Ambassa<strong>de</strong>Ambassa<strong>de</strong> <strong>du</strong> Mali en France64 rue Pelleport - 75020 ParisTél: 01 48 07 85 85Adresse courriel: contact@consu<strong>la</strong>t-mali.frDu lundi au vendredi <strong>de</strong> 09h00 à 13h00 <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14h00 à 17h00Ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> France au MaliSquare Patrice Lumumba - BP 17 -BamakoTél : 00 2232349757Fax : 00 2234975709Email : contact@ambafrance-ml.orghttp://www.ambafrance-ml.orgAmbassa<strong>de</strong> <strong>du</strong> Mali en BelgiqueAvenue Molière, 487 - 1050 BruxellesTél : 023457432Fax : 023445700Emai : mail@skyn<strong>et</strong>.beWeb : www.maliembassy.usAmbassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> Belgique au MaliRue 247, Quartier Hippodrome - BPE1633 - BamakoTél : 00 2232219622Fax : 00 2232211279Email : bamako.coop@diplobel.orgConsu<strong>la</strong>tEn France il existe un consu<strong>la</strong>t <strong>du</strong> Mali à Paris.Office <strong>de</strong> tourismeIl n'existe pas d'office <strong>du</strong> tourisme malien en France.
SituationQuel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se dép<strong>la</strong>ce, urbain ou plus naturel, il est <strong>de</strong> saresponsabilité <strong>de</strong> respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes <strong>de</strong> base, applicables partout dans lemon<strong>de</strong>. Un second paragraphe vous présente le cas échéant les problèmes environnementaux spécifiques aupays concerné.- Eviter <strong>de</strong> <strong>la</strong>isser certains déch<strong>et</strong>s sur p<strong>la</strong>ce <strong>et</strong> les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructured´élimination <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s. Par exemple : les piles <strong>et</strong> batteries, les médicaments périmés, les sacs p<strong>la</strong>stiques.- La rar<strong>et</strong>é <strong>de</strong> l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par lemanque, quelques réflexes doivent désormais faire partie <strong>du</strong> quotidien : préférer les douches aux bains, éviter legaspil<strong>la</strong>ge, signaler les fuites éventuelles <strong>de</strong>s robin<strong>et</strong>s.- Dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s hôtels vous disposerez d´une climatisation indivi<strong>du</strong>elle. Il est vivement recommandé pouréviter <strong>la</strong> surconsommation énergétique <strong>et</strong> les émissions <strong>de</strong> gaz à eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> serre afférentes, <strong>de</strong> <strong>la</strong> coupersystématiquement lorsque vous n´êtes pas présents dans <strong>la</strong> chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pasforcément absolument nécessaire sous tous les climats.- En ba<strong>la</strong><strong>de</strong>, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir <strong>de</strong>s sentiers ou con<strong>du</strong>ire hors-piste, limiter lepiétinement <strong>et</strong> ne pas rapporter <strong>de</strong> « souvenir » : cueillir <strong>de</strong>s fleurs rares, ramasser <strong>de</strong>s fossiles ou <strong>de</strong>spétrifications, <strong>et</strong>c.Les questions environnementales sont cruciales pour le Mali <strong>et</strong> constituent donc un suj<strong>et</strong> d'attention <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>du</strong>Gouvernement.Globalement, les ressources en eau <strong>du</strong> Mali ne sont pas rares mais difficiles à mobiliser.Les principales sources sont constituées <strong>de</strong>s eaux souterraines <strong>et</strong> <strong>de</strong> surfaces concentrées dans le <strong>fleuve</strong> Niger<strong>et</strong> son <strong>de</strong>lta intérieur, ainsi que dans le bassin amont <strong>du</strong> <strong>fleuve</strong> Sénégal. De nombreux équipements sontmalheureusement inopérants <strong>et</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> ce secteur est caractérisée par l'extrême rar<strong>et</strong>é <strong>du</strong> traitement <strong>de</strong>seaux usées : Sur le p<strong>la</strong>n domestique, les instal<strong>la</strong>tions sont indivi<strong>du</strong>elles, <strong>et</strong> en ce qui concerne les in<strong>du</strong>striels, ilssont rarement en état <strong>de</strong> marche.Dans les gran<strong>de</strong>s villes, <strong>la</strong> collecte <strong>de</strong>s or<strong>du</strong>res est organisée, en quasi-totalité, <strong>de</strong> façon indivi<strong>du</strong>elle. Dans <strong>la</strong>capitale, Bamako, le centre-ville bénéficie d'un ramassage par les quelques camions dont dispose le service <strong>de</strong>voirie. Dans les quartiers périphériques, <strong>la</strong> collecte est assurée par <strong>de</strong>s indivi<strong>du</strong>s organisés en GIE (Groupementd'Intérêts Economiques). Le matériel utilisé est bien souvent une charr<strong>et</strong>te tirée par un âne. Les sites <strong>de</strong>décharge sont, en théorie, répartis en sites <strong>de</strong> transit <strong>et</strong> sites terminaux, mais ils ne correspon<strong>de</strong>nt à aucunenorme <strong>et</strong> sont en réalité <strong>de</strong>s décharges sauvages <strong>et</strong> pérennes.Le Mali est donc confronté à un gros problème <strong>de</strong> déch<strong>et</strong>s p<strong>la</strong>stiques, tant dans les villes que dans lescampagnes. Les déch<strong>et</strong>s in<strong>du</strong>striels ne sont pas traités <strong>et</strong> les déch<strong>et</strong>s non recyc<strong>la</strong>bles sont enlevés par <strong>la</strong> voirie<strong>de</strong> Bamako qui les évacue vers <strong>de</strong>s décharges <strong>de</strong> "fortune" qui seraient au nombre <strong>de</strong> 24 pour <strong>la</strong> capitale. Si lesgran<strong>de</strong>s entreprises ne sont donc pratiquement pas organisées pour le traitement <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s liqui<strong>de</strong>s (in<strong>du</strong>strieschimiques, textiles, <strong>et</strong>c.), <strong>la</strong> situation au niveau <strong>de</strong>s p<strong>et</strong>ites entreprises artisanales (teintureries traditionnelles,ateliers <strong>de</strong> mécanique, <strong>et</strong>c.) est encore plus critique.Le processus <strong>de</strong> dégradation <strong>de</strong>s ressources naturelles se tra<strong>du</strong>it entre autres par une perte <strong>de</strong> fertilité <strong>de</strong>s terres<strong>de</strong> culture (diminution <strong>de</strong>s jachères, érosion éolienne <strong>et</strong>/ou hydrique), une diminution <strong>de</strong>s pâturages naturels(ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> <strong>la</strong> transhumance <strong>et</strong> concentration importante autour <strong>de</strong>s points d'eau, concurrencecroissante entre agriculture <strong>et</strong> élevage particulièrement dans les zones inondées <strong>et</strong> vers le Sud) <strong>et</strong> une fortepression sur les ressources forestières, principale source d'énergie domestique.Toutefois, <strong>la</strong> dégradation n'est pas uniforme sur l'ensemble <strong>du</strong> territoire. Au Nord (zone sahélienne <strong>et</strong> subsaharienne),on observe une progression a<strong>la</strong>rmante <strong>du</strong> processus <strong>de</strong> <strong>la</strong> désertification sur une vaste éten<strong>du</strong>e peupeuplée, avec un risque majeur d'ensablement <strong>de</strong>s vallées <strong>et</strong> <strong>de</strong>s mares. Au Sud <strong>et</strong> plus particulièrement autour<strong>de</strong>s centres urbains, <strong>la</strong> pression sur les ressources encore disponibles s'accentue <strong>de</strong> manière inquiétante en <strong>de</strong>nombreux endroits, alors que ce sont celles-ci qui perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> satisfaire à l'heure actuelle globalement lesbesoins alimentaires <strong>et</strong> énergétiques.