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Faites de la chanson Faites de la chanson

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Photos A. VaastL’Écho du Pas-<strong>de</strong>-Ca<strong>la</strong>is n o 75 – juin 2006 / 7Falloux, Guizot, Ferry…l’école se raconteOutreauP<strong>la</strong>nches <strong>de</strong>géographie ou <strong>de</strong>sciences naturellesaux murs, maximedu jour au tableaunoir, bancs et pupitresanciens, poêle au fond<strong>de</strong> <strong>la</strong> salle… La visite <strong>de</strong>l’école-musée d’Outreau,ouverte dans <strong>la</strong> maison <strong>de</strong>sassociations, s’apparenteà un voyage dans le temps.Son inspiratrice l’a voulue comme unhommage à tous ceux qui ont faitl’école telle qu’elle est aujourd’hui :gratuite, <strong>la</strong>ïque et obligatoire. Aupremier rang, celui qui a donné sonnom au musée : Jules Ferry, à ses côtésPaul Bert, Pauline Kergomard.Simone Van<strong>de</strong>ndriessche, ancienneconseillère pédagogique se défendd’être passéiste. « Je suis juste triste <strong>de</strong>voir tant <strong>de</strong> choses partir à <strong>la</strong> poubelleavec les réformes qui se succè<strong>de</strong>nt. »Au fil <strong>de</strong> rencontres, elle a récupérétoutes sortes d’objets ayant trait àl’école du XIX e siècle. « En milieu rural,les instituteurs étaient souvent lessecrétaires <strong>de</strong> mairie. C’est grâce à euxque toutes ces choses ont été conservées.Presque tout ce que nous avons icivient <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne. » Parmi sestrésors, un compendium <strong>de</strong> physiquechimiecontenant entre autres unemo<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> mammouth, <strong>de</strong>s squelettesd’animaux ou une noix <strong>de</strong> coco ramenée<strong>de</strong>s colonies par les marins. Un coinest même réservé à l’école maternelle,dont on n’a que peu <strong>de</strong> traces, où l’ontrouve notamment l’uniforme <strong>de</strong>sécoliers. À l’étage, un espace est consacréà l’école d’avant Ferry. Celle <strong>de</strong>Guizot et <strong>de</strong> Falloux. Celle <strong>de</strong>s châtimentscorporels aussi. Et partout, <strong>de</strong>svitrines renferment les livres d’époqueet <strong>la</strong> documentation propre aux instituteurs.Le musée n’est pas figé. Les cartes et lesp<strong>la</strong>nches affichées <strong>la</strong>issent régulièrementleur p<strong>la</strong>ce à d’autres. La collectionne cesse <strong>de</strong> s’enrichir, « à chaquevisite » affirme même SimoneVan<strong>de</strong>ndriessche. « Les gens font <strong>de</strong>sdons, ils <strong>la</strong>issent <strong>de</strong>s choses qui encombraientleur grenier mais qui, pour nous, ont beaucoup<strong>de</strong> valeur. » Petit à petit, <strong>la</strong> salle <strong>de</strong>c<strong>la</strong>sse se reconstitue. L’Association <strong>de</strong>s amis<strong>de</strong> l’école-musée Jules-Ferry a attiré quelquecent-cinquante adhérents en à peine six mois.Une équipe d’une douzaine <strong>de</strong> personnestravaille également sur un petit journa<strong>la</strong>ppelé Raconte nous l’école. Le musée estbien sûr ouvert en priorité aux écoliers. Unep<strong>la</strong>ge horaire leur est réservée tous les jeudis.Antoine VaastL’école-musée est située dans <strong>la</strong> maison<strong>de</strong>s Associations, rue Jean-Jaurès à Outreau ;elle est ouverte au public tous les mardis<strong>de</strong> 9 h à 12 h et <strong>de</strong> 14 h à 19 h ;le jeudi aux sco<strong>la</strong>ires et aux groupessur réservation <strong>de</strong>mandée uniquementle mardi au 06 87 94 55 71« Les entrées <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer »Le poisson, l’ingénieur et le cuisinier« Le poisson estun marché compliqué» avoue GuyFarrugia, le sauveurd’une entrepriseagroalimentaire, « Lesentrées <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer » endépôt <strong>de</strong> bi<strong>la</strong>n quand il <strong>la</strong>récupère en 1995 ! Pour s’ensortir, il suffisait <strong>de</strong> se souvenirque le poisson est un metsfacile à déguster quand il aété « transformé » par leshommes et les machines. Travail<strong>la</strong>ntd’abord avec les restaurants, les collectivitéslocales sous le signe du « traiteurfrais, cuit, sous vi<strong>de</strong> », Guy Farrugia s’attaqueen 1998 à <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> distribution.Il s’agit <strong>de</strong> donner au poisson l’allure <strong>de</strong>Wimillerillettes, <strong>de</strong> terrines, <strong>de</strong> mousselines…Pas <strong>de</strong> baguette magique mais unservice « recherche et développement »et les conseils <strong>de</strong> grands cuisiniers. Cesproduits haut <strong>de</strong> gamme, <strong>la</strong> charcuterie<strong>de</strong> <strong>la</strong> mer, ont rapi<strong>de</strong>ment séduit lesconsommateurs et les distributeurs.Imp<strong>la</strong>ntée sur <strong>la</strong> zone d’activité <strong>de</strong> <strong>la</strong>Trésorerie à Wimille, l’entreprisenaguère moribon<strong>de</strong> affiche aujourd’huitrois millions <strong>de</strong> chiffre d’affaires…que Guy Farrugia veut doublerdans les cinq ans ! Il a é<strong>la</strong>boré une stratégie<strong>de</strong> développement avec l’Aditec,Association pour le développement <strong>de</strong>l’innovation et <strong>de</strong> <strong>la</strong> technologie. « Lesentrées <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer » sont <strong>la</strong> cerise sur legâteau <strong>de</strong> l’agroalimentaire boulonnais.

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