16allée <strong>de</strong>s passionsLes doyens<strong>de</strong> la communesont voyageurset investisComme chaque année, la Semaine bleue apermis <strong>de</strong> fêter les doyens <strong>de</strong> la commune.Ils étaient trois cette fois-ci à être sur le <strong>de</strong>vant<strong>de</strong> la scène du Météore, trois personnes auxparcours bien différents, mais trois personnesportées par leur curiosité et leur générosité,preuve peut-être que la vitalité passe parces <strong>de</strong>ux qualités !Cécile BaudNée en 1921 à Genève.Elle passe une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> sajeunesse à Evian, avant <strong>de</strong> venir s’installerà <strong>Meythet</strong> en 1955. 10 ans plus tôt, ellea épousé Robert, avec qui elle aura 6enfants. Après avoir travaillé 12 ans dansune usine <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> chaussures,Cécile s’occupe <strong>de</strong> ses enfants encorejeunes, et enfourche son vélo pour s’engagerdans plusieurs associations. Active auniveau <strong>de</strong> la paroisse, elle s’investitégalement à la Société Saint-Vincent <strong>de</strong>Paul, au Club <strong>de</strong>s Aînés. Toujours bonpied bon œil, elle est encore présentechaque semaine à la permanence <strong>de</strong>la banque alimentaire pour remettre <strong>de</strong>scolis à <strong>de</strong>s personnes en gran<strong>de</strong> difficulté.Cécile Baud a obtenu : la médaille <strong>de</strong>la reconnaissance du diocèse et <strong>de</strong> laSociété Saint-Vincent <strong>de</strong> Paul, la médailled’argent <strong>de</strong> la famille française, la médaille<strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Meythet</strong>.Guy BélinguierNé en Algérie en 1924 au sein d’unefamille nombreuse, puisque le foyercomptait 11 enfants !La guerre qui arrive va priver Guy d’étu<strong>de</strong>s,trois <strong>de</strong> ses frères sont mobilisés, lui doitai<strong>de</strong>r son père en tant que maréchalferrant. Puis à son tour, il est enrôlé dansl’armée et part en Tunisie…Il effectue ensuite plusieurs missions,Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, HauteVolta. C’est dans ce pays qu’il passe sonbrevet élémentaire à l’âge <strong>de</strong> 25 ans…C’est la même année qu’il épouse sa« Toinette ». Arbitre <strong>de</strong> football, il tombeamoureux d’Annecy à l’occasion d’unmatch, et obtient sa mutation en Haute-Savoie quand les événements d’Algériese précipitent. La construction <strong>de</strong>s chalets<strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Calvi lui permet <strong>de</strong> s’installerà <strong>Meythet</strong>, qu’il n’a plus quitté. Il <strong>de</strong>vientconseiller municipal et le reste… 18 ans.Depuis qu’a sonné l’heure <strong>de</strong> la retraite,il s’investit comme secrétaire et comptable<strong>de</strong>s Anciens combattants <strong>de</strong> 39-45, ai<strong>de</strong>sa femme à la Société Saint-Vincent <strong>de</strong>Paul, participe à la « Mémoire <strong>de</strong> <strong>Meythet</strong> »comme auteur et comme acteur…Guy Bélinguier a obtenu la Croix duCombattant, le citation à l’Ordre <strong>de</strong>srégiments, la Croix d’Outre mer, la Croixdu Mérite Agricole, la Médaille d’OrJeunesse et Sport.Alichan YusifNé en Georgie en 1923, 3 ème d’une famille<strong>de</strong> 7 enfants.Après avoir travaillé comme agriculteurauprès <strong>de</strong> ses parents éleveurs <strong>de</strong> bœufset <strong>de</strong> chevaux, sa vie est bouleverséepar la guerre. Enrôlé dans l’armée russe,puis fait prisonnier en Allemagne, il part<strong>de</strong>ux ans au Danemark en tant queréfugié politique. C’est en 1948 qu’il arriveen France à Valenciennes, où il travailledans la métallurgie en équipe, occupantpar ailleurs un second job <strong>de</strong> livreur <strong>de</strong>charbon. Sans compter qu’on le solliciteaussi comme interprète, puisqu’il parlegéorgien, russe, allemand et polonais…Avec Liliane qu’il a rencontrée àValenciennes, il fon<strong>de</strong> une très gran<strong>de</strong>famille. En 1992, Alichan est parti surles traces <strong>de</strong> sa famille, qu’il a retrouvéeen Crimée.Vivre <strong>Meythet</strong> #36 - LE MAGAZINE DE VOTRE VILLE
allée <strong>de</strong>s passions 17O<strong>de</strong>tte DuboisUne vie et une histoireentre <strong>Meythet</strong> et MounkuyJérémyPancrasLes habitants du petit village <strong>de</strong> Mounkuy au Burkina Fasso l’appelaient « MamanO<strong>de</strong>tte », lui offrant ainsi la plus belle <strong>de</strong>s reconnaissances et le meilleur <strong>de</strong> leurconfiance. O<strong>de</strong>tte Dubois était considérée et appréciée par la population commeune habitante <strong>de</strong> Mounkuy à part entière. Sans doute parce que la fondatrice<strong>de</strong> l’association « Solidarité <strong>Meythet</strong> Mounkuy » dans les années 80 a toujoursancré son engagement dans les valeurs du respect <strong>de</strong> la différence et <strong>de</strong>l’accompagnement <strong>de</strong>s projets voulus par le village.Durant trois décennies, la petite dame aux cheveux blancs a écouté, rencontré,compris, conduit… patienté et bousculé. À elle et à ses collègues <strong>de</strong> l’association,Mounkuy doit notamment son moulin à mil, sa case santé, et surtout cette écolequi s’est ouverte et qui a bien grandi, cette école que les villageois ont choisid’appeler « O<strong>de</strong>tte Dubois ». O<strong>de</strong>tte s’en est allée le 7 octobre <strong>de</strong>rnier, justeaprès son <strong>de</strong>rnier voyage au cœur <strong>de</strong> son « second chez elle », ce <strong>de</strong>rnier voyaged’où elle a rapporté une <strong>de</strong>s plaies encore ouvertes <strong>de</strong> l’Afrique : le palud.VTT TeamUne associationpour faire du véloà plusieursVous habitez <strong>Meythet</strong>, vous pratiquezle cyclisme et vous ne voulez plus roulerseul, rejoignez le nouveau club cycliste<strong>de</strong> <strong>Meythet</strong> « VTTeam 4 traces ».2 sections : VTT et Route.2 approches : loisirs et compétitions.C’est quand ? Ren<strong>de</strong>z-vous VTTle mercredi soir 17h30 et le dimanchematin 8h30 pour le VTT et la Route.C’est où ? Lieu <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous, surle parking 1, rue <strong>de</strong> l’égalité à <strong>Meythet</strong>.Pour en savoir +04 50 22 57 12/// vtteam4traces@hotmail.fr/// vtteam4traces.club.sportsregions.frUn <strong>de</strong>stinet <strong>de</strong>s défisen ski freestyleIl a chaussé sa première paire <strong>de</strong> skià <strong>de</strong>ux ans et <strong>de</strong>mi et est entrérapi<strong>de</strong>ment en passion. JérémyPancras a appris au Semnoz, s’estformé à La Clusaz, et s’est forgé uneliberté aux quatre coins <strong>de</strong> la planèteen participant à tous « les top 10 » <strong>de</strong>la compétition. Il a voyagé, beaucoup,dans dix pays en 2011…S’est un peu posé aux États-Unis, adécouvert un univers magique commeWalibi, avec « une avance <strong>de</strong> cinq anssur nous ». Ce qui n’empêche pas cejeune homme déterminé qui mène savie à 200 à l’heure <strong>de</strong> soigner sesétu<strong>de</strong>s et son avenir…Une fois son DUT en poche (espéré) enfin d’année, il <strong>de</strong>vrait mettre le cap surune licence en commerce international.Pas <strong>de</strong> doute, Jérémy fait glisser sa vieavec autant d’enthousiasme que <strong>de</strong>sagesse, <strong>de</strong>s étoiles (<strong>de</strong> neige) pleinles yeux !Allée <strong>de</strong>s passions