Dossier de presse - les Abattoirs

16 Alexandre MontourcyartSans titreInstallation, 2007Le temps de la création. Un matériau de construction. La patience. Se vider la tête.Patienter pour se perdre. Comme une tentative pour comprendre, l’expérience qui constituela rencontre avec divers aspects du monde extérieur. Plus sensible à notre intérieur,à nos flux organiques et à ce qui bouge autour de soi. Jusqu’à ressentir une instabilité,une vulnérabilité ; un temps autre, le temps de la narration. Comme si le personnage principalétait le temps lui-même, en train de s’éprouver, comparable à un haïku. Ou à de la marqueterieà l’envers, comme une éruption volcanique où l’on perçoit la déstabilisation des reliefs.Des espaces et des temps qui contiennent des tensions, mais toujours en accord avec la viede la lumière reçue. Afin d’anticiper l’agressivité, avant qu’elle n’éclate. Afin de tenterde palier à une défaillance de l’esprit contraignant le corps autant que libérant l’esprit.Délivrant des angoisses de la création, pour que le temps se rende disponible à la pensée.Le corps, au même titre que la mémoire. La mémoire corporelle, avec ses gestes répétitifs,obsessionnels, dans un équilibre entre un geste de réappropriation d’espace, d’objetet d’image et, celui d’un presque rien, d’une surcouche…