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Communiqué de presse Van Dyck graveur > pdf - Musée du Louvre

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<strong>Communiqué</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong>Présentation<strong>du</strong> département<strong>de</strong>s Arts graphiques7 février –5 mai 2008<strong>Musée</strong> <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong>,aile Sully, 2 e étagesalles 20 à 23Antoine van <strong>Dyck</strong> (1599-1641), AutoportraitEau-forte, épreuve <strong>du</strong> premier étatParis, musée <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong>, collection Edmond <strong>de</strong>Rothschild, inv. 2527LR© 2007 <strong>Musée</strong> <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong> / Angèle DequierCette exposition a été réalisé grâceau mécénat <strong>de</strong> Konica Minolta<strong>Van</strong> <strong>Dyck</strong> <strong>graveur</strong>l’art <strong>du</strong> portraitLe Cabinet <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins, la Chalcographie et la collectionEdmond <strong>de</strong> Rothschild <strong>du</strong> musée <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong>, réunissent unensemble exceptionnel d’œuvres qui constituent une <strong>de</strong>s plusbelles séries <strong>de</strong> portraits gravés <strong>de</strong> la main d’un peintre :l’Iconographie d’Antoine van <strong>Dyck</strong>.En dévoilant <strong>de</strong>s épreuves <strong>de</strong> premier tirage, certains <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ssins préparatoires et <strong>de</strong>s cuivres à l’origine <strong>de</strong>l’Iconographie, cette exposition apporte un éclairage inéditsur la genèse et l’évolution <strong>de</strong> cette œuvre singulière.Un goût prononcé pour le portrait et l’estampeL’exposition permettra <strong>de</strong> retracer la relation privilégiée que<strong>Van</strong> <strong>Dyck</strong> a entretenu avec l’art <strong>de</strong> l’estampe, dès sonapprentissage dans l’atelier <strong>de</strong> Rubens (1610-1614). Alors âgé<strong>de</strong> 11 ans, il participe déjà à la transposition <strong>de</strong>s chefs d’œuvre<strong>de</strong> son maître dans le cuivre. Des <strong>de</strong>ssins <strong>de</strong> <strong>Van</strong> <strong>Dyck</strong>, corrigéspar Rubens, seront ainsi mis en relation avec les proprescorrections que <strong>Van</strong> <strong>Dyck</strong> adressera ultérieurement à sesassistants – Vosterman le Jeune et Paul Pontius – en rehaussant<strong>de</strong> lavis ou en surlignant <strong>de</strong> pierre noire leur travail.À la suite <strong>de</strong> ce premier contact avec la gravure, il <strong>de</strong>vientpeintre indépendant en 1615 et est reçu maître en 1618 dans laGuil<strong>de</strong> <strong>de</strong> Saint-Luc d'Anvers. Il part en Italie en 1622 où ilétudie pendant six ans les maîtres italiens, notamment le Titienet Véronèse, et y amorce sa carrière <strong>de</strong> portraitiste. Deux chefsd’œuvrequi viendront clore le parcours <strong>de</strong> l’exposition reflètentsa conception toute italienne <strong>de</strong> la gravure à l’eau-forte : l’EcceHomo dont le <strong>Louvre</strong> conserve le cuivre et <strong>de</strong>ux beaux tirages,ainsi que Le Titien et sa maîtresse dont la collection Edmond <strong>de</strong>Rothschild conserve l’unique épreuve <strong>du</strong> premier état annoté <strong>de</strong>la main <strong>de</strong> <strong>Van</strong> <strong>Dyck</strong> à l’encre brune. Traitées d’une manièrelibre, elles révèlent, par leur inachèvement caractéristique,l’héritage romain <strong>du</strong> séjour <strong>de</strong> <strong>Van</strong> <strong>Dyck</strong> en Italie.De retour à Anvers, il reçoit d'importantes comman<strong>de</strong>sreligieuses et <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> 1628 à 1629 le peintre <strong>de</strong> la cour <strong>de</strong>l'archi<strong>du</strong>chesse Isabelle. En 1632, il part pour Londres à la<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Charles I er d'Angleterre qui l’anoblit et en fait sonpeintre attitré. Il réalise alors <strong>de</strong> nombreux portraits <strong>du</strong> roi et <strong>de</strong>sa famille, mais également <strong>de</strong> la cour, <strong>de</strong> lui-même et <strong>de</strong> sapropre famille. Antoine van <strong>Dyck</strong> est inhumé en 1641 à lacathédrale Saint-Paul <strong>de</strong> Londres.Commissaire <strong>de</strong> l’exposition :Pascal Torres-Guardiola, conservateur <strong>de</strong> la collection Edmond<strong>de</strong> Rothschild et <strong>de</strong> la Chalcographie <strong>du</strong> musée <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong>.Direction <strong>de</strong> la communication etContact <strong>presse</strong><strong>de</strong> la promotionCharlotte LacombeAggy Lerolle T : 01 40 20 53 14 / Fax : 84 52aggy.lerolle@louvre.frcharlotte.lacombe@louvre.fr1


Antoine van <strong>Dyck</strong>, achevé par Lucas VorstermanEcce Homo dit Le Christ au roseauEau-forte et burin sur cuivre désaciéréParis, chalcographie <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong>, inv. 641© 2007 <strong>Musée</strong> <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong> / Angèle DequierAntoine van <strong>Dyck</strong>, Le Titien et sa maîtresseEau-forte, épreuve <strong>du</strong> premier étatParis, musée <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong>, collection Edmond<strong>de</strong> Rothschild, inv. 2546LR© 2007 <strong>Musée</strong> <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong> / Angèle DequierInformations pratiquesHoraires : tous les jours, sauf lemardi, <strong>de</strong> 9h à 18 h, les mercrediet vendredi jusqu’à 22h.Tarifs : accès avec le billet d’entréeau musée : 9 € ; 6 € après 18heures les mercredi et vendredi.Accès libre pour les moins <strong>de</strong> 18ans, les chômeurs, les adhérents<strong>de</strong>s cartes <strong>Louvre</strong> jeunes, <strong>Louvre</strong>professionnels, <strong>Louvre</strong>enseignants, <strong>Louvre</strong> étudiantspartenaires et Amis <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong>.Renseignements01 40 20 53 17 / www.louvre.frAuditorium <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong>Informations : 01 40 20 55 55Réservations : 01 40 20 55 00Genèse <strong>de</strong> l’IconographieLa première mention <strong>de</strong> l’Iconographie remonte au 11 mars1632. Constantin Huygens remercie <strong>Van</strong> <strong>Dyck</strong> <strong>de</strong> son portraitgravé par Pontius, d’après l’œuvre autographe <strong>du</strong> maître. Ilexistait donc, dès mars 1632, un ensemble conséquent <strong>de</strong>portraits gravés d’hommes illustres, contemporains <strong>du</strong> peintre<strong>graveur</strong>.De fait, l’ouvrage qui circulait <strong>de</strong>puis quelques moisétait communément intitulé : « livre contenant <strong>de</strong>s portraitsd’hommes célèbres par Antoine van <strong>Dyck</strong> ». Le titred’Iconographie ne lui fut donné qu’à l’occasion d’une rééditiontardive au XVIII e siècle.La première édition <strong>du</strong> recueil revient à l’anversois Martin <strong>Van</strong><strong>de</strong>n En<strong>de</strong>n. Elle était constituée <strong>de</strong> quatre-vingts portraitsdivisés en trois livres : les Princes, les Hommes d’Etat et lesSavants, les Artistes et Amateurs. Au moment même où se meten place la réalisation <strong>de</strong> ce projet éditorial, <strong>Van</strong> <strong>Dyck</strong> réaliseune série d’eaux-fortes (parmi lesquelles son célèbreAutoportrait) qui n’y seront incluses que <strong>de</strong> façon posthume,dans l’édition <strong>de</strong> Gillis Hendricx en 1645-1646.En dépit <strong>du</strong> succès éditorial qu’a connu l’Iconographie, les centvingt quatre cuivres, acquis par la Deuxième République pour lecompte <strong>du</strong> musée <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong>, ont conservé tout leur éclat et leursouplesse. Un cuivre aussi tendre ne se fabriquant plus <strong>de</strong>puis leXIX e siècle, certaines plaques seront exposées recto-verso afinque le public puisse en apprécier la qualité.Un art <strong>du</strong> portrait gravéL’art <strong>du</strong> portrait dont fait preuve <strong>Van</strong> <strong>Dyck</strong> en peinturetransparaît dans toute son acuité lorsque, transposé en gravure, ildonne naissance à l’Iconographie. Conçu par son auteur commeune pérennisation <strong>de</strong> ses œuvres, ce recueil <strong>de</strong> portraits gravéstémoigne d’une conception exigeante <strong>de</strong> l’estampe propre à <strong>Van</strong><strong>Dyck</strong>.Ainsi, il manifesta un véritable souci d’uniformisation <strong>de</strong> lareprésentation gravée <strong>de</strong> ses portraits, comme l’atteste lesgrisailles préparatoires aux estampes exécutées par ses <strong>graveur</strong>s.Seules ses eaux-fortes, qui à l’origine n’avaient pas vocation àêtre intégrées à l’Iconographie, témoignent <strong>de</strong> ce traitd’inspiration singulière où prime la spontanéité.Incarnation <strong>de</strong> celle-ci, l’Autoportrait compte parmi lesestampes les plus connues <strong>de</strong> <strong>Van</strong> <strong>Dyck</strong>. Trois œuvres – lecuivre, le premier état et le <strong>de</strong>rnier état (frontispice <strong>de</strong> l’édition<strong>de</strong> 1645) – feront partie <strong>de</strong> l’exposition. Il sera ainsi possible <strong>de</strong>saisir la manière dont va naître, <strong>du</strong> coup <strong>de</strong> génie spontané <strong>de</strong>l’autoportrait gravé, un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> représentation <strong>de</strong> l’hommecélèbre comme sujet vivant, unique et singulier qui influenceratout l’académisme <strong>du</strong> XVII e et XVIII e siècles.Autour <strong>de</strong> l’expositionPublication<strong>Van</strong> <strong>Dyck</strong> <strong>graveur</strong>. L’art <strong>du</strong> portrait <strong>de</strong> Pascal Torres-Guardiola,coédition musée <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong> Éditions / Le Passage, 160 p., 28 €.À l’auditorium <strong>du</strong> musée <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong>L’Œuvre en scène le mercredi 23 janvier à 12h30L’Autoportrait <strong>de</strong> <strong>Van</strong> <strong>Dyck</strong> : la naissance d’une estampe, lafortune d’un genre par Pascal Torres-Guardiola, musée <strong>du</strong> <strong>Louvre</strong>.2

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