PDF - 2.09 Mo - edytem - Université de Savoie

XAVIER BERNIERLes cols routiers dans la traversée des montagnes françaises - Contribution à une définition...Figure 2 - Les cols routiers et les zones de montagne en France, d’après Catalogue Chauvot [BIBES, 2002]et travaux M. LIAUDON (inédits). Limites des zones de montagne d’après la Loi Montagne de 1985 (loi 85-30 du 9-1-1985).du Beaujolais, du Lyonnais ou encore à plus grandeéchelle la Sainte-Victoire, la Sainte-Baume ou l’Estérel.A l’exception de la plaine d’Aléria et de la partie la plusélevée en altitude, la Corse est densément couverte. Etsi les vallées du Rhône et du Rhin apparaissent ici clai-rement en négatif 6 , c’est bien sûr pour mieux signalerleur attractivité et le développement historique des relationsà travers les espaces montagnards environnants. Ace stade, au moins deux « anomalies » semblent devoirattirer l’attention. Le très faible marquage du Morvandoit peut-être à la faible emprise spatiale du massifet surtout aux grandes routes commerciales qui ontsu très tôt le contourner. Dans les Alpes, une logiqueoriginale apparait : les fortes densités de la zone externerenvoient à une logique d’accès tandis que la plus faiblereprésentation de la partie interne s’explique par l’altitudeplus élevée, avec une concentration de cols deplus de 2 000 m [BERNIER, à par. 2004], par la présenceimportante de tunnels et surtout par la concentrationspatiale progressive des flux qui en résulte.6On notera en particulier dans cette logique la dissymétrie entre les parties occidentale et septentrionale du Massif Central et lesparties orientale et méridionale avec une très forte densité de cols routiers à l’est et au sud.Collection EDYTEM - Cahiers de Géographie - n°2 - 2004 95