PDF - 2.09 Mo - edytem - Université de Savoie

Traverser les montagnesFigure 3 - Le système - col dans la traversée des montagnes françaises.Les cols routiers sont aussi le théâtre d’autresactivités qui nécessitent des équipements plus oumoins lourds [BERNIER, à par. 2004]. Il s’agit parfoisde constructions touristiques « légères »qui se résument à un ou deux bancs, unparking sommaire, des panneaux informatifspour les randonnées. L’existencede maisons-portes témoigne, quant àelle, de la présence ou des limites deparcs nationaux (au col du Lautaretpour les Ecrins) ou de parcs naturels régionaux (auxcols de l’Izoard et d’Agnel pour le parc naturel régionaldu Queyras). Points de fixation pour une fréquentationtouristique ou lieux d’expérimentation en altitude, les98Coléquipé.cols routiers abritent dans quelques cas de véritableslaboratoires scientifiques dont les jardins botaniquessont une expression aboutie : ainsi ceux du Petit Saint-Bernard (« Chanousia ») [JANIN, 1978], du Mont-Cenis,du Lautaret et même du Tourmalet (où il est localisé audépart de l’ascension côté Barèges et non au col luimême).Au col des Montets déjà cité, la présence dela réserve naturelle des Aiguilles Rouges est prolongéeen quelque sorte par un chalet laboratoire et un sentierécologique ouverts au public.Les infrastructures d’accueil (hébergement ourestauration, magasin de souvenirs) témoignent danscertains cas d’un stationnement touristique durable surplace. Certaines stations de ski n’hésitent d’ailleurs pas