17.07.2015 Views

journal des auteurs - SACD

journal des auteurs - SACD

journal des auteurs - SACD

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

une société en action > bilan 2006bilanBilan de l’année 2006> Les perceptionsLes perceptions de la <strong>SACD</strong> en 2006 se sont élevées à 158,7 millionsd’euros, ce qui – après deux années de hausses plus importantesmais essentiellement liées à <strong>des</strong> éléments exceptionnels, en 2004 et2005 – représente une progression du volume <strong>des</strong> droits encaissés de 2%par rapport à l’an dernier, correspondant globalement à l’inflation.À la différence <strong>des</strong> deux années antérieures, c’est la hausse <strong>des</strong> perceptionsspectacle vivant qui – à près de 3 % – « tire » la progressiongénérale, grâce notamment aux droits encaissés en France hors Paris(avec un très gros spectacle au Stade de France), et dans les paysfrancophones (Belgique et Canada). À l’audiovisuel en revanche, laprogression globale <strong>des</strong> perceptions n’est que de 1,33%, avec <strong>des</strong>situations contrastées entre la France (+6%) où l’augmentation <strong>des</strong> droitsissus <strong>des</strong> contrats généraux (bonnes recettes publicitaires et meilleurediffusion de notre répertoire) compense largement le recul de la copieprivée, et l’étranger en net recul après deux années d’encaissementsexceptionnels (arriérés câble en Belgique).En dépit de la hausse « faciale » importante <strong>des</strong> perceptions relevantde l’écrit (droits de reprographie en Belgique), ces dernières demeurenttrès marginales et l’équilibre entre les répertoires demeure stable(spectacle vivant 34,95%, audiovisuel 64,92%, écrit 0,13%).> La gestionBien que marquée à nouveau par <strong>des</strong> éléments exceptionnels (miseen conformité <strong>des</strong> règles d’immobilisation de nos bâtiments avec lesnormes européennes, et mouvements importants de provisions), lagestion de la <strong>SACD</strong> en 2006 traduit toujours les efforts de la Sociétépour rééquilibrer son exploitation : augmentation <strong>des</strong> ressources,contribution modérée <strong>des</strong> produits financiers, maîtrise <strong>des</strong> chargesen deçà <strong>des</strong> prévisions budgétaires.Cette évolution ramène le ratio « frais de gestion sur perceptions » à17,02 % (contre 16,84% en 2005), sans pour autant remonter au chiffrede 2004 (17,34%), mais témoigne cependant de la poursuite de l’effort derigueur entrepris depuis 2003, dans le respect du cadre budgétaire.S’agissant du financement de ces frais de gestion, l’exercice 2006 voitla poursuite du rééquilibrage du financement de la Société, avec leniveau élevé <strong>des</strong> ressources d’exploitation (retenues sur droits et autresressources d’exploitation) au détriment <strong>des</strong> ressources financières, endépit de l’importance <strong>des</strong> ressources exceptionnelles cette année.Financement budget général (en milliers d’euros)Retenues sur droits 17 598Autres ressources d’exploitation 4 861Ressources financières nettes 2 411Divers et exceptionnel 2 140Total 27 010En effet, les retenues sur droits – qui en 2003 dépassaient à peine lamoitié <strong>des</strong> sources de financement de la Société – atteignent désormaisles deux tiers de ces ressources, et leur cumul avec les autres ressourcesd’exploitation, permet aux ressources d’exploitation de la Société decouvrir 83% du financement de sa gestion.C’est pour l’essentiel :L’effet de la hausse <strong>des</strong> perceptions elles-mêmes (+2 % en moyenne en2006) la conséquence du maintien en 2006 de la contribution renforcée<strong>des</strong> <strong>auteurs</strong> au financement de la Société, au travers du prélèvementspécifique de 1%, dont le montant représente 1,43 million d’euros,et le résultat de la baisse conjointe, parmi les « autres ressourcesd’exploitation », <strong>des</strong> droits prescrits affectés en produits de gestion et<strong>des</strong> perceptions pour frais administratifs.De leur côté les ressources diverses et exceptionnelles remontent àun niveau de 7,9% (en raison notamment <strong>des</strong> reprises exceptionnellesd’amortissements qu’induisent les nouvelles règles d’immobilisation denos bâtiments), le solde du financement étant couvert par les ressourcesfinancières nettes, dans une proportion moindre qu’en 2005 (8,9% contre11,9%), qui traduit la politique de la <strong>SACD</strong> de dégager sa gestion d’unetrop grande dépendance <strong>des</strong> produits de sa gestion financière.Celle-ci, dans le contexte de marchés de capitaux toujours globalementbien orientés (tant pour les « actions » que pour les taux à court terme), acontinué d’être marquée par une orientation stratégique <strong>des</strong> placements<strong>des</strong>tinée à améliorer la rentabilité globale. La gestion de la trésoreriecourante (environ 100 millions d’euros), essentiellement placée enproduits monétaires ou placements diversifiés plus « dynamiques »,a dégagé près de 3,3 millions d’euros de plus-values (latentes ouréalisées), représentant un rendement moyen annuel d’environ 3,19%,supérieur d’environ 70 points de base à celui constaté en 2005. Lagestion du « portefeuille » (près de 29 millions d’euros), dans le cadredu fonds dédié « <strong>SACD</strong> Investissement », a poursuivi sa réexpositionau « risque » actions pour profiter <strong>des</strong> potentialités de ce marché qui aprogressé en 2006 – en moyenne en Europe - de 20%. Cette orientationde gestion dynamique a permis de dégager une rentabilité globale de6% et d’assurer en fin d’année une plus-value latente importante danslaquelle il n’a pas été nécessaire de puiser cette année pour l’équilibragede la gestion. •6

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!