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journal des auteurs - SACD

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vie sociale > actualitéconseil d’administrationÊtre administrateur à la <strong>SACD</strong>la saCd est gérée par les <strong>auteurs</strong>, pour les <strong>auteurs</strong>. Pour cela, chaque année, en assemblée générale, les <strong>auteurs</strong> élisent leursreprésentants, dans chaque répertoire, pour une durée de 3 ans. Ces 30 <strong>auteurs</strong>, qui composent le Conseil d’administration,définissent, avec le directeur général, cogérant avec le président du Conseil d’administration, la politique de la société.au rythme de 2 à 3 réunions par mois, ils se prononcent notamment sur tous les aspects financiers de la gestion <strong>des</strong> droits etcelle de la société, sur l’attribution <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> en action culturelle, sur les accords conclus avec les partenaires professionnels.Cette année, 7 <strong>auteurs</strong> ont achevé leur mandat. deux d’entre eux apportent leur témoignage et font le bilan de ces trois annéesd’administrateur.Georges WerlerMetteur en Scène« Être élu au Conseil d’administration de la saCd, donne en prioritéle devoir de servir et de défendre tous les <strong>auteurs</strong>.C’est ainsi que souvent j’ai pu m’appuyer sur tous pour fairecomprendre nos problèmes spécifiques comme de mon côté j’aipu mo<strong>des</strong>tement épauler certaines revendications de nos amisscénaristes ou réalisateurs ou <strong>des</strong> autres répertoires.Il n’y a pas de hiérarchie. Chacun est à sa place dans les compétencesde sa fonction et le respect de l’autre.tout n’a pas été facile mais la conviction, le travail et la bonne foiont toujours trouvé une écoute attentive autour de la table.Parce qu’il est justement le seul représentant de son répertoire, lemetteur en scène doit s’investir avec passion dans la multiplicité<strong>des</strong> possibles qu’offre la saCd.les metteurs en scène sont une force qu’il faut rassembler. Il dépendde chacun de nous que ceci puisse se réaliser. utopie diront certains.Mais c’est l’utopie qui fait bouger le monde. n’était-il pas utopiquequand Gaston Baty soutenu par le Cartel, en 1944 après avoir crééle syndicat national <strong>des</strong> Metteurs en scène, notre syndicat, rêvaitd’entrer à la saCd ?aujourd’hui, autour de la table, 30 administrateurs, 1 seul metteuren scène. est-il utopique de penser que demain ils seront deux ?À mes amis du Conseil d’administration pour leur aide, à tousles personnels, pour leur compétence et leur efficacité, un grandmerci. »Dominique ProbstCompositeur« au moment de quitter mon mandat d’administrateur musique ,j’aimerais – en dehors <strong>des</strong> actions régulières que nous menonsdepuis plusieurs années notamment en direction du lyrique – évoquerici un sujet qui me tient tout particulièrement à cœur et quiavait été jusqu’alors délaissé : celui <strong>des</strong> musiques de scène. Il fautsavoir qu’il y en a en moyenne plus de quatre cents déclarées à lasociété chaque année. Cela n’est pas rien et méritait que nous nousintéressions d’un peu plus près à leurs <strong>auteurs</strong>. aussi, puisque lasaCd soutient l’association Professionnelle et artistique du théâtre,j’ai contribué sous la présidence de laurent Heynemann à ce qu’unMolière du meilleur créateur de ces musiques soit attribué pour lapremière fois en 2005 lors de la 19ème édition de cette cérémonie*,marquant la reconnaissance d’un répertoire dans lequel se sontillustrés tant de compositeurs de lully à Boulez en passant parBeaumarchais, musicien lui-même, offenbach et Bizet pour neciter que les plus célèbres.Poursuivant cette réflexion sous la présidence de sophie <strong>des</strong>champs,nous avons décidé – louis dunoyer, Philippe Hersant et moi-même –de créer un Fonds musique de scène (théâtre et chorégraphie) quiprendra effet dès juin 2007 sous la forme d’une aide à l’écrituredirectement <strong>des</strong>tinée aux compositeurs**. et pourquoi ne pasenvisager dans le futur d’accroître cette action en lui adjoignantl’aide à la production qui pourrait, par exemple, être financée enpartenariat avec l’adami et la spedidam dans le cadre de nos actionsculturelles respectives ? Cela inciterait davantage les directeursdu théâtre public et privé à soutenir la création dans ce domainespécifique au spectacle vivant qui a forcément un coût lié à laparticipation d’artistes-interprètes (chefs d’orchestre, solistes etinstrumentistes). À suivre donc…en souhaitant bon travail à mon successeur, Bernard Cavanna,je remercie Pascal rogard et janine lorente pour leur directiondynamique, le personnel de la Maison, si dévoué, et mes camara<strong>des</strong>du Ca pour la qualité de nos échanges qui n’ont jamais eu d’autrefinalité que celle d’être toujours plus à l’écoute de tous les <strong>auteurs</strong>,« unis et libres » dans un même esprit mutualiste.»* Molière attribué à jean-jacques lemêtre pour le dernier Caravansérailmis en scène par ariane Mnouchkine** Pour tout renseignement concernant le Fonds musique de scène,s’adresser à : agnès Princet, 01 40 23 47 04 – agnes.princet@sacd.fr8

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