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n° 604 - Amiens

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La vie en MétropoleLa vie en MétropoleÉCONOMIEDeux prixpour le bien-êtreInitiative de la Métropole, le Challenge<strong>Amiens</strong> Campus a récompensé deuxéquipes d’étudiants pour des projetsaméliorant le bien-être des malades.«Aider à surmonter le traumatismed’un cancer et apporterdu mieux vivre », tel est leleitmotiv de Lucie Desjardinset Florimond Boquet. Ces deuxétudiants de Sup de Co, avec leprojet, Mon Harmonie, ontreçu, mardi 24 mai, le Grandprix création 2011 du Challenge<strong>Amiens</strong> Campus, dotéde 1 500 €. Ils entendent créerune boutique de prothèsesmammaires et capillaires,sous-vêtements et maillotsde bain sur mesure. Des produitsdestinés aux femmesatteintes de cancer du sein. Leprix de la meilleure innovationde service (1 000 €) a été attribuéà Neurovisio. Lancé par24C’est le nombre d’équipes quiont concouru au 2 e Challenge<strong>Amiens</strong> Campus contre 18 projetsl’an dernier.Jean-François Vasseur a remis le premier prixà Lucie Desjardins pour le projet Mon Harmonie.six étudiants de Sup de Co,ce projet s’adresse aux personnessouffrant d’Alzheimeret à leur entourage. « Ces DVDindividualisés aideront lesmalades à se souvenir de leurvie et permettront à la familleet aux soignants de vivre différemmentla maladie de leurproche », souligne Élise Nayet.Deux projets, une même idée :apporter mieux-être et liensocial. « Nous valorisons desprojets pouvant être concré -tisés », a rappelé Jean-FrançoisVasseur, vice-présidentd’<strong>Amiens</strong> Métropole en chargedu développement économique.Des idées qui répondentaussi aux vœux deDidier Cardon, vice-présidentd’<strong>Amiens</strong> Métropole en chargede l’enseignement supérieur :« Mettre du liant entre leséquipes de recherche, etconstruire des réseaux de savoir,d’échange ». Pari réussi.Vincent GrossVERS-SUR-SELLED’amour et de jazzDrôle, séducteur, le jazzman René Ono, ditPatoum, vient de fêter 100 ans de vie trépidante.René Ono a côtoyé les plus grands artistes, ici aux côtés de Bourvil.«On n’a pas tous les jours100 ans, ça nous arrive unefois seulement… », entonneRené Ono dimanche 29 maià la salle municipale. LeComité d’animation de Verssur-Selles’est mis en quatrepour honorer cet hommeattachant. Ce jazzman, as dela batterie, a traversé lemonde aux côtés des plusgrands artistes. « J’ai côtoyéMontand, Bécaud, Piaf, Trénet,sourit-il. Bourvil était lemeilleur de tous, et pleind’esprit. Comme j’en ai aussi,on s’entendait bien. Je luiai écrit deux chansons :La Môme Rustine et Diman -che. » Né à Boulogne-sur-Mer, celui que sa femme avaitbaptisé affectueusementPatoum, est devenu musicienprofessionnel par hasard.Prisonnier en Silésie (Pologne)durant la SecondeGuerre mondiale, il rencontrel’arrangeur de Jo Bouillon. « Àla fin de notre captivité, il m’afait entrer dans l’orchestre deJo qui était alors fiancé à JoséphineBaker. On les a mariésà Stockholm. C’était unefemme d’une élégance rare.Je suis resté sept ans aveceux. » Patoum entre ensuitedans le grand orchestre deJacques Hélian qui cherchaitun animateur, batteur. Dix ansde tournées, de sketches et derencontres formidables, parmilesquelles Tino Rossi et leSuper Circus d’Achille Zavatta.«Lorsque j’ai quitté le musichallpour reprendre l’entreprisefamiliale créée en 1837,ils sont venus à l’inaugurationde mon magasin, rue Henri-IV,à <strong>Amiens</strong>. Je vendais des pianoset des billards. » MonsieurOno fait preuve d’une incroyablevitalité. Il s’est mis à la cla-D’une incroyable vitalité,Patoum s’est récemment misà la clarinette et à l’anglais.rinette et joue de la batterieavec les City Jazzers. Il apprendl’anglais à l’université.«Je ris volontiers et j’ai beaucoupd’amis, confie-t-il. Parmiles pays que j’ai traversés,c’est ici que j’ai reçu le meilleuraccueil. » Les secretsd’une éternelle jeunesse…Coline BergeonFINANCESLe CSC s’accrocheComme de nombreuses associations, le Centre socio-culturel d’Étouviesubit de plein fouet la baisse des crédits accordés par l’État.Un coup dur pour une structure qui œuvre au plus près de la population.Près de 28 000 € de moins en2011. Le CSC Étouvie paie cherla réduction des crédits accordéspar l’État aux contratsurbains de cohésion sociale(Cucs). En 2010, cette enveloppes’élevait à 54 000 €sur un budget annuel de925 000 €. Si <strong>Amiens</strong> Métropoleet le conseil généralmaintiennent leurs subventions,cette baisse se cumuleà d’autres pertes de financements.« En tout, nous avonsLA FONDATION DE FRANCEPARTENAIRE DU CSCOn fait le point sur les sujetsd’urbanisme du 23 juin au 15juillet à la Maison de l’emploi.Une exposition se tient eneffet dans le hall à l’occasionde la cinquième modificationdu Plan local d’urbanisme(PLU). C’est le moment d’affinerses connaissances surles grands projets : citadelle,perdu 56 000 € de subventions,précise Ghislaine Roche,directrice du CSC Étouvie.Cette situation nous fragilise.Nous devons réajuster notreprogramme et réduire lesactivités afin de ne pas mettrel’association en péril. D’autres,davantage touchées,n’auront pas forcémentcomme nous, les moyensde se relever de ce désengagement.» Concrètement,l’enveloppe Cucs accordée« Vu la baisse dramatique de crédits, la Fondation de Franceest amenée à devenir l’un de nos partenaires réguliers »,constate Ghislaine Roche, directrice du CSC Étouvie. La structure,lauréate picarde 2011 de la Fondation, vient en effet d’obtenir2 000 € pour une action autour de la boxe et de ladanse, menée avec une dizaine de jeunes filles des quartiersprioritaires. Action soutenue par 8 000 € de la Fondation deFrance. Un bol d’air financier pour un projet séduisant quiaura permis aux jeunes filles « de prendre beaucoup d’assuranceà un âge où l’on se pose énormément de questions »,apprécie Ghislaine Roche. Ces dix boxeuses-danseuses,pleines d’assurance se sont produites en avant-première dansla grande salle de l’hôtel de ville d’<strong>Amiens</strong> lors de la remisedes prix de la Fondation de France, le 25 mai ! J.-C. FURBANISMETout savoir sur le PLUVallée des Vignes, Zac Renancourt,Victorine-Autier,etc. En outre, des ajustementsdu PLU sur l’aspectextérieur des constructionsseront présentés. Pour toutsavoir sur l’installation devolets roulants, la hauteurdes immeubles, l’isolation…Et bien sûr, en partant cha-par l’État permettait au CSCde développer des projets liésà la culture, la citoyenneté,la réussite scolaire et au cadrede vie. Désormais l’Étatpréfère financer une thématiquegénérale plutôt qu’unemultitude d’actions. En 2011,ce sont les champs de laculture et de la citoyenneté quisubissent la plus grossebaisse budgétaire. « Noussommes dans un quartier sensiblemais nous n’avons pas definancements spécifiques pouraccompagner, sur la durée, lapopulation », déplore GhislaineRoche. En effet, le CSCtouche près de 300 famillessur Étouvie : aide aux devoirs,missions de solidarité, accompagnementparental, activitéset sorties culturelles, ateliersde pratiques artistiques, spectacles…Ces actions de proximitéportent leurs fruits maissont aujourd’hui fragilisées.«Où en est-on de la culturepour tous ? Devons-nous privilégierun secteur au détrimentd’un autre ?, s’interrogeGhislaine Roche. Notre combatest légitime et passionnant.Nous espérons retrouverles moyens de développer denouvelles actions. » C. B.cun peut noter ses observationsdans le registre prévuà cet effet. Car ce rendezvousest, avant tout, unmoyen supplémentaire deconcerter la population avantl’enquête publique qui débuteraen septembre. L. V.03 22 97 10 874 •5

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