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15 h 05 - Pierrefitte Socialiste

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MERCREDI 23 MARS 2011CULTURE, LOISIRS 35télévision radio médiasLederniermotdeMaîtreCapelloDISPARITION. Jacques Capelovici, l’inoubliableMaître Capello des « Jeux de 20 heures », de 1976à 1987, s’est éteint dimanche à 88 ans.LaFranceportaitalorsdessouspullsorange, n’avait que troischaînes de télévision et regardaitles « Jeux de 20 heures ».On ne disait pas France 3 maisFR3, et à l’heure du JT, Maurice Favières,Jean-Pierre Descombes etMaître Capello faisaient jouer MichelineDax,PierreDorisouSimauNiouininon,avecdestéléspectateursenduplexde Laval, Mulhouse ou Bayonne.Avec la mort, dimanche à l’âge de88 ans, de Jacques Capelovici, aliasMaîtreCapello,c’esttouteuneépoquequiremonteàlamémoire.« On ne saurait mieux dire ! » auraitlancéceferventdéfenseurdelalanguefrançaise,meilleuramidudictionnaireet traqueur inlassable des expressionsqui n’étaient pas « de bon aloi ». Avecson look de prof à l’ancienne, trèsIII e République,lunettescarréesetcravateà gros nœud, Maître Capellon’avait pas son pareil pour reprendre àla volée une expression maladroite ouimproviserunjeudemots,sonexercicefavori.C’était une sortede Professeur Tournesol,féru d’histoireet de mots croisésJEAN-PIERREDESCOMBESPendant plus de dix ans, de 1976 à1987, ses « bigre ! », ses « diantre ! » etsonœilmalicieuxontmarquélestéléspectateursdes « Jeux de 20 heures ».« Partout où je vais, on me parle desJeux de 20 heureset deMaîtreCapello,nousconfiaithiersoirsonanciencompliceJean-Pierre Descombes. C’étaitunesortedeProfesseurTournesol,férud’histoire et de mots croisés. Il voulaittoujours avoir la bonne réponse et détestaitqu’on le prenne en défaut. C’estune page de la télé et de ma vie qui setourne.»Parmi les nostalgiques du Maître, leministredelaCulture,FrédéricMitterrand,s’estdit«profondémentattristé»,et le président du CSA, Michel Boyon,arenduhommageàce«linguisteémériteetpolyglotte».Sonnométaitpassédans le langage courant : un puits descience, c’est un Maître Capello. Defait, ce professeur d’anglais au lycéeLakanal, à Sceaux (Hauts-de-Seine),était d’une érudition impressionnante.En 1992, il avait publié un « Guide dufrançaiscorrect».Invité régulier des « Grosses Têtes » surRTL, Jacques Capelovici « faisaitpasserlesépreuvesdubacauxdétenusde la prison de Fresnes », rappelle safille, Françoise Capelovici. Sonhobby ? Créer des palindromes, cesphrasesquiselisentdanslesdeuxsens,comme « Eric notre valet alla te laverton ciré » ; Eric, précisait-il, peut êtreavantageusementremplacéparLuc…Son autre passion, les mots croisés. Ilavait publié ses dernières grilles en décembredans « Télé 7 Jours ». « Il avaitpréparé des grilles jusqu’à cette date,mais il ne travaillait plus depuis un anenraisondesavuedevenuetropbasse,expliquaithiersafilleàl’AFP.Ilétaittrèsfatigué, ne marchait plus et était ensoinspalliatifsdansunemaisonmédicalisée.Les derniers jours, il était dansle coma. » Les obsèques de JacquesCapelovici seront célébrées lundi aucimetièreduMontparnasse,àParis.THIERRYDAGUEwww.leparisien.frwww.aujourd'hui.frVIDÉOSINAM e Capello,lastardes«Jeuxde20heures»(ABACAPRESS.COM/«TÉLÉ7JOURS»/GÉRARDLETELLIER.)PLATEAUDES«JEUXDE20HEURES»,NOVEMBRE1983.JacquesCapeloviciétaitunferventdéfenseurdelalanguefrançaise.CANAL+,20H50/DocumentaireLesenfermésprennentlaparolede la République», il y a le bruit des«Al’ombreclés et la violence d’uneparolesoudainadmiseàselivrer.Lesclés, ce sont celles qui enferment.Les mots, ceux d’hommes et defemmes privés de liberté dans l’undes quelque 6 000 lieux en France :prisons, hôpitaux psychiatriques, dépôtsdes tribunaux, centres de rétention…Pour entrer dans quatre de ces universclos, la réalisatrice StéphanieMercurio s’est attachée, grâce à unaccord inédit, aux pas des équipesdu contrôleur général des lieux deprivation de liberté (CGLPL), Jean-Marie Delarue. Sobre et poignant, cedocumentaire parvient à la fois àCedocumentairevaàlarencontred’hommesetdefemmesprivésdeliberté. (ISKRA/GRÉGOIREKORGANOW.)montrer le minutieux travail de cetteautorité indépendante créée il y atrois ans et à dresser un portraitcritique des conditions d’enfermement.Multiplication des hospitalisationspsychiatriques souscontrainte à Evreux, étrange régimede faveur de détenues femmes àVersailles, souffrance des « longuespeines » à Saint-Martin-de-Ré, déshumanisationdes prisons ultramodernesà Bourg-en-Bresse… « Ceslieux sont effacés parce qu’on ne lesvoit pas. Les personnes qui sont dedanssont effacées aussi », assèneJean-Marie Delarue dans un filmqui a le mérite de rendre à ces « invisibles» leur part d’humanité.PASCALEÉGRÉM6,20H45/DocumentaireDel’épicerieauxcoursessurInternetQui se souvient de l’époque où latélévision donnait des courspour apprendre à utiliser son réfrigérateur? A ceux qui avaientoublié qu’on n’a pas toujours cliquésurInternetpourfairesescourses,M 6propose ce soir une leçon de rattrapageavecledocumentaire«50ansquiontchangénotrequotidien»(20 h 45).Des premiers supermarchés à l’apparitiondu distributeur automatique debillets,desprogrèsdel’électroménagerà l’ordinateur, il retrace un demi-siècled’innovationsquiontbouleversénotrefaçon de consommer. A la clé, quelquestémoignages,maissurtoutdesarchivesdont certaines remontent à1949. « Nous avons cherché desimagesvial’Institutnationaldel’audiovisuel(INA) et Gaumont, raconte leréalisateur Mathieu Schwartz. Là, certainesnous ont mis sur la piste de personnagesque nous avons ensuite retrouvés,commecesanciensépiciers.»D’autres sources ont permis d’enrichirle film, comme ces publicités sur lespremiers libres-services dénichéeschez un collectionneur privé ou cesgros plans sur la carte perforée utiliséedans les premiers distributeurs de billets.Une chance, « ce sujet a été peuexploité en télévision, ajoute le réalisateur.Et certaines images restent assezinédites.»CA.D.DEMAINJohnny Hallyday face à nos lecteursL'artiste répond à toutes leurs questions

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