Copie de DocOb_Chiers_FINAL

L’amplitude thermique est de l’ordre de 16,3°C. La température moyenne annuelle est de 8,49°Cavec des minima en janvier (0,3°C) et des maxima en juillet (16,6°C). Les intersaisons sont trèspeu marquées. Les gelées peuvent persister jusqu’au mois d’avril.L’effet océanique a une incidence importante sur la pluviométrie qu’accroît encore l’inclinaison duplateau lorrain. La moyenne annuelle est ainsi de 977 mm à Longuyon contre 712 mm à Nancy. Larépartition des pluies est relativement homogène sur l’année et aucun déficit n’est notable en été.Le développement de la végétation est donc assez favorisé.Les vents dominants sur le plateau du Pays Haut sont majoritairement orientés sud-ouest et est.Ce qui implique, du fait des orientations majoritairement ouest et sud des pelouses, que celles-cisont soumises régulièrement aux effets du vent.8B.1.2Géologie – GéomorphologieLes pelouses calcaires des vallées de la Chiers et de l’Othain se situent dans la partie la plusseptentrionale de la Lorraine française, presque sur le rebord du massif ardennais. Les coteauxcorrespondent à la partie septentrionale des côtes de Moselle. La situation géologique est datéedu Bajocien (Maubeuge, 1968). La roche sous-jacente est, soit un calcaire à polypieds(Velosnes, Villécloye), soit un calcaire oolithique (Charency-Vezin).Concernant les pelouses situées sur la colline de la Ramonette (Velosnes et Othe), il est importantde prendre en considération l’histoire du site. En effet, l’occupation humaine s’est notammenttraduite, au XX e siècle, par la construction d’un fort de la ligne Maginot. Des structures artificiellesliés à la mise en place de cet ouvrage sont apparus sur le site : des blocs de béton affleurent àcertains endroits laissant apparaître une végétation particulière et des tiges d’acier (« queue decochon ») qui peuvent limiter l’utilisation des engins mécaniques de gestion. Quelques chiffrestémoignent de l’ampleur des travaux : 65 842 m 3 de terrassements à ciel ouvert, 34 387 m 3 deterrassements souterrains, 99,5 m de puits et 912,72 m de galeries, soit 21 987 m 3 de béton.Concernant la pelouse de Charency-Vezin, une petite carrière a été exploitée en partie est ducoteau. Elle n’est plus en activité aujourd’hui.La forêt communale de Han-lès-Juvigny et la forêt domaniale de Juvigny sont assises enmajorité sur le Bathonien supérieur (dalle d’Etain et marnes à Rhynconelles). Les fonds devallons situés sur la partie ouest de la forêt domaniale de Juvigny, en limite du site Natura 2000,sont également concernés par le Bathonien inférieur (caillasses à Anabacia) et les Oolithes deDoncourt du Bajocien supérieur. C’est à ce niveau que surgissent les nombreux suintements etsources, dont la Fontaine Bibo (ou Bibeau ou encore Fontaine des chasseurs), qui déterminentles habitats humides si particuliers de la forêt domaniale de Juvigny.Conservatoire des Sites LorrainsDocument d’Objectifs des vallées de la Chiers et de l’Othain - Site FR4100155