— io —ULTIMHEATVIRTUAL MUSEUMDOCUMENTS.SERVICE DES HOPITAUX MILITAIRES, 1"> Division.INTENDANCEMILITAIRE.Procès-verbal conslatant la réception de onze calorifères destinés à chaufferle bâtiment situé sur le devant de l'Hôpital Militaire de Popincourt.L'an mil huit cent quarante-huit, aujourd'huidix-neuf décembre.Nous, Amédée SJartdlière, sous-intendant militaire chargé de la surveillanceadministrative des hôpitaux militaires de Paris, sur l'avis quinous a été donné par M. Ginestet, officier comptable de l'Hôpital militairede Popincourt, que onze calorifères, devant servir à chauffer lebâtiment situé sur le devant du dit Hôpital, venaient d'y être placés parles soins de MM. Robin et C", en vertu du marché passé le 27 septembre1848;Nous nous sommes rendus, accompagné de M. Lemoine, colonel, chefdu génie, et de M. Ginestet, officier comptable des hôpitaux militaires,à l'Hôpital militaire de Popincourt; et là, ayant trouvé M. Ledru, associéde MM. Hobin et C®, nous avons reconnu, par suite de l'examen auquelnous nous sommes livrés :1° Q ue la confection des calorifères ne laissait rien à désirer, et quele placement réunissait les clauses et conditions du marché;2° Qu'on doit conclure de l'expérience faite en notre présence, queles deux kilogrammes de houille par heure pour chaque calorifère nesont nécessaires que dans les temps froids de l'hiver; qu'on obtient lesquinze degrés demandés avec une quantité de combustible moindrequand la température extérieure est de cinq ou six degrés au-dessus dezéro, et que, par conséquent, les calorifères de la Compagnie Robin remplissentles clauses et conditions du marché.De tout ce qui précède, nous autorisons l'officier d'administration,comptable, à se charger en recette, dans son compte en nature et en valeur,du mobilier des onze calorifères de la Compagnie Robin, au prixconvenu par le marché, et d'en effectuer le paiement aux époques fixées.Du tout quoi nous avons dressé et clos le présent procès-verbal, lesjours, mois et an que dessus.Signé : MARTELL1ÉRE, LEMOINE, GINESTET.Pour copie conforme.L'officier d'administration, comptable, directeur deL'Hôpital de Popincourt,Signé : GINESTET.Monsieur LEDRU.Armentières (Nord), 16 Mars 1849.J'ai la satisfaction de vous annoncer que le calorifère Chaussenot, quevous avez monte dans ma brasserie pour le séchage des orges germées,remplit parfaitement le but pour lequel vous me l'avez conseillé.Depuis trois semaines qu'il fonctionne dans mon établissement, je l'ai
suivi avec soin, et je m'empresse de vous en exprimer toute ma satisfaction.Je puis, par son moyen sécher complètement dix-huit hectolitresd'orge à quatre germes en dix heures. L'orge est, par ce procédé, séchéeà blanc, sans roussi, et offre une odeur excellente. J'ai donc obtenu à lafois une grande rapidité dans l'opération, et un meilleur résultat que parle procédé du touraillage à feu nu.Je suis heureux, Monsieur, de vous en donner ici l'attestation formelle,et de vous en faire agréer mes remerciements.Signé : CIJVELLIER, brasseur.Monsieur H