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CHAUSSENOT calorifères 1860 - Ultimheat

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— 3oULTIMHEAT®— VIRTUAL MUSEUMles salles, les cellules et les corridors, une chaleur douce «i agréable elque l'air y est aussi pur qu'on peut le désirer dans une prison. 'Je vous avouerai franchement que je n'osais espérer une pareille réussite,je craignais surtout que les salles, où, comme vous le savez, se trouventforcément réunis un trop grand nombre d'hommes, vu la 'grandeurdu local, ne pussent pas être ventilées convenablement.Même pour ces salles, vous avez réalisé vos promesses, car lorsque laventilation est bien établie, c'est-à-dire que les appareils sont chauds il nereste presque plus d'odeur dans ces salles, où l'air se renouvelle incessamment,et où il est aussi pur que dans les cellules et les corridors.Je crois donc qu'on peut dire, en toute vérité, que jusqu'à ce jour votreopération a pleinement réussi.Quand on a vti, comme moi, pendant deux hivers, lp froid glacial quirégnait dans la prison, l'bumidité qui couvrait les parois intérieures, etdont étaient imprégnées les couvertures el les draps de lit, l'odeur nauséabondeet l'air méphitique que l'on retrouvait presque partout dans la prison,sur tous les points occupés par les détenus, et qu'on voit maintenantla chaleur douce et uniforme, quoique peu élevée, qui règne parloul;quand on retrouve un air aussi pur presque que celui qu'on respire dansles maisons bourgeoises, on ne peut s'empêcher de vous donner un certificatde parfaite réussite.Au reste, un fait qui prouve mieux encore ces heureux résultats, c'estla diminution du nombre des malades, et surtout le changement completdans les maladies régnantes.Durant les hivers de 1853 et 1854, la plupart des maladies consistaienten rhumatismes, grosseurs des articulations, scorbut, rhumes de poitrine,débililalion des forces, toutes maladies engendrées par l'humidité et lemauvais air.Durant cet hiver, ces genres de malaises ont presque entièrement disparu.Enfin, ces résultais sont obtenus avec moins de frais que je n'auraispensé, car au lieu de huit cents kilos de bois par jour, cbiflre indiqué dansvotre convenlion, je ne brûle que trois cents à quatre cents kilo», suivantque la température extérieure est plus ou moins froide et l'atmosphère plu*ou moins lourde.Donc, en résumé, vous nous avez donné de l'air pur et suffisammentchaud, dans soixante-dix cellules, onze salles et trois longs corridors, et vousavez assaini la prison, el tout cela avec une dépense moyenne de 4 fr. 50à 5 fr. 50 c. de combustible chaque jour : c'est un beau résultat dont jeprends la liberté de vous remercier au nom des détenus, qui bénissent l'inventeurde l'appareil; et do l'administration, qui, en déGnilive, sans uuetrop forte dépense journalière, soulage ces malheureux.Je suis heureux, en outre, de vous exprimer ma reconnaissance pourles rapports si agréables que j'ai eus tant avec vous qu'avec M. Lambert,voire intelligent monteur.Agréez l'assurance de ma parfaite considération.Albertville, 1" février 1855.Signé : Le Directeur, D'ESPINES.CHAUFFAGE DE LA CATHÉDRALE DE BALE.L'Industriel Alsacien, du 24 janvier 1856, s'exprime dans les termes suivantsau sujet du chauffage de la cathédrale de Bâle.

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