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Les g<strong>en</strong>sMouammarKadhafiL'arbre de Noël géant du quartierSaint-Roch a peut-être été sauvédes bombardem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> Libye.C'est qu'un second acheteur s'yintéressait : nul autre queMouammar Kadhafi.Stéphane Sabourin était au fait dela situation au mom<strong>en</strong>t où laSociété de développem<strong>en</strong>tcommercial (SDC) du c<strong>en</strong>tre-villede Québec a fait l'acquisition del'arbre <strong>en</strong> 2010. A l'époque, ledirecteur général de l'organism<strong>en</strong>e voyait pas l'intérêt de diffusercette information obt<strong>en</strong>ue auprèsde Blachère illumination France,<strong>en</strong>treprise qui a fabriqué l'arbre.Mais c'était avant le Printempsarabe, le r<strong>en</strong>versem<strong>en</strong>t du régimede Kadhafi et l'assassinat dugénéral. Aujourd'hui, la petitehistoire se révèle croustillante etd'actualité. «C'est véridique, réel.Kadhafi <strong>en</strong> personne avaitl'int<strong>en</strong>tion d'acheter cet arbre siQuébec ne le pr<strong>en</strong>ait pas. C'estclair et net», insiste M. Sabourin.L'anci<strong>en</strong> dictateur prévoyaitl'ériger à un important carrefour àTripoli. Son int<strong>en</strong>tion était de l'ylaisser à l'année. «On pourraitdire que l'arbre est fonctionnel etvivant à Québec parce qu'il auraitprobablem<strong>en</strong>t été détruit <strong>en</strong>Libye», précise le DG, faisantréfér<strong>en</strong>ce à la guerre civile et auxbombardem<strong>en</strong>ts alliés qui ontfrappé le pays <strong>en</strong> 2011. M.Sabourin pr<strong>en</strong>d soin de dire quela prés<strong>en</strong>ce d'un second acheteur,<strong>en</strong> l'occurr<strong>en</strong>ce Kadhafi, n'a pasfait grimper le prix de v<strong>en</strong>te. «S'ily avait eu des <strong>en</strong>chères, c'est sûrqu'on aurait perdu», lance-t-il à lablague. La SDC a acheté l'arbreau coût de 278 000 $. La Ville deQuébec a contribué pour 50 000 $.Etats-UnisLe FBI auraitespionné descommunautésreligieusesLe FBI a espionné desgroupes religieux, pourcertains musulmans, etcompilé des données surleurs membres, dans lecadre de r<strong>en</strong>contresdestinées <strong>en</strong> principe àaméliorer les relationsintercommunautaires, aaccusé jeudi un groupeaméricain de déf<strong>en</strong>se desdroits civils.Le FBI a outrepassé sesdroits et trahi la confiancede ces groupes quiavai<strong>en</strong>t accepté cesr<strong>en</strong>contres, affirme l'Aclu(American Civil LibertiesUnion, Union américainedes libertés civiles) dansun rapport basé sur desdocum<strong>en</strong>ts obt<strong>en</strong>us dansle cadre de la loi sur la libertéd'information. «LeFBI a utilisé illégalem<strong>en</strong>tses programmes decontact descommunautés pourcollecter secrètem<strong>en</strong>t etconserver desinformations (...) à desfins de r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t»,écrit l'ACLU.Le FBI, sollicité par l'AFP,a rejeté ces accusations,affirmant que lesinformations rassembléesn'étai<strong>en</strong>t pas utilisées àdes fins opérationnelles.L'Aclu m<strong>en</strong>tionne dansson rapport des mémosrédigés par des ag<strong>en</strong>ts duFBI ayant assisté à desrepas du ramadhan à SanFranciso, dans le cadred'un de ces programmesorganisés avec unemosquée <strong>en</strong> 2007 et2008. Les ag<strong>en</strong>ts avai<strong>en</strong>tnoté le nom desparticipants et leursdéclarations. En 2008, ilsavai<strong>en</strong>t même notécomm<strong>en</strong>t contacter cespersonnes, leurs opinionset leurs organisations.Mécont<strong>en</strong>tUn Indi<strong>en</strong> lâche des serp<strong>en</strong>tsdans un bureau des impôtsUn charmeur de serp<strong>en</strong>ts a lâché des dizaines de reptiles dansun bureau des impôts, dans le nord de l'Inde, pour souligner sonmécont<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t face à l'abs<strong>en</strong>ce de réponse de fonctionnairesau sujet d'une demande de terrain. Pris d'effroi, des employésont sauté sur leurs bureaux tandis que d'autres ont pris leursjambes à leur cou <strong>en</strong> voyant cet homme, Hakkul, laisser desserp<strong>en</strong>ts, dont des cobras v<strong>en</strong>imeux, s'échapper des trois sacsdans lesquels ils étai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>fermés. «Il avait fait une demande deterrain pour garder ses serp<strong>en</strong>ts», a rapporté jeudi SubhashMani Tripathi, le chef de l'administration <strong>en</strong> charge des recettesfoncières, interrogé par l'AFP par téléphone depuis la ville deHarraiya, dans l'Etat de l'Uttar Pradesh. «Mais il n'y a pas dedispositions légales» évoquant la possibilité de garder desserp<strong>en</strong>ts sur un terrain. «Au lieu d'att<strong>en</strong>dre une réponse écrite,que nous lui aurions adressée, Hakkul a provoqué la panique <strong>en</strong>lâchant ses serp<strong>en</strong>ts dans tout le bureau», a-t-il ajouté, aprèsl'incid<strong>en</strong>t surv<strong>en</strong>u mardi. Le charmeur de serp<strong>en</strong>ts a expliqué àdes journalistes locaux qu'un administrateur du district lui avaitpromis un terrain voici deux ans.> A C T U / P O S T - R E S T A N T E21Violée par un procheUne Afghaneépouse unagresseur pour êtrelibérée de prisonLe présid<strong>en</strong>t afghan Hamid Karzaï a accepté, jeudi, de libérer une jeuneAfghane qui purgeait une peine de 12 ans de prison pour avoir eu unerelation sexuelle hors du mariage, après avoir été violée par un proche.Le bureau de M. Karzaï adéclaré dans un communiquéque la jeune femme etson agresseur avai<strong>en</strong>taccepté de se marier. Il s'a-git doncd'un revirem<strong>en</strong>t pour la jeunefemme de 19 ans, qui avait précédemm<strong>en</strong>trefusé l'offre d'un jugequi lui proposait d'être libérée sielle épousait son violeur. Son cas aété média-tisé dans un docum<strong>en</strong>taire,dont la diffusion a été interditedans l'Union europé<strong>en</strong>ne parcrainte que les femmes qui y figur<strong>en</strong>tne soi<strong>en</strong>t mises <strong>en</strong> danger si lefilm était diffusé. Plus de 5 000 personnesont récemm<strong>en</strong>t signé uneDes chercheurs américains, <strong>en</strong> utilisantune stratégie analogue à lathérapie génique, ont réussi à protégerdes souris contre le virus du sida,avec une seule injection, selon des travauxpubliés mercredi dans la revue sci<strong>en</strong>tifiquebritannique Nature. Cette stratégie a permisd'induire une production perman<strong>en</strong>ted'anticorps neutralisants anti-VIH chezdes rongeurs génétiquem<strong>en</strong>t modifiés,après une seule injection dans le muscle dela patte des animaux. La technique reposesur l'utilisation d'un vecteur, <strong>en</strong> l'occurr<strong>en</strong>ceun virus inoff<strong>en</strong>sif (un virus associé à l'adénovirusou «AAV»), qui transporte les gènes chargés de programmerla fabrication, directem<strong>en</strong>t dans le muscle,des anticorps protecteurs, qui <strong>en</strong>suite diffus<strong>en</strong>t dansl'organisme. Etant donné le niveau de protectionALGERIE NEWS Samedi 3 décembre 2011pétition demandant au présid<strong>en</strong>tKarzaï de libérer la jeune femme.En prison, elle a accouché d'unefille conçue lors du viol et ellel'élève derrière les barreaux, unepratique courante chez les femmesemprisonnées <strong>en</strong> Afghanistan. Lecommuniqué du bureau du présid<strong>en</strong>tne précise pas quand la jeunefemme sera libérée.Lors d'une <strong>en</strong>trevue avecl'Associated Press le mois dernier, lajeune femme avait dit espérer quel'att<strong>en</strong>tion suscitée par le filmpuisse l'aider à être libérée. Maisaprès l'interdiction du film, elle adit perdre espoir et a indiquéqu'elle <strong>en</strong>visageait d'épouser sonvioleur pour pouvoir être libérée.Elle a précisé que son agresseuravait fait des pressions pour qu'ellecesse d'accorder des <strong>en</strong>trevues.Environ la moitié des 300 à 400femmes dét<strong>en</strong>ues <strong>en</strong> Afghanistansont emprisonnées pour des «crimesmoraux», comme les relationssexuelles hors du mariage oul'abandon du foyer conjugal, selondes rapports des Nations unies et dediffér<strong>en</strong>tes orga-nisations derecherche. Les relations sexuelleshors du mariage sont un crime <strong>en</strong>Afghanistan, mais pas le faitd'abandonner son mari.VIHUn pas vers le vaccin franchichez les sourisobt<strong>en</strong>u, avec ce procédé surnommé «VIP» (pour «vectoredimmunoprophylaxis»), l'équipe de biologistes deCaltech (Institut de technologie, Californie) dirigée parle prix Nobel David Baltimore, espère pouvoir transposercette approche chez l'humain.

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