus simplesqu'il n'arrivepas à terminer.Et pour l'automobilistesoucieux d'ob¬tenir son permis de conduire I Quelledifférence entre la (açon dont il conduitquand il est seul au volant et les foutes impardonnables quand il cale au lieu d'ap¬puyer sur l'accéléra teur, et qu'il freineaussitôt qu'il a démarré!... Ici encore,c'est le «trac » qui i'a paralysé.Le Dr Fauvel nous donne le moyn decombattre la timiditéchez l'adulte qui n'apas eu la charce de trouver les parents oules éducateurs qui auraient pu en empêcher l'éclosion Aussi faut-i', chez l'enfant,faire tout son possib'e pour empêcher l'apparition de celte tare. L'enfant ne naît pastimide ; il le devient psr la laute de sonentourage. U faut donc donner à V enfant,dès le pus j'une êg:. le Fenfiment de sesresponsabilités et lui inculquer l'orgueil desa personnal té. L'enfant doit être habi-!ué à l'idée de se diriger, sans compterexclusivement mr une influence extérieureEn Amérique, îes enfants sont, paraît-il,poussés à prendre des initiatives et desresponsabilités. Ils son* dressés à faireeux mêmes la pol'ce à l'éco'e, ilsélisentun président de clas»**.*En un mol, par tous lesmoyens qu'unemère ous quand v-. us avez ;e trac :vous avalezsanscesse.En second lieu, la faim, qui accompagnela plupartdes régimes amaigrissants' malcompris : l'estomac se trompe lui-mêmeen se remplissant d'air.Enfin, certaines maîadies d'estomac liéesà une digestiondéfectueuse.Et que faire pour supprimer l'aéropha¬gie ?D'abord diminuer le pain et les fari¬neux, qui provoquent la salivation ; dimi¬nuer de même Îe3. boissons.Ensuite rendre conscient le mouvementde déglutitionen tenant entre ses dents unfume-cigarette, par exemple.Enfin, comme médicaments, on aurarecours : aux calmants nerveux : bromurede sodium ; au charbon activé, qui absorbeles gaz, et à certaines préparationsà hased'builesessentielles qui provoquent l'éva¬cuation rapide de ceux-ci.En tout casil ne faut surtout pas laissers'installer chez vous cette petite infirmitél'aérbphag e. qui nuit à la fois à votre san¬té et à vo're ligneDr.M A YEN.***Q selques Recettes :CBEME DE CALIFORNIEDénoyautez un kilo d'abricots. Cui¬sez-les avec 550.gr de sucr-e en poudre,puis passez au ternis et njpntez un petitverre de bon kirschon de cognacD'autre part. betl z six _ aunes d'oeufsbien frais avec un peu de sucre et unecuillerée de vin blanc.Jncorporez-îes à la purée d'abricotsre¬froidieFaites prendre cette crème sur feudoux, en ïa tournant sans an et avec unespatule de bois et de préférence dans unecasserole en porcelaine à feu.Servez très froid.BRIOCHESMAYONNAISELes brioches, comme le potage et le caféne sont tolérablos que parfait* s. Posonsdonc en principe que îe plus difficile,peut être, dansla préparation de ce horsdsera de vous procurer, (si vpusne les faites vous mêmes), des brioches ex¬quises et non sucrées. .Décapitez-les et videz-les aves une petitecuiller'1, ft» ne laissant qu'un conlimètreenvirond'épais1 eur aux parois.Le reliquat de la rrioebe,c'es -à-dire latête el la mie, tr mpez le dans un peu delait mélangé d'une cuillerée de jus desaumon . .Quel saumon...Celui que vous aurez fait cube d'a¬vance au court bouillon (250 grammeseu1 (iront) ou que, vous aurez plus? pro¬saïquement extrait dune boite de con¬serveLe jus passé àtravers une mousselineservira donc à tremper ia mie de labiiocheavec du lait. Vous joindrez à cettepaie une noix de beurre frais, deux jautesd'oeufs durs, et vous mettrez à cuire,en tournantlégèrement sur le coin du feu.Travaillez ensuite cette préparationavec la chair du saumon débarrassé de sesarêtes et pilée au mortier.Retirez du feu, incorporez125 grammesde beurre (sais.Quand vous aurez réduitce mélange en un beurre lisse et .rose,emplissez en les brioches dont vous aurezgarni préalablementle fond d'une couchede mayonnaise. Nappez de mayonnaiseégalement, le sommet du hors-d'uvre.Une grosse crevette rose du bou¬quet, complétera, de son orfèvrerie, cecouvercle liquide.Et vous aurez un piaf amusant, joli, peucoûteux et d'un goût excellent. MATHO.#?&&L*S FEUX DE CHEMINEESLes feux de cheminées causent encoreen hiver des incendies nombreux et quel¬quefois très graves dans les villagesalpins couverts de chaume .Il faut donc d'abord ismoner sérieu-. sèment A chaqua automne , . Mais en casd'iucf ndie il y a des moyens d'arrêterra¬pidement le feu et qu'il ett utile de rap¬pelerTout d'abord garder son sang-îroïd.'Savoir c^ que l'on vcui faire., où 1on va etpomquoi*ai;ei' Ko premier lieu, -êlre su? de trouverà te'le place ; parce qu'il y a de l'ordredans la maison et qu'on y met les chosesà leur place) nn rid' au et de préférenceun 'grand drap, suffisant pourcouvrir ïemanteau de îa cheminée, et que l'onmouille à fond Le maintenir par des pier¬res, cailloux, poids, eto. .étendu du maoteanjusqu'au sol de la pièce, parquetoucarelaçe. etc. .. de façon à couper le ti¬rage, Ifoir n'arrivant plus dans la chemi¬née par la bas. Tenir ce drap mouillé enl'arrosantpour l'empêcher de sécher et debrûler.3 Jeter du soufre derrière ce rideau àpleine main et au fond de la cheminée.Les flammèches qui tomberont de la che¬minée enrrasée mettront le feu et iesoufre en brûlant produira du gaz sulfu¬reux qui calmera ia violence du feudansla cheminée, s'il ne l'éteint pas complè¬tement.3- Monter sur la toiture muni d un seaude terre, de tuiles émiettées ou de sableou de petits graviers que vous humecterezavecun peu d'eau seulement, atteindre lachenrnée et y _et.tr par poignée, sar lesparois intérieures, !e contenu de voire ré¬cipient Le but cherché est de faire, dé¬gringoler jusqu'à 1 âtre In suie qui garnitla cheminée tout au long. Et 'c'est surl'âtre et par en bas qu'une personnedoitjeUr de l'eau pour éteindre la suie donton a provoqué la- chute. Mais ne bouchezpas la cheminée par le haut.4 Pendant ce temps, si l'on dispose dequelqu'un, ne serait-.ee que d'un enfaèt,faire surveiller l'extérieur de la cheminéesur son passage dans les chambres et gre¬nier?, afin de donner l'alerte au casou lefeu se déclareraitpar une fissure dans cesdiverses pièces. Et c'est là seulement queTon doit taire intervenir l'eau pour arrêterl'incendie.Pour__, i*S|V5 ports d'hiverLes costumes, en lainages imperméables,avec large culottecourte ou longuela petite veste très ajustée, complétée ducol capuchon pouvant se ramener sur latête ou se rejeter sur les épaules, capu¬chon très en faveur c^tte saison, nous oflient fout un choix de gracieux tt confor¬tables modèles.Veste de ton tranchant, clair sur lepantalon sombre, ou veste entissu fan¬taisie portée avec le pantalonen lainage.Costume en sros lainage marron, bleu,grisaille, complété du chandail ea tricot,aux tons vi's : rouge, orange et aux colors multicolores, de Léchai p3 ou du bonnichon assortis, tissus de laine, de soie, oufourrure, phoque de préférence,- qui lorment un charmant ensemble pour rehaus¬ser le costumede sport.Le bonuet et l'écharpe en velourscôtelé,en manifyl, le lainage filé et iissé à îamain, dont nous trouvons, avec ses des¬sins en relief, irréguîiers, sa trame auxharmonieuses tonalités, une variété si sé¬duisante de créations, se choisissentdansune teir te bien différente de celle dn cos¬tume.O u v erturedujtoaliii à huilede la ViergeAchatd'olivesVente d huileH. RiO/ïBO - 13 Boe Ff-roand Oo!iia BVQ6 e adame nTout ce qui intéresse îa FEMME[Modes - Arts - Travaux - Littérature1 L'idéal des revues féminines modernesAISON B ONSARDAlimentation générale - Volailles - GibiersS, PLAGE DES PRECHEURS - Téép. 1.79A l'occasion des fêtes, vous trouverez un assortiment de :Hniîrea « Vins fins et liqueursDindes * Oies - Chapons - BressePintades - Poules - Poulets, etc.NE PAS CONFONDRE : MAISON BRONSARDPour tous vos projets de tfaVaaxneufs, d'agrandissements de votre villa,de transformation de votre immeuble, consultez :L'EMrSEPB'SE OEWULE DE TIHYJWX PiULiflS El PiSRflOlILIEBSEAncien élève de l'Ecole Sp^cï de d 's Travaux Publics de Paris15, Boulevard St-Louis Aix-en-Provence Tél. 5.78qui mettra gratu;tem


RemerciementsMme Charles Coste remercietout, s lespersonnes qui lui ont rionné des marquesde sympathie à l'occasion du décès de sonépoux regrettéMonsieur Chai les COSTRLa messe de huitaine a élé dite dansl'intimité'MesseanniversaireMadame FernandeAndré et la familleMargaillan rappellent au pieux souvenirde leurs parents* amis et connaissances lamémoire de ,^Madame Vve Thérèse ANDREnée MARGAILLANleur mère et sêur regrettée.La messe d'anniversaire sera dite a &t-Sauveur lundi 30 décembre^ 10 heures.~Messe^ "anniversaireMlles elMM. Saunier, rappellent aupieux souvenir de leurs parentset amis,la mémoire de leurs chères disparuesMmeet Mlle Hélène SAUNIERLa messe anniversaire de leur mèreregrettée sera dite le 30 décembre à 8h.,église du Faubourg.Hautemodelf, Rue Thiers, 11Grand choix de gants bas écharpespourcadeaux duJourdelAn^^CADEAUX- ËTRtiNlNbSCoussins depuis 850Poupées de salon depuis39 fr.Chien enveloppe de chemise de nuitPanneaux - Couvre-lits -Doubles rideauxVitrages - Rideaux bonne femme, etc.Chez" TOUGAS spécialiste13, Rue des Chapeliers, AixSuccursale DESBONNET d'Aix-en-Provence28, R*>e Cardinale, 28TRAITEMENTS DES :DéviationvertébraleEducationrespiratoire, Réduction de l'obésitéTraitements des maladies d'estomacDéveloppement général èes, muscles du corpsCours spéciaux pour damesExécutiondes ordonnancesde MM. les docteursJour de l'ai]JWûiâonAmalbert9, RUE AUDE AIXNougatsupérieurMarronsglacés extraBoulescrèmeBoîtes pour cadeauxVente au détailPrix de grosLe Lue r on Bleu2, RUE DES BAGNIERSfera à l'occasion du Jour de l'Andu20 O/Osur Robes. 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Pierre Marius ROUREcommerçant, demeurant à Aix,rue Bou¬legon, n* 37, a vendu à Monsieur HenriLouis Bavel , cultivateur, demeurant àAix. cours Gambetta, n» 94, le fonds decommerce d'Alimentation Générale qu'ilexploite à Aix, rue Boulegon, n- 37.Oppositions, s'il y a lieu, dans les 10iours du deuxième avis en l'étude de"Me VACHIER, notaire à Aix, rue Espariat,n* 10 bis, domicile élu.Etude de Me Léon VACHIER, notaire àAix-en-Provence, rue Espariat 10 bis.PREMIERAVISSuivant acte reçu par Me VACHIER,notaire à Aix, le 21 décembre 19i5, enre¬gistré àAix le 24 décembre 1935, F. 56.C. 505, V. 585, Monsieur Marius Vietorin NATOLI, limonadier,et MadameEugénie Victorine EYRaUD. sonépouse,demeurant ensemble à Aix, cours Sextius,n* 46, ont vendu à Y ) Mademoiselle Marie-Louise GUIEU, sans profession ;2> Monsieur Jean Marius GUIEU, mécanicien ;3') et Monsieur Louis Alfred GUIEU, menuisier, demeurant tous à Septèmes . letonds de commerce de débit de baissons,dit e Sport-Bar », qu'ils exploitent àAix-en-Provence, cours Sextius n* 46.Oppositions, s'il y a heu, dans les 10jours du deuxième avis en l'étude deMe VACHIER, notaire à Aix. rue Espariat10 bis, domicile élu.Cette vente a été réaliséepar les soirsde l'Agence G. Vastei, rue desCordeliers11, à Aix.Etude de Me Léon VACHIER,notaire àAix-en-Provence, rue Espariat, 10 bis.Cissioa ie Droits SociauxSuivant acte reçu par Me VACHIER,notaire à Aix. le 9 décembre 1935, enre¬gistré à Aix le 10 décembre 1935. F* 47,C.429, V, 585, M. Robert MOUQUET,négociant, demeurant à Aix. cours Mira¬beau, 37, et Mme Henriette LouisePauleGOSSET, demeurant à Paris, >ue deLamballe, n' 3», ont cédé à M. AntoineFORNER et à M. François FORNER, li¬monadiers, demeurant à Aix. cours Mira¬beau, n* 37,chacun une part de la « Société du Caté Mirabeau », société àresponsabilité limitée sa capital de trentemille francs, ayant son siège à Aix, coursMirabeau n* 37,constituée, suivant actereçu par Me VACHIER notaire àAix, le11 juillet 1934.Ces deux parts ont été acquises parMessieursAnîoine FORNER et FrançoisFORNER, à raison dune part chacun.Des expéditions de l'acte de cession susénoncéont été déposées le 19 décembre1935, aux greffes du Tribunal de Commerced?Aix et de la Justice dePaix du CantonSud d'Aix.Pour extrait et mention :L. VACHIER, notaire.gistré à Aix (A. C.) le< 7 décembre 1935,tolîp 43, casé 28_V volume 585, MonsieurJoseph PONS,commerçant demeurant àAix, rue Fabrot, n- 22, a cédé àMonsieurMarius LABESSE, commerçant,demeu¬rant â Vienne (Isère) rueBoson, n* 66, ledroit au bailet divers éléments du ma¬tériel d'un fonds decommerce de beurreet fromages exploité à Àix, rue Fabrot,n» 22.Oppositions dans les 10jours du pré*sentjavïs, en l'étude .;de| Me VACHIER,notaire à Aix, domicile élu.L'insertion au Bullelin Officiel a paru le21 décembre Î935.Ur* e&daaapratiqueet un fauteuil au cinémaPar ces temps de vie chèreoffrez un cadeau pratique :Vous trouverez à laG Chemiserie Bonneteried'Ascianô-GaroliPlace SaiDt-Honoré (aoole Rue Ciêmenoeau)Etude de Me Léon VACHIER. notaire àAix-en-Provence, rue Espariat 10 bis.Dissolutionde SociétéSuivant acte reçu par Me VACHIER,notaire à Aix. le 19 décembre 1935 enre¬gistré a Aix le 20 décembre 1935 F- 53,C. 362, V. 585, Monsieur Jean BaptisteCOGORDAN, propriétaire, demeurant.àJausiers (Basses Alpes) et Monsieur JosephCAIRE propriétaire, demeurant à Jau¬siers, agissant en leur qualité de seulsmembres de la Société à responsabilitélimitée « Vermicellerie Paul Augier »,constituée au capital de cent mille francssuivant actereçu par Me VACHIER, no¬taire à Aix, le 12 janvier 1935, ont déclarédissoudre purement et simplement laditesociété à compter du t9 décembre 1935.La liquidation de la société sera faitepar les associéesDes expéditions de l'acte de dissolutionprécité ont été déposées le 23 décembre1935 aux greffes du Tribunal de Commerced'Aix et de la Justicn de Paixdu CantonSud d'Aix. /Pour extrait et mention :L. VACHIER. notaire.Etude de Me Léon VACHIER, notaire àAix, nie Espariat, n- 10 bis^leB.beau choixdeCHEMISESaulux ArmesleAVISàvendu. con>, rue AicommercedeAix, rue Roux-LaDentellière3, Rue Emeric-David, angle rue ThiersCadeaux utiles :Rideaux, PanneauxCovvredits, DentellesOuvragesde dames, soieries lingerieNapperons, Service PortoService américain, PochettesCoussins.Jetée de table, etc.TimbresPUBLEXet pochette offerte durant les fêtespour tout achat de 50 trancsPour le Réveillondu Jour de l'Anpour les repas de famillevous trouverez auGS*1«DVfiTEûRUE CLEMENCEAUses délicieuses spécialités :Délices de sole chérubinDinde truffée fareief aux .marronsPoularde de Bresse§g| étuvée aux truffes fraîches -Faisan encocoteFoie gras engeléeVous trouverez à laMaisonPrunieriU, RUE THIERS Tél. 10.04 jun grand choix de volailles* pouletspintades, oies, dindes, pigeonsjde véritable Bresse jgarantis non frigorifiés |ainsi qu'un choix de foies gras, caviar jhuîtres aux meilleurs prixLe cadeau toujours très appréciéAUX CAVES MICHELse trouve :22, Kue Thiers* anglerue Tournefort, Tél. 5.4©Cognac fine Champagne 1900 65 fr.Cruchons grès flammés Cointreau 40Bocaux de cerises-raisins ... 26Champagne Brut en réclame. . 12 fr.Champagne ?A. 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Aix 1292)Le Conseil d'Administration à l'honneurde porter à la connaissance des action¬naires d« la Société que l'Assemblée Gé¬nérale annuelle du 20 Décembre 1935 afixé à.50 francs brut le dividende à répar¬tir à chaque action de Capital entièrementlibérée, à 13 fr. 75 brut le dividende è ré¬partir à chaque action de capital libéréed'un quart, et à 20 francs brut le dividendeà répartir à chaque action dejouissance(coupon n* 1) pour l'exercice 1934 1935soit net :Pour les actions da Capital entiè ementCoupon nominatif personnes physiques fr.44Coupon nominatifpersonnes morales .. fr.41Coupon porteur, _"'yyPour les actions de Capital libéréesd'un quart. . ._Coupon nominatif personnes physiques.fr. W-iuCoupon nominatifpersonnes morales, -ir. il-,**/Pour les actions de jouissance.Coupon nominatif personnes physiques fr.l7,bUCoupon nominatif personnes morales., fr.lb 40Coupon porteur . .,- Ir.l4,/uGes dividendes seront mis en paiementà dater du 27 Décembre 1935 dans les Ban¬ques et Etablissements de crédit suivantsa Aix-en-Provence.Comptoir Nationald'EscompteSociété Marseillaise de CréditMEUBLEZ-VOUSché»CadeauxutilesVous trouverez chezJOSINi% M Me - A1K en PROVENCESpécialité de lingerie indémaillableet bonneterie fantaisie jponr dames, hommes et enfantsUn choix considérable de :Parures indémaillableChemises de nuit. PyjamasBas MouchoirsPull-oversà desprix incomparablesA l'occasion des fêtes, il sera offerte tdntacheteur un billet de notre tombolagratuite.Voir les lots exposés dans nos vitrines.Etude de Me E. AVON,notaire à La Roque d'AntheronVente de Fonds da CommercePREMIER AVISPar acte reçu par Me AVON, notaire, ledix-neuf Décembre 1935,enregistré àAixle 30 Décembre, folio 54, C. 486, V. 585,Monsieur MILLE Marius, époux REYNIfiJtboucher, demeurant à Aix, 6. rue Fabrota vendu ft Monsieur ABONEM Roger,éponx^ JOURDAN, commerçant,demeu¬rant à Aix, auparavant à Charleval, unfonds de commerce de Boucherie Charcu¬terie, sis à Aix, rue Fabrot n- 6Oppositions en l'Etude dans les 10 jourqui suivront le 2me avis.ceChambresSalles i mangerCabinets de trayail- . \.-. -Sjalons Yy" ":- . /!< '}Meilleurmarché quepartouiailleari^iLEGÂtàïES0LIDJTE GARANTIEObjets d'Art..^Sièges ;.;.; y. ' , ". " .'.J^Iyy. ' :'.Grand choix d'enveloppesLes seules avec primesLibrairie J;. GOULARD37, i Cours Mirabeau AixEtude de Me;Pierre REYNotaire- à Aix15, Place d'Albertas, 15DEUXIEME ASuivant actenotaire a Aix. le 2tré à le 9par Me PierreRemerciementsMme Charles Coste remercietout, s lespersonnes qui lui ont rionné des marquesde sympathie à l'occasion du décès de sonépoux regrettéMonsieur Chai les COSTRLa messe de huitaine a élé dite dansl'intimité'MesseanniversaireMadame FernandeAndré et la familleMargaillan rappellent au pieux souvenirde leurs parents* amis et connaissances lamémoire de ,^Madame Vve Thérèse ANDREnée MARGAILLANleur mère et sêur regrettée.La messe d'anniversaire sera dite a &t-Sauveur lundi 30 décembre^ 10 heures.~Messe^ "anniversaireMlles elMM. Saunier, rappellent aupieux souvenir de leurs parentset amis,la mémoire de leurs chères disparuesMmeet Mlle Hélène SAUNIERLa messe anniversaire de leur mèreregrettée sera dite le 30 décembre à 8h.,église du Faubourg.Hautemodelf, Rue Thiers, 11Grand choix de gants bas écharpespourcadeaux duJourdelAn^^CADEAUX- ËTRtiNlNbSCoussins depuis 850Poupées de salon depuis39 fr.Chien enveloppe de chemise de nuitPanneaux - Couvre-lits -Doubles rideauxVitrages - Rideaux bonne femme, etc.Chez" TOUGAS spécialiste13, Rue des Chapeliers, AixSuccursale DESBONNET d'Aix-en-Provence28, R*>e Cardinale, 28TRAITEMENTS DES :DéviationvertébraleEducationrespiratoire, Réduction de l'obésitéTraitements des maladies d'estomacDéveloppement général èes, muscles du corpsCours spéciaux pour damesExécutiondes ordonnancesde MM. les docteursJour de l'ai]JWûiâonAmalbert9, RUE AUDE AIXNougatsupérieurMarronsglacés extraBoulescrèmeBoîtes pour cadeauxVente au détailPrix de grosLe Lue r on Bleu2, RUE DES BAGNIERSfera à l'occasion du Jour de l'Andu20 O/Osur Robes. 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A LA PLUME EN OR5, Cours Mirabeau (angle Passage Agard)ComdiaCe soir et demain, matinées et soiréetomîeonte=irisloLes dangers de l'ArctiqueLe Roi DagobertIALTO -du vendredi 27 décembre 1335au jeudi 2 janvier 1936Annabella Harry BaurPierre Richard- Wilmdans un film de classe internationaleles nuits ipsGOYiiesLe plus beau film de la saisonavec Germaine Dermoz, SpinellyRoger Karl et le célèbre chanteur corseTinoRossite plisjolis cadeauxaiaLibrairiede Provence31, GOURS MIRABEAU AIXLe plus grandchoix de livres d'étrennesRayon spécial de livres àprix réduitsGrand assortiment d'articles de bureausous mains, portefeuilles, etc.^^Choix unique de stylosun Parker, un Eversharp,un Waterman, s'achète àLA MâlSON DU STYLOLibrairie de ProvenceVinsit Liqueurs59, Rue des Cordeliers BicheronA l'occasion des fêtes du 1er de l'an * à toutacheteur de3 bouteilles de ChampagneMercier à 14 fr-, il sera offert100 timbres PublexGrand assortiments de Liqueur?, Vins finsMousseux et Champagnes aux meilleurs prixVin cuitde PaletteNous offrons PUBLEX; Livraison à domicile :Comptoir dala Porcelaine44, Rue Espariat, 44P. 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Ṁariage.Joursheureux.Tous rappelés par un bijouchoisi chez ;COSTEbijoutier-horloger24, PLACE SMNT-HONORE, AIXaux bons Vinsde l'Héffault3, Rue de la Couronne, Tél. 11.37Vin rouge 10 degrés 1.15c « supérieur 11* . . . 135« SaintGeorges 12- . . . 2.50a blanc souple . . . . . 2 f.« a sec ...... 1.75« rosé U* ...... . 1.90« blanc moelleux Gaillac . 3.50Huilé d'olive de pays .... 6.50« de table 4 25« de friture ...... 3.90Grand assortiment de vins finsdes grandes marquesChampagnes toutes marquesde 2n à 35 fr.Vin cuit de PaletteMousseux de7 à 15 frLiqueurs assorties pour dessertOn donne toujours 40 timbres pour 10 litresde vinPour1.4 de café, 50 timbres PublexOn porteà domicileEtude de Me Léon VACHIER,notaire à Aix-en-Provencerue Espariat, 10 bisPremier avis_~«iraant _acte reÇu Par Me Lfion VA¬CHIER, notaire à Aix, le 27 Décembre 1935S?r5SlBiï* £ Aix le même ïour- folio 58,G«£OL5851a Société des "ETABLIS¬SEMENTS PUBLEX', ayant sonsiège àRochetort (Charente Inférieure), à venduà Monsieur Louis Marie Joseph CHEVA¬LIER, charcutier, demeurant à Aix, rued'Italie, n 4, le droit au bail ainsi quePagfncémant des locaux, les installationset le matériel s'y trouvant,d'un magasinsis à Aix, rue d Italie, n* 8.Oppositions, s'il y a lieu, dans les 10jours du deuxième avis en l'étude de MeVACHIER, notaire àAix, rue Espariat,10 bis domicile élu.Etude de Me Léon VACHIERnotaire à Aix-en-Provencerue Espariat, 10 bisPREMIER AVISSuivant acte reçu par Me VACHIER,notaire à Aix, le 22 Décembre 1935,enregistré à Aix lo même ]our, iolio 57,C. 515, V 585, M. Pierre Marius ROUREcommerçant, demeurant à Aix,rue Bou¬legon, n* 37, a vendu à Monsieur HenriLouis Bavel , cultivateur, demeurant àAix. cours Gambetta, n» 94, le fonds decommerce d'Alimentation Générale qu'ilexploite à Aix, rue Boulegon, n- 37.Oppositions, s'il y a lieu, dans les 10iours du deuxième avis en l'étude de"Me VACHIER, notaire à Aix, rue Espariat,n* 10 bis, domicile élu.Etude de Me Léon VACHIER, notaire àAix-en-Provence, rue Espariat 10 bis.PREMIERAVISSuivant acte reçu par Me VACHIER,notaire à Aix, le 21 décembre 19i5, enre¬gistré àAix le 24 décembre 1935, F. 56.C. 505, V. 585, Monsieur Marius Vietorin NATOLI, limonadier,et MadameEugénie Victorine EYRaUD. sonépouse,demeurant ensemble à Aix, cours Sextius,n* 46, ont vendu à Y ) Mademoiselle Marie-Louise GUIEU, sans profession ;2> Monsieur Jean Marius GUIEU, mécanicien ;3') et Monsieur Louis Alfred GUIEU, menuisier, demeurant tous à Septèmes . letonds de commerce de débit de baissons,dit e Sport-Bar », qu'ils exploitent àAix-en-Provence, cours Sextius n* 46.Oppositions, s'il y a heu, dans les 10jours du deuxième avis en l'étude deMe VACHIER, notaire à Aix. rue Espariat10 bis, domicile élu.Cette vente a été réaliséepar les soirsde l'Agence G. 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François FORNER, li¬monadiers, demeurant à Aix. cours Mira¬beau, n* 37,chacun une part de la « Société du Caté Mirabeau », société àresponsabilité limitée sa capital de trentemille francs, ayant son siège à Aix, coursMirabeau n* 37,constituée, suivant actereçu par Me VACHIER notaire àAix, le11 juillet 1934.Ces deux parts ont été acquises parMessieursAnîoine FORNER et FrançoisFORNER, à raison dune part chacun.Des expéditions de l'acte de cession susénoncéont été déposées le 19 décembre1935, aux greffes du Tribunal de Commerced?Aix et de la Justice dePaix du CantonSud d'Aix.Pour extrait et mention :L. VACHIER, notaire.gistré à Aix (A. 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Aix 1292)Le Conseil d'Administration à l'honneurde porter à la connaissance des action¬naires d« la Société que l'Assemblée Gé¬nérale annuelle du 20 Décembre 1935 afixé à.50 francs brut le dividende à répar¬tir à chaque action de Capital entièrementlibérée, à 13 fr. 75 brut le dividende è ré¬partir à chaque action de capital libéréed'un quart, et à 20 francs brut le dividendeà répartir à chaque action dejouissance(coupon n* 1) pour l'exercice 1934 1935soit net :Pour les actions da Capital entiè ementCoupon nominatif personnes physiques fr.44Coupon nominatifpersonnes morales .. fr.41Coupon porteur, _"'yyPour les actions de Capital libéréesd'un quart. . ._Coupon nominatif personnes physiques.fr. W-iuCoupon nominatifpersonnes morales, -ir. il-,**/Pour les actions de jouissance.Coupon nominatif personnes physiques fr.l7,bUCoupon nominatif personnes morales., fr.lb 40Coupon porteur . .,- Ir.l4,/uGes dividendes seront mis en paiementà dater du 27 Décembre 1935 dans les Ban¬ques et Etablissements de crédit suivantsa Aix-en-Provence.Comptoir Nationald'EscompteSociété Marseillaise de CréditMEUBLEZ-VOUSché»CadeauxutilesVous trouverez chezJOSINi% M Me - A1K en PROVENCESpécialité de lingerie indémaillableet bonneterie fantaisie jponr dames, hommes et enfantsUn choix considérable de :Parures indémaillableChemises de nuit. PyjamasBas MouchoirsPull-oversà desprix incomparablesA l'occasion des fêtes, il sera offerte tdntacheteur un billet de notre tombolagratuite.Voir les lots exposés dans nos vitrines.Etude de Me E. AVON,notaire à La Roque d'AntheronVente de Fonds da CommercePREMIER AVISPar acte reçu par Me AVON, notaire, ledix-neuf Décembre 1935,enregistré àAixle 30 Décembre, folio 54, C. 486, V. 585,Monsieur MILLE Marius, époux REYNIfiJtboucher, demeurant à Aix, 6. rue Fabrota vendu ft Monsieur ABONEM Roger,éponx^ JOURDAN, commerçant,demeu¬rant à Aix, auparavant à Charleval, unfonds de commerce de Boucherie Charcu¬terie, sis à Aix, rue Fabrot n- 6Oppositions en l'Etude dans les 10 jourqui suivront le 2me avis.ceChambresSalles i mangerCabinets de trayail- . \.-. -Sjalons Yy" ":- . /!< '}Meilleurmarché quepartouiailleari^iLEGÂtàïES0LIDJTE GARANTIEObjets d'Art..^Sièges ;.;.; y. ' , ". " .'.J^Iyy. ' :'.Grand choix d'enveloppesLes seules avec primesLibrairie J;. GOULARD37, i Cours Mirabeau AixEtude de Me;Pierre REYNotaire- à Aix15, Place d'Albertas, 15DEUXIEME ASuivant actenotaire a Aix. le 2tré à le 9par Me Pierre

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