popoblad decembre/janvier/fevrier/mars - Cercle Polytechnic

LE KRABAMBOULI CANTUSVous connaissez le Krabambouli cantus ? Moi jusqu’à peu non. J’étais pourainsi dire puceau de ce cantus unique en son genre. Mal m’en a pris, c’estune expérience unique et je crois que tous ceux qui y ont déjà été serontd’accord avec moi.Avant d’entrer plus dans les détails de ce dépucelage, remettons quelquespoints au clair. Tout le monde connait le chant Krabambouli dont le premiercouplet a été chanté en cœur par Moga, Fougère, Chekou et Débris dans unedes sombres caves de ce pub irlandais de Varsovie. En effet le Boschke quin’arrivait pas à chanter Fanchon avait alors mis les francophones (quiscandaient « Dismissed, dismissed, dismissed ! ») au défi de chanter ceterrible chant. Il va s’en dire qu’il s’est pris un afond dans le gosier. Mais jem’égare. Je disais donc que tout le monde connaissait cette chanson, qui nemanque pas de nous enjailler à chaque cantus. Cependant combien d’entrenous en ont déjà goûté ? Parce que (oui, oui les néos qui ont déjà toutoublié), le Krabambouli se boit ! C’est même pas dégueulasse du tout pour nepas dire carrément délicieux. Le nom Krabambouli vient du mot du vieuxhaut-allemand : Kranawitu ou chranawita qui signifie génévrier. On ditKrabambula en anglais et Krabambuli en allemand. Cette boisson est unmélange de divers alcool et de vin chaud. De nombreuses recettes existent etse différencient selon leur origine. La Biélorussie en a même fait sa boissonnationale. Le point culture étant fait, nous pouvons nous pencher sur le pointguindaille.Je disais donc que j’allais à mon premier Krabambouli cantus. Après en avoirentendu parler maintes et maintes fois à chacune de mes années, nous noussommes motivés avec Fougère, Trigaux, Regi et le bon vieux Snyers (qui estredevenu un sale BLLLLLLLL-T-U-U-U-U-U-U-T) à aller représenter le GlorieuxCercle Polytechnic dans ce coin-là de Bruxelles. Comme d’habitude, nous