20.07.2015 Views

Cahors Mag N°40

Cahors Mag N°40

Cahors Mag N°40

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

DossierLibération, la fin du chantier en bonne voieDernière ligne droite pour ce chantier qui va remodelertout un quartier. Dans quelques semaines, le mobilierurbain sera installé, les machines de travaux publics etles ouvriers disparaitront. Ce quartier, qui a vécu unemini-révolution, va retrouver clarté et tranquillité. Avantde débuter les travaux, une phase de concertation avecles riverains et les commerçants a permis de déterminerles attentes et les besoins de chacun. « Nous sommestrès attentifs aux remarques des Cadurciens » préciseJean-Marc Vayssouze-Faure, « cette rénovation est unprojet d'avenir pour la ville ; la place de la Libération etle quartier donneront un aperçu en taille réelle de l'aménagementprogressif des espaces publics duSecteur Sauvegardé » souligne-t-il lors d'une de sesrécentes visites sur le chantier. Les places cadurciennesvont recevoir toute l'attention qu'elles méritent. Ces lieuxde vie sociale et commerciale ont vocation à redevenirdes poumons dans la ville.Les grands moyens pour réparer les dégâtsdes orages de la combe d'ArnisEn juin dernier, les pluies torrentiellesavaient emporté le bitume sur des centainesde mètres, laissant cette routedans un état apocalyptique. Parendroit, des crevasses de plus d'unmètre s'étaient creusées. Rapidement,les agents de la Ville et du Grand <strong>Cahors</strong>avaient paré au plus pressé poursécuriser le secteur et permettre aux riverainsd'accéder à leur logement. Finoctobre, ce sont les engins du serviceVoirie du Grand <strong>Cahors</strong> qui ont redonnéà la combe son visage normal.Un chantier sur lequel les équipes de<strong>Cahors</strong> et de Catus ont travaillé deconcert. Un exemple concret de lamutualisation des moyens.Route de Larosière<strong>Cahors</strong>, c'est aussi des routes à la campagne. C'est le cas pourl'axe qui dessert depuis la route de Montcuq le hameau de Larosière,perché sur les hauteurs. Jusqu'à ces derniers mois, lerevêtement et les bas-côtés montraient des signes inquiétantsde dégradation. La chaussée a été entièrement renouvelée.Les automobilistes apprécieront cette réfection dès cet hiveravec une sécurité accrue sur l'ensemble du parcours. L'investissementde 92 000 euros comprend également l'aménagementdes abords immédiats, ils relèvent eux aussi de la sécuritéet du confort, dans le respect de l'environnement bucoliquedu site.p. 8 / cahors magazine / DÉCEMBRE 2010


DossierAU-DELÀ DU PROGRAMME ANNUEL DE RÉNOVATION ET SES CHANTIERS IMPOSANTS, LE QUOTIDIEN N'ESTPAS EN RESTE. LES ÉQUIPES ŒUVRENT RÉGULIÈREMENT DANS TOUS LES SECTEURS DE LA VILLE. CHAQUEMATIN, LES AGENTS CONSULTENT LE PLANNING DES INTERVENTIONS POUR DES MICRO-TRAVAUX ; UN PLANNING PARFOIS MODIFIÉ QUAND UNE URGENCE EST DÉTECTÉE.Plusieurs degrés d'interventionselon le caractère d'urgenceUn coup de téléphone, un courrier, une intervention lors desréunions de quartier et plus régulièrement un courriel adressé àcommunication@mairie-cahors.fr les moyens de signaler unnid-de-poule, une ornière ou un quelconque défaut sur la voirie nemanquent pas. Tous les signalements sont enregistrés et traitéspar un logiciel. Ils sont ensuite classés selon un barème qui prend encompte le degré d'urgence ; ce dernier déterminera le délai d'intervention.Entre une journée, pour les cas relevant de la dangerosité, àplusieurs semaines pour des situations nécessitant un appui logistiqueplus important, comme ici place Saint-Priest ; un chantier mené enconcertation avec le service Signalisation de la Ville de <strong>Cahors</strong> qui aprocédé à la pose de barrières toulousaines.Quand la voirie maçonneLes équipes au quotidienUn pavé déchaussé, une bordure de trottoirdescellée ou une fissure, et c'est la truelle quientre en action. La partie maçonnerie deséquipes n'est pas anecdotique. Régulièrement,ils sont appelés pour réparer les dommages dutemps. Ces interventions, peu spectaculaires,rythment le quotidien des agents.Les chantiers se suivent et ne seressemblent pas pour les équipeschargées de l'entretien quotidiende la voirie cadurcienne. Lescompétences sont nombreuseset variées. C'est par exemple lapose de bordures sur les trottoirs,l'entretien des allées des cimetières(photo de droite), la réfectiondes pavés ou des dallesabîmés comme ici sur l'allée centralede la place Charles-de-Gaulle (photo de gauche).Pour finir en beautéTouche finale de la rénovation d'une rue ou d'une route, la peinturede signalisation, l'installation de mobilier urbain (bancs, barrières desécurité...) ou la pose des panneaux indicateurs. Depuis un an, la Villede <strong>Cahors</strong> dispose d'une machine de marquage au sol. Les équipesinterviennent régulièrement évitant ainsi de sous-traiter ce quiengendrerait un surcoût.cahors magazine / DÉCEMBRE 2010 / p. 9


TravauxAssainissementTravaux sur le Bartassecet la route du PayratAprès les inondations de juin dernier sur les 3,2 kilomètres du Bartassec entre le Rocde l'Agasse et son point de confluence avec le Lot, les dégâts étaient considérables(voir CM N°39). La Ville de <strong>Cahors</strong>, par l'intermédiaire des services Voirie et Assainissement,a engagé d'importants travaux. Dans un premier temps, il a fallu curer le lit duruisseau pour le dégager des centaines de mètres cubes de gravats qui l'encombraient.Une deuxième phase consistait à consolider le collecteur qui, sous la violence des eaux,s'était à plusieurs endroits retrouvé à nu. En simultané, a été menée la réfection des mursde soutènement, eux aussi fortement endommagés. Neuf semaines de travaux ont éténécessaires pour une enveloppe proche de 120 000 euros.Complémentarité des servicesLa Ville suit un plan qui doit l'amener en 2013 à ne plus avoir de canalisations et de branchements enplomb. Le secteur de la route du Payrat n'était pas programmé pour 2010 mais le service de l'Eauprofite de la rénovation de la voirie (lire page 9) pour caler son calendrier. Une anticipation qui permetde diminuer les nuisances et les désagréments. L'intervention a porté sur toute la route du Payrat et sestrois rues perpendiculaires. Au programme, le remplacement du plomb et de l'acier par du PVC et ledéplacement des compteurs du domaine privé à la voie publique. Enterrés dans la chaussée, ces compteurssont rétractables et beaucoup plus accessibles pour les agents municipaux qui n'auront plus à dérangerles propriétaires. Au global, 75 000 euros ont été nécessaires pour mener ce chantier.Des nouveautéspour les éclairages de NoëlCampagne d'hiverd'élagage et débroussaillageIl aura fallu six semaines aux quatre agents du service Eclairagepublic pour décorer les quartiers du centre et de la périphérie.Perchés sur une nacelle à douze mètres du sol, ilsont notamment décoré les quatre vingts arbres du boulevardet suspendu une soixantaine de motifs lumineux auxcandélabres. Dans une démarche écologique et économique,les ampoules sont progressivement remplacées pardes LED. Ce sera le cas cette année pour les éclairages duquartier Saint-Georges. La nouveauté 2010 viendra par lesgiratoires de La Beyne, de Regourd, de la Barbacane et larue Blanqui qui seront également illuminés. Un ravissementà apprécier jusqu'au 3 janvier.L'amélioration du cadre de vie au quotidien est un des objectifsde la Municipalité. En renforçant les équipes d'intervention,ces missions sont réalisées durablement sur l'ensemblede la ville. Le débroussaillement permet d'améliorer la visibilitéet de renforcer ainsi la sécurité.Débroussaillage :Du 1 er décembre 2010 au 31 janvier 2011Quartiers entre Saint-Cirice, Les Ramonets, Bégoux, CavanièsQuartiers entre la route de Lalbenque, Arnis, La MarchandeÉlagage :Jusqu'à fin décembre :Place Bessières, place Charles-de-Gaulle, rue Mendès-FranceDébut 2011 :Quai Cavaignac, quai de Regourd, quai Ségur-d'Aguesseaup. 10 / cahors magazine / DÉCEMBRE 2010


HandicapDes projets concrets pour l'accessibilité urbaineEn signant laCharte Ville Handicaple 19 mars2005, <strong>Cahors</strong> s’estengagée à faciliter ledéplacement des personnesà mobilité réduite.« Nous sommesconscients des difficultésqu'ils rencontrent,les aménagementsen cours et àvenir doivent répondreaux évolutionsdémographiques.Notre rôle est d'anticiperles besoins en répondantaux attentesdes citoyens.» précise Noëlle Boyer, conseillère municipale encharge de cette délégation. Circuler dans les rues, accéder àdes espaces publics, stationner, la problématique est évaluéeavec le concours des associations locales et prise en comptedans les projets d’aménagement. Après la réfection de la rueFeydel et de la rue Brives, le chantier de la place de la Libérationet de la rue Daurade normalisera prochainement la zone.« L’idéal serait de faire ces travaux dans toutes les rues maisl’étroitesse des voies rend difficile, voire impossible, les modificationsde la voirie dans certains quartiers de la boucle »regrette la conseillère.Bus plus grand... une Évidence !Un nouveau bus dessert la Ligne 1(Terre-Rouge/Sainte-Valérie). Pourvude 100 places, dont quatre réservéesaux personnes à mobilitéréduite. Il répond à la forte fréquentationsur cet itinéraire(270 000 usagers par an). C'est lepremier bus d'une telle capacité àcirculer à <strong>Cahors</strong>. D'ici à 2015, leparc des bus et navettes sera progressivementrenouvelé au profit devéhicules plus adaptés et conformesaux normes environnementales.ActualitéAu-delà des préconisationsEn matière de stationnement, <strong>Cahors</strong> compte 110 places pourles personnes à mobilité réduite, soit deux fois plus que lespréconisations. Toutefois, ces emplacements montrent parfoisdes défaillances : présence de mobilier urbain, difficultéde manœuvre, marquage effacé ou revêtement dégradé, choixinadéquat. Après ceux de l’Espace Valentré et de la place Roosevelt,certains emplacements seront relocalisés, notammentsur les places Bessières, Galdemar et Lafayette, tandis qued’autres seront créés (St-Georges) ou sécurisés (place de la Résistance).Les toilettes publiques font également l’objet d’un diagnostic.Actuellement, cinq sanitaires sont accessibles aux personnes àmobilité réduite mais l’ergonomie et les horaires d’ouverturene sont pas toujours suffisamment adaptés. D’autres lieux sontà l’étude afin de multiplier les accès sur l’ensemble de la ville.Un ascenseur pour l'Hôtel de VillePour Noëlle Boyer, « la Municipalité et les associations mènentune politique commune d’amélioration afin que chacun trouvesa place dans la ville. Il reste beaucoup à faire pour faciliter lacirculation et l’accès aux bâtiments publics. Ainsi, le conseilmunicipal engage 190 000 euros en 2010 pour mettre en serviceun ascenseur à l'Hôtel de Ville. »Bernard Monteil, membre de la délégation lotoise de l’Associationdes Paralysés de France chargé de l’accessibilité, jugel’étude et les travaux déjà effectués satisfaisants. « La réflexion,qui prend appuie sur un parc existant, doit se poursuivre, tantpar des solutions d’amélioration d’accès que par de nouvellescréations d’emplacements ».Les Cadurciens plébiscitentles transports publicsÀ l'occasion de la journée du transportpublic, vous avez été 24% de plus àemprunter le réseau de bus urbain, comparativementà un mercredi ordinaire. Ce jourlà,vous étiez 2 814 sur les cinq lignesÉvidence. La hausse était encore plussensible sur la ligne 3 avec une fréquentationen augmentation de 65%. A contrario,le nombre de passagers de la Navette entreles parcs-relais et le centre-ville a peu évolué.Trois nouveaux défibrillateursLe maillage de la ville se poursuit avec l'installationcet automne de trois nouveaux défibrillateurs accessibles24h/24. Ils ont pris place contre les façadesdes Espaces Sociaux et Citoyens deTerre-Rouge, Sainte-Valérie et la Croix-de-Fer. Celaporte à onze le nombre de défibrillateurs mis enplace. Un douzième est itinérant, il équipe un véhiculede la Police municipale.Une vie de chienLe Refuge Canin Lotois est une structure associativeadossée à la fourrière. Elle lance un appelpour l'adoption. La capacité du site est limitée àvingt-trois chiens alors qu'il couvre près de centcinqcommunes. Si vous souhaitez aider le RefugeCanin Lotois, vous pouvez le rejoindre surla Z.I. d'Englandières, tous les jours de 15 h à 18 h.Nids de frelons asiatiquesPour enrayer la prolifération du frelon asiatique, seulela destruction des nids est efficace. Il est préférabled'agir pendant l'hiver avec le recours d'un professionnel.Dans le cas d'une propriété privée, la priseen charge incombe au propriétaire. Lorsqu'il s'agitd'un espace public, le signalement doit être donné àla mairie qui prendra les dispositions nécessaires. Villede <strong>Cahors</strong> : 05 65 20 87 83cahors magazine / DÉCEMBRE 2010 / p. 11


P atrimoineSecteur SauvegardéLes logements du centre ancien seront visitésVivre dans une maisondu 13 ème siècleDans le cadre du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeurdu Secteur Sauvegardé, le service Patrimoine a entreprisun diagnostic des immeubles. Cet état des lieux détaillédes bâtiments implique la visite des logements, qu'ils soientoccupés par un locataire ou par le propriétaire. Deux agents,munis d'une carte professionnelle, ont été accrédités pourmener cette démarche préalablement annoncée aux riverainspar un courrier de la mairie.Près de 600 logements déjà visitésCe recensement présente un double objectif : répertorier leséléments d'architecture qui subsistent dans les habitations desquartiers anciens et mettre en place des moyens pour soutenirla rénovation immobilière. Outre des subventions, qui allègerontle montant des travaux, des conseils techniquesappuieront le choix des matériaux et de la réalisation à l'exempledu projet de réhabilitation de M. et Mme Pèlerin.M. et Mme Pèlerin, domiciliés à Bordeaux, ont récemmentacquis une maison de ville du 13 ème siècle dans le quartier desBadernes à <strong>Cahors</strong>. Pour le couple, la rencontre avec GillesSéraphin, architecte du Patrimoine, et Laure Courget, responsabledu service Patrimoine de la Ville est une véritable chance.« Grâce à leurs connaissances, nous découvrons les richessesque recèlent les murs. Nous souhaitons conserver le cachet historiquemais adapter l’habitation aux besoins modernes en utilisantdes matériaux écologiques. » Sous le regard des experts,une arcade se révèle au rez-de-chaussée et la cheminée del’étage s’impose comme pièce maîtresse. « En comprenant lavaleur de l’architecture, notre projet évolue.» souligneM. Pèlerin.Le propriétaire reste seul décideur pour réaliser les travaux« Notre démarche a pour but d’accompagner la réhabilitation,précise Gilles Séraphin. Certains éléments de la constructionméritent que l’on s’interroge sur leur conservation et leur miseen valeur immédiate ou future. »Forts de ces avis, M. et Mme Pèlerin restent cependant seulsdécideurs des travaux qu’ils entreprendront. La réalisation dece projet démontre la possibilité de faire cohabiter les époquesdans un même logement en tenant compte des attentes etdes ressources financières des propriétaires.7 300 visiteurspour les Journées européennes du patrimoineLa diversité des animations a attiré de nombreux visiteurs. Pendantquatre jours, les animateurs du patrimoine de la Ville et les partenairesassociés à la manifestation ont comblé le public. L'ascensionau clocher de la cathédrale est devenue un grand classique. Cetteannée, la randonnée des Ramonets, initiée par Lucienne Marty, aparticulièrement retenu l'intérêt.Le patrimoine présenté à des comptablespublicsCet automne, de haut-représentants des principales mutuelles territorialessont devenus les ambassadeurs de <strong>Cahors</strong> après avoirpassé deux journées dans notre ville. Visites touristiques, découvertesgastronomiques et séances de travail se sont alternées. Ilsont été reçus à l'Hôtel de ville par le maire, Jean-Marc Vayssouze-Faure et Vincent Bouillaguet, conseiller municipal délégué.p. 12 / cahors magazine / DÉCEMBRE 2010


Socia lEspaces Sociaux et CitoyensMixité sociale, des actionsintersites au Vieux <strong>Cahors</strong>social et citoyen du Vieux <strong>Cahors</strong> vit en ce moment une mini-révolution.Il va se recentrer sur un public plus jeune et se concentrer sur des actions d'accompagnementsocial. Les animations plus classiques comme la randonnée de-L'Espacevraient glisser vers le foyer du Petit-Mot avec un animateur dédié.De par son positionnement en centre-ville, l'ESC du Vieux <strong>Cahors</strong> est idéalement situépour orchestrer les actions nécessitant des rencontres avec les partenaires institutionnels.Il devient également le lieu idéal pour porter des projets collectifs impliquant l'ensembledes centres sociaux. Ces derniers travaillent sur trois axes prioritaires : lacitoyenneté, la mixité sociale et les liens intergénérationnels. Parmi les premières animationsproposées, un théâtre forum intersite. Il mobilise les quatre espaces sociaux de Terre-Rouge, Sainte-Valérie, la Croixde-Feret bien sûr le Vieux <strong>Cahors</strong>. Dirigé par la compagnie Arc-en-ciel théâtre, ce forum intitulé «Rencontre citoyenneimprobable» gravite autour de la majorité et des questions que se posent les 16-25 ans, le public visé par cette action. Plusieursséances se sont déroulées à l'Îlot du lavoir avant une représentation à l'Hôtel de Ville. Cette initiative a permis aux adolescentset aux jeunes adultes venus de différents quartiers, d’échanger, de mieux se comprendre et de découvrir le centre-ville sous unregard nouveau.Edith Lombardune nouvelle directrice à la résidence Les PinsJeune diplômée en master 1 et 2 en santé publique option management des établissements médico-sociaux,Edith Lombard a suivi une formation initiale de diététicienne avant de décrocher un DIUen tabacologie. Après plusieurs postes purement administratifs en région bordelaise et Albi, elle rejointla résidence Les Pins. « J'ai voulu aller au contact des personnes âgées » précise Edith Lombard« en conciliant le travail administratif et le volet humain, je trouve mon équilibre. J'adore le contactavec les résidents, ils sont chaleureux et ont un humour qui peut parfois être piquant mais... loind'être déplaisant pour autant ». Parmi les nouveautés qu'elle compte mettre en place, des mini-sondagesauprès des résidents pour adapter la structure à leurs attentes. « L'organisation doit s'adapteraux demandes des résidents ».Un pensionnaire de la résidence Les Pinsretrouve sa famille après dix-sept ans de séparation.Jean-Claude Siwik, 71 ans, vient de rejoindre sa famille à Soulignonnes (Charente-Maritime). Un retour qu'il doit à sa sœur Geneviève qui menait patiemment des recherchespour mettre fin à une rupture familiale de dix-sept ans. En 2003, usé parune vie d'errance sans domicile fixe, Jean-Claude Siwik est pris en charge par lesservices sociaux qui lui donnent un toit à <strong>Cahors</strong>. A plusieurs reprises, il évoque sonenvie de retrouver les siens dont il ignore hélas le domicile. En 2009, les choses s'accélèrentlorsque Geneviève apprend qu'il pourrait être dans le Lot. Quelques semainesplus tard, la rencontre a lieu et Jean-Claude séjourne temporairement chezsa sœur. D'un commun accord, ils décident d'entreprendre les démarches pour rendredéfinitif ce retour. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, Jean-Claude Siwikattend à présent l'arrivée de sa compagne rencontrée à la résidence Les Pins.Viva España !C'est devenu un classique. Le petit voyage dequelques jours en Espagne (avec la contribution desparticipants), est toujours autant apprécié desseniors cadurciens. Cet automne, ils étaient unecentaine à profiter des derniers rayons de soleils dela Costa Brava. Pour la première fois, la résidence LesPins s'est associée à la sortie ibérique en compagniedes foyers de Sainte-Valérie, du Petit Mot et de laMémoire du XX e siècle. Au programme des quatrejours passés en Espagne, les visites de Mataro, Canetde Mar, Arenys de Mar, Sant Pol de Mar, Blanes,Marimurtra et Santa.cahors magazine / DÉCEMBRE 2010 / p. 13


S portQUELLE ÉQUIPE DE SPORT COLLECTIF ÉVOLUE DANS L'ÉLITE NATIO-NALE AVEC DEUX CHAMPIONS DU MONDE DANS SES RANGS ?C'EST AU FOND DE L'EAU QU'IL FAUT ALLER PUISER LA RÉPONSE.Le hockey subaquatiqueenchaîne les bonnes apnéesLa ville de <strong>Cahors</strong> est internationalement reconnue dans lemonde du hockey subaquatique pour la valeur de sonéquipe. Depuis sa création en 1982, le club surfe sur lavague du succès, il occupe régulièrement les plus hautesmarches des podiums nationaux et internationaux. Dernièrementles Cadurciens se sont classés troisièmes du championnatd'Europe à Pécs en Hongrie. Son niveau est si réputé que <strong>Cahors</strong>bénéficie d'une invitation permanente, pour disputer le championnatélite sans passer par la case qualification. Le club participetoutefois au championnat régional, il l'a remporté à huitreprises. Pour assouvir leur passion, nos Poséidon locaux avalentdes milliers de kilomètres tout au long de la saison. Depuis dixans, les entraînements se déroulent à Montauban et les matchesà … Toulouse. En cause, la vétusté de la piscine de la Croix-de-Fer. Hors jeu et hors normes pour disputer des matchs officielsde hockey subaquatique, le club y maintient toutefois ses rendez-vousd'initiation et de condition physique le vendredi soir.Le club attend avec impatience le futur complexeaquatique de CabessutAlors, le projet du nouveau complexe, qui verra le jour en 2013à Cabessut, est vécu comme une véritable bouffée d'oxygènepour ces mordus de l'apnée : « Nous sommes ravis, surtout quela concertation avec les élus a été excellente ; ils ont compris nosattentes. Avec cette nouvelle piscine, nous pourrons développernotre sport » avance Marc Chaignet, l'un des responsables duclub. Le futur bassin disposera d'une plate forme de 21X16 m à2,5 m de profondeur. « Dès que le complexe ouvrira, nousorganiserons à <strong>Cahors</strong> une manche du championnat de Franceet un tournoi international ; cela amènera des centainesde joueurs». <strong>Cahors</strong> est une des rares villes moyennes àdisposer d'un club de hockey subaquatique, la Fédérationcompte sur sa réputation pour développer ce sport audelàde la région parisienne et des grandes agglomérations.Deux champions du mondeEn attendant, le club poursuit sa route vers le seul titre quilui fait défaut, la plus haute distinction nationale enDivision 1, groupe A. Un Grall difficile à décrocher, lesCadurciens ont terminé trois fois troisièmes depuis 2007.Ils comptent sur l'expérience de deux champions dumonde avec l'équipe de France, Florent le Corvec et BrunoBarrière. Ce dernier a été désigné meilleur joueur français.Le garçon a du coffre, à quarante-deux ans il tient tranquillementses quatre minutes d'apnée active.Les règles de baseLe hockey subaquatique se pratique par équipe de dix joueursdont six dans l'eau. Les changements sont libres et illimités.Le jeu consiste à se faire des passes à l'aide d'une crosse pourpousser le palet (1,3 kg) et marquer des buts dans des cagesde 2,5 X 0,25 m. Les matches se disputent en deux mi-tempsd'un quart d'heure. Deux arbitres dans l'eau communiquentpar gestes avec un arbitre de surface qui active un signal sonoreaudible sous l'eau. En général les rencontres sont filméeset diffusées sur écran géant pour le public.Complexe aquatique d'hiverLe choix de l'architecteLe cabinet BVL Architecture a dévoilé les esquisses du futur complexeaquatique de Cabessut, porté par le Grand <strong>Cahors</strong>. Le verreet le bois prédominent. Les travaux débuteront en septembre prochainpour un premier plongeon à l'automne 2013. « Je meréjouis du choix proposé, il est esthétique et fonctionnel » indiqueJean-Marc Vayssouze-Faure, « ce complexe permettra à nos sportifsde pratiquer pleinement leurs activités préférées dans desconditions idéales. Ils pourront organiser des compétitions de dimensionsnationales et internationales, permettant ainsi de fairerayonner notre ville et notre territoire au-delà de ses frontières»précise le maire et président du Grand <strong>Cahors</strong>.p. 14 / cahors magazine / DÉCEMBRE 2010


OppositionNe pas oublier ….Chacun d’entre nous connaît la demande sociale forte qui s’exprimesur la gestion de la dépendance des Personnes Âgées.Parmi les différentes formes de dépendance, l’une d’entre ellesest devenue un phénomène de société avec une dimension familialeet sociale de première importance. Comme vous, dumoins nous l'espérons, nous ne pouvons rester indifférents àcette demande d’offrir dans notre ville une réponse concrète etadéquate à ce que communément nous appelons la maladieAlzheimer. Nous avons eu à nous en occuper, nous n’avons purépondre aussi rapidement qu’on le souhaitait à la demande formulée,mais nous avions une réponse à proposer.Aujourd’hui cette réponse peut rapidement voir le jour : LeCCAS de <strong>Cahors</strong> est propriétaire des bâtiments de l’anciennemaison de retraite Maria Bugiéra. Tous les emprunts, oui, tousles emprunts sont remboursés. La question des bâtiments,pour répondre favorablement aux familles confrontées à ce problème,trouve naturellement sa réponse : il convient d’affecterce bâtiment à l’ouverture d’un établissement prenant en comptecette terrible maladie. Et cela, de deux points de vue.- Aménager un certain nombre de chambres en accueil de jour.Cela permet à des familles de trouver un lieu où confier leursproches pour souffler, dans l’effort humain que représente leurgarde. Nous croyons que c’est, avant tout, répondre à une dimensionhumaine et sociale qui ne souffre pas à discussion.- D’autre part, créer un accueil de chambres supplémetaireset permanentes.Il serait tout de même surprenant, Monsieur le Maire, que<strong>Cahors</strong>, ville préfectorale du département en reste dépourvue !Face à la demande croissante, <strong>Cahors</strong> se doit d’y répondre d’unefaçon prioritaire.En résumé, nous sommes propriétaires d’un immeuble, noussommes donc en position de répondre à cette attente présente,de réaliser enfin cet objectif qu’une ville comme la notre se doitde satisfaire. Alors, Monsieur le Maire, nous vous demandons,de prendre l’engagement d’entreprendre l’étude et les travauxafin que Maria Bugiéra devienne cette maison tant nécessaire ettant attendue par bon nombre de familles cadurciennes. Voussavez, Mr le Maire « Quand on veut, on se trompe souvent,quand on ne veut pas, on se trompe toujours ». Permettez-nousde penser que vous ne souhaitez pas vous « tromper toujours» en affectant ce bâtiment à un objectif financier, au lieu d’enfaire une belle réalisation sociale.Carmen Bardin Tornel ; Michel Grinfeder ; Noëlle Pellegrini ;Serge Boutet ; Jacques Ducros.p. 16 / cahors magazine / DÉCEMBRE 2010


CommercesLe petit salonRue Fondue-HauteProfessionnels de la coiffure, Abdallah Alaoui et Abdelmounaim Hakkoum maîtrisentle rasage de barbe à l'ancienne aussi bien que la coupe classique ou tribale trèstendance. Avec ou sans rendez-vous, le petit salon concilie soins capillaires masculinset discussions autour d'un thé à la menthe et de pâtisseries orientales.Les Popines26 place Saint-MauriceMadame Faillé cultive l'esprit shopping entre copines. L'accueil est chaleureux etles essayages se commentent avant le choix final. Pour rendre chaque clienteunique, la collection de prêt-à-porter comporte peu de pièces. Elle se déclineautour de Lola Espeleta, de Salsa et de marques à petits prix. Et pour personnaliserla tenue, sacs, ceintures et étoles s'ajoutent aux emplettes.Us & Coutumes69, rue du Bousquet (près de la place de la Libération)Antiquaire passionnée par le linge de maison ancien, Béatrice Peyret-Vignals sortdes armoires les draps, les nappes et les torchons de tradition quercinoise. La toilede lin ou de chanvre s'achète au mètre à moins de préférer les créations de la boutique: sac à pain, coussin, rideau, jeté de canapé, tablier de cuisine...Le Palmier123, boulevard GambettaEpices, dattes, amandes, miel, fleur d'oranger...la cuisine de Milouda Eddouiriembaume de saveurs. Soupes, salades, plats végétariens ou halals accompagnésd'un vin marocain ravissent le palais. Et quand le restaurant fait salon, elle sert lethé à la menthe et ses pâtisseries. Sur place ou à domicile, l'Orient fera recette survotre table. Ouvert de 8h à 22h.DigitalCôte de LapoujadeSur 400 m 2 , Jean-Charles Garnier expose les nouvelles générations d'équipementen image, son, multimédia et ménager. Dynamique d'un groupe national, fiabilitédes grandes marques, exclusivité de certains modèles, la performance technologiquese met au service du quotidien. Et pour un confort optimum, une équipe de spécialistesconseille, livre et installe également à votre domicile.cahors magazine / DÉCEMBRE 2010 / p. 17


C ultureThéâtre et DocksLa billetterie : un accueil sur mesureet plus de 1400 billets à l'unitévendus en deux semaines, dès le lancement de720abonnementsla saison culturelle du Théâtre et des Docks, labilletterie a dû faire face à l'affluence du public. Mais il est parfoisdifficile de satisfaire toutes les exigences quand les jaugesse limitent respectivement à 440 et 600 places. Isabelle Razat,hôtesse d'accueil, doit expliquer à chacun les différentes modalitésselon la catégorie de spectacle, l'emplacement ou l'âge.Si la majorité des réservations se fait au guichet ou par téléphone,il est également possible de s'abonner par courriergrâce au bulletin figurant dans le programme complet. "Nousdevons souvent contacter ces personnes pour réajuster la demandeselon les disponibilités restantes."Grâce au logiciel Rodrigue, le plan de salle est actualisé en direct.Une fois attribués, les billets numérotés et nominatifs nesont plus modifiables ni remboursables sauf annulation duspectacle. D'autre part, le soir de la représentation, l'emplacementchoisi n'est plus garanti en cas de retard ; le spectateurest dirigé vers un siège qui génère le moins de gêne pour lesartistes et le public.Les plus chanceux peuvent aussi décider le jour J d'aller auThéâtre ou aux Docks... sous réserve de place.Billetterie Théâtre : 05 65 20 88 60 - Du lundi au vendredi de 13h30 à 18h30.Les Docks : 05 65 22 36 38 (pour les concerts uniquement)Du mardi au vendredi de 9h-12h / 14h-18het le samedi de 14h à 18h.Espaces sociauxLa culture au service de la parentalitéLes ateliers "Parentalité" proposésaux familles ont renforcé le lienentre parents et enfants autravers d'activités culturelles.Eloignées des préoccupations domestiques,et parfois de leur isolement,les mamans ont ainsi pu partager destemps de loisir avec leurs enfants. Lacréation artistique et la lecture decontes ont favorisé des moments decomplicité. Les familles se sontretrouvées régulièrement dans unespace ludique ouvert sur l'imaginaireet ont découvert de nouveauxhorizons lors des sorties à la médiathèque.Autant de chemins vers lesautres qui font de l'espace social etcitoyen de Terre-Rouge un endroitprivilégié de mixité et d'expression.Une journée avec des ateliersd'expression artistique et un contedébatsera organisée à l'Espace socialet citoyen de Terre-Rouge le mercredi22 décembre (programme completdans le <strong>Cahors</strong> Affiche).Le malade imaginaireQuand Molière se joue sur lesrythmes du rap, du funk ou du raï, lepublic en oublie ses classiques.Lycéens et amateurs de la grandecomédie se laissent surprendre parune mise en scène décalée. Succèsunanime pour cette première soiréede la saison culturelle 2010-2011.Escapades culturelles dans les quartiersPour la deuxième année consécutive, le théâtre se déplace dans laville. Les espaces sociaux de la Croix-de-Fer, de Terre-Rouge et deSainte-Valérie ont ouvert leurs portes à des ateliers de pratiquethéâtrale et à des spectacles pour le jeune public. Aux côtés deprofessionnels, le jeu des répliques se construit autour de thèmesvariés qui parlent aux apprentis comédiens. En décembre et enmai, deux compagnies se produiront dans ces lieux convertis enthéâtre (cf. <strong>Cahors</strong> Affiche).p. 18 / cahors magazine / DÉCEMBRE 2010


Portrai tQUI MIEUX QU'UN JOURNALISTE POUR DÉCOUVRIR UNE NOUVELLE VILLE À LA VITESSE GRAND V ?MARC LOUISON, JOURNALISTE À LA VIE QUERCYNOISE, EST ARRIVÉ À CAHORS EN AVRIL DERNIER.HUIT MOIS CONSACRÉS À TROUVER SES MARQUES DANS UNE VILLE DONT IL SE SOUVENAIT VAGUE-MENT POUR ÊTRE DESCENDU DANS LE QUERCY EN VACANCES DU TEMPS DE SON ADOLESCENCE.Marc Louisonla plumedu respectLa curiosité nécessaire à tout bon Tintin reporter, MarcLouison l'a aiguisée en Afrique, terre de jeux et de découvertesde ses quinze premières années. Ses parents yexercent diverses professions, principalement en Côte d'Ivoireet en Tunisie. Pour ses premiers pas en France, le choc seragrand. Ses parents posent leurs valises dans les Ardennes.« À Charleville-Mézières j'ai cherché le soleil pendant six mois »se remémore-t-il avec un sourire vaguement nostalgique desannées passées dans la brousse et le désert.C'est par hasard que Marc Louison va devenir journaliste :« J'ai démarré par des études scientifiques, mais j'ai rapidementcompris que ce n'était pas le bon chemin. J'ai testé alorsla publicité et la communication ». C'est pendant un coursoptionnel de journalisme qu'il aura le déclic : « Un prof m'adonné le virus ». Direction Échirolles, près de Grenoble, pourobtenir son diplôme de journaliste.Avant <strong>Cahors</strong>, Toulouse et AlbiLe hasard le conduira à Toulouse. Plusieurs mois de galèrepour décrocher quelques piges ou remplacements d'été. « Jene sais pas me vendre. Lors des entretiens d'embauche jeperds mes moyens. Il faut me laisser du temps pour faire mespreuves ».Cette chance, il saura la saisir début 2001 avec un job dansle Tarn. Rapidement ses qualités rédactionnelles lui ouvrentles portes d'un CDI, jusqu'à devenir chef d'édition. Malheureusement,l'hebdomadaire pour lequel il travaille met la clésous la porte. Pour rebondir il choisit <strong>Cahors</strong> où il rejoint la VieQuercynoise début 2010. « Après cette déception, j'ai choiside redevenir simple journaliste, je voulais retourner sur leterrain et écrire » souligne en douceur ce jeune homme de35 ans qui privilégie les rencontres à l'ambition et au sensationnalisme.« J'avais besoin de me replonger dans mon cœurde métier. Ecrire, c'est ma passion ».Une ville exceptionnelleMarc Louison se définit comme un journaliste humaniste :« Notre métier peut faire beaucoup de mal. Avec de simplesmots, nous pouvons blesser gratuitement. J'attache de l'importanceà privilégier le positif». Un état d'esprit qu'il poursuitsur les terrains de foot, « Modestement, je joue dans leclub de Bégoux-Arcambal. Deux heures par semaine j'aibesoin de me fatiguer physiquement ». Une échappatoirenécessaire pour évacuer le stress d'un métier envahissant.« Dans une ville moyenne, comme <strong>Cahors</strong>, les gens nousconsidèrent comme journalistes 24h/24 ». Pour s'évader,Marc Louison s'isole dans des randonnées : « J'aime le rythmede la marche, un jour je traverserai le Lot à pied». Un rythmeopposé à la vie trépidante du « localier ».Marc Louison n'a pas le temps de s'ennuyer, de par sonmétier, il se retrouve à l'intersection de la vie sociale, politiqueet culturelle de <strong>Cahors</strong>. Idéal pour prendre le pouls d'une cité.“Les Docks, un outil extraordinaire”« <strong>Cahors</strong> est une ville très belle, dont la vie culturelle estexceptionnelle. En quelques mois à peine je me rends comptequ'elle est bien mieux dotée qu’Albi, pourtant deux fois plusgrande » argumente Marc Louison. « La salle des Docks estun outil extraordinaire ». Pour autant ce passionné de voyage– il revient d'un séjour en Bolivie - estime que la ville ne metpas assez en valeur son patrimoine : « C'est un crève-cœur devoir l'état de certains secteurs du centre ancien ; il faut vraimentque les Cadurciens prennent conscience qu'ils habitentun joyau ». Un joyau que Marc Louison admire toutes les semaineset dont il retrace l'actualité de sa plume trempée dansl'encre du respect.cahors magazine / DÉCEMBRE 2010 / p. 19

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!