13.07.2015 Views

px - Ville de Sarreguemines

px - Ville de Sarreguemines

px - Ville de Sarreguemines

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Lundi 1er Juillet 2013<strong>Sarreguemines</strong>1SRG 7tout ce week-end au centre-ville et sur l’esplana<strong>de</strong> du casinoLaure fait du savonau lait d’ânesseLaureClémentproduit<strong>de</strong>s savonsà base<strong>de</strong> laitd’ânesse.Un savonauxpropriétésnourrissantesqui ai<strong>de</strong>à lutter contrele psoriasis.On est venu en famille se promener <strong>de</strong> place en place. Certains se sont laissés séduire Les Fées… lées portent bien leur nom. Les trois fées se sont faufilées dans la foule en distillant çapar les quelques spectacles qui ont pu se tenir en bonne et due forme. et là quelques phrases bien placées. Un peu timbrées, mais irrésistibles, ces fées-là nous ont épatés.Saint-Paul victime <strong>de</strong> son succèsLa fête <strong>de</strong> la Saint-Paul s’est achevée hier, en présence <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong> personnes qui ont déambulé au centre-ville. Parmi les animations àdécouvrir, la rue <strong>de</strong>s Potiers. Une nouveauté qui a su séduire les promeneurs qui se sont aventurés hors du centre-ville <strong>de</strong>venu irrespirable.Christine Kohlbeckerréalise <strong>de</strong>s objets à partir<strong>de</strong> moulages<strong>de</strong> coquillages. « Il y al’idée d’évasion là<strong>de</strong>dans,quelque chose<strong>de</strong> l’ordre du dialogueavec les pièces. »La fête <strong>de</strong> la Saint-Paul esttoujours l’occasion <strong>de</strong> rencontrer<strong>de</strong>s artisans et <strong>de</strong>sproduits aussi surprenantsqu’originaux. Parmi eux,Laure Clément. Elle est venuespécialement <strong>de</strong> Foulcrey,près <strong>de</strong> Sarrebourg, pourreprésenter la société qu’ellea montée avec son mariRobin Van Haaren : Moselle’Ane.Ensemble, ils produisentdu savon à base… <strong>de</strong> laitd’ânesse.C’est un peu par hasardque ces <strong>de</strong>ux éleveurs se sontlancés dans l’aventure. Àl’époque, Laure est secrétaire.Suite à <strong>de</strong>s problèmeséconomiques, elle perd sontravail. Consciente <strong>de</strong> la difficulté<strong>de</strong> trouver un emploi,elle déci<strong>de</strong> avec son mari <strong>de</strong>se lancer dans l’élevaged’ânesses. Après avoir fait letour <strong>de</strong> France pour comprendrele processus <strong>de</strong> fabrication,ils montent leur propresociété.Aujourd’hui, ils disposent<strong>de</strong> 16 bêtes. Une fois le laitrécupéré, Robin et Laures’adressent à un savonnierlocal qui travaille <strong>de</strong> façonar tisanale, sans l’ai<strong>de</strong>d’aucune machine. Seulessont ajoutées l’huile d’olive,l’huile d’argan et les plantesqui donnent la couleur etl’o<strong>de</strong>ur du savon.Le lait d’ânesse est réputépour ses apports en vitamines,en oligo-éléments, et estun antiri<strong>de</strong>s naturel.Les petites poules<strong>de</strong> PoutchieeClau<strong>de</strong> Kribs est venud’Alsace présenterses œuvres. En plus,il a fasciné le publicavec une démonstration.Poutchieecrée<strong>de</strong>s animauxen tissus.Une idéeoriginaleet peucoûteuse.Les couples aussi sont venusse promener.Grosse affluence hierpour le <strong>de</strong>rnier jour<strong>de</strong> la Saint-Paul. On avaitrarement vu autant <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>déambuler dans les rues.La compagnie Théâtre Burleau square <strong>de</strong> la Vieille-<strong>Ville</strong>.Poutchiee, c’est <strong>de</strong> la dynamite.Une énergie à revendre,une bonne humeur communicativeet un caractère bientrempé. Parait-il qu’en plus,elle était mala<strong>de</strong> ce weekend…Depuis quelques semainesseulement, elle a créé Poutchieeet compagnie à Hombourg-Haut.De manière artisanale,elle confectionne <strong>de</strong>spoupées <strong>de</strong> chiffon : <strong>de</strong>spoules, <strong>de</strong>s oiseaux, <strong>de</strong>schats… Pour mo<strong>de</strong>ler et donnervie à ses personnages,elle y ajoute <strong>de</strong>s fibres et duriz.« J’avais juste envie <strong>de</strong> fairequelque chose <strong>de</strong> mes dixdoigts », explique-t-elle lorsqu’onlui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pourquoiYvanl’éternel enfantelle s’est lancée dans l’artisanat.C’est en prenant quelquescours <strong>de</strong> couture qu’elle s’estmise à <strong>de</strong>ssiner et a commencéà donner vie à cespetites poupées. Poutchiee etses doigts <strong>de</strong> fée sont venuss’installer rue <strong>de</strong> Verdun ceweek-end. L’occasion pourelle <strong>de</strong> montrer ce qu’ellesavait faire.Car elle le jure, elle n’acopié sur personne pour faireses bonhommes. C’est grâceà son talent et à son imaginationqu’elle est y est parvenue.À la voir, on ne peut quela croire. Si elle ne disposepas <strong>de</strong> boutique, ses créationspeuvent être commandéesau 06 16 44 26 54.Ces ouvriers-là se sont faittirer le portrait il y a plusd’un siècle. Sur quelquesposters géants, ils accueillent lepublic à l’entrée <strong>de</strong> la fameuserue <strong>de</strong>s Potiers. Celle dont on aeu cesse <strong>de</strong> vanter la nouveautéet l’originalité ces <strong>de</strong>rnièressemaines. Une manière <strong>de</strong> rappelerl’étroit lien qui existe entrela fête <strong>de</strong> la Saint-Paul et l’histoire<strong>de</strong> la ville. Et l’histoire <strong>de</strong>son art surtout, la faïencerie. Siaujourd’hui les fours se sontéteints, d’autres se sont rallumésailleurs, dans tout le grandEst <strong>de</strong> la France. De la Moselleau Doubs en passant parl’Alsace, <strong>de</strong>s céramistes ont prisle relais <strong>de</strong> ces gueules d’autrefois.Certains d’entre eux ontrépondu à l’invitation du musée<strong>de</strong> la Faïence à l’origine <strong>de</strong>l’idée. Ils ont animé la rue Poin-caré qui leur était dédiée.Durant tout le week-end, ilsont profité <strong>de</strong> cette fenêtred’exposition pour raconter leurart à travers <strong>de</strong>s démonstrations.Ils ont installé sur lesétals le fruit <strong>de</strong> leur travail. Derrièreses lunettes et sa moustache,l’Alsacien Clau<strong>de</strong> Kribs n’a• Du mon<strong>de</strong> dans les rues hier, beaucoup…Plus que les autres années ?Nicole Muller, adjointe en charge <strong>de</strong>sanimations et prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong>s commerçants: « Oui, beaucoup plus. Où que jeregar<strong>de</strong>, c’est noir <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>. C’est l’une<strong>de</strong>s plus belles Saint-Paul qu’on n’aitjamais eues. »• La raison, le soleil ?Atelierpeinturesur soldans la rue<strong>de</strong>s Potiers.Les plusjeuness’en sontévi<strong>de</strong>mmentdonnésà cœur joie…pas eu à prononcer le moindremot pour faire parler son talent.Face à la machine, il a façonné<strong>de</strong>vant un public médusé sespots et ses cruches. Nelly Martinelli,<strong>de</strong> Homécourt, a présentéses surprenantes porcelaines en<strong>de</strong>ntelles, fruit <strong>de</strong> son imagination.Tout comme ChristineDe nombreuxcéramistes ont proposé<strong>de</strong>s démonstrations.Ces <strong>de</strong>rnièresont beaucoup pluau public.Kohlbecker et ses moulages <strong>de</strong>coquillage en grès.Des promeneurs plusque <strong>de</strong>s passionnésCe week-end, la rue <strong>de</strong>sPotiers a été l’un <strong>de</strong>s pointsforts <strong>de</strong> ce festival version 2013.« C’est noir <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> »« Pas seulement. Le temps est avecnous, c’est certain. Mais j’ai rencontrédifférents publics. Ils sont complémentaires.J’ai vu <strong>de</strong>s familles intéressées par lesanimations, d’autres gens par l’exposition<strong>de</strong> voitures ou par les spectacles. Ilsviennent spécifiquement pour la Saint-Paul. Nous avons acquis une notoriétéqui se sait <strong>de</strong> loin. »Si certains professionnelsregrettaient l’absence <strong>de</strong> véritablespassionnés (au détriment<strong>de</strong>s promeneurs), le passage aété un lieu convivial et respirabletout au long <strong>de</strong> la fête.On ne peut pas en dire autantdu reste. Hier, la Saint-Paul a étévictime <strong>de</strong> son succès : une• Pleinement satisfaite, donc ?« Oui, parfaitement. J’ai côtoyé <strong>de</strong>sgens qui avaient <strong>de</strong>s yeux écarquillés<strong>de</strong>vant les spectacles. Nous avons faitvenir <strong>de</strong>s artistes <strong>de</strong> qualité, que noussommes allés chercher au festival <strong>de</strong> Chalon-sur-Saône.La renommée <strong>de</strong> notre proprefestival <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong> rue prend <strong>de</strong>l’ampleur, dans toute la région. »foule compacte s’est engagéedans les petites rues du centreville.Au point que l’âme mêmedu festival s’en est trouvé chambouléedans une chaleur étouffante.Des représentations <strong>de</strong>spectacles et d’autres déambulations,comme celle du gigantesquechameau qui en a émerveilléplus d’un, ont été renduesimpossibles, rendant la find’après-midi plus proche d’unegran<strong>de</strong> bra<strong>de</strong>rie que d’une fête<strong>de</strong> la Saint-Paul.Malgré ce petit accroc, le contratest rempli. Cette fois c’estsûr : la notoriété du festivaldépasse largement les frontières<strong>de</strong> l’arrondissement.Textes : Damien GOLINIet Jonathan BREUER.Photos : Thierry NICOLASet Raphaël PORTÉ.À la base, il était chimiste.Mais en 2007, Yvan Zimmermanna rangé ses tubes àessai pour la scie et les pinceaux.À Meistratzheim, enAlsace, il a monté la sociétéAu lutin <strong>de</strong>s bois. Il fabriqueartisanalement <strong>de</strong>s jouetspour enfants en bois. Unchallenge osé à l’heure oùl’on s’arrache les consoles <strong>de</strong>jeux <strong>de</strong>rnier cri.Pourtant, c’est dans lesvieilles casseroles que l’onfait les meilleures confitures.Preuve en est, les toupies enbois font encore fureurauprès <strong>de</strong>s plus jeunes.Yvan n’en a jamais douté.C’est pour ça qu’il s’est lancédans l’aventure : « J’ai toujoursété très passionné par laYvan a apprisà construiresa premièretoupieà l’âge<strong>de</strong> 7 ans.Depuis, il n’acessé <strong>de</strong> vouerune passionpour lesjouets en bois.fabrication <strong>de</strong> jouets. Jem’inspire <strong>de</strong> choses qui existentet je les modèle à masauce », explique-t-il.L’artisan achète le boisbrut, du hêtre principalement,et <strong>de</strong>ssine lui-mêmeles jouets. Il les peint ensuiteau pinceau pour un renduremarquable.Finalement, Yvan n’ajamais vraiment grandi. Ilavoue lui-même qu’il « fautêtre un éternel enfant pourfaire ce métier ».Cela fait plusieurs annéesqu’il prend ses quartiers dansles allées <strong>de</strong> la Saint-Paul. Etavec une mo<strong>de</strong>stie incroyable,il continue à faire brillerannée après année les yeux<strong>de</strong>s enfants.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!