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Algerie News 27-02-2013.pdf

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Il boycottera la rentrée des classes de la formationprofessionnelle le 3 marsLe syndicat chargeMebarkiÀ moins d'une semaine du coup d’envoi de la rentrée dans la formation et l'enseignementprofessionnels, les choses ne semblent pas arranger le ministre Mohamed Mebarki, qui risquede rater son événement. Le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle(SNTFP) vient, en effet, de réitérer son boycott de la session de février par une grève les 3 et 4mars prochains.Djilali Oukil, secrétairegénéral du Syndicatnational des travailleursde la formation professionnelle,qui s'exprimait hier, lorsd'une conférence de presse organiséeau siège de la LADDH/aileHocine Zahouane à Alger, n'a pasmâché ses mots envers le ministrede tutelle l'accusant d'avoir«tourné le dos aux travailleurs dusecteur».Ni les actions de protestationorganisées devant son départementle 30 décembre 2012 et le 30 janvier2013, encore moins les appels audialogue n'ont fait réagirMohamed Mebarki, explique leconférencier. Ce dernier n'a pasomis de « charger » le premier responsabledu secteur qui s'est montrépourtant disponible à négo-cieravec l'Union nationale des personnelsde la formation professionnelle,affiliée au Snapap/ Felfoul.«C'est la politique du deuxpoids deux mesures», fustige M.Oukil, qui se dit «étonné» que leministre ait déclaré que «notre syndicatest illégitime et notre grèveillégale». Il rappelle, dans ce sens, àMebarki que le SNTFP a été agrééen mai 2012 en respect des lois dela République, «C'est pourquoi ildoit être reconnu en tant que partenairesocial à part entière». PisDroits de l’hommeL’Algérie réitère l’engagementa réitéré hier à Genève, par lavoix de son ministre des AffairesL’Algérieétrangères, Mourad Medelci, sonengagement pour le renforcement des Droits del’homme et, en même temps, dans la bataille dudéveloppement et de la croissance. «L’Algériesaisit cette occasion pour renouveler son engagementen faveur des droits de l’homme et solliciterl’appui des pays amis et partenaires pour sacandidature au Conseil des droits de l’hommepour la période 2014-2016 lors des électionsprévues en novembre 2013 à New York à l’occasionde la 68 e session de l’assemblée générale del’ONU», a indiqué Medelci dans une interventiondevant le segment de haut niveau de la 22 esession du Conseil des droits de l’homme.«L’application de la Charte pour la paix et laréconciliation nationale, adoptée par référendum,a créé un climat favorable dans notre pays,confortant ainsi l’interaction entre sécurité etdéveloppement», a-t-il rappelé, soulignant que«les importants investissements consentis autitre des deux plans quinquennaux successifs,ont renforcé la dynamique de développement,de distribution des revenus, d’intégrationsociale et de création d’emplois». «L’Algéries’emploie à élargir les progrès démocratiquesengrangés au titre de l’application de la politiquedes droits de l’homme, couplée à la Charteencore, l'orateur ira dans ses accusationsjusqu'à reprocher au ministrede «faire dans le favoritisme auprofit de personnes qu'il connaissaitavant». «On ouvre les portesaux protégés de Felfoul puisque leministre connaissait ce dernier autemps où ils étaient ensemble auSénat», lâche-t-il dans la foulée.Mais, le SNTFP reste optimistequant à la réussite de son actionqui sera suivie d'un sit-in devant lesiège du ministère le 13 mars. Fort,selon M. Oukil, de 14 200 adhérentsstructurés à travers une vingtainede wilayas, « notre syndicatqui est autonome est le véritablereprésentant des travailleurs».Plusieurs rencontres régionalesont eu lieu dernièrement à Sétif,Bordj Bou-Aréridj et Alger notamment,où les travailleurs ontapprouvé l'appel à la grève et promisd'être au rendez-vous pourparalyser tous les établissements dusecteur à travers le territoire national,ajoute-t-il. Dans son préavis degrève déposé le 17 février dernierau niveau du département deMohamed Mebarki, le SNTFP réitèresa plate forme de revendications«non prise en charge», longuede <strong>27</strong> points. Ainsi, le syndicatdemande la révision du statut particulierdes personnels du secteur,notamment les corps spécifiques,les corps communs et les ouvriersprofessionnels, l'intégration de cesdeux dernières catégories, la révisiondu régime indemnitaire et dela nomenclature des maladies professionnelles.Le SNTFP appelleaussi le ministère de tutelle à ramenerà 22 h par semaine le plafonddu volume horaire des professeursde la formation professionnelle(PFP), au lieu 36h et demandel'instauration de deux primes mensuelles,de formation et d'atelier,estimées à 6 000 DA chacune. Pourles PFP, le syndicat réclame la révisionde leur classification à la catégorie11 au lieu de la 10 actuelle etun droit de promotion au poste dedirecteur de centre.Enfin, M. Oukil n'omettra pasd'insister sur la revendication portantsur la dissolution du Fondsnational de péréquation des oeuvressociales (FNPOS), et son remplacementpar des fonds sectoriels.«Depuis 1994, dit-il, le secteur de laformation professionnelle a cotisépas moins de 450 milliards de centimes,sans qu'aucun travailleur nebénéficie de logement, crédit ouautres avantages». En attendant, ilestime «urgent de geler» les cotisationsdes travailleurs.Aïssa Moussipour la paix et la réconciliation nationale, afinde consolider les acquis sociaux et la cohésionsociale », a relevé Medelci. Il a noté égalementque «les efforts déployés par le gouvernement etles Algériens ont permis d’atteindre la plupartdes objectifs du millénaire pour le développementet qui a valu à l’Algérie d’être sélectionnée,par les Nations-Unies, pour participer auxconsultations de l’agenda post-2015». Dans lemême temps, la politique sociale du gouvernement«a permis le relèvement des bas salaires,l’accès au logement, en particulier pour les plusdéfavorisés, sans oublier les efforts significatifspour l’éradication de l’habitat précaire, l’accès àl’eau potable et à l’énergie dans les zones les plusreculées du pays, ainsi que la lutte contre toutesles formes de violence, notamment contre lafemme», a-t-il plaidé. Pour Medelci, «l’un desobjectifs majeurs de l’Algérie réside dans le sautqualitatif de ses services publics, disponibles surl’ensemble du territoire national». «A cet égard,nous sommes conscients de l’importance querevêt la qualité de l’éducation, une responsabilitépremière de l’Etat qui garantit et assure l’accèsgratuit à ce droit fondamental, sans discriminationentre filles et garçons, depuis le cycleprimaire jusqu’au cycle universitaire», a-t-ilmentionné. «Un surcroît d’efforts est égalementdéployé pour améliorer la qualité de notre systèmede santé universel et gratuit, dans sesdimensions de prévention, de diagnostic et detraitement, ainsi que l’amélioration du systèmede production et des circuits d’approvisionnementet de distribution des médicaments ». «LeVIH-Sida, heureusement marginal dans notrepays, affecte de nombreux pays de la région. Lecentre africain de lutte contre cette maladie quisera basé en Algérie, est en cours de lancement »,a-t-il poursuivi. Medelci a également mis enavant la protection des enfants et adolescentsqui «incombe aussi bien à l’Etat, à la société qu’àla famille, et revêt un caractère prioritaire», précisantque les pouvoirs publics en Algérie«œuvrent à la promotion de synergie, afind’améliorer la prévention et la prise en chargede leurs problèmes spécifiques ». Le ministre a,par la même occasion, mis l’accent sur les réformesimpulsées par le président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, et qui «ontpermis d’enregistrer des avancées significatives»,citant notamment les différentes lois promulguées«confortant le champ politique, laliberté des médias, le contrôle des élections, laconsolidation du mouvement associatif et l’introductiond’un pourcentage ne devant pas êtreinférieur à 30% pour les femmes dans lesAssemblées élues».R. A.> A C T U5Certainstouchent13 000 DApar mois95% destravailleursde l'Onoude Béjaïaen grèveLa quasi-totalité desrésidences universitairesde la wilaya Béjaïa sontparalysées depuis avanthier suite à une grève dequatre jours à laquelleont appelé les 1 700travailleurs des œuvresuniversitaires (Onou)affiliés au Snapap. Dansune déclaration à Algérie<strong>News</strong>, le président de lafédération del'enseignement supérieuraffiliée au Syndicatnational autonome dupersonnel del'administration publique(Snapap) de la wilaya deBéjaïa, Chebah Hamid, aaffirmé que la grève dequatre jours annoncée parles travailleurs de l'Onoua été largement suivie.«95% des travailleurs ontrépondu à ce mouvementde contestation. Notreobjectif, par cette action,est de dénoncer lelaxisme du ministère del'Enseignement supérieuret de la Recherchescientifique quant à laprise en charge de nosrevendications. Noussommes déterminés àaller jusqu'au bout», a-t-ilinsisté. Interrogé sur lesrevendications salariales,le même interlocuteurindique : «Un travailleurqui cumule une vingtained'années de servicetouche actuellement unsalaire mensuel net de14 000 DA, en plus de laprime d'ancienneté. Alorsqu'un nouveau salariéperçoit un salaire de13 000 DA. C'est toutsimplement honteux, cen’est même pas leSNMG» ; Quant auxconséquences de cettegrève, le syndicalisteprécise: «Nous assuronsle service minimum auniveau des restaurants.Nous sommes conscientsque les premièresvictimes sont lesétudiants résidents maisnous n'avons plus lechoix». Contactés partéléphone, certainsétudiants se retrouventdans une situation trèsdélicate. Amirouche, unjeune étudiant en 1eannée génie-civil, dira :«Nous sommes paralyséspar cette grève,notamment durant cettepériode de froid. On nousassure seulement lesdiners avec des repasfroids. A cet effet, nousappelons le ministreHarraoubia de prendre encharge les préoccupationsde ces travailleurs afinqu'ils puissent reprendreleur travail et mettre fin àcette situation précaireque vivent les étudiants »,a-t-il insisté.Zohra ChenderALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013

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