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MEP N°32 - Les Lilas

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Vivre ensembleLe maire interpellele Président deFrance TélécomLe maire a été sollicité par denombreux <strong>Lilas</strong>iens victimesde problèmes à répétition,et de deux grosses coupuresles privant de téléphone, d’Internetet de l’ADSL. Par courrier,il a protesté auprès deFrance Télécom et demandéà cette entreprise de fairepreuve de davantage d’efficacitédans la maintenanceet d’informer ses abonnésen cas de problèmes, considérantqu’une telle carencede communication n’est pasadmissible.Opérationanti-cadenasLa Ville lance une campagned’élimination des chaînes,antivols et cadenas accrochéssans justification aumobilier urbain. Ce type decomportement est malheureusementde plus en plusfréquent sur les lieux où lestationnement est interdit(barrières près du métro,des écoles…). En cas deproblème, la ville engageraune procédure pour occupationdu domaine publicet de stationnement gênant.Carte de vœuxélectroniqueComme chaque année, laville a mis en ligne sa carte devoeux animée et sonorisée.Vous pouvez l’envoyer par e-mail à vos connaissances !www.ville-leslilas.frDevoir de mémoireDes lycéens de Paul-Robert se sont rendus à AuschwitzLe 24 novembre, deux classes de Terminale du lycée Paul-Robert se sont rendues àAuschwitz et Birkenau, camps d’extermination situés en Pologne. Paroles d’élèves.Encadrés par deux professeurs,des élèves de Terminales L et ESdu lycée Paul-Robert ont visitéles camps de concentration etd’extermination de Birkenau etd’Auschwitz. Leurs professeursd’histoire, Mmes Sempiana etGuittonneau, ont présenté unprojet au Conseil régional et lesdeux classes ont été sélectionnées.<strong>Les</strong> élèves, âgés de 17 et18ans, ont alors écrit leurs motivationset 24 d’entre eux sontpartis. Ils se sont envolés jusqu’àCracovie, puis ont pris un carjusqu’à Auschwitz.Accompagnés par Mme Lévy,survivante d’Auschwitz, parleurs professeurs et le Proviseur,Mme Lebreton, les élèvesont ainsi été plongés dans laréalité de la Shoah. À leur retour,ils ont réalisé un panneauretraçant ce qu’ils ont vécusur place avec photos, texteset poèmes. Ce travail a étéremis au Mémorial de la Shoahet sera exposé au Conseilrégional, tous deux partenairesfinanciers. Ils racontent.Lisa, 18 ans« Je me suis lancée dans cetteaventure pour accomplir undevoir de mémoire. On nous atoujours parlé de la Shoah lorsde nos cours d’histoire, nousDe gauche à droite : lesélèves avec un guidepolonais. Mme Levy,survivante d’Auschwitz.<strong>Les</strong> élèves devant lesphotos des déportés.avons même rencontré undéporté. C’était pour moi l’ultimedevoir de mémoire. Et jene regrette pas.»Max, 17 ans« Nous avons étudié la SecondeGuerre mondiale en troisièmeet en terminale. Je voulais voirde mes propres yeux. »Mélodie, 17 ans« J’avais en même temps peurde ressentir et peur de ne pasêtre capable de ressentir cequi s’est passé, de faire un rejeten bloc. Quand c’est trop fort,on se ferme. J’avais déjà visitéun camp, et là, j’étais moinsdans l’émotion et plus dans laréflexion. »Julie, 17 ans« Quand on est arrivé, j’ai étéchoquée par les habitationsautour du site. C’est au milieud’une grande plaine déserte, ilfaisait froid. L’entrée avec la voiede chemin de fer m’a paru pluspetite que je ne l’avais imaginée.C’était glauque, lugubre. »Max, 17 ans« Il y a des barbelés partout,des miradors. <strong>Les</strong> baraquementssont toujours là, avec les lits,pourris, où l’on entassait lesprisonniers, les latrines, desvestiges de chambres à gaz,avec les salles où les prisonniersse déshabillaient et étaient gazés,les fours crématoires… Lamachine de la mort dans touteson horreur, industrielle, affreuse.Il y a également de nombreusessalles d’exposition. Dans lesvitrines, des chaussures, desjouets d’enfants, des lunettes,des casseroles, des valises… »Myriam, 17 ans« Nous avons eu la chanced’avoir avec nous une déportée,Madame Lévy, raflée en juin1944. Nous avons refait lechemin qu’elle avait parcouru,jusqu’à son baraquement etau four crématoire. C’étaitconcret, c’est sa vie qu’elle nousracontait. Elle nous a parlé del’odeur qui régnait à l’époque,l’odeur des corps brûlés. »Lisa, 18 ans« C’est important car il n’y aplus beaucoup de déportés.C’est nous qui allons devoirtransmettre, expliquer à nosenfants ce qui s’est passé etqui ne doit plus se reproduire. »8 Infos <strong>Lilas</strong>

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