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Journal communal - Hiver 2008 - Offwiller

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la communeAujourd’hui, il ne reste plus beaucoup de ce vignoble.Une parcelle par ci et par là, plus ou moins bienentretenue, exception faite des vignes de M. JeanVoegele et quelques autres encore qui les soignentavec amour et passion. Le cépage produisait unebonne qualité de vin de table, relative à l’époque.D’ailleurs c’était la seule boisson de table à l’époqueou lors d’une réunion d’amis. Pour augmenter leurquantité de vin certains viticulteurs procédaient aussià un deuxième pressage, imbibant préalablement lemarc dans de l’eau. Mais c’était un vin assez médiocre.Avec la moût de raisin, on y rajoutait également dujus de pomme et du sucre pour augmenter le tauxd’alcool.En fin d’après-midi, on rentraitau village et la récoltepassait, si c’était pas troptard, tout de suite au broyageet au pressoir. Le broyage sefaisait manuellement dans lahotte avec le pilon (Stengelund Stösser). Quelques-unspossédaient déjà des moulinsmanuels à broyer le raisin.Le pilon à raisinsLa journée était laborieuse mais le travail collectiffaisait plaisir surtout quand il faisait beau temps.Après le travail, le soir, c’était encore le casse-croûtepour tout le monde et même le dîner dans certainesfamilles (Hàsepfaffer).Vers Noël, le vin était purifié et anobli pour laconsommation. Certains vantaient aussi leur qualitéen le faisant déguster aux autres. La concurrenceétait alors proclamée. Mais le travail des viticulteurss’échelonnait tout au long de l’année. A la sortiede l’hiver : tailler, redresser les ceps, tendre les fils,cintrage et fixation des tiges (ànhefte), piocher,enlever les mauvaises herbes, débranchage,traitement contre les maladies de vignes etc...Au printemps : le binage entre les lignes de vigneavec attelage d’une vache ou d’un cheval, qui devaitmarcher droit, était délicat pour ne pas risquerd’arracher les jeunes pousses. Lors du piochage, laterre accumulée en bas a dû être remontée ensuiteavec un seau en haut du couloir.Le Raabhiesel était là comme abri pour les vigneronsen cas d’un orage ou d’intempéries. Il existe encoreau Rebberg. A signaler aussi que chaque vigneron adû déclarer à la mairie la quantité de vin produite parson vignoble, sinon il n’avait pas le droit de distiller lemarc de raisin en eau de vie.Les temps ont bien changé. L’ambiance d’uneépoque vigneronne est bien révolue. Il est plus faciled’acheter aujourd’hui son vin dans le commerce. Il yen a pour tous les goûts.Es guelt !Albert FISCHBACHLes vendangeursen actionS’RaabhieselLe Rebberg avec Raabhiesel11

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