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Le dernier bulletin communal, de janvier 2012 - Bienvenue à ...

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On a une autre façon <strong>de</strong> travailler avec la terre. On ne l’agresse pas. On pratique la rotation <strong>de</strong>s culturesau lieu d’épuiser un sol en cultivant <strong>à</strong> coup d’engrais. Et on ne choisit pas nos cultures en fonction <strong>de</strong>ssubventions qui leurs sont associées…Pour nous, le regard <strong>de</strong>s gens a commencé <strong>à</strong> changer au moment <strong>de</strong> l’affaire <strong>de</strong> la vache folle. On n’étaitplus tout <strong>à</strong> fait <strong>de</strong>s marginaux. Toutefois, notre ferme, reprise aujourd'hui par Patrice, est toujours la seuleexploitation bio du canton.Q. : Et dans la commune, avez-vous eu <strong>de</strong>s activités ?D.D. : Un peu, j’ai été conseiller municipal pendant <strong>de</strong>ux mandats. J’ai été aussi au comité <strong>de</strong>s fêtes.J’étais au service <strong>de</strong> sécurité lors <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> la bière, dirigeant au club <strong>de</strong> foot et je suis au bureau du club<strong>de</strong>s Lilas et <strong>à</strong> celui <strong>de</strong> la FNACA.Q : Et maintenant ?D.D. : Nous avons passé le flambeau. On a d’abord partagé l’exploitation petit <strong>à</strong> petit, ça s’est passé sur10 ans, <strong>de</strong> 1987 <strong>à</strong> 1997. <strong>Le</strong> bonheur, c’est que Patrice continue. Je vais souvent <strong>à</strong> la ferme mais c’est pourmon plaisir uniquement. J’aime la nature, le jardin, le bio, les gens. J’aime greffer. Je viens d’appendre <strong>à</strong>greffer <strong>à</strong> un <strong>de</strong> mes petits enfants et ça m’a fait très plaisir.J.D. : Oui, Daniel a la main verte (d'ailleurs quand nous sommes arrivés, M. Durand lisait un livre sur lepotager bio parce-que, nous a-t-il dit « on a toujours quelque chose <strong>à</strong> apprendre ! »)D.D : Tout va bien, nous n’avons pas <strong>de</strong> regrets. Pour moi, le plus important est <strong>de</strong> me sentir bien <strong>à</strong> maplace, d'avoir pu, <strong>à</strong> mon niveau, servir la société...Au moment <strong>de</strong> notre départ, plusieurs heures avaient passé sans que l’on s’en ren<strong>de</strong> compte. Nous étionssous le charme <strong>de</strong> la conversation avec <strong>de</strong>ux personnes pleines <strong>de</strong> sérénité et <strong>de</strong> la sagesse <strong>de</strong> ceux qui ontmené la vie qu’ils ont choisie, en acceptant les difficultés comme les joies et en choisissant <strong>de</strong> ne retenir queles moments heureux. M. et Mme Durand expliquent leur vision du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> façon limpi<strong>de</strong> et généreuse.En partageant un café avec eux, avant <strong>de</strong> partir, nous ressentions une sorte <strong>de</strong> fraternité avec Jeanine etDaniel. La fraternité chaleureuse <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong> bonne volonté.Nous remercions très chaleureusement Jeanine et Daniel Durand pour leur accueil.Nous aurions aimé mettre une photo <strong>de</strong> nos <strong>de</strong>ux hôtes mais, malgré notre insistance, Mme Durand n’ytenait pas.Et ces « marginaux », comme ils se sont décrits eux-mêmes, nous les avons trouvés magnifiques.Daniel Devaux & Pascale Michonnet43

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