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ÉDITOCette nouvelle édition de notre rapport d’activités est l’occasionpour notre Agglomération de dresser, en toute transparence, unétat des lieux, en chiffres et en actions, de notre engagement quotidienau service d’un territoire et de ses habitants. Il répond aux obligationslégales prévues par la loi du 2 février 1995 relative au prix et à la qualitédes services publics de l’eau, de l’assainissement et de l’élimination desdéchets, et à celles de la loi du 12 juillet 1999 demandant au Président del’Établissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI) d’adresserannuellement au Maire de chaque commune membre un rapport retraçantl’activité de la Communauté d’agglomération.Il constitue un document de référence permettant de retracer le travailconduit par les élus et les services de la Communauté d’agglomération, quece soit au titre des services quotidiens rendus à la population ou des grandsprojets d’intérêts communautaire.Je vous invite à parcourir ce document retraçant une année d’activités auservice de la population de notre agglomération.Très bonne lectureGilles DemaillyPrésident d’Amiens Métropole3


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010SOMMAIRE4


06081113141516182122282932333638394346485053545657596467697175778082Le territoire d’Amiens MétropoleTrombinoscopedévELOPPEMENT écoNOMIQUEL’économie de la connaissanceTGV Picardie-RoissyL’Agence de Développement et d’Urbanisme du Grand AmiénoisL’activité commercialeL’emploi et l’insertionPatrimoine et tourismeespaces publics / URBANISME / LOGEMENTLe Projet Urbain Métropolitain « Amiens 2030 »Des aménagements d’espaces publicsLe retour des bus en centre-villeLe Programme Local de l’Habitat d’Amiens MétropoleLa rénovation urbaineLe Programme de Rénovation UrbaineLa Gestion Urbaine de ProximitéLe Contrat Urbain de Cohésion SocialeLa lutte contre les discriminationsenvironnementL’eau dans la MétropoleLes déchets ménagersAmiens Métropole dresse son bilan carboneLa conservation d’espaces naturels et la biodiversitéSPORT ET CULTURELes premières assises du sport d’Amiens MétropoleVers plus d’efficacitéAméliorer les services à la populationPolitique culturelleDes projets artistiques et culturelsRelations internationales . . . .FOnctionnements transversesLa démarche de performanceLes ressources humainesLes finances: un budget 2010 sous le signe de la prudenceLes quatre communautés de l’agglomérationCommunauté NordCommunauté EstCommunauté SudCommunauté Ouest5


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010LE territoired’<strong>amiens</strong> <strong>métropole</strong>Bertangles619 habPoulainville1.372 habAllonville588 habRevelles539 habBovelles359 habPissy273 habGuignemicourt245 habClairy-Saulchoix358 habCreuse209 habLes compétences obligatoiresDéveloppement économiqueCréation, aménagement, entretien et gestion dezones d’activités, d’hôtels et de pépinières d’entreprises.Aménagement de l’espaceL’agglomération structure l’espace communautaireen contribuant à l’élaboration du Schémade Cohérence Territorial.Dreuil-les-Amiens1.307 habSaveuse739 habSaleux2.420 habPont-de-Metz1.849 habSalouël4.358 habVers-sur-Selle700 habHébécourt481 habSaint-Sauflieu896 habAmiens139.271 habDury1.306 habSaint-Fuscien911 habRumigny582 habGrattepanche291 habRivery3.213 habCagny1.327 habSains-en-Amienois1.271 habEstréesur-Noye285 habCamon4.609 habLongueau5.246 habGlisy574 habBoves2.678 habRemiencourt185 habBlangy-Tronville539 habThézy-Glimont448 habL’habitatAu travers notamment de l’élaboration du PlanLocal d’Habitat.Politique de la VilleMise en œuvre d’actions de développement socialavec le Contrat Urbain de Cohésion Sociale2007–2009.Les compétences optionnellesDes compétences optionnelles (Assainissement,Eau, Protection et mise en valeur de l’environnement,Voiries d’intérêt communautaireet Politique de développement sportif et culturel)et quatre compétences facultatives, dont lesTIC et la mise en œuvre de Boréalia.6


DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUEL’économie de la connaissanceUn axe prioritaire de développement localAmiens Métropole a bénéficié en2010 de 20 M € d’investissementde l’usine Whirlpool.ZAC Gare-La Vallée –AMIENSCe projet de près de 50 millions d’eurosreprésente l’investissement le plusimportant jamais projeté par la Métropole.L’aménagement sur 103 ha comprendnotamment un volet de reconquête urbaine, depositionnement tertiaire et d’offre technopolitaine,ainsi qu’un ensemble d’actions portantsur le travail à distance et le logement du futur.C’est un quartier d’extension du centre-ville associantactivités économiques (essentiellementtertiaire et à fort contenu technologique), habitatet espaces verts.En 2010, deux « poids lourds » du secteur économiquesont venus rejoindre les entreprisesprécédemment installées dans les immeublesOxygène et Terralia :• La Caisse des Dépôts et Consignations,« groupe public au service del’intérêt général et du développementéconomique ».• Logica, entreprise du service enbusiness et technologie, leader surle marché du service informatiqueen Europe avec 41 000 collaborateursdans 36 pays dont 9 000 enFrance.Son implantation répond parfaitement au positionnementde ce nouveau quartier d’affairesvolontairement axé sur l’accueil d’activités tertiairesà forte valeur ajoutée, notamment technologique.Côté travaux ont débuté ceux du bâtiment dela Caisse d’Épargne de Picardie, immeuble tertiairede 6 500 m 2 qui accueillera les agents dusiège régional. Quant à l’hôtel Campanile, la 1 epierre a été posée, l’accueil des premiers clientsest prévue au premier trimestre 2012.amiénoise axe sa stratégiede développement sur le renforcementde son rayonnement économiqueL’agglomérationavec notamment le soutien des filières d’excellence,la création de conditions propices àl’implantation et à la croissance des entreprises,l’extension équilibrée du commerce en veillantsans cesse à la cohérence urbaine. Amiens Métropolen’hésite pas non plus à se mobiliser enparticipant aux négociations menées par lesZAC Jules Verne –Blangy-Tronville,Boves, Glisy, Longueau30 d’aménagement sur le Pôle Juleshectares supplémentaires ont étéouverts à de nouvelles opérationsVerne, et l’ilôt du Bois planté a été finalisé, permettantainsi à 18 entreprises de s’installer (Sérians,Noiseliet Topmatic, Signaux Girod, etc…).À cette occasion, 600 emplois ont été accueillis,dont environ 150 sont en création nette pourplus de 30 millions d’euros d’investissementsprivés réalisés à cette occasion. Des enseignescomme Terres et Eaux (Boves), Stokomani(Longueau), Kiabi et Pickwick (Glisy) se sontagrandies ou redéployées sur cette zone.ZA de la Blanche-Tâche –CAMONEncomplément d’opérations foncièresplus importantes en termes de surface,Amiens Métropole a accéléré la miseen œuvre de l’opération d’extension de 16 hectaresde la zone artisanale de la Blanche-Tâchesituée à Camon. Positionnée volontairement enfaveur de l’accueil d’activités artisanales pourrépondre à un besoin non satisfait jusqu’alors,cette opération traduit concrètement la Chartede Développement de l’Artisanat signée parAmiens Métropole et la Chambres des Métierset de l’Artisanat de la Somme. Elle prévoit 267emplois transférés et 184 emplois créés à 3 ans,pour une cinquantaine d’entreprises candidates,essentiellement des petites et moyennesentreprises locales.entreprises pour maintenir leurs activités etfavoriser leur investissement. Au-delà de l’espaceindustriel nord qui représente, avec prèsde 10 000 emplois, le principal secteur économiquede l’agglomération, (hors centre-villed’Amiens), ce sont aussi les zones d’activitésconcertées, développées à l’initiative d’AmiensMétropole, qui permettent à notre territoired’assurer une dynamique reconnue.11


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010Livraison du 3 e épi de l’ESIEE :Un nouveau centre de transfert technologique pourrenforcer le partenariat avec les entreprises et augmenterl’espace dédié à la recherche.Edifié sur quatre niveaux de 400 à 500 m 2 chacun,le bâtiment accueille :• 1 niveau dédié au développementde projets• 1 niveau dédié à l’installation de« jeunes pousses de la région »• 1 troisième niveau dédié au TransfertTechnologique, à la R&D etaux entreprises partenaires• 1 dernier niveau dédié aux cellulesprojets.Attendu depuis trois ans, le projet se chiffre àprès de 6 millions d’euros portés par différentspartenaires, notamment Amiens Métropole àplus de la moitié, le Conseil Général, le ConseilRégional et l’Union Européenne.L’objectif de l’école est de proposer aux entreprisesde travailler avec des étudiants et desenseignants capables de concevoir, fabriquer,produire et vendre un produit.Ce Centre de Transfert Technologique permetd’être très proche de certaines installationslourdes que les entreprises recherchent particulièrement.Il est également équipé de matérielsdédiés aux essais de machines électriques et desystèmes informatisés permettant notammentde modéliser les concepts d’usine numérique.Il permet aussi d’accueillir des équipes d’enseignantschercheurs de l’UPJV, voire d’autres Universitéspartenaires pour travailler sur des projetscomme le Diagnostic et Véhicules Avancés(tel DIVA).Livraison de l’Hôteldes Apprentis à BovesPremier immeuble certifié Haute QualitéEnvironnementale, le centre d’hébergementpour apprentis a ouvert ses portesen 2010. Pour un investissement total de 11,6millions d’euros, les jeunes de toute la Picardieinscrits dans les centres de formation d’apprentis(CFA) d’Amiens retrouvent désormais aprèsles cours une résidence de 120 lits. Chacun disposed’une chambre et d’accès à des équipementscollectifs de qualité : bibliothèque, sallesde travail, salle de télévision ou encore salle demusculation.L’utilisation de l’énergie solaire pour les besoinsen eau chaude, l’alimentation des toilettes avecl’eau de pluie, l’installation de trois pompes àchaleur avec un système à double flux assurantle recyclage de l’air pour une récupération descalories, ont permis de valoriser l’environnementdans la construction de cet immeublepour lequel Amiens Métropole a contribué àhauteur de 1,2 millions d’euros.12


DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUETGV Picardie-Roissyun enjeu majeur de développement économiqueLe 22 avril 2010, la Commission nationaledu débat public a lancé à Amiens la premièredes onze réunions de concertationsur la liaison TGV Picardie-Roissy. Réseau Ferréde France (RFF) qui gère les installations exploitéespar la SNCF, envisage en effet la créationd’une liaison ferroviaire de 10 km entre Creil etRoissy-Charles de Gaulle. Amiens serait ainsireliée au pôle aéroportuaire en 55 minutes, etconnectée au réseau européen à grande vitesse.Fondé sur l’utilisation du réseau existant, ceprojet s’inscrit en pleine cohérence avec lesorientations du Grenelle de l’Environnement. Àl’horizon 2020, RFF évoque sept allers-retourspar jour pour un potentiel de voyageurs de 1,6millions. Le montant de l’opération avoisine les250 millions d’euros.Pour Amiens, capitale régionale et principalpôle économique et universitaire, ce raccordementau réseau national et international est unevéritable opportunité. L’attractivité et l’imagede la ville se trouveront ainsi renforcées, et lerayonnement économique de la Métropoleamiénoise, lié aux connexions ferroviaires,routières et aériennes sera indiscutablementplus large. « Ce barreau, les entreprises en ontbesoin. Pour nous, c’est une évidence » affirmeGuillaume Lucas, chef d’entreprise, vice-présidentdu pôle I-Trans.À l’issue de dernier débat public le 31 juillet2010, le Conseil d’Administration de RéseauFerré de France, présidé par Hubert du Mesnil,a décidé, le 25 novembre 2010, la poursuite desétudes et de la concertation relatives au projetde liaison ferroviaire Roissy-Picardie, avec l’objectifde préparer le dossier de l’enquête d’utilitépublique d’ici 2014.13


DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUEL’activité commercialeLa réorganisation des services a permisà l’unité Commerce et Animation commercialed’intégrer la Direction du DéveloppementÉconomique et de l’Enseignementsupérieur. En liant diverses approches et thématiques(Urbanisme commercial, Artisanat,Tourisme d’affaire, Politique de la Ville, etc…),les équipes ont travaillé à :• La signature de la charte de développementartisanal Amiens Métropole – Chambre desmétiers de la Somme• L’élaboration de la Charte de développementcommercial et hôtelier à l’échelle du Pays duGrand Amiénois (dans le cadre de l’élaborationdu Document d’Aménagement Commercial– DAC)• La nouvelle réglementation de l’occupationcommerciale du domaine public• La requalification de la Halle au Frais :étude de faisabilité technique et financière• La création du marché de plein vent Placede l’Amitié entre les Peuples• Le développement du Marché aux LivresPlace Alphonse Fiquet.Le centre-ville a notamment vu l’ouverture dumagasin H&M, au sein du Carré Royal.Les commerçants se sont réorganisés au seind’une fédération qui regroupe l’ensemble desassociations. Elle gère directement les animationset opérations commerciales, en partenariatavec la communauté d’agglomération quidispose désormais d’un interlocuteur unique,y compris dans le cadre de la gestion de la subvention.Concernant le tourisme d’affaire, l’événementmarquant de l’année est directement lié à Mégacitédont la reprise de la délégation de servicepublic a permis de désigner le prestataire GLEVENTS. Le site a été fréquenté sur l’ensemblede l’année par près de 170 000 visiteurs, dégageantainsi un chiffre d’affaires de près de 3 M €.L’accompagnement financierd’Amiens MétropoleSuite au séminaire des élus le 23 septembre 2010, qui portaitnotamment sur les aides à l’investissement, une mission a étéconfiée à un étudiant de l’INET. Sa réflexion doit porter sur lalogique de répartition des aides d’Amiens Métropole, et la redéfinitiondes cadres d’interventions. Il présentera son travail enfin d’année 2011.Pour l’année 2010, Amiens Métropole est intervenue sur deuxdossiers d’aide à l’investissement pour un montant total de56 000 € :• Abondement du Fonds de Prêts d’honneur :20 Prêts d’honneur ont été octroyés cette année sur leterritoire d’Amiens Métropole, pour soutenir au total180 000 € d’investissements privés• Soutien au projet d’hôtel **** rue Marotte.15


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010L’ emploi et l’insertionphare de l’année 2010 dans cedomaine, fut sans conteste la fusionL’actionentre la Mission locale du Grand Amiénoiset la Maison de l’Emploi et de la Formationdu Grand Amiénois. Proposée par l’État,validée par les élus, la démarche a été élaboréetout au long du 1 er trimestre pour aboutir à lavalidation du traité de fusion le 29 novembrepar la MEFGA et le 16 décembre par la MLGA.L’objectif est de rationaliser les moyens, dedévelopper une offre de services complémentaire,et d’assurer une meilleure lisibilité pourle public. La nouvelle entité, baptisée Missionlocale Insertion Emploi du Grand Amiénois avu le jour le 1 er janvier 2011.Au 1 er janvier 2011, le parcours de fusion, MissionLocale du Grand Amiénois (M.L.G.A.)et Maison de l’Emploi et de la Formation duGrand Amiénois (M.E.F.), a débouché sur lacréation d’une nouvelle entité : La MissionLocale Insertion Formation Emploi du GrandAmiénois (M.L.I.F.E.).Les missions :• mutualiser les moyens pour l’accompagnementsocioprofessionnel des jeunes demandeursd’emploi (16/25 ans)• missions d’observation et d’anticipation desmutations économiques sur le territoire.La structure :Une association de droit privé fédérant plus de70 professionnels de l’Emploi, l’Insertion et de laFormation sur le périmètre du Grand Amiénois(hors secteur du pays du coquelicot) et ayantpour membres de droit ; Amiens Métropole,l’Etat; la Région Picardie, Pôle Emploi, les EPCI.Les chiffres en 2010 : près de 15 000 passagessur l’antenne centre, plus de 8700 jeunes suivis(dont 1941 résidants en Zone Urbaine Sen-sible), 1300 entrées en formation, 4000 entréesen emploi…Désormais, la M.L.I.F.E. a pour objectif demettre en œuvre tous les moyens visant :• À apporter des réponses aux problèmes deshabitants du Grand Amiénois en difficulté,afin de leur offrir la possibilité d’optimiser leurparcours d’orientation et d’insertion vers l’emploi,• À offrir une valeur ajoutée en terme de développementéconomique local/GTEC (GestionTerritoriale des Emplois et des Compétences)/ observation de stratégie territoriale et ingénieriede projet.Alors que les effets de la crise se font toujoursautant ressentir, Amiens Métropole poursuitson soutien à la MLIFE en renouvelant son soutienfinancier à la structure.Le dispositif Plan Local pour l’Insertionet l’Emploi d’Amiens Métropole (PLIE)porté par Amiens Métropole est cofinancépar le Fonds Social Européen pour la période2011-2013 au titre du programme CompétitivitéRégionale et Emploi.Le dispositif PLIE est animé et géré par uneéquipe de professionnels dont la mission estde mettre en œuvre un programme d’actionsen direction des publics les plus fragiles en recherched’emploi en conventionnant des opérateurs,appelés référents de parcours.Entre 2008 et 2010• 4395 Étapes réalisées par les participants PLIE• 1852 en emploi (CDI, CDD, Contrats en alternance,Intérim, vacations)• 1005 en insertion (CDDI, CAE, CA, CAI, CUI CAE)• 560 en formation (Formation qualifiante, PIQ,DCP, Label Actif, CACES…)• 978 en prestation (Atelier Savoir Etre, PAE etautres actions du PLIE, EMT, ECCP,BCA)En 2010• 913 participants accompagnés par 8 référentsde parcours• 1192 étapes réalisées par 892 participantsdont :• 531 étapes d’emploi• 137 étapes de formation dont 49 qualifiantes• 302 étapes d’insertion (72 % en CUI CAE)• 222 étapes de prestations• 184 entrées (40 % allocataires du RSA)• 207 sorties dont 70 positives dont :• 60 en emploi• 10 en formationLe PLIE est cofinancé par le Fonds Social Européen,qui depuis le Traité de Rome est devenule principal instrument financier de la stratégieeuropéenne pour l’emploi.Le FSE se consacre en particulier à la promotionde l’emploi au sein de l’UE en cofinançantdes projets locaux, régionaux et nationaux.Il répond à l’engagement européen de créerdes emplois pour faire reculer le chômage etde mieux former les travailleurs, pour qu’ilssoient en phase avec les exigences du marchéde l’emploi.Amiens Métropole a été désigné OrganismeIntermédiaire. En effet la collectivité assumede façon autonome, dans le cadre d’une subventionglobale du Fonds Social Européen,la responsabilité de la gestion financière desfonds alloués par la Commission Européenne.Elle assure l’ensemble des activités de mise enœuvre des actions cofinancées et elle veille aubon déroulement des actions. Ces missionss’exercent pour le compte et sous le contrôlede l’Etat.16


DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUELe Contrat Engagement Diversité (CED),un accès à l’expérience professionnelleLes bénéficiaires du CED sont identifiéspar les partenaires locaux de l’emploi.Le ciblage des publics bénéficiaires estdéterminant, et l’efficacité du processus de recrutementest garantie par la collaboration duréseau associatif très proche des publics concernéset des services de l’emploi. En général,les jeunes recensés ont rencontré des difficultésliées aux discriminations dans leur parcoursprofessionnel. Chaque postulant est accompagnédans son parcours par la Mission Locale,Pôle Emploi, ou Cap Emploi et devra effectuerplusieurs périodes d’immersion en entreprises(au moins 3 mois dans le cadre du CAE passerelle).Par ailleurs, un partenariat est tissé entreces intermédiaires de l’emploi et les associationsqui agissent et soutiennent l’insertion professionnelledes jeunes dans les quartiers. Dans lecadre du CED, différents types de contrats sontproposés : CAE passerelle (1 an) ou contratsd’apprentissage (1 à 3 ans). Au-delà du statut etde l’indemnisation que permettent ces contrats,le CED donne accès à un dispositif renforcéd’accompagnement social et professionnel quiprend appui sur du tutorat interne à la collectivité,et du parrainage avec des employeurs privés.Ce dispositif original et innovant est mis enexpérimentation à Amiens grâce au soutien del’État, en particulier à travers la mise à dispositionde contrats aidés. Les jeunes sont accueillisdans nos services, sur des métiers dont les compétencessont repérées comme transférables enpriorité dans les entreprises du secteur privé. Ilne s’agit pas d’une promesse d’embauche définitivedans la collectivité, mais d’une occasiond’acquérir une expérience professionnelle, desqualifications, et la connaissance des réseauxqui leur manquaient pour trouver un emploi durabledans le secteur privé. Cet accès à l’emploirepose sur un parcours sécurisé alternant périodesde travail et de formation. Le Conseil régionalde Picardie accompagne également cetteexpérimentation en ouvrant son offre de formationen fonction des besoins des jeunes. Enfin,le Centre Hospitalier Universitaire de Picardieet le Conseil général de la Somme accueillerontaussi des jeunes en CED dans leurs services.17


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010patrimoine ET Tourisme2010 a confirmé les bons chiffres de fréquentationtouristique sur notre territoire, avec une hausse de plus deL’année6% des nuitées hôtelières. La clientèle française est stable,en provenance essentiellement des régions Ile-de-France, Picardieet Nord-Pas-de-Calais, mais les étrangers ne sont pas en resteavec une nette progression des nuitées (+ 25%). En tête, bien sûr,les Anglais, les Allemands et les Belges, mais la surprise en cetteannée 2010 est venue d’outre-atlantique : de retour à Paris, plusde 3 000 Américains n’ont pas hésité à venir jusqu’à Amiens, attiréspar la notoriété des labels UNESCO et Ville d’Art et d’Histoire.Les prestations culturelles, très en vogue sur le plan national, sontaussi en hausse dans notre agglomération : la cathédrale, avec600 000 visiteurs annuels reste le fer de lance de la destination,mais en 2010, c’est aussi une hausse de 36% de la fréquentationdes visites guidées individuelles en juillet et en août, pour lesquellesde nouveaux scénarios ont été travaillés par la Directiondu patrimoine. 80 000 spectateurs ont également pu découvrirle nouvel accompagnement descriptif et musical d’Amiens, LaCathédrale en couleurs.Le Parc zoologique et les Hortillonnages ne sont pas en reste :ils affichent d’excellents résultats avec respectivement 125 000 et115 000 visiteurs. Nombreux parmi eux (60 000) sont ceux quise sont rendus à l’Office de Tourisme qui les accueille 7 jours/7,362 jours par an, mais qui les renseigne aussi (200 000 demandesd’informations en ligne sur www.<strong>amiens</strong>-tourisme.com).Plus de touristes, c’est aussi plus de nuitées ! L’offre d’hébergementévolue et se diversifie : des acteurs privés proposent des chambresou des meublées en ville. De son côté, le camping amélioresans cesse son accueil : un nouvel éclairage installé en 2010 représenteainsi un investissement de 76 000 €.Le taux d’occupation dans les hôtels reste stable, en attendant lesprojets qui s’annoncent avec l’ouverture du Campanile (3 étoiles,109 chambres) au printemps 2012, suivie du Marotte (4 étoiles,12 suites), et de la résidence Appart’city (3 étoiles, 149 logements)qui verra le jour fin 2013.En 2010 une hausse de :6 % des nuitées hôtelières36 % de la fréquentationdes visites guidéesindividuelles18


ESPACES PUBLICS / URBANISME / LOGEMENTSalouël,une étude pour un giratoireavenue du Campus afin defluidifier le traficLa modification du carrefour entre l’avenue desFacultés et l’avenue du Golf, en giratoire (suppressiondes feux tricolores), et l’aménagementd’une partie de la rue Albert Camus est destinéà limiter considérablement les files de voituresaux heures de pointe. L’implantation d’un minigiratoiresur l’entrée principale du centre commercialE. Leclerc, la transformation des quaisde bus, et la matérialisation de pistes cyclablesrue Albert Camus dans le sens montant, sontégalement envisagés pour parachever l’ouvrage.Amiens Vallée des Vignes,un nouveau débouché de l’avenuede Grèce sur l’avenue du 14 juilletAmiens Métropole poursuit sa logique d’actionengagée en faveur des transports collectifs, enprivilégiant les voies dédiées. À la Vallée desVignes par exemple, afin de donner la prioritéaux Transports Collectifs aux carrefours, et améliorerles conditions d’utilisation pour les voyageurs,la mise en accessibilité progressive du réseaua consisté à ouvrir l’ilôt central de l’avenuedu 14 juillet au carrefour de l’avenue de Grèce, etce, pour permettre le tourne-à-gauche des véhiculesdepuis l’avenue de Grèce vers Dury.La pose de signalisation lumineuse tricolorepour mieux gérer les régimes de priorité ducarrefour a nécessité à la fois le dressement dela voirie avec renforcement de la structure dechaussée, la rectification du bordurage et l’élargissementde la chaussée à la sortie de l’avenuede Grèce pour permettre l’entrée et la sortie desvéhicules.Amiens – Rivery,le carrefour Duclos enprolongement de l’avenuede la Défense PassiveLes travaux relatifs au réaménagement de l’accotementsud de l’avenue de la Défense Passive,entre la rue Baudrez et l’avenue du Petit Fort,tronçon appartenant à la commune de Rivery,se sont achevés en mars 2011. Le stationnementinitial en épis, pénalisant pour les piétons et lespersonnes à mobilité réduite, a été réorganiséde manière longitudinale : 2,20 mètres d’espacesont dédiés au stationnement et 3,80 m de trottoirsabriteront un alignement de chênes chevelus.À la demande des élus de la commune deRivery, les fosses de plantations ainsi que les devanturesdes commerces ont été prolongés pardes surfaces de pavés granit.23


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010SUR AMIENS :Étouvie,la rue d’Alsace a été prolongéeL’aménagement d’un cheminement mixte piétons/ vélos entre la rue d’Alsace et la rue deFlandre, au nord de l’école Brassens a été réalisé: chemin, murs de soutènement, coursives autourde l’école, abattage et replantation d’arbres(platanes), plantes vivaces, etc. Initialementdestiné à desservir aussi le satellite de restaurationde l’école, après étude un autre accès afinalement vu le jour depuis la rue de Flandres.Placette DenisCordonnier,un espace dédié aux piétonsPrincipalement dédié à la circulation des véhicules,cet espace a été reconfiguré et dédiéaux piétons grâce à la réduction des emprisesroutières et à une meilleure répartition du stationnement.Après l’effacement des réseaux,l’agrémentation d’arbres et de massifs végétauxviendront compléter cet aménagement.Rues Watteau et Ravel,des espaces pacifiésL’objectif principal des travaux commencés en2010 est de clairement différencier les usagesde la rue, et contraindre la voiture dans unespace réduit, pour faire de la rue un espacepartagé.Modalités de mise en œuvre :• Pacifier la circulation automobile, tout en conservantune fonction de desserte de quartier,• Tenir compte de l’emprise nécessaire auxaccès pompiers au droit des immeubles,• Créer une séparation claire entre les espacesdédiés à la voiture et ceux réservés auxpiétons sur de larges trottoirs,• Intégrer des voies cyclables aux aménagements,• Enfouir des conteneurs de collecte sélectivepour libérer de l’espace public en surface,• Aménager les placettes en véritables espacespublics, tout en tenant compte des besoins enstationnement et en apportant des animationsvégétales et minérales (en cohérenceavec les matériaux utilisés dans les rues duquartier) qui rythment les espaces de repos etde détente.• Animer et égayer les rues par la plantation d’arbresTige, notamment en rive nord, pour favoriserun ensoleillement maximal.Les travaux s’achèveront en 2011 avec la réfectiondes bordures et des revêtements des trottoirset parkings.24


ESPACES PUBLICS / URBANISME / LOGEMENTLa rue Henri-Barbusse en bonne voieAprès la rue Roger-Allou en 2007, la rue Émile-Debrie fin2009, c’est au tour de la rue Henri-Barbusse de se refaireune beauté. Des bas-côtés dégradés, un stationnementanarchique, cette voie secondaire longue d’un kilomètre, reliantCamon à Lamotte-Brebière le long des étangs de la Somme, estpeu empruntée mais propice à la grande vitesse. « On a constatédes pointes à plus de 100 km/h », témoigne Agnès Huré, en chargedu projet au sein du Bureau d’Études Espaces Publics d’AmiensMétropole. Différents aménagements auront donc pour butd’empêcher ces excès et de faire (enfin) une place aux piétons.« Globalement, la chaussée de 6 mètres de large sera réduite à5,50 mètres et ponctuellement à 4,60 mètres pour obliger les voituresà ralentir quand elles se croisent », explique l’architecte. Deszones plus larges permettront également aux bus et camions dele faire sans souci. Des « dévoiements », sortes de zigzags pourempêcher les hautes vitesses, et des « écluses », c’est-à-dire desvoies réduites avec un passage prioritaire, compléteront « le dispositifd’apaisement de la circulation », affirment les ingénieurs,à la grande satisfaction des riverains. Aussi, la réduction de la largeurde chaussée offrira de vraies places de stationnement quin’empiéteront plus sur les trottoirs. Des matériaux colorés et desespaces verts finiront de transformer le visage de la rue. Si les travauxd’enfouissement des réseaux ont déjà eu lieu, le début duchantier est, quant à lui, prévu en avril.25


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010Plusieurs aménagements pour faciliter les déplacementsen véloLa rue Saint-Leu endouble-sens cyclableL’aménagement de la rue Saint-Leu en doublesenscyclable, inscrit comme axe structurantdu Schéma Directeur des itinéraires cyclablesd’Amiens Métropole, permettra de faire la jonctionentre le carrefour de la citadelle et l’avenuedu général de Gaulle, pourvue de bandescyclables, et le centre-ville. Cet axe représentedonc une formidable opportunité de relier lenord au centre-ville. Le linéaire est d’environ500 m. Il a été constaté que les cyclistes pratiquentdéjà la remontée de la rue à contre-sens. Ils’agit de leur proposer de le faire dans un cadreaménagé à cet effet et donc plus sécurisant poureux. L’aménagement de type double sens cyclablea déjà fait ses preuves. Très favorable audéplacement et à la sécurité des cyclistes, le gainen terme de raccourci d’itinéraires est estiméentre 15 et 20%. Il réduit également l’utilisationdes trottoirs au bénéfice des piétons.Aménagement ducarrefour PontNoyelles / Bapaume /CagnyÀ partir du constat suivant : les entrées et sortiesdes contre-allées de certains boulevardsprésentent une configuration hostile au franchissementdes piétons et des cyclistes amenésdans certains cas à traverser jusqu’à sept voies.Les temps de feu-vert plus courts pour luttercontre les tentatives de raccourcis des automobilistespénalisent fortement les cyclistes quisont obligés légalement d’emprunter les contreallées,les incitant parfois à ne pas respecter lefeu rouge.Double-sens cyclable:Gain de tempsentre 15 et 20%.Proposition d’aménagement :pour améliorer la sécurité et le confortdes piétons et des cyclistes, encomplément de l’arrêté réglementantla vitesse des contre-allées à 30 km/h,il a été décidé :• de donner des temps de vertidentiques pour les contre-allées àceux des boulevards uniquementpour les cyclistes,• d’aménager des cheminementscyclables en parallèle des passagespiétons pour une traverséesécurisée des boulevards• de réaliser aux niveaux des entréeset sorties des contre-allées des« trottoirs traversant » : sorte deplateau surélevé maintenant leniveau des trottoirs dans une intersection.26


ESPACES PUBLICS / URBANISME / LOGEMENTune démarche novatrice de concertationAmiens: Rue Jules BarniDans le cadre de sa politiqued’amélioration de l’attractivitédu réseau de transports collectifs,Amiens Métropole s’est engagée autravers de son PDU, à augmenter sa partmodale. À ce titre, l’axe Barni/Ferry est uncorridor majeur, et constitue une pénétranteimportante du territoire amiénoispour lequel, la communauté d’agglomérationprévoit le réaménagement de façadeà façade afin, d’une part de dynamiserles lignes de bus empruntant cet axe, etd’autre part, de donner plus de places auxmodes doux (piétons et cyclistes).La démarche de concertation autour dece projet a prévu entre novembre 2010 etjanvier 2011, la distribution de 5 000 invitationssur un périmètre élargi, et la miseen place de quatre ateliers citoyens quiont permis à près de 80 volontaires, qu’ilssoient riverains, usagers de la voie, parentsd’élèves de l’un des établissements scolairesvoire simples passants, de partagerun état des lieux et d’émettre des propositions.Ces ateliers ont abouti à trois scénariosd’aménagement présentés par desvolontaires issus de ces groupes de travailà l’occasion d’une réunion publique le 17février dernier à l’espace Dewailly. À partirde cette concertation les élus d’AmiensMétropole ont retenu un scénario final,qui reprend des propositions de chacun deces groupes de travail, en restant attentifsaux nombreuses fonctions et contraintesde l’axe : commerces, résidents, déplacements,paysage, propreté, secours, lieuxde vie et d’animation…Quelques travaux de l’été en bref…Camon :aménagement de la rue Henri-Barbusse.Les travaux s’achèvent fin septembre.Coût total de l’opération :1 540 000 € dont 1 060 000 € à lacharge d’Amiens Métropole, 220 000 €pour la commune de Camon et260 000 € pour le conseil général.Rue Marius-Petit, la chaussée est rénovéeet les pavés ont été remplacéspar du bitume. Ce revêtement est eneffet plus confortable pour le passagedes bus. 40 000 € de travaux entièrementà la charge de la Métropole.Rivery :rues du Petit-Fort et Jean-Moulin, lachaussée est toute neuve et des aménagementscyclables ont été mis enplace. 50 000 € de travaux financéspar la Métropole.Salouël :la chaussée rue Jean-Jaurès a été refaite.30 000 € de travaux entièrementà la charge de la Métropole.Saveuse :l’aménagement du centre bourg (ruePaul-Cornet) a commencé débutaoût. Amiens Métropole rénove lestrottoirs.Les travaux s’achèvent dansles prochains jours. Coût de l’opérationpour la collectivité : 300 000 €.Guignemicourt, Bovelles et Pissy :la route reliant Bovelles à Guignemicourta été rénovée. Ainsi que cellequi relie Guignemicourt à Pissy. Coûtde l’opération : 89 000 €, totalementà la charge de la Métropole.Amiens améliore son quotidienDes routes et des trottoirs flambantneufs, des quais de bus plusaccessibles, de nouvelles placettes…Amiens aussi a profité du long étépour se refaire une beauté. Pour cestravaux, la communauté d’agglomérationa participé à hauteur de :• Rénovation des chaussées(827 000 €)• Rénovation des trottoirs(188 000 €)• Autres aménagements (500 000 €)27


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010Le retour des bus en centre-ville :l’événement de l’année 2010Àcompter du 4 janvier 2010, les lignes 1,3, 4 et 10/11, qui font partie des lignesles plus empruntées du réseau Amétis,sont de retour dans le centre de notre agglomération.Le réseau de transports collectifs urbainsamiénois avait en effet subi une importante modificationde ses principes de dessertes en janvier2008, avec le report de l’essentiel des lignesde bus sur la ceinture des boulevards intérieurs.Après consultation des habitants de la Métropolelors de différentes réunions publiques menéesen présence des élus et des services techniquesd’Amiens Métropole, il a été décidé de retenirle circuit combinant l’anneau vert et l’axe formépar les rues de Beauvais – Duméril – Jacobins –Otages.Les bus passeront donc par cet itinéraire dissociéqui permettra de desservir à la fois le nord etle sud de l’hypercentre.Cette décision entraîne la fin des lignes 8 et 58,dont les petites navettes empruntent l’anneauvert. Ces lignes, peu utilisées par les habitants ducentre-ville (ligne 8) et d’Henriville (58), étaientdélaissées par les usagers des autres quartiersqui n’y ont pas trouvé le relais recherché, du faitde l’attente aux arrêts et des distances entre lesquais de ces lignes et ceux des grandes lignes.Pas de travaux d’ampleurpour la mise en œuvre deces nouvelles dessertes,mais de simples aménagementsde carrefoursDes voies spécialement dédiées aux bus et auxvélos ont été délimitées sur la quasi totalité duparcours. Deux quais ont été aménagés ruesdes Jacobins et Lesueur, tandis que le gros destravaux a consisté à «rogner» les trottoirs duboulevard de Belfort pour permettre aux bus detourner à droite dans la rue des otages.Quant à la Place René-Goblet, le feu tricolore aété reculé dans la rue des Otages et surtout, iln’est plus simultané avec le feu de la rue Saint-Fuscien, pour éviter l’engorgement.Le retour des Busen centre ville entraînela fin des lignes 8 et 58Des expériencesen coursPlusieurs ajustements ont eu lieu en coursd’année 2010 pour faciliter les différents accès,en particulier la révision des sens de circulationpour l’approche du parking souterrain Trois-Cailloux, et le Palais de Justice. Des concertationsont eu lieu toute l’année pour améliorer lePlan de Déplacements Urbains, et en favoriserune organisation plus rationnelle du réseau autourde lignes fortes, directes et rapides.Parallèlement, un travail a été effectué notammentavec les communes périphériques, pour lamise en place du TAD, Transport À la Demande,qui a permis de couvrir l’ensemble du périmètredes Transports Urbains (PTU). Compte tenud’un certain nombre de dysfonctionnementset d’une fréquentation faible, certains servicesont été revus depuis.28


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010PHASAGE DE LA DÉMARCHE Du Programme localde l’habitat (PLH)Après une phase d’élaboration,menée en concertation avecl’État, les collectivités et les personnesassociées, une délibération d’arrêtdu projet a été adopté par le Conseild’Amiens Métropole le 3 juin 2010.Transmis pour avis aux 33 communes, 23d’entre elles ont émis un avis favorablesans réserve sur le projet, une communeun avis favorable avec réserve, 8 n’ontpas rendu d’avis, celui-ci est donc réputéfavorable, et une commune a donné unavis défavorable qui a donné lieu à unemodification mineure du PLH sur Dreuilles-Amiens.Le CAM du 14 octobre 2010a approuvé ce nouveau PLH. En tenantcompte des différentes étapes à respecte(Cf encadré), l’objectif de la communautéd’agglomération est d’approuver sonPLH définitif au premier trimestre 2011.PLH : les phasesd’approbation• Délibération du CAM pour l’arrêtdu projet,• Avis des communes : elles doiventdélibérer dans les 2 mois qui suiventla transmission de l’arrêt du projet,• Seconde délibération d’AmiensMétropole prenant en considérationl’avis des communes,• Transmission au Préfet pour consultationdu Comité Régional de l’Habitat(prévue début 2011)• Approbation après modificationséventulles (troisième délibérationpar Amiens Métropole)• Mise à disposition du public ausiège de l’EPCI, dans les communeset à la préfecture.Un PLH ambitieux pourles six ans à venirLe PLH de la communauté d’agglomérationprévoit la construction de 8 400 logementsneufs, dont la moitié sera aidé :30% en locatifs sociaux et 20% en accessionà la propriété (pour ces derniers, ledispositif d’aides est en cours de modification,suite au profond remaniement dudispositif de l’État en matière de soutienà l’accession à la propriété).Les logements existants, encore tropsouvent insalubres ou indignes, peu économesen énergie ou dont l’usage s’avèredifficile pour les personnes à mobilitéréduite, et notamment les personnesâgées, ne sont pas oubliés. Une étudeest en cours pour mettre en place desopérations ciblées destinées à aider lespropriétaires à entreprendre les travauxnécessaires.30


ESPACES PUBLICS / URBANISME / LOGEMENTSix grands axes opérationnels1.Construire Plus, surtoutdans le parc socialLes objectifs de construction à moyen termed’Amiens Métropole sont de 8 400 logementsneufs sur 6 ans, soit 1 400 logements par an (cequi représente +30% par rapport à la périodeprécédente). La répartition serait de 1 100 logementssur Amiens 300 logements en périphérie.Dans le secteur aidé, cela signifie 600 logementspar an à Amiens (100 locatifs RénovationUrbaine + 300 locatifs offre nouvelle + 200 accessionsociale) et 110 logements en périphériepar an (60 locatifs offre nouvelle + 50 accessionsociale).Pour le secteur privé, ce seront 500 logementspar an à Amiens et 190 logements par an en périphérie.Avec des moyens financiersPour 2010 l’aide financière d’Amiens Métropole,renouvelable annuellement, est de 3 M€. Cellede la Ville d’Amiens représente 30 M€ pour lapériode 2009-2014. À ces aides, s’ajoutent lespossibilités d’aides directes par les communes(apport de foncier, subvention…).Et en mobilisant le foncier disponible ?L’assistance technique apportée par AmiensMétropole aux communes qui souhaitent développerdes opérations d’aménagement et l’aideà la transformation des bâtiments communauxexistants pour y accueillir du logement social,répond à cet axe de progrès. Mais au niveau descommunes, d’autres pistes de travail existent :Création de Zones d’Aménagement Concertésur le territoire de la Ville d’Amiens ou autres(ZAC), intégration dans le PLU d’Amiens del’obligation de construire 30% de logementslocatifs sociaux à partir de 30 logements, créationou modification des PLU pour rendre lesterrains constructibles, mise en œuvre d’opérationsd’aménagement (lotissements, …)2.Construire MieuxUn engagement d’Amiens Métropole est de promouvoirun habitat de qualité :• créer de la mixité sociale et générationnelledans toutes les nouvelles opérations,• proposer des formes urbaines et architecturalesnouvelles, qui tiennent compte de l’évolutiondes modes de vie, et des structuresfamiliales,• développer des formes d’habitat pluséconomes en foncier et en énergie(démarches de type « éco quartier »).3.Poursuivre la rénovationurbaineEngagée dans le cadre du Grand Projet de Ville,puis dans le cadre du Programme de RénovationUrbaine, la rénovation urbaine comprend unvaste programme de démolition/reconstructionavec 1 000 logements concernés sur les 3 ZonesUrbaines Sensibles.4.Requalifier le parcexistantAmiens Métropole a décidé :• d’accompagner les mutations urbaines desquartiers anciens et des centres bourgs grâceà des aides destinées à la réalisation d’opérationsconduisant à la remise sur le marché delogements communaux (18 logements sur 6 ans)• d’accorder des garanties d’emprunt pour lesréhabilitations de logements locatifs sociaux• de poursuivre la couverture du territoire pardes opérations d’amélioration /résorption del’habitat indigne, lutte contre la précaritéénergétique et adaptation des logements auvieillissement et aux handicaps. 2010, marquele lancement d’une étude pré-opérationnelledans ce domaine.5.Favoriser l’accèset le maintien dansle logementAmiens Métropole entend répondre à la diversitédes besoins des jeunes, des personnes âgéesou handicapées, et ainsi favoriser le maintienà domicile en développant une offre de logementsadaptés, notamment locatifs, dans lesdifférentes communes mais également faciliterl’accès au logement et à l’hébergement despersonnes défavorisées et/ou ayant des besoinsspécifiques.La contribution au Fonds de Solidarité pour leLogement (FSL) répond à cette volonté, toutcomme l’accompagnement des dispositifs d’accueild’urgence et d’hébergement temporaire etle développement du partenariat avec l’AgenceImmobilière à Vocation Sociale entre autres …6.Construire et mobiliserun partenariat durablepour réaliser les objectifsdu PLHPour Amiens Métropole, c’est un enjeu importantqui pourra être mis en place grâce à un dispositifd’assistance aux communes et au partenariatdéveloppé avec l’Agence Départementaled’Information sur le Logement.Quant à la mise en œuvre d’un outil d’observation,de suivi et d’évaluation de la politique del’habitat, l’ADUGA, agence d’urbanisme crééeen 2005, devrait prochainement monter encharge sur des missions d’observation (sur lefoncier, le logement, les services....). La diffusionde ses résultats participera à l’élaborationd’un diagnostic partagé sur le territoire. Parallèlementles résultats des différentes études engagéesdans le cadre du processus d’élaborationdu PLH, sont largement popularisés auprès desdifférents opérateurs, publics et privés, en vuede la prise en compte par tous, des nouvellesdynamiques que la collectivité souhaite faireémerger.31


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010La rénovation urbaineun axe fort de la politique de logementFortement engagée dans le projet de rénovationurbaine, Amiens Métropoleest signataire de la convention avecl’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine,qui a fait l’objet de plusieurs avenants après laconvention initiale. Le dernier, signé en août2010, fait état d’un engagement de 20 M€ pourAmiens Métropole, 6% du coût total du projet,dont plus de la moitié (11 M€) pour des actionsde construction, réhabilitation ou résidentialisationde logements locatifs sociaux.Ayant précisé sa compétence habitat en 2009,Amiens Métropole garantit désormais les empruntsréalisés par les bailleurs sociaux pour laréalisation de logements locatifs sociaux neufs.La communauté d’agglomération subventionneégalement depuis 2010 la création de logementslocatifs sociaux neufs ou en acquisition améliorationà hauteur de 4 000€ par logement. Enfin,elle aide aussi à la réalisation de structures d’accueildestinées aux étudiants.Pour toutes ces actions, Amiens Métropole avoté et donc engagé 1,258 M€ de subventionsentre 2008 et 2010 pour la réalisation de 154 logementslocatifs familiaux neufs, 93 logementsdestinés à des étudiants, et 283 réhabilitations(nord).Par ailleurs, Amiens Métropole met en œuvredes politiques destinées à aider les propriétairesprivés (occupants ou bailleurs) à améliorerleurs logements. Elle finance la mission de suivianimationde l’Opération Programmé d’Améliorationde l’Habitat de six communes (Blangy-Tronville,Boves, Cagny, Glisy, Longueau,Thézy-Glimont), et aide les propriétaires pourla réalisation de certains travaux :• 46 logements occupés par leur propriétaireet 8 logements locatifs ont ainsi bénéficié desubventions de l’ANAH pour rénover leurslogements,• Amiens Metropole pour sa part a versé 34 K€de subventions pour la rénovation de 27façades.en 2010, Des aides octroyéesà la reconstructionde l’offre démolieLa communauté d’agglomération a votél’attribution de 1,090 M€ pour la réalisationde 103 logements locatifs sociauxdans le cadre de la reconstitution de l’offre démolie(soit 10 590 € par logement en moyenne).Les subventions sont versées en deux temps,50% au démarrage et 50 % à la fin du chantier.Cinq opérations de construction de 97 logementsneufs collectifs en ont bénéficié, dont unede 30 logements à Saleux, et six acquisitions/améliorations de pavillons ont été réalisées.C’est donc une nette accélération puisqu’en2009, Amiens Métropole avait subventionnéla création de 28 logements, et en 2008 de 23logements. L’opération de Saleux est, avec unepartie des pavillons, la première effectuée horsAmiens.En ce qui concerne les chantiers subventionnés,50 logements ont été livrés à Amiens en 2010dans le cadre de la reconstitution de l’offre démolie:•20 logementsdans l’opérationFosse au Lait•24 logementsdans l’opérationTour de Ville•6 pavillonsen acquisition/amélioration.32


ESPACES PUBLICS / URBANISME / LOGEMENTle PROGRAMME de Rénovation Urbaine(PRU)• Réduire les inégalités entre territoiresgrâce à un outil dénomméProgramme de Rénovation Urbaine(PRU) et grâce à la définitionde territoires prioritaires, les ZonesUrbaines Sensibles, (au nombre detrois sur Amiens : Sud-est, Etouvieet Nord).• Réduire les inégalités entre les personnesgrâce à un outil dénomméContrat Urbain de Cohésion Sociale(CUCS) et la définition de publicsprioritaires dans les quartiers définis.Les enjeux du PRUL’un des enjeux du PRU est de réintroduire de lamixité sociale dans les quartiers, de favoriser lareconstruction hors ZUS de diversifier l’habitatsur les quartiers en rénovation urbaine en introduisantnotamment des logements en accessionsociale à la propriété.Après la signature de la convention de rénovationurbaine initiale en 2005, l’année 2009constitue un point d’étape et le début des négociationsavec l’Agence Nationale pour la RénovationUrbaine pour la réalisation d’un avenantqui se concrétise en 2010. Un avenant qui portele coût global du programme de rénovation urbainede 243 M€ à 336 M€.Des axes stratégiquesclairement affichésdans cet avenantdu 29 juillet 2010Il s’agit d’articuler les quartiers de la rénovationurbaine avec les grands projets dedéveloppement urbain. L’ambition est biende réinsérer ces quartiers dans la dynamiqueglobale du territoire.Il s’agit également de proposer un relogementdans le neuf aux ménages concernés par les démolitions,à des prix adaptés à leurs ressourceset de favoriser la mixité sociale dans les quartiers.Il s’agit enfin de renforcer les actions deconcertation et de communication, de l’ingénierieet du pilotage du programme pour permettrela réalisation du programme dans lesdélais et l’exigence de qualité souhaitée.Dans le cadre de la mission Ordonnancement,Pilotage, Coordination Urbaine, le cabinet AR-TELIA Ville et Transports a été recruté en 2010pour veiller au respect des engagements prisavec l’ANRU.…et 95 chantiersont commencé en 2010 :• 30 logements à Saleux rue Ernest Cauvin (OPH)• 30 logements foyer, route d’Allonville (ADOMA)• 13 logements, 367, rue saint-Maurice (SIP)• 22 logements dans la ZAC Paul Claudel (SIP)33


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010Comment Amiens Métropole déclineces orientations par quartierLes Quartiers Nord Le Quartier Etouvie Le quartier Sud-estL’avenant prévoit :• L’extension du Programme de RenouvellementUrbain aux secteurs non rénovéset aux espaces publics,• Le réaménagement du secteur Fafet-Brossolette-Calmette,• La Création d’un Centre de Santé,• L’Introduction de logements en accessionsociale afin de renforcer la diversificationde l’habitat.Concrètement cela s’est traduit :• Par la résidentialisation de 400 logementsOPH d’Amiens (2010) dans lesimmeubles du secteur Pigeonnier,• Par la construction de 60 logementspar la Foncière Logement (rue CésarFranck et secteur Delacroix)• Par la construction de 20 logements enaccession sécurisée par UNILOGI –Chemin des granges• Par l’aménagement des espaces publicsenvironnants (Espace public Fafet).L’avenant prévoit :• De réinterroger le projet pour luidonner de nouvelles orientations,notamment en ce qui concerne ledésenclavement, la diversification del’offre de logements,• D’introduire des opérations deconstruction de logements enaccession sociale (soit 19 logements),• De procéder au recalage du planningdes opérations.Dans la pratique, 2010 c’est toutd’abord :• La désignation d’un nouvel architecte :le cabinet URBICUS,• La poursuite des travaux avec la réhabilitationdu groupe scolaire Brassens/les Saules sur le village des écoles etla création du square ludique Avenuede Bourgogne, tous deux inaugurés en2010,• La poursuite également du relogementdes familles du bâtiment J rue de Lorraineappartenant à la SIP.Et surtout ce sont des moments fortsavec la démolition de la tour bleue, placedes Provinces Françaises (cf. page 31)L’avenant prévoit :• De définir de nouvelles orientationssur le site des tours Daudet afin demettre en valeur un secteur peufréquenté alors qu’il bénéficie de trèsfortes qualités paysagères,• D’introduire des logements en accessionsociale afin de renforcer la diversificationde l’habitat,• De procéder à la requalification ducoteau.Sur le terrain en 2010 :• Démarrage de la démolition des ToursDaudet qui marque le début du renouveaudu site : 333 logements de l’OPHsur la période de septembre à décembrefont l’objet d’un curage-désamiantage,• Construction de 10 logements parl’OPH – rue Simone Signoret,• Création d’une grande traverse –coteau Bel Air,• Prolongement de la rue des Aigrettes,• Démarrage de la réhabilitation desimmeubles Philéas Lebesgue.34


ESPACES PUBLICS / URBANISME / LOGEMENTJOUR J 29 juillet 2010 :l’implosion de la tour bleue,le symbole du début du renouveaud’EtouvieLa Tour Bleue était vide depuis2003, mais les tractations avecles commerçants qui étaienttoujours présents en pied d’immeubleavaient retardé la démolition. La solutionde relogement trouvée pour ces commerçants,six mois de chantier préalablese sont avérés nécessaires pour préparerla tour à cette implosion. Sans cloisonsintérieures, ni fenêtres, ni portes, la tourBleue ressemblait à une coquille vide.Elle s’est effondrée à 11h 02 ce jeudi 29juillet. Accusant un léger retard, l’implosions’est déroulée sans problème particulierdans un bruit assourdissant. Lebâtiment de 14 étages s’est écroulé surlui-même provoquant un épais nuage depoussière dispersé grâce à la dispersionde plus de 20 000 litres d’eau.L’évacuation des habitants du quartierEtouvie avait débuté à 7 heures du matince jeudi. Un partenariat entre la SIP,le Centre Socio-Culturel (CSC), les servicesde la ville et de la <strong>métropole</strong>, s’estmis en place afin d’accueillir au mieuxles riverains de la tour qui avaient quittéleur logement très tôt pour des raisonsévidentes de sécurité. Ils étaient environ800 à se retrouver autour d’un petit-déjeuneroffert par la mairie. Différentesanimations avaient d’ailleurs étaient organiséespour l’occasion, le CSC ayantmis en place tout un travail artistique les15 jours précédents la démolition et lejour même de celle-ci : création par uneplasticienne d’un logo spécifique, expositionphotos, spectacles, tentes berbères,...L’association des Locataires du quartier(ALQE) a également édité une enveloppeet un timbre à l’effigie de la tourBleue.Lors de cette journée, les services de secourset de sécurité ont également ététrès mobilisés. Les habitants se sont ditssatisfaits des hommages rendus à la tourainsi que de l’accueil durant cette matinéeforte en émotion pour la plupart.Des mois de travail entre les différentsservices de l’Etat, de la ville et de la Métropole,le CSC, la SIP et autres partenairesassociés ont favorisé le bon déroulementdes opérations.35


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010LA Gestion Urbaine de Proximité (GUP)à la croisée de l’urbain et du socialInitiée dès 2007 par le Service RénovationUrbaine, avec le bureau d’études extérieurAlter Ego la GUP propose une conventionétablie en collaboration avec l’État, le ConseilGénéral de la Somme et les différents bailleurssociaux impliqués dans le projet de rénovationurbaine d’Amiens Métropole (OPH d’Amiens,SIP et SAPI - aujourd’hui Maison du Cil-). Ellevise un programme d’actions recouvrant devastes champs d’intervention : gestion technique,gestion locative et vie quotidienne. Ellea été signée le 19 juin 2009.2010, la démarche GUPconnaît une nouvelleorientationEn 2009 une chargée de mission GUP aété recrutée pour conduire la mise enœuvre opérationnelle de cette convention.Le comité de pilotage de la GUP a été misen place sous la présidence du vice-président encharge de la Politique de la Ville. Parallèlementle Centre de ressources GUP de l’ANRU a étésollicité pour une mission d’appui au pilotagedans le diagnostic et la priorisation des actionsà mettre en place.Son intervention entre janvier et octobre 2010a donné lieu à un rapport d’expertise qui a étéprésenté le 22 octobre 2010 lors du second comitéde pilotage de la GUP. Au fur et à mesureles principales préconisations du Centre de ressources,ont été mises en application :• Simplification du pilotage,• Création d’un outil de suivi opérationnel,• Priorisation de l’action sur trois champsd’intervention spécifiques : la gestion technique,l’information et l’implication des habitants.36


ESPACES PUBLICS / URBANISME / LOGEMENTLES trois axes d’intervention de la gupAu niveau de la gestiontechnique, la révision des conventionsd’entretien avec les principauxbailleurs d’Amiens Métropole estengagéeCes conventions d’entretien d’espaces,élaborées en 1999, consistent en unéchange de prestations entre la Villed’Amiens, qui dispose des équipements de lavagepour l’entretien des voiries et parkings,et les bailleurs sociaux, dont les jardiniers peuventintervenir aisément sur les parcelles de laVille situées à proximité de leurs résidences. Auvu des parcelles laissées à l’abandon, il était eneffet devenu nécessaire de remettre à jour cesconventions afin de repréciser les responsabilitésde chacun en matière d’entretien et de gestiondes espaces extérieurs dans le secteur Nordet à Étouvie et d’harmoniser les interventionsdes équipes dans ces quartiers. Un état des lieuxmené avec la SIP et l’OPH sur les prestations encours et les domanialités a permis d’aboutir à lasignature le 15 novembre 2010 d’une conventiond’entretien d’espaces sur Étouvie en attendantde procéder à l’identique sur le Nord et l’Est.Au niveau de l’informationdes habitants, de nouvelles actionspermettent d’améliorer la communicationsur le projet de rénovation urbaineAux premiers outils de communication du PRU,notamment la plaquette Parlons ensemble dela rénovation urbaine, s’est ajouté le Flash infochantier, dans le but de mieux informer les riverainsdes sites en travaux : nuisances, calendrierdes travaux, modification de stationnement,de circulation, accès piétons... Une dizaine deFlashs info chantier ont été distribués aux associationset riverains des travaux au cours de l’année2010, sur des sujets divers : la démolition dela Tour Bleue, le désamiantage, les périmètresde chantier de la Place des Provinces Françaises,la réhabilitation des écoles Brassens Les Saules,l’aménagement des rues Ravel et Watteau,l’aménagement du secteur La Valoise, la gestiondes déchets mail Roger Salengro, la mise enœuvre de la convention d’entretien à Étouvie…Simultanément, le cabinet de communicationExalta, mandaté par la direction de la rénovationurbaine pour accompagner les services dansl’élaboration d’une stratégie de communicationglobale, a rendu son rapport qui comporte troispréconisations essentielles.• la transformation du Parlons ensemble de larénovation urbaine en Journal de la rénovationurbaine à paraître dans chacun des secteurs3 ou 4 fois par an,• le développement des Espaces Info(aménagement et développement des outilsde communication à disposition),• le développement de partenariats avec lesétablissements scolaires autour des projetsde construction. Une action a été initiée en2010 par la GUP avec le collège Guy Maréchaldans le secteur Est.Au niveau de l’implication deshabitants, le soutien aux projetsfavorisant l’appropriation du cadre devie par les habitants et le mieux vivreensemble dans les quartiers garantit ladurabilité des projetsDes actions de sensibilisation auprès des associationsdu CUCS sur la thématique Habitatcadre de vie, sont menées par la GUP. En 2010,aux termes de l’instruction des projets relevantde cette thématique, neuf propositions ont étéretenues et soutenues par la GUP pour un montantglobal de 32 000 € :• La Briqueterie, « Atelier d’interventiondans le paysage urbain et jardin éphémère »,• Les Tatas, « Fresque coutumes d’ailleurset modes de vie »,• Le CSC Etouvie, « Etouvie avant /après la rénovation urbaine »,• Le jardin des vertueux,• ADMI, « Prévention des impayés et sensibilisationà la maîtrise des consommationsd’eau » à Etouvie et « Information et actioncollective « maîtrise de l’énergie »,• Femmes en mouvement, « Rénovationparticipative des locaux associatifs ».• Le sonographe, « Décoration de l’espaceurbain d’Elbeuf »,• APAP, « Chantier jeune » rénovation duterrain de basket de Brossolette.Issue des Assises d’Octobre 2009, la mise enplace d’un Fonds de Participation des Habitants,sera la prochaine étape. Conçu comme unlevier pour promouvoir et développer l’engagementdes habitants dans la vie locale, l’objectifdu fonds est de soutenir les projets d’habitantsfavorisant l’amélioration du cadre de vie oul’animation des quartiers prioritaires de la Politiquede la Ville en s’appuyant sur des relaisassociatifs dans chacun des secteurs.La GUP, c’est quoi ?La GUP a un champ d’interventionlarge impliquant à la foisune dimension urbaine et sociale.C’est donc l’ensemble des actionsqui contribue au bon fonctionnementd’un quartier et constitueun vaste champ d’investigation auservice des habitants et de la priseen compte de leurs usages et del’amélioration de la qualité de viedans les quartiers. La participationdes habitants apparaît aujourd’huicomme une composante essentiellede la réussite et de la pérennisationd’un projet de rénovation urbaine.À ce titre, la GUP d’Amiens Métropolea développé une importantedimension sociale et mis en place denouveaux outils favorisant l’implicationdes habitants dans la vie deleur quartier et l’appropriation partous des problématiques urbaines.37


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010LE Contrat Urbain de Cohésion Sociale(CUCS)2010, une année de transitionÀl’aube de l’échéance du premiercontrat CUCS, tout l’enjeu des Assisesde la Politique de la Ville était depréparer le nouveau contrat. La mise en placed’un Comité de Pilotage avec les Élus dont ladélégation concerne les thématiques du CUCS apermis d’assurer la transversalité en matière dePolitique de la Ville, de garantir un portage politiquefort, et de coordonner l’action publique.Pour Amiens Métropole, l’année 2010 apparaîtdonc comme une année de transition permettantla mise en place d’une mobilisation importantedu monde associatif et de l’ensemble desacteurs de la Politique de la Ville. Ce Comité dePilotage s’est réuni les 9 octobre, 8 décembre2009, et 4 février 2010. Le travail de mobilisationdes acteurs, y compris les usagers, enfavorisant la participation de tous aux affairesde la cité, s’est poursuivi et les rencontres avecles associations se sont intensifiées afin d’intégrerle tissu associatif dans l’organisation deséchéances à venir, à savoir d’une part, l’évaluationdu CUCS et d’autre part, les Assises de laPolitique de la Ville.La mobilisation engagée par les Assises de la Politiquede la Ville de 2009, une démarche rare enFrance s’est concrétisée par des groupes de travailthématiques mais également des momentsforts avec les réunions de la Conférence associativede la Politique de la Ville.Deux dates à retenir :• 27 janvier 2010 : deux interventionsde l’Agence pour le Développement del’Économie Locale (ADEL) et l’EspacePicard pour l’Intégration (EPI),• 16 juin 2010 : 2 e Conférence associativeau cloître Dewailly.Le CUCS, c’est quoi ?Le Contrat Urbain de Cohésion Sociale(CUCS) est un dispositif contractualisé entrel’État, le Conseil Général et Amiens Métropolepour une période donnée (le CUCS2007–2009 a été prolongé d’une année parl’État). Le CUCS est piloté à des niveauxpolitique, stratégique et technique par différentscomités assistés d’équipes territoriales,de référents experts et d’équipes thématiques.Cette contractualisation permet la mise enœuvre de financements croisés destinés aulancement de programmes d’actions spécifiquesmis en œuvre par les associations etles services d’Amiens Métropole suite au lancementd’appels à projets thématiques.Le CUCS s’organise autour de 5 thématiqueset s’appuie sur différents dispositifs annexescontractualisés et/ou pilotés par différentspartenaires : les actions mises en œuvre danschaque thématique doivent ainsi prendre encompte la nécessité de :• Favoriser la participation des habitants.• Développer le partenariat, le travail enréseau et soutenir les associations.• Permettre l’égalité des chances, lutter contreles discriminations.• Améliorer les relations entre les citoyens etleurs administrations.• Promouvoir la mixité des publics et veillerà l’égalité de traitement.38


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010Mixité, insertion et accès à l’emploi :UNE Clause sociale pour lutter contreles discriminationsDès 2009, la collectivité d’Amiens Métropolea donné l’exemple aux différentsmaîtres d’ouvrage publics en introduisantdans ses marchés de travaux la clausesociale. L’étroite collaboration entre le Pôle Emploiet les services de la Métropole permet deréaliser des placements à l’emploi des publicsrelevant de l’insertion. Dans ce cadre, AmiensMétropole a initié de manière volontariste leContrat Engagement Diversité (CED) dont l’objectifest d’acquérir une première expérienceprofessionnelle en s’appuyant juridiquementsur des contrats aidés (Contrat d’Accompagnementdans l’Emploi – CAE –passerelle -1 an -, oucontrats d’apprentissage -1 à 3 ans –…). Il s’agitainsi d’offrir l’opportunité à des jeunes de seformer, de se qualifier et d’accéder à un emploidans de bonnes conditions, et de manière généralede faciliter l’accès à l’emploi et à la formationd’un public fragilisé. (Cf P. 11)Des mesures concrètes dès juillet 2010Une première promotion de 19 jeunes a bénéficiédu CAE passerelle dès juillet 2010. La mise ensynergie des différents acteurs internes notammentle service de l’Emploi et de l’Insertion, etdes acteurs externes avec les Services Publics del’Emploi impliqués dans le dispositif, a permis ledéveloppement d’une passerelle entre le CEDet la clause sociale. Deux jeunes de la premièrepromotion ont été positionnés sur des missionsde longue durée dans le cadre de la clause sociale.Accueillis depuis juillet 2010 dans les servicesmutualisés de la Ville d’Amiens et de la commu-nauté d’agglomération Amiens Métropole, ces13 garçons et 6 filles, sont âgés de moins de 26ans. Ils ont tous un niveau inférieur au CAP/BEPet sont issus des quartiers prioritaires de la ville.Parmi eux, deux sont en situation de handicap.Ils occupent des postes dans les secteurs de l’accueil(Coliseum, Office du Tourisme, AccueilMairie, Écoute Seniors), du bâtiment (agentspolyvalents, peintres, soudeurs-métallier…) etdu transport (chauffeurs-livreurs).À ce jour, ce sont déjà 45 jeunes intégrés depuisla mise en place mi-2010.Dix jeunes handicapés en contrat d’apprentissageGrâce au partenariat avec le Fond d’Insertiondes Personnes Handicapées dans la FonctionPublique (FIPHFP) et avec CAP-EMPLOI etl’AIP 80 (Action Insertion Professionnelle), dixjeunes handicapés profitent d’un contrat d’apprentissageau sein des services de la collectivité(espaces verts, bâtiment, informatique,assistance administrative). En fonction de leurprojet professionnel, ces jeunes bénéficient decontrats d’un à trois ans, de l’engagement et dusoutien de l’ensemble des agents de la collectivitéet des moyens mis en œuvre dans le cadredu Contrat Engagement Diversité.La clause sociale et le Contrat Engagement Diversitésont deux actions complémentaires quifavorisent l’emploi des jeunes issus des quartiersprioritaires et permettent, grâce à la miseen synergie des différents acteurs du territoire,de construire de réelles trajectoires professionnellesen fonction du projet du jeune.10 jeunes handicapésprofitent d’un contratd’apprentissage au sein desservices de la collectivité40


ESPACES PUBLICS / URBANISME / LOGEMENT41


ENVIRONNEMENTL’Eau dans la <strong>métropole</strong>Eau potable: Une reprise en regie dans six communesde l’ouest amiénoisAprès Camon, Pont-de-Metz et Rivery en 2008, puis Cagnyet Longueau en 2009, ce sont les communes de Bovelles,Pissy, Guignemicourt, Clairy-Saulchoix, Revelleset Creuse qui ont rejoint la gestion en régie par Amiens Métropolepour l’eau potable. En effet, depuis le 30 juillet 2010, le Servicede l’Eau et de l’Assainissement d’Amiens a la responsabilitéde la distribution et de la bonne gestion de l’eau potable sur cettepartie du territoire où il est néanmoins nécessaire d’acheter l’eaupotable au Syndicat Intercommunal d’Alimentation d’Eau Potabledu Sud Ouest Amiénois, propriétaire du captage situé surle territoire de la commune de Creuse. Une convention entre leSIAEP du Sud Ouest Amiénois et la Communauté d’AgglomérationAmiens Métropole, permet donc de définir parfaitement lesrôles de chacun et de préciser les modalités techniques tant auniveau entretien, renouvellement des ouvrages, ainsi qu’administrativeset financières, le système de comptage permettant deconnaître l’assise des volumes (environ 100.000 m 3 par an) pourle calcul des sommes à payer.La particularité de la gestion de l’eaupotable à l’ouest de notre territoireLe réseau de distribution d’eau potable a été réalisé par le SyndicatIntercommunal d’Alimentation en Eau Potable (SIAEP)du Sud Ouest Amiénois auquel appartenaient notammentles communes de Bovelles, Pissy, Guignemicourt, Clairy-Saulchoix,Revelles et Creuse avant d’intégrer Amiens Métropoleen 2002. Depuis, le SIAEP, composé des communes de Fluy,Seux et Briquemesnil-Floxicourt, a délégué le Service Publicde Distribution d’Eau Potable à la Société SPEE de Conty(Service de Proximité de l’Eau et de l’Environnement). C’estdonc cette entreprise délégataire qui devient l’interlocuteurd’Amiens Métropole : la communauté d’agglomération la rémunèrepour couvrir les frais d’entretien et d’exploitation ducaptage (situé à Creuse mais propriété du syndicat), du systèmede télégestion du réservoir de Clairy-Saulchoix ainsi quedu surpresseur. En revanche, les frais liés à l’exploitation et aurenouvellement du réseau situé sur le territoire d’Amiens Métropolesont bien sûr à sa charge.Améliorer la relation numérique à l’usager etfaciliter la vie de nos concitoyensEffectuer ses règlements de factures 24h/24 et 7j/7, c’est possible !Complémentairedes moyens de paiement préexistants,un nouveau service a vu le jour en 2010 : désormais, vouspouvez aussi payer vos factures d’eau en ligne !Pour cela, rien de plus simple, il vous suffit de vous connecter surle site www.<strong>amiens</strong>.fr, rubrique Vos démarches, muni de la factureà payer. Les seules références demandées sont le numéro dela facture, l’année d’émission, son montant exact et votre adressee-mail.Après avoir rempli tous les champs du formulaire et cliqué sur lebouton « Envoyer » du formulaire, vous êtes automatiquementredirigé vers le serveur de paiement sécurisé de la Direction Gé-nérale des Finances Publiques (DGFiP) sur lequel vous finalisezvotre paiement grâce à votre carte bancaire. Vous recevez ensuiteun mail de confirmation de la transaction.Amiens Métropole confirme ainsi sa volonté de s’inscrire dans lapolitique active de développement et de promotion de la gammedes moyens de paiement offerts aux usagers que l’État proposeaux collectivités dans le cadre de sa réforme de modernisation.Nos concitoyens bénéficient donc d’un service moderne, accessibleà tout moment, sans avoir à se déplacer, sécurisé, simpled’utilisation et très rapide.43


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010mensualisation des factures d’eau :une attente forte des habitantsCe service de paiement échelonné, proposé par les prestatairesprivés, n’était jusqu’à présent pas pratiqué parles services d’Amiens Métropole dont la facturation desdépenses d’eau et d’assainissement s’organise selon un rythmesemestriel sur la base d’une facture estimée et d’une facture réelle(consommation relevée au compteur) dont le recouvrement estassuré par le trésorier public. Avec l’évolution des modes de gestion,et en particulier la reprise en régie d’un certain nombre decommunes, de nombreux usagers ont fait connaître leurs attentessur la question de la mensualisation des factures d’eau dont ils bénéficiaientauparavant. La Direction de l’Environnement a doncouvert en 2010 un vaste chantier sur la mise en place de la facturationau mode de prélèvement par acomptes mensuels, régulariséspar une facture annuelle de décompte. Le travail se poursuiten 2011, avec une échéance effective début 2012.Diagnostic multipression de la vallée de la Selle :REconquérir la qualité de l’eauLa préservation de la qualité de nos ressources est un enjeumajeur repris dans les objectifs du Schéma Directeurd’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) et duGrenelle. Amiens Métropole a décidé de s’engager au-delà desobligations du Grenelle avec la mise en œuvre des outils de diagnosticmultipression pour deux captages prioritaires en fonctionde leur vulnérabilité ou de leur importance dans la capacitéde production. Ces études cadrées par la loi sur l’eau ont pour butd’identifier les pressions de pollutions imposées à l’aire d’alimentationdu captage et d’inciter à des pratiques de sauvegarde de laressource (rejets industriels et agricoles, assainissement, etc…),voire d’interdire certains usages à travers les documents d’urbanisme.Une étude, regroupant 29 communes, a donc été lancée afin deconnaître précisément ce territoire et de préconiser des actionsadaptées au contexte local.Notons que notre territoire dispose d’une eau d’origine souterrained’excellente qualité. Seul un traitement par chloration estappliqué pour préserver sa qualité bactériologique durant sontransport dans le réseau. Treize captages et un réseau fortementinterconnecté permettent d’assurer cette distribution (16 Mm 3 )à l’ensemble des habitants. Les captages sont tous protégés. Descontrôles sont effectués chaque semaine en tout point du réseau :captage, réservoir, robinet et dans toutes les communes de la <strong>métropole</strong>.100 % des analyses sont conformes aux exigences.Ainsi, depuis plusieurs mois, Amiens Métropole, en partenariatavec la Communauté de Communes du Canton de Conty, a engagéune opération visant à préserver la qualité de l’eau de labasse vallée de la Selle. La démarche s’est concrétisée en 2010pour aboutir à la réunion du premier Comité de Pilotage le 10 décembre.À l’ordre du jour, la validation des objectifs prioritaires :• Délimiter la zone d’alimentation du captagequi fournit environ 75% de l’eau potable dela communauté d’agglomération• Évaluer la qualité de l’eau et les impacts surl’environnement• Agir sur les causes de dégradations du milieu(agriculture, produits phytosanitaires, étatdu réseau, etc…).44


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010Les déchets ménagersoptimiser la collecte pour diminuer la factureEn 2010, Éco-Emballage a financé en totalitéune étude visant à optimiser le servicede ramassage (à raison d’1 €/habitant).À partir de deux constats très différents,mais néanmoins majeurs, des propositions ontété émises.• 50 % des Amiénois en habitat individuel neprésentent pas leur conteneur lors du passagebi-hebdomadaire des camions de collecte :une révision de la fréquence des passages estdonc évoquée, avec à la clé une économie de400 000 euros par an ;• cinq communes du sud-ouest de l’agglomération,représentant environ 10 000 habitants,bénéficient de la collecte des biodéchets, alorsqu’une fois livrés à l’usine de méthanisation,tous les déchets sont mélangés.Cesser ce tri spécifique et sa collecte permettraitd’économiser 90 000 €.Un Comité de Pilotage s’est réuni en novembre2010 pour évoquer les différentes propositionset engager la réflexion qui doit aboutir courant2011 à la présentation d’un plan de gestion desdéchets. Il associe le groupe de travail sur ledéploiement des conteneurs enterrés, pour lesquelsune reprise en régie de leur gestion pourraitêtre envisagée dès lors que le seuil optimaldu nombre de 90 conteneurs ordures ménagèresserait atteint.Cette démarche globale s’inscrit dans lecontexte du Grenelle de l’Environnement, et enparticulier les dispositions sur les déchets (LoiGrenelle 2 : 12 juillet 2010 - J.O. : 13/07/10) quifixent les cinq engagements principaux à mettreen œuvre :• Réduire la production de déchets,• Favoriser le recyclage des déchetsvalorisables,• Mieux valoriser les déchets organiques,• Limiter les quantités incinérées oustockées,• Mieux gérer les déchets du BTP.Les contraintes sont donc chaque année plusfortes, et les normes de conformité de la productionde compost par exemple, sont de plus enplus strictes. À ce titre, 2010 a constitué un tournantpour la valorisation produite par l’usine deméthanisation de notre agglomération. Tantque les déchets contiendront du plastique, duverre et des métaux lourds, la qualité du compostne sera jamais suffisante. La conséquencedirecte est l’explosion du tonnage de mise endécharge qui impacte sévèrement nos budgets :en 2010, la mise en décharge est passée, horscoût de transport, de 16 €/tonne à 42 €/tonne,soit plus 160% d’augmentation. Plusieurs essaissont donc en cours de réalisation pour adapterla chaîne de traitement des déchets et moderniserl’installation qui, par ailleurs, est très performantesur le plan du rendement énergétique.Ce travail effectué en concertation avec nospartenaires, dont l’objectif principal est bien lamaîtrise du coût de la gestion du déchet pourl’usager, s’appuie d’abord sur la performanceénergétique. Il intègre également la productionde compost qui fut certes modeste en 2010(5 300 tonnes), mais performante. Le dernieraxe porte sur la recherche d’une deuxième vieau refus de collecte, ultime action inscrite dansle cadre du Grenelle. La responsabilité de tousest aussi soulignée au travers de la signature descontrats pour la redevance spéciale. En 2010,plusieurs administrations ont validé leur engagement,et pratiquement toutes les communesde notre agglomération ont délibéré pour samise en place.46


ENVIRONNEMENTL’éco-attitude :s’éclairer et se chauffer grâce aux déchetsde méthanisation, à partir du biogaz,peut alimenter un moteur à gaz (ouL’usineune turbine), qui produit de l’électricité.Le site d’Amiens Métropole a produit environ15 000 MWh en 2010, première année complètede production d’électricité. Lancée en juillet2009, cette opération, qui consiste en l’adjonctionde groupes électrogènes, a demandé uninvestissement de 3,5 M€. Elle permet d’augmenterde 250 000 € les recettes de l’exploitant(Idex), diminuant ainsi d’autant la redevancesupportée par Amiens Métropole, ainsi quel’amortissement sur quinze ans.Parallèlement, les valorisations thermiques sontégalement prises en compte. Nécessitant desdébouchés à proximité du site de production(industries, réseau de chaleur...), une étudesur la réalisation d’une liaison par réseau d’eauchaude entre l’usine de méthanisation et laChaufferie Nord a été validée en 2010. Financéeà hauteur de 50% par l’ADEME, et de 30% parla Région et le Feder, elle assure la continuité dela réflexion initiée par les Services d’Amiens Métropole; en effet, la phase 0 de cette démarchea démontré l’intérêt de valoriser le potentielénergétique de l’usine de méthanisation pouralimenter via un réseau d’eau chaude la chaufferienord lui permettant ainsi d’utiliser 50%d’énergie renouvelable.La proximité avec la station d’épuration a aussipermis en 2010 d’inaugurer la mise en servicedu réseau de chaleur entre Ambonne et l’usinede méthanisation. Une partie du biogaz produitest depuis aussi utilisée pour maintenir le digesteurà la température de fermentation (37°C).Cette consommation interne du procédé représenteenviron 10% de la production.en 2010, la taxe est passée,hors coût de transport,de 16 € / tonneà 42 € / tonne,soit plus 260%d’augmentation.47


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010Amiens Métropole dresse sonBilan CarboneAlors qu’en 2005, la loi d’orientation surl’énergie a fixé l’objectif de diviser parquatre les émissions de gaz à effet deserre d’ici 2050, le Grenelle II précise pour lescollectivités – dans le Code de l’Environnement,avec la loi du 12 juillet 2010 – les deux volets duPlan Climat : la réduction de gaz à effet de serre,et l’adaptation au changement climatique. LeBilan Carbone, diagnostic des émissions deCO 2 , constitue donc la première étape du PlanClimat, obligatoire à compter de juillet 2012.C’est pourquoi Amiens Métropole a dressé en2010 le Bilan Carbone de son territoire en réalisantl’inventaire des émissions de gaz à effetde serre dans chaque secteur d’activité : habitat,secteur tertiaire, industries, agriculture, mobilitéet transports des biens et des personnes,consommation des ménages, etc… Dix moisde travail ont été nécessaires. De janvier à mai2010, le cabinet Énergies demain, spécialisédans les politiques publiques sur l’énergie et lesgaz à effet de serre, a compilé des milliers dedonnées caractérisant chaque secteur d’activité: consommations d’énergies, nombre de logements,typologie, surface, nombre d’emplois,d’élèves, de flux de marchandises, de kilomètresparcourus, tonnes de déchets récoltés, etc… Ceséléments ont ensuite été convertis en donnéesd’émissions de gaz à effet de serre, exprimées enéquivalents CO 2 rejetés dans l’atmosphère.La collectivité qui se doit d’être exemplaire aégalement fait le même exercice sur son proprepatrimoine et ses services avec l’aide du bureauAltern Consult. Des mesures spécifiques sontbien sûr déjà inscrites dans le Projet métropolitain,le Plan de Déplacements Urbains, le PlanLocal de l’Habitat et le Plan Local d’Urbanisme(favoriser par exemple, les modes de déplacementsdoux comme le train, le bus, la marche,ou le vélo), mais la présentation des résultatsen 2011 a permis d’ouvrir désormais le chantiervisant à définir les actions qui constitueront lePlan Climat.Néanmoins, des actions sont déjà en œuvre, pilotéespar la Mission Énergie, et en particulier leChargé de mission Écomatériaux.Dans l’esprit exact du Grenelle II,Amiens Métropole veille à intégrerles écomatériaux aux constructionsneuves ou aux réhabilitations de bâtimentsen mettant à la dispositionde chacun de ses services un spécialistequi assure le diagnostic des bâtimentset un appui à la rédaction descahiers des charges pour toute aide àla construction ou rénovation.C’est ainsi qu’en 2010, le zoo a réalisé un nouvelabri pour les antilopes, et que le Coliseum,la Maison de la Culture, les nouveaux locauxAlexandre Dumas, le gymnase André Mille àLongueau, etc… ont tous bénéficié de l’accompagnementproposé par l’unité. La créationd’une base de données de produits recommandésen écomatériaux permet à l’ensembledes services de disposer d’éléments de travailfiables. Des études complètes de réhabilitationthermique des groupes scolaires Voltaire et MichelAnge ont été réalisées, conduisant, aprèstravaux, à des bâtiments très économes en énergies.48


ENVIRONNEMENTLe second volet du grenelle etde l’environnEMENTPromulguée le 12 juillet 2010, la loi portant« engagement national pour l’environnement» dite Grenelle II, correspond à lamise en application d’une partie des engagementsdu Grenelle Environnement. Elle s’articule en sixchantiers majeurs :• Bâtiments et urbanisme, pour améliorerl’exploitation énergétique des bâtimentset harmoniser les outils de planification en matièred’urbanisme (articuler ensemble les politiquesd’habitat, de développement commercial et detransports tout en améliorant la qualité de vie deshabitants).• Transports, pour organiser des transportsplus respectueux de l’environnement tout en assurantles besoins en mobilité.• Énergie, pour réduire radicalement les émissionsde gaz à effet de serre en économisant l’énergieet en la rendant plus « décarbonée ».• Biodiversité, pour assurer un bon fonctionnementdes écosystèmes en protégeant les espèceset les habitats.• Risques, santé, déchets, pour préserverla santé de chacun et respecter l’environnementen prévenant les risques, en luttant contre les nuisancessous toutes leurs formes, et en gérant plusdurablement les déchets.• Gouvernance, pour mettre en œuvre unedémocratie écologique, dans les secteurs privé etpublic.49


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010La conservationd’espaces naturels et la biodiversitéLes espaces naturels de notre territoire, enparticulier dans les vallées de la Sommeet de l’Avre, abritent une grande variétéd’espèces animales et végétales parfois rares etsouvent menacées. Sur les 1 000 ha accessiblesau public, 590 ha sont couverts de bois dontla gestion est, pour partie, et dans le cadre deplans d’aménagement forestier, déléguée parAmiens Métropole à l’Office Nationale des Forêts.C’est notamment le cas pour les 240 ha dubois de Frémontiers pour lequel en 2010, notrecollectivité a diligenté une étude sur la flore.Leur gestion s’avère par ailleurs être une activitéparticulièrement florissante : la coupe de sapinsévaluée l’année dernière à 30 000 €, s’est finalementnégociée à 70 000 € sur le marché desmatières premières !Au-delà des actions de terrain, le programmed’éducation à l’environnement et au développementdurable se diversifie ; parallèlement àla mission de l’Ile aux Fagots qui accueille toutel’année des scolaires encadrés par deux animateurspermanents, Amiens Métropole proposede nombreuses autres thématiques pour sensibiliserles publics (l’eau, les déchets, l’énergie,l’air, le bruit, la consommation) sous formed’animations, de programmes clés en main. Unatelier pour les adultes a également été ouvert.L’objectif est que tous bénéficient d’une sensibilisation.À noter que concernant les milieux naturels,et plus précisément les zones humides, un programmeannuel de Sorties Nature s’adresse désormaisau grand public. Des conférences, desvisites guidées des Hortillonnages, de la réservenaturelle de Boves ou du bois de Fau Timon permettentainsi de mieux comprendre l’équilibreenvironnemental.50


ENVIRONNEMENTLes hortillonnages :un espace fragile et unique à préserverL’entretien des voies d’eau du site des hortillonnages est essentielà la préservation du lieu. Une équipe du Service de l’Eau et del’Assainissement d’Amiens Métropole assure ainsi chaque année,le curage des quinze kilomètres de rieux classés d’intérêt publicsur les axes principaux, rehaussant les terrains avec les 6000 à9 000 m 3 de vase. Mais pour optimiser la gestion de ce site exceptionnel,tous les acteurs concernés sont désormais, depuis2010, réunis deux fois par an. C’est l’occasion pour les élus ettoutes les équipes impliquées (Mission Développement Durable,Service de l’Eau et de l’Assainissement, des Domaines,du Développement économique, du Patrimoine, Office de Tourismeet Secteur Nord), de faire le point ensemble et de coordonnertoutes les interventions au plus près des besoins et desattentes de chacun.51


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010SPORT & CULTURE52


SPORT & CULTUREles premières Assises du Sportd’Amiens MétropoleLa Communauté d’agglomération AmiensMétropole, dans le cadre d’une volontépolitique forte, souhaite bâtir un projetsportif reposant sur la solidarité, la cohésionsociale, la démocratie et qui prenne en comptel’avis du plus grand nombre, notamment les acteursde la vie sportive au quotidien.Aussi pour y parvenir a-t-elle entrepris de recueillirpar une démarche volontariste, les avis,les suggestions et les attentes des habitants etles acteurs sportifs du territoire, afin de définirla politique sportive métropolitaine pour lesannées futures en organisant une large consultation.Comment s’estorganisée cettedémarcheparticipative ?• Mise en place dès le début de l’année d’uncomité de pilotage constitué d’élus et detechniciens,• Réalisation d’un diagnostic partagé sur l’étatdes lieux afin de connaître les ressources et lesfaiblesses du territoire et de comprendre laréalité sportive dans toutes ses composanteset sa complexité, de mars à septembre.L’efficience de la démarche pour construire defaçon collective le projet sportif nécessitait deconnaître le point de vue des citoyens,• Un état des lieux sur la base d’un questionnairetransmis aux élus des communes et auxassociations,• Des ateliers thématiques avec l’organisationde 4 ateliers du sport décentralisés, les 25septembre et 2 octobre à Sains en Amiénois,Saleux, Glisy et Amiens (au Safran) ontrassemblé plus de 200 participants issusdu grand public et du mouvement sportif,• Poursuite de la consultation citoyenneavec les Assises du Sport qui ont eu lieu le6 Novembre au Coliseum.Des représentants du monde sportif local ontprofité des Assises pour définir, avec les élus,la politique de l’agglomération à mener dans ledomaine du Sport pour la période 2011-2014,tant vis-à-vis du sport de haut niveau que despratiques amateurs.Au final les 300 congressistes réunis autour detrois tables rondes ont abordé les thèmes suivants:• Comment permettre un meilleuraccès à la pratique sportive ?• Le sport peut-il contribuer à unemeilleure cohésion sociale ?• Comment accompagner et soutenirles acteurs du monde sportif ?Les Assises : un premierbilan intermédiaireAu lendemain de ces Assises, à l’issue de l’envoide ces questionnaires et des ateliers préparatoires,tous les points importants ont été abordés,et nombre de suggestions ont été évoquées,comme l’idée de faciliter la mobilité des sportifsavec une offre de transport adaptée, ou encorele principe de mutualiser tant les équipementsque les moyens humains…Au final, attendues par tous les participantspour déboucher sur du concret, ces Assisesconstituent une étape majeure. Des groupes detravail poursuivront l’écriture de cette politiquesportive sur la base des pistes de travail déjàévoquées et déclinées ci-après :• Les activités physiques et sportives pour tous,un droit et un levier d’éducation, de préventionde la santé et de cohésion sociale,• La concertation et la mutualisation, afin demieux soutenir les acteurs du sport,• Une offre d’équipements sportifs, performanteet adaptée aux différents publics, respectueusedu développement durable,• Le soutien au sport de haut niveau et auxmanifestations sportives pour l’identité etl’image d’Amiens Métropole, et en tantqu’appui au développement du sport pourtous.53


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010Vers plus d’éfficacitéLa gestion de l’ex-Centre Régionald’Éducation Physique etSportive (CREPS) est confiée à la FédérationUnie des Auberges de Jeunesse (FUAJ)La FUAJ a répondu à l’appel à candidatures lancé par Amiens Métropoleet a été retenue pour reprendre la gestion et l’animationde l’ancien CREPS situé au square Friant. Forte de 130 000 adhérentset 250 salariés permanents, elle permet d’étoffer davantagel’offre d’hébergement touristique de notre territoire avec 88chambres de 1 à 4 personnes organisées sur 4 niveaux. Parallèlement,elle continue d’accueillir les sportifs avec des équipementsspécialisés, en particulier le maintien du centre d’hébergementest prévu pour y accueillir sur un étage, les sportifs de haut niveau.En 2010, la recentralisationsur le Service des Sports del’ensemble des éducateursCette nouvelle organisation constitue le point d’ancrage nécessairepour permettre la mise en place et le développement d’unepolitique d’animation cohérente. Cela se traduit par l’interventiondes éducateurs sur le temps scolaire dans les écoles primaireset sur le temps périscolaire le soir et le mercredi.En périscolaire deux aspects seront privilégiés : la découverteet le perfectionnement. À ce titre, une expérience a été lancée àl’école St Pierre où trois disciplines sont dispensées pour acquérirles bases fondamentales en athlétisme, natation et gymnastique.Deux évènements majeurs de 2010Le sportif de l’annéeest… une sportiveLa nageuse Mélanie Hénique a remporté le premierSésam du meilleur sportif de l’année, mercredi2 juin au Cirque Jules Verne.Également au cours de cette soirée de l’espritsportif d’Amiens Métropole co-organisée parl’Agglomération et l’Office des Sports d’AmiensMétropole (Osam), Philippe Candeloro, parrainde la soirée, a été ravi de récompenser les charmantesvolleyeuses de l’ALMVB, élue équipe del’année pour leur accession en Nationale 1.l’hippodrome d’Amiensa fêté ses 160 anset offert aux Picards une Nuit des Étoiles. Lesamedi 4 septembre, plus de 2 000 personnessont venues assister au programme exceptionnel: sept courses de trot et de nombreuses animations,dont l’achat d’une étoile baptisée Hippodromed’Amiens, en mémoire de la nuit du 16au 17 juillet 1850, pendant laquelle l’astronomeaméricain William Cranch Bond avait effectuéla première photographie d’étoiles. L’hippodromenaissait la même année et sa spécialité,les courses en nocturne sous les étoiles !54


SPORT & CULTUREla poursuite des investissements métropolitainsen matière d’équipements sportifsLa première pierre du dojo régionalréalisé sous maîtrise d’ouvraged’Amiens Métropole, a étéposée dans les anciens Docks Friant, sitequi abritera également la Maison desSports. Les travaux ont donc débutédans les ex-bâtiments militaires du quartierElbeuf, pour le plus grand plaisir desjudokas picards qui attendaient ces sixsurfaces de combat depuis longtemps.Commencés en août 2010, les travauxdevraient durer 18 mois.Une Maison des Sports également implantéedans le même lieu. Elle abriteraun véritable service public départementaldes sports qui devrait offrir à l’ensembledes habitants de la Somme etaux bénévoles associatifs, un lieu uniqued’information, de formation, d’échanges etd’animations autour de projets communs.Ces deux programmes, regroupés ausein d’un seul bâtiment à réhabiliter,s’effectuent conjointement. Le coût del’opération s’élève à 2 155 000 € TTC.Le financement de la Maison des Sportsest assuré par le Conseil général de laSomme avec des participations de la Région(452 205 €) et de l’État (230 000 €).La cession pour l’euro symbolique du bâtiment,du terrain existant ainsi que saviabilisation, l’ensemble étant évalué à200 000 €, constitue la contribution financièred’Amiens Métropole au projet.À Longueau, construction d’un nouveléquipement dédié aux gymnastes, lapose de la première pierre a eu lieu le 24novembre. Patrick Derogy est un présidentde club heureux et les gymnastessont ravis, car l’Esclam Gymnastiquebénéficiera d’un nouvel équipement de1 400 m 2 au parc des Sports de Longueau,rue Lucette-Bonard. Le coût estde 3,7 millions d’euros.« Il s’agit de la septième salle de sportdans notre commune, à la pointe en matièrede développement sportif », s’est réjouieColette Finet, maire de Longueau.Dans ces nouveaux locaux, le club poursuivranotamment l’activité baby-gym.En effet, l’Esclam, en plus de ses activitésexistantes, a reçu le label petite enfance.Il initiera donc les enfants des deuxcrèches de la commune à la gymnastique.La Licorne fait gazon neufLes joueurs de l’Amiens Sporting Clubfootball ont repris le chemin de l’entraînementle 25 juin, et profité d’un vraitapis vert pour la reprise du championnaten août. L’herbe en provenance dela Hollande, acheminée par 17 camionssur le stade de La Licorne, a été débarquéele 8 juin sous forme d’impressionnantsrouleaux de 2,40 mètres de large.Pour un coût de 160 000 €, une véritablemoquette a remplacé l’ancienne pelousemaltraitée par l’hiver et surtout usée parses treize années d’existence.Boves, création d’un club house etrénovation des terrains de tennisLes nouveaux courts et le club house duTennis Club de Boves ont été inaugurésen octobre par Gilles Demailly, présidentd’Amiens Métropole, et Daniel Parisot,maire de Boves. Une opération qui représente100 000 € pour la collectivité quien rendant ces installations plus fonctionnelleset confortables. Elle entendrépondre aux attentes de l’ensemble deshabitants métropolitains. Une bonnenouvelle n’arrivant jamais seule, le Présidentdu club a annoncé à cette occasion,l’arrivée de Karla Mraz, 23 e joueuse française,vainqueur du tournoi d’Amiens2008, en qualité d’entraîneur. Les jeunesjoueurs ont désormais tout pour réussir !55


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010Améliorer les services à lapopulation, une ambition pour lesétablissements sportifs et culturelsGrâce à la Carte Pass utilisable àl’entrée de plusieurs structuresmétropolitaines, la vie des usagersva être simplifiée. En 2010, le Coliseuminaugure sa nouvelle billetterie enintégrant cette carte multiservices quisera bientôt utilisable dans d’autres équipementssportifs ou culturels de l’agglomération.« À termes, il s’agira bien d’une vraie cartemultiservices», indique Jacques Lessard,l’adjoint en charge des Finances. « Son utilisationdoit se généraliser, courant 2010,dans les autres piscines mais aussi au zoo,à la Maison du Théâtre, à Musicaa, au Muséede Picardie ou dans les bibliothèqueset peut-être un jour dans les transports encommun ».Au Coliseum, la mise en place de l’utilisationde la carte Pass a entraîné des aménagementsdans le hall d’entrée. La billetterie,désormais installée sur la gauche,permet aux équipes d’accueil d’avoir unœil direct sur les accès à la piscine, et pourles abonnés, de réduire la file d’attenteaux caisses les jours d’affluence.Le chargé de clientèle de l’équipementÉric Clamens y voit un intérêt : celui decomptabiliser en temps réel le nombreexact de personnes se trouvant dans lapiscine dans la limite de la fréquentationmaximum autorisée des bassins, de mêmeque celui de donner également des indicationspour renforcer telle ou telle activité.La carte Pass est délivrée gratuitement,lors du règlement de l’abonnementau Coliseum sur présentation d’une pièced’identité et d’un justificatif de domicile.Elle est nominative et une photo est obligatoire.CARTE PASSMODE D’EMPLOILa carte d’adhérent multiservices sera valable,à termes, dans tous les établissements.Où fonctionne-t-elle ?Depuis le 1 er juillet 2010, au Coliseum. Ensuite dans les mois etannées à venir : au zoo, au musée, à Musicaa, à la Maison du Théâtre,dans les les bibliothèques, à l’Office de Tourisme et dans les transportsen commun.Combien coûte-t-elle ?La carte est gratuite, seuls les abonnements sont payants.Sert-elle de carte de paiement ?Non impossible d’y mettre de l’argent, ce n’est pas une cartede paiement.Où se la procurer ?En 2010, uniquement aux guichets du Coliseum.Par la suite, à l’accueil de toutes les structures associées.La carte Pass est-elle obligatoire ?Oui, si l’on s’abonne mais chacun reste libre d’acheter un ticketd’entrée à l’unité.Quelles pièces justificatives faut-il présenter ?Une pièce d’identité et un justificatif de domicile. Pour les enfants,le livret de famille ou un certificat de scolarité.Les données informatiques circulent-elles ?Non, les renseignements fournis pour la création de la carte ne sortentpas des services métropolitains et aucune information personnellene figure sur la puce.Et en cas de perte ?Un numéro vert 0800 00 11 86 permet de bloquer son utilisation.L’édition d’une nouvelle carte en cas de perte ou de vol vous encoûtera 8 €.56


SPORT & CULTUREpolitique culturelleLors du séminaire culture organisédébut 2010 autour d’une analysedu paysage culturel d’Amiens Métropoleet des propositions susceptiblesde répondre au mieux au projet politique,les élus ont eu l’occasion d’aborderce projet dont les orientations principalesse déclinent en ces termes :• Favoriser l’accès aux cultures etaux pratiques artistiques pour leplus grand nombre et particulièrementpour les plus exclus• Développer le maillage du territoire,relier les communes, lesquartiers, se relier à notre mémoire,notre histoire, se relier au monde• Favoriser la création artistiqueet les cultures émergentes.Une politique culturelleconcertée et renouveléeL a nouvelle politique en faveur duThéâtre, définie en 2009, est mise enœuvre en 2010 alors que dans le mêmetemps, un état des lieux et des propositionssont lancées sur la Musique.Témoin du partenariat grandissantentre la Culture et la Jeunesse, 2010voit la création et la mise en place d’unatelier théâtre réunissant une quinzainede jeunes en octobre au cloître Dewailly,avec des stages, des sorties culturelles etdes rencontres de comédiens de renomcomme Marcel Bozonnet.Les négociations menées dans le cadrede la création de deux EtablissementsPublics de Coopération Culturelle(L’ÉSAD et le Pôle des Arts du Cirqueet de la Rue) ont porté leurs fruits en2010 et aboutiront à une finalisation dechangement de statut au 1 er janvier 2011.À noter que L’EPCC, qui permet d’associerplusieurs collectivités territoriales etéventuellement l’État dans l’organisationet le financement d’équipements culturelsimportants, offre un cadre souplemais stable pour gérer des institutionspermanentes.57


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010De même, l’année 2010 a permis de préparerle passage en régie directe dela Maison Jules Verne. Jusqu’alorssa gestion était confiée par Délégation de ServicePublic au Centre International Jules Verne(CIJV), et la décision a été prise de prolongerd’un an cette DSP, une année étant nécessaire àla préparation du changement de mode de gestionau 1 er janvier 2011.L’arrivée de la nouvelle directrice du Safran,dont le projet culturel ambitieux, en fait un lieud’expérimentation autour de la pratique desarts, ouvert aux habitants a également marqué2010. Une salle de spectacle et d’activités artistiquesde proximité est un lieu de vie, de rencontres,d’échanges, ouverte et résonnante pourles habitants. Dans cet objectif, l’ensemble dufonctionnement du Safran a été revu pour quela salle soit à la fois un espace de croisements, derencontres, un espace de pratiques, de confrontations,un espace de paroles et de prise de parole,et un espace de création.Enfin le projet engagé par le Cardan, intituléMa parole, véritable laboratoire d’apprentissagepour des groupes ayant en commun d’êtreéloignés de la lecture et de l’écriture en vued’une meilleure intégration sociale, s’est poursuiviautour de groupes culture.En matière d’éducationartistique et d’actionculturelle de proximité,les actions engagées se sontpoursuivies en 2010• Le Contrat Local d’Éducation Artistique (CLEA)Plus de 3 500 enfants de 67 écoles d’AmiensMétropole ont bénéficié de ce dispositif en 2010.• Les Orchestres à l’écoleRenforcement du dispositif qui constitue unvéritable enjeu social dans la mesure où il offre àdes enfants de quartiers défavorisés l’opportunitéde bénéficier d’une pratique musicale. En effet, enles intégrant à un ensemble instrumental en milieuscolaire, les orchestres sont des facteurs de progrèstant sur le plan scolaire que comportemental.En l’occurrence ce dispositif a été renforcé dans 2écoles, Georges Quarante et Emile Lesot.L’ÉSAD, une école ouverte sur l’EuropeL’année 2010 a été consacrée à finaliser le processus menant l’ESAD à entrerdans le cadre de l’enseignement supérieur européen. Une demande d’homologationdu Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP)Design mention Graphique au grade de Master a été effectuée et présentéeà l’Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur(AERES). Le DNSEP vise avant tout à former des professionnels du milieuartistique. C’est une formation qui débouche directement sur l’emploi et quiprivilégie un enseignement au contact des entreprises et des institutions liéesau secteur artistique. L’AERES pose cinq conditions à l’attribution du grade demaster aux titulaires du DNSEP :• une progressivité des enseignements permettant de dégager des paliersde qualification spécifique et de spécialisation croissante sur cinq ans,• une transparence des procédures d’évaluation des étudiants,• une exigence au regard de la qualification reconnue des enseignants,• un adossement à la recherche de la formation,• la rédaction et la soutenance d’un mémoire de fin d’étude par les étudiants.L’évaluation et les prescriptions qui en découlent ont un but triple :• faciliter la reconnaissance des diplômes d’art dans le paysage européen,• réduire l’écart avec les formations universitaires du domaine pour la partiethéorique des enseignements,• préserver les aspects positifs et originaux de la formation des écoles d’artfrançaises.L’ÉSAD a ouvert un cursus diplômant en animation 3D (Diplôme Nationald’Arts Plastiques, Art mention Image animée, bac+3) et précèdera un secondcycle DNSEP en partenariat avec l’UFR des Arts de L’UPJV.En 2010, quinze étudiants de l’ÉSAD se sont présentés devant le jury du DN-SEP, quatorze ont été reçus, quatre d’entre eux avec une mention et six avecles félicitations. Le jury présidé par Étienne Robial, directeur artistique, étaitcomposé d’Alexis Chazard, Mathieu Cortat, Fulvia Di Pietrantonio et Marie-Claire Sellier.58


SPORT & CULTUREDes projets artistiques et culturelsqui affirment Amiens Métropoleet sa capitale régionale2010 a vu le lancement d’un évènement artistiqueau cœur des Hortillonnages valorisant un sited’exception et le travail de la jeune création française.Géré par la Maison de la Culture, ce projet ImaginezMaintenant ! se poursuivra sous un autre nomen 2011. Cet évènement autour des Jardins paysagersdes hortillonnages propose, entre autres, des visites, dejuin à octobre, à pied ou en barque, intitulées DéambulationsEnvironnementales, ainsi qu’une programmationde performances musicales, circassiennes oupoétiques.59


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010« Le festival » dans tous ses étatsLa 33 e Fête dans la Ville du 17 au 20 juin2010 continue de consolider ses partenariatseuropéens en s’ancrant solidementdans la démarche de Zone Européenne deProjets Artistiques (ZEPA). L’édition 2010 s’estvoulue internationale puisque des compagniesvenant du monde entier ont fait le déplacementà Amiens : 36 compagnies, 13 nouvelles créations…Pour la seconde année, le festival s’est décentralisé,cette fois, dans le quartier St Pierre.Le spectacle Les Oxymores d’Eau, une créationde la Compagnie Ilotopie a constitué un tempsfort. Véritable ode à l’eau, il met en scène unhomme nature dans un monde entre abandonset abondances. Ce spectacle s’inscrit pleinementdans une démarche écologique, puisqu’ils’agit du tout premier à énergie positive. En effets,des installations techniques permettent destocker l’énergie quelques jours avant la représentationpour l’utiliser au moment de la diffusiondu spectacle.Le 30 e Festival International du Film d’Amiensdu 12 au 21 novembre 2010, a accueilli plus de60 000 spectateurs. Sa singularité s’est inscritedans le paysage national, notamment par sescollaborations avec le cinéma africain. Pour satrentième édition, le festival poursuit le travailde fond engagé dès 1980, et il rend hommage àStephen Frears, un cinéaste à la fois populaireet exigeant.Le 15 e Festival de la Bande Dessinée portéepar l’association On a marché sur la bulle, proposela découverte de la Bande Dessinée à tousles publics et offre de nombreuses animationspour tous, ce qui en fait un moment de partageet espace culturel unique en France.Le cirque obtient unlabel et appartient auréseau des Pôles Nationauxdes arts duCirque (PNC) de FranceCette labellisation en qualité de Pôle national,du Pôle Régional des Arts du Cirque est uneconsécration bien méritée. La nouvelle DirectionGénérale de la Création Artistique (DGCA)au sein du Ministère de la culture et de la communicationa travaillé à la mise en œuvre de troisnouveaux labels, et à la refonte de l’ensembledes textes cadres qui en fixent les missions. Parmices nouveaux labels, les Pôles Nationaux desarts du Cirque.Les PNC*, c’est quoi ?« Ce sont des établissements de référence centrés sur les missions de productionet de diffusion, et dotés d’une capacité de développer des réseaux et de promouvoirles arts du cirque en participant également au renouvellement des formes etdes esthétiques. Ils ont également des missions de médiation culturelle et de sensibilisationde nouveaux publics mais aussi des missions professionnelles pourl’accompagnement et la formation des jeunes artistes », explique la directrice dela DRAC de Picardie.* Pôle national de compétenceTout en valorisant un établissement historiqueet emblématique d’Amiens, lacommunauté d’agglomération a participéà cette aventure culturelle et artistique originale,qui a abouti à la labellisation de l’établissementpar l’État en qualité de PNC. Le cirqueremplissait déjà la majeure partie des missionsconstituant le socle de ce label. À ce titre il adonc été sélectionné pour rentrer dans le réseaude la dizaine de PNC labellisés en France.Son nouveau mode de gestion en EPCC lui ouvrirales portes d’autres partenaires aux côtésd’Amiens Métropole et de l’État.Et quelques chiffres…Le Zénith a accueilli près de160 000 personnes en 2010 eta retrouvé un budget équilibré quis’oriente vers un bénéfice.L’enveloppe des subventions defonctionnement aux associationsculturelles de la <strong>métropole</strong> pourl’année 2010 s’élève à plus de4,5 millions euros.Parallèlement, près de 230 000euros ont été alloués à des projets etévènements ponctuels.60


SPORT & CULTUREDu nouveau dans les bibliothèques : les habitantspeuvent désormais emprunter gratuitementde la gratuité d’inscriptionpour les habitants d’Amiens MétropoleL’instaurationet la fin des pénalités de retard a priseffet au 1 er septembre. En effet par décision duConseil d’Amiens Métropole, les habitants de lacommunauté d’agglomération peuvent désormaisemprunter gratuitement livres, mais aussirevues, CD, DVD, estampes en bibliothèque...Au lieu des dix tarifs en vigueur, « qui variaienten fonction du lieu d’habitation ou du supportemprunté, la gratuité devient la règle. Et la gratuitéest synonyme de simplification », estime SéverineMontigny, la directrice des bibliothèquesd’Amiens Métropole.Le rayonnementdu réseau desbibliothèquesEn 2010, le réseau métropolitain des bibliothèquescontinue d’être renforcé. Ainsi, unepolitique d’action culturelle commune y estmaintenue, ayant cette année pour thème LeRire. Par ailleurs, après un été de travaux, la bibliothèqueLe Petit Prince (sud-est d’Amiens) ade nouveau accueilli le public début septembre,dans un espace plus grand et réaménagé.La mise en œuvre de la 1 ère étape du projet d’informatisations’est concrétisée par la mise enservice du nouveau système :• dans les bibliothèques déjà informatisées :Louis Aragon, Hélène Bernheim, EdouardDavid, Jacques Prévert, Le Petit Prince, Saint-Leu, Léopold Sédar Senghor,• dans le Bibliobus,• à la bibliothèque de Saint-Sauflieu.Le nouveau site internet a quant à lui été lancéle 8 novembre.En matière de moyens, la signature d’uneconvention triennale de mise à disposition dedeux conservateurs d’Etat a conforté un dispositifnon formalisé jusqu’alors.Numériser pourmieux DIffuserUne collection de manuscrits médiévauxd’une richesse exceptionnelle,en particulier une copie duRoman de la Rose est conservée auniveau des bibliothèques d’AmiensMétropole. L’université Johns Hopkinset la Bibliothèque Nationalemenant un projet de numérisationdes manuscrits de ce roman, la BNFa souhaité y associer Amiens Métropole.Une convention entre laBibliothèque nationale de France etles bibliothèques d’Amiens Métropolefixant les modalités de ce travailde numérisation et de diffusion,a donc été présentée au CAM dumois de juin pour une numérisationeffective et la diffusion via internetdès 2010.61


SPORT & CULTUREMusée de Picardie :des expositions et des collectionsaffectionnées par le publicUne exposition consacrée à AugusteRodin, au Musée de Picardie du 5juin au 5 septembre a accueilli unesoixantaine d’œuvres du célèbre portraitistequi, dit-on, avait « le don de fâcher certains deses modèles en proposant parfois une interprétationsubjective des traits de ces derniers ».Cette exposition Rodin La fabrique du portrait,a animé l’été de manière dense et a permis desoutenir la fréquentation du Musée en périodede travaux puisqu’elle totalise à elle seule12 000 entrées sur les 38 000 de l’année.La programmation de l’année, émaillée de troisexpositions de format plus petit, représentantchacune les autres secteurs des collections, apermis le maintien des publics habituels et unediversification de l’offre vers de nouveaux publics: jeunes, familles, actifs.Cette politique d’ouverture vers de nouveauxpublics a été soutenue par une nouvelle dynamiquetarifaire : gratuité pour les moins de 26ans, et des horaires adaptés (ouverture en nocturnele jeudi soir, et le mercredi entre 12 et 14heures), pour fixer les publics actifs qui ne pouvaientpas jusque-là profiter des musées en familleou durant la journée.En 2010 plus de 2169 œuvres appartenant auxcollections publiques ont fait l’objet d’un récolementsur les 68 000 déménagés en réserveexterne afin de satisfaire à cette obligation derécoler, pour les restaurer et les exposer de nouveau.Ce galop d’essai, a permis de fixer la méthodede travail, d’expérimenter les moyens nécessairesen personnel et en moyens techniquespour une meilleure efficacité et une améliorationde la rapidité de travail.En matière de collectionsdouze acquisitions,restaurations en 2010 :• Une collection d’objets préhistoriques,• Trois œuvres (dont un don) dans lesecteur Beaux-Arts,• Une œuvre (un don) dans le secteurObjets d’Art,• Sept œuvres (dont 6 dons) pour ledépartement Art Contemporain.Une centaine d’œuvres ont pu bénéficier d’unbichonnage ou d’une restauration en vue de leurexposition et de leur réinstallation dans les collectionspermanentes. Cet effort sera poursuivien vue de la réouverture des musées.Des obligations derécolement prévues parla loi qu’il faut satisfaireavant 2014 et des collectionsobjet de toutes lesattentionsLoi du 4 janvier 2002 – Décret du 2 mai 2002– Arrête du 25 mai 2004 fixant les normes techniquesrelatives à l’inventaire et au récolement– Article L 451-2 du Code du Patrimoine (ancienArt. 12 de loi 4 /01/2002) : Les collections desmusées de France font l’objet d’une inscriptiondans un inventaire. Il est procédé à leur récolementtous les 10 ans et le délai se calcule à compterde la publication de l’arrêté de 2004.Le zood’Amiens :2 e site touristiquele plus visité dela ville aprèsla CAthédrale124 097 entréesdont 107 643durant la périoded’avril à septembre !En interne, un projet importantpour le personnel : afinde faciliter la préparation de lanourriture pour les animaux, ila été envisagé la constructiond’une nouvelle cuisine. Le projetde construction d’un nouveaubâtiment a été déposé etl’architecte retenu est AntoineMaugnard. Par ailleurs, lesanciens locaux permettrontde refaire à neuf les vestiairesdes agents, satisfaisant ainsi lamise aux normes.63


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010Relations internationalesAprès Dortmund en 2009, 2010 a été l’annéede la relance du jumelage avec Görlitz.Dès 1959, lors de la semaine culturellefrançaise à Dortmund, unerencontre des représentantspolitiques de Dortmund et d’Amiens a eulieu. Ces échanges ont conduit à l’élaborationet à la signature d’une charte de Jumelage,le 2 avril 1960. Parallèlement, le 12Juin 1971, les villes de Görlitz et d’Amiensont décidé d’officialiser et d’élargir leursrelations amicales qui existaient depuis1962. Les principes de cet échange ontété principalement politiques, dans lebut de contribuer à la paix en Europe. Ilsprévoyaient également des échanges dansles domaines de l’enseignement, de la jeunesseet de l’éducation, du sport, etc. Laréunification de l’Allemagne a été l’occasiond’élaborer pour les villes d’Amiens etde Görlitz d’élaborer une nouvelle chartede Jumelage. Néanmoins, les échangessont restés limités le plus souvent au protocole.Aussi, pour réactiver le véritableesprit de coopération internationale,en novembre 2010 deux membres de laMission internationale se sont rendus àGörlitz. Les conversations menées avec leMaire et son Adjoint se sont concentréessur la possibilité d’élaborer des projetsdans différents domaines et en respectantles priorités locales. Le plan de travail s’estdécliné de la manière suivante :Domaine culturelPossibilité d’échanges de savoir-faireet de manifestationscommunes avec le groupe duthéâtre des marionnettes deGörlitz.Domaine sportifGörlitz a un club de Handballet de Football. Un échangeentre les sportifs amiénois etgörlitzois s’ouvre aux sportifs.Un deuxième échange est possibledans le domaine du tir enarc, sport dans lequel excellentdes sportifs de très haut niveauà Görlitz.Domaine jeunesseLe Forum Europe a lieu en 2011à Bayreuth. Mais il est prévuque Görlitz accueille aussi cetévénement en 2012. Les artsde la rue d’Amiens peuvent yparticiper et partager leurs talents.Il est même imaginablequ’Amiens puisse accueillir leForum Europe.Les 50 ans de jumelage avec Dortmundainsi que les 40 ans de partenariat avecGörlitz ont été fêtés à Amiens du 24 au26 juin 2011 en association avec l’opérationHortillonnages 2011 sur le thème dela création artistique avec une approcheenvironnementale. Cet événement a étél’occasion de concrétiser avec nos amis allemandsdes projets culturels, artistiqueset environnementaux.64


SPORT & CULTURE65


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010FONCTIONNEMENTS TRANSVERSES66


FONCTIONNEMENTS TRANSVERSESLa démarche de performanceOptimiser la gestion des projets grace à une méthodede pilotage et de suiviAprès étude du fonctionnement et de l’organisation dela communauté d’agglomération, le Cabinet KPMGauquel Amiens Métropole avait confié la réflexion, aproposé début 2010 une démarche pour introduire la culturede projet et impulser une logique de transversalité au sein de lacollectivité. Basée sur six actions identifiées, elle vise à accompagnerl’ensemble des services qui gèrent au quotidien la mise enœuvre de projets, afin qu’ils utilisent une procédure et des outilsméthodologiques communs permettant à tous, de disposer d’uneinformation synthétique et homogène.Le guide méthodologique de management de projet, diffusé dèsavril 2010, est désormais la valeur de référence pour chaque serviceau sein desquels 90 agents ont été sensibilisés entre mars etmai. Ils se sont depuis approprié la démarche que l’on retrouveparticulièrement présente au sein de quelques directions pilotesen matière de projets (Technologies de l’Information, Espacespublics, Urbanisme, Habitat et Logement, etc…).Une démarche basée sur six actions• Diffusion de la procédure et du guide méthodologique demanagement de projet : étapes à suivre, fiches-conseils, etc…(printemps 2010)• Sessions de sensibilisation sur la base du guide réalisé(printemps 2010)• Déploiement d’un plan de formation pratique et techniqueavec l’ambition d’ancrer le fonctionnement en mode Projetde nos standards d’organisation (2011-2012)• Doter la collectivité de moyens et d’outils pour piloter la miseen œuvre des projets avec la réalisation d’un tableau de bordde reporting sur la base d’un recensement des projets : travailsur les objectifs et les indicateurs, et la structure d’un tableaude bord (à partir du 2 e semestre 2010)• Réflexion pour l’acquisition d’un système d’informationpropre à Amiens Métropole (2012)• Constituer un réseau de gestionnaires de projets sur la based’un partage de la connaissance et la réalisation de séminairesthématiques (2012).gagner en efficience2010 a ouvert un chantier importantet essentiel pour notre administration: la démarche de performance. ElleL’annéea pour objectif de donner du sens, de la lisibilitéet de la traçabilité à notre action. Elle vise àaméliorer notre performance collective et permetd’envisager les priorités et les décisions enfonction d’indicateurs objectifs.Après une première phase qui a permis de définirles objectifs stratégiques et opérationnelspour chaque direction par déclinaison duprogramme politique, des indicateurs de performanceont été déterminés pour chaque objectifopérationnel. Les actions permettant deconcourir à l’atteinte des objectifs ont ensuiteété identifiées par Direction. Les objectifs fixéss’appuient sur un programme d’actions, desmodes d’organisation et de fonctionnement,tout en précisant le pilotage et le suivi de chacunedes actions. Trois grandes orientationsstratégiques ont été retenues :• Un territoire durable et attractif• Une qualité de vie : mieux être ensemble• Efficience et performance au cœur del’action de la Métropole.Ces différentes phases ont été une occasion privilégiéepour informer, échanger, dialoguer, seconcerter, et se donner un cadre de travail communtrès largement partagé par l’ensemble desServices de la Direction.La conduite de projets et les dialogues de gestionsont ainsi devenus des outils au servicede cette démarche, permettant ainsi non seulementd’organiser la réflexion et le travail enamont, mais également d’assurer le suivi desindicateurs et l’état d’avancement des actions.67


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010la satisfaction des Usagers : une priorité2010 : la fin du 1 er cyclede certification pourles services d’accueil dupublic d’Amiens MétropoleLa Communauté d’agglomération d’Amiens Métropoleet la Ville d’Amiens ont engagé depuis2004 une démarche qualité s’appuyant sur lanorme ISO 9001 pour les processus d’accueil du public.L’objectif de cette démarche, qui concerne 18 services,répartis sur 29 sites et réunissant 200 agents, estd’aboutir à la certification de l’accueil physique et téléphoniquedans notre collectivité.Cette démarche reposesur trois axes…L’axe 1: satisfaire les clients des servicesrépond à la nécessité de mettre tout en œuvre pour répondreaux attentes et aux besoins du public dans lesmeilleures conditions et les délais les plus rapides.L’axe 2: améliorer notre organisationimplique de faire le point sur nos modes de fonctionnement.L’objectif n’est pas d’opérer de lourdes transformations,mais d’agir en vue de l’amélioration continuedes performances de nos services.L’axe 3: favoriser le travail en équipe etle management participatif illustre la volontéde permettre à l’ensemble des services du périmètre detravailler sur le mode de la transversalité autour d’unmême projet. Chaque acteur agit à son niveau, apportantsa pierre à l’édifice.… et se déroule en trois phases• Le diagnostic initial,• La mise en œuvre des processus et du système qualité,• La certification.Cette troisième phase de Certification Qualité a débutéen mai 2008. Elle se déroule sur des cycles de trois ans,durant lesquels les services concernés sont audités parun organisme certificateur. Après l’audit de certificationla première année, les deux années suivantes sontmarquées par un audit de surveillance. Un audit completest à refaire tous les 3 ans pour garder la Certification.Certifiée en 2008 pour la première année par le BureauVéritas, Amiens Métropole a donc reçu sa première visitede surveillance en juin 2009. La seconde a eu lieudu 1 er au 3 juin 2010.Les actions réalisées en 2010Janvier 2010• Mise à disposition du public d’une fiche de remarquesdans l’ensemble des services accueillant du public,• Intégration des nouveaux arrivants comme clients :Mise en place d’une procédure d’accueil des nouveauxarrivants dans notre collectivité (réception officielleavec visite d’un site de la collectivité et remise de documentsd’information)Mai 2010• Création d’un document d’évaluation de la perceptiondes agents vis-à-vis des formations auxquelles ils participent,• Mise à jour des fiches de la Charte de fonctionnementprésentant les services,• Extension du périmètre des services :Intégration de l’accueil Célébration des mariages et duservice Elections et Affaires administratives spécialisées,Juin 2010Mise à jour et réimpression du Guide des formalitésadministratives La Mairie à votre service.68


FONCTIONNEMENTS TRANSVERSESLes RESSOURCES HUMAINES :lutte contre les discriminations et la précarité,amélioration des conditions de travail et de laperformanceQuatre priorités ont été retenues pour orienter l’actiondes services en charge de la gestion des ressources humaines,toutes ayant pour point commun l’ambitionde mettre en place une administration exemplaire seule susceptiblede préserver la qualité du service public :• Lutter contre les discriminations,• Lutter contre la précarité,• Améliorer les conditions de travail,• Améliorer la performance des services.Lutter contreles discriminationsAprès la remise à plat des procédures de recrutement et la définitiond’un code de recrutement, le travail en 2010 a surtoutporté sur la stabilisation des agents précaires sur des emploispermanents et l’accès à l’emploi pour les publics défavorisés ouen situation de handicap. Avec l’expérimentation du ContratEngagement Diversité, c’est la première fois que notre collectivitéa initié l’accueil de jeunes en apprentissage. Cette procédurepermet à des jeunes exposés aux discriminations de se prépareraux métiers des entreprises privées du territoire à partir de leurexpérience acquise auprès des agents de notre collectivité, et pardes stages et des formations dans le cadre de l’accompagnementrenforcé des professionnels de l’emploi.Lutter contre la précaritéEn ce domaine, l’effort de la collectivité a surtout porté sur la naturedes emplois, les rémunérations et sur la gestion des carrières.S’agissant des actions en faveur de l’emploi permanent, 4 ont étéretenues :• La transformation de 27 Temps Non Complets en ÉquivalentsTemps Complets,• La mise en place de nouvelles formules de remplacement avecla création d’une brigade, notamment pour les crèches,• La création d’une équipe de titulaires en lieu et place dessaisonniers pour renforcer les équipes techniques,• La création et/ou redéploiements de postes au bénéfice defonctions émergentes, comme par exemple le serviceArchéologie.Pour ce qui concerne les emplois aidés, Amiens Métropole a décidéde poursuivre une politique raisonnée grâce à un calibragede volume et à un suivi individualisé.D’autre part, des mesures de revalorisation de la rémunérationont été adoptées :• Le Régime Indemnitaire lié aux Conditions de Travail pour lesagents de la catégorie C exposés à des risques particuliers,• Des mesures correctives au régime indemnitaire principal,• La prise en compte des situations d’intérim,• La reconnaissance des astreintes pour deux nouveaux services(Espaces verts et DTI).Enfin, s’agissant de la gestion des carrières, un regard particuliera été porté sur les agents de la catégorie C en favorisant l’avancementet en résorbant les retards de carrière (110 avancementssupplémentaires sur les bases 2007).69


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010améliorer Les conditionsde travail• La relocalisation des servicesCette démarche concertée avec les agents a pour objectif deregrouper des sites en cohérence avec leur rayon d’action.• La redistribution des espaces administratifs,notamment ceux dits « supports » (DRH et DTI), et installationde nouvelles missions (Mission Démocratie et Vie associative,etc).• La redéfinition des lieux d’accueil du public et le rapprochementde services au public jusqu’ici dispersés :en 2010, la Police municipale s’est installée dans les locaux del’Atrium.Dans le domaine de la santé au travail, une prise en charge systématiquedes situations individuelles en instance et une écouterenforcée ont été instaurées. Une priorité est réservée aux agentsen reclassement dans le pourvoi des postes vacants. Ces situationssont examinés par une commission ad hoc.• Un plan de formationAméliorer la performanceUne démarche de restructuration menée en 2009 a permis demettre en place un véritable service dédié à la formation desagents, et un premier plan de formation a été mis au point en2010.• Une démarche d’évaluation professionnellePrivée depuis plusieurs années d’un système d’évaluation, la collectivitéa décidé de restaurer cet outil indispensable à la gestionde la carrière, et structurant pour fonder un dialogue objectifentre l’agent évalué et sa hiérarchie. Pour ce faire, un préalableest requis : disposer des fiches de poste.• Une démarche visant à doter les structures de projets de service.Le but est de donner un cadre de travail commun aux services,de donner du sens aux actions menées en les liant à des objectifsformalisés, et de mesurer leur impact par la mise en placed’indicateurs. Cette démarche est en œuvre au sein des 14 Directionscentrales.• Le développement d’une culture managérialeIl s’avère indispensable de professionnaliser la fonction de cadreafin de gagner en efficacité et en efficience. Il s’agit donc de travaillersur le management, clé de voûte du pilotage.• La lutte contre l’absentéismeMême si Amiens Métropole enregistre un taux d’absentéismelégèrement inférieur à la moyenne nationale, la collectivité a décidéde ne pas s’en satisfaire. L’analyse au sein de l’administrationse poursuivra en concertation avec les partenaires sociaux. Ellea vocation à aboutir à la définition d’un plan d’action appropriépour réduire l’absentéisme.70


FONCTIONNEMENTS TRANSVERSESLes FINANCES : un budget 2010sous le signe de la prudenceLe budget primitif 2010 a été voté fin 2009,alors que la crise économique, financière, immobilièrebattait son plein et que la collectivitése préparait à subir les effets de la réforme fiscalequi se traduisait par la suppression de lataxe professionnelle et le versement d’une compensationrelais figée par rapport à la recettefiscale de l’année 2009.Les élus communautaires ont été prudents surla prévision de recettes tout en manifestant lavolonté de contenir les dépenses de fonctionnementpour pouvoir continuer à investir suffisammentafin de soutenir l’activité économiquelocale et avancer dans nos projets.Au 31 décembre 2010, on peut noter un redressementde l’équilibre du budget principal du faitd’une stabilisation de l’évolution des dépenseset d’une amélioration des recettes courantes.Celles-ci ont en effet progressé de 2 % quand lesdépenses sont à 150 000 € près les mêmes qu’en2009 soit 0,07 % de progression.Cependant, les facteurs qui contribuent à ce légerredressement sont conjoncturels et ne se renouvellerontpas systématiquement, voire ne serépéteront pas du tout. Ces facteurs se retrouventtant en recettes qu’en dépenses.Dans les + 2 % de recettes environ 2,5 M€ sontun rappel de fiscalité de 2006 à 2009 dont unefaible partie est susceptible d’entrer dans lesocle de nos recettes fiscales garanties.2010 était également une année haute des recettesde mutualisation en provenance desbudgets de la Ville d’AMIENS et du CCAS, celareprésentait tout de même, par rapport à 2009,+ 3 M€. La collectivité cherche à lisser cette dépensepour moins subir les à-coups de ce calcula postériori.Un bémol tout de même, les recettes des servicesétaient à contrario dans une année bassepuisqu’en baisse de 1,5 M€.Parmi les dépenses, l’arrêt de la participation aubudget annexe transports apporte un bol d’oxygènede 2 M€.Les dépenses de personnel ont vu leur progressionralentir significativement, l’effort consentiest important, il faut le mesurer. De même, lesdépenses d’exploitation ont diminué, très légèrementcertes, mais c’est un résultat notable quia toutefois ses limites dans le temps.Ce mieux, s’il est appréciable, est donc fragileet ces éléments justifient pleinement le choixde gestion difficile que les élus ont effectué endécembre 2010 lors du vote du budget 2011 àsavoir économiser 3 M€ sur le fonctionnementet voter une recette de fiscalité additionnelle de8 M€.L’EXÉCUTION BUDGÉTAIRELe résultat en épargne brute est de 16,31 M€ enlégère augmentation.Le remboursement de la dette est de 8,29 M€.ce qui, avec les recettes propres (le FCTVA)donne des ressources disponibles qui ont doublépar rapport à 2009 et qui ont permis d’assurerun autofinancement qui est de 47 % sur unvolume d’investissement brut de 32 M€ et unecharge nette qui reste quand même importantede 26,30 M€. Les dépenses d’investissement ontété réalisées à un taux de 59 %, ce qui est correspondà la moyenne.30252015Dépenses par délégations 2010Un effort toujours soutenu pour la culture, la voirie et la proximité.12,261,750,946,29InvestissementFonctionnementPour mémoire, investissements 2010 :Eau = 4,46 M €Assainissement = 3,05 M €Transport = 2,61 M €1050Délégation auprès du Président18,0314,320,509,51Ordures ménagères, PluvialDémocratie territoriale0,434,082,312,69Insertion et Mission LocaleDéveloppement économiquePolitique de la VilleInfrastructures, voirie23,60Culture10,920,441,663,970,221,04SportEnseignement supérieurEspaces naturels sensiblesSecteur EstSecteur Nord0,910,750,508,896,544,63Secteur OuestSecteur SudLes dépenses par délégations permettent d’apprécier le poids relatif des compétences transférées par les communes à la communauté d’agglomérationAmiens Métropole. Elles expriment aussi les priorités d’actions de la communauté : le premier poste de dépenses « Infrastructures et voiries » concerneles aménagements majeurs du territoire (ZAC Gare… la rénovation urbaine – ANRU), le deuxième poste concerne la culture, suivie du sport.71


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010L’évolution des dépenses de personnelEn M €, hors budgets annexesUne progression en 2010 tout à fait maitriséeBudget Principal –Personnel métropolitainPersonnel PermanentPersonnel Non PermanentTotal Masse SalarialeEvolution PermanentEvolution TotalAmiens Métropole2007 200859,802,7862,6761,543,1064,642,91 %3,14 %2009 201063,674,0467,713,46 %4,75 %65,333,2468,572,61 %1,27 %L’évolution différentiée des dépenses de personnelentre le personnel permanent et le personneltemporaire est significative d’un moindre recoursà un personnel précaire. En cumul permanent ettemporaire on constate une évolution maitriséeincontournable dans un contexte de raréfactiondes ressources, notamment du fait d’une quasistagnation des dotations de l’Etat et des incertitudesqui règnent sur l’évolution des recettes quise substituent à la taxe professionnelle.Dont personnel de servicesmutualisés = 27,6 M €Millions240220200180160140120100806040200L’évolution des recettes courantes931011025630813085308630902007 2008 2009 2010AutresDotations et subventionsImpôts, taxes et compensationsAutres = dont remboursementde personnel et de frais(Ville, CCAS, bud ann)2008 = 81 M €,2009 = 88 M €,2010 = 91 M €Amiens Métropole a bénéficié d’une ressource dynamique sur son territoire; la taxe professionnelle (TP) payée par les entreprises. La TP est remplacéepar différentes ressources dont l’évolution est difficilement prévisible et susceptibles de variations impromptues. Par ailleurs les dotations d’Etat sonten quasi stagnation et même en légère baisse entre 2009 et 2010.35302520151050L’évolution des dotation de l’état (en M €)29,21 29,96 30,29 30,49 30,4512,16 12,82 13,00 13,09 13,0017,05 17,14 17,29 17,40 17,452006 2007 2008 2009 2010PéréquationCompensation72


FONCTIONNEMENTS TRANSVERSES220200180160140120100806040200L’évolution des dépenses courantesL’exercice 2010 montre une stabilité globale des dépenses2523242212813011477464553532007 2008 2009 2010Autres chargesDépenses de personnelCharges d’exploitationIncidence gestion unifiée dupersonnel par Amiens Métropole(Ville et CCAS) :2008 = 47 M €,2009 = 57 M €,2010 = 58 M €La stabilisation de l’évolution des dépenses courantes entre 2009 et 2010 permet de ne pas hypothéquer l’avenir tout en maintenantle niveau des services rendus.L’évolution de l’autofinancementLa différence entre recettes courantes et dépenses, même si elle s’améliore, n’est pas d’un niveausuffisant pour parvenir à financer les investissements en empruntant le moins possible40302010023 241617 18111262007 2008 2009 2010Excédent Brut de fonctionnementFinancement disponibleEBF = recettescourantes moinsdépenses courantesFinancementdisponible =EBF moinsannuité detteplus FCTVAL’équilibre global du fonctionnement courant permet de synthétiser la situation financière d’Amiens Metropole.L’excédent brut de fonctionnement, premier indicateur avant remboursement de l’annuité de la dette s’établit à 16 M€ au 31/12/2010contre 11 M€ en 2009, 24 M€ en 2008 et 22 M€ en 2007.Le montant du financement disponible, égal à l’excédent brut de fonctionnement, diminué du remboursement de la dette et augmentéde la recette provenant du FCTVA, montre la même tendance.73


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010LES QUATRE COMMUNAUTÉS74L’église de Bertangles


Les Quatre COMMUNAUTÉScommunauTé nordles équipementssportifsRIVERYGymnase Guy Saguez : travaux d’entretien(occultation fenêtres),Stade Boidart : rénovation des vestiaires,Terrain multisport de la rue Laennec : pose de clôture.les équipementsculturelsCAMONÉcole de musique : réfection des sanitaires / plomberie,Médiathèque : nécessité de réaliser un diagnostic archéologiquedans le cadre de l’instruction du permis de construire (prescritpar la préfecture de Région).RIVERYBibliothèque : remplacement du revêtement de sol.POULAINVILLEÉcole de musique Cantabile : création d’aérationsAMIENSGymnase Gustave Charpentier : travaux d’entretien (aérateur /électricité / grillage etc…),Gymnase Beaumarchais : portes de secours,Gymnase Georges Guynemer : travaux de toiture,Terrain des Carmiers : douches / réfection,Gymnase Avenue de la Paix : VMC / électricité,Gymnase Léon Dupontreué : électricité / chauffage / portes.AMIENSLe Studio : remplacement des portes d’entrée,Le Safran : réfection de l’électricité,75


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010Les travaux de voirieCAMONL’image de Camon se transforme : Des aménagements tousazimuts pour un espace partagé et davantage de sécurité(Cf Pages Espaces publics).BERTANGLESQuelques aménagements de sécurité et de vie quotidienne.RIVERYLa structure paysagère du bourg s’affirme(Cf Pages Espaces publics)La Place du Jeu de boules s’est transformée en vraie place,Aménagements de la «transversale» piétonne composée del’impasse Marcel et de la ruelle Baudrez,Quelques aménagements de sécurité rue Jean-Moulin.Avenue de la Défense Passive /Amiens – RiveryRéaménagement de l’accotement Sud de l’avenue de laDéfense Passive entre la rue Baudrez et l’avenue du Petit Fort.L’ achèvement est prévu en mars 2011.AMIENS (Cf Pages Espaces publics)Placette Denis Cordonnier,Rues Watteau et Ravel : des aménagements pour favoriserl’espace de vie des piétons.Rue Henri-Barbusse: Quelques surprises… dans l’aménagementde la rue Henri-Barbusse. Le marché initial passé avec l’entrepriseEUROVIA pour l’aménagement de cette rue nécessite des prestationscomplémentaires : réalisation de purges en chaussée avecfourniture et mise en œuvre d’une quantité de matériaux plus importanteque prévue, compte-tenu de l’insuffisance de la structurede la chaussée existante découverte lors des terrassements,et création de banquettes de stationnement supplémentairespour répondre aux besoins des riverains.La rue Léon-Dupontreué redevient praticable : réfectioncomplète de la chaussée et des banquettes de stationnement.ALLONVILLE« Un cycle se boucle »Dominique Capart, maire de la commune, s’estréjoui de l’aménagement de La Ruelle, dernièrevoie métropolitaine concernée par l’effacementdes réseaux, les travaux d’éclairage et la réfectionde voirie. Le coût total de l’opération s’élève à335 500 €. Cette rue est devenue à sens unique. Lachaussée a été réduite et les trottoirs élargis pourplus de sécurité. La Ruelle bénéficie de trottoirspartiellement recouvert de sable cimenté, matériauen accord avec le cachet rural d’Allonville.POULAINVILLERues du Donjon et Pasteur : Effacement de réseaux,Poursuite du chemin piétonnier vers le Ramponneau.Forum à Fafet Brossolettele samedi 25 septembre 2010Le Forum permanent de la rénovation urbainea planté son chapiteau rue Fafet fin septembre.Les élus accompagnés des techniciens sont venuspour exposer, écouter, et expliquer, et les habitantspour témoigner, interroger, et proposer.Le coup d’envoi est alors donné : 113 logementsde la résidence Calmette entament leur remiseen forme : « isolation des fenêtres, réfection dessalles de bains, etc », détaille Isabelle Graux, l’adjointeau maire en charge du logement. Améliorerl’habitat, redynamiser le secteur, l’inclure dans laville… autant de projets séduisants, et c’est le départd’une concertation qui durera plusieurs années.76


Les Quatre COMMUNAUTÉSCommunauté ESTUn nouveau réseau pourles eaux uséesTHÉZY-GLIMONT a été équipée d’un réseau d’assainissementcollectif des eaux usées, ainsi que d’une station detraitement par Amiens Métropole. Aux particuliers maintenantde réaliser les travaux de raccordement nécessaires de leur habitationà ce réseau d’assainissement. L’acquisition des parcellesnécessaires au projet déclaré d’utilité publique de création de lastation d’épuration des eaux usées de type roseaux macrophytesse poursuit (Cf Pages Environnement).Conservation et valorisationdes espaces naturelsLe conservatoire des sites naturels de Picardie,gestionnaire de la réserve de Boves, proposeun programme de restauration, de gestionet de valorisation de cet espace protégé.AMIENSLes tours Daudetbientôt à terreLa démolition des tours Daudetavait été annoncée lors de la baladeurbaine du 3 juillet. Le chantier adébuté le 13 septembre dans le bâtiment55 avec les travaux de curage.Parallèlement, des équipes agrééesse chargent du désamiantage dès ledébut du mois d’octobre, pour troismois.L’opération suivante concerne legrignotage qui sera effectué pourles tours Daudet, contrairement àla méthode utilisée pour la destructionde la tour Bleue.Il faut compter, par bâtiment, troismois d’un travail qui débutera à lafin du désamiantage. Les travauxs’effectuent bâtiment par bâtiment,et donc demi-cercle par demi-cercle.Ce projet financé par l’ANRU, représenteun budget de 3,8 millionsd’euros.77


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010les équipementssportifsAMIENSGymnase Auguste Janvier : Remise en peinture des vestiairesde la salle d’escrime et de l’éclairage,Gymnase Elsa Triolet : Peinture panneaux de façade+ éclairage de la salle de gymnastique,Stade Condorcet : Pose de grillage sous la main courante,Plateau Sportif Vilquin : Réfection du grillage.les équipementsculturelsAMIENSBibliothèque du Petit Prince : agrandissement et mise aux normes.BOVESHalle de tennis : mise en place de menuiseries etremplacement des bardages translucides, régénérationdes terrains de tennis,CAGNYBibliothèque : Création d’un lieu de stockage.BOVESLe projet de construction d’une école de musique prend forme.LONGUEAURésiliation de la consultation de maîtrise d’œuvre lancée en 2007pour réhabiliter les locaux de la salle de la Renaissance.Club de billard : rénovation des sanitaires.CAGNYTennis couvert : réfection de l’éclairage.LONGUEAUSalle André Mille : toiture et rénovation des faux plafonds,Parc des Sports : remise en conformité des mains courantes,Salle Paul Hedé : pose de thermostatiques dans les douches,Tennis : réfection des douches dans les vestiaires.Les travaux de la nouvelle salle de gymnastique situéedans le Parc des Sports de Longueau rue LucetteBonnard se poursuivent.L’espace culture et sport de GLISY, qui portele nom de SAINT-EXUPERY, a ouvert ses portesen septembre 2010 (Cf Pages Culture).78


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010Communauté SUDles équipementssportifsAMIENSGymnase Jean Marc Laurent : réfection complète desvestiaires,Les gymnases du secteur : Travaux d’entretien :Elbeuf/Complexe Vallerey (remplacement d’1 aérotherme),Stade Urbain Wallet (quelques locaux de rangement),Gymnase Stéphane Fournier (Porte grillage après passage dela commission de sécurité),Stand Racing Club Amiénois (RCA) : Mise en place d’un arrosageautomatique sur le terrain de rugby,RCA Tennis : renforcement de l’éclairage court couvert et miseen place d’un contrôle d’accès.RUMIGNYRavalement des vestiaires de foot et création d’un compteurélectrique pour l’alimentation des vestiaires.DURYLe Conseil d’Agglomération a confirmé le principe de réalisationet de construction d’un court de tennis couvert à Dury –Le président est autorisé à déposer le Permis de Construire.SAINS-EN-AMIENOISPour mémoire, actuellement les activités sportives couvertesde la commune de Sains-en-Amiénois se déroulent dans la sallepolyvalente de l’Espérance (salle à vocation d’activités festives)en l’attente de la Construction d’une Halle des sports sur leterritoire de la commune.Les grandes lignes de ce projet : Construction à vocationintercommunautaire, elle comprend un dojo de 256 m 2 , uneaire d’activités de 594 m 2 , et des annexes de 86 m 2 . Ce gymnasepermettra de conforter la pratique des disciplines sportives :tir à l’arc, badminton, judo, gymnastique, danse. L’ouverturede l’équipement est prévue en janvier 2012.les équipementsculturelsPiscine Georges VALLEREY :• l’année 2010 c’est 119 101 entrées (1 299 scolaires / 2 061adhérents) et une amplitude d’ouverture au public revue :• Ouverture supplémentaire au public :le mardi et vendredi midi entre 12h et 14h et le dimanchematin à 8h au lieu de 9h.• Réservation pour des activités encadrées : le lundi de 17hà 20h et le samedi matin / samedi après-midi (20-25 personnes)pour la location de la piscine à des groupes privés,associations, entreprises.Centre Culturel Jacques Tatides aménagements intérieurs pour les salles d’activitésmusicales (modification de cloisonnement, peinture,et revêtement de sol).Médiathèque SenghorRéfection du chauffageEVENEMENT à signaler une première : la piscine a participéau SIDACTION le 1 er décembre 2010 : une entrée = 1 donGRATTEPANCHEFourniture et pose de deux tables de ping-pong.80


Les Quatre COMMUNAUTÉSLes travaux de voirieAmiens Métropole poursuit sa logique d’action engagée enfaveur des transports collectifs en privilégiant les voies dédiéesAmiens / Vallée des Vignes – débouché de l’avenue de Grèce surl’avenue du 14 juillet (cf pages Espaces publics)Et le logementQuelques chiffresDes travaux de voirie rendus nécessairespour améliorer les fonctionnalités :Carrefour 14 juillet et Alexandre Dumas : réaménagementde sécurité destiné aux motards,Chaussée rue de Paris (entre rue St Honoré et Hecquet) :bordurage et trottoirs,Rue de Paris (entre Boulevard Châteaudun et St HonoréRive Est) : Trottoirs,Hébécourt sur la RD1001 : Aménagements d’ilôts routiers,Dans le cadre de la reconstitution de l’offredémolie hors ZUS, plusieurs chantiers ont étésubventionnés par Amiens Métropole :En 2010 : 50 logements livrés :20 logements dans l’opération Fosse auLait + 24 logements dans l’opération tourde ville + 6 pavillons en acquisition-amélioration.Pour la Fosse-au-Lait : c’est le 3 septembreque Gilles Demailly a inauguré les 42 appartementsde la résidence Les Arlequins.Une première étape dans le réaménagementdu quartier.Démarrage de 95 logements dont 22 logementsdans la ZAC Paul Claudel (SIP)Saint-Sauflieu : création de trottoirs rue de la cavée,Limite de territoire Amiens / Salouël : Giratoire avenue duCampus : La modification du carrefour entre l’avenue des Facultéset l’avenue du Golf, en carrefour giratoire, et l’aménagementd’une partie de la rue Albert Camus a eu pour but de limiter lesfiles aux heures de pointes. Après la transformation du carrefourà feux en giratoire, l’implantation d’un mini-giratoire sur l’entréeprincipale du centre commercial E. Leclerc, la transformationdes quais bus et la possibilité de piste cyclable sur Albert Camusdans le sens montant ont parachevé l’ouvrage.81


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010Communauté OUESTles équipementssportifsAMIENSGymnase Émile Moiroud : Faux plafond, protection antiintrusion,portes blindées et bardage de la façade arrière,Gymnase Émile Guégan : Portes extérieures grande salle,Halle des sports d’Étouvie : Protection façade vitrée arrière,dernière tranche Aération (Salle Tennis de Table),Gymnase George Cuisset : Local annexe - volets portes«barreaudage»,Stade de Montières : Club house - aménagement du local /peinture des vestiaires / Clôture complémentaire,Stade d’Étouvie : Traitement de la clôture du terraind’honneur, châssis à modifier au niveau du Club House,installation d’un abri de touche, buts rabattables, protectionde la façade vitrée, aération des locaux,Amiens équitation : Boxes (dernière tranche), pare sabots demanège, abords à traiter,TCAM : Régénération des 3 derniers terrains extérieurs.SALEUXDojo - Ouverture sur pignon pour aération de la salle / Remplacementdes lampes d’éclairage.VERS-SUR-SELLEPlace du 8 mai 1945, fermeture de la place par un portail.les équipementsculturelsCSC ÉTOUVIESanitaires / VMC / menuiserieCENTRE CULTUREL LÉO LAGRANGEVMC au Centre d’Art.REVELLESBibliothèque - Pose d’un parquet flottant.PONT DE METZBibliothèque – Rénovation de l’électricité, cour, escalier, rampeet toilettes adaptées pour personnes handicapées.CREUSEBibliothèque - mise aux normes des toilettes.Creuse: haut débitDREUIL-LES-AMIENSÉclairage et clôture du terrain tennis.GUIGNEMICOURTPose d’un pare ballon sur le plateau sportif.PONT DE METZLocal javelot - Revêtement de sol + peinture + Réfection de lacouverture en zinc.Creuse, la dernière commune qui attendaitl’ADSL, reçoit désormais l’internet haut débit. Lemaire, Alain Basset n’y croyait plus, et c’est unevéritable révolution pour les habitants du village.Le 25 février 2010, le maire de Creuse a inaugurél’accès à l’ADSL dans sa commune de 207 habitants,en présence des élus et de Jean-FrançoisVasseur, président de Somme Numérique, syndicatmixte chargé, entre autres missions, d’aménagerle département afin que tous les habitantsaient accès à l’Internet haut débit d’ici 2011. Tropéloignée du central téléphonique qui permet auxabonnés d’être reliés à l’ADSL (liaison numériqueasymétrique), Creuse représentait la dernièrezone blanche de la Métropole.82


Les Quatre COMMUNAUTÉSLes travaux de voiriESignatures de conventions en 2010 avecle Conseil général qui ont pour objet d’améliorer lesconditions de sécurité, de stationnement et de circulation entraversée d’agglomération :À BOVELLES rue Louis Leclercq, sur la RD 97: les dépendancesde cette rue devront être aménagées, dans la partie au droitd’édifices publics, école, mairie, salle polyvalente.À CLAIRY-SAULCHOIX sur la RD 182 et sur la RD 51 àREVELLES : l’implantation de deux systèmes de deux éclusesavec la signalisation horizontale et verticale adéquate instaurantune priorité de passage incitera les automobilistes à modérerleur vitesse en agglomération.AMIENS / ÉTOUVIEProlongement de la rue d’Alsace : L’aménagement d’uncheminement mixte piétons / vélos entre la rue d’Alsace et larue de Flandre, au Nord de l’école Brassens a été réalisé.Chemin, murs de soutènement, coursives autour de l’école,abattage et replantation d’arbres (platanes), plantes vivaces(Cf pages Espaces publics).Les Coursives : remise en état du dallagel’hôpital sud. À cette occasion, la création de ce giratoire a exigéle déplacement de la station de relevage des eaux usées.BOVELLESPlace du 8 mai 1945 (face à la Mairie et l’école) :travaux de sécurité,Traitement des eaux pluviales dans la commune : aménagementde bassins enterrés, et en dehors de la commune par desbassins et dispositifs de retenue.PISSYCentre-bourg : pourtour de la mare, de la mairie et de l’église,Rue du Moëllon : aménagement du trottoir côté habitation.AMIENS / SAINT-MAURICERue des Acacias et rue de la Falaise : sécuritéSAVEUSEPlace de l’église : Dans le cadre du traitement du centre-bourg, lacommunauté d’agglomération s’est attachée à réduire la largeurde chaussée et à élargir les bas-côtés qui, traités en contraste,ont renforcé cette invitation à réduire la vitesse de circulationincompatible avec la traversée d’un village. Le Conseil générala pris en charge les faiblesses structurelles de la chaussée.Rue de Dreuil entre rues Paul Cornet et Maurice Boidin :réfection de la chaussée.Le tableau blanc du savoirSALOUËLGiratoire Avenue du Campus pour limiter les files aux heuresde pointe, modification du carrefour entre l’avenue des Facultéset l’avenue du Golf en carrefour giratoire, et aménagement d’unepartie de la rue Albert Camus (Cf Pages Espaces publics).Amélioration des conditions de circulation par l’aménagementd’un giratoire au carrefour RD 1029/RD 405/VC pour garantir lafluidité de la circulation dans la perspective de l’accroissementdu trafic induit par le regroupement hospitalier sur le site deÀ l’école de Pissy, les enfants travaillent désormais sur un tableauinteractif pour apprendre de façon ludique et moderne.«Tous les enfants doivent avoir accès à l’informatique. C’est incontournable.Donc, on leur apprend à l’école», se réjouit JocelyneBrochard, première adjointe au maire de Pissy.En plus du TBI, l’école s’est dotée de quatre ordinateurs portables.Les équipements et les raccordements ont été réalisésen relation avec le syndicat mixte Somme Numérique.83


Amiens Métropole – Rapport d’activité 2010le logementDans le domaine de l’ANRU 2010 : Signaturede l’avenant à la convention de rénovation urbaine.quartier Etouvie :Réhabilitation du groupe scolaire Brassens/les Saules sur levillage des écoles se poursuit.Relogement des familles du bâtiment J, rue de Lorraineappartenant à la SIP continue.Deux inaugurations : les Saules en Avril 2010 et le squareludique Avenue de Bourgogne.Le travail de collaboration entre les différents services de l’État,de la ville et de la Métropole, du CSC, de la SIP et d’autres partenairesassociés, a favorisé le bon déroulement de l’opérationimplosion de la tour bleue le 29 juillet 2010.Une nouvelle gestionDe l’eau potable surl’ouest amiénoisBOVELLES, PISSY, GUIGNEMICOURT, CLAIRY-SAULCHOIX,REVELLES et CREUSE ont désormais intégré la gestion en régiedirecte par Amiens Métropole de l’eau potable. La communautéd’agglomération achète donc l’eau au Syndicat Intercommunald’Alimentation d’Eau Potable du Sud-Ouest Amiénois, qui possèdele captage situé sur le territoire de la commune de CREUSE.Une convention a ainsi été établie entre les deux structuresintercommunales (Cf Pages Environnement).LOGEMENTS SOCIAUX À SALEUXProjet de construction de 30 logements situés rue Ernest Cauvinà SALEUX. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise enœuvre du programme de Rénovation Urbaine d’Amiens Métropole(Avenant à la convention ANRU approuvé au CAM du 7juillet 2010).Typologie des logements :• Places de stationnement aérien• Certification Habitat et Environnement / label thermiqueTHPE 2005 (RT 2005 – 20 %)• 12 logements en RDC pour personnes handicapées.Le chantier de construction a été lancé au cours du 1 er trimestre2010 pour une durée de 14 mois.L’OPÉRATION DE CONSTRUCTIONDE LOGEMENTS SOCIAUX À SALEUXTrente nouveaux logements collectifs se construisentsur la commune dans un ensemble réparti entrois villas respectant l’esprit des maisons existantes.Au fond de l’impasse de la future rue des Violettes,les fondations sont déjà visibles sur l’ancien espacede l’imprimerie Nord Sud. Trois bâtiments orientésplein sud implantés en dégradé seront construits.Des lieux intimistes, pour une vie simple avec desespaces verts préservés, des emplacements de parkingpour tous décrit Olivier Brière, architecte dece projet .Un label Habitat et Environnement pourgarantir une très haute performance énergétique,et accueillir au printemps 2011 de nouveaux Saleusiens.84


Les Quatre COMMUNAUTÉSL’église de Pissy85


86Notes


Rapport d’activité <strong>amiens</strong> <strong>métropole</strong> 2010conception graphique : alisa nowak • crédit photos: L. Rousselin pour <strong>amiens</strong> <strong>métropole</strong>

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