Exposition Amaranth EHRENHALT (16 octobre > 20 ... - Bagneux

mmuniquédepresse.communiquédepresse. communiq« au rythme des saisons …Amaranth Ehrenhalt, artiste américaine de grande notoriété, vit et peint à Bagneux, sa villed’adoption depuis les années 60. Autant exposition qu’hommage à cette présenceprestigieuse, une quarantaine d’œuvres sera présentée à la Maison des arts et au théâtreVictor Hugo du 16 octobre au 20 décembre 2007.Plutôt qu’une rétrospective, cette sélection d’œuvres d’une grande diversité fait écho à unedémarche artistique singulière où sont à l’œuvre, selon la critique d’art Béatrice Comte,« une impétueuse vitalité et une énergie irradiante ». Prolifique et généreuse, Amaranth seplaît à passer avec la même aisance d’une technique à l’autre : acrylique sur toile, huile surtoile, gouache, gravure, monotype sur papier, céramique, tapisserie, mural, etc…,Vivante, volontiers exubérante, cette œuvre est une ronde ininterrompue où s’enchaînent lerythme des saisons, les sept jours de la semaines, les heures de la journée, les instantsheureux, le bonheur des sonorités découvertes dans les langages les plus familiers commeles plus exotiques. L’œuvre d’Amaranth se réjouit de révéler par un savant plaisir de peindreles plaisirs cueillis comme au hasard de rencontres furtives avec les êtres et les choses.Ainsi tout devient prétexte à faire chanter les couleurs, à orchestrer d’inextricables réseauxoù les lignes s’enchevêtrent, virevoltent et se superposent voluptueusement. A cette fête dela peinture sont conviés toutes sortes de motifs empruntés à la vie des formes telle qu’ellese manifeste d’un bout à l’autre de la planète et qu’Amaranth croise lors de ses voyagesréels où imaginaires.A l’affût du quotidien, l’art de peindre s’apparente ici à l’art du jardin quand il s’agit moinsd’asservir la nature que de lui permettre de s’exprimer et d’en exalter la liberté créatrice.C’est ainsi que, depuis les années 1990, « les jardins en mouvements » de Gilles Clémentfont la part belle aux herbes folles. De même la peinture en mouvement d’ Amaranth donneà voir, en toute liberté, la courbe du temps qui passe et les audaces de la lumière, et celadans une peinture qui se renouvelle sans cesse, sans rupture apparente, portée par unindomptable flux vital.Sans dessins préparatoires, avec une rapidité d’exécution qui ne supporte aucun repentir,Amaranth laisse aller son instinct loin de tout à priori conceptuel, pour saisir au vold’insaisissables sensations et de furtives vibrations . Autant d’émotions fragiles, subtiles etdécisives qui envahissent des compositions ouvertes sur de grands formats spectaculairesou de petits formats intimistes, comme sur de vastes polyptyques.Une leçon retenue des peintres impressionnistes découverts à la Fondation Barnes et aumusée de Philadelphie au cours des années d’apprentissage que vient enrichir le partagede toutes les grandes révolutions picturales contemporaines telles que l’expressionnismeabstrait américain de Jackson Pollock et Joan Mitchell, jusqu’à l’abstraction lyrique française,où le color field et le land art. Ainsi s’est forgée la singularité picturale d’Amaranth où sedonne à voir un monde visuel heureux, en perpétuel renouveau, où tout bouge, et surtoutle regard quand, pour son bonheur, tout l’égare, loin des sentiers battus ».Nathalie C. de Becoaisondesartsdebagneux15avenuealbertpetit92220bagneuxmaisondesartsdebagneux15avenu